jeudi, juin 18, 2020

Le type humain dominant

(Durée 1:16
D'après le Lingä Purânä : "Ce sont les plus bas instincts qui stimulent les hommes du Kali Yugä. Ils choisissent de préférence les idées fausses. Ils n'hésitent pas à persécuter les sages. L'envie les tourmente. La négligence, la maladie, la faim, la peur se répandent. [...] Les hommes seront sans morale, irritables et sectaires. Dans l'âge de Kali se répandent de fausses doctrines et des écrits trompeurs."


Durant le cycle actuel, le type humain dominant est le "pashu". 

Le pashu, l'être « lié », hylique (sthûla, grossier, « matériel ») n'adore que son pasha, son lien, dont il fait son « dieu ». Il est soumis à Mâyâ, le principe de séparation du sujet et de l'objet. Dans le topique de la corde et du serpent, où le serpent est pris pour la corde. Mâyâ est le « serpent », et Brahman, la corde. Dans cet exemple, il n'y a que la « corde », que l'on ne « perçoit » pas, car seul le serpent est perçu. La corde a-t-elle créé le serpent ? Nullement. Le serpent a-t-il une « certaine existence » ? Aucunement. Le serpent, c'est « l'univers », « connu », c'est-à-dire créé, par « identification » et « division ». L'univers, qui n'a pas la moindre existence, est pris pour Brahman, qui n'est pas la cause de l'univers — la causalité, qui est une perception erronée, surimposée, ne commence qu'avec Mâyâ — cause ne précédant pas son effet, ne lui étant pas concomitante, ni, bien sûr, postérieure. Cause qui ne devient cause que lorsque l'effet est produit — causée donc en tant que cause par son effet. Les religions et les philosophies ne sont que « sous le soleil de Mâyâ ».

C'est ainsi que le pashu ne s'intéresse nullement à la « vérité » (satya, Brahman) — il ne s'intéresse qu'à la surimposition, l'imposture, et la foule attend incessamment le grand imposteur, celui qui feindra d'avoir assez d'autorité pour imposer l'illusion comme vérité définitive — la foule, gobeuse d'illusion (moha), est cependant toujours sceptique — ce n'est pas assez — et déçue par son propre scepticisme — d'où les mesures antipyrrhonniennes qui sont prises jusque dans les prétoires...

Le « monde » ainsi, n'est qu'un « discours », qu'un « faire ». Le « monde » s'édifie par le faire, qui est le discours de la perception erronée. C'est le Ne-Pas-Faire qui « détruit » le « monde », qui le « dissipe » — faisant entendre le « rugissement de la vacuité » (shûnyatâ simhanâda), la « non-naissance » (ajatâ) dont les « dualistes » ont peur. L'être n'est que surimposition, et les perceptions de l'état de veille (jagrat), de l'état de rêve (svapna, taijasa), les perceptions « extérieures » et « intérieures », ne sont que « surimpositions » — c'est ainsi que Lin Tsi dit qu'il n'y a rien à chercher à l'extérieur ni à l'intérieur.

Le pashu est le bhogin — bhoga signifie « jouissance » et aussi « effort » ; il est celui qui ne « sacrifie pas », qui n'abolit pas le combustible dans le feu du yajña de la gnose. Ne-pas-faire peut se traduire aussi par abhoga, non-effort, non-attachement. Le pashu « construit » son monde par l'effort et l'identification à autre que lui-même — que ce soit son individualité ou sa non-individualité — par la « jouissance », la « manducation » — bhuj signifie « manger », « jouir de », « expérimenter » — le pashu, le bhogin, est l'« expérimentateur », le « faiseur », le tueur de Brahman, pour la grande gloire de l'illusoire Mâyâ. Le pashu est le karmin, l'idiot qui tisse son karma, qui est son «univers», qui est son linceul.

Bernard Dubant



Bernard Dubant alias Lucien Renart (1945-2006), auteur catholique traditionaliste intéressé par l’œuvre de René Guénon (1886-1951). Il participa à l’éphémère Narthex (1974-1978), publication de l’Association pour l’étude et la défense de la culture traditionnelle.

Ce fut vers la fin des années 1980 que s’opéra chez Bernard Dubant le grand changement qui devait le conduire des rangs catholiques traditionalistes à l’engouement pour le chamanisme des Indiens d’Amérique et à la défense des "religions naturelles".

Il est mort des suites d'une crise cardiaque.

Cette figure marginale et originale serait tombée dans l’oubli le plus complet sans l’hommage posthume et en même temps lucide que lui rend Philippe Baillet dans "Pour la contre-révolution blanche". (Babelio)




Bill Gates, Elon Musk et la Ruche de Verre


Youtubeur chrétien, Jeremy David est l'auteur de La Bible du Nouvel Ordre Mondial. Dans cette revue de presse, il ne ménage pas Bill Gates, Elon Musk, Grimes (Claire Boucher, compagne de Musk) qui vend une partie de son âme, et cite René Guénon à propos d'une innovation diabolique liée à la covid-psychose.

(Durée 1:01)


"(...) un monde où tout serait devenu « public » aurait un caractère proprement monstrueux ; nous disons « serait », car, en fait, nous n’en sommes pas encore tout à fait là malgré tout, et peut-être même cela ne sera-t-il jamais complètement réalisable, car il s’agit encore ici d’une « limite » ; mais il est incontestable que, de tous les côtés, on vise actuellement à obtenir un tel résultat, et, à cet égard, on peut remarquer que nombre d’adversaires apparents de la « démocratie » ne font en somme qu’en pousser encore plus loin les conséquences s’il est possible, parce qu’ils sont, au fond, tout aussi pénétrés de l’esprit moderne que ceux-là mêmes à qui ils veulent s’opposer. Pour amener les hommes à vivre entièrement « en public », on ne se contente pas de les rassembler en « masse » à toute occasion et sous n’importe quel prétexte ; on veut encore les loger, non pas seulement dans des « ruches » comme nous le disions précédemment, mais littéralement dans des « ruches de verre », disposées d’ailleurs de telle façon qu’il ne leur sera possible d’y prendre leurs repas qu’« en commun » ; les hommes qui sont capables de se soumettre à une telle existence sont vraiment tombés à un niveau « infra-humain », au niveau, si l’on veut, d’insectes tels que les abeilles et les fourmis ; et on s’efforce du reste, par tous les moyens, de les « dresser » à n’être pas plus différents entre eux que ne le sont les individus de ces espèces animales, si ce n’est même moins encore."


Les âmes damnées choisissent l'enfer


mercredi, juin 17, 2020

Le Satanisme à Hollywood

(Durée 21:05)

"Dans cet épisode d'Élo Veut Savoir (Éloïse Boies), on parle de la présence marquée du satanisme dans l'industrie mondiale du divertissement, avec exemples et faits à l'appui. 

Une introduction qui fait un survol de cette étrange tendance, autant dans la musique pop que dans le monde du cinéma et de la télévision."

Le Mal Invisible 

par Éloïse Boies

Il y a tant d’incohérences et de noirceur dans notre monde qu’on se dit parfois qu’il serait plus simple de faire l’autruche et de poursuivre notre existence sans trop y penser. Parce que de toutes façons, qu’est-ce qu’on peut bien faire? La corruption, la collusion, les nids de poule, les cônes oranges, le terrible Nutella qui tue les Orang-Outans, l’abominable plastique qui saccage nos océans, les maléfiques multinationales qui produisent des gaz à effet de serre…

Mais tout ça, c’est un Mal connu, concret, palpable. On connait les organismes qui militent pour renverser la vapeur; les GreenPeace, Avaaz et Leonardo DiCaprio de ce monde! Cependant, j’ai décidé d’écrire aujourd’hui à propos d’un Mal grandissant et profondément troublant qui s’installe insidieusement dans nos vies sans même qu’on en soit réellement conscient – le rendant encore plus néfaste. Nous baignons dans sa sombre culture et dans ses symboles à un point tel que c’en est étourdissant… mais nommer les évidences serait aussi aberrant pour le commun des mortels que de dire qu’on croit aux Illuminati!

Pourtant, si j’écris aujourd’hui, c’est parce que je veux lever le voile à peine opaque qui recouvre la surface du monde du divertissement et qui cache un culte que j’ai longtemps pris pour une mauvaise blague, soit le Satanisme.

Vous vous dites probablement: Oh! Non! Encore une théorie du complot! Je vous conseille toutefois de lire cet article au complet. Peut-être que tout comme moi qui étais autrefois dubitative, vous changerez aussi d’avis.

J’ai écris un roman cette année qui débusque les plus sombres secrets du show business, ce qui m’a amenée à faire plusieurs années de recherche sur le sujet avant de commencer ma rédaction. Lorsque j’ai entendu parler du Satanisme à Hollywood pour la première fois, j’étais sceptique. Je me disais que c’était utilisé pour provoquer les gens, mieux vendre, faire réagir les catholiques ou chrétiens les plus puritains… Mon cerveau ne pouvait pas concevoir qu’il y aie vraiment une religion qui voue un culte au diable.

Et pourtant, plus j’ai creusé, plus j’ai fait des découvertes troublantes. La réalité, c’est qu’il n’est pas nécessaire de chercher très loin pour trouver des traces de ce culte dans l’industrie du divertissement. Fut un temps où seulement une poignée de rockeurs était associée à Satan, comme Ozzy Osbourne, Jimmy Page, ou Alice Cooper. Maintenant, toutes les pop stars sans exception font la promotion du satanisme dans leur musique, en passant par Katy Perry, Beyoncé, Miley Cyrus, Justin Bieber et ainsi de suite. C’est quand même une étrange tendance.

Par exemple, la délicieuse Nicki Minaj a invoqué un esprit sur scène en pleine cérémonie des Grammy’s en 2012 où un exorcisme était pratiqué alors qu’elle se disait possédée de Roman, un démon aux intentions maléfiques qui lui fait faire des choses qu’elle ne veut pas. De l’Art? D’accord… À mon avis, cela ressemblait surtout à une messe noire.

D’ailleurs, parlant de messe noire, je vous recommande d’aller visionner la performance de Madonna (je pourrais écrire un roman d’exemples juste à son sujet) au 2015 Brit Awards où elle a trébuché. Ce qui aurait du retenir notre attention cependant n’est pas autant sa chute que l’accoutrement de ses danseurs qui portent tous les fameuses cornes de Baphomet, déité associée au diable dans l’occultisme. La chanteuse pour sa part porte une longue cape noire, suivie de deux serviteurs qui ont des casques évoquant à leur tour les cornes de Satan. Remarquez aussi l’omniprésence du rouge sang et du noir qui est généralement associé à ces démonstrations publiques de satanisme.

Vous pouvez aisément trouver une vidéo sur Internet où Rihanna avoue être une adoratrice du diable alors que Lady Gaga s’exclame: I swear to Lucifer (ou lieu de dire I swear to God comme les gens normaux feraient), et où Katy Perry admet avoir vendu son âme au diable afin de devenir célèbre! Simplement une façon de faire parler d’elles? Cet argument devient faible lorsqu’on constate la récurrence systématique du Satanisme à Hollywood. Les exemples faisant référence à la magie noire, à la sorcellerie ou aux messes noires sont incroyablement nombreux. La performance de Katy Perry aux Grammy’s 2014 de sa chanson Dark Horse marie parfaitement le côté sombre du thème de sa chanson qui parle carrément de magie noire. Le troisième album de Lady Gaga, Born This Way, contient des titres aussi douteux que révélateurs sur sa vocation à Lucifer (Black Jesus, Amen Fashion, Judas, Marry the Night, Bloody Mary). Dans sa tournée The Monster Ball, on la voit portant un habit grotesque de religieuse, transparent de surcroît, révélant des croix pour «cacher» ses seins. La provocation atteint son paroxysme lorsqu’elle se retrouve recouverte de sang.

Lire la suite de l'article d'Éloïse Boies :



Décès du président du Burundi un mois après avoir expulsé l’OMS


(Durée 1:25)

Dieu ne l'a pas protégé
(S'en prendre à l'OMS est peut-être un péché !)

"Il avait refusé de prendre des mesures pour empêcher le virus de se propager sur son territoire. Pierre Nkurunziza (55 ans), président du Burundi, affirmait que Dieu protégerait sa nation. Il est décédé le 8 juin, officiellement d’une crise cardiaque, officieusement du COVID-19 selon la presse africaine. Son épouse et trois de leurs gardes du corps sont soignés – pour des raisons non communiquées – depuis une quinzaine de jours dans un hôpital au Kenya."

Lire l'article :


mardi, juin 16, 2020

Opération "Racisme" ?

(Durée 56:04)

Le racisme comme arme orwellienne de destruction du passé. 

Après le COVID, les mondialistes essaient de mobiliser le vote des noirs pour l'élection américaine avec le racisme.

De la servitude moderne

(Durée 2:13)

Bande annonce du film documentaire de Jean-François Brient sur le système totalitaire marchand dans lequel nous vivons soumis.

De la servitude moderne - DOCUMENTAIRE COMPLET - HD - VF - 52 mn :


De la Servitude moderne est un livre construit sur une inquiétude et sur un espoir. D'une part sur la crainte que le système de domination ne parvienne à créer et à pérenniser une société sans opposition, où le consentement collectif rendrait l'oppression éternelle. D'autre part sur l'espoir que la prise de conscience à laquelle ce livre veut participer renaisse et se fortifie, dans la radicalité et la détermination. Passant en revue les impasses politiques, économiques, sociales, culturelles, environnementales, vers lesquelles le capitalisme contemporain envoie l'humanité tout entière, l'auteur nous appelle, dans un style à la fois réfléchi et poétique, à une désobéissance active dirigée vers des changements véritablement libérateurs.

Ecrit au milieu du tourbillon des luttes sociales, parfumé au gaz lacrymogène, cet ouvrage, dont le style est à la fois incisif et poétique, entend redonner à la jeune génération comme à l'ancienne, le goût du combat et le sentiment que la victoire contre l'aliénation du monde de la marchandise est possible.

Chapitre I : Épigraphe

"Mon optimisme est basé sur la certitude que cette civilisation va s’effondrer.
Mon pessimisme sur tout ce qu’elle fait pour nous entraîner dans sa chute"

Chapitre II : La servitude moderne

"Quelle époque terrible que celle où des idiots dirigent des aveugles."
William Shakespeare

La servitude moderne est une servitude volontaire, consentie par la foule des esclaves qui rampent à la surface de la Terre. Ils achètent eux-mêmes toutes les marchandises qui les asservissent toujours un peu plus. Ils courent eux-mêmes derrière un travail toujours plus aliénant, que l’on consent généreusement à leur donner, s’ils sont suffisamment sages. Ils choisissent eux-mêmes les maitres qu’ils devront servir. Pour que cette tragédie mêlée d’absurdité ait pu se mettre en place, il a fallu tout d’abord ôter aux membres de cette classe toute conscience de son exploitation et de son aliénation. Voila bien l’étrange modernité de notre époque. Contrairement aux esclaves de l’Antiquité, aux serfs du Moyen-âge ou aux ouvriers des premières révolutions industrielles, nous sommes aujourd’hui devant une classe totalement asservie mais qui ne le sait pas ou plutôt qui ne veut pas le savoir. Ils ignorent par conséquent la révolte qui devrait être la seule réaction légitime des exploités. Ils acceptent sans discuter la vie pitoyable que l’on a construite pour eux. Le renoncement et la résignation sont la source de leur malheur. 

Voilà le mauvais rêve des esclaves modernes qui n’aspirent finalement qu’à se laisser aller dans la danse macabre du système de l’aliénation.

L’oppression se modernise en étendant partout les formes de mystification qui permettent d’occulter notre condition d’esclave. 

Montrer la réalité telle qu’elle est vraiment et non telle qu’elle est présentée par le pouvoir constitue la subversion la plus authentique.

Seule la vérité est révolutionnaire.


Chapitre III : L’aménagement du territoire et l’habitat

« L’urbanisme est cette prise de possession de l’environnement naturel et humain par le capitalisme qui, se développant logiquement en domination absolue, peut et doit maintenant refaire la totalité de l’espace comme son propre décor. »

La Société du Spectacle, Guy Debord.

À mesure qu’ils construisent leur monde par la force de leur travail aliéné, le décor de ce monde devient la prison dans laquelle il leur faudra vivre. Un monde sordide, sans saveur ni odeur, qui porte en lui la misère du mode de production dominant.

Ce décor est en perpétuel construction. Rien n’y est stable. La réfection permanente de l’espace qui nous entoure trouve sa justification dans l’amnésie généralisée et l’insécurité dans lesquelles doivent vivre ses habitants. Il s’agit de tout refaire à l’image du système : le monde devient tous les jours un peu plus sale et bruyant, comme une usine.

Chaque parcelle de ce monde est la propriété d’un État ou d’un particulier. Ce vol social qu’est l’appropriation exclusive du sol se trouve matérialisé dans l’omniprésence des murs, des barreaux, des clôtures, des barrières et des frontières… ils sont la trace visible de cette séparation qui envahit tout.

Mais parallèlement, l’unification de l’espace selon les intérêts de la culture marchande est le grand objectif de notre triste époque. Le monde doit devenir une immense autoroute, rationnalisée à l’extrême, pour faciliter le transport des marchandises. Tout obstacle, naturel ou humain doit être détruit.

L’habitat dans lequel s’entasse cette masse servile est à l’image de leur vie : il ressemble à des cages, à des prisons, à des cavernes. Mais contrairement aux esclaves ou aux prisonniers, l’exploité des temps modernes doit payer sa cage.

« Car ce n’est pas l’homme mais le monde qui est devenu un anormal. »

Antonin Artaud


Chapitre IV : La marchandise

« Une marchandise paraît au premier coup d’œil quelque chose de trivial et qui se comprend de soi-même. Notre analyse a montré au contraire que c'est une chose très complexe, pleine de subtilité métaphysique et d'arguties théologiques. »

Le Capital, Karl Marx

Et c’est dans ce logis étroit et lugubre qu’il entasse les nouvelles marchandises qui devraient, selon les messages publicitaires omniprésents, lui apporter le bonheur et la plénitude. Mais plus il accumule des marchandises et plus la possibilité d’accéder un jour au bonheur s’éloigne de lui.

« A quoi sert à un homme de tout posséder s’il perd son âme. »

Marc 8 ; 36

La marchandise, idéologique par essence, dépossède de son travail celui qui la produit et dépossède de sa vie celui qui la consomme. Dans le système économique dominant, ce n’est plus la demande qui conditionne l’offre mais l’offre qui détermine la demande. C’est ainsi que de manière périodique, de nouveaux besoins sont créés qui sont vite considérés comme des besoins vitaux par l’immense majorité de la population : ce fut d’abord la radio, puis la voiture, la télévision, l’ordinateur et maintenant le téléphone portable.

Toutes ces marchandises, distribuées massivement en un lapse de temps très limité, modifient en profondeur les relations humaines : elles servent d’une part à isoler les hommes un peu plus de leur semblable et d’autre part à diffuser les messages dominants du système. Les choses qu’on possède finissent par nous posséder.


Chapitre V : L’alimentation

« Ce qui est une nourriture pour l’un est un poison pour l’autre. »

Paracelse

Mais c’est encore lorsqu’il s’alimente que l’esclave moderne illustre le mieux l’état de décrépitude dans lequel il se trouve. Disposant d’un temps toujours plus limité pour préparer la nourriture qu’il ingurgite, il en est réduit à consommer à la va-vite ce que l’industrie agro-chimique produit. Il erre dans les supermarchés à la recherche des ersatz que la société de la fausse abondance consent à lui donner. Là encore, il n’a plus que l’illusion du choix. L’abondance des produits alimentaires ne dissimule que leur dégradation et leur falsification. Il ne s’agit bien notoirement que d’organismes génétiquement modifiés, d’un mélange de colorants et de conservateurs, de pesticides, d’hormones et autres inventions de la modernité. Le plaisir immédiat est la règle du mode d’alimentation dominant, de même qu’il est la règle de toutes les formes de consommation. Et les conséquences sont là qui illustrent cette manière de s’alimenter.

Mais c’est face au dénuement du plus grand nombre que l’homme occidental se réjouit de sa position et de sa consommation frénétique. Pourtant, la misère est partout où règne la société totalitaire marchande. Le manque est le revers de la médaille de la fausse abondance. Et dans un système qui érige l’inégalité comme critère de progrès, même si la production agro-chimique est suffisante pour nourrir la totalité de la population mondiale, la faim ne devra jamais disparaître.

« Ils se sont persuadés que l’homme, espèce pécheresse entre toutes, domine la création. Toutes les autres créatures n’auraient été créées que pour lui procurer de la nourriture, des fourrures, pour être martyrisées, exterminées. »
Isaac Bashevis Singer

L’autre conséquence de la fausse abondance alimentaire est la généralisation des usines concentrationnaires et l’extermination massive et barbare des espèces qui servent à nourrir les esclaves. Là se trouve l’essence même du mode de production dominant. La vie et l’humanité ne résistent pas face au désir de profit de quelques uns.

Chapitre VI : La destruction de l’environnement

« C’est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain ne l’écoute pas. »

Victor Hugo

Le pillage des ressources de la planète, l’abondante production d’énergie ou de marchandises, les rejets et autres déchets de la consommation ostentatoire hypothèquent gravement les chances de survie de notre Terre et des espèces qui la peuplent. Mais pour laisser libre court au capitalisme sauvage, la croissance ne doit jamais s’arrêter. Il faut produire, produire et reproduire encore.

Et ce sont les mêmes pollueurs qui se présentent aujourd’hui comme les sauveurs potentiels de la planète. Ces imbéciles du show business subventionnés par les firmes multinationales essayent de nous convaincre qu’un simple changement de nos habitudes de vie suffirait à sauver la planète du désastre. Et pendant qu’ils nous culpabilisent, ils continuent à polluer sans cesse notre environnement et notre esprit. Ces pauvres thèses pseudo-écologiques sont reprises en cœur par tous les politiciens véreux à cours de slogan publicitaire. Mais ils se gardent bien de proposer un changement radical dans le système de production. Il s’agit comme toujours de changer quelques détails pour que tout puisse rester comme avant.

Chapitre VII : Le travail

Travail, du latin Tri Palium trois pieux, instrument de torture.

Mais pour entrer dans la ronde de la consommation frénétique, il faut de l’argent et pour avoir de l’argent, il faut travailler, c'est-à-dire se vendre. Le système dominant a fait du travail sa principale valeur. Et les esclaves doivent travailler toujours plus pour payer à crédit leur vie misérable. Ils s’épuisent dans le travail, perdent la plus grande part de leur force vitale et subissent les pires humiliations. Ils passent toute leur vie à une activité fatigante et ennuyeuse pour le profit de quelques uns.

L’invention du chômage moderne est là pour les effrayer et les faire remercier sans cesse le pouvoir de se montrer généreux avec eux. Que pourraient-ils bien faire sans cette torture qu’est le travail ? Et ce sont ces activités aliénantes que l’on présente comme une libération. Quelle déchéance et quelle misère !

Toujours pressés par le chronomètre ou par le fouet, chaque geste des esclaves est calculé afin d’augmenter la productivité. L’organisation scientifique du travail constitue l’essence même de la dépossession des travailleurs, à la fois du fruit de leur travail mais aussi du temps qu’ils passent à la production automatique des marchandises ou des services. Le rôle du travailleur se confond avec celui d’une machine dans les usines, avec celui d’un ordinateur dans les bureaux. Le temps payé ne revient plus.

Ainsi, chaque travailleur est assigné à une tache répétitive, qu’elle soit intellectuelle ou physique. Il est spécialiste dans son domaine de production. Cette spécialisation se retrouve à l’échelle de la planète dans le cadre de la division internationale du travail. On conçoit en occident, on produit en Asie et l’on meurt en Afrique.

Chapitre VIII : La colonisation de tous les secteurs de la vie

« C’est l’homme tout entier qui est conditionné au comportement productif par l’organisation du travail, et hors de l’usine il garde la même peau et la même tête. »

Christophe Dejours


L’esclave moderne aurait pu se contenter de sa servitude au travail, mais à mesure que le système de production colonise tous les secteurs de la vie, le dominé perd son temps dans les loisirs, les divertissements et les vacances organisées. Aucun moment de son quotidien n’échappe à l’emprise du système. Chaque instant de sa vie a été envahi. C’est un esclave à temps plein.

Chapitre IX : La médecine marchande

« La médecine fait mourir plus longtemps. » 

Plutarque


La dégradation généralisée de son environnement, de l’air qu’il respire et de la nourriture qu’il consomme ; le stress de ses conditions de travail et de l’ensemble de sa vie sociale, sont à l’origine des nouvelles maladies de l’esclave moderne.

Il est malade de sa condition servile et aucune médecine ne pourra jamais remédier à ce mal. Seule la libération la plus complète de la condition dans laquelle il se trouve enfermé peut permettre à l’esclave moderne de se libérer de ses souffrances.

La médecine occidentale ne connaît qu’un remède face aux maux dont souffrent les esclaves modernes : la mutilation. C’est à base de chirurgie, d’antibiotique ou de chimiothérapie que l’on traite les patients de la médecine marchande. On s’attaque aux conséquences du mal sans jamais en chercher la cause. Cela se comprend autant que cela s’explique : cette recherche nous conduirait inévitablement vers une condamnation sans appel de l’organisation sociale dans son ensemble.

De même qu’il a transformé tous les détails de notre monde en simple marchandise, le système présent a fait de notre corps une marchandise, un objet d’étude et d’expérience livré aux apprentis sorciers de la médecine marchande et de la biologie moléculaire. Et les maîtres du monde sont déjà prêts à breveter le vivant.

Le séquençage complet de l’ADN du génome humain est le point de départ d’une nouvelle stratégie mise en place par le pouvoir. Le décodage génétique n’a d’autres buts que d’amplifier considérablement les formes de domination et de contrôle.

Notre corps lui-aussi, après tant d’autres choses, nous a échappé.

Chapitre X : L’obéissance comme seconde nature

« À force d’obéir, on obtient des réflexes de soumission. »

Anonyme

Le meilleur de sa vie lui échappe mais il continue car il a l’habitude d’obéir depuis toujours. L’obéissance est devenue sa seconde nature. Il obéit sans savoir pourquoi, simplement parce qu’il sait qu’il doit obéir. Obéir, produire et consommer, voilà le triptyque qui domine sa vie. Il obéit à ses parents, à ses professeurs, à ses patrons, à ses propriétaires, à ses marchands. Il obéit à la loi et aux forces de l’ordre. Il obéit à tous les pouvoirs car il ne sait rien faire d’autre. La désobéissance l’effraie plus que tout car la désobéissance, c’est le risque, l’aventure, le changement. Mais de même que l’enfant panique lorsqu’il perd de vue ses parents, l’esclave moderne est perdu sans le pouvoir qui l’a créé. Alors ils continuent d’obéir.

C’est la peur qui a fait de nous des esclaves et qui nous maintient dans cette condition. Nous nous courbons devant les maîtres du monde, nous acceptons cette vie d’humiliation et de misère par crainte.

Nous disposons pourtant de la force du nombre face à cette minorité qui gouverne. Leur force à eux, ils ne la retirent pas de leur police mais bien de notre consentement. Nous justifions notre lâcheté devant l’affrontement légitime contre les forces qui nous oppriment par un discours plein d’humanisme moralisateur. Le refus de la violence révolutionnaire est ancré dans les esprits de ceux qui s’opposent au système au nom des valeurs que ce système nous a lui-même enseignés.

Mais le pouvoir, lui, n’hésite jamais à utiliser la violence quand il s’agit de conserver son hégémonie.

Chapitre XI : La répression et la surveillance

« Sous un gouvernement qui emprisonne injustement, la place de l’homme juste est aussi en prison. »

La désobéissance civile, Henry David Thoreau

Pourtant, il y a encore des individus qui échappent au contrôle des consciences. Mais ils sont sous surveillance. Toute forme de rébellion ou de résistance est de fait assimilée à une activité déviante ou terroriste. La liberté n’existe que pour ceux qui défendent les impératifs marchands. L’opposition réelle au système dominant est désormais totalement clandestine. Pour ces opposants, la répression est la règle en usage. Et le silence de la majorité des esclaves face à cette répression trouve sa justification dans l’aspiration médiatique et politique à nier le conflit qui existe dans la société réelle.

Chapitre XII : L’argent

« Et ce que l’on faisait autrefois pour l’amour de Dieu, on le fait maintenant pour l’amour de l’argent, c’est-à-dire pour l’amour de ce qui donne maintenant le sentiment de puissance le plus élevé et la bonne conscience.»

Aurore, Nietzsche

Comme tous les êtres opprimés de l’Histoire, l’esclave moderne a besoin de sa mystique et de son dieu pour anesthésier le mal qui le tourmente et la souffrance qui l’accable. Mais ce nouveau dieu, auquel il a livré son âme, n’est rien d’autre que le néant. Un bout de papier, un numéro qui n’a de sens que parce que tout le monde a décidé de lui en donner. C’est pour ce nouveau dieu qu’il étudie, qu’il travaille, qu’il se bat et qu’il se vend. C’est pour ce nouveau dieu qu’il a abandonné toute valeur et qu’il est prêt à faire n’importe quoi. Il croit qu’en possédant beaucoup d’argent, il se libérera des contraintes dans lesquels il se trouve enfermé. Comme si la possession allait de paire avec la liberté. La libération est une ascèse qui provient de la maîtrise de soi. Elle est un désir et une volonté en actes. Elle est dans l’être et non dans l’avoir. Mais encore faut-il être résolu à ne plus servir, à ne plus obéir. Encore faut-il être capable de rompre avec une habitude que personne, semble-t-il, n’ose remettre en cause.


Chapitre XIII : Pas d’alternative à l’organisation sociale dominante

Acta est fabula
La pièce est jouée

Or l’esclave moderne est persuadé qu’il n’existe pas d’alternative à l’organisation du monde présent. Il s’est résigné à cette vie car il pense qu’il ne peut y en avoir d’autres. Et c’est bien là que se trouve la force de la domination présente : entretenir l’illusion que ce système qui a colonisé toute la surface de la Terre est la fin de l’Histoire. Il a fait croire à la classe dominée que s’adapter à son idéologie revient à s’adapter au monde tel qu’il est et tel qu’il a toujours été. Rêver d’un autre monde est devenu un crime condamné unanimement par tous les médias et tous les pouvoirs. Le criminel est en réalité celui qui contribue, consciemment ou non, à la démence de l’organisation sociale dominante. Il n’est pas de folie plus grande que celle du système présent.

Chapitre XIV : L’image

« Sinon, qu’il te soit fait connaitre, o roi, que tes dieux ne sont pas ceux que nous servons, et l’image d’or que tu as dressé, nous ne l’adorerons pas. »

Ancien Testament, Daniel 3:18

Devant la désolation du monde réel, il s’agit pour le système de coloniser l’ensemble de la conscience des esclaves. C’est ainsi que dans le système dominant, les forces de répression sont précédées par la dissuasion qui, dès la plus petite enfance, accomplit son oeuvre de formation des esclaves. Ils doivent oublier leur condition servile, leur prison et leur vie misérable. Il suffit de voir cette foule hypnotique connectée devant tous les écrans qui accompagnent leur vie quotidienne. Ils trompent leur insatisfaction permanente dans le reflet manipulé d’une vie rêvée, faite d’argent, de gloire et d’aventure. Mais leurs rêves sont tout aussi affligeants que leur vie misérable.

Il existe des images pour tous et partout, elles portent en elle le message idéologique de la société moderne et servent d’instrument d’unification et de propagande. Elles croissent à mesure que l’homme est dépossédé de son monde et de sa vie. C’est l’enfant qui est la cible première de ces images car il s’agit d’étouffer la liberté dans son berceau. Il faut les rendre stupides et leur ôter toute forme de réflexion et de critique. Tout cela se fait bien entendu avec la complicité déconcertante de leurs parents qui ne cherchent même plus à résister face à la force de frappe cumulée de tous les moyens modernes de communication. Ils achètent eux-mêmes toutes les marchandises nécessaires à l’asservissement de leur progéniture. Ils se dépossèdent de l’éducation de leurs enfants et la livrent en bloc au système de l’abrutissement et de la médiocrité.

Il y a des images pour tous les âges et pour toutes les classes sociales. Et les esclaves modernes confondent ces images avec la culture et parfois même avec l’art. On fait appel aux instincts les plus sordides pour écouler les stocks de marchandises. Et c’est encore la femme, doublement esclave dans la société présente, qui en paye le prix fort. Elle en est réduite à être un simple objet de consommation. La révolte elle-même est devenue une image que l’on vend pour mieux en détruire le potentiel subversif. L’image est toujours aujourd’hui la forme de communication la plus simple et la plus efficace. On construit des modèles, on abrutit les masses, on leur ment, on crée des frustrations. On diffuse l’idéologie marchande par l’image car il s’agit encore et toujours du même objectif : vendre, des modes de vie ou des produits, des comportements ou des marchandises, peu importe mais il faut vendre.

Chapitre XV : Les divertissements

« La télévision ne rend idiots que ceux
qui la regardent, pas ceux qui la font. »

Patrick Poivre d’Arvor


Ces pauvres hommes se divertissent, mais ce divertissement n’est là que pour faire diversion face au véritable mal qui les accable. Ils ont laissé faire de leur vie n’importe quoi et ils feignent d’en être fiers. Ils essayent de montrer leur satisfaction mais personne n’est dupe. Ils n’arrivent même plus à se tromper eux-mêmes lorsqu’ils se retrouvent face au reflet glacé du miroir. Ainsi ils perdent leur temps devant des imbéciles sensés les faire rire ou les faire chanter, les faire rêver ou les faire pleurer.
On mime à travers le sport médiatique les succès et les échecs, les forces et les victoires que les esclaves modernes ont cessé de vivre dans leur propre quotidien. Leur insatisfaction les incite à vivre par procuration devant leur poste de télévision. Tandis que les empereurs de la Rome antique achetaient la soumission du peuple avec du pain et les jeux du cirque, aujourd’hui c’est avec les divertissements et la consommation du vide que l’on achète le silence des esclaves.

Chapitre XVI : Le langage

« On croit que l'on maîtrise les mots, mais ce sont les mots qui nous maîtrisent. »

Alain Rey

La domination sur les consciences passe essentiellement par l’utilisation viciée du langage par la classe économiquement et socialement dominante. Étant détenteur de l’ensemble des moyens de communication, le pouvoir diffuse l’idéologie marchande par la définition figée, partielle et partiale qu’il donne des mots.

Les mots sont présentés comme neutres et leur définition comme allant de soi. Mais sous le contrôle du pouvoir, le langage désigne toujours autre chose que la vie réelle.

C’est avant tout un langage de la résignation et de l’impuissance, le langage de l’acceptation passive des choses telles qu’elles sont et telles qu’elles doivent demeurer. Les mots travaillent pour le compte de l’organisation dominante de la vie et le fait même d’utiliser le langage du pouvoir nous condamne à l’impuissance.

Le problème du langage est au centre du combat pour l’émancipation humaine. Il n’est pas une forme de domination qui se surajoute aux autres, il est le cœur même du projet d’asservissement du système totalitaire marchand.

C’est par la réappropriation du langage et donc de la communication réelle entre les personnes que la possibilité d’un changement radical émerge de nouveau. C’est en cela que le projet révolutionnaire rejoint le projet poétique. Dans l’effervescence populaire, la parole est prise et réinventée par des groupes étendus. La spontanéité créatrice s’empare de chacun et nous rassemble tous.

Chapitre XVII : L’illusion du vote et de la démocratie parlementaire

« Voter, c’est abdiquer. »

Élisée Reclus

Pourtant, les esclaves modernes se pensent toujours citoyens. Ils croient voter et décider librement qui doit conduire leurs affaires. Comme s’ils avaient encore le choix. Ils n’en ont conservé que l’illusion. Croyez-vous encore qu’il existe une différence fondamentale quant au choix de société dans laquelle nous voulons vivre entre le PS et l’UMP en France, entre les démocrates et les républicains aux États-Unis, entre les travaillistes et les conservateurs au Royaume-Uni ? Il n’existe pas d’opposition car les partis politiques dominants sont d’accord sur l’essentiel qui est la conservation de la présente société marchande. Il n’existe pas de partis politiques susceptibles d’accéder au pouvoir qui remette en cause le dogme du marché. Et ce sont ces partis qui avec la complicité médiatique monopolise l’apparence. Ils se chamaillent sur des points de détails pourvu que tout reste en place. Ils se disputent pour savoir qui occupera les places que leur offre le parlementarisme marchand. Ces pauvres chamailleries sont relayées par tous les médias dans le but d’occulter un véritable débat sur le choix de société dans laquelle nous souhaitons vivre. L’apparence et la futilité dominent sur la profondeur de l’affrontement des idées. Tout cela ne ressemble en rien, de près ou de loin à une démocratie.

La démocratie réelle se définit d’abord et avant tout par la participation massive des citoyens à la gestion des affaires de la cité. Elle est directe et participative. Elle trouve son expression la plus authentique dans l’assemblée populaire et le dialogue permanent sur l’organisation de la vie en commun. La forme représentative et parlementaire qui usurpe le nom de démocratie limite le pouvoir des citoyens au simple droit de vote, c'est-à-dire au néant, tant il est vrai que le choix entre gris clair et gris foncé n’est pas un choix véritable. Les sièges parlementaires sont occupés dans leur immense majorité par la classe économiquement dominante, qu’elle soit de droite ou de la prétendue gauche social-démocrate.

Le pouvoir n’est pas à conquérir, il est à détruire. Il est tyrannique par nature, qu’il soit exercé par un roi, un dictateur ou un président élu. La seule différence dans le cas de la « démocratie » parlementaire, c’est que les esclaves ont l’illusion de choisir eux-mêmes le maître qu’ils devront servir. Le vote a fait d’eux les complices de la tyrannie qui les opprime. Ils ne sont pas esclaves parce qu’il existe des maîtres mais il existe des maîtres parce qu’ils ont choisi de demeurer esclaves.

Chapitre XVIII : Le système totalitaire marchand

« La nature n’a créé ni maîtres ni esclaves,
Je ne veux ni donner ni recevoir de lois. »

Denis Diderot


Le système dominant se définit donc par l’omniprésence de son idéologie marchande. Elle occupe à la fois tout l’espace et tous les secteurs de la vie. Elle ne dit rien de plus que : « Produisez, vendez, consommez, accumulez ! » Elle a réduit l’ensemble des rapports humains à des rapports marchands et considère notre planète comme une simple marchandise. Le devoir qu’elle nous impose est le travail servile. Le seul droit qu’elle reconnait est le droit à la propriété privée. Le seul dieu qu’elle arbore est l’argent.

Le monopole de l’apparence est total. Seuls paraissent les hommes et les discours favorables à l’idéologie dominante. La critique de ce monde est noyée dans le flot médiatique qui détermine ce qui est bien et ce qui est mal, ce que l’on peut voir et ce que l’on ne peut pas voir.

Omniprésence de l’idéologie, culte de l’argent, monopole de l’apparence, parti unique sous couvert du pluralisme parlementaire, absence d’une opposition visible, répression sous toutes ses formes, volonté de transformer l’homme et le monde. Voila le visage réel du totalitarisme moderne que l’on appelle « démocratie libérale » mais qu’il faut maintenant appeler par son nom véritable : le système totalitaire marchand.

L’homme, la société et l’ensemble de notre planète sont au service de cette idéologie. Le système totalitaire marchand a donc réalisé ce qu’aucun totalitarisme n’avait pu faire avant lui : unifier le monde à son image. Aujourd’hui, il n’y a plus d’exil possible.

Chapitre XIX : Perspectives

A mesure que l’oppression s’étend à tous les secteurs de la vie, la révolte prend l’allure d’une guerre sociale. Les émeutes renaissent et annoncent la révolution à venir.

La destruction de la société totalitaire marchande n’est pas une affaire d’opinion. Elle est une nécessité absolue dans un monde que l’on sait condamné. Puisque le pouvoir est partout, c’est partout et tout le temps qu’il faut le combattre.

La réinvention du langage, le bouleversement permanent de la vie quotidienne, la désobéissance et la résistance sont les maîtres mots de la révolte contre l’ordre établi. Mais pour que de cette révolte naisse une révolution, il faut rassembler les subjectivités dans un front commun.

C’est à l’unité de toutes les forces révolutionnaires qu’il faut œuvrer. Cela ne peut se faire qu’à partir de la conscience de nos échecs passés : ni le réformisme stérile, ni la bureaucratie totalitaire ne peuvent être une solution à notre insatisfaction. Il s’agit d’inventer de nouvelles formes d’organisation et de lutte.

L’autogestion dans les entreprises et la démocratie directe à l’échelle des communes constituent les bases de cette nouvelle organisation qui doit être anti-hiérarchique dans la forme comme dans le contenu.

Le pouvoir n’est pas à conquérir, il est à détruire.


Chapitre XX : Épilogue

« O Gentilshommes, la vie est courte… Si nous vivons, nous vivons pour marcher sur la tête des rois. »

William Shakespeare


lundi, juin 15, 2020

Mardi 16 juin : TOUS AVEC LES PERSONNELS HOSPITALIERS !

(Durée 1:07)

Dans un communiqué unitaire, des organisations politiques appellent l’ensemble de la population à les rejoindre à l’occasion de la journée de mobilisation de la santé du mardi 16 juin, à participer aux différents rassemblements et manifestations. 

« Le “monde d’après” ne peut se construire qu’en nous mobilisant pour une alternative à un système, le capitalisme, qui broie nos vies comme il étouffe la planète.»

Lire la suite :


La manifestation contre le racisme se retourne contre Israël


i24news, chaîne de télévision israélienne, diffuse en anglais, arabe et français (Durée 2:27).

Le 13 juin, Place de la République à Paris, Assa Traoré avait appelé à se rassembler pour exiger le démantèlement de la police française et attiser la haine. Mais, contre toute attente, des manifestants s’en sont pris aux juifs.

L'"invasion" de l'Europe par l'islam était une "excellente nouvelle" pour des juifs, comme le rabbin français David Touitou qui se réjouissait sur YouTube de la destruction progressive de l'Europe et la chrétienté. Destruction qui permettra l'arrivé du Messiah. 


Mais, le rabbin Touitou et ses disciples ont ignoré que pour les populations musulmanes, le Dajjal, l’Antichrist (Antéchrist) vient du monde sioniste.

Extrait d'un texte eschatologique circulant dans le milieu islamique : 

Des prophéties bibliques et islamiques conduisent à découvrir l’Antichrist dans le monde sioniste.


Nous faisons une distinction entre sionistes et Juifs de bonne foi. Muhammad a personnellement lié le Charlatan (l’Antichrist) aux Juifs dans la Discussion n°1810 en disant: “70 000 Juifs d’Ispâhan (Iran) suivront le Charlatan”.

Or Ispâhan est la ville d’Iran la plus peuplée en Juifs. Après la chute du Chah d’Iran, une forte émigration de Juifs iraniens vers Israël eut lieu. Le chiffre 70 000 est symbolique et représente une totalité universelle c.-à-d. l’afflux des Juifs du monde entier vers la Palestine. Dans la Discussion n°1818, Muhammad dit encore : “La résurrection des morts n’aura pas lieu avant que les Musulmans ne combattent les Juifs. Le Juif se cachera derrière les pierres et les arbres, qui diront :

“O Musulman, un Juif se cache derrière moi, viens le tuer, sauf le ‘gharkad’ (nom arabe d’une plante grasse, ne dira pas cela) car c’est un arbre des Juifs”.

La guerre islamo-juive, provoquée par l’occupation sioniste de la Palestine, est un signe de la présence de l’Antichrist en Terre Sainte. Le Dr Sobhi Saleh, dans son livre, interprète ainsi le ‘gharkad’ (p 992) : “Espèce d’arbre épineux en Palestine où le Charlatan et les Juifs périront”.

Deux points importants sont à souligner dans cette interprétation :

- Le lien intime entre le Charlatan et les Juifs.

- Le Charlatan apparaît en Palestine, et à Jérusalem même, où il périra avec les Juifs.

C’est la raison pour laquelle beaucoup d’exégètes ont compris que l’expression "Christ Charlatan" représente un groupe homogène de personnes, caractérisé par le charlatanisme et le mensonge. Par ailleurs, dans le même livre du Cheikh S. Saleh (p 608) il est dit :

“Le "Christ Charlatan" est un nom d’espèce de ceux qui multiplient le mensonge et le charlatanisme, car les Discussions (du Prophète) rapportent qu’à la fin des temps il y aura des charlatans”. Nous comprenons donc que le "Charlatan" représente un groupe de charlatans et non un seul individu. C’est aussi l’avis de l’Evangile :


“Beaucoup de séducteurs… qui ne confessent pas Jésus le Messie : Voilà bien le Séducteur, l’Antichrist” (2 Jean 7).

Pourquoi les sionistes sont-ils qualifiés de "Christ Charlatan" ? Car ils renient Jésus et annoncent un autre Christ, un messie raciste aux ambitions sionistes à la dimension d’un Ariel Sharon (2 Jean 2,22). Tel est l’Antichrist, car le vrai Christ n’est autre que Jésus. En d’autres termes, l’Antichrist est l’homme et la société sionistes qui forment l’entité charlatane, connue sous le nom d’Israël.


Source :
https://dokumen.tips/documents/antichrist-dans-l-islam.html


dimanche, juin 14, 2020

Israël et le double assassinat des frères Kennedy


Laurent Guyénot a étudié l’histoire profonde des États-Unis et de sa sphère d’influence durant les cinquante dernières années. 


"Par « histoire profonde » (Deep History) ou « politique profonde » (Deep Politics), le politologue Peter Dale Scott entend les décisions et activités occultes qui déterminent les grands événements historiques, et tout particulièrement les conflits armés. L’histoire profonde s’appuie sur les documents secrets déclassifiés ou fuités et sur le journalisme d’investigation, plutôt que sur les rapports officiels ou les discours publics, pour expliquer les soubresauts de l’histoire. Elle inclut, mais ne se limite pas à l’histoire des services secrets (la communauté états-unienne du Renseignement comprend seize agences gouvernementales).

Considérant que les événements déclencheurs de guerre retenus par la « grande histoire » sont presque toujours de faux prétextes, l’histoire profonde est nécessairement révisionniste. Elle est aussi pacifiste, puisqu’elle cherche à exposer à la lumière les vraies causes des guerres. Elle est menée par des investigateurs indignés plutôt que par les historiens de métier. Elle est « conspirationniste » si l’on entend par là qu’elle admet le rôle des complots et pactes secrets, des opérations d’infiltration et manipulation, des financements occultes et trafics d’influence, des guerres psychologiques et campagnes de désinformation, des opérations paramilitaires et clandestines, dans la marche du monde depuis le début de la Guerre froide, et de manière croissante depuis le 11-Septembre. En fait, seule l’histoire profonde permet d’expliquer le basculement du monde de la Guerre froide à la Guerre anti-terroriste, autrement dit du 20ème au 21ème siècle, car cette évolution résulte directement de l’action la plus secrète des États.

Une part importante de l’histoire profonde est consacrée aux « opérations sous fausse bannière » (false flag), par lesquelles un État feint une attaque ennemie pour justifier son entrée en guerre au nom de la légitime défense, auprès de sa propre opinion publique comme de la communauté internationale. Il s’agit pour l’agresseur de se faire passer pour l’agressé. L’histoire institutionnelle – écrite par les vainqueurs – accuse volontiers les nations vaincues de tels agissements : on sait qu’en 1931, lorsque l’armée japonaise décida d’envahir la Manchourie, elle dynamita ses propres rails de chemin de fer près de la base militaire de Mukden et accusa les Chinois de ce sabotage. On soupçonne aussi qu’en 1939, lorsqu’Hitler eut besoin d’un prétexte pour envahir la Pologne, il ordonna l’assaut de soldats et détenus allemands revêtus d’uniformes polonais sur l’avant-poste de Gleiwitz. Et l’on soupçonne qu’auparavant, en 1933, il avait fait incendier le palais du Reichstag pour accuser un « complot communiste » et suspendre les libertés individuelles. En revanche, les nations victorieuses parviennent plutôt bien à maintenir enfouis leurs propres mensonges et crimes de guerre. C’est le rôle de l’historien des profondeurs de les exhumer.

L’histoire profonde est l’histoire de l’« État profond » (Deep State), par quoi l’on désigne les structures de pouvoir qui, dans les coulisses du spectacle politique, mettent en branle les grands mouvements de l’histoire. Bien qu’il ait toujours existé, l’État profond s’est renforcé dans les démocraties modernes (dans une dictature il se confond avec l’État public), en raison du besoin éprouvé par certaines forces de se retrancher hors du regard des citoyens et des sanctions électorales. L’État profond est hostile aux institutions démocratiques de l’État républicain. La transparence que revendique le second est l’ennemi du premier. Mais l’État profond cherche moins à détruire la démocratie qu’à en fixer les limites et l’influencer. Aux États-Unis, il a pris en cinquante ans le contrôle presque total de la politique étrangère, de sorte que toutes les actions directes ou indirectes des États-Unis dans le monde ont des causes cachées du grand public.

La puissance exceptionnelle de l’État profond aux États-Unis s’explique par la nature double et contradictoire de cette nation, que l’on peut caractériser par l’oxymore « démocratie impériale » : à l’intérieur des frontières, la nation américaine est une démocratie, mais à l’extérieur, elle se comporte comme un empire ou une puissance coloniale. L’État profond est le cœur invisible de l’Empire, le centre de commandement de la violence impériale. Autant que possible, cette violence doit rester cachée aux yeux et à la conscience du citoyen américain, qui doit être convaincu que son gouvernement n’agit dans le monde que pour y défendre la liberté et la démocratie. C’est pourquoi l’État profond a constamment besoin de se camoufler, aux yeux de l’opinion publique, derrière un nuage de propagande droit-de-l’hommiste.

Bien qu’il puisse à l’occasion se comporter comme un « gouvernement invisible », l’État profond n’est pas une structure, mais plutôt un milieu polymorphe et changeant. Des clans s’y font et s’y défont au gré des alliances et trahisons. Certains de ces clans sont unis par des liens personnels de sang ou d’argent, auxquels peuvent s’ajouter des réseaux de type initiatique ou mafieux. Certains sont communautaires et même, dans plus d’un cas, solidaires d’un gouvernement étranger, auquel ils peuvent être reliés par les galeries souterraines que constituent les services secrets.

D’autres clans sont idéologiques, mais nourrissent des visions mondialistes ou suprématistes peu compatibles avec le patriotisme républicain classique et avec les valeurs universelles dont se réclame l’État public. Enfin, certains acteurs majeurs de l’État profond ne semblent mus que par la soif du pouvoir personnel : dans les rouages profonds de l’État excellent les psychopathes. C’est la tâche de l’histoire profonde d’identifier, derrière la propagande, ces projets et ces loyautés qui ne s’énoncent qu’à l’abri des médias.

Les acteurs de l’État profond ne sont pas nécessairement inconnus du public. Bien qu’ils intriguent en cercles discrets ou secrets, leur influence sur le monde n’est pas totalement occulte. Il leur arrive d’ailleurs, avec l’âge, de s’en vanter. Les plus puissants occupent de hautes fonctions gouvernementales, où ils sont toutefois plus souvent nommés qu’élus. Mais le rôle qu’ils jouent sur la scène publique est alors différent de celui qu’ils tiennent en coulisses. L’un des postes clés de l’État profond états-unien est celui de conseiller à la Sécurité nationale (National Security Advisor), parce qu’il est protégé par le secret d’État institutionnel. Récemment, ce sont ses conseillers, encore plus discrets, qui ont tiré les ficelles.

Pour l’élite qui opère au niveau profond du pouvoir, le monde est un terrain d’affrontement où toutes les formes de guerre sont permises. L’information est une arme aussi cruciale que l’argent pour la lutte contre les opposants politiques, mais aussi pour le contrôle de l’opinion publique et la manipulation de la démocratie. Les acteurs profonds font l’histoire (history) en racontant des histoires (stories) au peuple. L’expression « état profond » pourrait donc aussi désigner le sommeil hypnotique dans lequel les vrais pouvoirs maintiennent la masse des citoyens pour gouverner à leur insu et, surtout, les amener à approuver la guerre."



Laurent Guyénot, 


Israël et le double assassinat des frères Kennedy
(Conférence de Laurent Guyénot)


(Durée 1:27/15)


"Selon l’agent renégat Victor Ostrovsky (By Way of Deception, 1990), le Mossad tire son efficacité de son réseau international de sayanim (« collaborateurs »), terme hébreu désignant des juifs vivant hors d’Israël et prêts à accomplir sur demande des actions illégales, sans nécessairement connaître leur finalité. [...]

Étant donné l’avantage considérable que tira Israël de la mort de Kennedy, faut-il envisager l’hypothèse d’une responsabilité de l’État hébreu dans l’assassinat de Kennedy ?

Michael Collins Piper l’a fait dans son livre "Final Judgment" (première édition, 1993). La piste israélienne est marquée par la personnalité mystérieuse de James Jesus Angleton, qui, de 1954 jusqu’à son renvoi par Colby en 1974, dirigea à la CIA la Counter Intelligence Division ainsi que le Israel Office. Son biographe Tom Mangold affirme : « Les plus proches amis d’Angleton à l’étranger venaient du Mossad et il était tenu en très haute estime par ses collègues israéliens et par l’État d’Israël, qui lui décerna de grands honneurs après sa mort [1987]. » Une plaque commémorative pour ses services rendus fut notamment inaugurée par le gouvernement israélien. Or Angleton joua un rôle primordial dans l’entrave à la vérité sur l’assassinat de Kennedy, en s’imposant comme liaison entre la CIA et la Commission Warren. Angleton est aussi mêlé au meurtre de sa belle-sœur Mary Pinchot, amie d’enfance de John Kennedy et militante pacifiste, divorcée d’un cadre de la CIA, qui eut une influence certaine sur le président et qui enquêta par la suite sur son assassinat. Elle fut retrouvée morte près de chez elle, le 12 octobre 1964, et son journal subtilisé par James Angleton. À l’époque où le HSCA rouvrit l’enquête, Angleton activa à nouveau son réseau de désinformation : il est la source principale du livre d’Edward Jay Epstein, "Legend : the Secret World of Lee Harvey Oswald" (1978), qui présente Oswald comme un agent du KGB. Rappelons qu’Epstein interviewa pour son livre George De Mohrenschildt le 29 mars 1977, quelques heures avant que ce dernier soit retrouvé mort chez lui d’une balle dans la tête. Les propos que lui prête Epstein contredisent le récit qu’il venait d’écrire lui-même de sa relation avec Oswald. Le rapport de police met le « suicide » de De Mohrenschildt en relation avec son état mental déclinant, attesté par ses plaintes récurrentes dans les derniers mois de sa vie que « les juifs » ou « la mafia juive » voulaient sa peau.

Le dossier à charge d’Israël repose également sur Jack Ruby, l’homme qui assassina l’homme qui assassina (prétendument) Kennedy. Jacob Rubenstein – de son vrai nom, fils d’immigrants juif polonais –, il s’était pour cela introduit dans le commissariat de Dallas en tant que traducteur pour des reporters israéliens. Ruby, démontre Piper, était membre du syndicat du crime juif dont le parrain était Meyer Suchowljansky, alias Lansky. Lansky avait perdu dans la révolution cubaine le contrôle lucratif de ses casinos et bordels de La Havane, et était à ce titre intéressé par le renversement de Castro. Mais c’était également un généreux contributeur à la cause sioniste et c’est en Israël qu’il se réfugiera en 1970 pour fuir la Justice américaine. Sa Yiddish Connection ou Kosher Nostra, comme on l’appelait parfois, incluait Benjamin Siegel, dit Bugsy, « l’homme qui inventa Las Vegas » et l’un des chefs du tristement célèbre Murder Incorporated. Ruby était l’ami et le partenaire de Mickey Cohen, qui succéda à Siegel comme acolyte de Lansky pour la Côte Ouest.

Dans ses mémoires, Cohen proclame son sionisme ardent et se vante de ses importantes contributions financières, ainsi que du trafic d’armes dont il fit profiter Israël. Ruby lui-même, après un voyage en Israël en 1955, s’impliqua dans ce trafic international depuis Dallas, qui en était alors l’une des plaques tournantes. Gary Wean, ancien enquêteur de la Police de Los Angeles, révèle dans son livre "There’s a Fish in the Courthouse" (1 987), cité par Piper, que Cohen eut de nombreux contacts avec Menachem Begin.

Accessoirement, Wean révèle que Cohen, dont l’une des spécialités était de compromettre sexuellement des personnalités en vue de les faire chanter, avait introduit Marilyn Monroe dans la vie de Kennedy et voulait se servir d’elle pour connaître les intentions de Kennedy sur Israël..." 

Lire la suite de la passionnante enquête de Laurent Guyénot dans son livre 


samedi, juin 13, 2020

Fausse pandémie et terrorisme d'État

Si tout le monde sait que le Covid ressemble à une grippe sévère, pourquoi les gouvernements continuent-ils à terroriser leurs population ? La réponse dans ce webjournal.

(Durée 58:33)

vendredi, juin 12, 2020

Un juge proposait le viol de sa fillette sur des sites libertins

(Durée 1:36)


Un magistrat dijonnais de 55 ans a été mis en examen à Besançon pour avoir, sur un forum de rencontres libertines, proposé à des inconnus d’avoir des relations sexuelles avec son épouse et d’y inclure leur fillette de 12 ans.

Source :

Le philosophe et la race des tyrans

(Durée 6:09)

Adeline Baldacchino présente "Diogène le Cynique, Fragments inédits" aux éditions Autrement.



Un gai savoir insolent et une sagesse pratique

Le cynisme philosophique propose un gai savoir insolent et une sagesse pratique efficace : « Derrière la causticité de Diogène, derrière sa volonté de choquer, nous percevons une attitude philosophique sérieuse, autant qu'aurait pu l'être celle de Socrate. S'il s'est appliqué à faire tomber un à un les masques de la vie civilisée et à opposer à l'hypocrisie ambiante des mœurs de "chien", c'est parce qu'il pensait pouvoir proposer aux hommes une voie qui les conduirait au bonheur. (Goulet-Cazé) » Diogène se fait donc médecin de la civilisation quand le malaise déborde les coupes et qu'il sature l'actualité.

De nouveaux cyniques sont urgents : à eux reviendrait la tâche d'arracher les masques, de dénoncer les supercheries, de détruire les mythologies et de faire voler en éclats les bovarysmes générés  puis entretenus par la société. Enfin on pourrait dire le caractère résolument antinomique du savoir et des pouvoirs institutionnalisés. Figure de la résistance, le nouveau cynique empêcherait les cristallisations sociales et les vertus collectives, transformées en idéologies et en conformismes, de prendre le pas sur les singularités. Il n'est d'autre remède aux tyrannies que de cultiver l'énergie des puissances singulières, des monades.

Le cynique a pour maxime de « n'être l'esclave de rien ni de personne dans le petit univers où il trouve sa place » (Paquet). Sa volonté est esthétique : elle considère l'éthique comme une modalité du style et distille l'essence de celui-ci dans une existence devenue ludique. Toutes les lignes de fuite cyniques convergent vers une focale qui distingue le philosophe, non plus comme un géomètre, mais comme un artiste, le metteur en scène d'un grand style. Diogène est de ces expérimentateurs de nouvelles formes d'existence."
Michel Onfray, Cynismes.


Le philosophe et la race des tyrans

Diogène le chien à Alexandre

"Ce que j’avais reproché à Denys et à Perdiccas, je le dis également à ton attention, c’est que, selon vous, commander, c’est être en guerre avec les hommes. Or c’est tout différent : d’un côté, c’est pure folie, et, de l’autre, il s’agit de savoir en user avec les hommes et de savoir agir en vue du meilleur résultat. Tâche donc, au lieu des entreprises que tu mènes actuellement par ignorance, de te confier à un homme qui aura mission, en te soignant comme un médecin puisque tu es malade, de te débarrasser de la mauvaise réputation que tu as partout maintenant. En effet ce que tu cherches, toi, c’est le moyen de faire du mal à quelqu’un, et même si tu le voulais, tu serais incapable de faire du bien à qui que ce soit. De plus, dominer et avoir des sujets, cela n’a rien de commun avec les pillages continuels que tu pratiques à droite et à gauche, en compagnie des hommes les plus détestables. Car cela, les meilleures d’entre les bêtes sauvages ne le font pas, et pas même les loups, les plus méchants et les plus malfaisants des animaux, que tu me parais surpasser en sottise. Eux, en effet, se contentent de leur propre méchanceté, tandis que toi, par-dessus le marché, en donnant a une solde aux plus méchants des hommes, tu leur procures licence de se livrer à tous les excès, et pour ton propre compte tu essaies d’en faire autant et même plus. Reconnais donc tes erreurs, mon cher, et reste en toi-même un peu plus-En quel pays de la terre es-tu donc ? Et à quoi te servent ces entreprises et l’ardeur que tu y mets ? Car tu ne penses pas, j’en suis sûr, que cette conduite te rende supérieur à quiconque. Mais si tu n’es supérieur à personne et si ce ne sont pas des épreuves que tu t’imposes, comment considères-tu le sort qui est le tien sinon comme infortuné, terrifiant et extrêmement périlleux ? En vérité je ne vois pas comment tu pourrais subir des malheurs encore plus grands que tes malheurs actuels. Un homme injuste peut-il ne pas être malheureux ? Un homme méchant et violent peut-il ne pas avoir un méchant sort et connaître le moindre bonheur ? Appelles-tu cela une vie, et le danger de mort te paraît-il la plus grave menace, avec la conduite que tu as ? Et par exemple ne penses-tu pas qu’il y a bien des complots contre toi, s’il est vrai que les hommes, dans leur grande majorité, sont enclins au mal ? Tu serais donc bien incapable de montrer, fait comme tu es, qu’il y a dans tes fréquentations un homme qui te soit dévoué, et, avec de pareilles fréquentations, tu pourrais bien, toi le premier, subir les pires maux et ne plus connaître aucun bonheur, sans que tes remparts eux-mêmes puissent te protéger : c’est sans peine que les maux franchissent les obstacles et se glissent près de nous. Regarde comment font les maladies : même un rempart n’arrête pas la fièvre, même une armée n’arrête pas le rhume, si bien que n’importe quel tyran est logé à la même enseigne que l’homme qui paraît démuni. Aussi à quoi servent les postes sanitaires que tu as fait installer sinon à ton ignorance, pour qu’ils la protègent le mieux possible et que tu sois exposé à quantité de maux et de craintes ? Crois-tu en effet que les maux dont souffrent les hommes viennent d’une autre source que de leur ignorance du devoir ? J’ai bien l’impression que tu appartiens à la race des tyrans : ces gens-là n’ont même pas plus de bon sens que les enfants. Arrête donc, mon cher, et si tu veux connaître un bonheur, cherche le moyen d’accomplir un devoir mais cela, tu n’en seras jamais capable si on ne te l’enseigne pas. Et si je t’envoyais l’un des juges d'Athènes ? Voilà des hommes qui, donnant chaque jour leur leçon aux coupables, se prennent pour des êtres supérieurs et croient rendre les autres incapables de subir ni de faire aucun mal. Quant à te souhaiter santé ou joie, je ne m’en sens pas le droit tant que tu seras comme tu es et que tu auras un pareil entourage."

Lettres de Diogène et Cratès, traduit du grec ancien par Georges Rombi et Didier Deleule.

Les cyniques grecs
Lettres de Diogène et Cratès

Qualifiés de petits socratiques par la tradition, en raison du nombre réduit de textes conservés, les cyniques font depuis peu l'objet d'études qui ont permis de révéler la consistance de leur doctrine. Didier Deleule, en publiant ici les Lettres de Diogène et Cratès, suivies d'une proposition de lecture, contribue à la réhabilitation de philosophes qui ont plutôt mauvaise presse. Si le cynique est d'abord un look (assez bonne traduction selon Deleule du grec eidos), il n'est pas que cela. Refusant l'intellectualisme à la mode platonicienne, il privilégie la monstration à la démonstration, l'exhibition à la persuasion, la mise en scène à l'argumentation. Sa méthode est certes abrupte, mais, s'il n'est pas dialecticien, il mérite tout de même d'être entendu.

Derrière la folie de ces hommes qui vivaient sans rien posséder et revendiquaient leur cosmopolitisme, n'obéissant qu'aux lois universelles de la nature, premiers chantres à leur façon de la contre-culture, Deleule nous invite à découvrir une sagesse insoupçonnée...


PDF gratuit en anglais : A History of Cynicism – From Diogenes to the 6th Century A.D.:

jeudi, juin 11, 2020

Le judaïsme est-il la synagogue de Satan ?

(Durée 3:26)

Dr Frédéric Gauthier sur Twitter https://twitter.com/Shenisito



"(...) les Édomites — aussi appelés Juifs — sont les descendants des Hérodiens (V. la naissance du Christ, Matt. II, 16 & Isaïe XXXIV, 8).

Le paradoxe est qu’ils sont les descendants d’Amalek (Exode, XVII, 16) à qui Dieu a juré que la guerre leur serait faite de génération en génération, et pourtant ce sont ces mêmes Ashkénazes-Édomites qui veulent faire croire aux chrétiens que ce sont eux « le Peuple Élu ». Et lorsque quiconque tente d’enrayer leurs plans, ils se mettent à hurler à « l’Antisémitisme », quoique, pourtant ils ne soient nullement des Sémites, mais une race Turco-Mongole. Nous voyons ainsi qu’il n’y a pas d’Antisémites, mais des Anti-Rouges (Édom = RED) ou des anticommunistes.

Les Protocols (V. supra), ont été écrits par Ascher Ginsberg, cela est établi, et c’est leur livre de référence, dans lequel sont tracés les plans de la stratégie sioniste pour le Contrôle du Monde, pour le couronnement de leur « Souverain Seigneur du Monde entier » (Protocols VIII, § 3, sq.). C’est Alger Hiss, purgeant actuellement une peine de prison pour avoir trahi les USA comme Agent communiste, qui était le Secrétaire Exécutif à Dumbarton Oaks, où il persuada Roosevelt de former l’ONU ; A. Hiss y prit une part très active.

Dans un livre récent, intitulé « Far and Wide » (Plus loin et plus vaste). Douglas Reed consacre un chapitre au « Sionisme Paramount », dans lequel il démontre que l’ONU est totalement contrôlée par une petite clique, qu’il nomme « le Pouvoir de l’Argent », constituée de Sionistes et de Communistes. Ainsi avons-nous la charpente du Super-Gouvernement-Mondial à l’intérieur de l’ONU.

Par ailleurs, dans une brochure très-intéressante : « Ésaü réclame la possession de la Palestine », David Davidson (MC, M. I. Struct), démontre qu’Amalek, chef de la tribu rapace et illégitime des Édomites (Gen. XXXVIII, 12), est à présent très en cour dans la Finance Internationale — « Le Pouvoir de l’Or » (p. 10) — et que cette tribu rapace constitue « la Synagogue de Satan » (p. 7 & 10). Il démontre plus loin que les soi-disant Israéliens ne sont nullement des Juifs par le sang, mais descendent d’Ésaü (ou Édom) ; ce qui donnent le change aux Goyim (les Gentils), car ils affectent d’avoir des liens avec Israël, pour mieux pouvoir dans l’ombre s’emparer de la Palestine.

A partir de tels documents, il devient clair que la grande majorité des Sionistes ne sont pas de race Juive, mais sont des Turco-Mongols (Édomites), qui n’ont aucun droit quelconque sur la Palestine. Nous devrons plus avant distinguer entre Sionistes et Juifs, ces derniers étant les véritables Séphardim (Sémites). Ils revendiquent la nationalité des pays d’accueil, où ils deviennent de bons citoyens ; tandis que les Sionistes Édomites — inventeurs du Communisme et du Socialisme (Protocols, II, § 3) restent les comploteurs et les planificateurs de la destruction de toutes les races Saxonnes et Celtiques : Les Protocols, II, § 3, proclament : « Ne croyez pas une minute que ces proclamations ne soient que des vains mots : Songez au succès que nous remportons grâce au DARWINISME, AU MARXISME (COMMUNISME) ET AU NIETZSCHÉISME (NIHILISME). Pour nous Juifs, il est clairement établi que, par leur POUVOIR MAJEUR DE CORRUPTION, ces IDÉOLOGIES ont déjà fait perdre tout espoir aux Goyim » (Les Gentils).

Il est essentiel de rappeler ce Point que le Banquier Sioniste Amschel Mayer, adopta le nom de Rothschild au bout de 150 ans, et que ce nom signifie « L’ÉCU-ROUGE » (V. New Teachers Cyclopaedia, Vol. 5, page 2454). C’est Amschel Mayer ROTHSCHILD qui organisa la Haute Finance Sioniste Internationale ; c’est lui qui s’arrogea ensuite par usurpation le contrôle de nos gouvernements en modifiant leur politique financière. Un privilège insensé (celui de battre monnaie) se trouva attribué à Amschel Mayer Rothschild : « Qu’on me permette de lancer la CONCURRENCE et le CRÉDIT à travers tout le pays et je me moque des lois ». Si nous prenons acte de cette remarque, nous comprendrons mieux que les « Bank Charter Acts » de Grande-Bretagne, des USA, et du Canada instituent un système bancaire juif qui, dès à présent émet les crédits (crédits qui font fonctionner 95% des affaires) et non pas nos gouvernements. C’est ce système bancaire qui accapare la prérogative de faire jouer à son profit la concurrence et le crédit."
Extrait du livre de William Guy Carr, Les plans de la Synagogue de Satan.



"L'Occident moderne est la chose la plus dégoûtante de l'histoire du monde"

Une performance d'art moderne occidental : Être traîné avec une bougie dans l'anus sur un sol inondé et sale. La Russie est en train...