Message
télépathique de Shambhala : Méditez... Ne luttez pas... Soumettez-vous...
par
Leek Osov
Qu'est-ce
que Shambhala d'un point de vue ésotérique ? Connaître les
véritables légendes tibétaines et mongoles permet déjà de se
sortir des fantasmagories du New Age qui voudrait en faire un paradis
de coton, alors que les descriptions authentiques en font un point de
force majeur de la planète qui serait plutôt lié à l’élément
Feu. Toutefois, tant qu'on en reste a une compréhension "mythique",
on ne va pas beaucoup plus loin que les innombrables "chercheurs
de Shambhala" qui se sont lancés à pied ou à dos d’âne
dans l’Himalaya avec l’espoir de tomber sur le "Royaume
perdu" au détour d'une vallée. Non, il faut une approche
ésotérique qui nous permettrait de comprendre précisément sa
place et son rôle exacts dans l'organisme énergétique qu'est la
planète Terre.
Dans
cette perspective, la seule source valable sont les écrits d'Alice
Bailey (1880-1949), dans lesquels se sont décrits non seulement les
différentes hiérarchies invisibles de la planète mais aussi leur
plan pour l'humanité dans les prochains siècles. Inconvénient
majeur, ces informations viennent directement par channeling, de
celui qu'on nomme... le Tibétain, alias Djwahl Khul qui,
naturellement, a un certain parti pris pour les Mongols, étant
lui-même (il l'admet) de cette race-là.
Tous
les écrits d'Alice Bailey ne sont en fait qu'un gigantesque appel
pour que des âmes viennent participer au Plan mis au point par ces
forces-là — forces qui, comme nous l'avons compris en ce qui
concerne le lamaïsme, agissent magiquement sur le monde, mais sont
arrivées à un point où elles ont aussi besoin d'acteurs
conscients. Ou plutôt semi-conscients, car en politique les enjeux
réels restent cachés, surtout lorsqu'ils sont peu avouables...
L'enjeu de l'époque est la mise en
place d'un gouvernement mondial garantissant une paix durable afin
que les entités invisibles entourant la Terre puissent continuer à
parasiter tranquillement l'humanité. Elles-mêmes ne se considèrent.
bien sûr, pas comme des parasites mais comme des acteurs utiles de
l'économie énergétique planétaire. Elles croient surtout avoir
atteint un haut niveau spirituel alors qu'elles n'ont fait
qu'hypertrophier, par des exercices occultes, certains aspects de
leur être au détriment des autres. Pour dire les choses simplement
: ceux qui se prennent pour des bodhisattvas alors qu'ils sont
bloqués depuis des éons dans les royaumes des morts — sont les
pires ennemis de la liberté sur Terre.
Quoique
menant une vie antinaturelle, hors de l'harmonie universelle, ces
entités sont organisées hiérarchiquement. Ce que nous apprenons en
lisant l'ouvrage d'Alice Bailey Extériorisation de la Hiérarchie
(duquel nous avons extrait les citations ci-dessous), c'est qu'il y a
trois centres de force majeurs dans la hiérarchie planétaire.
Ces
trois centres s'occupent actuellement de la mise en place du Nouvel
Ordre Mondial à différents niveaux. En commençant par le plus bas,
il y a le "troisième rayon" qui s'occupe de mettre au
point la civilisation future d'un point de vue technique. Tout ce qui
concerne l'industrie et la technologie prend forme, nous dit-on,
grâce à ce centre. Son pouvoir est celui de l' intellect,
c'est-à-dire de l'intelligence pratique. Le groupe qui s'occupe de
cet aspect est simplement mentionné par Alice Bailey comme étant
"l'Humanité".
Le
deuxième rayon est celui dit de "l'amour-sagesse". C'est
le centre qui s'occupe de mettre au point la future religion mondiale,
notamment en développant l’œcuménisme et en atténuant tout ce
qui pourrait constituer un obstacle à cette prochaine fusion. Djawhl
khul est directement lié à ce centre, les Tibétains étant, bien
entendu, des experts en ce qui concerne la manipulation des émotions.
Le groupe qui s'occupe de ce rayon se nomme simplement "la
Hiérarchie" - c'est la hiérarchie des "maîtres de
sagesse" auxquels se réfère presque exclusivement le New Age.
Ce sont les parasites les plus proches de notre sphère de
conscience.
Finalement,
nous arrivons au premier rayon, celui de la volonté. C'est là que
se décide la politique mondiale future. Et ce qui va nous
intéresser, c'est que ce centre occulte-là est constamment
mentionné dans la littérature néo-théosophique sous le nom de
Shambhala.
UN
MYSTÉRIEUX CENTRE DE LA VOLONTÉ
Nous
allons nous rendre compte que Shambhala est encore plus mystérieux
qu'il n'y paraît au premier abord, car même Djwhal Khul - qui parle
pourtant ouvertement de nombreux aspects du monde invisible - évoque
ce centre comme quelque chose qu'il ne connaît pas vraiment -
quelque chose qu'il doit toutefois suivre car lui-même est inféodé
à cette hiérarchie occulte. Ainsi explique-t-il : « Le
problème de l'obscurité apparemment impénétrable de l'intention
de Shambhala (...) est une situation à laquelle la Hiérarchie doit
s'adapter au moyen de l'alignement » (p.
535).
Dans
le vocabulaire de Djwhal Khul, la Hiérarchie représente le deuxième
rayon qui doit faire le lien entre l'humanité (troisième rayon) et
Shambhala (premier rayon). Elle doit assurer l'équilibre, ce qui
n'est pas toujours facile car les impulsions volontaires provenant de
Shambhala sont parfois très violentes. Djwhal Khul poursuit :
« À
votre modeste échelle, vous vous adaptez à la Hiérarchie en
construisant le pont qui unit l'humanité à la Hiérarchie (...) De
son côté, la Hiérarchie travaille à établir des fils entre
elle-même et Shambhala (...) La tâche qui attend ceux qui
travaillent dans l'alignement par l'adaptation est en quelque sorte
d'électrifier ce pont, produisant une interconnection complète
entre ces trois centres, de sorte que le poids de la Volonté de
Sanat Kumara puisse progresser sans entrave de sphère en sphère et
de gloire en gloire ».
Pour
utiliser un vocabulaire plus explicite, le but ultime de tout ce
travail dit "spirituel" serait donc que Sanat Kumara - chef
de Shambhala dans le vocabulaire néo-théosophique - puisse imposer
sa volonté sans entrave à l'humanité, que cette dernière lui soit
totalement soumise. Et le but de la Hiérarchie dont Djwhal Khul fait
partie est uniquement d'harmoniser par tous les moyens ces deux
groupes de nature différente. Pour Djwhal Khul, la volonté de
Shambhala est bien évidemment la volonté de Dieu, mais compte tenu
de ce que nous savons des Tibétains, ne se pourrait-il pas que ce
que l'on appelle "Dieu" soit un groupe de lamas, ou autres
êtres, qui ont surdéveloppé leurs pouvoirs psychiques ?
Djwhal
Khul nous explique qu'un changement est survenu depuis le milieu du
l9 siècle :
« Shambhala
peut maintenant atteindre l'humanité directement. Il y a donc deux
points de contact, le premier via la Hiérarchie, comme c'est le cas
depuis longtemps, et le second conduisant en ligne directe l'énergie
de Shambhala vers l'humanité. (...) Quand cette ligne directe
d'énergie spirituelle. Électrique, fit son premier impact sur
Terre, elle éveilla la pensée des hommes de manière nouvelle,
produisant de grandes idéologies : socialisme, communisme,
hitlérisme. Elle éveilla leur désir de masse mais rencontra de
l'obstruction sur le plan physique. »
(p. 586)
Ce
que Djwhal Khul affirme ici, c'est que l'émergence des grandes
idéologies totalitaires est le résultat d'un « afflux
direct de la force de Shambhala » (p.126), qui agit sur la
volonté des masses (il dit le « libre-arbitre des masses »)
sans passer comme auparavant par le centre régulateur de la
Hiérarchie spirituelle. Alors, le désir des masses s'est exacerbé
dans le sens d'un désir d'une « amélioration des
conditions de vie ». Ce désir « s'est concentré,
exprimé, est devenu créateur sous l'influence de la force de
Shambhala ».
Mais
comme ces "idéaux" — globalement socialistes — n'ont
pas immédiatement pu se réaliser sur le plan physique. cette
situation a dégénéré dans les deux guerres mondiales que nous
connaissons. Le feu de cette volonté mal contrôlée — sans doute
parce que dirigée essentiellement vers un désir égocentrique de
mieux-être — s'est donc retourné sur lui-même.
« L'énergie
de Shambhala étant un aspect du rayon destructeur se mit à
consommer dans les feux de la destruction tous ses obstacles. Ceci
fut la cause profonde de la guerre mondiale (1914-1945) -
l'anéantissement bénéfique de ce qui gênait le libre écoulement
de l'énergie spirituelle vers le troisième centre. » (p.586)
Ce
qu'il y a de révoltant dans cette déclaration, c'est que toute
cette boucherie n'est perçue que comme une étape — difficile mais
nécessaire — vers un plus grand bien. Du point de vue de la
Hiérarchie, il y a toujours une évolution positive. C'est
« l'adaptation par l'alignement ».
CONSTITUTION
DE L'ORDRE MONDIAL
Dès
1945, sans s’apitoyer sur ce qui s'est passé, les "maîtres
de sagesse" se préparent à la suite du Plan :
« Une
puissante activité du premier rayon entre actuellement en action. Le
Christ a donné tout pouvoir à Shambhala pour éclairer, si
possible, les divers corps législatifs nationaux (...) afin que le
cycle de conférences dont les hommes d'État prennent actuellement
l'initiative puisse être guidé directement par ceux qui. dans la
Chambre du Conseil de Shambhala, connaissent la Volonté de Dieu. »
(p.446)
Djwhal
Khul évoque les conférences qui ont donné naissance aux Nations
Unies, organisation au sein de laquelle la Hiérarchie sera tant
impliquée.
Et
ce dernier de préciser : « Au cours des âges, les hommes
d'État ont répondu de temps en temps à l'influence de a Conseil
spirituel suprême. Mais il s'agissait de la réceptivité
individuelle du disciple. (...) Aujourd'hui, l'effort spirituel est
de les faire passer, en tant que groupes actifs, sous l'impact direct
de l'énergie de Shambhala. » (p.447)
Autrement
dit, selon le point de vue de la Hiérarchie, l'énergie brûlante du
premier rayon a eu pour effet de « détruire la civilisation
ancienne et dépassée » pour ensuite permettre la mise en
place d'un gouvernement directement sous l'influence de Shambhala :
c'est le Nouvel Ordre Mondial, dont les organes n'ont cessé de se
renforcer depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
Nicolas
Rœrich, ardent théosophe et mondialiste avant l'heure, dont les
nombreux voyages au Tibet l'avaient familiarisé avec Shambhala,
considérait la Cité comme « le siège du gouvernement
planétaire ». De là est coordonné une armée d'agents
qui opèrent sur Terre au nom du royaume caché. La planète entière
est recouverte par un réseau de membres, assistants et contacts du
« gouvernement international » qui n'attendent
qu'un signe de Shambhala pour se révéler au grand jour.
Selon
Rœrich, le gouvernement de Shambhala a le pouvoir de pénétrer
télépathiquement dans la conscience de chaque citoyen de la Terre,
sans que celui-ci ne réalise d'où viennent ses idées. « Comme
des flèhes, les transmissions du gouvernement entrent dans les
cerveaux de l'humanité ».
Toutes
ces interventions magiques n'ont au final, pour Rœrich, comme pour
Djwhal Khul, qu'un seul but : préparer la venue du futur
Bouddha-Maitreya dont le nom est synonyme d'après Rœrich, de celui
du Ruda Chakrin, le « furieux tourneur de la roue »
du Kalachakra Tantra. Car, bien entendu, pour que Shambhala puisse
être reconnu et accepté par les masses humaines comme un
gouvernement légitime, il va falloir qu'il soit reconnu de « droit
divin ». Un messie est donc indispensable pour permettre
cette « extériorisation de la hiérarchie ».
Et
« cette réapparition est une préoccupation majeure »
(p.660) des maîtres du second rayon auquel Djwhal Khul appartient.
Il explique dans d'innombrables détails les difficultés que
rencontre son groupe pour mettre en place la supercherie planétaire
que sera la « venue du sauveur » et s'assurer
qu'elle sera acceptée par suffisamment de monde.
LE
MAL A UN NOM...
Au
final, sommes-nous plus éclairés sur ce que représente Shambhala
d'un point de vue ésotérique ? Nous nous rendons compte qu'il est
lié à une forme de mal très perverse, qui met tout en œuvre —
tromperie, destruction, manipulation télépathique — pour
s'imposer à la volonté les masses. Mais qui représente-t-il ? Où
est-il ?
Pour
nous aider à nous repérer, nous avons encore un indice de Djwhal
Khul... « Shambhala est aussi le centre où la Volonté la
plus élevée du Logos solaire est imposée à la Volonté de notre
Logos planétaire qui n'est, comme vous le savez, qu'un centre de son
grand corps de manifestation ».
Shambhala
est donc sur une dimension bien plus élevée que les divers "maîtres
de sagesse" de la Hiérarchie invisible qui, agissant
généralement depuis le plan astral ou mental, ne sont que les bas
fonctionnaires d'une hiérarchie aux dimensions solaires.
Et
là, nous ne pouvons manquer de faire remarquer que, dans la
littérature ésotérico-gnostique, le Soleil est considéré
symboliquement comme le "trône de Satan". Des ésotéristes
plus récents ont par ailleurs localisé Satan sur le plan
bouddhique, c'est-à-dire un plan bien plus élevé que les plans
astraux ou mentaux où flottent les "maîtres de sagesse".
Autre
indice concordant : le Roi de Shambhala est aussi désigné sous le
nom de "Roi du Monde". Or dans la tradition chrétienne,
c'est souvent sous l’appellation "Prince de ce monde" que
l'on évoque Satan alors que Jésus, lui s'identifie à un "royaume
qui n'est pas de ce monde". N'y a-t-il pas d'ailleurs un
parallèle troublant entre les noms "Satan" et "Sanat
Kumara", le roi de Shambhala ?
Nous
n'aimons pas les raccourcis trop faciles qu'emploient les chrétiens
fondamentalistes pour dénoncer tout ce qui ne leur plaît pas. Mais
les pistes semblent toutes indiquer que le "Dieu" auquel
obéit la Hiérarchie de Djwhal Khul n'est autre que Satan, dont la
nature de feu – solaire, volontaire - inquiète les entités de
l'au-delà mais à laquelle ils doivent se soumettre car leur propre
survie en dépend.
La
"Grande Babylone". visible et invisible, est comme ça :
chaque entité a peur de ce qui se trouve au-dessus d'elle, mais elle
a plus peur encore de perdre sa sécurité et c'est pourquoi elle est
prête à tous les compromis. Djwhal Khul le dit et le répète : la
méthode principale de la Hiérarchie est "l'adaptation par
l'aligne-ment-. Il ne faut donc pas réfléchir sur le bien fondé de
ce qui est entrepris, mais seulement se soumettre à l'insondable
volonté de Shambhala. C'est pourquoi Djwhal Khul émet un soutien
inconditionnel à l'explosion de la bombe A sur Hiroshima, voulue -
dit-il - par ses supérieurs de Shambhala.
Sa
"spiritualité" est une spiritualité d'esclaves - et nous
retrouvons cette mentalité chez ces peuplades mongoles qui ont
toujours vécu sous la tyrannie de roi-dieux qu'ils finissaient,
comme Gengis Khan, par "aimer". Si les Mongols et les
Tibétains ont un lien si direct avec Shambhala, c'est parce qu'ils
ont suivi cette voie depuis très longtemps (selon Max Heindel. les
Mongols constitueraient l'une des sous-races de l'Atlantide).
Cependant
ce serait une grave erreur de penser que le Roi de Shambhala ne les
influence qu'eux seuls et qu'il faudrait désormais les diaboliser
comme des ennemis externes.
Car,
en cette fin des temps, et surtout depuis les deux guerres mondiales,
le feu de Shambhala s'est répandu partout. De même que Gog et Magog
— longtemps tenus à l'écart derrière des murs — vont
nécessairement se répandre aux "quatre coins de la Terre"
lorsque le temps sera venu, cette forme du mal contenue à l'écart
du monde va envahir — a envahi — toutes les sphères de notre
existence.
Nous
vivons à une époque de jugement, une époque où toutes les forces
antagonistes reviennent et s'affrontent impitoyablement. On ne peut
les fuir car c'est notre conscience même qui est le champ de
bataille... Choisirons-nous de nous "adapter" — comme le
promeut Djwhal nul et ses enseignements New Age tellement à la mode
— ou aurons-nous le courage de regarder le mal en face, de dire
"non" autant aux forces noires qu'aux forces soi-disant
blanches qui ne font, en fait, que blanchir le Mal pour le rendre
plus présentable ?
Leek
Osov, V.I.T.R.I.O.L.
Le
C.R.O.M. diffuse un dossier complet intitulé « Tibet, la
guerre occulte ».