jeudi, février 05, 2015

Sagesse amérindienne




Aigle Blanc disait :

« Les Indiens d'Amérique sont une ancienne civilisation, et leurs perspectives en ces temps anciens étaient tout à fait différentes de celle de nos contemporains. Je leur ai enseigné à percevoir le monde en tant qu'Un Organisme Entier. J'ai enseigné aux personnes à respecter chaque vie, leur ai enseigné à vivre et à agir parfaitement sur la Terre, ne dérangeant pas l'harmonie, l'équilibre et la beauté de l'environnement. Depuis son enfance, un indien apprenait à écouter afin de comprendre le monde autour de lui — le Soleil, les étoiles, le vent, la forêt, les rivières, les lacs et les animaux... Les Indiens ont appris à suivre les lois de la nature dans leur vie ; ils ont compris qu'en violant ces lois on cause de la douleur inutile à la vie.

Contrairement aux Européens modernes, ils ne se sont pas « emprisonnés » eux-mêmes dans des maisons en pierre, n'étaient pas « enchaîné » par des dogmes au sujet de la structure du monde. Les Indiens estimaient qu'ils étaient une partie intégrale de la nature ; leur maison était la forêt illimitée, les montagnes rocheuses, les lacs bleus et les chutes d'eau. L'état de fusion avec la nature était très naturel pour eux.

Traversant une rivière sur une pirogue, marchant sur des sentiers en forêt, les Indiens se sentaient un avec le vent, l'eau, les montagnes, les oiseaux... Depuis le jeune âge, ils savaient que le corps n'était qu'un petit fragment dans le monde de la matière, qu'il n'était pas plus important que les pins se balançant dans le vent, que les nuages flottants dans le ciel, que les écureuils gambadant dans les arbres ou des poissons nageant dans les eaux. »


Identité et chamanisme des Sioux

Coup de gueule d'une femme sioux

Il est interdit de se faire indien

Génocide des Indiens

La plante qui fait les yeux émerveillés

Révélations d'un chef Lakota

Silence et solitude chez les Indiens




mardi, février 03, 2015

L’homme véritable d'après René Guénon


par ZHOU BIN

« On sait que l’idée de l’Homme Universel est empruntée à l’islam, et que René Guénon l’emploie dans la métaphysique hindoue. Or, les équivalents de l’Homme Universel dans le cadre de la métaphysique chinoise, ce sont, d’après René Guénon, l’homme véritable et l’homme transcendant. En effet, les chinois ne font pas de différence entre les deux, ce qui est montré dans Tchouang-tseu, dont René Guénon les a tirés.

D’après René Guénon, « l’homme véritable est considéré comme l’homme réellement normal, parce qu’il possède vraiment la plénitude de la nature humaine, [---], il est parfaitement équilibré sous le rapport du yang et du yin », « il est yang par rapport au cosmos ; c’est ainsi seulement qu’il peut remplir d’une façon effective le rôle ‘central’ qui lui appartient en tant qu’homme ». « L’homme véritable est aussi l’homme primordial, c’est-à-dire que sa nature est celle qui était naturelle à l’humanité à ses origines, et dont elle s’est éloignée peu à peu, au cours de son cycle terrestre, pour en arriver jusqu’à l’état où est actuellement ce que nous avons appelé l’homme ordinaire, et qui n’est proprement que l’homme déchu. Cette déchéance spirituelle qui entraîne en même temps un déséquilibre sous le rapport du yang et du yin, peut être décrite comme un éloignement graduel du centre où se situait l’homme primordial ; un être est d’autant moins yang et d’autant plus yin qu’il est plus éloigné du centre, car, dans la même mesure précisément, l’extérieur l’emporte en lui sur l’intérieur ». En d’autres termes, c’est un être qui possède moins d’éléments solaires que d’éléments lunaires, c’est un être lunaire, c’est tout à fait ce qui convient à des personnages romanesques de Raymond Queneau, par exemple : Pierrot. Et sa restauration de l’état primordial consiste à retrouver ses éléments solaires, c’est-à-dire à fréquenter Mounnezergues, comme le confirme René Guénon : « la restauration de l’état primordial, l’homme est ramené de la condition ‘décentrée’ à la situation centrale qui doit normalement lui appartenir, et rétabli dans toutes les prérogatives inhérentes à cette situation centrale », et « c’est qu’un être tel que l’homme, en tant que ‘microcosme’, doit nécessairement participer des ‘trois mondes’, et avoir en lui des éléments qui leur correspondent respectivement », il cherche donc ce qui lui manque. Et cette action de chercher ne s’effectue qu’à partir de lui-même en tant qu’élément actif : « cette nature individuelle, en effet, procède d’abord de ce que l’être est en lui-même, et qui représente son côté intérieur et actif, et ensuite, secondairement, de l’ensemble des influences du milieu dans lequel il se manifeste, qui représentent son côté extérieur et passif » . Avec cette citation, on a une idée très claire de la position centrale que l’homme prend dans l’univers qui l’entoure, et surtout quand il atteint la réalisation : « l’être se manifestera donc en se revêtant, pour ainsi dire, d’éléments empruntés à l’ambiance, et dont la ‘cristallisation’ sera déterminée par l’action, sur cette ambiance, de sa propre nature interne » , et les éléments tirés de l’ambiance sont utilisés dans la constitution de l’individualité humaine. Une fois cet échange établi, « leur communication (entre le Ciel, la Terre et l’homme) ne pourra s’établir que suivant l’axe qui relie entre eux les centres de tous les états d’existence, en multitude indéfinie, dont l’ensemble hiérarchisé constitue la manifestation universelle, et qui s’étend ainsi d’un pôle à l’autre, c’est-à-dire précisément du Ciel à la Terre ». Et « ce centre, qui est proprement l’Invariable Milieu, est par là même le point unique où s’opère, dans cet état, l’union des influences célestes et des influences terrestres », et qui est le seul lieu « où est possible une communication directe avec les autres états d’existence ». L’homme véritable est celui qui est identique à ce centre où s’opère l’union du Ciel et de la Terre.




L’homme transcendant

L’homme transcendant est celui qui dépasse toutes les conditions limitatives de l’humanité et parvient à s’identifier à l’Homme Universel, en ce sens, l’homme véritable est celui dans lequel se cache virtuellement l’Homme Universel, en revanche, l’homme transcendant est celui qui est l’Homme Universel réellement : « l’homme est parfois assimilé au rayon de la ‘roue cosmique’, dont le centre et la circonférence correspondent respectivement au Ciel et à la Terre. L’homme véritable est proprement la ‘mesure de toutes choses’ en ce monde, et de même l’Homme Universel l’est pour l’intégralité de la manifestation ; [--- ]; la Croix formée par les deux diamètres rectangulaires, et qui équivaut d’une certaine façon à l’ensemble de tous les rayons de la circonférence, c’est le symbole de l’Homme Universel ». Et l’Homme Universel se présente comme le peint Léonard de Vinci, les mains et les pieds à la circonférence alors que le cœur se localise dans le cœur de l’univers : « on doit donc se représenter l’Homme, assimilé au rayon de la roue, comme ayant les pieds sur la circonférence et la tête touchant le centre ; et en effet, dans le ‘microcosme’, on peut dire que sous tous ces rapports, les pieds sont en correspondance avec la Terre et la tête avec le Ciel ».

D’autre part, la différence entre l’homme véritable et l’homme transcendant, d’après René Guénon, peut se comprendre également ainsi : « le centre de l’état humain peut être représenté comme le pôle terrestre (donc, l’homme véritable), et celui de l’Univers total comme le pôle céleste (donc, l’homme transcendant) ; le pôle terrestre est comme le reflet du pôle céleste, ces deux pôles sont joints l’un à l’autre par l’Axe du Monde, suivant la direction duquel s’exerce cette Activité du Ciel ». Mais, pour nous celui qui est parvenu à l’état de l’homme véritable a atteint en même temps l’état de l’homme transcendant. »

Extrait de la thèse de Bin Zhou « Raymond Queneau vers la construction du centre spirituel : Raymond Queneau lu à la lumière de René Guénon ».

Le 5 Décembre 1921, Raymond Queneau fait sa première rencontre avec René Guénon : « j’étudie Guénon (philosophie hindoue) et Leibniz. Guénon m’a profondément étonné ». Plusieurs jours plus tard, il avoue que « je crois que je comprends mieux Leibniz maintenant que j’ai sur la métaphysique des idées plus précises grâce à René Guénon ».

Depuis cette rencontre, Raymond Queneau devient un lecteur des plus dévoués de René Guénon. Il lit « l’Introduction générale à l’étude des doctrines hindoues », dès sa publication en 1921. Et selon Michel Lécureur, auteur biographique de Raymond Queneau, « de 1922 à 1927, il (Raymond Queneau) relit cinq fois « l’Introduction générale à l’étude des doctrines hindoues », « le Théosophisme, histoire d’une pseudo-religion et l’Erreur spirite » ; trois fois « Orient et Occident » ; deux fois L’Homme et son devenir selon le Vedânta ». Il s’attaque aussi assidûment aux articles parus dans la revue « le Voile d’Isis » dont René Guénon est un contributeur régulier. 



Livres

vendredi, janvier 23, 2015

Survivre en France



Les catastrophes, les accidents, aujourd'hui les attentats, cela n'arrive pas qu'aux autres.

Soit on ne veut pas le savoir. Par angoisse, on préfère ne pas y penser. Mais si jamais cela arrive, le risque est grand de paniquer, de ne pas avoir les bonnes réactions, ce qui aggrave les conséquences de l'événement dramatique.

Soit parce que, comme le dit le proverbe, un être averti en vaut deux, on s'informe à froid afin de faire face s'il y a lieu. Une attitude responsable consiste à prendre connaissance de ces données afin d'avoir les bons réflexes en cas d'urgence. En effet, l'expérience prouve que la connaissance des mesures préventives et des conduites à tenir permet de limiter considérablement les blessures et les pertes humaines, tant sur le plan physique que sur celui du traumatisme psychologique, ainsi que les pertes matérielles. Ceux qui ont les bons réflexes ont le plus de chances de s'en sortir et d'aider les autres à s'en sortir.

C'est un devoir personnel vis-à-vis de nos proches, de nos enfants, que nous devons protéger, et à qui il faut apprendre à ne pas avoir peur de regarder les choses en face et à avoir ces bons réflexes. C'est aussi une question d'esprit civique et de sens de la solidarité, qualités essentielles pour bien réagir devant l'imprévu.

Certes, le sujet est angoissant. Mais on est finalement beaucoup moins inquiet quand on sait ce qu'il faut faire. [...] 



L'attentat

L'attentat est un acte criminel et illégal contre une personne ou un groupe de personnes, les droits, les biens, les sentiments collectifs lorsque ces derniers sont reconnus et protégés par la loi. Il est destiné à désorganiser ou déstabiliser une société ou à créer un véritable sentiment d'agression et de peur. [...]

Tout de suite après l'événement, le sujet est submergé par l'anxiété. Il revit en permanence les images qu'il vient de subir.

Les victimes n'arrivent pas à se rassurer. Sous le coup de la violence de ce qu'ils ont vu et vécu, les rescapés craignent, sans raison objective, que la catastrophe se reproduise – s'il s'agit d'un attentat, que les agresseurs frappent à nouveau – et gardent très souvent cette peur irrationnelle. C'est ainsi que certains se terrent dans des endroits où, pourtant, ils ne sont pas à l'abri. D'autres, au contraire, vont présenter des réactions agressives envers leurs proches, voire leurs sauveteurs.

On voit également, aussitôt après l'événement, des rescapés dénier en partie la réalité, isolément ou à plusieurs. Faisant comme s'il n'y avait pas de danger, ils demeurent dans les lieux à risque ou y reviennent, et ne consentent à s'en aller que par la contrainte. Pour certains, des barrières se lèvent qui les font se livrer à des activités répréhensibles, notamment au pillage.

Puis, rapidement, l'émotion prend le dessus. Les pleurs, la colère et la tristesse apparaissent. Ceux qui survivent se regroupent auprès des leaders qui vont se dégager parmi les personnes qui ont eu des réactions adaptées.

Ensuite, on voit les victimes se focaliser de manière plus ou moins rationnelle sur la désignation du ou des responsables.

C'est une façon de compenser qui doit permettre de rétablir un ordre social, mais qui peut aboutir à un autre désordre avec violences et lynchage d'un ou plusieurs boucs émissaires.

Dans les zones à distance de l'impact de la catastrophe, les rescapés sont plus nombreux et vivent sinistrés. Ils peuvent avoir des comportements désordonnés, des réactions de fuite et de panique. Plus à distance encore, ils se montrent souvent très angoissés devant un avenir incertain, alors les rumeurs vont bon train, d'où encore un risque de mouvements de panique. 



Les réactions après coup

Parallèlement à ces chocs émotionnels rapides, d'autres réactions peuvent quelquefois se manifester dans l'après-coup.

Ainsi, des personnes, apparemment calmes jusqu'alors, se mettent en colère sans raison, manifestent une agressivité physique et verbale, se montrent agitées, ou bien ont des crises de larmes, des tremblements, des suées. Certains adolescents peuvent adopter des conduites toxicomaniaques (prise d'alcool et de drogue) alors qu'ils s'en gardaient auparavant.

Les réactions névrotiques

Elles se différencient des réactions émotionnelles par le fait qu'elles durent dans le temps et que leur intensité est bien plus importante. Elles sont souvent inquiétantes et anxiogènes pour les victimes et doivent être rapidement contenues.


Les réactions névrotiques revêtent plusieurs aspects : 


Les troubles anxieux

Le sujet atteint a l'impression qu'il s'étouffe ; il a des palpitations, des douleurs dans la région thoracique, des tremblements, des spasmes musculaires. Par ailleurs, il est inquiet et a peur, mais sans savoir de quoi et il a besoin d'être rassuré. Ce trouble peut survenir par accès, à intervalles plus ou moins longs. Il peut entraîner, chez le sujet en proie à l'angoisse, des conduites d'agitation et d'agressivité dirigée contre soi-même ou envers autrui. 


Les troubles anxio-phobiques

La personne victime du choc psychique ne supporte pas – ne serait-ce que l'évocation – quoi que ce soit qui lui rappelle la catastrophe (vue de sang, bruits rappelant la situation de choc, odeur des cendres après un incendie, etc.). C'est tellement pénible à voir ou à entendre pour elle qu'elle peut manifester vivement cette souffrance par son comportement. De telles difficultés peuvent persister longtemps après l'événement.
 

Les troubles hystériques


Par son attitude, la victime montre de manière assez théâtrale qu'elle a besoin d'attirer l'attention et la sollicitude sur elle. 



La névrose traumatique

Toujours la conséquence d'un choc émotionnel – à ne pas confondre avec le choc physique qui entraîne, lui, la névrose post-traumatique –, d'une particulière gravité, dans des circonstances hors du commun, elle apparaît en général quelques jours après l'événement. La victime a le sentiment de revivre le traumatisme, de manière répétée et à chaque fois avec une très forte émotion. Comme si elle se repassait le film en boucle avec la même peur à chaque fois. Elle fait des cauchemars, a des idées obsédantes. Elle peut se montrer irritable, sans suite dans les idées, dépendante, recherchant la protection de son entourage, répétant inlassablement le récit des événements. Cela peut se prolonger plusieurs mois (ou plus). Une prise en charge spécialisée est nécessaire et efficace. 



La névrose post-traumatique


Elle est la conséquence directe et certaine d'un accident ayant entraîné une ou des blessures physiques (quelle que soit la localisation ou la gravité), contrairement à la névrose traumatique qui est la conséquence d'un choc psychique. Ses symptômes sont de l'anxiété, des angoisses, des phobies. Mais aussi des obsessions et des rituels, avec des revendications sans fin, une attitude hystérique, des troubles psychosomatiques, une modification du caractère, une fatigue sans raison, un manque de tonus et de goût pour les choses... 



Le complexe du survivant

Dans pratiquement toutes les expériences de catastrophes, pour la victime rescapée, s'ajoutent au traumatisme une culpabilité et une honte omniprésentes et importantes, irrationnelles bien sûr, en particulier lorsqu'il y a eu des morts. Les spécialistes nomment cet état "le complexe du survivant"· Dans ce cas, bien souvent, l'image de la mort envahit la victime. Elle considère que vivre n'est pas normal ; elle n'arrive pas à donner d'explication claire à sa survie qui lui apparaît comme étant imméritée. Elle a le sentiment que d'autres sont morts à sa place. Mais elle peut prendre appui sur cette culpabilité pour se reconstruire psychiquement.

Dr Yves Tyrode est l'auteur du « Manuel de survie face aux attentats et catastrophes naturelles ou industrielle ». 



"Manuel de survie face aux attentats et catastrophes naturelles ou industrielles" pdf gratuit :
http://www.pdfarchive.info/pdf/T/Ty/Tyrode_Yves_-_Manuel_de_survie.pdf

lundi, janvier 19, 2015

Les Anges de Jenny

Hebergeur d'image


A l'âge de 5 ans, Jenny Untinen a vécu une expérience de mort imminente. Dans le GIF (ci-dessus), elle explique les étapes de sa décorporation, la vision d'un personnage (assis), qu'elle appelle Dieu, et la présence de trois anges.

« La proportion d’Anges dans les visions pré-mort est équivalente à celles des NDE : entre 4 et 8 cas sur 100. Chiffre qui prouve que les malades ne délirent pas tant que ça, sinon ils affirmeraient tous voir des Anges. En fait, l’Ange semble plutôt se manifester lorsque le sujet n’a pas de proches précédemment décédés pour venir le chercher ! 


VISIONS AVANT LE DERNIER SOUPIR

Des Anges sur les escaliers

Patient souffrant d’une tuberculose pulmonaire à ses derniers moments. Témoignage de l’infirmière de l’hôpital recueilli par Osis et Haraldsson (« Ce qu’ils ont vu au seuil de la mort ») au cours de leur enquête :

« Il (le patient) n’était sous l’effet d’aucun calmant, il était tout à fait lucide et n’avait pas de fièvre. Il faisait preuve d’une grande ferveur religieuse et croyait à la survie de l’âme. Nous savions qu’il allait mourir et il le savait sans doute aussi car il nous demandait de prier pour lui. Dans la chambre où il reposait se trouvait un escalier qui menait à l’étage. Soudain il s’écria :

– Regardez, les Anges descendent l’escalier.

Le verre est tombé et s’est brisé.

Toutes les personnes présentes se tournèrent vers l’escalier. On avait effectivement posé sur l’une des marches un verre que nous vîmes éclater en mille morceaux, sans aucune raison apparente. Il ne tomba pas, il éclata tout simplement Naturellement, nous n’aperçûmes pas les Anges. Une expression de bonheur et de quiétude se peignit sur les traits du patient qui rendit alors son dernier soupir Même après sa mort, l’expression de quiétude et de sérénité demeura sur son visage. »

Il est effectivement intéressant de noter que cette vision est corroborée par un phénomène matériel, un verre posé sur l’escalier, descendu par les Anges d’après le sujet, et qui implose sans aucune raison apparente. Le verre ne tombe pas. 


Un concert d’Anges


Dans le dossier de « Life », La vie après la mort ?, le journaliste raconte la mort d’une petite fille dans les bras de ses parents telle qu’elle a été observée par le Dr Komp :

« Au début de sa carrière médicale, le Dr Diane Komp était assise avec les parents aux côtés de leur fille de sept ans qui se trouvait au dernier stade d’une leucémie. « Elle a eu l’énergie finale, raconte Diane Komp, de se relever, de s’asseoir et dire :

– Les Anges, ils sont magnifiques ! Maman, est-ce que tu les vois ? Est-ce que tu entends leurs chants ? Je n’ai jamais entendu de si beaux chants.

Et puis la vie la quitta. “Cadeau” est le mot qui décrit le mieux ce que j’ai ressenti. Ce n’était pas seulement un cadeau de paix fait à l’enfant au moment de sa mort, c’était aussi un cadeau fait à ses parents »

L’enfant à bout de forces quitte cette terre en écoutant des chants d’Anges venus la chercher. Au moment où elle entend la mélodie céleste, la vie la quitte. Est-ce un hasard ? De plus, peut-on soupçonner des parents, crucifiés par la perte de leur enfant de sept ans, de raconter de telles idioties ? On ne ment pas lorsqu’il s’agit de la mort et lorsque les émotions les plus violentes vous étreignent. 


Un Ange avec moi


Cas de Ralph Wilkerson : un homme, victime d’un grave accident en visitant un immeuble en construction, est hospitalisé de toute urgence. À l’hôpital, les médecins découvrent un bras brisé et le cou cassé. Ils avertissent sa femme que si elle veut le voir une dernière fois, elle a intérêt à se dépêcher parce que son mari ne passera pas les trois jours. Aussitôt elle se rue à l’hôpital et se précipite dans la chambre de son mari. Après lui avoir marmonné deux phrases, il sombre dans l’inconscience. Les médecins n’osent même pas le déplacer. C’est la fin. Le lendemain matin, une infirmière rentre dans la chambre du moribond en tenant une piqûre et découvre qu’il est réveillé :

– Mais que faites-vous éveillé ? s’étonna-t-elle.

– Madame, j’ai eu une lumière brillante dans cette chambre et un Ange est resté avec moi toute la nuit.

– Ah oui, je vois…

Le patient rentre chez lui contre l’avis des médecins qui lui font signer toutes les décharges possibles et imaginables. Mais il sera véritablement et inexplicablement guéri sans l’ombre d’une paralysie ou d’une rechute quelconque. Mettons-nous un instant à sa place : nous avons le bras et le cou brisés. Le bras, ce n’est pas très grave. Le cou en revanche ne vous permet pas de bouger et les médecins déclarent votre cas « sans espoir ». Ce n’est vraiment qu’une vision surnaturelle, celle d’un Ange au pied de votre lit qui peut vous donner la certitude absolue que vous êtes guéri de cette vilaine fracture puisqu’il vous l’a dit. Personne ne prendrait le risque de quitter l’hôpital sans cette absolue conviction. Et même si l’on se sent mieux, on reste en « observation ». Mais une fois de plus, ce n’est, bien sûr, qu
’un hasard. 


Quelqu’un avec moi


Cas des infirmières Maggie Callanan et Patricia Helley qui ont
soigné une jeune femme de vingt-cinq ans, hospitalisée pour un mélanome qui s’était progressivement développé au point de ne lui laisser strictement aucune chance de survie. Angela se savait condamnée et ne voulait pas que l’on s’apitoie sur son sort-Elle avait même prévenu le personnel hospitalier en leur disant : « Je ne veux aucune aide spirituelle, aucune prière, aucun prêtre. C’est pas mon truc. Je suis une athée. Je ne crois pas en Dieu, ni au paradis. » L’équipe d’infirmières se le tint pour dit. Pourtant, un matin sombre de février, lorsque la sonnerie d’appel retentit dans la permanence, l’infirmière se précipita dans la chambre d’Angela. Sa mère qui dormait dans un lit à côté replaçait les couvertures, les yeux encore pleins de sommeil :

« – Bonjour, Angela, que puis-je faire pour vous ?

– Est-ce que quelqu’un est venu dans ma chambre ?

– Je ne le pense pas, je n’ai vu personne. Le jour ne s’est même pas encore levé. Pourquoi ?

– J’ai vu un Ange.

– Dites-moi ce qui s’est passé.

– Lorsque je me suis réveillée, il y avait un Ange assis dans la lumière provenant de la fenêtre, dit Angela avec un sourire sur ses lèvres.

Elle décrivit son attirance vers cet Etre qui était la chaleur, l’amour et la bonté mêmes. Sa mère sauta du lit.

– Angela, c’est un signe de Dieu, dit-elle.

– Maman, je ne crois pas en Dieu ! répondit Angela, exaspérée.

– Aucune importance, répondit sa mère. Tu as vu Dieu ou l’un de ses messagers.

– Aucune importance de savoir qui c’est ? s’étonna brusquement Angela. Ce n’est pas suffisant de savoir qu’il y a quelqu’un de si attentionné et si aimant qui m’attend ?

– Angela, qu’en pensez-vous, qu’est-ce que cela veut dire ? lui demandai-je encore.

– Je ne crois pas aux Anges ou en Dieu, mais quelqu’un était là avec moi. Qui qu’il soit, il m’aime et m’attend. Donc, cela veut dire que je ne mourrai pas seule. »

Même les athées ne sont pas épargnés par les Anges. Dans ce cas, le sujet a expérimenté cette présence qu’elle qualifia d’Ange, aucun autre mot visiblement ne pouvant mieux définir ce qu’elle avait ressenti. Elle acquit aussi la certitude qu’elle ne mourrait pas « seule ». 


Un Ange qui prend la main


Une petite fille de dix ans qui se rétablissait d’une pneumonie dans un hôpital de Pennsylvanie. Sa température était revenue à la normale et la crise de suffocation semblait se calmer. Elle allait mieux. Témoignage d’infirmière recueilli par Osis et Haraldsson :

« La mère vit que son enfant était en train de “sombrer” et elle nous appela (les infirmières). Elle nous raconta que son enfant venait de lui dire qu’un Ange l’avait prise par la main : elle était morte sur-le-champ, ce qui nous étonna grandement car il n’y avait aucun signe de mort imminente. Elle était si calme, si sereine, et pourtant si près de la mort ! Ce décès subit nous chagrina. »

La patiente semblait effectivement se rétablir lorsqu’elle rechuta, définitivement. Au moment où la fillette dit à sa mère qu’un Ange lui avait pris la main, la vie la quitta. Du point de vue matérialiste, il ne peut s’agir que d’une coïncidence. »

Pierre Jovanovic Enquête sur l'existence des anges gardien




Vidéos

Les anges gardiens


« Un documentaire sur le témoignage de personnes ayant été confrontées à leur ange gardien. Impulsion soudaines inexplicables, rêves prémonitoires, apparitions surnaturelles... Qui sont ces êtres de lumière avec lesquels un grand nombre de nos contemporains, croyants ou pas, dialoguent aujourd'hui ? »

Enquête sur l'existence des anges gardiens


« Lors d'un reportage à San Francisco, alors qu'il se trouvait dans une voiture, Pierre Jovanovic se jette soudain sur la gauche, une fraction de seconde avant qu'une balle ne pulvérise son pare-brise. En discutant avec ses confrères journalistes, il découvre d'autres histoires étranges similaires: journalistes arrachés à la mort par miracle alors qu'elle était inévitable, temps qui "ralentit" mystérieusement, "voix intérieures" qui avertissent d'un danger, sentiment d'insécurité, gestes "inexpliqués" qui sauvent... Tout le monde connaît au moins une histoire totalement incompréhensible de ce genre, et ce livre recense les différentes variantes de ces faits quotidiens inexplicables.

"Enquête sur l'Existence des Anges Gardiens" est également le premier ouvrage qui étudie d'une manière approfondie les apparitions d'Anges dits "gardiens" dans les expériences aux frontières de la mort (NDE), révélées par le docteur américain Raymond Moody. »



lundi, janvier 12, 2015

Le 11 janvier 2015




« Tous Charlie ! » En France, quatre millions de personnes ont scandé ce slogan durant la marche républicaine du 11 janvier 2015.

A Paris, les dirigeants d'une cinquantaine de pays étaient présents Merkel, Cameron, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, le président palestinien Mahmoud Abbas, le roi de Jordanie, même un ministre saoudien, pays à l'origine du salafisme qui inspire les islamistes les plus inquiétants.

Les participants de la marche « Tous Charlie » du 11 janvier 2015 n'étaient-ils que les charlots d'une immense pitrerie diabolique ?

Pierre Dortiguier, professeur de philosophie, « explique les raisons de l'importance du chiffre 11 en franc-maçonnerie, de la rébellion contre Dieu, de la soumission aux frères par la dissimulation dans le but d'obtenir des avantages matériels, et du renversement des pouvoirs établis ». 




Un symbole

La fin de la journée du 11 janvier 2015 a été marquée par un symbole assez révélateur. François Hollande s'est rendu dans une synagogue une kippa sur la tête (Mitterrand mettait un chapeau) et a sagement attendu Netanyahou à l'extérieur de la synagogue.

L'attitude de François Hollande, le port de la kippa et l'attente de Netanyahou, est sévèrement critiquée par Régis Debray :

« Il est paradoxal de voir un président avec une kippa sur la tête attendre Monsieur Netanyahou à l'extérieur de la synagogue. Un président de la République, ça n'attend pas, c'est attendu... » 



dimanche, janvier 11, 2015

L'antiterrorisme comme mode de gouvernement


Quand Manuel Valls déclare devant les caméras : « Nous sommes tous aujourd'hui Charlie, tous policiers, tous des juifs de France », il fait entrer les Français dans une réalité virtuelle entièrement construite par le pouvoir.

Quand des politiciens français déclarent : « Il faut un Patriot Act au niveau européen », ils tuent une seconde fois l'équipe de Charlie Hebdo lâchement assassinée le 7 janvier 2015 par des djihadistes ternissant l'image de l'islam, des mercenaires payés par les « maîtres du monde ». « L’oligarchie mondialiste (les amis du sénateur Palpatine) excitent, financent et arment les djihadistes (la fédération du commerce) pour forcer l’Occident (la République) à abdiquer démocratiquement
 et, paraît-il provisoirement, ses libertés... » (Eric Martin) 
 
Le terrorisme que l'on dit islamiste n'est-il pas dévastateur pour l'islam ? En réalité, les crimes commis au nom d'Allah permettront le contrôle total des populations européennes en instaurant toujours plus de coercition et un liberticide Patriot Act européen.

« Rappelons, écrit Eric Martin, que le USA Patriot Act est une véritable catastrophe pour les libertés : il crée les statuts de combattant ennemi et combattant illégal, qui permettent au gouvernement des États-Unis de détenir sans limite et sans inculpation toute personne soupçonnée de projet terroriste. C’est ainsi que des individus sont détenus à Guantanamo depuis des années, sans jugement ou perspective de jugement. Dans la pratique, le USA Patriot Act autorise les services de sécurité à accéder aux données informatiques détenues par les particuliers et les entreprises, sans autorisation préalable et sans en informer les utilisateurs. »

Gouverner par le chaos



« Face aux diverses insurrections qui ont émaillé le 20eme siècle, guerres de décolonisation, révolutions, guérillas, soulèvements et conflits sociaux déstabilisant le pouvoir, des officiers militaires de divers pays ont cherché à formaliser des tactiques de contre-insurrection, autrement dit les techniques de la répression réussie de toute forme de résistance populaire au pouvoir, si possible permettant de tuer la contestation dans l’œuf avant même qu’elle n’apparaisse. Les manuels les plus connus sont ceux de Roger Trinquier, « La guerre moderne », David Galula, « Contre-insurrection : théorie et pratique », et Frank Kitson, « Low-intensity operations : subversion, insurgency, peace-keepingg ».

Le général britannique Frank Kitson (né en 1926, aujourd’hui à la retraite) a occupé les fonctions et obtenu les décorations les plus hautes, dont « Commander-in-chief, Land Command » (CINCLAND) de l’armée royale de 1982 à 1985, général aide-de-camp de la reine Elizabeth II de 1983 à 1985, et Grande Croix de Chevalier de l’Ordre de l’Empire britannique. Comptant des années d’expérience sur le terrain et de nombreux faits d’armes (Kenya, Malaisie, Irlande du nord, Malouines), il a rédigé un manuel dans lequel il consigne une synthèse des méthodes à employer par un corps d’armée qui cherche à s’imposer à une population locale qui lui résiste. Ce livre aux tirages confidentiels n’a jamais été traduit dans notre langue et nous n’en connaissons que cinq exemplaires dans les bibliothèques universitaires françaises (voir le catalogue SUDOC). De fait, la diffusion à un large public de ce texte pourrait à elle seule faire basculer des équilibres géopolitiques entiers. Le journaliste d’investigation Michel Collon nous résume ainsi le contenu de ce Graal de la pensée politique : « Tout général qu’il soit, Kitson considère que la répression militaire et policière classique n’a aucune chance de réussir sans une "campagne pour gagner les coeurs et les esprits", qu’il appelle "guerre psychologique stratégique". Que recouvre ce terme mystérieux ? Cela se clarifie quand on examine l’ensemble des méthodes prônées, et utilisées, par Kitson : — Former tous les cadres importants des ministères (Armée, Affaires étrangères.) aux techniques de "psy-ops" (manipulations psychologiques de l’opinion). — Monter des "pseudo-gangs" qui recueilleront un maximum d’informations. Mais qui, surtout, en menant des "coups" attribués à l’ennemi, permettront de le discréditer. — Employer les "forces spéciales" (SAS) pour réaliser des attentats qui seront attribués à l’ennemi afin d’augmenter la tension et justifier la répression. — Créer des diversions, par exemple en provoquant une "guerre de religions". —

Fabriquer de faux documents ("black propaganda") qui seront attribués à l’ennemi afin de le discréditer. — Infiltrer des agents, ou recruter des traîtres (par chantage ou corruption), au sein des organisations de l’adversaire toujours afin de le discréditer, voire de provoquer des scissions. — Militariser l’info de la BBC et y censurer totalement le point de vue adverse. Filtrer l’information à destination de la presse internationale, et s’y assurer des complicités. Fournir des documents photographiques pour influencer l’opinion. Utiliser des journalistes comme espions sur le terrain. — Utiliser la musique pour attirer des jeunes avec un message apparemment "dépolitisé". — Mettre en place et populariser de faux mouvements "spontanés", présentés comme neutres et indépendants, en réalité financés et téléguidés afin de diviser et affaiblir le soutien au camp adverse. »

Kitson passe ainsi en revue tout l’arsenal de la politique actuelle : la création de faux ennemis, de faux amis, de faux problèmes et de fausses solutions au moyen de fausses perceptions induites par de faux attentats terroristes (dits false-flags ou « sous fausse bannière » dans le jargon militaire) et de fausses informations (propagande noire, entièrement fausse, ou grise, mélange de vrai et de faux pour mieux faire passer le faux), toutes ces mises en scène pouvant être résumées sous l’abréviation de « psyops », pour « opérations psychologiques ». Comme le soulignent Christian Harbulot et ses co-rédacteurs dans « La guerre cognitive », le mensonge, le faux, la manipulation, le simulacre, le leurre et la ruse sont les outils immémoriaux de la politique, en tant que guerre mentale des images, des mots et des représentations pour le contrôle des esprits. Sun-Tzu écrivait déjà : « Tout l’art de la guerre est basé sur la duperie », et Machiavel évoquait les « moyens extraordinaires » dont le Prince peut faire usage. Plus récemment, le général Francart nous expose de manière très détaillée dans « La guerre du sens », sous-titré « Pourquoi et comment agir dans les champs psychologiques », comment la propagande doit s’inspirer des méthodes de communication publicitaire pour obtenir le consentement, voire les faveurs, des populations visées. Et en effet, c’est au 20ème siècle que la déréalisation du champ politique a atteint son apogée grâce aux médias de masse, en particulier la télévision, outil merveilleux de contrôle social, espion infiltré jusque dans les chambres des adolescents, qui est venu façonner les perceptions et mettre en forme la vision du monde de millions de citoyens. La télévision, principal vecteur des psyops, a permis et permet encore de faire entrer des populations entières dans une réalité virtuelle entièrement construite par le pouvoir. »
 

Comité invisible, « Gouverner par le chaos, Ingénierie sociale et mondialisation ».

Télécharger gratuitement « Gouverner par le chaos » : http://www.fichier-pdf.fr/2014/07/24/gouverner-par-le-chaos/gouverner-par-le-chaos.pdf


"L'Occident moderne est la chose la plus dégoûtante de l'histoire du monde"

Une performance d'art moderne occidental : Être traîné avec une bougie dans l'anus sur un sol inondé et sale. La Russie est en train...