mercredi, mars 16, 2022

Massacre ukrainien au cœur de Donetsk


"Plusieurs pays occidentaux encouragent au niveau étatique la participation de leurs citoyens en tant que mercenaires aux hostilités contre les troupes russes en Ukraine." Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense.

 




"C’est quand un monstre se noie qu’il fait les plus grosses vagues"

par Erwan Castel


Les bombardements ukrainiens sur les populations du Donbass qui, dois-je le rappeler aux chiens de garde occidentaux qui ne s’indignent que depuis 2 semaines et bien sûr exclusivement du côté ukrainien, durent depuis 8 ans continuent de s’intensifier chaque jour un peu plus en fréquence et en intensité au fur et à mesure que la fin du monstre ukrainien.

Ainsi ce 14 mars, l’artillerie lourde ukrainienne a frappé à 11h30 le centre ville de Donetsk (rue Universtskaïa près du boulevard Shevchenko) avec un missile tactique « Tochka U », un vieux système d’armes hérité de l’arsenal soviétique des pays de l’Est, encore en service dans l’armée ukrainienne et que recomplètent en munitions (et probablement en lanceurs) les pays pays baltes, la Pologne, la Roumanie qui sont des soutiens militaires au régime criminel de Kiev.

En tout, les forces ukrainiennes ont lancé 15 missiles tactiques Tochka U ce matin sur la région de Donetsk-Makeevka, 14 ont été détruits en vol par la défense antiaérienne mais malheureusement 1 à quand même libéré en explosant un de ces caissons à sous munitions anti personnelles au dessus du centre ville.

Après avoir subi pendant 8 ans des bombardements ukrainiens animés par la haine les civils du Donbass subissent aujourd’hui ces mêmes bombardements mais cette fois animés par la rage de ce régime militariste et atlantiste ukrainien agonisant…

Il est peu probable que les thuriféraires de la pensée unique occidentale s’apitoient sur les civils morts et les blessés de Donetsk (dont plusieurs enfants) ; ils continueront à mépriser la souffrance du Donbass, la criminalité du régime de Kiev, voire seront capables de qualifier ce tir comme une réponse légitime aux bombardements russes en cours et peut-être même d’en attribuer la culpabilité à leur artillerie (sauf que le Tochka U n’est plus en service en Russie depuis longtemps).

En quittant mon service, 2 chasseurs bombardiers russes Sukhoï 35 passaient au ras des toits de notre base pour apporter un première réponse vengeresse à ces soudards ukrainiens qui depuis 8 années préfèrent préfèrent massacrer les civils du Donbass plutôt que d`affronter en soldats défenseurs.

Mes pensées ce soir vont aux nouvelles victimes du Donbass tuées encore par cet interminable terrorisme ukrainien et à la douleur de leurs familles…

Paix à leurs âmes !


Source : https://reseauinternational.net/massacre-ukrainien-au-coeur-de-donetsk/ (articles complété de vidéos et photos)

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Les mercenaires étrangers de Zelensky

"L'armée russe a affirmé avoir tué des mercenaires étrangers lors de frappes dimanche contre "la localité de Staritchi et la base militaire de Yavoriv" dans l'ouest de l'Ukraine, près de la frontière polonaise. "En conséquence de cette frappe, jusqu'à 180 mercenaires étrangers et une importante quantité d'armes étrangères ont été éliminés", a affirmé lors d'un briefing le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov."

"Plusieurs pays occidentaux encouragent au niveau étatique la participation de leurs citoyens en tant que mercenaires aux hostilités contre les troupes russes en Ukraine. Toute la responsabilité de la mort de ces citoyens étrangers en Ukraine repose sur les dirigeants de ces pays." (Igor Konachenkov sur Twitter)

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Arrivée de BHL en Ukraine. Il est en compagnie de Maxim Marchenko, ancien commandant du bataillon néo-nazi Aidar, accusé de crimes de guerre selon un document d'Amnesty International :



mardi, mars 15, 2022

La fin imminente de la Cinquième République



(2:28)

Philippe Fabry : 

"Nous avons un régime autoritaire et vieillissant, ce type de régime se termine en révolution !"


L’entretien complet avec Philippe Fabry :


Philippe Fabry est juriste de formation, historien du droit, spécialiste des institutions et des idées politiques. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés à l’histoire et à la géopolitique.

Philippe Fabry a également développé une discipline, l’historionomie, qui consiste notamment à identifier et à étudier des cycles ou des récurrences historiques et les lois qui les sous-tendent, afin d’établir un système théorique et des outils conceptuels à même de fournir une vision dynamique de l’Histoire, « en triant le nécessaire et le contingent, le déterminant et le négligeable ».

« L’historionomie a pour objet d’établir des relations, de décrire des rapports entre des phénomènes, afin de permettre non seulement de mieux comprendre l’Histoire et ses chaînes de causalité, mais aussi de mieux lire le monde actuel et d’en déceler les lignes de force », explique Philippe Fabry.

« Par l’étude raisonnée du passé, et la modélisation historique, l’historionomie permet de radiographier le monde d’aujourd’hui, et d’anticiper celui de demain », ajoute-t-il.

L’historionomie a ainsi permis à Philippe Fabry de prévoir l’invasion de l’Ukraine par la Russie il y a déjà plusieurs mois, alors que la plupart des analystes affirmaient encore que Vladimir Poutine n’envahirait jamais l’Ukraine à la veille du déclenchement de la guerre.

Nous avons rencontré Philippe Fabry afin de revenir sur le conflit et de déterminer la trajectoire historique à laquelle il peut être rattaché au regard de l’historionomie, mais aussi d’évoquer plusieurs aspects géopolitiques de la guerre entre l’Ukraine et la Russie.

L’Otan a-t-il une part de responsabilité dans l’invasion de l’Ukraine par la Russie ?

Quelle est la doctrine de la Russie en matière d'emploi de la force nucléaire ? Quelle est la puissance de l’armée russe ?

Quel est le poids des milices d’extrême droite et néonazies dans la politique ukrainienne ? Quels sont les liens quelles entretiennent avec le pouvoir ?

Quels sont les principaux enjeux du conflit en Ukraine pour l’Union européenne ?

Quelle est l’attitude la plus pertinente à adopter vis-à-vis de l’Otan pour la France ?

Comment s’explique l’aura dont bénéficie Vladimir Poutine auprès d’une partie de l’opinion française ?
Quel regard porte Philippe Fabry sur les liens entre la Chine et la Russie ?

Comment le conflit entre l’Ukraine et la Russie pourrait-il évoluer au regard de l’historionomie ? Une contagion à d’autres pays est-elle possible ?

Quels pourraient être les effets du conflit en Ukraine sur la situation intérieure en France dans les mois qui viennent ?


Déterminisme historique et liberté individuelle


Quelle est la part exacte, dans l’Histoire, du déterminisme ? Comment ce déterminisme historique, s’il existe, s’articule-t-il avec le libre arbitre, exercé de manière individuelle ou collective ?

La démarche de Philippe Fabry vise à y répondre par une pratique ample, raisonnée et novatrice du comparatisme historique. Décelant une trajectoire commune, s’étalant sur sept siècles, dans l’histoire de tous les grands pays d’Europe – Angleterre, France, Allemagne, Espagne, Russie, Danemark, Suède – mais aussi certains pays du Moyen-Orient – Turquie, Iran, Égypte – et des cités-États de jadis comme l’Athènes antique ou la Florence médiévale, il élabore le modèle de la construction des États-nations. Cette mécanique, allant de l’éclatement féodal primordial à l’émergence du parlementarisme démocratique, en passant par un « mouvement de révolution » partout similaire, et fondateur de la modernité, apparaît universelle.

L’auteur en explore les ressorts profonds et montre comment l’Histoire européenne et orientale est le produit de l’enchevêtrement de ces trajectoires locales, parcourues en exécution d’un petit nombre de « lois de l’Histoire ».

Ces lois seront finalement formulées, et donneront la clef de ce questionnement fondamental relatif à la mesure du déterminisme et du hasard historiques, permettant peut être de dessiner l’Histoire de demain.



lundi, mars 14, 2022

Des yoguistes bretons soutiennent l'Ukraine de Zelensky

 




"Le yoga étant une technique, il ne pouvait manquer de lui arriver ce qui arrive à toute technique, qu'elle soit d'ordre physique, psychique, social ou religieux. La technique en soi retient de plus en plus l'attention, et les moyens risquent d'être valorisés pour eux-mêmes aux dépens de la fin primitivement poursuivie. Les dangers alors du yoga ne sauraient être minimisés.

L'un des plus graves est de faire surgir au fond de la conscience du yogi une espèce de sur-moi, si puissant éventuellement qu'il est capable de contrôler et de dominer la conscience phénoménale, le flux mental et même les mouvements musculaires. Un tel sur-moi n'est en définitive qu'une exaltation du moi, de "Pahamkâra", une prolifération cancéreuse de l'ego, un point de la conscience grandi démesurément par rapport au reste. Telle est la source de l'orgueil luciférien de certains yogis. Descendant au fond d'eux-mêmes, ils font effort pour passer soi-disant de soi au Soi. Mais ce vers quoi ils tendent et qu'ils appellent le Soi n'est finalement qu'une projection de leur pensée, le but qu'ils ont conceptualisé et qu'ils se forcent à atteindre. Ce n'est point alors à la perte de leur moi dans le Soi suprême qu'ils parviennent, comme ils se le figurent. Tout au contraire, conséquence même de l'attitude pélagienne qui a accompagné toute leur ascèse, c'est leur propre ego, avec toutes ses particularités et limitations, que, par leur concentration de pensée et leur force de volonté, ils ont enflé de façon monstrueuse et promu au rang de l'absolu."


Dom Le Saux

Pour en savoir plus :

Yoga & quête de soi



dimanche, mars 13, 2022

336 laboratoires bio-militaires américains menacent la vie sur terre

"Les États-Unis bloquent depuis 20 ans la construction du protocole de vérification de la Convention sur les armes biologiques et refusent d’accepter les inspections des installations biologiques à l’intérieur et à l’extérieur de leurs frontières, ce qui ne fait que renforcer les inquiétudes de la communauté internationale." Zhao Lijian


Ukraine : Les laboratoires biologiques du Pentagone existent

 Par Emilien Lacombe

L’Armée américaine a-t-elle financé des labos pour produire des armes biologiques en Ukraine ? Oui, confirme la sous-secrétaire d’État Victoria Nuland. La Chine s’en inquiète.

Depuis quelques jours, la presse alternative et les médias sociaux évoquent la présence de nombreux laboratoires destinés à fabriquer des armes biologiques sur le sol ukrainien. Ils seraient financés par le Pentagone. La presse officielle dénonce cette nouvelle fake-news accusant le Kremlin de vouloir ainsi justifier l’agression à l’égard de l’Ukraine. Et qualifie tous ceux qui évoquent le sujet de « complotistes ». Pas moins.

Pourtant, face au tollé venu notamment de Chine, la sous-secrétaire d’État américaine Victoria Nuland a déclaré, mardi, dans un tweet, que Washington travaillait avec l’Ukraine pour empêcher que les installations de recherche biologique ne tombent entre les mains des Russes. Elle confirme ainsi toutes les »théories du complot » sur l’existence de ces labos.

Dans son édition du 4 mars, Le Courrier des Stratèges révèle qu’il existe 11 bio-laboratoires en Ukraine liés aux États-Unis qui « travaillent avec des agents pathogènes très dangereux ».

Le journal écrit : « Avec le soutien des États-Unis, le premier centre biologique d’Ukraine a été ouvert le 15 juin 2010 dans le cadre de l’Institut de recherche Mechnikov Anti-Plague à Odessa en présence de l’ambassadeur américain John Tefft. Le centre d’Odessa s’est vu attribuer un niveau permettant de travailler avec des souches utilisées dans le développement d’armes biologiques. »

Il ajoute : « Rien qu’en Ukraine en 2013, des bio-laboratoires ont été ouverts à Vinnytsia, Ternopil, Uzhhorod, Kiev, Dnepropetrovsk, Simferopol, Kherson, Lviv (trois laboratoires à la fois dans cette ville !) et Lugansk avec le soutien des États-Unis. »

La mémoire d’internet

Toujours selon ce journal, ces laboratoires ont été construits dans le cadre du programme américain de coopération pour la réduction des menaces (DTRA) une agence de soutien au combat au sein du département de la défense des États-Unis (DoD).

Jusqu’ici, l’ambassade américaine à Kiev publiait sur son site internet des documents où l’on trouvait le détail du financement des labos autorisés à manipuler les germes pathogènes. Mais ils ont été effacés dès le début de l’attaque russe.

Par chance, la mémoire du web est ineffaçable, rappelle Le Courrier des Stratèges.

La Chine très inquiète

La Chine ne rigole pas avec les germes pathogènes. Frappé à plusieurs reprises par ces petites bêtes qui font de gros dégâts (grippe aviaire, grippe porcine, Covid-19), l’Empire du Milieu s’intéresse aux labos secrets de l’Ukraine. Et pose des questions embarrassantes aux États-Unis.

Selon l’Agence de presse Xinhua, reprise par french.china.org le ministère chinois des Affaires étrangères a demandé mardi aux États-Unis « de publier tous les détails concernant leurs laboratoires biologiques en Ukraine » et exhorte les parties concernées à assurer leur sécurité.

Le porte-parole du ministère, Zhao Lijian, a indiqué que « les activités bio-militaires américaines en Ukraine ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Sous différents noms, le Département américain de la défense contrôle 336 laboratoires biologiques dans 30 pays. »



(2:26)
Le porte-parole ajoute cette pique : « Les États-Unis bloquent depuis 20 ans la construction du protocole de vérification de la Convention sur les armes biologiques et refusent d’accepter les inspections des installations biologiques à l’intérieur et à l’extérieur de leurs frontières, ce qui ne fait que renforcer les inquiétudes de la communauté internationale. »



samedi, mars 12, 2022

Poutine, le monde libre

Le protecteur de la sainte Russie contre la barbarie yankee et les hordes de l'OTAN.


"Ici (en Russie), il reste encore des racines vivantes. Elles sont en train de donner des pousses. Il y aura une restauration des valeurs civiques et spirituelles. Vous, en Europe, vous êtes dans une éclipse de l'intelligence. Vous allez souffrir. Le gouffre est profond. Vous êtes malades. Vous avez la maladie du vide. J'ai senti tout cela dans le Vermont. Le système occidental va vers son état ultime d'épuisement spirituel : le juridisme sans âme, l'humanisme rationaliste, l'abolition de la vie intérieure... Toutes vos élites ont perdu le sens des valeurs supérieures. Elles ont oublié que le premier droit de l'homme, c'est le droit de ne pas encombrer son âme avec des futilités." Soljenitsyne



Poutine, le monde libre

par Philippe de Villiers


Je pousse Vladimir Poutine à m'expliquer la confrontation des visions du monde entre la Russie et l'Amérique : la Russie veut un monde multipolaire, m'explique-t-il, les États-Unis le veulent unipolaire — atlantiste, mondialiste. Les sanctions sont une aberration géostratégique pour la France. Elles coupent l'Europe de la Russie alors que les complémentarités sont évidentes, entre les biens industriels et les sources d'énergie, entre nos cultures et nos richesses spirituelles. L'Europe de saint Benoît et de saint Vladimir, celle de Pouchkine, de Tolstoï, de Balzac et de Victor Hugo.

— La Russie avait vocation à devenir l'interface entre la Chine et l'Union européenne. La crise ukrainienne a abîmé ce rêve eurasiatique. L'Amérique y a mis son veto.

Il me fait comprendre que la Russie n'a désormais d'autre choix que de se tourner davantage vers la Chine et l'Inde. Et nous, les Français, nous n'avons pas d'autre horizon, hélas, que l'américanisation de l'Europe.

— Vos dirigeants passent à côté de leur avenir. Comme on dit en Russie, ils ne cessent de marcher sur le même râteau. Trop souvent sans culture, ils ne connaissent plus les leçons du passé. Ainsi ignorent-ils que l'Ukraine est historiquement un pays lié à nos affections. Quant à la Crimée, revenue à la mère patrie, l'ancienne Chersonèse et Sébastopol ont une importance civilisationnelle et même sacrée, inestimable pour la Russie, comme le mont du Temple à Jérusalem pour les croyants de l'islam et du judaïsme. Le baptême du grand-duc Vladimir eut lieu à Chersonèse en Crimée ; et le baptême des Russes eut lieu à Kiev en Ukraine.

En réalité, en écoutant cet homme d'État qui cherche à embrasser l'avenir du monde et qui parle sans détour, je comprends que nous assistons aujourd'hui à une formidable inversion historique. Jusqu'à la chute du Mur, la Russie représentait le bloc soviétique, le bloc soumis, et l'OTAN le monde libre. Désormais, la Russie libérée de toute idéologie révolutionnaire, assiste en pays libre à l'instrumentalisation de l'OTAN pour asservir le monde à l'Amérique ainsi qu'à son modèle de société. Le monde libre, indépendant, ne serait-il pas désormais à l'Est, le monde asservi — sous domination américaine — désormais à l'Ouest ? 

Si l'Europe et les nations européennes veulent sortir de la récession, voire d'une disparition pure et simple — puisqu'on nie aujourd'hui les valeurs chrétiennes qui ont forgé leur identité —, elles doivent se tourner vers le monde orthodoxe qui résiste envers et contre tous à une forme de décadence occidentale reposant sur l'individualisme absolu, le nihilisme transgressif et le consumérisme globalisé.

Aujourd'hui la Russie, où je vais régulièrement, ne représente plus, selon moi, une menace, elle est même pour nous une opportunité remarquable sur le plan économique comme sur le plan moral, parce qu'elle est sortie de l'idéologie que nous avons fabriquée pour elle — Marx et Engels étaient des Européens. Elle peut donc nous aider à nous libérer nous-mêmes de nos dérives idéologiques, quelles qu'elles soient. Hélas, l'Europe n'est plus pensée comme un ensemble de nations aux cultures proches qui peuvent travailler ensemble de manière multilatérale, mais comme une idéologie, un absolu, un magma en fusion sans consistance et sous influence, l'Europe des Femen et du terrorisme médiatique.

Un an après cet entretien du 14 août 2014, j'ai pu constater que l'Histoire n'a pas traîné. Obama, qui tient Merkel et Hollande dans sa main, commande les destinées de l'Europe, tant sur le plan militaire que diplomatique. L'Amérique a besoin d'un ennemi pour tenir et cimenter l'Alliance atlantique, qui n'a plus de raison d'être depuis la disparition du pacte de Varsovie et la chute du communisme. Elle a donc besoin d'un diable. Et ce diable, c'est Poutine. S'il n'y a plus de diable, la brouette risque de perdre ses grenouilles en route. Nul ne pourra plus les retenir. Les Européens échapperont alors à la férule américaine.

Mon père me rappelait souvent les liens de notre famille avec l'Amérique. Notre ancêtre, qui fut ministre de la Guerre, le général de Ségur, participa à la guerre d'Indépendance. Ce qui nous vaut d'être membres de la prestigieuse National Society of the Sons of the American Revolution. Mais l'amitié ne doit pas entraver la lucidité. Mon père me répétait :

— J'ai vu de près les Américains pendant la guerre, je les aime beaucoup, ils ont de l'allant, mais ce sont de grands enfants. Ils jouent avec le monde.

Il faut croire qu'aujourd'hui les Européens sont aussi devenus puérils. La différence entre les enfants et les adultes, c'est le poids de l'Histoire et le prix de leurs jouets.

Pour l'heure, la brouette transatlantique accompagne, en queue de convoi, les pyromanes américains partout où il leur prend l'envie d'aller mettre le feu : le Kosovo, l'Irak, la Libye, la Syrie, l'Ukraine. Leurs voyages sont nos voyages ; leurs conflits, nos conflits ; leurs aventures, nos aventures. C'est la définition même d'un protectorat.

Notre président est un proconsul américain qui a choisi de rendre visite à Castro plutôt que d'associer la France à la grande commémoration patriotique du 9 mai 2015 à Moscou. C'est plus qu'une faute, une erreur stratégique. Qui est passée inaperçue, car beaucoup d'intellectuels français ont salué cette « entrevue historique » à la une des journaux. Sans doute avaient-ils la larme à l'œil à cause de leurs souvenirs de jeunesse. Ces gens-là en veulent à Poutine de ce qu'ils ne sont plus. Ils l'accusent d'être un ancien du KGB, quand eux-mêmes ont passé leur jeunesse chez Mao, Castro, Pol Pot.

La presse française a parlé de « l'isolement de Poutine », le jour de cette parade militaire qui célébrait le soixante-dixième anniversaire de la victoire de la Russie sur l'Allemagne nazie.

Un drôle d'« isolement ». Sur l'estrade officielle, le président de la Russie était entouré du président de la Chine et du Premier ministre de l'Inde. A la tribune, il y avait trois milliards d'hommes représentés. Le parti communiste chinois a ensuite déclaré : « Cette cérémonie a propulsé à un nouveau stade le partenariat stratégique global entre la Chine et la Russie. »

Bientôt, en Europe, on dénoncera chez Poutine cette dérive vers l'Asie. Ainsi lui reprochera-t-on ce qu'on a provoqué. Moscou est devenue la capitale du système polycentrique face au bloc unipolaire sous clé américaine. La diplomatie européenne, au contact des grands enfants yankees, est devenue infantile. Elle relève d'un monôme dans une cour d'école : Hollande met les mains sur les épaules de Merkel qui les dispose sur les épaules d'Obarna. Et en avant pour le tour du monde. Seul l'Américain sait où il va.

Au rebours de nos intérêts, les sanctions contre la Russie ont des conséquences stratégiques pour l'Europe. « Leur but caché n'est pas de mettre la Russie à genoux, mais d'empêcher que la coopération entre Russes et Européens n'engendre le premier concurrent de l'économie américaine. » Seule la France peut aider l'Europe au nécessaire retournement stratégique que le président russe appela de ses vœux à la fin de notre entretien :

— Pensez-vous, m'interrogea-t-il, qu'il puisse y avoir un jour un mouvement d'émancipation des vieilles nations européennes face à l'Europe technocratique et américaine ?

— Bien sûr que oui. Et plus tôt que nous ne le pensons. Un jour, Margaret Thatcher m'avait dit : « On s'est débarrassé des commissaires à l'Est. Ce n'est pas pour obéir à d'autres commissaires à l'Ouest. » Bientôt ce système oligarchique va s'effondrer. Mort, il faudra bâtir la grande Europe confédérale...

— C'est le bon sens, reprit Vladimir Poutine. Helmut Kohl et François Mitterrand nous l'avaient secrètement proposée après la chute du Mur de Berlin. Mais les Américains veillaient. Ils voulaient que l'Europe passe de l'atlantisme au mondialisme.

— De Gaulle, lui aussi, avait proposé la Grande Europe. Il avait même prédit : « Un jour viendra où la Russie boira le communisme, comme le buvard boit l'encre. »

Préparez-vous, monsieur le président, votre projet de « Grande Europe » sera bientôt à l'ordre du jour.

Alors, Vladimir Poutine, qui connaît ses classiques, d'un geste de la main, m'interrompit :

— Oui... Oui... L'Europe de l'Atlantique à l'Oural.


Philippe de Villiers, « Le moment est venu de dire ce que j'ai vu ».





"J'ai été un homme politique. Je ne le suis plus. Ma parole est libre. Je suis entré en politique par effraction. Et j'en suis sorti avec le dégoût.

Le désastre ne peut plus être maquillé. Partout monte, chez les Français, le sentiment de dépossession. Nous sommes entrés dans le temps où l'imposture n'a plus ni ressource ni réserve. La classe politique va connaître le chaos. Il n y a plus ni précaution à prendre ni personne à ménager. Il faut que les Français sachent. En conscience, j'ai jugé que le moment était venu de dire ce que j'ai vu."


BONUS :

La Russie abolit McDonald’s, Tinder, Netflix, CNN et Facebook

Après deux semaines de guerre, nous avons une idée de ce qu’il en coûte à un Etat de déclarer la guerre au Nouvel Ordre Mondial.

Grosso modo, cela revient à vivre sans Netflix, KFC, CNN, McDonalds, Starbucks et Facebook.

Autrement dit, Vladimir Poutine vient d’interdire la malbouffe, les fake news et les séries multiraciales pour femmes blanches dans toute la Russie.

C’est-à-dire toutes les recommandations de self improvement dont l’extrême-droite occidentale parle depuis une décennie sans avoir jamais pu convaincre personne d’y souscrire.

En moins de six mois, le peuple russe aura subi un régime de remise à niveau physique et psychique qui en fera le plus fort d’Europe.

J’admire Vladimir Poutine depuis très exactement deux semaines. C’est devenu l’homme le plus significatif de l’histoire européenne du XXIe siècle.

Poutine a eu sur la table un rapport très détaillé des sanctions à venir en cas d’opération anti-OTAN en Ukraine. D’évidence, à 70 ans, il pouvait flancher et ne servir à rien en continuant de parler pour ne rien dire à propos des projets de ZOG contre son pays.

Comme Trump, en fait.

Surtout que la totalité de son peuple, victime de l’opium du peuple qu’est le mode de vie occidental, ne demandait qu’à capituler.

En lieu et place, il a choisi de déconnecter totalement son pays de tout ce que nous maudissons.

D’ailleurs, toute l’extrême-gauche écologiste française hait celui qui a sauvé son pays de la bouffe empoisonnée US, ce qu’ils ne pourront jamais que rêver de faire.

Certes, arracher une dent fait mal, mais mieux vaut une douleur intense et brève qu’une douleur diffuse qui emporte toute la mâchoire.

Nous allons avoir des agents de ZOG d’extrême-droite qui vont nous dire qu’il est impossible de vivre sans McDonald’s, sans Starbuck, sans Tinder et sans Netflix et que c’est une catastrophe pour la Russie de ne plus être exposée au poison du bolchevisme judéo-américain.

Je crois au contraire que ce bond en arrière est le seul bond en arrière qui aura jamais eu des vertus pour un peuple.

Les Russes vont devoir faire une quantité énorme de choses eux-mêmes.

Quand ils ne pourront pas le faire, cela viendra de Chine, mais la Chine n’a rien d’équivalent au bolchevisme culturel judéo-américain. Elle livrera des produits finis, pas de biens culturels susceptibles de déformer la culture russe.

La seule culture qui puisse agir comme une anti-culture est la culture américaine, une version atrocement déformée de la culture européenne sous l’effet du judaïsme et de la négrification raciale.

Donc les Russes vont redécouvrir qui ils sont. Ils vont retrouver leur force intérieure.

Extrait d'un article de C. Harlock dans Démocratie Participative. (Sans les théories de Gobineau ce site serait plus fréquentable.)

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Les États-Unis et leurs toutous se sont trompés dans leurs sanctions et leurs réelles opportunités d'exclure la Russie de leurs approvisionnements en technologies et en matières premières !

- Le gaz et le pétrole russes sont en fleurs !!!! Les fruits vont bientôt mûrir !

- La Russie fournit 90% du palladium pour l'électronique mondiale !

- La Russie fournit 80 % des substrats uniques en saphir pour les microcircuits – c'est une technologie russe unique !

- La Russie détient plus de la moitié des brevets du projet Airbus et en fournit la moitié des matériaux !

- L'acier russe est le matériau principal de l'Europe, qui ne peut le remplacer par rien ! Etc.

- Les Arabes ne soutiendront que leurs propres intérêts ! Pour le moment ils sont très satisfaits du prix du pétrole ! Ils ne refuseront pas une telle pluie dorée ! Les États-Unis n'ont rien à offrir en échange d'un tel cadeau du destin !

- La Chine est prête à acheter tout le pétrole et le gaz russes ! Les acheteurs en Europe ne nous intéressent plus par principe !

- Cette opération militaire permettra à Poutine de résoudre toute une série de problèmes internes !

- Le problème avec la Banque centrale de Russie, qui était sous le contrôle total de la Réserve fédérale américaine, sera enfin résolu !

- Toutes les structures compradores dans les affaires russes seront rendues inoffensives ! La Russie va vraiment commencer à se développer ! Vous ne pouvez même pas imaginer quelles technologies la Russie possède et qui peuvent être développées ! L'Occident ne sait même pas comment il s'est éloigné de nous ! Ils ne savent même pas comment faire ! Un paradigme technologique et scientifique complètement différent est intégré dans la plupart des futures technologies russes. La politique pro-occidentale de nos oligarques sera terminée ! La Russie a une réelle chance de commencer son développement rapide et actif !

- Les États-Unis ont officiellement fait savoir qu'ils avaient un plan pour remplacer Zelensky ! Il reste pour eux comme un possible sacrifice, un fusible ! Ils n'ont plus besoin de lui – un impuissant clown qui ne sait jouer du piano qu'avec son pénis (il y a une vidéo avec son numéro sur scène !)

- Une vraie guerre moderne est une guerre de destruction et de nettoyage TOTAL et ultra-rapide du territoire ! La Russie ne se fixe pas de tels objectifs. C'est une situation unique où l'agresseur présumé considère la population civile du pays comme son peuple et essaie de la protéger au maximum ! Les geeks nazis font autrement – ils détruisent leur propre peuple !

- Les États-Unis et l'Occident ont besoin d'un nouveau paradigme politique et de nouveaux buts et objectifs pour le 21e siècle ! Sinon, ils seront confrontés à une extinction et à une dégradation complètes. Biden n'est pas un bon politicien. Il vit au 20ème siècle ! Il n'a pas de nouvelles idées et ne comprend pas le véritable avenir des États-Unis et du monde entier ! C'est triste!

- Le partenaire général de la boutique financière Matrix Capital, Pavel Teplukhin, estime que l'industrie russe s’attend une prospérité encore plus grande. Il commente ainsi la situation :

“ La bulle high-tech doit éclater. […] Et les entreprises qui représentent le secteur manufacturier devraient dépasser les segments hype en termes de croissance. En ce sens, compte tenu de la structure actuelle de l'économie, nous devrions également être généralement en avance sur les pays développés en termes de taux de croissance, qui ont largement grimpé sur un battage médiatique de haute technologie. La Russie aura donc plusieurs années de bonnes perspectives économiques devant elle. ”

- Les États-Unis imposent une interdiction de fournir à la Russie des produits électroniques produits dans n'importe quel pays du monde utilisant la technologie américaine. Selon des estimations préliminaires, les plus grandes marques (Apple, Samsung, Xiaomi) perdront environ 10 milliards de dollars par an.

- En réponse, le gouvernement russe envisage d'arrêter la vente de néon à l'Occident. D'une part, ce gaz n'est qu'un sous-produit de l'industrie métallurgique. Mais il est nécessaire pour les lasers des scanners lithographiques pour la production des chips/puces électroniques.

- 90 % du néon arrive aux États-Unis depuis l'Ukraine. Mais là, il était seulement nettoyé. Les "mines" sont en Russie.

- Le groupe de recherche Techcet a publié un rapport indiquant que les fabricants de semi-conducteurs sont fortement dépendants des matières premières russes.

- Dans le contexte de la situation géopolitique actuelle, la Maison Blanche a exhorté les entreprises à rechercher des fournisseurs alternatifs de matériaux, dont le néon. Ceci est rapporté par Reuters. Cependant, les trouver ne sera pas facile. Les lignes sont déjà saturées pour les années à venir. De plus, beaucoup se trouvent en Chine, qui fait également l'objet de sanctions.

- L'usine de Voronezh "TyazhMekhPress" est un leader dans la production de presses lourdes pour l'industrie automobile. Presses TMP – avec une force de 4000 tonnes. Leur part sur le marché mondial est de 50 à 60 %.

- En 2013, TyazhMekhPress a fabriqué la première presse à forger à chaud au monde avec une force de 16,5 mille tonnes. Il n'y a que 2 analogues - en Allemagne et au Japon.

- L'usine Forges de Courcelles près de Paris a acheté 7 presses TMP pour l'emboutissage des vilebrequins des moteurs Audi, VW, Mercedes.

- Les machines TMP fonctionnent également dans les usines de Renault et Peugeot, Toyota et Mitsubishi, Samsung, Tata Motors.

- Un autre sujet explosif est le fait qu'un programme d’armes biologiques militaires est mis en œuvre en Ukraine, financé par le Pentagone. Comme Igor Konashenkov l'a récemment rapporté, le ministère de la Défense a reçu des documents d'employés de ces biolabs sur la destruction d'urgence le 24 février d'agents pathogènes à l'origine de diverses maladies - choléra, anthrax, peste, tularémie et autres. Cela a été fait afin d'empêcher la divulgation des faits de violations par l'Ukraine et les États-Unis de la Convention sur l'interdiction des armes biologiques et à toxines (BTWC).

- Les médias russes tirent depuis longtemps la sonnette d'alarme sur les nombreux laboratoires de biologie militaire en Ukraine (il en existe une trentaine) supervisés par la Defense Threat Reduction Agency (DTRA) américaine.

- Dans le cadre de leurs activités incontrôlées au cours des différentes années dans différentes régions de l'Ukraine, il y a eu des épidémies de maladies atypiques, souvent mortelles.

- Selon un ancien membre de la commission des Nations Unies sur les armes biologiques, le microbiologiste Igor Nikulin, les Américains étudient les caractéristiques de l'immunité des Slaves de l'Est et créent de nouveaux agents pathogènes résistants aux antibiotiques.

- La porte-parole du département d'État américain, Victoria Nuland, s'exprimant lors d'auditions au Sénat américain, a admis avoir fait des efforts conjoints avec la partie ukrainienne pour « empêcher que tout matériel lié à ces études bio-armes ne tombe entre les mains des troupes russes ».

- Pendant ce temps, des responsables russes et chinois demandent des explications aux États-Unis sur les activités de 336 laboratoires biologiques déployés par le Pentagone dans 30 pays. Dans le cadre du soupçon d'une violation manifeste des normes internationales et du risque de menaces biologiques pour la population, Moscou n'exclut pas l'utilisation des articles de la BTWC sur les consultations sur ces questions.

- Les Américains ont visiblement joué trop fort, imposant aux autres leurs propres règles inacceptables pour le monde libre, estimant que la loi n'est pas écrite en ce concerne leur « hégémonie ».

- Le vice-président du Conseil de la Fédération, Konstantin Kosachev, prédit que l'heure ne sera pas loin pour que les preuves du soutien occidental aux structures néo-nazies en Ukraine seront établies.

- Ce ne sera pas le fameux « tube avec poudre » (traduit du russe), mais des faits qui peuvent radicalement affecter l'opinion publique et les appréciations de ce qui se passe avec ce que font les gouvernants en Occident. Pour ce faire, il est nécessaire de préparer soigneusement la base de preuves et d'assurer sa livraison aux destinataires.

- Alors que l'opération spéciale de démilitarisation et de dénazification de l'Ukraine progresse, l'armée russe obtient des documents qui font la lumière sur les plans ambitieux du régime de Kiev, étroitement cornaqué par des conservateurs occidentaux.

- Ainsi, le ministère russe de la Défense a rendu public un document contenant un ordre de combat de la Garde nationale ukrainienne sur les préparatifs d'une offensive dans le Donbass début mars 2022.

- Maintenant, il devient clair pourquoi les politiciens occidentaux ont fait tout ce tapage au sujet de l'« invasion » russe imminente : ils ont exigé de la Russie « de renvoyer les troupes dans les casernes » afin de laisser champ libre aux forces armées ukrainiennes et de l'armée nationale pour envahir le Donbass.

- Selon le représentant officiel du ministère de la Défense, le général de division Igor Konashenkov, l'opération spéciale des forces armées russes lancée le 24 février a contrecarré une offensive à grande échelle menée par des groupes de frappe de troupes ukrainiennes sur les Républiques populaires de Lougansk et de Donetsk, qui ne sont pas contrôlés par Kiev, en mars.

- Il reste maintenant à voir à quel point les dirigeants américains et leurs toutous de l'OTAN, qui se soucient verbalement de la paix en Ukraine, ont été impliqués dans la planification et la préparation de cette opération offensive dans le Donbass.

- Le secret est devenu clair en ce qui concerne les projets de l’Ukraine de créer ses propres armes nucléaires. L'agence de presse Interfax, citant une source informée dans l'un des départements compétents de Russie, a rapporté que "la mise en œuvre par Kiev de son projet nucléaire extrêmement dangereux pourrait devenir une réalité dans un avenir très proche".

- Selon la source, des spécialistes ukrainiens préparaient une «bombe sale» et séparaient du plutonium dans la zone d'exclusion de la centrale nucléaire de Tchernobyl, et le fond de rayonnement accru, naturel pour elle, cachait ces travaux.

- Le rôle clé dans la création d'un engin explosif nucléaire a été confié au centre scientifique « Institut de physique et de technologie de Kharkov », qui dispose d'une base expérimentale appropriée. Comme l'a noté la source, Kiev pourrait secrètement acquérir de l'Occident des technologies d'enrichissement par centrifugation de l'uranium et de séparation des isotopes par laser.

- Pour accélérer ces travaux, du plutonium de la qualité requise a été obtenu au stade initial, et il y a lieu de croire que cela n'a pas été sans la participation de Washington.

- Alors que l'opération spéciale de démilitarisation et de dénazification de l'Ukraine progresse, l'armée russe obtient des documents qui font la lumière sur les plans ambitieux du régime de Kiev, étroitement surveillés par des conservateurs occidentaux. Ainsi, le ministère russe de la Défense a rendu public un document contenant un ordre de combat de la Garde nationale ukrainienne sur les préparatifs d'une offensive dans le Donbass début mars 2022.

- L'armée russe pourrait atteindre les frontières occidentales de l'Ukraine dans les prochains jours. Cette opinion a été exprimée par le premier vice-président de l'Académie des problèmes géopolitiques, membre correspondant de l'Académie russe des sciences des fusées et de l'artillerie, Konstantin Sivkov.

- L'analyste militaire estime que le but de l'opération spéciale russe est simple. Il s'agit de l'occupation de tout le territoire de l'Ukraine, de l'accès à ses frontières occidentales, de l'élimination de la junte à partir de là, puis de la réalisation d'un nettoyage des villes. Dans le même temps, la dernière tâche ne sera pas tant accomplie par l'armée que par la police.

- Selon Sivkov, l'accès aux frontières occidentales de l'Ukraine peut se faire en quelques jours. Et après cela, l'expérience de la Syrie en matière de nettoyage sera utilisée, par exemple, tous les militants seront mis dans un bus et renvoyés d’où ils viennent.

Armes génétiques contre les Slaves

- Des prélèvements sanguins sur les soldats ont été effectués pour la présence d'anticorps contre le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo et les hantavirus. Cette information est devenue publique grâce à une enquête menée par la journaliste bulgare Dilyana Gaytandzhieva. Elle a également déclaré qu'environ 80 millions de dollars avaient été alloués aux expériences. Le programme était géré par Black & Veatch Special Projects Corp., sous la direction de la US Defense Threat Reduction Agency. C'est l'un des départements du Pentagone.

- Il convient de noter que les États-Unis mènent constamment des recherches biologiques qui mettent l'humanité au bord du désastre. Ainsi, pour nettoyer la marée noire du golfe du Mexique survenue en 2010, des laboratoires américains dirigés par le prix Nobel Hamilton Smith ont synthétisé en 2011 à l'Institut J. Craig Venter un dangereux organisme artificiel « Cynthia » (Mycoplasma laboratorium), qui ensuite aurait traversé l'Atlantique et provoqué une épidémie d'une infection inconnue parmi les pêcheurs du Sénégal. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont souffert d'abcès cutanés et littéralement d'effondrement des organes internes.

- C'est à la lumière de ce qui précède qu'un autre message fait lors d'un briefing par le lieutenant-général Kirillov est particulièrement effrayant. Sa gravité n'a pas été pleinement réalisée par la communauté mondiale. Kirillov a parlé du transfert au laboratoire spécial américain de milliers d'échantillons de sérum sanguin d'Ukrainiens liés au groupe ethnique slave.

- En commentant les informations, on peut supposer avec un haut degré de probabilité que nous parlons de tentatives de création d'une arme génétique visant spécifiquement les personnes - porteuses d'haplogroupes du génotype slave.

- En fait, les actions des États-Unis et de la junte de Kiev violent directement l'article 1 de la Convention des Nations Unies sur l'interdiction des armes bactériologiques (biologiques) et à toxines. En outre, l'exploitation de telles installations à proximité des frontières avec la Russie constitue une menace pour notre pays. Nous parlons donc de la sécurité de la Russie et de la santé de ses citoyens.

- Le jeu d'escalade de l'Occident se transforme en prix exorbitants non seulement pour les ressources énergétiques, mais aussi pour les métaux, les engrais et les produits agricoles, qui sont des éléments importants des exportations russes.

- Par exemple, le 8 mars, le London Metal Exchange a été contraint de suspendre les transactions sur le nickel, son prix ayant doublé en deux jours (à 100 000 $ la tonne) par crainte de limiter l'approvisionnement en métal en provenance de Russie. Le vice-Premier ministre Alexander Novak a averti l'Occident qu'un embargo sur le pétrole russe pourrait faire grimper les prix du pétrole à 300 dollars ou plus le baril.

- Un certain nombre d'experts américains ont averti dans The Hill que leur pays ressentirait « l'onde de choc » des restrictions anti-russes sous la forme d'une flambée des prix du carburant et des denrées alimentaires.

- L'ancien sous-secrétaire au Trésor Daniel Glaser n'est pas enthousiasmé par la volonté des pays occidentaux de mener une guerre économique contre la Russie. Voulant infliger le plus de dégâts possible à la Russie, ils négligent les dommages collatéraux, "et c'est juste ahurissant".

Extrait de l'article "Ukraine. Point de vue des Russes" :



vendredi, mars 11, 2022

Facebook et Instagram donnent libre cours à la haine contre les Russes




Facebook et Instagram autorisent temporairement les appels à la violence contre les Russes.

Reuters :

Meta Platforms (géant du Web créé par Mark Zuckerberg*) permettra aux utilisateurs de Facebook et d'Instagram de certains pays d'appeler à la violence contre les Russes et les soldats russes dans le contexte de l'invasion de l'Ukraine, selon des courriels internes vus par Reuters jeudi, en une modification temporaire de sa politique en matière de discours de haine.

La société de médias sociaux autorise également temporairement certains messages appelant à la mort au président russe Vladimir Poutine ou au président biélorusse Alexandre Loukachenko, selon des courriels internes à ses modérateurs de contenu.

"A la suite de l'invasion russe de l'Ukraine, nous avons temporairement autorisé des formes d'expression politique qui violeraient normalement nos règles, comme des discours violents tels que "mort aux envahisseurs russes" (Les Russes sont considérés comme des libérateurs dans une partie de l'Ukraine*). Nous n'autoriserons toujours pas les appels crédibles à la violence contre les civils russes", a déclaré un porte-parole de Meta dans un communiqué.

Les appels à la mort des dirigeants seront autorisés à moins qu'ils ne contiennent d'autres cibles ou n'aient deux indicateurs de crédibilité, tels que le lieu ou la méthode, selon un e-mail, dans une récente modification des règles de l'entreprise sur la violence et l'incitation.

Citant l'article de Reuters, l'ambassade de Russie aux États-Unis a exigé que Washington mette fin aux "activités extrémistes" de Meta.

"Les utilisateurs de Facebook et d'Instagram n'ont pas donné aux propriétaires de ces plateformes le droit de déterminer les critères de vérité et d'opposer les nations les unes aux autres", a déclaré l'ambassade sur Twitter dans un message également partagé par leur bureau en Inde.

Les changements temporaires de politique sur les appels à la violence aux soldats russes s'appliquent à l'Arménie, l'Azerbaïdjan, l'Estonie, la Géorgie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie, la Russie, la Slovaquie et l'Ukraine, selon un e-mail.

Dans l'e-mail récemment envoyé aux modérateurs, Meta a souligné un changement dans sa politique de discours de haine concernant à la fois les soldats russes et les Russes dans le contexte de l'invasion.

[...]

La semaine dernière, la Russie a déclaré qu'elle interdisait Facebook dans le pays en réponse à ce qu'elle a qualifié de restrictions d'accès aux médias russes sur la plateforme. Moscou a réprimé les entreprises technologiques, dont Twitter, qui a déclaré qu'il était limité dans le pays, lors de son invasion de l'Ukraine, qu'il appelle une "opération spéciale".

De nombreuses grandes plateformes de médias sociaux ont annoncé de nouvelles restrictions de contenu autour du conflit, y compris le blocage des médias d'État russes, RT et Spoutnik, dans l'Union européenne, et ont démontré des exclusions dans certaines de leurs politiques pendant la guerre.

Les e-mails ont également montré que Meta autoriserait les éloges du bataillon Azov de droite (Il s'agit d'un bataillon néonazi, dont l'insigne, la rune du loup, était aussi l’emblème de la division hitlérienne "Das Reich"*), ce qui est normalement interdit, dans un changement signalé pour la première fois par The Intercept.

Le porte-parole de Meta a précédemment déclaré que la société "faisait pour le moment une petite exception pour les éloges du régiment Azov strictement dans le contexte de la défense de l'Ukraine, ou dans son rôle au sein de la Garde nationale ukrainienne".

*) Annotations de Bouddhanar.




jeudi, mars 10, 2022

Quel est le véritable objectif des sanctions contre la Russie ?


Paupériser les Européens pour imposer la grande réinitialisation, The Great Reset, de la secte de Davos ?




Constat de Charles Gave :

"Premier point, le monde en général et l’Europe en particulier sont en train de rentrer dans une période de pénurie énergétique globale et durable. L’Allemagne en particulier est dans une situation impossible après avoir fermé toutes ses centrales nucléaires au moment où il aurait fallu en bâtir d’autres.

Deuxième point, la zone Euro a un énorme déficit énergétique avec la Russie qui lui vend du gaz, du pétrole et du charbon, facturés au moins en partie en Euro, ce qui est une bonne nouvelle pour la zone euro.

Comme la Russie a des comptes courants excédentaires avec la zone Euro, elle se retrouve donc avec trop d’euros, qu’elle investissait en obligations allemandes et françaises, ce qui est la façon normale de procéder entre un client et son fournisseur de matières premières. Dans le fond, la Russie nous faisait crédit et donc nous permettait de vivre au-dessus des moyens, ce qui était bien aimable de sa part.

Mais la décision a été prise (par qui ? et pourquoi ?) de geler ces réserves de changes qui constituaient environ un quart des réserves de change russes.

Nous venons donc de dire à la Russie : Allez-vous faire voir, nous n’avons que faire de votre crédit ! Ce qui est bien stupide quand on a besoin de pétrole pour faire tourner son économie et qu’il n’y en a pas ailleurs.

Dans la pratique, qu’est que cela veut dire ? La Russie ne peut plus tirer sur ses réserves en cas de besoin, ce qui est bien sûr le but recherché.

Mais, comme l’Europe ne peut survivre sans acheter de l’énergie en Russie, la question qui ne va pas manquer de se poser est la suivante : dans quelle monnaie les Russes vont-ils demander à être payés ?

En Dollar ? Pour se les faire piquer par les américains ?

En Euro ? Comme le précisent les contrats, mais pour les déposer où et dans quelle banque ?

En Or ? Mais la Bundesbank va écumer si on la force à vendre son or au profit du reste de la zone euro.

En Yuan ? Mais la Chine est tres excédentaire vis-à-vis de l’Europe, et nous n’avons pas beaucoup de yuans dans nos réserves de change.

En Rouble ? Mais personne n’a des Roubles dans ses réserves de change. Et je ne vois pas Poutine ouvrir une ligne de crédit aux pays européens qui viennent de lui voler ses réserves de change.

Et donc, nous nous trouvons dans une situation complètement ubuesque : Les Européens ont besoin de l’énergie russe, ceux-ci sont prêts à leur en fournir, mais on ne sait pas comment solder la transaction.

Et du coup, nous nous retrouvons avec d’un côté du pétrole Russe que personne ne peut acheter et de l’autre une pénurie de pétrole ou de gaz qui fait monter les prix de façon gigantesque.

Et bravo encore une fois aux génies qui nous gouvernent. Il est difficile de se tirer une balle dans le pied avec plus de précision.

Je connais déjà la réponse, le capitalisme restant le capitalisme : une grande société de trading Japonaise ou Singapourienne va acheter la production Russe et la revendre à l’Allemagne, la France ou l’Italie (en prenant une marge, bien sûr) mais rien ne garantit que la Russie va accepter le paiement en Euro. Elle va peut-être exiger d’être payée en Yen ou en dollar de Singapour, ce qui financera les déficits budgétaires Japonais ou Singapouriens, ce qui ne va pas nous aider à financer les nôtres.

Élargissons le débat et essayons de réfléchir à ce que cela veut dire pour le financement du commerce international.

Comment ce dernier se finançait -il ?

Facile. Tous les produits internationaux (énergie transport, matières premières industrielles ou alimentaires etc…) étaient étiquetés en dollar US, ou parfois en Euro dans le cas du commerce Euro-Russe.

Les pays consommateurs de ces biens ou services payaient en dollar, ce qui voulait dire qu’ils avaient des réserves de change en dollar, et ces réserves étaient investies en obligations du trésor américain.

Ce qui fait que les producteurs avaient eux aussi des réserves de change en dollar, souvent pour acheter les autres matières premières et voilà qui finançait le déficit budgétaire américain et constituait ce que Rueff avait appelé « le privilège impérial des Etats-Unis ».

Mais si les USA et les Européens décident de vous piquer vos réserves de change quand il leur semble bon, alors là, tout change.

Le pays producteur de matières premières n’a plus de raison de vendre en dollar et de conserver des réserves de change en dollar puisque ses réserves peuvent être volées à tout moment si son gouvernement venait à déplaire aux USA.

Quant au pays consommateur de matières premières avoir des dollars en réserve ne veut plus du tout dire qu’il aura accès aux matières premières dont il a besoin surtout s’il venait lui aussi à se fâcher avec les USA.

Et, à mon avis, les USA vont avoir tendance à se fâcher avec tous les pays auxquels ils doivent beaucoup d’argent, se fâcher coûtant moins cher que de rembourser sa dette.

Les réserves en dollar ou en euro déposées auprès des banques centrales des USA ou de l’Europe sont donc devenues un investissement sur lequel je peux tirer, à condition que mon débiteur soit d’accord, ce qui est inattendu.

Ce qui m’amène à une conclusion stupéfiante :

Avec la Crise Russo-Ukrainienne , le système des paiements internationaux qui existait depuis 1945 vient de voler en éclats, puisque les réserves de change ne servent plus à rien.

Et donc, les USA et l’Europe viennent de détruire le mécanisme qui leur permettait de vivre au-dessus de leurs moyens, ce qui veut dire que leur niveau de vie va baisser à partir de maintenant.
" (Source : Institut des Libertés)


Commentaire :

"Il faut encore préciser que l’économie française covidiste est une économie dirigée taxée à 60% où les bars, restaurants et cinémas sont remplis par l’Etat grâce à des centaines de milliards d’euros imprimés à partir de rien qui s’ajoutent à des milliers de milliards d’euros imprimés à partir de rien. [...]

Quand Le Maire parlait de « détruire l’économie russe », il parlait en fait de l’économie française. Le Maire restera certainement comme le ministre de l’économie français qui a réussi à détruire la France en moins de trois ans.

La Russie passera en économie de guerre, la France passera aux émeutes raciales une fois la CAF plantée par sa politique antirusse. [...]

J’ai hâte de voir la rhétorique antirusse des zombies lobotomisés par BFM Drahi se heurter de plein fouet à leur fin de mois.

Cela va arriver très vite.

Et c’est avant que la dette souveraine française ne s’effondre sur elle-même, faute d’acheteurs.

L’économie européenne est virtuellement anéantie et l’économie française est vouée à la destruction finale après 20 ans de désindustrialisation générale.

Mais oui, les ahuris ont des drapeaux ukrainiens dans leur bio Twitter pour bien montrer à Poutine qu’ils n’ont pas peur de lui.

Notez bien tous ceux qui ont refusé de suivre ZOG dans cette guerre, parce qu’ils auront été les rares à annoncer le désastre succédant à celui du covidisme." 

Extraits de l'article de C. Harlock, "Great Reset déguisé en sanctions antirusses : Bruno Le Maire avertit que l’économie française sera pulvérisée comme prévu". (D.P.)


mardi, mars 08, 2022

Mgr. Vigano soutient la Russie






Déclaration de Mgr Carlo Maria Viganò, archevêque et ancien nonce apostolique aux États-Unis, sur la crise russo-ukrainienne.



"Rien n'est perdu avec la paix. Tout peut être perdu avec la guerre. Que les hommes reviennent à la compréhension. Qu'ils reprennent les négociations. Négociant avec bonne volonté et dans le respect des droits de chacun, qu'ils réalisent qu'un succès honorable n'est jamais exclu lorsqu'il y a des négociations sincères et actives. Et ils se sentiront bien – avec une vraie grandeur – si en imposant silence aux voix de la passion, qu'elle soit collective ou privée, et en laissant la raison à son domaine propre, ils épargneront à leurs frères l'effusion de sang et la ruine de leur patrie."


C'est ainsi que le 24 août 1939, Pie XII s'adressa à la fois aux dirigeants et aux peuples alors que la guerre était imminente. Il ne s'agissait pas de paroles de pacifisme vide, ni de silence complice sur les multiples violations de la justice perpétrées dans de nombreux milieux. Dans ce message radio, que certains se souviennent encore d'avoir entendu, l'appel du Pontife romain invoquait « le respect des droits de l'autre » comme condition préalable à des négociations de paix fructueuses.


Le récit médiatique

Si nous regardons ce qui se passe en Ukraine, sans être induits en erreur par les grossières falsifications des médias grand public, nous réalisons que le respect des droits de chacun a été complètement ignoré ; en effet, on a l'impression que l'administration Biden, l'OTAN et l'Union européenne veulent délibérément entretenir une situation de déséquilibre manifeste, précisément pour rendre impossible toute tentative de résolution pacifique de la crise ukrainienne, provoquant la Fédération de Russie à déclencher un conflit. C'est là que réside la gravité du problème. C'est le piège tendu à la fois à la Russie et à l'Ukraine, les utilisant toutes les deux pour permettre à l'élite mondialiste de mener à bien son plan criminel.

Il ne faut pas s'étonner que le pluralisme et la liberté d'expression, tant vantés dans les pays qui se prétendent démocratiques, soient quotidiennement désavoués par la censure et l'intolérance envers les opinions non alignées sur le récit officiel. Les manipulations de ce genre sont devenues la norme pendant la soi-disant pandémie, au détriment des médecins, scientifiques et journalistes dissidents, qui ont été discrédités et ostracisés pour le simple fait d'avoir osé remettre en cause l'efficacité des sérums expérimentaux. Deux ans plus tard, la vérité sur les effets néfastes et la gestion malheureuse de l'urgence sanitaire leur a donné raison, mais la vérité est obstinément ignorée car elle ne correspond pas à ce que le système voulait et veut encore aujourd'hui.

Si les médias du monde ont jusqu'à présent pu mentir sans vergogne sur une question strictement scientifique, répandre des mensonges et occulter la réalité, il faut se demander pourquoi, dans la situation actuelle, ils devraient soudainement redécouvrir cette honnêteté intellectuelle et le respect du code éthique largement niée avec le Covid.

Mais si cette fraude colossale a été soutenue et diffusée par les médias, il faut reconnaître que les institutions sanitaires nationales et internationales, les gouvernements, les magistrats, les forces de l'ordre et la Hiérarchie catholique elle-même partagent tous la responsabilité de la catastrophe - chacun dans sa propre sphère en soutenir activement ou ne pas s'opposer au récit - une catastrophe qui a affecté des milliards de personnes dans leur santé, leurs biens, l'exercice de leurs droits individuels et même leur vie même. Même dans ce cas, il est difficile d'imaginer que ceux qui se sont rendus coupables de tels crimes en faveur d'une pandémie intentionnelle et malicieusement amplifiée puissent soudainement avoir un sursaut de dignité et manifester de la sollicitude pour leurs citoyens et leur patrie lorsqu'une guerre menace leur sécurité et leur économie.

Ceux-ci, bien sûr, peuvent être les réflexions prudentes de ceux qui veulent rester neutres et regarder avec détachement et presque désintérêt ce qui se passe autour d'eux. Mais si nous approfondissons notre connaissance des faits et les documentons, en nous appuyant sur des sources faisant autorité et objectives, nous découvrons que les doutes et les perplexités deviennent vite des certitudes inquiétantes.

Même si nous voulons limiter notre enquête à l'aspect économique, nous comprenons que les agences de presse, la politique et les institutions publiques elles-mêmes dépendent d'un petit nombre de groupes financiers appartenant à une oligarchie qui, de manière significative, est unie non seulement par l'argent et le pouvoir, mais par l'appartenance idéologique qui guide son action et son ingérence dans la politique des nations et du monde entier. Cette oligarchie montre ses tentacules à l'ONU, à l'OTAN, au Forum économique mondial, à l'Union européenne et dans des institutions "philanthropiques" telles que l' Open Society de George Soros et la Fondation Bill & Melinda Gates.

Toutes ces entités sont privées et ne répondent qu'à elles-mêmes, et en même temps elles ont le pouvoir d'influencer les gouvernements nationaux, y compris par l'intermédiaire de leurs propres représentants qui sont faits pour être élus ou nommés à des postes clés. Ils l'avouent eux-mêmes, lorsqu'ils sont reçus avec tous les honneurs par les chefs d'État et les dirigeants mondiaux, à commencer par le Premier ministre italien Mario Draghi, respectés et craints par ces dirigeants comme les véritables maîtres du destin du monde. Ainsi, ceux qui détiennent le pouvoir au nom du « peuple » se retrouvent à piétiner la volonté du peuple et à restreindre ses droits, pour obéir comme des courtisans à des maîtres que personne n'a élus mais qui dictent pourtant leur programme politique et économique au nations.

Nous arrivons ensuite à la crise ukrainienne, qui nous est présentée comme une conséquence de l'arrogance expansionniste de Vladimir Poutine envers une nation indépendante et démocratique sur laquelle il tente de revendiquer des droits absurdes. On dit que le « belliciste Poutine » massacre la population sans défense, qui s'est courageusement levée pour défendre le sol de sa patrie, les frontières sacrées de sa nation et les libertés bafouées des citoyens. L'Union européenne et les Etats-Unis, « défenseurs de la démocratie », seraient donc incapables de ne pas intervenir par le biais de l'OTAN pour restaurer l'autonomie de l'Ukraine, chasser « l'envahisseur » et garantir la paix. Face à « l'arrogance du tyran », on dit que les peuples du monde devraient former un front commun, imposer des sanctions à la Fédération de Russie et envoyer des soldats, des armes et une aide économique au « pauvre » président Zelensky, « héros national » et « défenseur » de son peuple. Preuve de la « violence » de Poutine, les médias ont diffusé des images d'attentats à la bombe, de perquisitions militaires et de destructions, attribuant la responsabilité à la Russie. Et plus encore : précisément pour garantir une « paix durable », l'Union européenne et l'OTAN ouvrent grand leurs bras pour accueillir l'Ukraine comme membre. Et pour empêcher la "propagande soviétique", l'Europe se met désormais au noir Russia Today et Sputnik , afin de s'assurer que l'information est « libre et indépendante ».

C'est le récit officiel, auquel tout le monde se conforme. Étant en guerre, la dissidence devient aussitôt désertion, et ceux qui sont dissidents sont coupables de trahison et méritant des sanctions plus ou moins graves, à commencer par l'exécration publique et l'ostracisme, bien vécus avec le Covid contre ceux qui sont « non-vaccinés ». Mais la vérité, si vous voulez la connaître, nous permet de voir les choses différemment et de juger les faits pour ce qu'ils sont et non pour la façon dont ils nous sont présentés. Il s'agit d'un véritable dévoilement , comme l'indique l'étymologie du mot grec ἀλήθεια. Ou peut-être, avec un regard eschatologique, une révélation, un ἀποκάλυψις.


L'élargissement de l'OTAN


Tout d'abord, il est nécessaire de rappeler les faits, qui ne mentent pas et ne sont pas susceptibles d'être modifiés. Et les faits, pour irritants qu'ils soient à rappeler à ceux qui tentent de les censurer, nous disent que depuis la chute du mur de Berlin, les États-Unis ont étendu leur sphère d'influence politique et militaire à presque tous les États satellites de l'ex-URSS, encore récemment, annexant à l'OTAN la Pologne, la République tchèque et la Hongrie (1999) ; Estonie, Lettonie, Lituanie, Slovénie, Slovaquie, Bulgarie et Roumanie (2004) ; Albanie et Croatie (2009) ; Monténégro (2017) ; et Macédoine du Nord (2020). L'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord se prépare à s'étendre à l'Ukraine, la Géorgie, la Bosnie-Herzégovine et la Serbie. 

Envisager l'éventuelle expansion de l'OTAN en Ukraine, sans penser qu'elle suscitera les protestations légitimes de la Russie, est tout simplement déconcertant, d'autant plus qu'en 1991 l'OTAN s'est engagée auprès du Kremlin à ne pas s'étendre davantage. Pas seulement cela : fin 2021, Der Spiegel a publié des projets de traité avec les États-Unis et d'accord avec l'OTAN sur les garanties de sécurité. Moscou a exigé des garanties juridiques de ses partenaires occidentaux qui empêcheraient l'OTAN de poursuivre son expansion vers l'Est en ajoutant l'Ukraine à l'alliance et aussi d'établir des bases militaires dans les pays post-soviétiques. Les propositions contenaient également une clause sur le non-déploiement d'armes offensives par l'OTAN près des frontières de la Russie et sur le retrait des forces de l'OTAN en Europe de l'Est vers leurs positions de 1997.

On le voit, l'OTAN n'a pas tenu ses engagements envers la Russie, ou du moins a forcé la situation à un moment très délicat pour les équilibres géopolitiques. Il faut se demander pourquoi les États-Unis - ou plutôt l' État profond américain qui a repris le pouvoir après la fraude électorale qui a amené Joe Biden à la Maison Blanche - veulent créer des tensions avec la Russie et impliquer ses partenaires européens dans le conflit, avec toutes les conséquences nous pouvons imaginer.

Comme l'a observé avec lucidité le général Marco Bertolini, ancien commandant du Joint Summit Operational Command : « Les États-Unis n'ont pas seulement gagné la guerre froide, ils ont aussi voulu humilier [la Russie] en prenant tout ce qui, dans un certain sens, relevait de sa zone de compétence. influence. [Poutine] a soutenu les pays baltes, la Pologne, la Roumanie et la Bulgarie [rejoignant l'OTAN]. Face à l'Ukraine [rejoignant l'Otan], qui lui aurait enlevé toute possibilité d'accès à la mer Noire, il a réagi ». Et il ajoute : "Il y a un problème de stabilité du régime, une situation s'est posée avec un premier ministre assez improbable [Zelensky], celui qui vient du monde du spectacle." Le général ne manque pas de rappeler, dans le cas d'une attaque américaine contre la Russie, que « les Global Hawks survolant l'Ukraine partent de Sigonella [Italie] ; L'Italie est une base militaire américaine en grande partie. Le risque est là, il est présent et réel ».


Intérêts découlant du blocus de l'approvisionnement en gaz russe


Il faut aussi se demander si, derrière la déstabilisation de l'équilibre délicat entre l'Union européenne et la Russie, il y a aussi des intérêts économiques, découlant du besoin des pays de l'UE d'obtenir du gaz liquide américain (pour lequel nous avons aussi besoin des usines de regazéification dont beaucoup dont les nations sont privées, et pour lequel de toute façon nous devrons payer beaucoup plus) au lieu du gaz russe (qui est plus écologique).

La décision de la société pétrolière et gazière italienne ENI de suspendre les investissements dans le gazoduc Blue Stream de Gazprom (de la Russie à la Turquie) entraîne également la privation d'une source d'approvisionnement supplémentaire, puisqu'il alimente le gazoduc transatlantique (de la Turquie à l'Italie).

Cela ne ressemble donc pas à un hasard si, en août 2021, Zelensky déclarait qu'il considérait le gazoduc Nord Stream 2 entre la Russie et l'Allemagne comme « une arme dangereuse, non seulement pour l'Ukraine mais pour toute l'Europe » : contournement de l'Ukraine , il prive Kiev d'environ un milliard d'euros par an de recettes provenant des tarifs de transit. "Nous voyons ce projet exclusivement à travers le prisme de la sécurité et le considérons comme une arme géopolitique dangereuse du Kremlin"", a déclaré le président ukrainien, d'accord avec l'administration Biden. La sous-secrétaire d'État américaine Victoria Nuland a déclaré: "Si la Russie envahit l'Ukraine, Nord Stream 2 n'ira pas de l'avant." Et c'est ainsi que cela s'est produit, non sans causer de graves dommages économiques aux investissements allemands.


Les laboratoires virologiques du Pentagone en Ukraine


Toujours au sujet des intérêts américains en Ukraine, il convient de mentionner les laboratoires virologiques situés en Ukraine qui sont sous le contrôle du Pentagone et où il semble que seuls les spécialistes américains bénéficiant de l'immunité diplomatique soient employés directement sous le ministère américain de la Défense.

Rappelons aussi la plainte de Poutine concernant la collecte de données génomiques sur la population, qui peuvent être utilisées pour des armes bactériologiques avec sélection génétique. Les informations sur l'activité des laboratoires en Ukraine sont évidemment difficiles à confirmer, mais il est compréhensible que la Fédération de Russie ait considéré, non sans raison, que ces laboratoires pouvaient constituer une menace bactériologique supplémentaire pour la sécurité de la population. L'ambassade des États-Unis a supprimé tous les fichiers liés au programme de réduction des menaces biologiques de son site Web.

Maurizio Blondet écrit : « L'événement 201, qui simulait l'explosion de la pandémie un an avant qu'elle ne se produise, a été suivi (avec les habituels, Bill et Melinda) par l'université apparemment inoffensive John Hopkins avec son bienheureux Center for Health Security. L'institution humanitaire a longtemps eu un nom moins innocent : elle s'appelait Center for Civilian Biodefense Strategies et ne traitait pas de la santé des Américains, mais plutôt de son contraire : la réponse aux attaques militaires du bioterrorisme. C'était pratiquement une organisation civilo-militaire. Lorsqu'il a tenu sa première conférence en février 1999 à Crystal City à Arlington [Virginie], où se trouve le Pentagone, il a réuni 950 médecins, militaires, fonctionnaires fédéraux et responsables de la santé pour participer à un exercice de simulation. Le but de la simulation est de contrer une attaque de variole « militarisée » imaginée. Ce n'est que le premier des exercices qui fleuriront dans l'événement 201 et dans l'imposture pandémique ».

Des expérimentations émergent également sur l'armée ukrainienne et des interventions de l'ambassade américaine concernant le procureur ukrainien Loutsenko en 2016 pour qu'il n'enquête pas sur « un tour de table milliardaire entre G. Soros et B. Obama ».


Une menace indirecte pour les ambitions expansionnistes de la Chine à Taïwan


La crise ukrainienne actuelle entraîne des conséquences secondaires, mais non moins graves, sur l'équilibre géopolitique entre la Chine et Taïwan. La Russie et l'Ukraine sont les seuls producteurs de palladium et de néon, indispensables à la production de micropuces.

"Les éventuelles représailles de Moscou ont attiré davantage l'attention ces derniers jours après que le groupe d'études de marché Techcet a publié un rapport soulignant la dépendance de nombreux fabricants de semi-conducteurs à l'égard de matériaux d'origine russe et ukrainienne tels que le néon, le palladium et autres. Selon les estimations de Techcet, plus de 90 % des approvisionnements américains en néon semi-conducteur proviennent d'Ukraine, tandis que 35 % du palladium américain provient de Russie. […] Selon l'US International Trade Commission , les prix du néon ont augmenté de 600 % avant l'annexion de la péninsule de Crimée par la Russie en 2014, car les sociétés de puces s'appuyaient sur certaines sociétés ukrainiennes ».

"S'il est vrai qu'une invasion chinoise de Formose mettrait en danger la chaîne d'approvisionnement technologique mondiale, il est également vrai qu'une pénurie soudaine de matières premières en provenance de Russie pourrait arrêter la production, de manière à faire perdre à l'île le "bouclier des puces". et inciter Pékin à tenter l'annexion de Taipei.


Le conflit d'intérêts des Biden en Ukraine


Une autre question que nous avons tendance à ne pas analyser en profondeur est celle liée à Burisma, une compagnie pétrolière et gazière opérant sur le marché ukrainien depuis 2002. Rappelons que « pendant la présidence américaine de Barack Obama (de 2009 à 2017) son bras droit avec une « délégation » pour gérer la politique internationale était Joe Biden, et c'est depuis lors que la « protection » offerte par le leader démocrate américain a été accordée aux nationalistes ukrainiens, une ligne qui a créé le désaccord irréconciliable entre Kiev et Moscou. […] C'est Joe Biden dans ces années-là qui a mené la politique de rapprochement de l'Ukraine avec l'OTAN. Il voulait enlever le pouvoir politique et économique à la Russie. […] Ces dernières années, le nom de Joe Biden a également été associé à un scandale sur l'Ukraine qui avait également ébranlé sa candidature. […] C'était en avril 2014 lorsque Burisma Holdings, la plus grande entreprise énergétique d'Ukraine (active à la fois dans le gaz et le pétrole), a embauché Hunter Biden comme consultant […] avec un salaire de 50 000 dollars par mois. Tout transparent, sauf que pendant ces mois Joe Biden a poursuivi la politique américaine visant à reprendre possession par l'Ukraine des zones du Donbass devenues aujourd'hui des républiques reconnues par la Russie. On pense que la région de Donetsk est riche en gisements de gaz inexplorés qui ont été ciblés par Burisma Holdings. Une politique internationale mêlée à la politique économique qui a fait bouder les médias américains ces années-là » ( sauf que pendant ces mois, Joe Biden a poursuivi la politique américaine visant à reprendre possession par l'Ukraine des zones du Donbass devenues aujourd'hui des républiques reconnues par la Russie. On pense que la région de Donetsk est riche en gisements de gaz inexplorés qui ont été ciblés par Burisma Holdings. Une politique internationale mêlée à la politique économique qui a fait bouder les médias américains ces années-là » ( sauf que pendant ces mois, Joe Biden a poursuivi la politique américaine visant à reprendre possession par l'Ukraine des zones du Donbass devenues aujourd'hui des républiques reconnues par la Russie. On pense que la région de Donetsk est riche en gisements de gaz inexplorés qui ont été ciblés par Burisma Holdings. Une politique internationale mêlée à la politique économique qui a fait bouder les médias américains ces années-là ».

Les démocrates ont affirmé que Trump avait créé un scandale médiatique pour nuire à la campagne de Biden, mais ses accusations se sont avérées vraies. Joe Biden lui-même, lors d'une réunion au Rockefeller Council for Foreign Relations, a reconnu être intervenu auprès du président de l'époque Petro Porochenko et du Premier ministre Arsenij Yatseniuk pour empêcher les enquêtes sur son fils Hunter par le procureur général Viktor Shokin. Biden avait menacé "de retenir une garantie de prêt d'un milliard de dollars aux États-Unis lors d'un voyage en décembre 2015 à Kiev", rapporte le New York Post. "Si [le procureur général Shokin] n'est pas renvoyé, vous n'aurez pas l'argent". Et le procureur a été effectivement limogé, sauvant Hunter d'un nouveau scandale, après ceux l'impliquant.

L'ingérence de Biden dans la politique de Kiev, en échange de faveurs à Burisma et aux oligarques corrompus, confirme l'intérêt de l'actuel président américain à protéger sa famille et son image, alimentant le désordre en Ukraine et même une guerre. Comment une personne qui utilise son rôle pour s'occuper de ses propres intérêts et dissimuler les crimes des membres de sa famille peut-elle gouverner honnêtement et sans faire l'objet de chantage ?


La question nucléaire ukrainienne


Enfin, il y a la question des armes nucléaires ukrainiennes. Le 19 février 2022, lors d'une conférence à Munich, Zelensky a annoncé son intention de mettre fin au mémorandum de Budapest (1994), qui interdit à l'Ukraine de développer, de proliférer et d'utiliser des armes atomiques. Parmi les autres clauses du Mémorandum, il y a aussi celle qui oblige la Russie, les États-Unis et le Royaume-Uni à s'abstenir d'utiliser la pression économique sur l'Ukraine pour influencer sa politique : la pression du FMI et des États-Unis pour accorder une aide économique en échange de réformes conformes à la Grande Réinitialisation représentent une nouvelle violation de l'accord.

L'ambassadeur d'Ukraine à Berlin, Andriy Melnyk, a affirmé sur la radio Deutschlandfunk en 2021 que l'Ukraine devait retrouver son statut nucléaire si le pays ne rejoignait pas l'OTAN. Les centrales nucléaires ukrainiennes sont exploitées, reconstruites et entretenues par l'entreprise publique NAEK Energoatom, qui a complètement mis fin à ses relations avec les entreprises russes entre 2018 et 2021. Ses principaux partenaires sont des entreprises qui remontent au gouvernement américain. Il est facile de comprendre comment la Fédération de Russie considère comme une menace la possibilité pour l'Ukraine d'acquérir des armes nucléaires et exige l'adhésion de Kiev au pacte de non-prolifération.


La révolution des couleurs en Ukraine et l'indépendance de la Crimée, Donetsk et Lougansk


Un autre fait. En 2013, après que le gouvernement du président Viktor Ianoukovitch a décidé de suspendre l'accord d'association entre l'Ukraine et l'Union européenne et de nouer des relations économiques plus étroites avec la Russie, une série de manifestations de protestation connues sous le nom d'Euromaidan a commencé, qui a duré plusieurs mois et a abouti à la révolution. qui a renversé Ianoukovitch et conduit à l'installation d'un nouveau gouvernement. C'était une opération parrainée par George Soros, comme il l'a dit franchement à CNN : « J'ai eu une fondation en Ukraine bien avant qu'elle ne devienne indépendante de la Russie ; cette fondation a toujours été en affaires et a joué un rôle décisif dans les événements d'aujourd'hui ». Ce changement de gouvernement a provoqué la réaction des partisans de Ianoukovitch et d'une partie de la population ukrainienne opposée au virage pro-occidental de l'Ukraine, qui n'avait pas été voulu par la population mais a été obtenu par une révolution de couleur, dont répétitions les années précédentes en Géorgie, en Moldavie et en Biélorussie.

A la suite des affrontements du 2 mai 2014, dans lesquels sont également intervenues des franges paramilitaires nationalistes (dont celles de Pravyi Sektor), il y a eu aussi le massacre d'Odessa. La presse occidentale a également parlé de ces terribles événements de manière scandalisée ; Amnesty International et l'ONU ont dénoncé ces crimes et documenté leur brutalité. Mais aucun tribunal international n'a engagé de poursuites contre les responsables, comme on entend le faire aujourd'hui contre les crimes présumés de l'armée russe.

Parmi les nombreux accords non respectés figure également le Protocole de Minsk, signé le 5 septembre 2014 par le Groupe de contact trilatéral sur l'Ukraine, composé de représentants de l'Ukraine, de la Russie, de la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Lougansk. Parmi les points de l'accord figuraient également le retrait des groupes armés illégaux, du matériel militaire, ainsi que des combattants et des mercenaires du territoire ukrainien sous la supervision de l'OSCE et le désarmement de tous les groupes illégaux. Contrairement à ce qui était convenu, les groupes paramilitaires néonazis sont non seulement officiellement reconnus par le gouvernement, mais leurs membres se voient même attribuer des missions officielles.

Toujours en 2014, la Crimée, Donetsk et Lougansk ont ​​déclaré leur indépendance de l'Ukraine – au nom de l'autodétermination des peuples reconnue par la communauté internationale – et se sont déclarées annexées à la Fédération de Russie. Le gouvernement ukrainien refuse toujours de reconnaître l'indépendance de ces régions, sanctionnée par référendum populaire, et laisse les milices néonazies et les forces militaires régulières elles-mêmes libres de se déchaîner contre la population, puisqu'il considère ces entités comme des organisations terroristes. Il est vrai que les deux référendums du 2 novembre 2014 constituent un allongement du Protocole de Minsk, qui ne prévoyait qu'une décentralisation du pouvoir et une forme de statut spécial pour les régions de Donetsk et Lougansk.

Comme le rappelait récemment le professeur Franco Cardini, « le 15 février 2022, la Russie a remis aux États-Unis un projet de traité pour mettre fin à cette situation et défendre les populations russophones. Vieux papiers. Cette guerre a commencé en 2014 ». Et c'était une guerre dans les intentions de ceux qui voulaient combattre la minorité russe du Donbass : « Nous aurons un travail et des retraites, et ils n'en auront pas. Nous recevrons des primes pour avoir des enfants, et ils ne le feront pas. Nos enfants auront des écoles et des jardins d'enfants ; leurs enfants resteront dans les sous-sols. De cette façon, nous gagnerons cette guerre », a déclaré le président Petro Porochenko en 2015.

Le 18 février 2022, les présidents de Donetsk et de Lougansk, Denis Pushilin et Leonid Pasechnik, ont ordonné l'évacuation de la population civile de leurs provinces vers la Fédération de Russie en raison des affrontements en cours entre la milice populaire du Donbass et les forces armées ukrainiennes. Le 21 février, la Douma d'État (Chambre basse du Parlement russe) a ratifié à l'unanimité les traités d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle introduits par le président Poutine avec les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk. Dans le même temps, le président russe a ordonné l'envoi de troupes de la Fédération de Russie pour rétablir la paix dans la région du Donbass.

On peut se demander ici pourquoi, dans une situation de violation flagrante des droits de l'homme par des forces militaires et des appareils paramilitaires néonazis (qui arborent des drapeaux à croix gammées et arborent l'effigie d'Aldolf Hitler) contre la population russophone des républiques indépendantes, la communauté internationale se sent obligée de considérer l'intervention de la Fédération de Russie digne de condamnation, et même de blâmer Poutine pour la violence. Où est le droit tant vanté du peuple à l'autodétermination, tenu pour valable le 24 août 1991 lors de la proclamation de l'indépendance de l'Ukraine et reconnu par la communauté internationale ? Et pourquoi sommes-nous scandalisés aujourd'hui par une intervention russe en Ukraine, alors que l'OTAN a fait le même genre de chose en Yougoslavie (1991), au Kosovo (1999), en Afghanistan (2001), en Irak (2003), et en Libye et en Syrie (2011), sans que personne ne soulève d'objections ? Sans oublier qu'au cours des dix dernières années, Israël a frappé à plusieurs reprises des cibles militaires en Syrie, en Iran et au Liban pour empêcher la création d'un front armé hostile à sa frontière nord, et pourtant aucune nation n'a proposé d'imposer des sanctions à Tel-Aviv.

Il est consternant de voir avec quelle hypocrisie l'Union européenne et les États-Unis – Bruxelles et Washington – apportent leur soutien inconditionnel au président Zelensky, dont le gouvernement depuis huit ans continue de persécuter impunément les Ukrainiens russophones, pour à qui il est même interdit de parler dans sa propre langue, dans une nation qui comprend de nombreuses ethnies, dont ceux qui parlent russe représentent 17,2 %. Et il est scandaleux qu'ils se taisent sur l'utilisation de civils comme boucliers humains par l'armée ukrainienne, qui place des positions anti-aériennes à l'intérieur des centres de population, des hôpitaux, des écoles et des jardins d'enfants précisément pour que leur destruction puisse causer des morts parmi la population.

Les grands médias se gardent bien de montrer des images de soldats russes aidant des civils à atteindre des positions sûres ou organisant des couloirs humanitaires, sur lesquels tirent des milices ukrainiennes. De même qu'il est également muet sur les règlements de comptes, massacres, violences et vols de franges de la population civile, à qui Zelensky a donné des armes : les vidéos que l'on peut voir sur internet donnent une idée du climat de guerre civile qui a été astucieusement alimenté par le gouvernement ukrainien. A cela s'ajoutent les forçats libérés pour être enrôlés dans l'armée et aussi les volontaires de la légion étrangère : une masse de fanatiques sans règles et sans formation qui contribuera à aggraver la situation, la rendant ingérable.


Président Volodymyr Oleksandrovych Zelensky


Comme l'ont souligné de nombreux partis, la candidature et l'élection du président ukrainien Zelensky correspondent à ce récent cliché , inauguré ces dernières années, d'un acteur comique ou d'une personnalité du spectacle prêté à la politique. Ne croyez pas que l'absence d'un cursus honorum adapté soit un obstacle à l'ascension au sommet des institutions ; au contraire : plus une personne est apparemment étrangère au monde des partis politiques, plus il est à supposer que son succès est déterminé par ceux qui détiennent le pouvoir. Les performances de Zelensky en drag sont parfaitement cohérentes avec l'idéologie LGBTQ qui est considérée par ses sponsors européens comme une exigence indispensable de l'agenda de "réforme" que chaque pays devrait adopter, avec l'égalité des sexes, l'avortement et l'économie verte. Pas étonnant que Zelensky, membre du WEF, ait pu bénéficier du soutien de Schwab et de ses alliés pour arriver au pouvoir et s'assurer que le Great Reset serait également mené en Ukraine.

La série télévisée en 57 épisodes que Zelensky a produite et jouée montre que les médias ont planifié sa candidature à la présidence de l'Ukraine et sa campagne électorale. Dans l'émission de fiction "Le Serviteur du Peuple", il interprète le rôle d'un professeur de lycée devenu président de la République contre toute attente et luttant contre la corruption de la politique. Ce n'est pas un hasard si la série, absolument médiocre, a tout de même remporté le World Fest Remi Award (USA, 2016), figuré parmi les quatre premiers finalistes dans la catégorie des films comiques aux Seoul International Drama Awards (Corée du Sud) et a été primée le prix Intermedia Globe Silver dans la catégorie des séries télévisées de divertissement au World Media Film Festivalà Hambourg.

L'émoi médiatique obtenu par Zelensky avec la série télévisée lui a valu plus de 10 millions de followers sur Instagram et a créé les prémisses de la création du parti politique homonyme Serviteur du peuple, dont Ivan Bakanov, directeur général et actionnaire (avec Zelensky lui-même et l'oligarque Kolomoisky) de Kvartal 95 Studio , et propriétaire du réseau de télévision TV 1+1 , en est également membre. L'image de Zelensky est un produit artificiel, une fiction médiatique, une opération de manipulation du consensus qui a réussi à créer le personnage politique dans l'imaginaire collectif ukrainien qui, en réalité, et non dans la fiction, a conquis le pouvoir.

"Un mois seulement avant les élections de 2019 qui l'ont vu gagner, Zelensky a vendu la société [Kvartal 95 Studio] à un ami, trouvant toujours un moyen de faire revenir le produit de l'entreprise qu'il avait officiellement renoncée à sa famille. Cet ami était Serhiy Shefir, qui a ensuite été nommé conseiller à la présidence. […] La vente des actions a eu lieu au profit de Maltex Multicapital Corp., une société détenue par Shefir et enregistrée aux îles Vierges britanniques ».

L'actuel président ukrainien a fait la promotion de sa campagne électorale avec une publicité pour le moins dérangeante, dans laquelle, tenant deux mitrailleuses, il a tiré sur des députés, pointés du doigt comme corrompus ou inféodés à la Russie. La lutte contre la corruption claironnée par le président ukrainien dans le rôle de « serviteur du peuple » ne correspond cependant pas à l'image qui ressort de lui des journaux dits de Pandora , dans lesquels 40 millions de dollars semblent lui avoir été versés à la veille des élections par le milliardaire juif Kolomoisky [1] via des comptes offshore.[2] Dans son pays natal, beaucoup l'accusent d'avoir enlevé le pouvoir aux oligarques pro-russes non pas pour le donner au peuple ukrainien, mais plutôt pour renforcer son propre groupe d'intérêt et en même temps écarter ses adversaires politiques : « Il liquida les ministres de la vieille garde, en premier lieu le puissant ministre de l'Intérieur, [Arsen] Avakov. Il a brutalement mis à la retraite le président de la Cour constitutionnelle qui agissait comme un vérificateur de ses lois. Il a fermé sept chaînes de télévision d'opposition. Il a arrêté et accusé de trahison Viktor Medvedcuk, un sympathisant pro-russe mais surtout le chef du parti Plate-forme d'opposition - Pour la vie , le deuxième parti du Parlement ukrainien après son Serviteur du peuple. Il fait également juger pour trahison l'ancien président Porochenko, qui se méfiait de tout le monde sauf de ceux qui s'entendaient avec les Russes ou leurs amis. Le maire de Kiev, le populaire ancien champion du monde de boxe Vitaly Klitchko, a déjà fait l'objet de plusieurs perquisitions et saisies. Bref, Zelensky semble vouloir faire table rase de toute personne qui n'est pas alignée sur sa politique ».

Le 21 avril 2019, Zelensky a été élu président de l'Ukraine avec 73,22% des voix, et le 20 mai, il a prêté serment. Le 22 mai 2019, il a nommé Ivan Bakanov, directeur général de Kvartal 95, comme premier chef adjoint du Services de sécurité d'Ukraine et chef de la direction principale de la lutte contre la corruption et le crime organisé de la direction centrale des services de sécurité d'Ukraine. Aux côtés de Bakanov, il convient de mentionner Mykhailo Fedorov, vice-président et ministre de la Transformation numérique, membre du Forum économique mondial. Zelensky lui-même a avoué s'être inspiré du premier ministre du Canada Justin Trudeau.


Les relations de Zelensky avec le FMI et le WEF


Comme l'a montré le précédent tragique de la Grèce, les souverainetés nationales et la volonté populaire exprimée par les parlements sont de facto effacées par les décisions de la haute finance internationale, qui interfère avec les politiques gouvernementales par le chantage et l'extorsion pure et simple à caractère économique. Le cas de l'Ukraine, qui est l'un des pays les plus pauvres d'Europe, ne fait pas exception.

Peu de temps après l'élection de Zelensky, le Fonds monétaire international a menacé de ne pas accorder à l'Ukraine un prêt de 5 milliards de dollars s'il ne se conformait pas à leurs demandes. Lors d'une conversation téléphonique avec la PDG du FMI, Kristalina Georgieva, le président ukrainien s'est fait reprocher d'avoir remplacé Yakiv Smolii par un homme de confiance, Kyrylo Shevchenko, moins enclin à se conformer aux diktats du FMI. Anders Åslund écrit au Atlantic Council : « Les problèmes entourant le gouvernement Zelensky s'aggravent de manière alarmante. Tout d'abord, depuis mars 2020, le président a mené un revirement non seulement des réformes poursuivies sous lui, mais aussi de celles initiées par son prédécesseur Petro Porochenko. Deuxièmement, son gouvernement n'a pas présenté de propositions plausibles pour résoudre les préoccupations du FMI concernant les engagements non tenus de l'Ukraine. Troisièmement, le président semble ne plus avoir de majorité parlementaire au pouvoir, et il semble désintéressé de former une majorité réformiste.

Il est évident que les interventions du FMI visent à obtenir l'engagement du gouvernement ukrainien à s'aligner sur les politiques économiques, fiscales et sociales dictées par l'agenda mondialiste, à commencer par « l'indépendance » de la Banque centrale d'Ukraine vis-à-vis du gouvernement : un euphémisme avec lequel le FMI appelle le gouvernement de Kiev à renoncer au contrôle légitime de sa Banque centrale, qui est l'un des modes d'exercice de la souveraineté nationale, avec l'émission de monnaie et la gestion de la dette publique. D'autre part, à peine quatre mois plus tôt, Kristalina Georgieva avait lancé la Grande Réinitialisation avec Klaus Schwab, le prince Charles et le secrétaire général de l'ONU, António Guterres.

Ce qui n'avait pas été possible avec les gouvernements précédents a été mené à bien sous la présidence de Zelensky, qui est entré dans les bonnes grâces du WEF aux côtés du nouveau gouverneur de la BCU, Kyrylo Shevchenko. Moins d'un an plus tard, afin de prouver sa sujétion, Shevchenko écrivait un article pour le WEF intitulé Les banques centrales sont la clé des objectifs climatiques des pays et l'Ukraine montre la voie. Ainsi l' Agenda 2030 est mis en œuvre, sous chantage.

Il existe également d'autres sociétés ukrainiennes qui ont des liens avec le WEF : la State Savings Bank of Ukraine (l'une des plus grandes institutions financières d'Ukraine), le groupe DTEK (un important investisseur privé dans le secteur ukrainien de l'énergie) et Ukr Land Farming (un leader agricole en culture). Les banques, l'énergie et l'alimentation sont des secteurs parfaitement en phase avec le Great Reset et la quatrième révolution industrielle théorisés par Klaus Schwab.

Le 4 février 2021, le président ukrainien a fermé sept chaînes de télévision, dont ZIK, Newsone et 112 Ukraine, tous coupables de ne pas soutenir son gouvernement. Comme l'écrit Anna Del Freo : « Une condamnation sévère de cet acte liberticide est arrivée, entre autres, également de la Fédération européenne des journalistes et de la Fédération internationale des journalistes, qui ont demandé la levée immédiate du veto. Les trois diffuseurs ne pourront plus émettre pendant cinq ans : ils emploient environ 1500 personnes, dont les emplois sont désormais menacés. Il n'y a aucune raison réelle pour laquelle les trois réseaux devraient être fermés, à l'exception de l'arbitraire du sommet politique ukrainien, qui les accuse de menacer la sécurité de l'information et d'être sous "l'influence maligne de la Russie". Une vive réaction vient également du NUJU, le syndicat des journalistes ukrainiens, qui parle d'une très lourde atteinte à la liberté d'expression, étant donné que des centaines de journalistes sont privés de la possibilité de s'exprimer et que des centaines de milliers de citoyens sont privés du droit d'être informés. Comme on peut le voir, ce dont Poutine est accusé a été en réalité réalisé par Zelensky et, plus récemment, par l'Union européenne, avec la complicité des plateformes de médias sociaux. "Fermer les chaînes de télévision est l'une des formes les plus extrêmes de restriction de la liberté de la presse", a déclaré le secrétaire général de la FEJ, Ricardo Gutierrez. « Les nations ont l'obligation d'assurer un pluralisme effectif de l'information. Il est clair que le veto présidentiel n'est pas du tout conforme aux normes internationales sur la liberté d'expression ».

Il serait intéressant de savoir quelles déclarations ont été faites par la Fédération européenne des journalistes et la Fédération internationale des journalistes après le black-out de Russia Today et de Spoutnik en Europe.


Mouvements néo-nazis et extrémistes en Ukraine


Un pays qui appelle à l'aide humanitaire de la communauté internationale pour défendre sa population contre l'agression russe devrait, dans l'imaginaire collectif, se distinguer par le respect des principes démocratiques et par une législation qui interdit les activités et la diffusion de la propagande des idéologies extrémistes.

Les mouvements néonazis engagés dans des actions militaires et paramilitaires opèrent librement en Ukraine, souvent avec le soutien officiel d'institutions publiques. Il s'agit notamment de : l'Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) de Stepan Bandera, un mouvement à matrice nazie, antisémite et raciste déjà actif en Tchétchénie et qui fait partie du Secteur droit, une association de mouvements d'extrême droite formée au moment du coup d'État d' Euromaïdan en 2013/2014 ; l'Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) ; l'UNA/UNSO, aile paramilitaire du parti politique d'extrême droite Assemblée nationale ukrainienne ; la Fraternité Korchinsky, qui offrait une protection à Kiev aux membres de l'Etat islamique ; Misanthropic Vision (MD), un réseau néo-nazi réparti dans 19 pays qui incite publiquement au terrorisme, à l'extrémisme et à la haine contre les chrétiens, les musulmans, les juifs, les communistes, les homosexuels, les américains et les personnes de couleur.

Rappelons que le gouvernement a apporté un soutien explicite à ces organisations extrémistes à la fois en envoyant la garde présidentielle aux funérailles de leurs représentants, ainsi qu'en soutenant le bataillon Azov, une organisation paramilitaire qui fait officiellement partie de l'armée ukrainienne sous la nouveau nom du régiment d'opérations spéciales d'Azov et organisé en garde nationale. Le régiment Azov est financé par l'oligarque juif ukrainien Igor Kolomoisky, l'ancien gouverneur de Dnepropetrovsk, qui serait également le financier des milices nationalistes de Pravyi Sektor , considérées comme responsables du massacre d'Odessa. Nous parlons du même Kolomoisky mentionné dans les Pandora Papersen tant que parrain du président Zelensky. Le bataillon entretient des relations avec plusieurs organisations d'extrême droite en Europe et aux États-Unis.

Amnesty International, après une rencontre le 8 septembre 2014 entre le secrétaire général Salil Shetty et le premier ministre Arseni Iatseniouk, a appelé le gouvernement ukrainien à mettre fin aux abus et aux crimes de guerre commis par les bataillons de volontaires qui opèrent en collaboration avec les forces armées de Kiev. Le gouvernement ukrainien a ouvert une enquête officielle sur cette affaire, déclarant qu'aucun officier ou soldat du bataillon Azov ne semble faire l'objet d'une enquête.

En mars 2015, le ministre ukrainien de l'Intérieur, Arsen Avakov, a annoncé que le bataillon Azov serait l'une des premières unités à être entraînée par les troupes de l'armée américaine, dans le cadre de leur mission d'entraînement Operation Fearless Guard. La formation américaine a été interrompue le 12 juin 2015, lorsque la Chambre des représentants des États-Unis a adopté un amendement interdisant toute aide (y compris les armes et la formation) au bataillon en raison de son passé néonazi. L' amendement a ensuite été révoqué sous la pression de la CIA et les soldats du bataillon Azov ont été entraînés aux États - Unis : "Nous entraînons ces gars depuis huit ans maintenant. Ce sont vraiment de bons combattants. C'est là que le programme de l'Agence pourrait avoir un impact sérieux.

En 2016, un rapport de l'OSCE [Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe] a conclu que le bataillon Azov était responsable du massacre de prisonniers, de la dissimulation de cadavres dans des fosses communes et de l'utilisation systématique de techniques de torture physique et psychologique. Il y a quelques jours à peine, le commandant adjoint du bataillon, Vadim Troyan, a été nommé chef de la police de la région de l'oblast par le ministre de l'intérieur Arsen Avakov.

Ce sont les "héros" qui combattent avec l'armée ukrainienne contre les soldats russes. Et ces héros du bataillon Azov, au lieu de protéger leurs enfants, osent transformer leur propre chair en viande de boucherie, en enrôlant des garçons et des filles, en violation du protocole facultatif à la convention des Nations unies relative aux droits des Enfant, concernant l'implication de mineurs dans les conflits armés : un instrument juridique ad hoc qui établit qu'aucun enfant de moins de 18 ans ne doit être recruté de force ou utilisé directement dans les hostilités, ni par les forces armées d'un État ni par des groupes armés.

Inévitablement, les armes meurtrières fournies par l'UE, y compris l'Italie de Draghi, avec le soutien de partis politiques « antifascistes », sont destinées à être utilisées contre ces enfants.


La guerre d'Ukraine dans les plans du Nouvel Ordre Mondial


La censure imposée aux radiodiffuseurs russes vise clairement à empêcher que le récit officiel ne soit réfuté par les faits. Mais alors que les médias occidentaux diffusent des images du jeu vidéo War Thunder, des images du film Star Wars, des explosions en Chine, des vidéos de défilés militaires, des images d'Afghanistan, les Métro de Rome ou images de crématoires mobiles en les faisant passer pour des scènes réelles et récentes de la guerre en Ukraine, la réalité est ignorée car il a déjà été décidé de provoquer un conflit comme une arme de distraction massive qui légitime de nouvelles restrictions des libertés dans les nations occidentales, selon les plans de la Grande réinitialisation du Forum économique mondial et l' Agenda 2030 des Nations Unies .

Il est évident que le peuple ukrainien, au-delà des problèmes que la diplomatie peut résoudre, est victime du même coup d'État mondial mené par des puissances supranationales qui visent, non pas la paix entre les nations, mais plutôt l'instauration de la tyrannie du Nouveau Ordre mondial. Il y a quelques jours à peine, la parlementaire ukrainienne Kira Rudik a déclaré à Fox News, tout en tenant une kalachnikov : « Nous savons que nous ne luttons pas seulement pour l'Ukraine, mais aussi pour le Nouvel Ordre Mondial.

Les violations des droits de l'homme en Ukraine et les crimes des milices néo-nazies dénoncés à plusieurs reprises par Poutine n'ont pu trouver de solution politique car ils ont été planifiés et fomentés par l'élite mondialiste, avec la collaboration de l'Union européenne, de l'OTAN et de l' État profond américain , avec un ton anti-russe destiné à rendre inévitable une guerre dont le but est d'imposer, en premier lieu en Europe, l'adoption forcée du rationnement énergétique,[3] les restrictions de voyage, le remplacement de la monnaie papier par la monnaie électronique et l'adoption de l'identification numérique. Nous ne parlons pas de projets théoriques. Ce sont des décisions qui sont sur le point d'être prises concrètement au niveau européen ainsi que dans chaque pays.


Respect de la loi et des normes


L'intervention en Ukraine de l'OTAN, des États-Unis et de l'Union européenne ne semble pas légitime. L'Ukraine n'est pas membre de l'OTAN et, à ce titre, elle ne devrait pas bénéficier de l'assistance d'une entité dont le but est la défense de ses pays membres. Il en va de même pour l'Union européenne, qui a invité il y a quelques jours Zelensky à la rejoindre. Entre-temps, l'Ukraine a reçu 2,5 milliards de dollars des États-Unis depuis 2014 et 400 millions de dollars supplémentaires rien qu'en 2021, plus d'autres fonds pour un total de 4,6 milliards de dollars. De son côté, Poutine a accordé 15 milliards de dollars de prêts à l'Ukraine pour la sauver de la faillite. L'Union européenne, pour sa part, a envoyé 17 millions de dollars de financement, en plus des fonds envoyés par divers pays. Mais cette aide n'a bénéficié qu'à peine à la population ukrainienne.

De plus, en intervenant dans la guerre en Ukraine au nom de l'Union européenne, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, viole les articles 9, 11 et 12 du traité de Lisbonne. La compétence de l'Union européenne dans ce domaine appartient au Conseil européen et au haut représentant. Il n'appartient en aucun cas au Président de la Commission. En quelle qualité la présidente von der Leyen ose-t-elle agir comme si elle était à la tête de l'Union européenne, usurpant un rôle qui ne lui appartient pas ? Pourquoi personne n'intervient, surtout compte tenu du danger auquel sont exposés les citoyens européens en raison de la possibilité de représailles russes ?

En outre, dans de nombreux cas, les constitutions des nations qui envoient aujourd'hui du soutien et des armes à l'Ukraine ne prévoient pas la possibilité d'entrer en conflit. Par exemple, l'article 11 de la Constitution italienne stipule : "L'Italie répudie la guerre comme instrument d'offense à la liberté des autres peuples et comme moyen de résoudre les controverses internationales". Envoyer des armes et des soldats à un pays qui ne fait partie ni de l'OTAN ni de l'Union européenne constitue de facto une déclaration de guerre à la nation belligérante avec elle (dans ce cas, la Russie), et devrait donc exiger la délibération préalable de la déclaration de guerre, comme le prévoit l'article 78 de la Constitution italienne : « Les Chambres [du Parlement] délibèrent sur l'état de guerre et confèrent les pouvoirs nécessaires au gouvernement ». Il n'apparaît pas qu'à ce jour les Chambres aient été appelées à s'exprimer en ce sens, ni que le Président de la République soit intervenu pour exiger le respect de la disposition constitutionnelle. Le Premier ministre Draghi, nommé par la cabale mondialiste pour la destruction de l'Italie et son asservissement définitif aux pouvoirs supranationaux, est l'un des nombreux chefs de gouvernements nationaux qui considère la volonté des citoyens comme un obstacle gênant à l'exécution de l'agenda du Forum économique mondial. Après deux ans de violations systématiques des droits fondamentaux et de la Constitution, il est difficile de croire qu'il voudra faire passer les intérêts de la nation italienne avant les intérêts de ceux qui l'ont placé au pouvoir. Au contraire : plus les effets des sanctions adoptées par son gouvernement sont désastreux, plus il peut s'estimer apprécié de ceux qui lui ont donné le pouvoir. Le coup d'État perpétré au moyen de l'urgence psychopandémique se déroule aujourd'hui avec de nouvelles décisions malheureuses, ratifiées par un Parlement sans colonne vertébrale. plus les effets des sanctions adoptées par son gouvernement sont désastreux, plus il peut s'estimer apprécié de ceux qui lui ont donné le pouvoir. 

C'est également une violation de l'article 288 du Code pénal italien que de permettre aux citoyens italiens - et même aux membres de la majorité au gouvernement et aux dirigeants politiques - de répondre à l'appel de l'ambassadeur d'Ukraine pour l'enrôlement dans la légion étrangère : « Quiconque sur le territoire de [l'Italie] qui, sans l'approbation du gouvernement, enrôle ou arme des citoyens pour servir [dans l'armée] en faveur d'une nation étrangère, sera puni d'une peine d'emprisonnement de 4 à 15 ans. Aucun magistrat, du moins pour le moment, n'est intervenu pour punir les responsables de ce crime.

Une autre violation est constatée dans l'activité de transfert d'enfants d'Ukraine vers l'Italie (et vraisemblablement aussi vers d'autres pays) qui ont été obtenus via la maternité de substitution, ordonnée par des couples italiens en violation de la loi 40/2004, sans qu'aucune peine ne soit infligée aux coupables de ce crime, ainsi que leurs complices.

Il convient également de rappeler que les propos tenus par des membres du Gouvernement ou des responsables politiques à l'égard de la Fédération de Russie et de son Président, ainsi que les sanctions adoptées contre la Russie et les cas répétés de discrimination arbitraire à l'encontre de citoyens, d'entreprises, artistes, et équipes sportives pour le seul fait d'être russes, sont non seulement des provocations qu'il convient d'éviter pour permettre un règlement serein et pacifique de la crise ukrainienne, mais mettent également en très grave danger la sécurité des citoyens italiens ( ainsi que la sécurité des citoyens d'autres nations qui adoptent une position similaire envers la Russie). La raison d'une telle témérité imprudente est incompréhensible, à moins qu'il n'y ait une volonté intentionnelle de déclencher des réactions de la partie adverse.

Le conflit russo-ukrainien est un piège très dangereux tendu contre l'Ukraine, la Russie et les nations européennes.


L'Ukraine est la dernière victime des bourreaux accomplis


La crise russo-ukrainienne n'a pas éclaté il y a un mois. Il a été préparé et fomenté de longue date, à commencer certainement par le coup d'État blanc de 2014 voulu par l' État profond américain dans une logique anti-russe. En témoigne, entre autres faits incontestables, l'entraînement du bataillon Azov par la CIA « pour tuer des Russes », la CIA forçant la révocation de l'amendement interdisant l'aide au bataillon adopté par le Congrès en 2015. Les interventions réalisés par Joe et Hunter Biden sont allés dans la même direction. Il existe donc des preuves d'une préméditation à long terme, cohérente avec l'expansion incessante de l'OTAN vers l'Est. La révolution de couleur d'Euromaidan, ainsi que la mise en place d'un gouvernement pro-OTAN composé d'homines noviformé par le Forum économique mondial et George Soros, visait à créer les conditions de la subordination de l'Ukraine au bloc de l'OTAN, en la soustrayant à l'influence de la Fédération de Russie. À cette fin, l'action subversive des ONG du philanthrope hongrois, soutenue par la propagande médiatique, a passé sous silence les crimes des organisations paramilitaires néonazies, financées par les mêmes personnes qui parrainent Zelensky.

Mais si le lavage de cerveau pratiqué par les médias dominants dans les pays occidentaux a réussi à véhiculer un récit complètement déformé de la réalité, on ne peut pas en dire autant de l'Ukraine, où la population est bien consciente de la corruption de la classe politique au pouvoir ainsi que des de son éloignement des vrais problèmes de la nation ukrainienne. Nous, Occidentaux, croyons que les « oligarques » ne sont qu'en Russie, alors que la réalité est qu'ils sont surtout présents dans toute la galaxie des nations qui composaient autrefois l'Union soviétique, où ils peuvent accumuler richesse et pouvoir simplement en se plaçant à disposition des « philanthropes » étrangers et des multinationales. Peu importe que leurs comptes offshore soient la cause première de la pauvreté des citoyens de ces nations, du retard du système de santé, le pouvoir excessif de la bureaucratie, l'absence quasi totale de services publics, le contrôle étranger des entreprises stratégiques, et la perte progressive de souveraineté et d'identité nationale : l'important est de « gagner de l'argent » et d'être immortalisé aux côtés de personnalités politiques, banquiers, marchands d'armes et ceux qui affament le peuple. Et puis venir dans les stations balnéaires à la mode de la Versilia ou de la côte amalfitaine pour faire étalage de leurs yachts et cartes de platine au serveur d'Odessa ou à la femme de ménage de Kiev qui envoient leurs misérables salaires à leurs proches restés au pays. Ces milliardaires ukrainiens portant des kippas sont ceux qui vendent l'Ukraine à l'Occident corrompu et corrupteur, échangeant leur propre bien-être contre l'asservissement de leurs compatriotes aux usuriers qui s'emparent du monde, en utilisant partout les mêmes systèmes impitoyables et immoraux. Dans le passé, ils ont réduit les salaires des travailleurs à Athènes et à Thessalonique ; aujourd'hui, ils ont simplement élargi leurs horizons à toute l'Europe, où la population regarde toujours avec incrédulité alors qu'une dictature sanitaire d'abord, puis une dictature environnementale s'imposent.

D'autre part, sans le prétexte d'une guerre, comment auraient-ils pu justifier la flambée des prix du gaz et des carburants, forçant le processus d'une transition « écologique » imposée d'en haut pour contrôler les masses appauvries ? Comment ont-ils pu faire avaler aux peuples du monde occidental l'instauration de la tyrannie du Nouvel Ordre Mondial, alors que la farce pandémique se déroulait et mettait au jour les crimes contre l'humanité commis par BigPharma ?

Et tandis que l'UE et les chefs de gouvernement accusent la Russie de la catastrophe imminente, les élites occidentales démontrent qu'elles veulent même détruire l'agriculture, afin d'appliquer les horreurs de l'Holodomor à l'échelle mondiale. D'autre part, dans de nombreux pays (dont l'Italie), la privatisation des voies navigables est théorisée – et l'eau est un bien public inaliénable – au profit des multinationales et dans le but de contrôler et de limiter les activités agricoles. Le gouvernement pro-OTAN de Kiev ne s'est pas comporté très différemment : pendant huit ans, la Crimée a été privée de l'eau du Dniepr afin d'empêcher l'irrigation des champs et d'affamer la population. Aujourd'hui, à la lumière des sanctions imposées à la Russie et de l'énorme réduction de l'approvisionnement en céréales, on peut comprendre les énormes investissements de Bill Gates dans l'agriculture, suivant la même logique de profit impitoyable déjà expérimentée avec la campagne de vaccination.

Le peuple ukrainien, quel que soit le groupe ethnique auquel il appartient, n'est que les derniers otages involontaires du régime totalitaire supranational qui a mis à genoux les économies nationales du monde entier par la tromperie de Covid, après avoir publiquement théorisé sur la nécessité de décimer la population mondiale et transformer les survivants en malades chroniques qui ont irrémédiablement compromis leur système immunitaire.

Le peuple ukrainien devrait réfléchir sérieusement à faire appel à l'intervention de l'OTAN ou de l'UE, à condition que ce soit vraiment le peuple ukrainien qui le fasse et non plutôt ses dirigeants corrompus aidés par des mercenaires racistes et des groupes néo-nazis à la solde de hiérarques. Car alors qu'on leur promet la liberté de l'envahisseur - avec qui ils partagent l'héritage religieux et culturel commun d'avoir fait autrefois partie de la Grande Russie - en réalité ce qui se prépare cyniquement c'est leur annulation définitive, leur asservissement à la Grande Réinitialisation qui prévoit tout sauf la protection de leur identité, de leur souveraineté et de leurs frontières.

Que le peuple ukrainien regarde ce qui est arrivé aux nations de l'Union européenne : le mirage de la prospérité et de la sécurité est démoli par la contemplation des décombres laissés par l'euro et les lobbies de Bruxelles. Des nations envahies par des immigrés illégaux qui alimentent le crime et la prostitution ; détruits dans leur tissu social par des idéologies politiquement correctes ; sciemment mis en faillite par des politiques économiques et fiscales imprudentes ; conduit à la pauvreté par l'annulation des protections du travail et de la sécurité sociale ; privés d'avenir par la destruction de la famille et la corruption morale et intellectuelle des nouvelles générations.

Ce qui étaient autrefois des nations prospères et indépendantes, diverses dans leurs spécificités ethniques, linguistiques, culturelles et religieuses respectives, se sont aujourd'hui transformées en une masse informe de personnes sans idéal, sans espoir, sans foi, sans même la force de réagir contre les abus et les crimes de ceux qui les gouvernent. Une masse d'entreprises clientes, esclaves du système de contrôle détaillé imposé par la farce pandémique, même face aux preuves de la fraude. Une masse de personnes sans identité individuelle, marquées de codes QR comme des animaux dans une ferme intensive, comme des produits d'un immense centre commercial. Si cela a été le résultat de la renonciation à la souveraineté nationale pour toutes les nations – chacune sans exception ! – qui se sont confiés à la colossale arnaque de l'Union européenne,

Est-ce ce que vos pères ont voulu, ce qu'ils ont espéré, ce qu'ils ont désiré, lorsqu'ils ont reçu le baptême avec Vladimir le Grand sur les bords du Dniepr ?

S'il y a un aspect positif que chacun de nous peut reconnaître dans cette crise, c'est qu'elle a révélé l'horreur de la tyrannie mondialiste, son cynisme impitoyable, sa capacité à détruire et anéantir tout ce qu'elle touche. Ce ne sont pas les Ukrainiens qui devraient entrer dans l'Union européenne ou l'OTAN, ce sont plutôt les autres nations qui devraient enfin être secouées par l'orgueil et le courage de les quitter, secouer ce joug détestable et retrouver leur indépendance, leur souveraineté, leur identité, et la foi. Leurs propres âmes.

Soyons clairs : l'Ordre Nouveau n'est pas un destin inéluctable, et il peut être subverti et dénoncé, si seulement les peuples du monde réalisent qu'ils ont été trompés et escroqués par une oligarchie de criminels clairement identifiables, qui devront un jour répondre de ces sanctions et de ces blocs de fonds qu'ils appliquent aujourd'hui en toute impunité à quiconque ne plie pas le genou devant eux.


Un appel à la Troisième Rome


Pour la Russie aussi, ce conflit est un piège. En effet, cela réaliserait le rêve de l'État profond américain d'évincer définitivement la Russie du contexte européen dans ses relations commerciales et culturelles, en la poussant dans les bras de la Chine, peut-être avec l'espoir que la dictature de Pékin puisse persuader les Russes de accepter le système de crédit social et d'autres aspects de la Grande Réinitialisation que la Russie a jusqu'à présent pu éviter, du moins en partie.

C'est un piège, non pas parce que la Russie a tort de vouloir « dénazifier » l'Ukraine de ses groupes extrémistes et garantir la protection des Ukrainiens russophones, mais parce que ce sont précisément ces raisons - théoriquement défendables - qui ont été créées spécifiquement pour la provoquer et l'inciter à d'envahir l'Ukraine, de manière à provoquer la réaction de l'OTAN préparée depuis un certain temps par l' État profond et l'élite mondialiste. Le casus belli a été délibérément planifié par les véritables auteurs du conflit, sachant qu'il obtiendrait exactement cette réponse de Poutine. Et c'est à Poutine, qu'il ait ou non raison, de ne pas tomber dans le piège et de renverser la situation en offrant à l'Ukraine les conditions d'une paix honorable sans poursuivre le conflit. En effet, plus Poutine croit avoir raison, plus il doit démontrer la grandeur de sa nation et son amour pour son peuple en ne cédant pas aux provocations.

Permettez-moi de répéter les paroles du prophète Isaïe : Dissolve colligationes impietatis, solve fasciculos deprimentes, dimitte eos qui confracti sunt liberos, et omne onus dirumpe ; frange esurienti panem tuum, et egenos vagosque induc in domum tuam ; cum videris nudum, operi eum, et carnem tuam ne despexeris. Tunc erumpet quasi mane lumen tuum ; et sanitas tua citius orietur, et anteibit faciem tuam justitia tua, et gloria Domini colliget te.

Desserrez les liens de la méchanceté, dénouez les faisceaux qui oppriment, laissez ceux qui sont brisés en liberté, et brisez tout fardeau. Partage ton pain avec les affamés, accueille dans ta maison les affligés et les sans-abri ; quand tu vois un homme nu, habille-le, et ne tourne pas le dos à ta propre chair. Alors ta lumière se lèvera comme l'aurore, et ta blessure sera rapidement guérie. Ta justice marchera devant toi, la gloire du Seigneur te suivra de près. (Is 58:6-8).

La crise mondiale avec laquelle se prépare la dissolution de la société traditionnelle a également impliqué l'Église catholique, dont la Hiérarchie est prise en otage par des apostats courtisans du pouvoir.[4] Il fut un temps où Papes et Prélats affrontaient les Rois sans se soucier du respect humain, car ils savaient qu'ils parlaient avec la voix de Jésus-Christ, le Roi des rois. La Rome des Césars et des Papes est désormais déserte et silencieuse, tout comme pendant des siècles la Seconde Rome de Constantinople a également été silencieuse. Peut-être la Providence a-t-elle ordonné que Moscou, la Troisième Rome, assume aujourd'hui aux yeux du monde le rôle de κατέχον (2 Th 2, 6-7), d'obstacle eschatologique à l'Antéchrist. Si les erreurs du communisme ont été propagées par l'Union soviétique, au point même de s'imposer au sein de l'Église, la Russie et l'Ukraine peuvent aujourd'hui avoir un rôle d'époque dans la restauration de la civilisation chrétienne, contribuant à apporter au monde une période de paix à partir de laquelle l'Église aussi ressuscitera purifiée et renouvelée dans ses ministres.

Les États-Unis d'Amérique et les nations européennes ne doivent pas marginaliser la Russie, mais plutôt s'allier avec elle, non seulement pour la restauration du commerce pour la prospérité de tous, mais en vue de la reconstruction d'une civilisation chrétienne, qui seule peut sauver le monde du monstre transhumain techno-santé mondialiste.


Considérations finales


Il est très préoccupant que les destinées des peuples du monde soient entre les mains d'une élite qui n'est responsable devant personne de ses décisions, qui ne reconnaît aucune autorité au-dessus d'elle-même et qui, pour poursuivre ses propres intérêts, ne hésitent à mettre en péril la sécurité, l'économie et la vie même de milliards de personnes, avec la complicité des politiciens à leur service et des grands médias. La falsification des faits, les falsifications grotesques de la réalité et la partisanerie avec laquelle les informations sont diffusées côtoient la censure des voix dissidentes et conduisent à des formes de persécution ethnique contre les citoyens russes, qui sont discriminés précisément dans les pays qui se disent démocratique et respectueux des droits fondamentaux.

J'espère sincèrement que mon appel à l'établissement d'une alliance anti-mondialiste qui unisse les peuples du monde dans l'opposition contre la tyrannie du Nouvel Ordre Mondial sera accepté par ceux qui ont à cœur le bien commun, la paix entre les nations, la concorde entre tous les peuples, la liberté de tous les citoyens et l'avenir des nouvelles générations. Et avant cela, puissent mes propos – ainsi que ceux de nombreuses personnes intellectuellement honnêtes – contribuer à mettre en lumière la complicité et la corruption de ceux qui utilisent le mensonge et la fraude pour justifier leurs crimes, même en ces moments de grande appréhension de la guerre en Ukraine.

« Que les forts nous écoutent, pour ne pas devenir faibles dans l'injustice. Que les puissants nous écoutent, s'ils veulent que leur pouvoir ne soit pas la destruction mais le soutien des peuples et la protection de la tranquillité dans l'ordre et le travail » (Pie XII, Message radio aux chefs d'État et aux peuples du monde en danger imminent de guerre , 24 août 1939).

Que le Saint Carême conduise tous les chrétiens à demander pardon à la Divine Majesté pour les péchés de ceux qui foulent aux pieds Sa Sainte Loi. Que la pénitence et le jeûne poussent le Seigneur Dieu à la miséricorde, tandis que nous répétons les paroles du prophète Joël : Parce, Domine : parce populo tuo ; et ne des hæreditatem tuam in opprobrium, ut dominentur eis nationes. Pardonne à ton peuple, Seigneur, et n'expose pas ton héritage à l'opprobre, à la dérision des nations (Jl 2:17).


+ Carlo Maria Viganò, archevêque,
Ancien nonce apostolique aux États-Unis d'Amérique

6 mars 2022. Premier dimanche de Carême.



[1] En 2011, Kolomoisky était l'un des co-fondateurs du Parlement européen juif, avec le milliardaire Vadim Rabinovich. Cf. http://ejp.eu/ . A noter que Rabinovich est membre de la Plateforme d'opposition – Pour la vie, le parti politique ukrainien pro-russe dont le leader Viktor Medvedcuk a été arrêté par Zelensky.

[2] Selon le politicien russe Viktor Vladislavovich Zubarev, membre de la Douma d'État, Zelensky aurait également 1,2 milliard de dollars déposés à la Dresdner Bank au Costa Rica et une villa à Miami achetée pour 34 millions de dollars. Pour un tableau plus complet, voir l'enquête de Slidstvo-info , une agence ukrainienne indépendante de journalisme d'investigation.

[3] A noter que le ministre italien de la Transition écologique, Roberto Cingolani, a décidé il y a quelques jours de vendre une part des stocks pétroliers à l'Ukraine « comme une aide concrète également sur le front énergétique », exactement comme lors de la pandémie il a donné des millions de masques à la Chine, pour ensuite les racheter à Pékin peu de temps après.

[4] Dans son numéro du 6 mars, Famiglia Cristiana titrait en commentant un article du fondateur de la Communauté Sant'Egidio, Andrea Riccardi : « Arrêtons la guerre et construisons un nouvel ordre mondial ».


- Version française : Google Traduction -



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