dimanche, août 26, 2018

"Il est de retour", un film prémonitoire


Sorti en 2015, "Il est de retour" est un film comique qui imagine le réveil du Führer 70 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale dans le Berlin d'aujourd'hui. Très rapidement, Hitler décide de reprendre du service pour remettre ce pays dans le droit chemin…

Le film s'inspire du roman de Timur Vermes, Il est de retour (Er ist wieder da). Paru en 2013, le succès de cette satire a été phénoménal : deux millions d'exemplaires. Le livre a été traduit en 41 langues.


"Adolf Hitler, interprété par Oliver Masucci, a été "filmé dans les rues de Berlin avec de vrais passants ou de vrais touristes qui, amusés et n'imaginant évidemment pas être en présence du «vrai Hitler», prennent des photos avec lui. Quel est le sens d'un «selfie avec Hitler ? », s'interroge Die Deutsche Welle." [...]

L'acteur Oliver Masucci a raconté, dans une interview à Bild, son expérience d'apparaître en tant qu'Hitler dans la rue : «C'était incroyable, j'étais l'attraction.»  (Nicolas Barotte, Le Figaro)

Deux années plus tard, la réalité dépasse la fiction, les députés d'extrême droite font leur retour au Bundestag dans la matinée du 24 octobre 2017. Du jamais vu depuis 1945 : la dernière fois, c'était sous le régime nazi. "Enfin un parti qui va travailler pour le peuple, patriotique", lance l'un d'entre eux.




samedi, août 25, 2018

Thaïlande, un moine bouddhiste tue un enfant de 9 ans

A gauche, Wattanapol Sisawad.



Wattanapol Sisawad était un moine novice âgé de 9 ans. Durant un rite bouddhique au temple de Kanchanaburi, à deux heures à l'ouest de Bangkok, il a été sauvagement battu à coups de bâton par un moine de 64 ans, nommé Suphachai Suthiyano, qui ne supportait pas de le voir jouer. 

L'enfant est tombé dans le coma et est décédé à l'hôpital provincial de Kanchanaburi.

Après son arrestation, le moine tueur a été déchu de l'état ecclésiastique. Il encourt une lourde peine pour "agression ayant entraîné la mort".

La mort de l'enfant survient alors que la Thaïlande, pays majoritairement bouddhiste, est aux prises avec de nombreux autres scandales qui touchent son clergé, notamment des cas d'extorsion, de relations sexuelles et de consommation de drogue.

Naguère en Thaïlande, les moines étaient intouchables, mais la junte au pouvoir a pris une position ferme contre le clergé qui enfreint la loi.

Plus tôt ce mois-ci, le tristement célèbre "moine jet-set" de Thaïlande - des images de lui portant un sac Louis Vuitton sur un jet privé ont fait le tour de la planète - a été condamné à 114 ans de prison pour blanchiment d'argent et fraude.

En mai, l’abbé du célèbre temple "Golden Mount" à Bangkok s’est rendu à la police après avoir transféré 4 millions de dollars sur des comptes bancaires en son nom. L’affaire fait suite à une enquête en cours sur le 
détournement de millions de dollars par l’Office national du bouddhisme. 

D'après une nouvelle de l'AFP du 24 Août 2018.

vendredi, août 24, 2018

Le développement personnel est-il vraiment l’arnaque du siècle ?




Du néo-bouddhisme absurde à la  pornographie émotionnelle.



Le développement personnel est-il vraiment l’arnaque du siècle ?


par Jean-Laurent Cassely 


L'essai «Happycratie» dénonce les techniques inspirées de la psychologie positive et du développement personnel, qui véhiculent une vision du monde moralement discutable.

Au moment d’écrire cet article, je suis allé consulter le palmarès des ventes de livres d’Amazon. L’algorithme modifie le classement en permanence, pour susciter l’envie et renouveler l’attention des internautes qui surfent sur le site.

Pourtant, le top dix des ventes au 21 août 2018 ressemble à celui du mois dernier, et à vrai dire à celui de l’année dernière: Raphaëlle Giordano et ses conseils d’épanouissement personnel romancés
(Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une) truste la deuxième place, Les quatre accords toltèques du chaman Miguel Ruiz, un classique de la littérature d’aide à soi-même («self-help») prenant son inspiration dans les mythes de ce peuple mésoaméricain, la talonne en troisième. Le gourou du développement personnel, Eckhart Tolle, et son best-seller mondial Le pouvoir du moment présent rode en permanence autour du top 10, et ne descend jamais en dessous des cent meilleures ventes.

Nous parlons ici du classement général Amazon des livres édités en France toutes catégories confondues, c’est-à-dire incluant les romans à l’eau de rose, les thrillers, les Harry Potter, les recettes de cuisine et les agendas d’organisation familiale à coller sur le frigo.

À la première page du classement figurent également Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même de Lise Bourbeau, dont un des 600 commentaires de lecteurs et lectrices donne cette appréciation synthétique et dépassionnée: «livre parfait pour commencer à se connaître et à identifier les blessures qui nous font souffrir à un prix abordable. Clair et explicite, il est à lire et à relire. Seul bémol, peut-être un peu léger sur la guérison de ces blessures, mais l'auteur a fait un autre livre à ce sujet, il ne souhaitait donc stratégiquement pas tout dévoiler.... »



"Marchandises émotionnelles"


Ces best-sellers et tant d’autres se rattachent à la grande famille du développement personnel et de la pensée positive, ce que Eva Illouz et Edgar Cabanas, dans un essai à charge qui paraît aujourd’hui, Happycratie (éd. Premier Parallèle), nomment «l’industrie du bonheur».

Pour les sociologues, la discipline de la psychologie positive, élaborée aux États-Unis dans les années 1990, et ses multiples expressions plus ou moins savantes, sous forme de thérapies, de littérature de «self-help», de coaching, d’applis d’amélioration de soi et de techniques de relaxation diffusent un même récit décliné à l’infini : «Tout un chacun peut réinventer sa vie et atteindre le meilleur de lui-même en adoptant tout bonnement un regard plus positif sur soi et sur le monde environnant».

On doit cette théorie à des psychologues américains qui ont observé que les personnes qui étaient positives réussissaient mieux dans la vie et déclaraient être plus heureuses. Le sens de la causalité est primordial: avant la déferlante de cette «science du bonheur», on considérait celui-ci comme la conséquence de moments heureux et de situations agréables de vie. Avec eux, la logique s’est inversée: si vous êtes positif, que vous croyez en vous et que vous avez confiance dans votre potentiel, alors la vie vous récompensera. Dans le cas contraire, une sorte de prédiction autoréalisatrice fera que vous échouerez.

Et s’il suffit de le vouloir pour y parvenir, pourquoi ne pas se faire aider de pros du bonheur pour mettre toutes les chances de son côté ? Eva Illouz et Edgar Cabanas se penchent dans cette enquête intellectuelle sur l’avènement d’un marché des «emodities», une contraction des termes anglais «emotions» et «commodities» (marchandises) qui désigne ces «marchandises émotionnelles», ensemble «de services, thérapies et produits qui promettent une transformation émotionnelle et aident à la mettre à œuvre».

Par leur effet de masse, ces produits «contribuent […] à faire de la poursuite du bonheur un style de vie, une manière d’être et de faire, une mentalité à part entière […]». Ils renouvellent les modes de consommation et réorientent les attentes des consommateurs et consommatrices vers des bénéfices psychologiques et émotionnels plutôt que purement matériels et statutaires.

«Ce qui meut aujourd’hui le consommateur, écrivent les sociologues, ce qui le pousse à consommer toujours plus, c’est moins le désir de s’élever socialement que celui de se gouverner efficacement, c’est-à-dire de réguler sa vie émotionnelle.»




Faire accepter l’inacceptable avec le sourire



Ce tournant émotionnel est plus qu’un simple recentrage sur la vie intérieure aux dépens de la compétition sociale. Dans la bouche de celles et ceux qui les élaborent et les commercialisent, les emodities seraient devenus les outils les plus efficaces de réussite ou, plus modestement, les soutiens indispensables pour se maintenir à flot dans un contexte socioéconomique dégradé, imprévisible, menaçant et terriblement anxiogène.

La thèse d’Happycratie est que les marchandises émotionnelles sont effectivement celles dont la philosophie sous-jacente possède le plus d’affinités avec les nouvelles exigences de flexibilité qui caractérisent le monde du travail et la vie en société.

Dans la période post-crise 2008, durant laquelle les inégalités se creusent, les chances de mobilité sociale s’amenuisent, le fonctionnement du marché du travail se durcit, l’appel à faire preuve d’enthousiasme, de positivité et d’autonomie contribue à faire porter sur les individus la responsabilité de tout ce qui dysfonctionne.

Des phénomènes structurels lourds comme les variations du taux de chômage ou la dette des États peuvent passer au second plan ou même être occultés au profit de l’encouragement à devenir l’entrepreneur de soi-même, à rebondir et à faire de ses échecs des opportunités autant de maximes qui forment un néo-bouddhisme absurde, une «pornographie émotionnelle» que les adeptes des fils d’actualité du réseau Linkedin ne connaissent malheureusement que trop bien.

La manière positive d’envisager la vie serait devenue notre façon adaptative de survivre à la nouvelle donne économique, mais également une forme d’obéissance et de conformisme, écrivent les sociologues, qui prendrait «la forme d’un travail sur le moi et d’une maximisation de ce moi».

«Alors même que les populations n’ignorent en rien cette instabilité et cette précarité générales, les forces structurelles qui façonnent les existences individuelles restent à leurs yeux pour l’essentiel illisibles, incompréhensibles», notent Eva Illouz et Edgar Cabanas.


L’industrie du bonheur leur fournit des outils dont elle affirme qu’ils fonctionnent et, surtout, qu’ils permettront «à certains, en des temps d’incertitude et d’impuissance, d’avoir le sentiment de retrouver prise sur leur vie, et à d’autres d’éloigner momentanément l’anxiété qui les dévore».

C’est ce qu’une psychologue influente de ce courant de pensée, Sonja Lyubomirsky, nomme la solution des 40%. La moitié de notre niveau de bonheur (50%) dépendrait de notre héritage génétique et 10% découleraient des circonstances extérieures, que nous ne maîtrisons pas plus que notre biologie interne. Resterait donc une énorme marge de 40%, qui ne dépendrait que de l’état d’esprit de l’individu. «Selon elle, la recette du bonheur de loin la plus efficace consiste à s’efforcer de changer la manière dont on pense, dont on ressent, dont on se comporte au quotidien.»


Victoire totale de la vision «positive»


Des milliers d’études sont avancées à l’appui des théories de la psychologie positive. Évidemment, d’autres études, invoquées dans Happycratie, vont dans le sens inverse et invalident totalement l’idée selon laquelle inculquer la pensée positive amènerait à se sentir mieux et à réussir ce que l'on entreprend.

Peu importe, puisque, comme l’admettent les sociologues, «ce que recherchent fiévreusement maintes personnes, particulièrement lorsque les temps sont durs, c’est de l’espoir, de la puissance et de la consolation». Autant de marchandises que l’industrie du bonheur fabrique en grande série et renouvelle conformément aux cycles de la mode : «Il y a toujours un nouveau régime à suivre, une méthode d’évaluation et de régulation de soi à essayer, un vice à abandonner, une habitude plus saine à acquérir, un nouveau traitement à suivre, un objectif à atteindre, une expérience à vivre, un besoin à satisfaire, un temps à optimiser».

Le véritable débat concerne peut-être moins l’efficacité des techniques du mieux-être que la vision du monde qu’elles véhiculent. Sur le plan individuel, toutes celles et ceux qui ne parviennent pas à être riches, heureux, en bonne santé, épanouis et débordants d’énergie sont soupçonnés de ne pas avoir fait suffisamment d’efforts et donc quelque part de vouloir et de mériter leur sort. Ils cumulent leur souffrance avec un sentiment de culpabilité.


Au niveau collectif, «cette rhétorique de la résilience ne promeut-elle pas en vérité le conformisme ? Et ne justifie-t-elle pas implicitement les hiérarchies et les idéologies dominantes ?», se demandent Eva Illouz et Edgar Cabanas, qui diagnostiquent à raison «l’effondrement général de la dimension sociale au profit de la dimension psychologique».

Les arguments développés de manière convaincante et étayée par les sociologues rappellent le tableau dépeint par un autre duo de chercheurs critiques, Carl Cederström et André Spicer, dans un essai intitulé
Le syndrome du bien-être, dont le succès fut une surprise et le signe d’un début de lassitude vis-à-vis de cette idéologie du bonheur et de ses implications morales, sociales et politiques.

Les auteurs convoqués dans "Happycratie", tels Foucault et sa critique du néolibéralisme, Richard Sennett et son analyse de la culture du capitalisme ou Christopher Lasch et sa critique de la personnalité narcissique dans les années 1980, ont tous vu venir de très loin la montée en puissance d’un nouveau type d’individus, des "happycondriaques", anxieusement focalisés sur leur moi et continuellement soucieux de corriger leurs défaillances psychologiques, de se transformer et de s’améliorer».

L’époque a changé : nous sommes entrés de plain-pied dans un monde régulé par l’industrie du bonheur, comme en témoigne les percées des psychologues, économistes et consultants en bonheur dans l'éducation, l'entreprise ou le management et même dans le domaine des indicateurs du développement économique et humain des États.


Les exemples avancés dans cet essai concernent plutôt le monde anglo-saxon, sa révolution néolibérale avancée et sa culture du selfie en toute circonstance. Dans la société française, encore timidement acculturée à la positive attitude, cette idéologie fait néanmoins son chemin dans les esprits et dans les institutions.

En témoigne la très forte adhésion des jeunes générations au vocabulaire, aux méthodes et aux principes pragmatiques du «self-help» et la ringardisation concomitante des paradigmes des sciences sociales critiques défendues par Eva Illouz et Edgar Cabanas.

Happycratie est une émanation de cette confrontation entre deux courants intellectuels que tout oppose politiquement. «Dans la mesure où les individus se convainquent que leur destin est simple affaire d’effort personnel et de résilience, c’est la possibilité d’imaginer un changement sociopolitique qui se trouve hypothéquée, ou du moins sérieusement limitée», dénoncent les sociologues, qui veulent croire qu’un monde dans lequel Freud, Marx ou Bourdieu feraient jeu égal avec Eckhart Tolle, les YouTubeurs bien-être et les recettes en sept points des startupers est encore possible.

«Le plaisir et la poursuite du bonheur ne peuvent l’emporter sur la réalité et la recherche du savoir sur la pensée critique, la réflexion menée sur nous-mêmes et le monde qui nous entoure».

J'ai pour ma part l'impression que nous assistons au contraire à la victoire totale et définitive de la vision «positive». Car à la question de savoir si nous préférerons avoir raison avec les sciences qui dévoilent des mécanismes d’inégalités et d’injustices, ou si nous nous laisserons illusionner par les marchands de bonheur qui nous convainquent que notre épanouissement ne dépend que de nous, la réponse est connue d'avance. Le match entre les deux visions du monde s’annonce d’emblée très déséquilibré, puisqu'un peu de bonheur, même précaire et obtenu de manière discutable, apparaîtra préférable à pas de bonheur du tout.



Comment l'industrie du bonheur a pris le contrôle de nos vies

Edgar Cabanas et Eva Illouz

Le livre événement qui s'attaque de front à l'essor de l'industrie du bonheur et du développement personnel, par une des auteures les plus influentes au monde, d'après Der Spiegel (Allemagne) et L'Obs. Un livre urgent, accessible et provocateur.

Le bonheur se construirait, s'enseignerait et s'apprendrait : telle est l'idée à laquelle la psychologie positive prétend conférer une légitimité scientifique. Il suffirait d'écouter les experts et d'appliquer leurs techniques pour devenir heureux. L'industrie du bonheur, qui brasse des milliards d'euros, affirme ainsi pouvoir façonner les individus en créatures capables de faire obstruction aux sentiments négatifs, de tirer le meilleur parti d'elles-mêmes en contrôlant totalement leurs désirs improductifs et leurs pensées défaitistes. 


Mais n'aurions-nous pas affaire ici à une autre ruse destinée à nous convaincre que la richesse et la pauvreté, le succès et l'échec, la santé et la maladie sont de notre seule responsabilité ?
Et si la dite science du bonheur élargissait le champ de la consommation à notre intériorité, faisant des émotions des marchandises comme les autres ? 

Edgar Cabanas et Eva Illouz reconstituent ici avec brio les origines de cette nouvelle "science" et explorent les implications d'un phénomène parmi les plus captivants et inquiétants de ce début de siècle.

jeudi, août 23, 2018

La solitude




Un texte bouddhique, le "Theranâmo sutra", évoque la solitude en ces termes :

«En ce temps là, un certain moine appelé l'Ancien (Théra), était un solitaire et il vantait également la solitude. Seul il entrait dans le village, seul il en revenait ; seul il s'asseyait ; seul il déambulait de long en large pour méditer. »

Quelques uns de ses condisciples qui avaient trouvé son comportement plutôt bizarre, en parlèrent au Bouddha. Ce dernier fait appeler l'Ancien qui effectivement confirme son penchant pour la solitude. Et le Bouddha explique ceci :

«Il y a cette sorte de solitude, je ne le nie pas. Mais, Théra, je vais te dire la manière par laquelle la solitude est accomplie dans tous ses détails. Écoute attentivement :

Ainsi, Théra, tout ce qui est ancien est abandonné, tout ce qui n'est pas encore venu est rejeté. Et le désir et la convoitise pour les modes présents de la personnalité sont bien gardés sous contrôle. C'est ainsi, Théra, que la solitude est accomplie dans tous ses détails.

Surmontant tout, connaissant tout, le sage, non souillé en toute chose, Totalement libéré, renonçant à tout, le désir anéanti. Cet homme je le déclare est un Solitaire. »

Ce discours attribué au Bouddha met en exergue la méfiance de la religion à l'égard des solitaires, des anachorètes du grec ana (à l’écart) et khoreo (je vais). On fait donc dire au Bouddha que la véritable solitude doit-être intériorisée. Peut-on croire qu'une religion laisserait ses adeptes se suffire à eux-mêmes loin des prélats, des temples, des rites ? Le bouddhisme en devenant une religion a renié sa part philosophique. Or le trait essentiel de la philosophie antique a toujours été la solitude pourvoyeuse de liberté. Jacqueline Kelen le rappelle dans son livre, L'esprit de solitude :

L'esprit de solitude

« On demandait à Diogène qui est riche parmi les hommes et il répondit aussitôt : "Celui qui se suffit à lui-même". Au IVe siècle avant l'ère chrétienne, ce philosophe cynique allait pieds nus, vêtu d'un seul manteau, ne possédant que sa liberté et son verbe haut. Ayant réduit au minimum ses besoins et ses désirs, il avait élu domicile dans un étrange tonneau et décida même de se passer d'un gobelet le jour où il vit un petit garçon boire dans ses mains. Diogène ne vivait cependant pas loin des hommes mais, installé à Athènes ou Corinthe, il haranguait les passants, parlait avec des amis choisis, interpellait le grand Alexandre. 

Avant lui, Socrate qui supportait le froid et la faim mais pouvait également banqueter et boire jusqu'au matin déclarait : "S'il est un homme qui se suffit à lui-même pour être heureux, c'est bien le sage, et il est celui de tous les hommes qui a le moins besoin d'autrui". 

Épicure, qui pose le plaisir comme but essentiel de l'humaine existence dans laquelle les dieux n'interviennent pas, insiste pareillement sur "l'autosuffisance comme un grand bien non pour satisfaire à une obsession gratuite de frugalité, mais pour que le minimum, au cas où la profusion ferait défaut, nous satisfasse". 

Illustrant une autre tendance philosophique, le stoïcien Épictète conseille : "Va te promener seul, converse avec toi-même". Ces divers préceptes de la sagesse grecque représentent moins une apologie du dénuement qu'une recherche de la liberté totale. Ils invitent chacun à dépendre le moins possible des circonstances extérieures et à s'ancrer en soi-même. C'est une façon aussi de savourer la vie présente, sans se plaindre et sans être suspendu à l'avenir : la frugalité par exemple n'est pas une privation, elle permet d'apprécier les choses simples et la qualité plutôt que la quantité. Et, dans ces diverses écoles philosophiques, les hommes savent alterner les temps de retraite et de conversation ; pour eux la solitude n'est pas misanthropie et la compagnie des autres n'est pas fuite de soi. […]

La solitude est un cadeau royal que nous repoussons parce qu'en cet état nous nous découvrons infiniment libres et que la liberté est ce à quoi nous sommes le moins prêts.

Solitaire je suis. Depuis toujours et plus que jamais. La solitude est ce qui me fait tenir debout, avancer, créer. C'est une terre sans limites et ensoleillée, une citadelle offerte à tous les vents mais inexpugnable. C'est la seule part d'héritage que je défends âprement, part d'ermitage qui est tout et qui est moi.

Solitaire, donc, quoique bien entourée et riche d'amitiés. Solitaire comme un défi à la banalité, comme un refus de se résigner. Solitaire pour continuer à m'aventurer, pour honorer la précarité humaine et ne pas démériter de l'Esprit.

Sauvage, émerveillée ou poignardée, je me tiens en solitude comme au seuil de l'immensité. La souffrance n'est point absente, elle creuse même davantage puisque tout dans ce climat reprend intensité. Mais justement, si dans cet état je me sens bien plus vivante qu'en la compagnie des autres, c'est parce que toute sensation, toute soif, toute pensée s'y trouvent avivées, aiguisées jusqu'à un point extrême. J'aime ce danger, cette radicalité : le véritable artiste évolue sans filet, au péril de son existence et sans attendre d'applaudissements. La voie solitaire n'apporte ni gloire ni consolation, aussi vaut-elle plus qu'une autre d'être tentée. C'est la voie fulgurante de tout être impatient d'absolu dont l'apparent orgueil s'avoue si proche de l'anéantissement suprême ; ou la "voie sèche" de l'alchimie - brève, au creuset, mais infiniment risquée.

Ils sont seuls, les grands passants de la Terre et les grandes amoureuses, seuls comme Jésus au mont des Oliviers, comme Hallâj se proclamant la Vérité dans une ivresse de soir d'été, comme Don Quichotte incendiant de rêves et de poésie la lugubre plaine de la Manche, comme Juliette confiante et ensommeillée dans son tombeau. Non pas tant incompris ou rejetés par leurs contemporains que singuliers et entiers dans leur aventure.

Mais voici : les grandes âmes font peur et chacun semble craindre pour soi un destin d'exception. De tout temps, les petits hommes ont tourné le dos à qui leur révélait leur nature immense et ils ont brûlé ou crucifié les prophètes de la liberté et du pur amour, de la béguine Marguerite Porete au savant Giordano Bruno... Que faisaient les Hébreux, libérés par Moise du joug de Pharaon ? Ils pleuraient, ils regrettaient leur terre de servitude, les oignons qu'ils mangeaient à satiété. Et que firent, juste après le Calvaire, les disciples qui fréquentèrent Jésus ? Ils retournèrent, tête basse, à leur activité de pêche, à leur tâche administrative. Comme si rien ne s'était passé.

Bien à tort, je m'étonne et je m'irrite encore de cet entêtement de la société à vouloir nier ou combattre la solitude — ce fléau, ce malheur — afin d'entretenir l'illusion d'un partage total et transparent entre humains, d'une communication étendue à la planète entière, allant de pair avec une solidarité sans faille. La société ne tient qu'en bouchant toutes les issues vers le haut et en empêchant les conduites singulières. Aussi la lutte contre l'exclusion, la solitude et le chômage lui parait-elle forcément prioritaire.

Dans la solitude je ne m'enferme pas ; je prends du recul de la hauteur aussi ; je rassemble mes forces et j'ouvre grand les fenêtres — celles qui donnent sur les choses, sur l'ailleurs et sur l'intérieur. Vivre solitaire demeure la seule façon de ne pas se compromettre, de sauvegarder son irréductible étrangeté et d'accéder à ce qui ne périt pas.

"Souffrir de la solitude, mauvais signe ; je n'ai jamais souffert que de la multitude..."
F. Nietzsche

Le célibat désigne un état civil. La solitude est un état d'esprit. On veut la faire passer pour une malédiction alors qu'elle est le sceau de notre nature humaine, sa chance d'accomplissement.

Lorsqu'on parle de la solitude des personnes âgées, des malades, des prisonniers, de tous les inadaptés à la vie de société, on évoque un abandon, un oubli, une mise à l'écart. C'est une solitude triste, souffrante, qui tremble ou crie. Plus exactement c'est un isolement. Mais notre époque, friande de grand public et de rassemblements, parle très peu de cette conduite de vie solitaire qui favorise la réflexion et affermit l'indépendance, de cette solitude belle et courageuse, riche et rayonnante, que pratiquèrent tant de sages, d'artistes, de saints et de philosophes. Comme si cette voie était réservée à quelques originaux ou tempéraments forts, comme si elle constituait l'ultime bastion de résistance face à la bêtise, au conformisme et à la vulgarité. Aussi ne m'intéresserai-je ici qu'a cette démarche rare et grave, à la solitude magnifique dans le sens où Poussin en peinture employait la "manière magnifique". Et d'abord, je poserai la question : quel grand feu couve donc ce bloc de solitude, cet état de parfaite densité pour qu'on s'ingénie à le combattre et à le confondre avec l'isolement et la difficulté de vivre ?

Lorsqu'on va seul dans la vie, ce n'est pas qu'on soit méchant ou délaissé : c'est que le monde entier vous sourit et offre du sens. Lorsqu'on vit seul, ce n'est pas manque de chance ni absence d'amour : c'est que justement jamais on ne se sent seul, que chaque instant déborde de possibles floraisons.

Pour devenir soi et devenir quelque peu libre, il faut lâcher le recours permanent à l'autre, au regard de l'autre. Marcher seul. Refuser l'aide autant que l'apitoiement et la flatterie. La voie solitaire n'engage pas nécessairement à un combat héroïque, elle invite d'abord à la rencontre avec soi-même, à la découverte de cet être qui n'est pas seulement un produit de la société, de la famille, de l'histoire ou de la génétique. Et ici, le précepte du temple de Delphes, invoqué par Socrate, prend toute son ampleur : "Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l'univers et les dieux". Son équivalent se trouve dans la mystique de l'islam, avec ce hadith : "Celui qui se connaît, connaît son Seigneur". Car il ne s'agit pas d'une introspection, d'une analyse psychologique, mais d'un éveil au Moi céleste, au Moi transcendant qui échappe à toute contingence, à tout conditionnement, à la mort même, et se rencontre dans la solitude, le silence, tout au fond ou plutôt au sommet de la profondeur.

Par la puissance et l'intensité qu'elle recèle, la solitude tient à la fois de l'insolence et de l'insolation. Elle peut faire office de détonateur au sein d'un monde tiède et mou et ouvrir de grandes perspectives. C'est pourquoi tout humain pourvu de quelque conscience et dignité devrait apprendre à bâtir sa solitude, à l'habiter avec agrément, et aussi à la défendre contre tous les niveleurs de citadelle et rongeurs de liberté. Cette solitude peut paraître dure, intransigeante. Certes, elle est haute, même élancée, mais elle n'a rien de désolé : c'est comme un amandier qui, même seul et même en temps de guerre, persiste à fleurir ; c'est comme une nef partant sur l'océan ; c'est comme une flèche légère se perdant dans l'azur. »

Jacqueline Kelen.



de Jacqueline Kelen

Pour la plupart des contemporains, la solitude est ressentie de façon négative : on la confond avec l'isolement, le manque, l'abandon. Et la société veille à empêcher, que l'être humain ne se retrouve seul, face à lui-même. Or, la solitude choisie est foin d'être un enfermement, une pauvreté ; c'est un état d'heureuse plénitude. Non seulement parce qu'elle offre la clef de la vie intérieure et créative, mais parce qu'elle est disponibilité et chemin d'apprentissage de l'amour. Il n'est pas de liberté de l'individu sans ce recueillement de la pensée, sans cet ermitage du cœur.

Pourquoi tant de philosophes, d'artistes, de saints et de mystiques furent-ils, de grands solitaires ? Quelle force, quelle inspiration puisèrent-ils dans une vie d'austère apparence ? Et pourquoi notre monde lutte-t-il avec tant d'ardeur contre un état propice à la connaissance de soi ? Spécialiste des mythes, auteur entre autres de Divine Blessure, Jacqueline Kelen invite ici chacun à découvrir son immense liberté.


mercredi, août 22, 2018

Théopolitique mondiale


par Laurent Guyénot

Dans l’Allemagne de la fin du 19ème siècle, la notion biblique de « peuple élu » a été transposée par les pères fondateurs du sionisme dans le paradigme racialiste qui dominait alors en Occident. Mais le sionisme est avant tout un rêve biblique, comme son nom l’indique (Sion est le nom donné à Jérusalem 152 fois dans la Bible hébraïque) : « La Bible est notre mandat », proclama Chaim Weisman, futur premier président d’Israël, à la Conférence de Versailles en 1919. 

Bien qu’agnostique, David Ben Gourion (né Grün en Pologne), était habité par l’histoire antique de son peuple, au point d’adopter le nom d’un général judéen ayant combattu les Romains. « Il ne peut y avoir aucune éducation politique ou militaire valable sans une connaissance profonde de la Bible », répétait-il. Envisageant une attaque contre l’Égypte dès 1948, il écrit dans son journal : « Ce sera notre vengeance pour ce qu’ils ont fait à nos aïeuls à l’époque biblique. »

Nettoyage ethnique

Ben Gourion prenait la Torah pour un récit historiquement fiable, et aujourd’hui encore, l’État hébreu la revendique comme histoire nationale, refusant les preuves archéologiques que le Royaume de Salomon, comme la plus grande partie de l’« histoire biblique », appartient au domaine du mythe et de la propagande. Pour les sionistes, récits et prophéties bibliques restent un modèle et un programme immuables.

Ainsi, le nettoyage ethnique planifié par Ben Gourion en 1947-48, qui fit fuir 750 000 Palestiniens, soit plus de la moitié de la population native, rappelle celui ordonné par Yahvé à l’encontre des Cananéens : « Faire table rase des nations dont Yahvé ton Dieu te donne le pays, les déposséder et habiter leurs villes et leurs maisons » et, dans les villes qui résistent, « ne rien laisser subsister de vivant » (Deutéronome 19 h 1, 20 h 16). Ce qui rend ce concept de « peuple élu » bien plus toxique que les formes séculières de racisme – outre sa totale immunité à toute rationalité – est l’autre face de la pièce : l’idée que tout autre peuple sera « maudit » s’il ne sert pas le peuple élu. Le Dieu biblique abattra sa « vengeance » sur ses ennemis, les « peuples qu’il a condamnés », et son épée, après les avoir « dévorés », sera « remplie de sang et repue de graisse » (Isaïe 34 : 5-6, Jérémie 46 : 10).

Jérusalem capitale de l'empire mondial

Ce rêve insufflé par le Dieu biblique à son peuple élu n’est pas seulement un rêve racial national qui déclare les Cananéens (les Palestiniens autochtones) tout juste bons à être « exterminés sans pitié » (Josué 11 h 20) ou réduits à l’esclavage (Genèse 9 h 2 427). C’est très clairement aussi un rêve impérial. On évoque souvent ces vers du deuxième chapitre d’Isaïe (repris dans Michée 4 h 1-3) comme preuve que le message prophétique est pacifique : « Ils briseront leurs épées pour en fait des socs, et leurs lances pour en faire des serpes. On ne lèvera plus l’épée nation contre nation, on n’apprendra plus à faire la guerre. » Mais on omet généralement les vers précédents, qui indiquent que cette Pax Judaica ne viendra que lorsque « toutes les nations » rendront hommage « à la montagne de Yahvé, à la Maison du Dieu de Jacob », lorsque Yahvé, depuis son Temple, « jugera entre les nations. » 

Ben Gourion, véritable père d’Israël, était guidé par cette vision prophétique, qu’il reprit à son compte en 1962 dans une déclaration publiée par le magazine américain Look, où il émettait cette prédiction pour 1987 (le prochain quart de siècle) : « Toutes les armées seront abolies, et il n’y aura plus de guerres. À Jérusalem, les Nations Unies (de vraies Nations Unies) construiront un sanctuaire aux prophètes pour servir à l’union fédérale de tous les continents ; ce sera le siège de la Cour Suprême de l’Humanité, où seront réglés tous les conflits entre les continents fédérés, comme l’a prophétisé Isaïe. »

Cette vision d’un Nouvel Ordre Mondial centré sur Jérusalem inspire aujourd’hui, plus que jamais, de nombreux intellectuels juifs. Jacques Attali, dans l’émission qu’il anime sur la chaîne Public Sénat avec Stéphanie Bonvicini, se prend à « imaginer, rêver d’une Jérusalem devenant capitale de la planète qui sera un jour unifiée autour d’un gouvernement mondial ». 

Projet "théopolitique"

Lors du Sommet de Jérusalem qui s’est tenu du 11 au 14 octobre 2003 dans le lieu symbolique de l’hôtel King David, une alliance fut scellée entre sionistes juifs et chrétiens autour d’un projet « théopolitique » faisant d’Israël (selon les termes de la « Déclaration de Jérusalem » signée par les participants), « la clé de l’harmonie des civilisations », en remplacement des Nations Unies, devenues « une confédération tribalisée détournée par les dictatures du Tiers-Monde ». « L’importance spirituelle et historique de Jérusalem lui confère une autorité spéciale pour devenir le centre de l’unité du monde. […] Nous croyons que l’un des objectifs de la renaissance divinement inspirée d’Israël est d’en faire le centre d’une nouvelle unité des nations, qui conduira à une ère de paix et de prospérité, annoncée par les prophètes. » Trois ministres israéliens en exercice, dont Benjamin Netanyahou, se sont exprimés à ce sommet, et l’invité d’honneur Richard Perle reçut à cette occasion le Prix Henry Scoop Jackson. Le soutien de nombreux chrétiens évangéliques à ce projet ne doit pas surprendre.

Avec plus de 50 millions de membres, le mouvement Christians United for Israel est devenu une force politique considérable aux États-Unis. Son président, le pasteur John Hagee, auteur de "Jerusalem Countdown : A Prelude to War" (2 007), déclare :

« Les États-Unis doivent se joindre à Israël dans une frappe militaire préventive contre l’Iran pour réaliser le plan de Dieu pour Israël et l’Occident, […] une confrontation de fin du monde prophétisée dans la Bible, qui mènera à l’Enlèvement des saints, la Tribulation et la Seconde Venue du Christ. »

Le Nouvel Ordre Mondial n’est-il pas, en définitive, le faux nom de l’Empire de Sion ? Il est utile de rappeler que, bien avant d’être employée par le président Bush père, l’expression a été forgée en 1957 par le géopoliticien Robert Strausz-Hupé, dans le premier numéro de sa revue Orbis, conçu comme le manifeste de son Foreign Policy Research Institute (FPRI), l’un des creusets du néoconservatisme.

Strausz-Hupé y assimile ce Nouvel Ordre Mondial destiné à « enterrer les États-nations » à « l’empire universel américain » : « L’empire américain et l’humanité ne seront pas opposés, mais simplement deux noms pour un même ordre universel sous le signe de la paix et du bonheur : Novus orbis terranum (Nouvel Ordre Mondial). » 

Les Américains bernés 

Henry Kissinger, élève de Strausz-Hupé, pouvait sembler adhérer à ce programme avoué. Mais pas Daniel Pipes, fils de Richard, propagandiste ultra-sioniste que Strausz-Hupé nommera rédacteur en chef d’Orbis en 1986, puis président du Middle-East Forum (à l’origine une branche du FPRI) en 1990. Le disciple a-t-il trahi l’intention du maître, ou bien le projet du Nouvel Ordre Mondial américain possède-t-il depuis toujours un double fond sioniste ? 

Il semble bien, en tout cas, que les Américains aient été bernés en croyant que le Nouvel Ordre Mondial serait américain ; il sera sioniste ou ne sera pas.

Des "complotistes" dissimulent la composante sioniste

Le malentendu est savamment entretenu même au sein de la mouvance « complotiste », ennemie jurée du Nouvel Ordre Mondial. La démonstration en est faite par le dernier film de Jason Bermas produit par Alex Jones, Invisible Empire (2010), un ramassis de poncifs qui met les Bush et les Rockefeller au centre du complot du Nouvel Ordre Mondial mais se tait sur la composante sioniste, même en parlant des néoconservateurs. 

Dans le même sac doit être mis Webster Tarpley et son livre culte, "9/11 Synthetic Terror : Made in USA", qui présente les Wolfowitz et autres néoconservateurs comme les « taupes » d’un « gouvernement invisible » sans rapport avec Israël et qui écrit, sans aucun élément à l’appui :

« le service secret étranger qui a apporté le plus gros soutien indirect au 11-Septembre est indiscutablement le MI-6 britannique. » 

L’intoxication est encore illustrée par la circulation sur Internet de la fausse citation de David Rockefeller remerciant les directeurs du Washington Post, New York Times et autres publications pour leur discrétion de quarante ans sur le projet de « souveraineté supranationale » de la Commission Trilatérale. Plus crédibles seraient les félicitations d’un Rothschild (un descendant de Lord Lionel Walter Rothschild de l’English Zionist Federation, qui posa la première pierre d’Israël en achetant la Déclaration Balfour au gouvernement britannique) pour leur discrétion de quarante ans sur les crimes et manigances d’Israël.

Leurs yeux fondront dans leurs orbites

Ce dont les Américains n’ont pas non plus été informés, c’est que le prix à payer d’avance pour ce Nouvel Ordre Mondial pseudo-américain et crypto-israélien serait une Nouvelle Guerre Mondiale. Mais cela aussi est inscrit dans le programme sioniste, car c’est le cauchemar préalable au rêve biblique. 

Le prophète Zacharie, souvent cité sur les forums sionistes, prédit dans son chapitre XIV que Yahvé combattra « toutes les nations » liguées contre Israël. En une journée unique, toute la terre deviendra un désert, à l’exception de Jérusalem, qui « sera élevée et demeurera en sa place ». Le don prophétique de Zacharie semble lui avoir inspiré une vision de ce que Dieu pourrait faire avec des armes atomiques : « Et voici quelle sera la plaie dont l’Éternel frappera tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem : il fera tomber leur chair en pourriture pendant qu’ils seront debout sur leurs pieds, leurs yeux fondront dans leurs orbites, et leur langue fondra dans leur bouche. » Ce n’est qu’après ce carnage que viendra la paix mondiale : « Il arrivera que tous les survivants de toutes les nations qui auront marché contre Jérusalem monteront année après année se prosterner devant le roi Yahvé Sabaot et célébrer la fête des Tentes. Celle des familles de la terre qui ne montera pas se prosterner à Jérusalem, devant le roi Yahvé Sabaot, il n’y aura pas de pluie pour elle. Etc. » L’humanité ne peut ignorer qu’à ses risques et périls la force de suggestion qu’exercent de tels mythes sur tous ceux qui se considèrent comme membres du « peuple élu ».

Est-il possible que ce rêve biblique, mélangé au néomachiavélisme de Leo Strauss et au militarisme du Likoud, anime secrètement un clan d’ultra-sionistes particulièrement déterminés et organisés, qui entraîne malgré eux les peuples israélien et américain dans une guerre de destruction totale ? La question doit être posée. 

Le général Wesley Clark

Le général Wesley Clark, ancien commandant en chef de l’OTAN, a témoigné à de nombreuses occasions, devant caméras, qu’un mois après le 11 septembre 2001, un général du Pentagone lui montrait un mémo émanant des stratèges néoconservateurs « qui décrit comment on va prendre sept pays en cinq ans, en commençant par l’Irak, puis la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie et le Soudan, et en finissant par l’Iran ». 

Est-ce par une coïncidence que les « Sept Nations » ennemies d’Israël font partie des mythes bibliques inculqués aux écoliers israéliens dès l’âge de neuf ans ? Selon Deutéronome 7, en effet, Yahvé livrera à Israël « sept nations plus grandes et plus puissantes que toi. […] Yahvé ton Dieu te les livrera, elles resteront en proie à de grands troubles jusqu’à ce qu’elles soient détruites. Il livrera leurs rois en ton pouvoir et tu effaceras leur nom de dessous les cieux » (voir aussi Josué 24 : 11).


JFK-11 Septembre : 50 ans de manipulations

de Laurent Guyénot

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Les chrétiens évangéliques, 
militantisme pro-Israël et anti-Islam


« Les États-Unis doivent se joindre à Israël dans une frappe militaire préventive contre l’Iran pour réaliser le plan de Dieu pour Israël et l’Occident, […] une confrontation de fin du monde prophétisée dans la Bible, qui mènera à l’Enlèvement des saints, la Tribulation et la Seconde Venue du Christ. »

(Pasteur John Hagee, 
président du mouvement Christians United for Israel)

mardi, août 21, 2018

Le yahvisme



Yahvé, dieu conquérant, dieu sociopathe





de Laurent Guyénot 

Qui est Yahvé ? D’où vient-il ? Comment ce dieu jaloux, vengeur et exclusif a-t-il imprimé le destin de son peuple ? Quel est tout au long de l’histoire le fil rouge qui relie le culte de Yahvé au sionisme contemporain ?

Tout commence dans l’Ancien Testament et c’est là qu’il faut aller puiser notre compréhension de la question juive. Car l’Ancien Testament, ou plus précisément la Torah, ne fait pas que retracer l’histoire d’un peuple : elle donne aux enfants d’Israël les clefs pour accomplir ce qu’ils se sont donné comme fatum ; là est la justification et là est le chemin à suivre. C’est Jacob, fils d’Isaac, qui lors de son retour d’exil prend ce nom d’Israël, nom dont le peuple juif tout entier hérite avant de devenir celui d’un État : ainsi se trouvent mêlés sous un même vocable le patriarche, le peuple et la terre promise.

L’histoire du peuple juif traverse l’histoire de toute l’humanité. Quel rôle a-t-il joué dans la chute de Byzance ? Quelle a été son influence au sein même de l’Église chrétienne ? Quel poids a été le sien dans la terrible « guerre civile européenne » de la première partie du xxe siècle ? Nation parmi les nations, il a été traversé de vents contraires qui l’ont pourtant poussé toujours dans la même direction : entre tentatives d’assimilation et volonté de séparation, conversions sincères ou de façade, entre exclusions et infiltrations, persécutions et privilèges, le peuple de Yahvé s’est toujours vécu comme distinct du reste de l’humanité, reproduisant sans cesse un même schéma biblique : celui de la captivité à Babylone, de la fuite d’Égypte, du Livre d’Esther. Forgeant l’ossature psychologique des fils d’Abraham, il est le ciment qui les unit, seuls contre tous, de la fête de Pourim à la mémoire de la Shoah, sans que la création de l’État d’Israël y mette un terme, devenu l’undes « murs invisibles » de la « prison juive ».

C’est pourquoi ce livre est aussi un appel à nos frères juifs à se libérer de l’emprise d’une mythologie qui les enferme dans un rapport schizophrénique au monde, tour à tour peuple élu et peuple maudit, peuple messager et peuple déicide, guide de l’humanité et victime éternelle des hommes. Et une clef pour comprendre que naître juif, c’est naître avec un poids lourd de 2500 ans.

Après des études d'ingénieur (ENSTA, 1982), Laurent Guyénot s'est intéressé à l'histoire et l'anthropologie religieuses, puis a soutenu une thèse de doctorat en Études médiévales (Paris IV-Sorbonne, 2008). Ses recherches actuelles portent principalement sur la géostratégie sioniste, dans une perspective religieuse et civilisationnelle. 


D'autres livres de Laurent Guyénot :




50 ans de manipulations

Dans cet essai passionnant d'une grande richesse, fruit de trois ans de recherches, Laurent Guyénot s'intéresse à " l'histoire profonde " des États-Unis durant ces cinquante dernières années.

Par histoire profonde, il faut entendre les décisions et activités occultes qui déterminent les grands événements historiques. Cette histoire s'oppose souvent à l'histoire officielle, car elle est bien moins glorieuse et beaucoup plus " perverse ". 

Dans cette histoire de 50 ans de manipulations de toutes sortes, Laurent Guyénot s'appuie sur les archives secrètes, les témoins et les " dénonciateurs " pour nous faire découvrir une autre réalité des faits.

De l'assassinat du président Kennedy, le 22 novembre 1963 jusqu'au 11 septembre 2001, Laurent Guyénot éclaire les grands événements de ces 50 dernières années : la baie des Cochons, la guerre froide, la guerre du Vietnam, les Bush père et fils, l'Afghanistan, l'Irak, Al-Qaïda...

Les règles de Laurent Guyénot sont la fluidité de la narration, l'exactitude et la précision. L'essentiel du livre est constitué de faits avérés et tous sourcés. Toute rumeur infondée a été exclue.





Anthropologie médiévale du merveilleux (XIIe-XVe siècle)


À la fin du XII" siècle se répand en France et en Angleterre une poésie inspirée par les contes et légendes dits de Bretagne. Suscitant un engouement extraordinaire, elle se propage bientôt dans toute l'Europe. Les aventures chevaleresques de ces lais et romans sont imprégnées de surnaturel : des fées issues de l'autre monde (Morgane, Mélusine, pour ne citer que les plus fameuses) se lient à des héros (Arthur, Lancelot), qui ont parfois eux-mêmes pour pères de mystérieux fairy knights, ou chevaliers faés.

Loin de recueillir les vestiges d'une antique mythologie païenne, comme on l'a longtemps cru, ces féeries sont l'expression d'un imaginaire de la mort hérité, certes, de traditions anciennes (germaniques aussi bien que celtiques) mais qui continue d'être largement partagé et renouvelé par la société médiévale laïque, seigneurs comme paysans, en dépit des clercs. Elles nous renseignent implicitement sur la façon dont on se représente alors une mauvaise mort, comment y échapper et s'assurer une bonne mort, ou encore sur la façon dont on peut entretenir des relations avec les morts tant qu'on est vivant.

En relisant et comparant ces récits et ces «cycles» à la lumière de l'anthropologie historique, Laurent Guyénot éclaire du même coup cette culture principalement orale, laïque et pourtant religieuse à sa manière, dont les ouvrages latins des lettrés ne nous ont transmis qu'une idée partielle et partiale.






Laurent Guyénot nous livre ici le résultat d'une enquête approfondie sur l'ensemble des faits parapsychologiques tenus, à tort ou à raison, pour des indices ou des preuves de la réincarnation. Qu'est-ce donc qui se réincarne en nous ? De quoi avons-nous hérité au juste à notre naissance ? D'où viennent ces dons, ces vocations, ces visions, ces pulsions et ces phobies qui, parfois, nous habitent sans nous appartenir entièrement ? Les comprendre, c'est déjà en acquérir la maîtrise. 

vendredi, août 17, 2018

Schiappa, la victoire des pédosatanistes

La vidéo est soumise à une limite d'âge.

D'une part, le créateur de la chaîne YouTube L'HEURE DE SE RÉVEILLER répond aux adeptes du satanisme LaVeyen. (Satanisme LaVeyen : Anton Szandor LaVey, né Howard Stanton Levey [Levy], nom qui évoque la caste sacerdotale des Lévi, 11 avril 1930 - 29 octobre 1997, fondateur de l'Église de Satan.)

D'autre part, il dénonce la loi Schiappa et la légalisation de la pédophilie. 

Son appel (FaceBook) :

Je réitère un appel solennel au nom des Français envers nos gardiens de la paix, intègres : Nous demandons votre assistance, ne restez pas les bras croisés, désobéissez de façon organisée au nom de la France et de nos enfants afin d’éviter aux citoyens français d’être tellement à bout qu’ils viendraient à prendre les armes pour protéger eux-mêmes leurs enfants. La pire chose qui puisse arriver à notre pays est la guerre civile alors nous vous demandons de réagir.

Et quand à vous citoyens, vous me demandez souvent “Ok nous sommes réveillés, mais comment pouvons-nous faire ?

Même si toutes nos institutions sont infestés de pédophiles et pédomans: dans la magistrature, dans la politique, dans le divertissement, dans les services publics, dans la finance et même dans les hauts rangs de la police nationale et de la gendarmerie, chaque corps de métiers compte un nombre impressionant (mais pour l’instant silencieux!) de personnes qui savent déjà mais qui ont peur de bouger, peur de perdre leur emploi ou de se voir placé en hopital psychiatrique. Notre mission en tant que citoyens Français et citoyens du monde, n’est pas de prendre les armes, ne faisons pas cette bêtise, nous devons agir en respectant la loi, nous devons donner toute notre énergie non seulement à prévenir ceux qui ne savent pas, ceux qui pensent encore que tout cela n’est qu’une théorie du complot, leur faire comprendre l’immense gravité de la situation !

Partagez cette vidéo ! Même si vous avez peur de passer pour un guignol face à vos collègues, amis ou famille, Partagez cette vidéo ! Dites que vous savez ! Levez-vous ! Il ne s’agit pas ici de politique, ni de religion ni de couleur de peau ! Il s’agit de la sécurité et du bien être de nos enfants bordel ! Partagez cette vidéo !

Et pour celles et ceux qui sont déjà réveillés et vous êtes nombreux à faire déjà ce travail d’éveil des consciences: faites des tracts, diffusez les en masse à tous vos contacts, à tous les parents, à tous vos copains !

Nous sommes capables de nous réunir par millions pour voir un ballon sur un terrain de foot, pour une fois, utilisons cette énergie pour une véritable cause parce que même si nos dirigeants tentent de nous enfumer, de nous discréditer, la pire chose qu’il puisse arriver pour eux, c’est que nous oublions nos différence pour nous unir. Ils sont terrifiés à cette idée !

Ne restez pas silencieux, parce que demain il sera trop tard et vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas !


mercredi, août 15, 2018

15 août, Assomption de Marie et chute de François

Le 15 août, l'Eglise catholique célèbre l'Assomption de Marie. 

L'Assomption est la croyance selon laquelle au terme de son existence terrestre, Marie est montée au "Ciel" avec son corps. La transformation du corps physique en "corps de gloire" était connue en Perse, Inde, Chine, Tibet... On croyait que le corps physique du véritable "saint" se transforme en corps de lumière ou "corps d'arc-en-ciel". Et, comme Marie, le "saint" entre directement dans la gloire du "Ciel", âme et corps, sans connaître la corruption physique qui suit la mort. Paul Demiéville dans son livre consacré a Lin-tsi (maître du bouddhisme Ch'an) évoque l'étrange "mort" d'un moine au comportement extravagant du nom de P'ou-houa. Le corps de ce moine se volatilisa au moment du trépas ne laissant qu'une sandale dans sa tombe.

Marie est l'ennemie du diable.


La veille de l'Assomption, le site www.nouvelordremondial.cc a annoncé la chute du pape François :


On s’attend à ce qu’un nouveau pape soit élu par l’émission d’un mandat d’arrêt de François.

Le cardinal Francis Arinze du Nigeria aurait été le candidat de tête d’un coup d’état imminent pour destituer le pape François malgré une visite papale prochaine en Irlande le 25 août, selon une source au sein du Collège romain des cardinaux du Vatican.




 Enlèvement, trafic, torture rituelle et meurtre d’enfants

Le pape François Jorge Bergoglio et onze autres personnalités ont été reconnus coupables de complot criminel pour enlèvement, trafic, torture rituelle et meurtre d’enfants, en plus d’avoir participé à la disparition de huit enfants d’établissements catholiques en Suisse, en Belgique et en Italie. Le 10 août, une Cour européenne a rendu un jugement sommaire incluant des mandats d’arrêt en vue de leur arrestation immédiate.

Les onze autres accusés – membres du culte du neuvième cercle du Vatican – étaient des banquiers, des chefs religieux, des patrons de la mafia (adorateurs de jeunes migrants), des hommes d’affaires, des hommes politiques et des officiers du Conseil œcuménique des Eglises. Parmi eux figuraient le cardinal irlandais Sean Brady, l’archevêque Diarmuid Martin, le secrétaire d’État du Vatican Pietro Parolin, l’évêque anglican canadien Mark MacDonald, deux hauts fonctionnaires du Conseil œcuménique des Églises et d’éminents hommes politiques et hommes d’affaires européens. (Voir la publication du 12 juillet 2018 sur www.itccs.org).

En février 2013, le Pape Benoît XVI a été démis de ses fonctions après avoir été reconnu coupable de crimes contre l’humanité. Les deux Papes Ratzinger et François étaient considérés comme des pédophiles sataniques après que plus de 68 enfants victimes de la traite ont témoigné pendant deux ans d’audiences devant six juges de la Cour internationale de justice de droit commun basée à Bruxelles.

L’ordonnance de la Cour de la CIJCJC se lit en partie comme suit : “En refusant de répondre à l’assignation de la Cour, l’accusé déclare sa culpabilité implicite pro confesso, comme s’il avait avoué les accusations portées contre lui. En conséquence, le jugement demandé par les plaignants est accordé, et les douze accusés sont tous déclarés coupables d’une monstrueuse conspiration criminelle pour enlever, faire la traite, torturer rituellement et assassiner des enfants. Un mandat d’arrêt est délivré pour l’arrestation immédiate et l’emprisonnement des accusés avant leur sentence finale.”

Les équipes d’arrestation de droit commun ont convergé vers Dublin, en Irlande, en vue d’exécuter les mandats d’arrêt permanents selon le bureau central de l’ITCCS, qui coordonne les actions des policiers qui ont procédé à l’arrestation. Les tensions ont monté d’un cran lorsque la police de Gardai a bouclé la ville “militarisée” et emprisonné les familles à faible revenu dans les commissariats de police. Après les expulsions des familles par les propriétaires dans l’espoir de profiter de l’afflux touristique de la visite du Pape du 25 août, il y a eu un harcèlement policier des manifestants et des militants du droit commun, y compris l’émission d’une liste dite “de surveillance terroriste”.

Les citoyens irlandais semblent s’éveiller progressivement aux actions discutables du Vatican. Il y a quelques années, un charnier catholique a été découvert à Taum, en Irlande, où près de 800 corps d’enfants ont été retrouvés enterrés dans la fosse septique d’une religieuse irlandaise. Les corps auraient été victimes d’abus rituels – ce qui signifie que des organes et des parties du corps ont disparu, probablement parce qu’ils ont été utilisés dans des rituels sataniques de sacrifice d’enfants. http://www.bbc.com/news/world-europe-27710206

Le foyer catholique Tuam n’était qu’une des dix institutions en Irlande où l’on estime qu’environ 35 000 femmes enceintes non mariées ont été envoyées – sans tenir compte de l’endroit où leurs bébés ont fini. Comme dans le cas des fosses communes catholiques remplies de corps d’enfants mutilés en Espagne et au Canada, la médiatisation de la fosse septique irlandaise remplie de près de 800 corps de bébés rituellement mutilés par des sataniques n’a pas été diffusée dans les médias grand public.

L’histoire dramatique du trafic d’enfants du pape François n’a pas non plus été diffusée dans les médias principaux, même si plus de 48 témoins oculaires ont témoigné devant six juges internationaux que le Vatican était payé très cher pour faire passer régulièrement des enfants étrangers par leur cercle pédophile adorateur de Satan en vénérant des dirigeants d’églises, des hommes d’affaires, des politiciens et d’autres élites, y compris des membres de familles royales européennes et la mafia très proche du Vatican.

Deux adolescentes ont dit au tribunal de l’ICLCJ que le pape François les a violées alors qu’elles participaient à des sacrifices d’enfants au printemps 2009 et 2010 en Hollande rurale et en Belgique. Selon un ancien employé de la Curie à Rome, des viols et des meurtres d’enfants ont également eu lieu au château de Carnarvon au Pays de Galles et dans un château français non divulgué. Un procureur a présenté des déclarations sous serment notariées par huit autres personnes prétendant être témoins de ces mêmes crimes organisés par le Vatican.


Un autre témoin a témoigné qu’ils étaient présents lors de réunions avec le prêtre et l’évêque argentin Francis et la junte militaire pendant la guerre sale de 1970
(? Probablement 1976, début de la dictature). Selon le témoin, François a aidé au moins 30 000 enfants de prisonniers politiques disparus à entrer dans le cercle pédophile du Vatican.

On croyait que certains de ces enfants étaient enterrés dans un cimetière pour enfants en Espagne – que le Vatican a continuellement refusé des projets d’excavation – tout comme le Vatican a refusé des demandes d’excavation de plus de 35 fosses communes pour enfants, remplies de corps mutilés de plus de 50 000 enfants qui ont disparu dans 80 pensionnats anglicans de l’Église unie du Canada, bien qu’il s’agisse principalement de pensionnats autochtones catholiques dans tout le Canada. Voir le témoignage des témoins :


Les procédures judiciaires de l’ICLCJ ont abouti à un document d’archives du Vatican intitulé "Crimen Sollicitationas" qui exige que les fonctionnaires catholiques aident et dissimulent le viol et le trafic de mineurs. Comme le droit canonique et la politique de Crimen, cette violence contre les enfants a été ordonnée par les responsables de l’Église catholique afin d’être couverte par un “secret pontifical”.

“Malgré la sécurité massive autour de Bergoglio, nous sommes confiants qu’une arrestation aura lieu. Heureusement, nous aurons l’aide d’éléments au sein du parti papal lui-même ainsi que de sympathiques officiels du Gardai. Nous utilisons à plein régime la lutte entre les factions de Ratzinger et Bergoglio au sein de la Curie”, a déclaré un communiqué de presse publié le 12 août 2018 par le Bureau central du Tribunal international des crimes contre l’Église et l’État (ITCCS).

Suivez les mises à jour et les dernières nouvelles à l’adresse www.itccs.org

Source: Before It’s News, le 10 août 2018 – Traduction Nouvelordremondial.cc



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Des “prêtres” conciliaires dénoncent « l’abus sur enfants lors de rituels sataniques » au Vatican.

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