De
son temps, Georges Bernanos avait prévu ce qui nous arrivera si nous
acceptons cet asservissement qu'on cherche à nous imposer et qui
mènerait au «Nouvel Ordre Mondial», évoqué en 1991 par l'ancien
Président américain, Georges Bush senior, et relancé avec les
attentats du 11 septembre 2001 par son fils Georges W. Le Congrès
des Etats-Unis n'a-t-il pas accordé les pleins pouvoirs au
Gouvernement fédéral, en votant l'USA Patriot Act, le 26 octobre
2001 (toujours en vigueur en 2017) et en publiant la stratégie
nationale de sécurité, le 11 septembre 2002, avec The Madel
Emergency Health Powers Act, permettant d'exiger la vaccination pour
tous les américains, tout refus étant considéré comme un délit ?
Face
aux méthodes de destruction de plus en plus efficaces, qui finiront
par rayer notre espèce de la planète, Georges Bernanos mettait déjà
en avant, il y a un demi siècle, « la docilité, l'absence de
responsabilité de l'homme moderne, son acceptation vile et servile
du moindre décret public ».
L'obéissance
aveugle n'est plus une vertu lorsque la confiance s'effondre. Elle
devient alors la plus sournoise des tentations, contre laquelle nous
devons évidemment lutter. Car, en l'absence du rétablissement de la
confiance et de réelles prises de conscience de nos autorités, qui
doivent impérativement se libérer de toute pression
économico-politique, la docilité contagieuse de l'homme ira de pair
avec le développement de nouvelles maladies émergentes, qui
finiront par détruire la planète et ses habitants.
À
moins que le trop célèbre « responsable mais pas coupable », qui
définit l'irresponsabilité du politique, ne génère, avec
l'instinct de survie, la désobéissance civile. Dans le cadre du
scandale du sang contaminé, que nos politiciens actuels semblent
avoir bien vite oublié, André Glücksmann stigmatisait cette même
désobéissance civile, « forme de responsabilité qui appelle à
davantage de responsabilité ». Dans la dernière affaire des
paillotes corses, le Premier ministre de l'époque, Lionel Jospin,
avait à son tour évoqué cette désobéissance en déclarant : «
le préfet et les gendarmes auraient dû désobéir à des ordres
illégaux », sans toutefois préciser l'origine de ces ordres !
Devant
la puissance financière des multinationales agroalimentaires et
pharmaceutiques, et la persistance de leur mainmise sur la politique
de santé et sur la gestion des crises sanitaires, au niveau de l'OMS
et des institutions sanitaires, sommes-nous condamnés à développer
cette désobéissance civile?
En
suivant les conseils éclairés de la fable de Jean de la Fontaine, «
le rat des villes et le rat des champs », que nos dirigeants
semblent également méconnaître, nous pourrions retrouver, tel le
rat des champs, le contact avec nos racines et la confiance perdue,
restaurant ainsi la conscience et le bon sens institutionnels et
individuels, tout en
respectant la nature. Ces institutions doivent donc impérativement
se libérer du joug des lobbies de l'industrie notamment, tandis que
l'homme doit retrouver le contact avec ses racines.
Comme
le souligne Edgar Morin : « toute notre philosophie s'écroule, mais
un être nouveau peut être procréé. Le vrai problème, le seul non
technique, c'est celui du modèle d'homme ou plutôt de post hominien
qu'il faut édifier. Ce modèle devra être la réalisation concrète
de l'humanisme au moment où celui-ci tombe en miettes.»
Cet
« humanisme » doit bien évidemment intégrer et même contaminer
nos institutions, manipulées par des experts inféodés à l'argent
roi des multinationales, pour lesquelles le marché prime sur tous et
sur tout, sauf les indices boursiers ...
Comme
le disait fort justement Alexis Carrel, nous ne pourrons entreprendre
la propre restauration de l'homme et celle de nos institutions, «
sans avoir réformé notre mode de pensée », lequel doit retrouver
toute sa liberté d'expression, aux antipodes de la pensée unique.
Docteur
Marc Vercoutère
La face cachée des vaccins