lundi, février 19, 2018

Nectar de lama tibétain




La pratique du nectar « bdud-rtsi »




La méthode du «nectar»
 en sanskrit : Amrita et en tibétain : bdud-rtsi. 

Qu’est-ce que c’est cette méthode du nectar ? il s’agit d'abord d’expliquer comment obtenir ce « nectar ».


Il existe deux types de nectar dans ce monde, et ils sont comestibles : le premier est le nectar destiné aux humains et le second est le nectar destiné aux dieux du monde du désir (« kama-loka » en sanskrit). Les dieux du monde du désir sont des êtres qui possèdent des pouvoirs; ils sont invisibles à nos yeux et vivent plus longtemps et généralement mieux que les êtres humains.


Le nectar destiné aux êtres humains se compose principalement d'aliments et d’herbes. Ces aliments sont mélangés avec un peu de beurre au lait de vache et/ou de chèvre, et accompagnés d'herbes raffinées en poudre. 


Dans le bouddhisme tibétain ce genre de nectar est parfois mélangé à d’autres aliments incroyables. Pourquoi les appelle-t-on des aliments incroyables ? Simplement parce que vous n’arriverez jamais à imaginer ce qu’ils sont. Ces suppléments sont appelés dans le bouddhisme tibétain le grand et le petit arôme. Le grand et le petit arômes sont respectivement les matières fécales et l'urine du gourou tibétain. C’est parce que vous ne l'auriez jamais deviné, qu’on les appelle « incroyables », et non pas parce qu'ils sont subtils.


Le grand arôme et le petit arôme sont mentionnés dans les écrits de Tsongkhapa [1]. Les critères nécessaires pour fabriquer les arômes étaient beaucoup plus stricts par rapport aux maîtres lamaïstes actuels. Tsongkhapa écrivait ceci: "Si vous voulez être un gourou, vos selles et votre urine doivent sentir bon." C’est pour cette raison qu’on les appelle petit arôme et grand arôme.


Si les résidus du gourou sentent mauvais, alors vous ne devriez pas prendre cet homme comme gourou. C’est la condition requise par la tradition du bonnet jaune, qui se fonde sur l'enseignement suprême de Tsongkhapa. Le yogi C.M. Chen dans son écrit « Yogi Chen’s Works » mentionne également le nectar tibétain en expliquant le raffinage du nectar sous forme de petits comprimés, parfois ajouté du grand ou du petit arôme ( « Yogi Chen’s works », Volume III).


Dans le livre « Lamdre» de l’école de Sakyapa (une école de lamaïsme tibétain), il est écrit que le grand arôme est mélangé avec du miel. Une fois qu'une personne est à jeun, elle doit manger un peu de nourriture et récupérer ensuite ses propres excréments. Elle doit alors les étaler sur une table en pierre pour les faire sécher au vent. Les excréments sont mélangés avec du miel, du beurre et un peu d'eau, puis séchés sur un petit feu. La personne récupère finalement quelques boules qui ont la forme et la taille des excréments de moutons. Les boules sont ensuite conservées au sec pendant un certain temps.


Ces boules doivent être consommées le matin. 

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[1] Tsongkhapa : (1357-1419) (Tsongkhapa était un des maîtres les plus importants du lamaïsme tibétain ; il est né près d'Amdo au Tibet et a fondé la tradition Gelugpa ou « Tradition du bonnet jaune »)




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