mercredi, septembre 14, 2016

La vérité sur le néo-bouddhisme


SOGYAL Rinpoché
Les dévots du lamaïsme sont traités comme des esclaves.


Le gourou tibétain Sogyal Rinpoché dit à un dévot en le molestant : "Je suis ton maître, tu es mon esclave. Ah, ce n’est peut-être pas très politiquement correct chez vous, les Occidentaux, d’accord, mais au Tibet c’est comme ça, vous devez vous soumettre totalement." 



Les dévots du bouddhisme


La première enquête de terrain sur le bouddhisme en Occident. 

L’anthropologue Marion Dapsance a réalisé UNE ENQUETE DE PLUSIEURS ANNEES AU CŒUR DES MILIEUX BOUDDHIQUES OCCIDENTAUX QUI VIENT FAIRE VACILLER TOUS NOS PRESUPPOSES. 


AU FIL DES RENCONTRES, DES EXPERIENCES RACONTEES, DES TEMOIGNAGES RECUEILLIS IL DEVIENT EVIDENT QUE LE BOUDDHISME N’EST RIEN D’AUTRE QU’UNE RELIGION. QUI PLUS EST, SA VERSION OCCIDENTALE CONNAIT DE TRES NOMBREUSES DERIVES

Un livre à lire pour ne pas se laisser piéger par cette religion détournée qui laisse sans voix :




Organisation sectaire, 

Dérives sexuelles, 

Pyramides financières, 

Humiliations hiérarchiques...



Un livre édifiant qui fait la somme de ses longues années d’enquête sur les coulisses du bouddhisme en France. Méticuleusement, la chercheuse détricote les mythes que des Occidentaux « fatigués et spirituellement démunis » ont projetés sur cette religion.”




Le temple tibétain Lérab Ling dans l'Hérault (34)

Le temple est bondé. « Ça pue ici » dit le maître (Sogyal) en anglais. « Vous ne devez plus faire de prosternations, ou alors il faut ouvrir les fenêtres. » Un grand intendant maigre fait discrètement remarquer qu’il pleut à verse, et que, peut-être, cela n’est pas tout à fait indiqué. Le maître l’attrape alors par les cheveux et le secoue d’avant en arrière. « Qui es-tu pour juger ? Je suis ton maître, tu es mon esclave. Ah, ce n’est peut-être pas très politiquement correct chez vous, les Occidentaux, d’accord, mais au Tibet c’est comme ça, vous devez vous soumettre totalement. Il ne faut jamais tenir tête à un grand maître. »

Marion Dapsance évoque également les usages auxquels les Occidentaux acceptent de se plier : « J'observais des individus, européens, qui effectuaient des rituels dans le cadre d'un temple tibétain, récitaient quotidiennement des prières, invoquaient des divinités, s'en remettaient avec dévotion à un lama pour des questions liées à leur vie personnelle ou professionnelle, se prosternaient devant lui. » Le tout « en déclarant pratiquer une spiritualité, une sagesse, une science de l'esprit sans aucun rapport avec la religion ».



Le témoignage d'Olivier Raurich, ex-directeur de Rigpa France

Ce que Marion Dapsance décrit dans son livre, Olivier Raurich en a été le témoin privilégié. Traducteur de Sogyal Rinpoché, ex-directeur de Rigpa France, il a travaillé pour le « maître » durant vingt-huit ans, avant de claquer la porte l'été dernier.

Il a témoigné pour la première fois et livre dans le journal Marianne un éclairage salvateur sur les mécanismes à cause desquels des personnes intelligentes et éduquées peuvent se laisser séduire par un discours aux accents mystiques, parfois jusqu'à l'endoctrinement. Le Bouddha lui-même ne recommande-t-il pas de « voir la réalité telle qu'elle est » ?

Télécharger gratuitement l'article de Marianne « Les escrocs du bien-être » et le témoignage de l'ex-directeur de Rigpa France ICI



Un livre de Marion Dapsance




Le silence coupable du Dalaï Lama face au sulfureux Sogyal Rinpoché

Depuis lundi 12 septembre, le Dalaï Lama, chef spirituel des Tibétains, est en visite en France, à Strasbourg. L’occasion pour Marianne de rappeler les scandales sexuels et financiers que traîne derrière lui le lama Sogyal Rinpoché depuis de nombreuses années, révélés notamment par le livre de Marion Dapsance, « Les dévots du bouddhisme », publié cette semaine. Le Dalaï Lama est au courant, mais hélas, se tait.


Lire l'article d'Elodie Emery sur le site de Marianne.




Le dalaï-lama n’attire plus autant les foules



La rencontre d'Emmanuel Macron et du dalaï-lama, de quoi ont-ils parlé ?


Boudé par les politiques et les foules, le dalaï-lama rencontre un nouvel admirateur, l'ambitieux Emmanuel Macron.




Le dalaï-lama n’attire plus autant les foules


« Si elle ne passe pas inaperçue dans les médias, la venue pour une semaine en France de Tenzin Gyatso, le 14e dalaï-lama, ne suscite pas les mouvements de foule d’il y a vingt ans.

Sur son agenda, pas de réception en grande pompe à l’Élysée, ni de rencontre avec des stars du show-business. De Paris à Strasbourg, où il s’apprête tout de même à remplir le Zénith durant tout un week-end, celui qui incarne depuis 1959 la cause des Tibétains en exil n’entend s’exprimer que sur des sujets religieux, culturels et environnementaux. Une conférence devant les étudiants de Sciences-Po a même été annulée à la dernière minute : Bref, on est loin de l’engouement suscité à la fin du siècle dernier lorsque, bien qu’étant à la tête d’un courant minoritaire du bouddhisme tibétain (soit une fraction de l’immense galaxie bouddhiste), le dalaï-lama partageait avec Jean-Paul II le statut d’icône spirituelle planétaire. »




Samuel Lieven avec Alice Papin, La Croix du 13/09/2016.





Les amis du dalaï-lama : 

Heinrich Harrer, son précepteur nazi ; Bruno Beger, anthropologue nazi ; Miguel Serrano, propagateur du néo-nazisme ; Shoko Asahara, gourou terroriste et tueur ; Jörg Haider, dirigeant du FPÖ autrichien, admirateur du 3e Reich ; George W. Bush, criminel de guerre et bourreau de l’Irak ; Emmanuel Macron (simple admirateur ou nouvel ami ?), valet des Rothschild et de la dictature financière...

lundi, septembre 12, 2016

Dalaï-lama, le retour


Le Dalaï-lama revient en France après 5 ans d'absence





Le chef spirituel des Tibétains n'a pas encore posé le pied sur le sol français, qu'un nouveau mensonge médiatique circule :

« Le retour du Dalaï-lama est un jour de fête pour la communauté bouddhiste de France forte de 600 000 personnes... », Marc Fauvelle, France Inter, 12 septembre 2016.

En réalité, le Dalaï-lama est le chef spirituel des adeptes du VAJRAYANA, le bouddhisme magique du Tibet, qui est très éloigné du bouddhisme adopté par la majorité des bouddhistes de France d'origine asiatique.

Les Laotiens, Cambodgiens, Thaïlandais... sont généralement adeptes du bouddhisme du « petit véhicule », le HINAYANA. Les Vietnamiens, Chinois, Coréens, Japonais... suivent les préceptes du bouddhisme du « grand véhicule », le MAHAYANA.

Le bouddhisme tibétain, l'inquiétant VAJRAYANA avec son cortège de déités courroucées et de méchants démons, n'est pratiqué régulièrement que par une partie des exilés tibétains (3 000 – 4 000 à Paris) et peut-être occasionnellement par 10 000 français qui se disent bouddhistes tantriques (Prise de Refuge et adoption d'un nom tibétain).


Le bouddhisme tantrique, le VAJRAYANA, n'a aucun rapport avec l'enseignement du Bouddha.

Le 5e Dalaï-lama pratiquait la magie et célébrait les cultes des entités courroucées du lamaïsme. 


Selon "Le Manuscrit d’Or", dans les rituels du cycle du rD-rje gro-lod gnam-lcags 'bar-ba, l’encens est remplacé par la chair humaine brûlante (sha-chen-gyi bdug-spos), les lampes sont alimentées par de la graisse humaine fondue (tshil-chen-gyi mae-me), le sang remplace l’eau rituelle, les fleurs sont substituées par des yeux… Une peau humaine (g.yang-gzhi) et un crâne sont utilisés par le magicien tantrique qui suit les instructions données par Zur Chos-dbying rang-grol. L’initiation à l’entité protectrice gSang- sgrub, un aspect particulier de dPal-dan lhamo, exige une tête humaine fraîchement coupée. Palden Lhamo (dPal-dan lhamo) est l'entité protectrice des Dalaï-lamas ainsi que de Lhassa.


Les JuBus

Le retour du Dalaï-lama réjouit surtout des gourous d'origine juive qui ont fait du VAJRAYANA leur fond de commerce, les « JuBus » (Jewish Buddhists).

- Un tiers des leaders du bouddhisme occidental ont des racines juives.

- La moitié des participants de la retraite de méditation, à coté de Dharamsala en Inde, sont israéliens.

- On estime que 3 sur 4 visiteurs occidentaux du centre spirituel du bouddhisme tibétain et de la résidence du Dalaï-lama sont juifs.

- La plupart des affiches dans les rues de Dharamsala (en Inde où réside le Dalaï-lama) portent des caractères hébraïques ! 



Le juif dans le Lotus
Des rabbins chez les lamas

Un livre de Rodger Kamenetz



C'est à mourir de rire !
Le Dalaï-lama possède au moins deux Rolex, une Day Date en or et une DateJust Or acier sur bracelet jubilee.



Néo-bouddhisme : 
un leader sur trois a des racines juives.


Quelques noms de personnalités d'origine juive impliquées dans le néo-bouddhisme de langue anglaise :



Source

En 18 jours et pour "seulement" 1100 €, la salade Midal : Dogen et Heidegger, Descartes et Shunryu Suzuki, Cézanne et Milarépa, Montaigne et Rilke, Kant et Chögyam Trungpa, Diane Arbus et Shantideva sur fond de méditation.


dimanche, septembre 11, 2016

15 ans après les attentats du 11 septembre 2001



15 ans après les attentats du 11 septembre 2001, Odoxa a mesuré l’impact des théories conspirationnistes.

• 66% des Français considèrent que l’on nous a caché des choses sur les attentats du 11 septembre 2001

• 45% des Français pensent que l’on ne connaît pas vraiment les responsables de ces attentats

• 28% des Français estiment que le gouvernement américain a été impliqué dans ces attentats.


Un sondage immédiatement commenté sur France Inter (radio de propagande du système) par Rudy Reichstadt, le responsable de Conspiracy Watch (Observatoire du conspirationnisme et des théories du complot). Selon ses détracteurs, Rudy Reichstadt serait proche de la mouvance sioniste la plus islamophobe.



25 ans après la fin de la guerre froide

La guerre froide (1947-1991) est terminée depuis un quart de siècle. La Chine est convertie au capitalisme. Mais, les mensonges médiatiques concernant le Tibet et le lamaïsme n'ont toujours pas cessé. Au contraire, les lamas les plus sulfureux sont honnorés par la France, comme le gourou Sogyal qui, en 2008, recevait dans son antre de l'Hérault des dignitaires de la 5ème République et la Première Dame de France venue y rencontrer le Dalaï-lama.



POURQUOI ?

Pourquoi les médias font-ils toujours la propagande du lamaïsme ?

Pourquoi de grands trusts internationaux financent-ils les communautés tibétaines en exil ?

Pourquoi la fondation Rockefeller distribue de l'argent aux lamas tibétains et favorise l'implantation de centres lamaïstes en Occident ?

Pourquoi la CIA, le National Endowment for Democraty, entre autres, sont des soutiens inconditionnels de la diaspora lamaïste ?

Pourquoi couvrir d'honneurs le Dalaï-lama, ce dictateur religieux versé dans l'occultisme ténébreux du Vajrayana ?  (Liste des distinctions du 14e dalaï-lama)


Rudy Reichstadt et d'autres chiens de garde du système, les flics de la pensée (la meute des Bronner, de Procope...) aboieront « CONSPIRATIONNISME ! », « CONSPIRATIONNISME ! », si l'on pense qu'une réponse possible est :

Le Dalaï-lama, les hiérarques du bouddhisme tibétain et les communautés lamaïstes sont financés parce qu'ils propagent les doctrines politico-occultes du tantra de Kalachakra, des doctrines imprégnées d'une profonde islamophobie.


vendredi, septembre 09, 2016

Les lamas sont-ils tous des menteurs ?



Au début du 20ème siècle, des livres, comme celui de Léon-Joseph de Milloué « BOD-YOUL ou TIBET », ainsi que des témoignages de missionnaires (Abbé Desgodins, 
Joseph Chauveau...) et des récits de voyageurs ont dénoncé l'impitoyable dictature lamaïste qui écrasait le peuple tibétain. Rappelons quelques noms d'explorateurs :

- Le moine japonais Ekaï Kawaguchi (1866-1945) auteur de « Trois ans au Tibet » ;

- L’Américain William McGovern (1897-1964), « To Lhasa in Disguise : A Secret Expedition Through Mysterious Tibet » ;

- Gonbojab Tsebekovitch Tsybikov (1873-1930)...


Plus récemment, un enseignant luxembourgeois, Albert Ettinger, à l'issue de six années d'études approfondies de l'ancienne société tibétaine, a affirmé : « Le Tibet tel que dépeint par le Dalaï-lama au reste du monde est un tissu de mensonges ».


Albert Ettinger :

« Je me suis mis à lire tout ce que je trouvais sur le Tibet et son histoire, en allemand d’abord, en français et en anglais ensuite. Non pas des auteurs et publications chinoises, bien sûr, mais la littérature occidentale, à commencer par le fameux Heinrich Harrer et ses « Sept ans d’aventures au Tibet » (l’éditeur français a cru devoir ajouter les « aventures » dont le titre original s’était passé). Et je me suis vite aperçu que dès qu’on lit ce bestseller mondial non pas comme un récit d’aventures, mais comme un document historique, de très nombreuses observations tout à fait désavantageuses pour le Tibet d’antan sautent aux yeux. Cela n’a pas empêché l’ancien SS Harrer de se lier d’amitié avec les élites tibétaines les plus réactionnaires et de se faire, depuis les années 1950, le principal chantre occidental de l’Ancien Régime tibétain. 

Dans la sphère francophone, les écrits de la franco-belge Alexandra David-Néel sur le Tibet ont le même parfum d’aventure et d’exotisme qui a si bien fait vendre le livre de Harrer. L’auteure de récits de voyage, exploratrice fascinée par l’Asie au point de se convertir au bouddhisme, a laissé son nom à une fondation visant à promouvoir et à populariser le lamaïsme tibétain. Pourtant, le lecteur attentif de ses œuvres ne peut ignorer ses jugements et commentaires extrêmement critiques à l’égard du bouddhisme tibétain, qu’elle considérait comme foncièrement dégénéré, ainsi que de son clergé et de son système politique et social

J’ai même trouvé éclairante et instructive la lecture d’écrits issus directement de la plume d’exilés tibétains : très souvent, les auteurs révèlent à leur insu les tares de l’ancienne société tibétaine ainsi que leur propre état d’esprit atavique, moyenâgeux. Ainsi, quand Norbu, le frère ainé du dalaï-lama, justifie l’analphabétisme de la grande majorité des Tibétains de l’époque ou prend la défense du banditisme et des brigands tibétains qu’il décrit comme des gens très pieux, puisqu’ils avaient l’habitude de prier avant de commettre leurs méfaits et de partager leur butin… avec les monastères. »

Les deux livres d'Albert Ettinger, « Libérer le Tibet ? » et « La lutte pour le Tibet » ne sont pas traduits en français.

En allemand :
- « Freies Tibet?: Staat, Gesellschaft und Ideologie im real existierenden Lamaismus »
- « Kampf um Tibet: Geschichte, Hintergründe und Perspektiven eines internationalen Konflikts »

En italien :
- « Tibet libero? Rapporti sociali e ideologia nel Paese del Lamaismo reale »

Pendant la guerre froide, les médias ont fabriqué une image de la société tibétaine traditionnelle qui est bien éloignée de la réalité. 


« Depuis 1959 (c’est-à-dire depuis que le Dalaï-lama n’est plus au Tibet), les médias ont systématiquement noirci la Chine et mystifié le Tibet et le Dalaï-lama, de sorte que, actuellement, après 50 ans de matraquage médiatique, la très grande majorité (pour ne pas dire la quasi totalité) des intellectuels occidentaux choisissent pour le Tibet, donc contre la Chine.

Pour arriver à ce résultat mirobolant, les médias se sont servis de l’histoire pathétique du Dalaï-lama, une histoire émouvante et remuant nos archétypes les plus profonds : l’histoire d’un roi-dieu, un roi-père, destitué de son trône par des traîtres pervers, chassé de son territoire par des démons rouges à queue fourchue, et " exilé par la force des armes ", précisent les médias. Alors qu’on sait fort bien maintenant que cet exil a été choisi par le Dalaï-lama, en accord avec l’aristocratie tibétaine, les laïcs et le clergé réunis. On sait fort bien que sa fuite a été organisée, préparée et financée par les Etats-Unis. Plusieurs ouvrages ont été écrit à ce sujet, non pas des ouvrages chinois, mais des ouvrages rédigés aux Etats-Unis, au Canada, en Angleterre, entre autre par les ex-agents de la CIA qui ont commandité la fuite du Dalaï-lama, des grands lamas et de l’aristocratie tibétaine, ces mêmes agents présents au Sikkim pour organiser la résistance tibétaine. Ces livres rendent public les mensonges médiatiques à propos du Tibet, dont le plus tenace est le "1,2 millions de morts tibétains à cause de l’occupation chinoise", chiffre qui a été démenti parce que, statistiquement et démographiquement, il ne tient pas la route. Ces livres rendent aussi public le soutien des Etats-Unis au Dalaï-lama et au Tibet, dès avant 59 : une dépêche du ministère des affaires étrangères des Etats-Unis note en 1956 que "le Tibet doit devenir le bastion de notre lutte contre le communisme en Asie". Cette petite note exprime clairement que le Tibet et son représentant le plus célèbre ont été choisis pour servir de pions dans la guerre froide menée par les Etats-Unis, principalement contre le communisme en Chine. Une telle vision étasunienne, pragmatique et futuriste à la fois, explique la présence de le CIA au Sikkim dès le milieu des années 50. Elle explique aussi le soutien financier dont ont joui les communautés tibétaines dès leur exil (1,7 million $/an pendant les années 60) et le Dalaï-lama à la même époque (186.000 $/an), sans parler du soutien logistique octroyé aux mouvements pour l’indépendance du Tibet. On pourrait penser qu’avec le temps, ces financements se sont étiolés, mais il n’en est rien, ils se poursuivent de plus belle quoique sous l’auspice d’association aux noms plus ronflant que la "CIA". C’est ainsi que les communautés tibétaines perçoivent aujourd’hui 2 millions $/an du "National Endowment for Democraty" (organisation étasunienne au-delà de tous soupçons !), à quoi il faut ajouter les nombreuses facilités dont jouissent les tibétains en exil, ainsi que les financements de la part de grands trusts internationaux. » (Présentation du livre d'Elisabeth Martens, « Histoire du Bouddhisme tibétain, la Compassion des Puissants ».)






jeudi, septembre 08, 2016

Situation politique et religieuse du Tibet à la fin du 19ème siècle

Les soldats font régner l'ordre lamaïste. Ils sont sans pitié. Quand, obéissant aux lamas, ils capturent un « chef ennemi, ils l'écorchent vif ». (Abbé Desgodins)



Le grand malaise entre le peuple et les lamas


En novembre 1871, le vicaire apostolique du Tibet, Mgr Chauveau, donne à l'Abbé Desgodins d'instructifs renseignements sur la situation politique et sociale du pays des neiges dirigé par les lamas :

« En étudiant de plus près les symptômes que présente le Tibet dans ces derniers temps, écrit Mgr Chauveau, on ne peut s'empêcher d'y voir des signes d'une agitation dont il n'est aisé de déterminer ni l'origine ni les conséquences. 

Les deux partis qui se font la guerre à Lhassa depuis 150 ans, continuent à se quereller avec la même animosité. Ces mois derniers encore, bon nombre de lamas séditieux, 4 ou 500 environ, hommes puissants, riches, audacieux, soutenus par l'un des quatre kaluns, ou ministres de l'État, se sont soulevés... [...]


L'autorité du dalaï-lama se maintient par la force 


Il est évident que la puissance religieuse du dalaï-lama ne se maintient que par la force matérielle et par l'ascendant moral de la Chine qui la favorise ostensiblement... [...]


La décadence spirituelle


Le pouvoir temporel tibétain semble donc s'étendre aux dépens de la Chine, sans opposition de la part de celle-ci. En est-il de même de la puissance spirituelle dans le Tibet ? Non, bien s'en faut ; et c'est ici que les signes de décadence sont visibles à tous les yeux. Une scission profonde s'opère entre les lamas et le peuple et, par une bizarrerie dont il est difficile de se rendre compte, les mandarins chinois prennent presque toujours fait et cause pour le peuple contre les lamas. 

Ainsi, l'année dernière, la riche et florissante lamaserie de Tchong-tien a été humiliée, ruinée, presque détruite par les mandarins militaires du Yunnan. 

Un peu plus tard, il y eut de grands troubles à Patang, entre les indigènes et les mandarins d'un côté ; et, de l'autre, les lamas. Les deux armées étaient déjà en présence, et peu s'en est fallu qu'on ait eu des malheurs à déplorer ; les lamas durent se soumettre, et plusieurs payer des sommes assez considérables. 

Il n'y a que quelques mois seulement, des villages entiers se levèrent et vinrent assiéger la lamaserie de Lytang ; la grande route fut interceptée pendant près d'un mois, et ce n'est pas sans peine qu'on a pu rétablir la tranquillité. 


Les lamas massacrent des émissaires civils 


Au moment même où nous écrivons, nous sommes témoins d'un fait, dont les suites peuvent être graves, parce qu'il touche à des principes et à des intérêts auxquels ces peuples ne resteront jamais indifférents. À deux journées sud-est de Bonga, en territoire chinois, il existe, de temps immémorial, une lamaserie puissante nommée Hong-poû. Soutenue par le gouvernement de Lhassa et par le chef tibétain de Kiang-ka, cette lamaserie a toujours refusé sa part des contributions de la guerre contre les mahométans révoltés. Vaincue une première fois, il y a trois ans, elle promit après de longs pourparlers une somme de 7.500 francs, somme bien entendu qu'elle n'a jamais donnée. Les officiers chinois lui envoient en parlementaires des chefs indigènes importants ; la lamaserie fait feu sur eux et les tue. 


Le peuple se réjouit à l'idée de la destruction de la lamaserie Hong-poû 

Une armée chinoise de 8.000 hommes va marcher, dit-on, contre cette lamaserie qui se refuse à toutes les propositions ; on est bien dans l'intention de la détruire, à la grande joie des Tibétains eux-mêmes. Quant aux lamas, ils se sont retirés dans les forêts du Tsaarong, où l'armée chinoise ne sera pas tentée de les poursuivre. [...]


Le grand malaise tibétain


On pourrait résumer en quelques mots la querelle des lamas et du peuple tibétain : les lamas veulent conserver et même étendre des droits acquis par l'usage, il est vrai, mais absolument ruineux pour la famille ; — le peuple réclame un affranchissement dont il n'y a pas d'exemple dans ces montagnes. De là un grand malaise : le pays s'appauvrit comme toute terre où règne l'esclavage ; les bras s'engourdissent, des terrains, dont on pourrait tirer bon parti, sont abandonnés ; le chiffre de la population diminue, et la race menace de s'éteindre. Le lama, de son côté, ne relève pas ses institutions ; il n'entreprend rien ; il s'endort lui-même dans l'abrutissement et l'ignorance ; il perd enfin de ce prestige que lui valurent autrefois des bienfaits et peut-être des vertus dont on ne voit plus d'exemple. Ce sont autant de malheurs pour des contrées encore demi-barbares. »

Mgr Joseph Chauveau (1816-1877), vicaire apostolique du Tibet.








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