samedi, septembre 21, 2013

La France est également musulmane


« Il y aura probablement une grande civilisation islamique. »

Michel Onfray


Mardi 17 septembre. Claude Askolovitch était l'invité de RTL Soir. Le journaliste est l'auteur de « Nos mal-aimés, ces musulmans dont la France ne veut pas », ardente défense des musulmans de France.

Jeudi 19 septembre. Pour les autorités françaises la lutte contre le djihad médiatique est maintenant une priorité. Romain Letellier, alias Abu Siyad An-Normandi, en sait quelque chose. Ce jeune administrateur du site francophone Ansar al Haqq, une "référence" pour la mouvance islamiste radicale a été arrêté par la police.

Question : Pourquoi incarcérer Romain Letellier pour apologie du djihad alors que François Hollande, quoi qu'il en dise, soutient les djihadistes salafistes de Syrie, des terroristes liés à Al Quaïda ? 

Nous avons l'habitude des fausses notes d'une gouvernance digne des Pieds nickelés. Mais l'arrestation d'un jeune converti à l'islam radical devrait apostropher les Français. Beaucoup de musulmans, plus de DIX millions peut-être QUINZE, sont Français ; « VINGT millions », affirme le sociologue et ancien ministre Azouz Begag. De plus, chaque jour plusieurs dizaines de personnes se convertissent à l'islam. Il faut l'admettre, la France est également musulmane, c'est le constat fait par le journaliste Claude Askolovitch. « Et c'est une chance pour notre pays », disent toutes les personnes en quête de l'Absolu (Allah) ; quête qui s'oppose à la prédation planétaires des insatiables adorateurs de Mammon.

Des penseurs admettent que nous ne traversons pas une simple crise. En réalité nous assistons à la fin d'une civilisation. Lui aussi, après avoir fait le diagnostic du déclin de l'Occident et annoncé la fin inéluctable de la civilisation judéo-chrétienne, Michel Onfray, l'incontournable philosophe athée, a déclaré : « Il y aura probablement une grande civilisation islamique » (C'était le vendredi 23 août 2013 dans l'émission « Contre histoire de la philosophie » sur France culture).



Nos mal-aimés
Ces musulmans dont la France ne veut pas


Au printemps 2012, l'auteur, journaliste et plume réputée, perd son travail en pleine polémique du Halal, et réalise ce qu'il savait déjà : ce qui touche à l'Islam fait basculer son pays hors de la raison. L'anecdote n'est rien en soi, sinon une preuve et un déclencheur. Ce livre en est la suite, un voyage engagé dans un malheur national, chez des musulmans. L'auteur ne masque rien, ni de sa colère, ni de ce qu'il est - un français agnostique, juif et de gauche, qui a longtemps travaillé sur l'antisémitisme, y compris des banlieues et de l'Islam, et ne renie rien -, mais constate la perversion des bons sentiments. 

Il raconte les dissimulations, les doubles identités, l'ossification française, les violences verbales, et un pays où chacun se masque pour survivre.Ce voyage se passe au temps de Marine Le Pen, devenue « normale » pour la paresse journalistique en abandonnant l'antisémitisme de papa pour une islamophobie convenable. Il se déroule au temps du bombardement médiatique de l'Islam et de l'incantation laïque. 

Il se situe entre une présidentielle « pourrie d'identité nationale », le drame Merah et la crise tunisienne, et nul n'en sort indemne. Il passe par un chauffeur de bus salafiste et fan de l'OM, des soupes populaires halal, des étudiants chastes par amour de Dieu, des volailles bourguignonnes égorgées au son de Basmillah, un blogueur adorant Dieu, des étudiantes cachant leur voile ou récoltant les crachats, des Français paisibles trouvant plus que des raisons au Hamas, un écologiste qui aurait pu être ministre en Tunisie islamiste. 

Il passe par la France et ce qu'elle est déjà, et ce qu'elle refuse de voir - un pays devenu aussi musulman, complexe, instable et riche, où chacun arbitre entre son quotidien et son fantasme.





mercredi, septembre 18, 2013

Anton Parks, Barbara Marciniak et Wilhelm Reich


Trailer :The Strange Case of Wilhelm Reich
Un film d'Antonin Svoboda avec With Klaus Maria Brandauer, Julia Jentsch, Jeanette Hain, Jamie Sives...

A la fin de sa vie, Wilhelm Reich - psychiatre et scientifique - cherche les fondements de la vie. Il se retrouve en procès, accusé de tromperie. Son rêve de libération de l'homme fait de lui un adversaire dangereux du système américain qui cherche à imposer son hégémonie mondiale en utilisant tous les moyens possibles.

Interrogé sur Anton Parks, Barbara Marciniak et l'orgone de Wilhelm Reich, le rédacteur de la revue Undercover ne mâche pas ces mots.

Anton Parks

Le roman d'Anton Parks, genre science-fiction, « Le mystèredes étoiles sombres » me fut envoyé par Nenki, mais je n'y ai rien trouvé.

Il vrai que je suis prévenu contre les marchands de reptiliens et de terre creuse peuplée de dragons. En outre, les passages tantrico-érotiques sont lourds, et je déplore que malgré cela Parks n'ait pas accédé à la renommée. Il devrait savoir que le milieu nouille-ageux demeure puritain et qu'il veut de la lumière, encore de la lumière, et toujours de la lumière (luciférienne, ça va de soi).

Bref, ce livre serait acceptable en tant qu’œuvre de fiction historique, mais le problème c'est que l'auteur entend passer pour un connaisseur en mystères mineurs, recyclant la farce des reptiliens de David Icke, cette fois authentifiée par l'étymologie cunéiforme.

Le problème qui se pose ici, c'est qu'on veut présenter les dieux et les démons antiques comme des êtres matériels. J'en ai fait part à Nenki qui édite ce genre d'ouvrage, et notre relation en est restée là. Il affirme que « tout est matériel dans l'univers ». D'où sa croyance en des reptiloïdes venus de l'espace, et qui nous auraient créé dans leurs vaisseaux-laboratoires. Je rejette ces théories matérialistes. […]

Barbara Marciniak

Barbara Marciniak est une médium américaine qui entend des voix dans sa tête entre deux bouffées de cannabis. Elle reçoit des « messages » des Pléiades, et s'exprime donc avec aplomb au nom des Pléiadiens ! C'est une grosse farce.

Son propos alarmiste sur l'état du monde est politiquement correct, et au final, comme on s'en doute un peu, il n'y a qu'à s'aimer pour « sauver la terre ». Classique. Une voix d'outre-tombe qui résonne dans la tête en plus du haschish, que peut-on en attendre ? C'est pathétique. Ces « messages » sont ciblés pour embobiner des humains ayant déjà abdiqué leur pouvoir de réflexion. Nos contemporains sont-ils si creux, que dans ce vide, l'invisible peut déverser son venin à flot ? Que penser des messages des channels ? Répétons-le une fois de plus. Ils ne valent rien, et ils n'ont pas d'autre but que de nous détourner de la Vérité qui demeurera toujours obscure, secrète, indicible, et qui exige pour s'en approcher, un effort moral de l'ordre du sacrifice complet de soi-même.

Si l'on s'abandonne aux voix de l'invisible, on est perdu. Les médiums sont les êtres les plus déchus en ce monde et ils font le plus de mal. Ils illusionnent et mentent en toute bonne en foi, tandis que les entités qui les inspirent sont des requins qui cherchent des âmes à dévorer.

Donc, que penser des messagers des Pléiades ? Rien. Finalement, il faut rejeter totalement le spiritisme new age.

Wilhelm Reich

Quant à l'orgone de Wilhelm Reich, qu'en dire, sinon que c'est une énergie électrique atmosphérique sauvage, semblable par nature à celle qui circule à travers les fils et les prises de notre maison. Cette électricité est produite par accumulation mécanique et décharge explosive. C'est de cette énergie immorale qu'il faudra se débarrasser si nous voulons libérer l'énergie libre interne.

L'électromagnétisme, voilà l'ennemi qui nous enserre et veut nous réduire à l'état de simple récepteur électro-organique sur la toile planétaire.

Reich était marxiste. En bon matérialiste, il a simplement voulu libérer une énergie matérielle plus subtile. Cela a déplu à certains lobbies qui l'ont éliminé, car il n'était plus jugé assez bon communiste, ayant critiqué le stalinisme qui était couvert par les autorités américaines. Tout cela est compliqué, n'est-ce pas ?

Tout est politique

N'ayons aucune illusion sur les solutions énergétiques qu'on nous vante, car tout n'est que de la politique. Les Reptiliens, les Pléiadiens, l'Orgone ou la soit-disant « énergie libre »... tout est POLITIQUE. Rien de tout ceci n'a de l'importance. Cela ne sert qu'à nous occuper pendant que les affaires importantes avancent dans notre dos. Si les extraterrestres avaient réellement des messages à nous communiquer, soyons assurés qu'ils auraient de choses plus intelligentes à nous transmettre que les banalités affligeantes de ces médiums qui entendent des voix entre deux bouffées de cannabis.


Undercover 30  

lundi, septembre 16, 2013

René Vautier, le petit breton à la caméra rouge





« De Bamako à Abidjan, on le connaît sous le nom du « petit breton à la caméra rouge ». Résistant à 15 ans, décoré de la croix de guerre à 16, René Vautier est devenu cinéaste après la libération, et n’a cessé d’utiliser sa caméra comme une « arme de témoignage ». Afrique 50, l’un des 150 films dits « d’intervention sociale » qu’il a réalisé sort cette semaine en DVD. »

 Hortense Volle
Réécouter la chronique d'Hortense Volle :



Afrique 50 : de sable et de sang



« Premier film anticolonialiste de l'hexagone, interdit pendant plus de quarante ans, cet efficace pamphlet contre le colonialisme en Afrique noire valut à son auteur treize inculpations et une condamnation à un an de prison.

C'est l'après-guerre. L'Europe s'est reconstruite. Tout marche pour le mieux dans les « colonies-modèles » où la République française mène ses pupilles d'une main maternelle vers les lumières de la raison et du progrès. Tout le monde, pourtant, n'est pas de cet avis.

Sur une proposition de la Ligue française de l'Enseignement, René Vautier part filmer les conditions de vie dans les villages des colonies françaises d'Afrique occidentale (Côte-d'Ivoire, Haute Volta, Sénégal, Soudan français -- actuel Mali). Sur place, il décide de témoigner d'une réalité non commandée; sans la permission des autorités françaises, il tourne ainsi le premier film anticolonialiste français consacré à l'Afrique noire. »

(Disponible le 1er Octobre 2013)


samedi, septembre 14, 2013

L'occultisme dans la politique


A la fin du règne de François Mitterrand, Gérard de Sède, probablement excédé par la passion pour l'occultisme du chef de l'Etat, dénonce les sociétés occultes « dont l'influence politique est parfois considérable ». Et Gérard de Sède précise :

« L'activité de ces sectes pourrait se résumer en une formule : « Changer l'individu afin que la société, elle, ne change pas. » C'est pourquoi le changement qu'elles opèrent sur la personnalité de leurs adeptes consiste à transformer ceux-ci en êtres dépendants, passifs et obnubilés, c'est-à-dire en non-citoyens.

C'est pourquoi, avec leur philosophie de supermarché, les gourous de notre époque n'ont rien de commun avec les grands occultistes de la Renaissance et du XVIIe siècle, tels que Pomponazzi, Jérôme Cardan, Guillaume Postel, Campanella et autres. Ceux-ci étaient tous des humanistes, souvent des savants et des créateurs désintéressés d'utopies qui voulaient parfois naïvement, changer le monde et instaurer une société idéale. De plus, loin de vendre du surnaturel de pacotille et du mystère d'escamoteurs, ils cherchaient dans ce qu'ils appelaient la magie naturelle, c'est-à-dire dans la nature elle-même, l'explication des énigmes que celle-ci nous pose. L'homme était pour eux le centre de tout ou, comme le disait Paracelse, le noyau du monde qui le nourrit, tout comme l'arbre nourrit le noyau de son fruit. Et, ajoutait Pomponazzi, puisqu'il a en lui toutes les puissances du monde, c'est en lui seul, dans la puissance de son imagination qu'il faut chercher l'explication des faits qu'on a coutume d'appeler miraculeux. Est-il besoin de souligner qu'il ne reste rien de cette conception grandiose chez les modernes industriels qui écoulent leurs stocks de mystique ?

Voir la main des sociétés secrètes derrière tous les grands événements historiques, une telle conception policière de l'histoire, sous son apparence machiavélique, est en réalité fort naïve ; ceux qui la professent avec des airs entendus de gens « bien informés » sont en réalité les dupes d'un schéma simplificateur et passe-partout.

Il ne faut pas pour autant négliger ce que certaines idéologies et certaines constructions politiques doivent à l'influence diffuse et parfois posthume de ces sociétés. Un seul exemple anecdotique mais amusant : le drapeau de l'Union européenne, bleu frappé d'un cercle d'étoiles d'or, est comme l'a confié naguère son créateur dans une revue catholique intégriste, la reproduction de la « médaille miraculeuse » de la voyante de la rue du Bac (Catherine Labouré, sœur de la Charité au couvent parisien de la rue du Bac, canonisée par Pie XII en 1947).

Il n'est pas rare non plus que des occultistes n'ayant, du moins que l'on sache, aucune société secrète derrière eux pour les y avoir introduits, entrent dans la carrière politique. En Argentine par exemple, dans les années soixante-dix, ce fut Lopez Rega, le mage de l'éphémère présidente Isabel Peron, promu non sans humour noir ministre du Bien-Être social, qui organisa les sinistres escadrons de la mort sous le triumvirat des généraux.

Plus récemment, en Roumanie, le metteur en scène du faux charnier de Timisoara, du « procès » et de l'exécution de Nicolae Ceausescu et de son épouse fut l'occultiste Geliu Voïcan, auteur de plusieurs ouvrages ésotériques, qui se définit un jour lui-même comme « moitié mage moitié gangster. »

En France, sur un registre heureusement beaucoup plus plaisant on vit, voici quelque trente ans, le conseiller du Premier ministre pour les affaires de renseignement, personnage d'origine russe apparenté au médecin du tsar, participer à des séances nocturnes d'alchimie au château d'Arginy, dans le gai Beaujolais, sous la protection de CRS. [...]

Que dire […] quand on voit , au début de l993, le ministre de la Culture, alors Jack Lang, faire entreprendre à Blois la construction d'un Centre national des arts de la magie ?

Répétons-le : dans des sociétés - les nôtres - qui sanctifient les pseudo-lois de l'économie aux dépens du bonheur et même des besoins vitaux du plus grand nombre, le plus grand nombre, constatant sans comprendre pourquoi, que la Terre tourne décidément à l'envers, tourne en rond, telles les mouches captives derrière une vitre, sans trouver une issue, un accès à l'air libre qui pourtant, même hors de portée, existe.

Comme l'écrit Ignacio Ramonet : « Devant tant de bouleversements incompréhensibles et tant de menaces, de nombreux citoyens croient assister à une éclipse de la raison et sont eux-mêmes tentés par la fuite dans une image du monde irrationnelle. On ne peut s'étonner dès lors que tant de gens se tournent vers les paradis artificiels, les parasciences et les pratiques occultistes. »

Fort bien dit. Mais quand des hommes d'État responsables flirtent eux-mêmes avec l'irrationnel, on peut craindre que revienne le temps où des peuples entiers se laissaient conduire à l'abîme par des gourous politiques, tels les aveugles peints par Jérôme Bosch. »


François Mitterrand et les sociétés secrètes


L'occultisme dans la politique
de Pythagore à nos jours

« Notre propos est de recenser les moments de l'Histoire et les épisodes politiques les plus marquants dans lesquels le rôle majeur a été joué par des groupes ou des individus se réclamant de telle ou telle finalité cachée qui présiderait aux destinées de l'espèce humaine, d'une nation, d'une communauté, ou même tout simplement d'une dynastie.

Ces moments et ces épisodes sont bien plus nombreux qu'on ne le croit communément. Comme le soulignait à juste titre René Guénon : « Les dessous politiques ou politico-religieux de l'occultisme et des organisations qui s'y rattachent de près ou de loin sont certainement plus dignes d'attention que tout l'appareil fantasmagorique dont il a jugé bon de s'entourer pour mieux les dissimuler aux profanes. »





jeudi, septembre 12, 2013

Quelle dissidence ?




« Pour le député belge indépendant Laurent LOUIS, face aux criminels organisés qui dirigent notre monde, le succès de la dissidence ne passe que par l'union de ses différentes branches et acteurs. ». D
e son côté, Joël Labruyère pense qu'une véritable dissidence doit s'affranchir du pacifisme mou « qu'on nous a implanté ». Il s'interroge : « Y-a t-il encore des guerriers ? » 

« Le guerrier classique, dit Labruyère, s'étant envolé vers le Paradis des Héros, on peut douter que les modernes « guerriers pacifiques » prendront la même voie lorsque le temps de la riposte sera venue.

On fait semblant de jouer à la résistance sur Internet, résistance si passive qu'elle en est devenue virtuelle. Mais, lorsqu'on viendra nous placer des implants dans la tête, nous verrons si nos pacifiques guerriers seront toujours aussi non-violents ? Peut-être, seront-ils déjà réduits à l'état de systèmes électro-organiques parce que leur conscience aura fusionné avec l'ordinateur ? Dans ce cas, ils continueront à bêler « paix, paix ». Il ne faudra donc pas escompter un soulèvement » car il n'y a plus de guerriers prêts à risquer leur vie. Il n'y a plus de résistants et encore moins de combattants, ou bien si peu, qu'il faut les chercher à la lanterne, un à un, parmi la multitude apathique.

Il ne s'agit pas de critiquer la passivité de ceux qui se prétendent être en chemin sur une voie d'éveil spirituel. Non, car la vocation de guerrier est inhérente à un certain type d'âme. Or, aujourd'hui, le constat est clair : il n'y a plus d'âmes combattantes dans le sens énergétique du terme. Certes, on trouve encore des êtres qui mènent une résistance morale, mais il ne faut pas leur parler d'action ! Pour eux, l'action se résume à assister à des conférences conspirationistes (ce qui est déjà téméraire), ou faire signer des pétitions (ce qui est de l'extrémisme !). Quant à ceux qui initialisent ces actions en vue de créer un « soulèvement de conscience », ce sont les héros de la plume, pas toujours sincères, mais impuissants à élaborer une stratégie. Ils sont isolés, déblatérant sur les places publiques virtuelles, dans la cour d'internement de la prison globale - internés dans l'Internet du Pentagone !

Les envolées idéalistes et les idées généreuses se perdent dans une cacophonie de millions de voix d'internés heureux, bien à l'abri dans leur chambre, assis sous la lumière irréelle de leur écran, castrés de tout dynamisme vivant, se répandant en paroles conformes, adressées à des ombres conformes, leurs frères de servitude, qu'ils appellent à s'unir.. .virtuellement. Nous ne nous occuperons donc plus de ce « guerrier pacifique », qui joue sa vie comme dans une play station.

Il faut rappeler qu'un authentique guerrier n'est jamais pacifique car il a identifié ses ennemis, et ceux-ci, s'ils sont réels, sont par nature dangereux. Le guerrier pacifique n'a tout bonnement pas d'ennemi identifiable. Il rêve l'action.

On peut toujours évoquer Gandhi et son appel à une résistance passive, comme dans les années 70. En attendant, une centaine de centrales nucléaires sont sorties de terre à la barbe d'une armée de guerriers pacifiques, arborant le badge de la Paix, sans savoir que c'est un symbole de défaite. Trente ans après, ils continuent à appeler à la résistance passive sur Internet. Un comble, puisque par essence, l'Internet incite à la passivité dans un confort intellectuel total. Dérision sur toute la ligne. Tragédie de ceux qui n'ont ni principes spirituels supérieurs, ni plan d'action.

Pour le guerrier pacifique, même la paix est virtuelle puisqu'il a rejeté toute idée de combat réel dans l'espace de la vie réelle. S'il n'y a plus d'âmes guerrières, et si nous rejetons l'activisme virtuel comme une imposture, que faut-il comprendre par « riposte » ou « guerre de l'avenir » ? La guerre actuelle se déroule dans un espace de nature électromagnétique. C'est une guerre des ondes.

Nous sommes attaqués par des rayonnements invisibles, émis de sources invisibles par un ennemi invisible. Il serait donc parfaitement irréaliste d'appeler à un soulèvement armé contre des satellites !

Une véritable résistance apparaîtra lorsque les guerriers potentiels se seront extraits du piège de la contestation virtuelle, et qu'ils auront réalisé qu'ils ont un adversaire REEL. Il faudra sans doute du temps pour se déconditionner du lavage de cerveau que nous a infligé l'ennemi : confusion, pacifisme mou, etc... Le principe initial qui fonde une stratégie c'est d'identifier l'adversaire. Il faut apprendre à le connaître. Nos guerriers pacifiques en sont encore loin, car la notion d'adversaire leur est inconnue. Hallucinés par la pantomime médiatique et ses marionnettes officielles, ils disent « il n'y a pas d'ennemi ! » pendant qu'on les extermine lentement.

Les méchants Bush et Saddam ne sont pas en cause. Idem pour les gentils - Abbé Pierre ou Mère Teresa. Ce sont tous des pantins, parmi les milliers d'étoiles factices qui clignotent devant les masses hypnotisées. Ne confondons pas les décideurs avec les exécutants, aussi hauts placés soient-ils, car les officiels serviles ignorent la source d'où leur parviennent les ordres.

Un président de la République est une marionnette en cage. Dès lors, imaginons ce que pèsent les pantins des médias ! Ce sont des fantômes doués de parole qui récitent leur leçon sur les registres autorisés par la censure globale. Il ne faut donc pas se tromper de cible. L'Adversaire est une puissante entité-groupe occulte, ce qui ne simplifie pas la tâche, mais nous évite de perdre de l'énergie contre les moulins à vent ou d'autres moulins à prières. Identifier un adversaire invisible n'est pas simple, et c'est pourquoi, les naïfs préfèrent s'attaquer aux leurres médiatiques - attaque virtuelle, bien sûr. Mais qui est cet adversaire qui nous arrose de poisons à partir du sol, et nous bombarde d'ondes depuis le ciel, en toute légalité ? A t-il un nom, un visage ?

Ici, notre chemin se sépare du guerrier pacifique. C'est également là que nos amis spiritualistes adeptes de la « résistance en conscience » vont nous quitter, car dès qu'on menace d'identifier l'ennemi du genre humain, une formidable confusion s'empare des esprits. On recule et on refuse d'entendre. On s'excuse et on rentre chez soi. Sécurité d'abord !

On se retrouve soudain bien seul, pendant que les braves guerriers pacifiques se sont installés devant leur ordinateur. Certains se sont évaporés dans une méditation plus ou moins transcendantale ; d'autres ont entamé un rituel chamanique supposé rendre l'adversaire plus conciliant, tandis que d'autres prient pour le salut de l'âme de l'ennemi. Bref, lorsqu'on parle d'ennemi, on risque de perdre ses amis. Car l'adversaire a mis un voile épais sur son existence. Ses sbires innombrables emplissent l'espace culturel de leurs clameurs, afin de détourner notre attention, ce qui nous ferait même douter de l'existence d'un ennemi.

Il faut donc appliquer la méthode de discrimination suivante : toute parole et information qui passe par un canal autorisé ne peut pas desservir l'adversaire, mais favorise au contraire sa stratégie de brouillage et de dissimulation. Autrement dit, tout ce qui n'est pas clandestin, a reçu l'aval de l'adversaire. Il en va ainsi pour toutes les sources de communication alternatives, qui, sous couvert de dénonciation, renforcent le système de brouillage en n'identifiant jamais clairement Le ou Les adversaires ultimes ainsi que leur stratégie.

Exemple, les ligues antivaccinalistes dénoncent l'empoisonnement de masse pour raisons mercantiles ou « erreur médicale », sans révéler à qui profite le crime et pourquoi. Il en va de même dans les autres domaines. Nul n'a le courage de remonter les filières jusqu'à la source ultime du contrôle. On nie même qu'il existe un centre de contrôle.

Par conséquent, l'adversaire est à l'abri de toute intrusion dans ses affaires, surtout depuis qu'il a mis en place le leurre d'un grand complot qu'il est interdit d'évoquer ! A ce point, il faut prévenir ceux qui finiront par demander : « mais qui est donc cet adversaire que personne n'a le courage de nommer ? » Il faut vous avertir que la vérité à ce sujet ne regarde que ceux qui sont impliqués dans le combat.

La guerre de résistance du futur ne concernera que les guerriers qui ont montré un signe d'engagement aux yeux de la Fraternité qui gère cette opération de reconquête sur le plan terrestre.

La réaction à cet article pourrait être un test pour sonder notre ardeur guerrière. Alors, désirons-nous en savoir plus sur la guerre du présent et de l'avenir ? Ce n'est pas certain, car il nous faudrait renoncer à notre chère sécurité individualiste. C'est pourquoi les guerriers se font rares. »

Joël Labruyère


mardi, septembre 10, 2013

Jeûner est bon pour la santé et la paix




Le pape François a demandé que le samedi 7 Septembre 2013 soit une journée de jeûne et de prière pour la Paix en Syrie, au Moyen Orient et dans le monde. Il a aussi dénoncé les "guerres commerciales pour vendre des armes" et "la prolifération" de celles-ci, appelant les responsables à "une juste solution au conflit fratricide".

Miracle, quelques jours plus tard, le spectre de la guerre s'éloigne grâce à la Russie qui propose de placer l'arsenal chimique du régime syrien sous contrôle international.

Dès le 8 septembre, des langues se sont déliées. Par exemple, Xavier Guilhou (expert en géostratégie, entre autres) a dit : « Obama est pris en otage par les lobbies, notamment le complexe militaro-industriel dont on méconnaît la puissance et le poids en France et en Europe et aussi de certains circuits. Circuits israéliens et autres qui n'ont pas eu leur guerre en Iran... »

Alain Chouet, officier de renseignement français, reconnaît qu'il ne peut exclure l'utilisation d'armes chimiques par les rebelles et les mercenaires salafo-wahhabites.

Quant à François Hollande, sa vassalité à l'égard de l'empire fait de lui le chancre nauséabond d'un système corrompu par l'argent.


Alain Chouet et Xavier Guilhou s'exprimaient dans l'émission « 3D, le journal » (France inter) :




Réchauffement climatique : La Froide Vérité

De nos jours, des vidéos sont rapidement censurées et les paroles s'envolent . Grâce à la transcription et l'impression de l'aud...