samedi, février 24, 2018

Le Tibet des fantasmes


Le grand lama est un ancien prêtre, Père Perrault, qui a renoncé à son 
apostolat catholique pour le lamaïsme de Shangri-La. 


Shangri-La ou le Tibet des fantasmes


Charlie Buffet écrit : « La lamaserie idéale des "Horizons perdus" est devenue, aux Etats-Unis, un synonyme d'utopie. Elle a aussi inspiré les nazis.

C'était le livre préféré de Franklin Delano Roosevelt. Le 32e président américain aimait tellement « Lost Horizon », le best-seller de James Hilton publié l'année de son arrivée à la Maison Blanche, qu'il avait baptisé sa résidence d'été du nom de la lamaserie idéale du livre : Shangri-La. Qu'y aimait-il ? Sans doute ce qui fit le succès immédiat du roman auprès de ses électeurs : un rêve d'âge d'or quand le pays s'était laissé assommer par des problèmes d'argent, l'espoir d'une vie meilleure dans une vallée perdue du Tibet, une cité utopique où il ferait bon vieillir lentement. » [...]

Charlie Buffet ajoute, 
« depuis une décennie ou deux, le bouddhisme tibétain et les liftings sont chics, notamment à Hollywood. Recherche de repères spirituels et refus du vieillissement : l'équation qui assure le succès de Shangri-La fonctionne mieux que jamais. Tous les Tibétains ne s'en satisfont pas. L'écrivain et intellectuel Jamyang Norbu se désole de cette image trop belle du Tibet, alliance de bonne conscience et de refus d'une réalité horrible : 

"Il y a une sorte de perception New Age du Tibet, l'idée que même l'Ouest matérialiste sera sauvé par la spiritualité des bouddhistes tibétains. C'est un total non-sens. Les Tibétains ne sont pas en position de sauver quiconque, et eux-mêmes en
core moins."


Le vrai Tibet des dalaï-lamas

« L’entretien d’un clergé nombreux, les faibles revenus du pays et l’absence presque totale d’industrie constituent à l’évidence les causes de la pauvreté générale du peuple. Cette misère oblige le Tibétain à limiter ses besoins au maximum. Le peuple se nourrit très modestement : il consomme essentiellement de la farine d’orge (tsampa) de la qualité la plus basse, ne prend jamais de viande et parfois seulement du thé blanchi au beurre. [...]

Cette pauvreté générale est la cause de la domination des riches qui, grâce à leurs capitaux, s’assujettissent les miséreux. (…) C’est dans cette vénération de la richesse que réside la cause de l’abrutissement et de la flagornerie de façade du Tibétain. [...]

La misère et l’absence d’aide sociale ont développé dans le pays une quantité énorme de pauvres des deux sexes et de tous âges. »


Tsebekovitch TSYBIKOV



La grande misère des Tibétains

Photo extraite du livre du professeur Giuseppe TUCCI "SADHUS et BRIGANDS du KAILASH, Mon voyage au Tibet occidental", Editions R. Chabaud.


jeudi, février 22, 2018

Sogyal Rinpoché après sa disgrâce...

... et les dérives sectaires du Bouddhisme

Conférence de Marion Dapsance




Le bouddhisme a aussi ses dérives sectaires, 

 Sogyal Rinpoché, etc.


Marion Dapsance est anthropologue et auteure de "Les dévots du bouddhisme" (Ed. Max Milo 2016) et de "Qu'ont-ils fait du bouddhisme".  

Conférence donnée Le 7 octobre 2017 lors du colloque national du GEMPPI , Groupe d’Etude des Mouvements de Pensée en vue de la Protection de l’Individu. (www.gemppi.org)


Les Tibétains ne sont pas les seuls à gober le baratin des lamas.

Sogyal n'est qu'un figurant, un bouffon psychopathe, qui a profité (avec l'aide de Patrick Gaffney et Andrew Harveys, les véritables auteurs de son best-seller "Le Livre tibétain de la vie et de la mort") de la crétinisation des masses orchestrée par l'oligarchie qui contrôle les médias (TV, radio, cinéma, presse et bientôt la totalité du WEB...)


La propagande hollywoodienne a fabriqué un bouddhisme tibétain imaginaire


Le B'naï B'rith à Hollywood

A Hollywood au début du 20e siècle, « le B'naï B'rith créa rapidement, à l'image des organisations maçonniques, sa propre Fraternelle du cinéma, qui regroupa tous les Frères dans cette profession, des acteurs aux cinéastes, des producteurs aux distributeurs, des scénaristes aux techniciens. La fine fleur du cinéma s'y retrouva, avec des hommes aussi puissants qu'Alfred W. Schwalberg, président de Paramount Pictures, Barney Balaban, président de la firme Paramount, ou Harry Goldberg, de la Warner Brothers.

Dans les années 1925-1935, cette Fraternelle était déjà si puissante que Will Hays, surnommé « Le Tsar du cinéma », invita le président du B'naï B'rith, Alfred M. Cohen, juriste, élu sénateur en 1896, à la tête du B'naï B'rith de 1925 à 1938), aux studios de production de New York afin de lui demander de devenir son conseiller en filmographie, de manière à surveiller tous les scénarios en rapport plus ou moins direct avec le judaïsme.

La Loge fut enregistrée auprès du B'naï B'rith le 16 novembre 1939 sous le numéro distinctif 1 366. Elle comprenait alors environ cent cinquante Frères fondateurs. Sous l'influence de Schwalberg, qui en fut le premier président, la Loge compta dans les années quarante plus de 1 600 Frères (acteurs, réalisateurs, producteurs, scénaristes, etc.) qui exercèrent une influence certaine sur nombre des films de cette époque, en particulier durant la Seconde Guerre mondiale. Dans les années soixante, la Loge perdit de son importance, en raison surtout du fait qu'elle demeurait réservée aux hommes. En 1974, son nouveau président, Herbert Morgan, la transforma en Loge mixte, la Cinéma Unit 6 000. Elle retrouva alors une nouvelle vigueur. En 1977, ce chapitre fusionna avec la Loge Radio-Télévision, pour devenir l'actuelle Cinema-Radio-TV Unit 6 000, qui regroupe tous les membres du B'naï B'rith influents dans les médias, les spectacles et le cinéma (y compris les critiques de cinéma), afin de leur permettre de mieux coordonner leurs projets. »

Emmanuel Ratier, « Mystères et secrets du B'naï B'rith ».

(Il est encore possible de trouver le PDF gratuit du livre sur Internet.)

Le serment sur Le Monde est une illustration du livre "Mystères et secrets du B'naï B'rith".

Souvenez-vous, le 1er février 2017, Le Monde lançait le Décodex, un outil qui augure du contrôle d'Internet par l'oligarchie. 11 mois
 plus tard, le 3 janvier 2018, Emmanuel Macron, golem de l'oligarchie, a annoncé une loi pour renforcer le contrôle d'Internet.


mercredi, février 21, 2018

Sogyal & Matthieu



Comme larrons en foire 




Dans son livre, « Qu'ont-ils fait du bouddhisme », Marion Dapsance critique le rôle parfois ambigu de personnalités médiatiques comme Sogyal Rinpoché et Matthieu Ricard. 


Dans le sangha nyingma, tout le monde sait que Matthieu Ricard est frère d'initiation de Sogyal. Comme Sogyal, Matthieu Ricard fut initié par Dilgo Khyentsé, un maître tantrique de la secte tibétaine des nyingmapa. Secte réputée pour son "jyorwa" et ses pratiques magico-sexuelles ésotériques.

Comme le lamaïsme est un occultisme qui se dissimule derrière une apparence bouddhiste, nous devons nous interroger : Matthieu Ricard est-il secrètement, lui-aussi, un pratiquant de la folle sagesse à l'instar de Chögyam Trungpa (un protégé de Dilgo Khyentsé), de Sogyal ou d'un Drukpa Kunley (célèbre lama lubrique, occasionnellement tueur) ? 


Tout est possible dans l'univers assez sordide du lamaïsme. Le Dalaï-lama, lui-même, est un personnage ambigu longtemps au service de la CIA et proche ami du criminel Bush, entre autres. (https://www.upr.fr/actualite/le-dalai-lama-fete-son-80e-anniversaire-avec-george-w-bush-au-texas)


Une certitude, le concept de folle sagesse permet aux initiés de hauts rangs de commettre des actes que la morale réprouve. Le bouddhisme tibétain étant fondamentalement ésotérique, les profanes ignorent l'occultisme pervers que pratiquent secrètement les lamas qui s'affranchissent de toute conscience morale.



Secrètes perversions 

Moine nyingmapa depuis de nombreuses années et proche du Dalaï-lama (le grand hiérophante des arcanes ténébreux de Kalachakra), Matthieu Ricard fut donc initié aux traditions secrètes du vajrayana. Traditions qui, de Dilgo Kientsé à Padmasambhava en passant par Longchenpa, n'écartent jamais le "jyorwa" (sbyor-ba) ou yoga sexuel.

Fondateur de la secte nyingma et propagateur du bouddhisme magique au Tibet, Padmasambhava, le maître avec qui Matthieu Ricard s'identifie quotidiennement durant la pratique du Gourou Yoga, avait un grand appétit sexuel et ne pouvait pas se contenter d'une seule épouse. 



Padmasambhava et la sexualité morbide des initiés, les amants tiennent chacun une calotte crânienne humaine (kapala) remplie de sang.


Dans le Vajrayana, la sexualité est une véritable obsession. Obsession que l'on dissimule aux profanes en évoquant un prétendu symbolisme. Mais en réalité, elle explose dans des pratiques et des rites réservés aux seuls initiés.

Les Tantras "supérieurs", ces textes traditionnellement secrets sacralisent les obscénités et toutes sortes de perversions. « Dans le Chandamaharosana tantra par exemple, l’amant avale avec une avidité joyeuse le liquide qui suinte du vagin et de l’anus de l’amante et goûte sans nausée ses excréments, son mucus nasal et les restes de nourriture qu’elle a vomi sur le plancher. Le spectre complet des déviances sexuelles est présent, même si c’est sous la forme du rite. » (source : L’histoire secrète des dalaï-lamas)

Autre extrait du
 
Tantra de Chandamaharosana : 

"Pour parvenir à l’état de Bouddha, prenez refuge dans la vulve d’une femme..."  


« Quand j’enseigne de renoncer à l’union sexuelle, c’est pour que les êtres faibles du monde l’abandonnent. J’enseigne tout ce qui aide les êtres du monde à mûrir.

Dans tous les discours et textes Abhidharma, les femmes sont dénigrées. Cela s’adresse à des disciples de faibles capacités. La vérité profonde est enseignée secrètement.

Pourquoi les premiers disciples et certains autres ont-ils calomnié les femmes ?

Le Seigneur Bouddha répondit :

« Cela est fréquent chez les nouveaux disciples, comme pour d’autres qui vivent au royaume du désir sans connaître le chemin de la Libération qui repose sur les femmes et qui permet de tout obtenir. »

C’est avec son épouse Gopa que le Bouddha fit l’expérience de l’extase en unissant le sceptre de diamant et le lotus. Sans cette expérience, il n’aurait pas atteint l’Eveil.

La pratique de l’Eveil ne s’accomplira pas par ascétisme.

Aussi longtemps que l’esprit n’est pas purifié, on ne porte pas de fruit et on est enchaîné par l’ignorance.

Celui qui, éprouvant du désir, réprime le désir, vit le mensonge. Ce mensonge est un péché qui mène en enfer... […]

Pour parvenir à l’état de Bouddha, prenez refuge dans la vulve d’une femme de valeur. »



Tantra de Chandamaharosana. 



mardi, février 20, 2018

Qu'ont-ils fait du bouddhisme ?



Qu'ont-ils fait du bouddhisme ? 


Une analyse sans concession 
du bouddhisme à l'occidentale

de Marion Dapsance


« "Analyse sans concession." Le sous-titre de ce petit essai pouvait laisser craindre un énièrne exercice de dénonciation de l'impureté de notre rapport au bouddhisme. Or, si l'auteure ne se prive pas d'une certaine ironie envers les phénomènes de mode (l'art de faire des affaires - ou l'amour, ou du sport... - « en pleine conscience »), elle prend vite un chemin moins fréquenté : celui qui mène aux sources de cette invention, par l'Occident, d'un bouddhisme à sa main. « Le Bouddha est devenu philosophe quand nous avons cessé d'être chrétiens », écrit cette anthropologue, auteure des « Dévots du bouddhisme » (Max Milo, 2016), qui avait créé quelques vagues en opposant à notre version éthérée de cette supposée « sagesse » la réalité orientale de ce qui demeure une religion.

Quelle fonction remplit le double que nous en avons fabriqué ?

Marion Dapsance débouche sur la figure d'un contre-modèle du christianisme qui, ayant partie liée aux processus européens de sécularisation commencés au XIXe siècle, n'avait en somme que faire d'une fidélité à sa source. Un bouddhisme non pas réformé mais réformateur – instrument d'un rapport de l'Occident avec lui-même. »


FI. GO. 

Qu'ont-ils fait du bouddhisme ?


EXTRAIT

Sauf pour une minorité de pratiquants assidus et d'érudits avisés, le bouddhisme est aujourd’hui associé au matérialisme, à l’individualisme et au capitalisme. Il suffit d’accoler « méditation »,« pleine conscience » ou « sagesse bouddhiste » à toutes les activités quotidiennes pour que celles-ci deviennent du même coup « spirituelles ». Manger « en pleine conscience », avoir des relations sexuelles avec qui l’on veut « en pleine conscience » ou faire des affaires « en pleine conscience », tout cela va à l’encontre du bouddhisme traditionnel, mais plaît aux Occidentaux, qui entretiennent ainsi l’illusion de ne pas être de simples consommateurs. 

Cependant, peut-on encore parler de « spiritualité », c’est-à-dire de prééminence de l’esprit sur le corps, quand aucune restriction ni aucun sacrifice ne sont exigés , quand il ne s’agit plus que de « vivre dans le moment présent » et de « s’aimer soi-même », quand les questions de la mort et du sens de la vie sont presque totalement évacuées ? 

Suffit-il de s’absorber entièrement dans une activité pour qu’elle devienne par là même « spirituelle » ? 

Et si le bouddhisme et la méditation à l’occidentale se sont éloignés de leurs modèles asiatiques, sur quelles nouvelles bases culturelles et sociales se sont -ils fondés en Occident ? 

Rappelons en effet que, traditionnellement, les pratiques bouddhiques n’ont jamais eu pour but la relaxation du corps ou de l’esprit. Si les ascètes bouddhistes pratiquaient l’attention aux mouvements incessants du corps et de l’esprit, ce n’était pas pour s’y sentir mieux mais, au contraire, pour réaliser qu’ils étaient transitoires, impermanents, illusoires. 

Par exemple, le méditant devait considérer son corps comme un cadavre en devenir, une source de souffrances sans fin, un ensemble d’éléments composites sur lequel aucun bonheur durable ne saurait être fondé. L’idée d’être une personne à part entière, dotée d’une identité propre, avec ses goûts, ses préférences et ses désirs constitue pour les bouddhistes la grande illusion à éradiquer, celle qui, précisément, conduit à la souffrance éternelle. Chercher à assouvir ses envies, mettre en œuvre des stratégies pour atteindre ses objectifs, tâcher d’améliorer ses conditions de vie sont, pour le bouddhisme, des désirs issus de la croyance erronée en la réalité d’un « soi » indépendant. Ces désirs entraînent celui qui les entretient dans la ronde sans fin de l’illusion et de la souffrance (samsâra). Il s’agit alors de les anéantir ou, selon les traditions tantriques, de les transmuter. 

Le désir est ainsi souvent symbolisé par la femme : dans le bouddhisme ancien, l’un des exercices de visualisation les plus courants consistait à visualiser toute femme, vivante ou imaginée, sous la forme d’un sac de pus et d’excréments, ou encore d’un futur cadavre en putréfaction. La tendance du tantrisme visait au contraire à attiser le désir, mais à le dévier de sa route habituelle en dirigeant le plaisir vers des centres psychosomatiques plus élevés — les chakras, ou « roues » supérieures, selon les conceptions physiologiques de l’Inde ancienne. 


Nous sommes là bien loin de nos pratiques contemporaines, destinées à affiner le plaisir procuré par les sens en y portant toute son attention, ou à calmer son esprit dans le but de le rendre plus performant dans la vie quotidienne. 

Commander le livre : Qu'ont-ils fait du bouddhisme ?


lundi, février 19, 2018

Sogyal, gourou des décideurs gouvernementaux australiens

Régulièrement accusé d'abus, notamment sexuels, le maître bouddhiste tibétain Sogyal Rinpoché, parvient toujours à échapper aux poursuites judiciaires. Qui intimide les victimes du gourou afin qu'elles ne portent pas plainte ? (Balance Ton Porc est le seul site qui permet aux victimes de harcèlement sexuel, d'agression sexuelle ou de viol de poster anonymement leur témoignage et d'échanger ensemble.)

Sogyal était le maître de méditation de dirigeants australiens, de la santé publique, du gouvernement et de la défense.



Un groupe de personnalités du monde des affaires s'est réuni dans une salle de conférence de Sydney pour y examiner les allégations concernant Sogyal (le gourou tibétain de Rigpa) qui ont scandalisé le monde bouddhiste.
Le groupe était constitué de :

- David White, président des conseillers en stratégie d'entreprise, Port Jackson and Partners ; 


- Ian Buchanan, ancien associé principal des consultants en gestion Booz Allen Hamilton ;

- Diane Grady, directrice non exécutive de Macquarie Bank et présidente de l'Ascham School ;

- Gordon Cairns, président d'Origin Energy et de Woolworths. 


Ces quatre personnalités sont impliquées dans l'organisation de Practical Wisdom. Basée à Sydney en Australie, cette entreprise de retraites d'affaires travaillait avec Sogyal depuis 15 années.

Désormais le sulfureux gourou tibétain n'est plus le bienvenu à Sydney pour diriger les retraites de Practical Wisdom. Les accusations contre Sogyal (abus physiques, psychologiques et sexuels) ont fini par déranger les hommes d'affaires et les décideurs gouvernementaux d'Australie.


Créé en 2002, Practical Wisdom prétend mettre à la disposition des dirigeants australiens, de la santé publique, du gouvernement et de la défense "d'authentiques enseignements bouddhistes sur la méditation, la compassion et la sagesse". Sogyal, le plus célèbre enseignant tibétain après le Dalaï-lama, y faisait figure de grand méditant


"Grand méditant", c'est à se tordre de rire quand on connaît Sogyal !


Nectar de lama tibétain




La pratique du nectar « bdud-rtsi »




La méthode du «nectar»
 en sanskrit : Amrita et en tibétain : bdud-rtsi. 

Qu’est-ce que c’est cette méthode du nectar ? il s’agit d'abord d’expliquer comment obtenir ce « nectar ».


Il existe deux types de nectar dans ce monde, et ils sont comestibles : le premier est le nectar destiné aux humains et le second est le nectar destiné aux dieux du monde du désir (« kama-loka » en sanskrit). Les dieux du monde du désir sont des êtres qui possèdent des pouvoirs; ils sont invisibles à nos yeux et vivent plus longtemps et généralement mieux que les êtres humains.


Le nectar destiné aux êtres humains se compose principalement d'aliments et d’herbes. Ces aliments sont mélangés avec un peu de beurre au lait de vache et/ou de chèvre, et accompagnés d'herbes raffinées en poudre. 


Dans le bouddhisme tibétain ce genre de nectar est parfois mélangé à d’autres aliments incroyables. Pourquoi les appelle-t-on des aliments incroyables ? Simplement parce que vous n’arriverez jamais à imaginer ce qu’ils sont. Ces suppléments sont appelés dans le bouddhisme tibétain le grand et le petit arôme. Le grand et le petit arômes sont respectivement les matières fécales et l'urine du gourou tibétain. C’est parce que vous ne l'auriez jamais deviné, qu’on les appelle « incroyables », et non pas parce qu'ils sont subtils.


Le grand arôme et le petit arôme sont mentionnés dans les écrits de Tsongkhapa [1]. Les critères nécessaires pour fabriquer les arômes étaient beaucoup plus stricts par rapport aux maîtres lamaïstes actuels. Tsongkhapa écrivait ceci: "Si vous voulez être un gourou, vos selles et votre urine doivent sentir bon." C’est pour cette raison qu’on les appelle petit arôme et grand arôme.


Si les résidus du gourou sentent mauvais, alors vous ne devriez pas prendre cet homme comme gourou. C’est la condition requise par la tradition du bonnet jaune, qui se fonde sur l'enseignement suprême de Tsongkhapa. Le yogi C.M. Chen dans son écrit « Yogi Chen’s Works » mentionne également le nectar tibétain en expliquant le raffinage du nectar sous forme de petits comprimés, parfois ajouté du grand ou du petit arôme ( « Yogi Chen’s works », Volume III).


Dans le livre « Lamdre» de l’école de Sakyapa (une école de lamaïsme tibétain), il est écrit que le grand arôme est mélangé avec du miel. Une fois qu'une personne est à jeun, elle doit manger un peu de nourriture et récupérer ensuite ses propres excréments. Elle doit alors les étaler sur une table en pierre pour les faire sécher au vent. Les excréments sont mélangés avec du miel, du beurre et un peu d'eau, puis séchés sur un petit feu. La personne récupère finalement quelques boules qui ont la forme et la taille des excréments de moutons. Les boules sont ensuite conservées au sec pendant un certain temps.


Ces boules doivent être consommées le matin. 

Lire la suite :


[1] Tsongkhapa : (1357-1419) (Tsongkhapa était un des maîtres les plus importants du lamaïsme tibétain ; il est né près d'Amdo au Tibet et a fondé la tradition Gelugpa ou « Tradition du bonnet jaune »)




jeudi, février 15, 2018

La fin du lamaïsme ?




Sogyal, le gourou de Rigpa, fut éjecté de son trône en juillet 2017. Quelques mois plus tard, prétextant l'existence de mauvais esprits à l'Institut Karma Ling, un adepte du lamaïsme mit le feu au centre de bouddhisme tibétain dirigé par le lama Denys.

Gendre de Jean-Pierre Schnetzler (un franc-maçon propagateur du bouddhisme magique du Tibet), Denys est un hiérarque de la secte kagyu portant le titre « Rinpoché », signifiant qu'il est un « précieux » enseignant du lamaïsme, ce fatras de croyances qui vont de la magie rituelle à Nagarjuna en passant par une inquiétante démonologie.


Un incendie "pour faire cesser les mauvais esprits"

« Mis en examen pour incendie criminel et écroué, l'incendiaire présumé est un ancien adepte du site, où il a passé plusieurs retraites. Il a expliqué en garde à vue avoir agi "pour faire cesser les mauvais esprits". Son état de santé est toutefois jugé compatible avec une sanction pénale », précise Nicolas Péronnet de France Bleu Pays de Savoie.

"L'Occident moderne est la chose la plus dégoûtante de l'histoire du monde"

Une performance d'art moderne occidental : Être traîné avec une bougie dans l'anus sur un sol inondé et sale. La Russie est en train...