mardi, février 16, 2016

Révisionnisme et complotisme en Croatie


L'ultralibéralisme de l'Union européenne et son cortège de cafouillages et d'inégalités réveillent de vieux démons. Après le nationalisme hongrois, le traditionalisme catholique du Parti Droit et Justice polonais, voici l'extrême droite croate qui émerge du bourbier européen.


Depuis le 22 janvier 2016, la Croatie est dirigée par un gouvernement étroitement lié à l’église croate et à l'Opus Dei.

Si, comme l'affirment des personnes soi-disant bien informées, « complotisme = révisionnisme », le ministre de la culture de la Croatie, Zlatko Hasanbegovic (un historien révisionniste décomplexé), serait donc lui-aussi « complotiste ». Mais un « complotiste » de la pire espèce ajoutent ses ennemis qui l'accusent d'avoir la nostalgie du règne des Oustachis qui prirent le pouvoir à Zagreb avec l'appui des nazis et des fascistes italiens.

Photo : 

Quand il était étudiant, Zlatko Hasanbegovic (né en 1973) a été photographié portant un bonnet qui rappelle celui des Oustachis. Caroline Fourest a exagéré en affirmant dans sa chronique sur France Culture que Hasanbegovic a été photographié en uniforme oustachi.





dimanche, février 14, 2016

De l'accusation de complot

11 février 2016, remaniement des Branquignols. NajatVallaud-Belkacem ne quitte pas la clique gouvernementale des incompétents et reste à la Rééducation nationale.


par Salim Laïbi (Le Libre Penseur)


Clairement insuffisante mais systématique, l'accusation de « complotisme » a le pouvoir magique de discréditer tout questionnement. C'est une accusation de blasphème très proche des dogmes religieux traditionnels, utilisée par le monde moderne dégénéré pour pouvoir survivre. Cette technique, somme toute curieuse, est utilisée par un monde qui, lui-même n'a de cesse de moquer les dogmes et doctrines célestes et l'incrimination se transforme vite en réquisitoire avec des mots enchanteurs comme paranoïaque, antisémite, révisionniste, exalté, hurluberlu, et au mieux fantaisiste. Technique aggravée par la légèreté avec laquelle ces sujets sont traités : omissions, mensonges, manipulations ... Cette accusation s'est vite transformée en condamnation éternelle d'hérésie, l'inquisition médiatique ayant émis sa fatwa que tous doivent suivre et appliquer.

Pourtant des complots il y en a toujours eu. Des petits complots, familiaux ou professionnels jusqu'aux complots internationaux. L'objectif du complot peut être l'obtention d'un poste, un marché donc de l'argent ou tout simplement la mort de quelque personne dont on voudrait hâter l'issue fatale pour cause d'héritage ou de viager traînant un peu trop en longueur. La presse regorge de ce type d'informations dans ses pages des faits-divers. [...]

Selon l'écrivain britannique Antony C. Sutton, le complot quel qu'il soit se caractérise par trois traits distincts. Premièrement, il doit être secret, fomenté à l'abri des curieux, surtout des autorités. Car le complot doit porter sur des projets illégaux et là est sa deuxième caractéristique, car l'illégalité est inhérente au complot. Enfin, les comploteurs doivent avoir les moyens de réaliser et mettre en application leurs machinations, autrement ce ne serait que bavardages stériles, sans conséquences. On observe que ces trois conditions sont systématiquement réunies dans les cas précédents : réunions secrètes dans de grands hôtels, accord illégal et contrevenant aux lois que tous connaissent et promeuvent dans le monde entier puis, enfin, une concrétisation avec traduction dans les faits et des milliards d'euros à la clé.

Complots historiques

Différents complots de grande ampleur ont été dénoncés dans l'histoire récente. Le meurtre d'Henri IV par F. Ravaillac est maintenant admis de tous, ce fut un complot. Celui de l'incendie du Reichstag a même permis au parti national socialiste hitlérien de prendre le pouvoir, en accusant les communistes d'avoir mis le feu. L'affaire du Business Plot du général Smedley Butler qui devait assassiner Franklin Delanoe Roosevelt en 1933 avec une armée de 500 000 hommes et la complicité du grand-père Bush, Prescott de son prénom et Skull & Bones ! On connaît aujourd'hui la fameuse opération Northwoods qui devait, après une fausse attaque de Cuba contre les USA, créer un casus belli et enclencher une guerre légitime. Les opérations européennes – c'est un secret pour personne – Gladio et Ergenekon ont été montées par la CIA. La loge maçonnique P2 a joué un rôle très important dans de multiples attentats italiens afin, encore une fois, de pouvoir accuser les communistes et ainsi durcir des lois et manipuler les peuples par la peur et la terreur. La guerre du Vietnam, carnage historique et inutile, a été enclenchée après une fausse attaque vietnamienne dans le golfe de Tonkin. Les Américains ont accusé les Nord-Vietnamiens d'avoir attaqué l'USS Maddox, le fameux 4 août 1964. Rien de cela n'a existé ; tout est faux et inventé de toutes pièces pour pouvoir aller en guerre. C'est un rapport public de la NSA qui le dit et non un sombre site conspi ... Rien de plus officiel et pourtant, les gens continuent de croire des assassins qui ont produit un faux rapport conduisant à larguer plus de 7 millions de tonnes de bombes, plus de 2 fois la quantité larguée par les alliés en 39-45 ! Résultats : plusieurs millions de morts vietnamiens, des terres rendues arides à cause de l'agent orange de Monsanto, des millions de malformations congénitales, etc.


Les fiches du Grand Orient

Une autre affaire qui a fait beaucoup de bruit à son époque, c'est la fameuse affaire des fiches du Grand Orient, en 1905. La loge maçonnique irrégulière s'est permis le luxe de ficher tous les officiers français afin de freiner l'accès aux grades supérieurs des militaires catholiques pratiquants. Ceci en favorisant, évidemment, les carrières des frères militaires triponctués. Certains trouvent dans cette manœuvre ahurissante de culot, la raison de la chute de la puissance militaire française puisque les meilleurs soldats ont été remplacés par les plus médiocres. Le piston et l'appartenance maçonnique des officiers leur suffisaient pour gravir les échelons de la hiérarchie. La suite a donné raison à cette théorie.


Une fois c'est un hasard. Deux fois c'est une coïncidence. Trois fois c'est un complot !

Plus près de nous, on sait aujourd'hui que le GIA algérien est un montage des autorités criminelles d'Alger pour discréditer une révolte populaire légitime. Les services de sécurité ont tué des dizaines de milliers de personnes en se faisant passer pour des islamistes barbus intégristes (cf affaire des moines de Tibhirine). Ce qui est clairement impardonnable et sidérant c'est que les complots et mensonges, pourtant clairement prouvés par des faits indiscutables, puissent se reproduire et se répéter à l'envi, sans aucune réaction des masses ou de leurs élites ! L'armée américaine, dans ses manuels de guerre, a coutume de dire « Une fois c'est un hasard. Deux fois c'est une coïncidence. Trois fois c'est un complot ! » Réflexion saine d'un corps de métier qui n'a pas le droit à l'erreur, car cette dernière le mènerait à sa perte. [...]

Le génocide sans fin

Le plus grand complot de tous les temps, par le nombre de morts qui dépasse largement celui des deux guerres mondiales, du terrorisme et des épidémies : la cigarette. La mise à disposition du public de 79 millions de pages des rapports internes de 50 années d'industrie cigarettière donne le tournis et a permis la publication du récent livre de Robert Proctor, professeur à l'université de Sranford, « Golden Holocaust ». Avec 752 pages de révélations fracassantes ayant nécessité dix années de travail, ce livre explosif constitue un réquisitoire à charge contre l'industrie du tabac. On y apprend que Big Tobacco a corrompu toutes les autorités imaginables pour imposer son poison radioactif aux masses : écoles et universités, médecins, juges, médias... Le trust avide de tumeurs a voulu développer une « écurie » de savants serviles ; ce sera l'objectif du projet « Cosmic » né d'une réunion de 1987 !

Même l'ACLU, la ligue des droits de l'homme US a fait campagne pour les cigarettiers après avoir reçu un joli chèque. Ils ne pouvaient pas résister à l'élan de défendre la « liberté » humaine de mourir atrocement d'un cancer ! Il faut bien saisir qu'il est question dans le monde de 5,5 millions de morts par an, sans oublier les millions de chimiothérapies, d 'opérés, de veuves et d'orphelins... Le coût total pour la société est incalculable. Certains estiment le nombre de morts pour le 21e siècle à un milliard, un nombre vertigineux ! La cigarette est l'invention la plus meurtrière de l'Humanité selon le Pr R. Procror. La mafia criminelle de Big Tobacco déversait ses milliards pour tordre la réalité à son avantage :

« aucun rapport entre le cancer et les cigarettes, le cancer est dû à des prédispositions génétiques... »

Devinez quel sera le chef d'accusation des procureurs fédéraux contre Big Tobacco :

« Préparation et exécution d'un vaste complot depuis un demi-siècle pour tromper le public » !

Résultat : une amende de 250 milliards de dollars échelonnés sur 20 ans ce qui prouve définitivement la culpabilité des cigarettiers. Comme nous y ont habitués ces procès de « class action » ridicules aux États-Unis, il va de soi que personne n'ira en prison malgré la gravité des faits et le nombre de morts. Il suffira comme toujours de payer quelques milliards de dollars et les affaires reprendront de plus belle, au pays de l'oncle Sam.

Le plus grand casse de l'histoire humaine

Le complot intellectuel et financier le plus fou fut celui de la création de la banque centrale américaine ou Federal Reserve (Fed) ! Pendant les fêtes de Noël 1913, un groupe de banksters s'est réuni sur une île très éloignée de la capitale (Jekyll Island) afin de faire main basse sur toute la monnaie américaine ! Ils se sont octroyés le droit de battre monnaie sans aucune raison si ce n'est tromper le monde pour le dominer. La maçonnerie des Skul & Bones ainsi que des émissaires européens de Rothschild vont tous se mettre autour de la table pour réaliser ce qui sera le plus grand casse de l'histoire humaine. Eustace Mullins, sous la direction d'Ezra Pound, publiera un ouvrage extraordinaire dans lequel il détaille toutes les étapes de cette machination. Quand son livre parut en Allemagne en 1955, l'armée organisa un gigantesque autodafé de 10 000 pièces. Elle emprisonnera également E. Pound dans un hôpital psychiatrique, de longues années.

Le 11 septembre 2001

L'exemple le plus frappant d'accusation de théorisme du complot est celui des attaques du 11 septembre 2001. Aucun événement au monde n'a été entaché d'autant de mystères, magouilles, mensonges, zones d'ombres, assassinats suspects, obstruction, destruction de milliers de preuves... et donc source de questionnements légitimes. Jamais un événement de cette ampleur n'a été traité de la sorte, puisqu'aucune enquête criminelle n'a été réalisée pour trouver les coupables. Pourtant, dès qu'il s'agit de poser des questions simples, c'est l'hallali général. Les insultes fusent, la diffamation est en embuscade, c'est une boucherie. Les journalistes les moins corrompus n'osent même pas poser de questions de peur de perdre leurs places. C'est ainsi qu'on a pu observer les visages des animateurs/journalistes complètement altérés et décomposés – signe d'un profond malaise – dès l'irruption dans la conversation, du sujet qui fâche ! Les autres ont choisi leur camp depuis longtemps et ont intégré les éléments de langage adéquats car ils n'ont pas l'intention de redescendre dans l'échelle sociale en perdant leurs avantages; il est question donc, encore une fois, d'argent.

Cet événement, aux conséquences planétaires, est capital à démêler pour en saisir les tenants et les aboutissants, car il constitue une clé de lecture indispensable à la compréhension des enjeux actuels ainsi qu'à la découverte de la vraie nature de nos élites.

Extrait du livre

AUX PREMIÈRES LOGES D'UN CHAOS PLANIFIÉ
de Salim Laïbi

vendredi, février 12, 2016

Trepalium


Le message diffusé par ARTE à travers Trepalium, la nouvelle série de cette chaîne TV au service du système, se résume ainsi :



Vous êtes chômeur, vous survivez avec le RSA,
Ne vous plaignez pas le pire pourrait arriver !





Trepalium  a débuté hier, jeudi 11 février, à 20h55


"Arte ne perd pas son latin. Sa nouvelle série s’intitule « Trepalium ». Ce terme, d’où le mot travail tire son étymologie, désignait un instrument de torture à trois pieux dont se servaient les Romains pour châtier les esclaves rebelles.

Dans « Trepalium », qui rappelle souvent « Bienvenue à Gattaca », il y a donc à la fois une parabole sur le travail et un film de SF.

Cet ambitieux thriller à la superbe plastique matérialise le mur invisible qui divise notre société. Une muraille de béton sépare la Ville de la Zone. Dans la Ville, on trouve les « Actifs », ceux qui exercent un métier, comme Madame le Premier ministre, métallique démagogue à chignon banane magistralement incarnée par Ronit Elkabetz ; dans la Zone, les sans-emploi grouillent à travers des bidonvilles en proie à la drogue et à la maladie ; ils représentent 80 % de la population. Tout se complique quand le gouvernement impose aux Actifs d’engager des « emplois solidaires ». Oui, vous avez bien lu. Faut-il s’en amuser ou s’en inquiéter ?

Glaçante fiction d’anticipation, « Trepalium » utilise les mêmes expressions, la même « novlangue » que les gouvernements français réels. Chaîne publique, Arte ferait-elle la satire de l’État qui la finance ? À la faveur de ces « emplois solidaires », une « Zonarde », Izia, va usurper la place d’une Active, Thaïs, qui lui ressemble comme une sœur jumelle, puisque c’est Léonie Simaga qui incarne les deux personnages, avec une belle virtuosité." 

Cet article a été publié dans le magazine ELLE



jeudi, février 11, 2016

Comment parvenir à la sagesse ?


Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, quitte son poste. François Hollande l'a nommé mercredi (10 février 2016) à la présidence du Conseil constitutionnel, le prétendu Conseil des sages de la République française.


L’élite véritable ne peut se contenter de détenir un savoir théorique ; elle doit tendre à la réalisation métaphysique des états supra-humains ; elle doit être reliée au « Centre ».

D
ans un remarquable livre consacré à René Guénon, Erik Sablé résume en quelques lignes un parcours qui conduit à la réalisation spirituelle et à la véritable sagesse :

"Selon les Lois de Manou, qui sont l'un des fondements de la législation des brahmanes, la prière à voix basse est dix fois supérieure au rituel : si elle est murmurée, elle est cent fois supérieure enfin, dite mentalement, elle est mille fois préférable.

Au cours de la pratique, le méditant (sadhak) verra des couleurs intenses. Elles correspondent à l'essence des quatre éléments qui composent toutes les formes matérielles. La vision de ces couleurs, lorsqu'elle se prolonge, est l'indice que l'individualité est en train de se défaire. Cela fait partie du processus de la « mort initiatique ». Le sadhak peut aussi avoir la vision de jardins de fleurs, de palais. de montagnes. de temples d'or, etc., ou bien entendre des sons qui ne sont pas issus du monde des sens : ils naissent dans le centre du cœur et accompagnent le processus d'intériorisation. [...] Le « sens de l'ego » tend à s'effacer. Il éprouve un grand désir de solitude. Une paix profonde l'habite. Autant de signes qu'il vit une transformation de tout son être.

Et un jour se produit une rupture et la conscience se renverse l'esprit se retrouve complètement absorbé à l'intérieur de lui-même : les sensations du monde extérieur ne lui parviennent plus. l'esprit est parfaitement clair, unifié, plongé dans un état de plénitude. Cet état d'absorption intérieur est ce que les Yoga-Sutras de Patanjali nomment le samadhi. Tout d'abord, le disciple expérimente cet état d'absorption un bref instant, puis durant des périodes de plus en plus longues. Enfin, il arrivera à le maîtriser et pourra retrouver cet état à volonté. Cette expérience correspond au « sens de l'éternité », à la réintégration au centre de l'être humain. « L'être qui l'a acquise la possède désormais d'une manière permanente et immuable, et rien ne saurait la lui faire perdre ; il lui suffit de se retirer du monde extérieur et de rentrer en lui-même, toutes les fois qu'il lui convient de le faire, pour retrouver toujours. au centre de son propre être, la véritable "fontaine d'immortalité." » (René Guénon, » Aperçus sur l'initiation ») À partir de ce moment, le disciple peut découvrir une multitude de « mondes célestes », de « Terres de béatitude ». Ce sont autant d'étapes sur le chemin, qui amènent chaque fois un sentiment de liberté plus grand.

Mais ces myriades d'états spirituels ne sont encore que des prisons pour le « fidèle d'amour », le disciple habité par une soif véritable de la « Seule Réalité », de l'éternité, de l'« Unité ». Un jour ces phénomènes cessent et le yogi plonge dans l'océan de la divinité inconditionnée ; alors la multitude des univers grossiers et subtils, avec forme ou sans forme, ne sont plus pour lui que des ombres sans consistance, car Dieu seul existe réellement. « La "Délivrance" (Moksha ou Mukti), c'est-à-dire cette libération définitive de l'être [...], qui est le terme ultime auquel il tend, diffère absolument de tous les états par lesquels cet être a pu passer pour y parvenir, car elle est l'obtention de l'état suprême et inconditionné, tandis que tous les autres états, si élevés qu'ils soient, sont encore conditionnés, c'est-à-dire soumis à certaines limitations. » (René Guénon, « L'Homme et son devenir selon le Védanta ».)"

Erik Sablé



La véritable élite

"Une élite véritable [...] ne peut être qu'intellectuelle
(c'est-à- dire connectée à la Réalité, au Centre) ; c'est pourquoi la "démocratie" ne peut s'instaurer que là où la pure intellectualité n'existe plus, ce qui est effectivement le cas du monde moderne ». Cela signifie qu'une société harmonieuse doit être dominée par des êtres de spiritualité. Ils constituent la seule véritable élite car une société « normale », traditionnelle, doit se fonder sur le spirituel..." (selon René Guénon)








mercredi, février 10, 2016

Un conspirationniste nommé René Guénon


Aujourd'hui, René Guénon, dont l'œuvre a marqué plusieurs artistes et écrivains : André Breton, Antonin Artaud, René Daumal, Paul Ackerman, Raymond Queneau..., serait qualifié de « complotiste ».




"Chose assez curieuse, écrit René Guénon, le sceau officiel des États-Unis figure la Pyramide tronquée, au-dessus de laquelle est un triangle rayonnant qui, tout en en étant séparé, et même isolé par le cercle de nuages qui l’entoure, semble en quelque sorte en remplacer le sommet ; mais il y a encore dans ce sceau, dont certaines des organisations « pseudo-initiatiques » qui pullulent en Amérique cherchent à tirer un grand parti en l’expliquant conformément à leurs « doctrines », d’autres détails qui sont au moins étranges, et qui semblent bien indiquer une intervention d’influences suspectes : ainsi, le nombre des assises de la Pyramide, qui y est de treize (ce même nombre revient d’ailleurs avec quelque insistance dans d’autres particularités, et il est notamment celui des lettres qui composent la devise E pluribus unum), est dit correspondre à celui des tribus d’Israël (en comptant séparément les deux demi-tribus des fils de Joseph), et cela n’est sans doute pas sans rapport avec les origines réelles des « prophéties de la Grande Pyramide », qui [...] tendent aussi à faire de celle-ci, pour des fins plutôt obscures, une sorte de monument « judéo-chrétien."


L'empire des ténèbres

"On croit qu’il n’y a pas de gouvernance mondiale, c’est faux ! Il y a une forme de gouvernance mondiale sauf qu’elle n’est pas codifiée. Elle est empirique ! Elle est implicite ! Mais elle est décisive !" déclara Alain Minc le 26 septembre 2009 sur France Inter.

Il y a plus de 70 Ans, René Guénon dénonçait la gouvernance mondiale et son chef en ces termes :

« ...on voit déjà s’esquisser notamment, dans des productions diverses dont l’origine ou l’inspiration « contre-initiatique » n’est pas douteuse, l’idée d’une organisation qui serait comme la contrepartie, mais aussi par là même la contrefaçon, d’une conception traditionnelle telle que celle du « Saint-Empire », organisation qui doit être l’expression de la « contre-tradition » dans l’ordre social ; et c’est aussi pourquoi l’Antéchrist doit apparaître comme ce que nous pouvons appeler, suivant le langage de la tradition hindoue, un Chakravartî
(ou « monarque universel ») à rebours.

Ce règne de la « contre-tradition » est en effet, très exactement, ce qui est désigné comme le « règne de l’Antéchrist » : celui-ci, quelque idée qu’on s’en fasse d’ailleurs, est en tout cas ce qui concentrera et synthétisera en soi, pour cette œuvre finale, toutes les puissances de la « contre-initiation », qu’on le conçoive comme un individu ou comme une collectivité ; ce peut même, en un certain sens, être à la fois l’un et l’autre, car il devra y avoir une collectivité qui sera comme l’« extériorisation » de l’organisation « contre-initiatique » elle-même apparaissant enfin au jour, et aussi un personnage qui, placé à la tête de cette collectivité, sera l’expression la plus complète et comme l’« incarnation » même de ce qu’elle représentera, ne serait-ce qu’à titre de « support » de toutes les influences maléfiques que, après les avoir concentrées en lui-même, il devra projeter sur le monde. Ce sera évidemment un « imposteur » (c’est le sens du mot dajjâl par lequel on le désigne habituellement en arabe), puisque son règne ne sera pas autre chose que la « grande parodie » par excellence, l’imitation caricaturale et « satanique » de tout ce qui est vraiment traditionnel et spirituel ; mais pourtant il sera fait de telle sorte, si l’on peut dire, qu’il lui serait véritablement impossible de ne pas jouer ce rôle. Ce ne sera certes plus le « règne de la quantité », qui n’était en somme que l’aboutissement de l’« antitradition » ; ce sera au contraire, sous le prétexte d’une fausse « restauration spirituelle », une sorte de réintroduction de la qualité en toutes choses, mais d’une qualité prise au rebours de sa valeur légitime et normale ; après l’« égalitarisme » de nos jours, il y aura de nouveau une hiérarchie affirmée visiblement, mais une hiérarchie inversée, c’est-à-dire proprement une « contre-hiérarchie », dont le sommet sera occupé par l’être qui, en réalité, touchera de plus près que tout autre au fond même des « abîmes infernaux ».

Cet être, même s’il apparaît sous la forme d’un personnage déterminé, sera réellement moins un individu qu’un symbole, et comme la synthèse même de tout le symbolisme inversé à l’usage de la « contre-initiation », qu’il manifestera d’autant plus complètement en lui-même qu’il n’aura dans ce rôle ni prédécesseur ni successeur ; pour exprimer ainsi le faux à son plus extrême degré, il devra, pourrait-on dire, être entièrement « faussé » à tous les points de vue, et être comme une incarnation de la fausseté même. C’est d’ailleurs pour cela même, et en raison de cette extrême opposition au vrai sous tous ses aspects, que l’Antéchrist peut prendre les symboles mêmes du Messie, mais, bien entendu, dans un sens également opposé ; et la prédominance donnée à l’aspect « maléfique », ou même, plus exactement, la substitution de celui-ci à l’aspect « bénéfique », par subversion du double sens de ces symboles, est ce qui constitue sa marque caractéristique. De même, il peut et il doit y avoir une étrange ressemblance entre les désignations du Messie (El-Mesîha en arabe) et celles de l’Antéchrist (El-Mesîkh) ; mais celles-ci ne sont réellement qu’une déformation de celles-là, comme l’Antéchrist lui-même est représenté comme difforme dans toutes les descriptions plus ou moins symboliques qui en sont données, ce qui est encore bien significatif. [...]

La contre-initiation, « ...allant au rebours de l’initiation, par définition même, va par conséquent dans le sens d’un accroissement du déséquilibre des êtres, dont le terme extrême est la dissolution ou la « désintégration » dont nous avons parlé ; l’Antéchrist doit évidemment être aussi près que possible de cette « désintégration », de sorte qu’on pourrait dire que son individualité, en même temps qu’elle est développée d’une façon monstrueuse, est pourtant déjà presque annihilée, réalisant ainsi l’inverse de l’effacement du « moi » devant le « Soi », ou, en d’autres termes, la confusion dans le « chaos » au lieu de la fusion dans l’Unité principielle... […]



Les institutions et les "fonctionnaires" de l'empire sont des cadavres psychiques.

« ...il n’y aurait en somme extérieurement aucun moyen de distinguer la « contre-tradition » de la tradition véritable, et il faut bien, pour que les « élus » tout au moins ne soient pas séduits, qu’elle porte en elle-même la « marque du diable ». Au surplus, le faux est forcément aussi l’« artificiel », et, à cet égard, la « contre-tradition » ne pourra pas manquer d’avoir encore, malgré tout, ce caractère « mécanique » qui est celui de toutes les productions du monde moderne dont elle sera la dernière ; plus exactement encore, il y aura en elle quelque chose de comparable à l’automatisme de ces « cadavres psychiques » [...] et elle ne sera d’ailleurs, comme eux, faite que de « résidus » animés artificiellement et momentanément, ce qui explique encore qu’il ne puisse y avoir là rien de durable ; cet amas de « résidus » galvanisé, si l’on peut dire, par une volonté « infernale », est bien, assurément, ce qui donne l’idée la plus nette de quelque chose qui est arrivé aux confins mêmes de la dissolution. 




Il y aura un grand nettoyage

Nous ne pensons pas qu’il y ait lieu d’insister davantage sur toutes ces choses, conclut Guénon. Il serait peu utile, au fond, de chercher à prévoir en détail comment sera constituée la « contre-tradition », et d’ailleurs ces indications générales seraient déjà presque suffisantes pour ceux qui voudraient en faire par eux-mêmes l’application à des points plus particuliers, ce qui ne peut en tout cas rentrer dans notre propos. Quoi qu’il en soit, nous sommes arrivés là au dernier terme de l’action antitraditionnelle qui doit mener ce monde vers sa fin ; après ce règne passager de la « contre-tradition », il ne peut plus y avoir, pour parvenir au moment ultime du cycle actuel, que le « redressement » qui, remettant soudain toutes choses à leur place normale alors même que la subversion semblait complète, préparera immédiatement l’« âge d’or » du cycle futur. »




L'aveu d'Alain Minc le 26 septembre 2009 sur France Inter



mardi, février 09, 2016

Offensive gouvernementale d'enfumage




Le gouvernement socialo-maçonnique s'inquiète de la propagation des théories du complot.

« Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l'Éducation nationale, organise ce mardi 9 février une journée d'étude sur le thème : « Réagir face aux théories du complot », qui réunit 300 chercheurs, professeurs, psychiatres et lycéens. »

Les politiciens initiés aux secrets de la franc-maçonnerie veulent étouffer des révélations qui compromettent l'emprise de leur secte sur la société.


La ministre de l'Éducation nationale ignore-t-elle que beaucoup de jeunes, qui souscrivent au complot visant à l'avènement d'un pouvoir mondial maléfique, puisent leurs sources dans des textes spirituels ou religieux pluriséculaires ? La consultation de certains sites conspirationnistes permet simplement de corroborer la pertinence de ces textes.

L'Occident aura les pires difficultés à se remettre d'un orage magnétique même en trois siècles

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