On te mettra dans un' tombe
Vieille Canaille
Et moi j'irai faire la bombe
Vieille Canaille
À coups de p'tits verr's d'eau-d'vie
La plus bell' cuit' de ma vie
Sera pour tes funérailles
Vieille Canaille
Vieille Canaille
Vieux Chameau
La
loi du 3 janvier 1973
par
Pierre-Yves Rougeyron
Pour
nous Français, la loi du 3 janvier fut une expropriation en 1973. Il
en advint de même plus tard pour les autres pays. Les politiques ont
commencé par nous reléguer très loin, pour que nous ne puissions
pas voir leur escroquerie (racket serait plus juste) alors que nous
les avions élus pour servir l'État et défendre les intérêts de
la France.
Si
on regarde l'étendue du désastre aujourd'hui, on peut même se
demander ce que les Français ont fait à leurs représentants pour
mériter une telle punition, la mise en esclavage par la
dette. [...]
La
loi du 3 janvier 1973 fut une étape française dans une grande
transformation du monde, un véritable bond en arrière par rapport à
l'époque de l'après-guerre où les pays avaient trouvé les moyens
de réaliser un progrès démocratique sans précédent dans
l'histoire, même s'il fut inachevé. [...]
C'est
la classe politique entière qui a baissé la garde et qui a
abandonné le pays. C'est pire qu'un complot. Comme le dit très bien
Christian Noyer, gouverneur de la banque qui fut naguère la Banque
de France : « la volonté
d'autonomie des États doit s'effacer ».
L'autonomie
(petit rappel historique) est le principe de se donner sa propre
« auto » loi
« nomos ».
Pour les Grecs, c'était l'une des définitions de la liberté.
Autrement dît, c'est vous qu'on efface d'un revers de main. On n'est
jamais mieux mis au rancard que par ses enfants. En réalité, ils ne
nous ont même pas trahis car pour cela il eut fallu que nous
existions vraiment à leurs yeux. Le peuple n'existe pas à leurs
yeux, il n'a pas son mot à dire, il est trop bête.
Avant
de mourir, le gaulliste Jacques Dauer, président fondateur de
l'Académie
du Gaullisme, l'un des fidèles parmi les
fidèles du général avait dîné avec le secrétaire général du
RPR, Jérôme Monod à l'initiative de ce dernier. La discussion
s'envenima sur le projet européen et les positions de Jacques
Chirac. Excédé, Monod aura cette phrase
terrible, et totalement contre-productive pour sa mission :
«
Monsieur je suis industriel, et je vous le répète : votre France,
c'est fini ! »
Le
processus enclenché en 1973 fut un règlement de comptes entre les
deux « France ». Celle qui s'est battue contre les Allemands, qui a
reconstruit à partir de 1945, qui a voulu vivre, et celle qui n'y
croyait plus et qui préférait être un petit bout de l'Europe et
qui pense que la France « c'est
fini ». Cette démission, cet abandon de l'élite par
mépris, par intérêt ou par idéologie est le grand drame de la
France d'aujourd'hui. Maurice Allais l'avait également souligné :
«Il
est aujourd'hui pour le moins paradoxal de constater que, pendant des
siècles, l'Ancien Régime avait préservé jalousement le droit de
l'État de battre monnaie, et le privilège exclusif d'en garder le
bénéfice, la république démocratique a abandonné pour une grande
part ce droit et ce privilège à des intérêts privés ».[...]
Pour
les citoyens, s'insurger est parfois le seul devoir si cela se passe
dans la responsabilité et pas par des mouvements qui se contentent
de s'indigner et qui ne vont guère plus loin. Notre élite a failli
car la loi de janvier 1973 peut se résumer par «
comment remplacer un système qui fonctionnait par un système qui ne
fonctionne pas et qui met la France, vous, moi, sous dépendance des
banques puis des marchés financiers ».
Plus
simplement, comment arriver à payer plus cher à d'autres, souvent
des étrangers, pour quelque chose que nous faisions parfaitement
bien nous-mêmes.
En
nous expropriant de notre Banque Centrale, comme l'ont été une
partie des peuples du monde (ceux sous l'influence ou la domination
américaine), le pouvoir financier a vampirisé l'État et maintenant
il étend chaque jour son emprise.
[...]
À
elle seule, la loi du 3 janvier 1973, avec ses tenants et
aboutissants, résume la cupidité criminelle d'une caste aussi
méprisante que suffisante, au service d'une Union Européenne et de
l'Agence France Trésor succursales des États-Unis.
Au
service de leur pouvoir, les marchés financiers et l'UE peuvent
compter sur la servilité des journalistes. Ces derniers, trop
heureux de fréquenter la classe dominante (que leur niveau de
revenus ne leur permettrait pas de fréquenter) se gardent bien d'en
dénoncer les travers de peur de perdre leur emploi et leurs petits
avantages (voyages de presse, petit-déjeuners au Crillon et
avantages en nature ). Que peut-on attendre par exemple du journal Le
Monde qui appartient à un banquier, Mathieu Pigasse ? Que
peut-attendre de Libération qui appartient à Edouard de Rothschild
? De tous les journaux du groupe Lagardère et du Figaro de Serge
Dassault, tous deux marchands d'armes, dépendants de l'État ?
Au-delà
des logiques d'intérêt unissant les financiers, les hommes de
presse et les politiques, qu'attendre de la plupart des journalistes
pour qui Bruxelles est une religion et qui, pour la protéger,
censureront et mentiront sans qu'on ait à leur demander ou à les
forcer. Il est donc logique que les conséquences de la loi du 3
janvier n'aient jamais été mises en avant, ni critiquées. La
presse, dans sa très grande
majorité, est entièrement soumise parce qu'elle est contrôlée
et/ou possédée par des gens proches soit de Bruxelles, soit des
États-Unis (JP Morgan possède 10% de TF1 par exemple) soit du
gouvernement en place. Cela permet de maintenir les peuples en
général et les Français en particulier dans un état de
désinformation « économique » permanent, comme vous avez pu le
constater. Les effets à long terme de cette désinformation sont de
maintenir et d'amplifier une « politique de terreur » empêchant la
prise de conscience, le diagnostic et la mise en place de solutions.
À long terme, elle provoquera, à un moment donné ou à un autre,
l'effondrement psychologique de la population à qui on explique à
longueur de journée (par exemple BFM-TV,
France2, TF1 ou Canal+) que ce qu'elle vit n'existe pas. Une
population profondément traumatisée et apeurée (en temps de paix )
sera réduite à l'état de foule malléable et agressive où les
plus violents profiteront du désastre social ( exemple : émeutes
spontanées de Londres de l'été 2011 ). Karl Marx appelait cette
sous-classe le « Lumpenproletariat »,
qu'aujourd'hui on qualifie de «
racaille » .
Pour
éviter d'avoir à parler sérieusement des crises économiques
(mondiale et de l'euro) comme ce fut le cas lors de la dernière
campagne présidentielle, les télévisions rivalisent de créativité
pour trouver les sujets les plus stupides afin de dévier la colère
et occuper « le
temps de cerveau disponible ».
Les plans d'austérité s'appelant les uns les autres, il n'y aura
pas de solution à cette crise sans :
1
) L'intervention réelle de Banques Centrales rétablies dans leurs
droits.
2
) Des salaires calqués sur l'inflation et une inflation « à la
française » qui étouffera la dette.
3)
Un retour des notions d'État et de Frontières.
4)
Un nettoyage du système politique et économique actuel qui, en plus
d'avoir failli et volé les Français, les pousse, jour après jour,
vers l'effondrement et la violence.
Le
système actuel est en grande partie un système virtuel condamné à
l'effondrement. En d'autres termes, nous sommes partis pour une
nouvelle Révolution Française.
Enquête
sur la Loi du 3 janvier
Pierre-Yves
Rougeyron
Enquête
sur la Loi du 3 janvier est un livre choc. Il montre, point par
point, comment la France a été mise en esclavage par la dette avec
juste un simple texte anodin. Il montre comment l'élite des hautes
fonctionnaires a renoncé, pas à pas, à la Nation française, à
son âme et à son indépendance.
C'est
l'histoire des manipulations successives, organisées et pilotées
pour ne profiter qu'à une seule entité : les banques privées.
Grâce à cette loi, la France a été conquise sans bruit, sans une
balle tirée et sans aucune résistance : chaque semaine, ce sont 4
nouveaux milliards, empruntés par l’État pour payer retraites,
salaires et aussi... intérêts de la dette, qui s'ajoutent aux 1700
milliards déjà dus, alors qu'au même moment 800 emplois
industriels sont détruits chaque jour. Ce livre est le récit de la
pire trahison de l'Histoire de France.