dimanche, novembre 15, 2015

13 Novembre 2015


Sculpture de sable réalisée par l'artiste indien Sudarsan Pattnaik pour rendre hommage aux victimes des attentats du vendredi 13 Novembre 2015. (Reuters)


vendredi, novembre 13, 2015

La méditation & la Chouette d'or



Des lamas « chouetteurs » ?

Les lamas tibétains aiment l'opulence. Ils vénèrent effectivement plusieurs dieux de la richesse. A l'époque du capitalisme libertarien triomphant, ce culte ne choque plus personne.

Des maîtres himalayens dans l'art de méditer pourraient utiliser la fameuse « vue profonde » (lhaktong) que procure la méditation pour résoudre douze (11+1) énigmes afin de trouver une chouette de bronze enterrée dans une forêt. Le gagnant recevra des mains d'un huissier la magnifique Chouette d'or sertie de 500 diamants, d'une valeur de 150 000 euros, le saint « Graal » des chasseurs de trésors.

Résoudre les énigmes d'une vulgaire chasse au trésor devrait être un jeu d'enfant pour les initiés lamaïstes pourvu du troisième œil qui perçoit les secrets les plus secrétissimes...

La Chouette 20 ans après

Lancée il y a plus de vingt ans, cette chasse au trésor devenue mythique n'a toujours pas révélé son secret, une chouette enterrée quelque part en France. « Des anecdotes sur la chasse, des témoignages de « chouetteurs », l'évocation de la douzième énigme cachée... c'est ce que réserve, entre autres surprises, ce véritable livre hommage à la Chouette d'or et au concepteur des énigmes du jeu, Max Valentin. »

« Rédigé par un collectif d’auteurs, experts et passionnés, et illustré par Sergio Aquindo, ce très bel ouvrage séduira les chercheurs de la première heure et éveillera la curiosité des néophytes qui pourraient bien se laisser prendre au jeu ! »







Extrait



PROLOGUE 


PAR JULIEN A., FONDATEUR DES ÉDITIONS DU TRÉSOR

Poussé par ma passion pour les chasses au trésor, j'ai récemment décidé de me lancer dans une grande aventure en créant une maison d'édition dédiée aux trésors sous toutes leurs formes, des trésors légendaires aux trésors historiques en passant bien évidemment par les chasses organisées... autant dire que ce livre faisait partie de mes tout premiers projets. D'abord, et peut-être surtout, parce que j'ai été un Chouetteur de la première heure et que, comme bien d'autres, j'ai tracé d'innombrables lignes et cercles sur des cartes de France, j'ai griffonné des centaines de feuilles de papier pour essayer de déchiffrer les cryptogrammes du livre Sur la trace de la Chouette d'Or, je me suis esquinté les yeux pour étudier les moindres détails des visuels et j'ai passé un nombre d'heures incalculable à analyser les écrits du «maître du jeu», Max Valentin. Comme bien d'autres, j'imagine, ma famille et mes amis m'ont pris, au mieux pour un doux rêveur, au pire pour un gentil cinglé ! L'idée d'un livre hommage me trottait dans la tête depuis plusieurs années. Le vingtième anniversaire du lancement de cette chasse extraordinaire, désormais privée de son auteur, a achevé de donner à cet ambitieux projet toute sa légitimité.

Ce livre n'est pas une réédition du livre d'énigmes de Michel Becker et Max Valentin, Sur la trace de la Chouette d'Or. Pour ceux qui souhaiteraient prendre connaissance des onze énigmes qui le composent, les textes et les visuels sont disponibles sur Internet et peuvent être consultés notamment sur le site de l'A2CO (Associations des chercheurs de la Chouette d'Or) : www.lachouette.net. Il est également important de préciser que les contributeurs de ce livre ne sont en aucun cas les coauteurs du jeu, mais de simples témoins passionnés. À ce titre ils n'ont évidemment pas eu accès aux solutions de l'enveloppe scellée remise à l'huissier ni été vérifier la présence de la contremarque dans le sol.

Exercice périlleux mais exaltant que celui auquel nous nous prêtons aujourd'hui. Périlleux parce que prendre le risque d'écrire sur un sujet qui a passionné des dizaines de milliers de chercheurs de trésor, la sacro-sainte Chouette d'Or, nous expose forcément aux critiques de certains de nos amis Chouetteurs pour qui ce livre risque d'être trop ou pas assez... Mais surtout exaltant, car c'est avec un immense plaisir que nous nous sommes mis dans la peau d'un chercheur du futur qui, en 2113, mettrait la main sur ce livre et se demanderait légitimement si cette histoire est réelle ou pas, car la Chouette est bel et bien devenue au fil du temps un trésor mythique. On imagine alors qu'il s'attellerait sans attendre à la tâche et serait peut-être celui qui aurait le déclic qui a manqué à tous les Chouetteurs jusqu'ici, libérant enfin l'oiseau de sa prison souterraine.

Et de conclure sur cette fameuse citation de Max Valentin, plus que jamais fondée, vingt ans après le lancement de la chasse :

«LE TRÉSOR EST LÀ POUR VOUS... OU POUR L'ÉTERNITÉ.»






150 000 €, c'est chouette !


Depuis le dernier séisme qui a frappé le Népal, les lamas ont besoin d'argent pour financer des travaux de reconstruction. 

Matthieu Ricard appartient à l'école Nyingma du bouddhisme tibétain qui compte de nombreux découvreurs de trésors, les « Tertöns ». Notre lama national, en représentation à Paris au théâtre du Châtelet, quittera-t-il les planches pour parcourir les forêts et apporter 150 000 € aux orphelins népalais ?



Après la scène du Châtelet, les projecteurs d'Hollywood ?



lundi, novembre 09, 2015

Les animaux souffrent-ils ?

Un des agresseurs du président de la Ligue de protection des oiseaux.  
Voulait-il faire manger les pissenlits par la racine à Allain Bougrain-Dubourg qui n'aime pas le pinson rôti  ?

Dans les Landes, des dizaines de milliers de pinsons sont tués illégalement chaque année.

Lundi 9 Novembre 2015, "des membres de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), dont son emblématique président Allain Bougrain-Dubourg, ont été violemment pris à partie par des riverains à Audon (Landes) alors qu'ils menaient ce lundi matin une opération contre le braconnage des pinsons, une espèce protégée."

Allain Bougrain-Dubourg "a annoncé son intention de porter plainte pour cette agression et la dégradation de véhicules, ainsi que pour usage de pièges prohibés et destruction d'espèce protégée". Source

Les animaux souffrent-ils ?



Cette question provocatrice a suscité de nombreux débats au XVIIe siècle. Descartes considérait en effet l’animal comme une machine. À la différence près, observait-il, que l’animal est doté d’oreilles et d’une langue. Comme tout humain, d’ailleurs, mais cette ressemblance-là ne lui parut pas assez flagrante pour l’inciter à opérer un rapprochement. L’un de ses héritiers, le père Malebranche, alla plus loin en affirmant que les animaux « mangent sans plaisir, […] crient sans douleur », niant de la sorte toute affectivité et sensibilité aux intéressés. Un pas conceptuel fort préjudiciable à la gent animale. « À partir du moment où les animaux sont des machines, ils peuvent être traités comme tels sans mauvaise conscience excessive. Qui se soucie du bien-être des machines ? » remarque le philosophe Dominique Lestel, qui parle d’un « rapport tordu à l’animal » comportant une « dimension sadique ». Heureusement, grâce a l’apport de l’éthologie comportementale et de la biologie, notre rapport à l’animal a bien changé !

« La science moderne associe à l’animal une faculté d’alerte appelée nociception : sensibilité aux stimulations excessives de l’environnement qui nuisent à l’intégrité du corps et qui, chez les animaux les plus évolués, prend le nom de douleur ou de souffrance. L’animal est donc, scientifiquement parlant, un “être sensible” », écrit Georges Chapouthier dans son bref essai "Qu’est-ce que l’animal ?" (Le Pommier, 2004). [...]

Principalement utilisé par les physiologistes, le terme « nociception » (du verbe latin "nocere", « nuire ») désigne une réaction d’évitement à la suite de la détection d’un facteur extérieur nocif pour l’organisme (le chaud, le froid…). Tous les animaux (l’homme compris) disposent de tels systèmes d’alerte. La douleur constitue un degré supérieur de nociception. Selon l’Association internationale pour l’étude de la douleur (IASP), il s’agit d’une « expérience sensorielle aversive causée par une atteinte réelle ou potentielle qui provoque des réactions motrices et végétatives protectrices […] et conduit à l’apprentissage d’un comportement d’évitement ». Intuitivement, chacun pressent la faculté qu’a son chien ou son chat à ressentir la douleur. Mais qu’en est-il du canari ou de la seiche ? Le cri silencieux de l’huître est-il une réalité ?

À ces questions les découvertes scientifiques et les observations comportementalistes apportent aujourd’hui quelques éléments de réponse. Tous les animaux vertébrés sont désormais considérés comme capables de ressentir la douleur entendue comme un vécu sensoriel. Cette aptitude a d’abord été scientifiquement reconnue aux mammifères (au cours du XXe siècle), puis aux oiseaux, enfin accordée aux reptiles à la fin des années 1990. Les amphibiens et les poissons devront attendre encore un peu avant de pouvoir rejoindre le club des « êtres sensibles ». Et l’on sait depuis peu que les mollusques céphalopodes, comme la pieuvre ou le calamar, ou encore les crustacés décapodes marcheurs (crabes, crevettes, langoustes…) manifestent également une certaine sensibilité à la douleur. Au point que la nouvelle directive européenne sur l’expérimentation animale, votée par le Parlement européen le 8 septembre 2010, étend aux mollusques céphalopodes les mesures de protection déjà mises en œuvre en faveur des rongeurs, des chiens et des primates utilisés dans les laboratoires, et ce en raison de leur « aptitude à éprouver de la douleur, de la souffrance et de l’angoisse ».

De la douleur à la souffrance il y a un pas que certains scientifiques répugnent toujours à franchir. La souffrance désigne en effet un ressenti d’émotions négatives non nécessairement liées à l’existence d’une douleur, qui s’expriment dans des situations de frustration, de contrainte et d’angoisse. Elle s’inscrit dans un registre émotionnel et suppose en outre une certaine conscience de soi. Si les meuglements de la vache laitière séparée de son veau ne constituent pas l’expression d’une douleur physique, ils n’en témoignent pas moins d’une profonde détresse. De fait, l’existence de la souffrance est bien établie chez certains mammifères et oiseaux, et elle commence à être identifiée chez d’autres vertébrés, voire chez les invertébrés céphalopodes évoqués plus haut. La notion de souffrance – une fois qu’on l’a dépouillée de ses oripeaux chrétiens – permet d’appréhender le problème dans son ensemble et de chausser pour l’aborder des lunettes non seulement scientifiques, mais aussi juridiques.

En effet, « alors que certains scientifiques s’en remettent au concept mécaniste de nociception, que d’autres admettent l’existence de douleurs “seulement” physiques, le législateur européen, quant à lui, reconnaît aux animaux cette évidence, à savoir la capacité à souffrir, à être le sujet de leur douleur et à ressentir la souffrance psychique qu’est la détresse. En vérité, tout le monde sait cela », affirme Florence Burgat (« Les animaux ont-ils des droits ? », Le Monde, 15 juillet 2010). Le Conseil de l’Europe a ouvert la première brèche en signant, le 10 mars 1976, la Convention européenne sur la protection des animaux dans les élevages. Quatre mois plus tard, le 10 juillet 1976, la loi relative à la protection de la nature, retranscrite dans notre Code rural, reconnaissait pour la première fois la sensibilité des animaux vertébrés.

« Tout le monde sait cela », mais chacun s’en moque. Les violences individuelles ou collectives « ordinaires » dont les animaux sont les victimes mobilisent peu l’opinion publique. Qui s’émeut vraiment des conditions de vie des lapins de chair ou des poules pondeuses, pourtant à des années-lumière des « conditions compatibles avec les impératifs biologiques de [leur] espèce », comme l’exige la Convention du 10 juillet 1976 (art. 9) ? Dans une France post-cartésienne et post-révolution industrielle, les animaux – notamment les porcs élevés hors-sol – « sont très exactement traités comme des matières premières dont les règles de transformation sont soigneusement décrites », souligne encore Florence Burgat. Certes, l’animal de la zootechnie moderne n’est plus l’automate cartésien, mais il est devenu, à son corps défendant, « une sorte d’engin cybernétique doté de mécanismes d’autorégulation qui synthétise des protéines animales à partir d’éléments végétaux », déplorent Catherine et Raphaël Larrère, respectivement philosophe et ingénieur agronome. Veaux, porcs, poules et lapins et même chevaux sont désormais élevés « hors-sol ». L’éleveur a été hissé au rang de producteur et l’animal transformé en « outil de production ». Entre eux, le lien affectif et social s’est rompu. Ce n’est pas encore "Le Meilleur des mondes", mais c’est déjà le monde d’aujourd’hui. Quant à la génétique contemporaine, elle a fait de l’animal un « programme d’ordinateur, que l’on peut à loisir enrichird’informations nouvelles », comme ces rats rendus immunodéficients ou ces souris condamnées à développer tel cancer. Finalement, mieux vaudrait que nos animaux de rente mangent réellement sans plaisir ou que nos cobayes crient sans douleur véritable. Tout le monde y trouverait son compte.


Alexandrine Civard-Racinais


Hebergeur d'image

vendredi, novembre 06, 2015

Le danger des techniques méditatives




par Marc Bosche


Les techniques du tantrisme bouddhique explorent la libération de l’émotion dans sa nature profonde à l’aide de techniques de visualisations, mais aussi de récitation et de contemplation. Mais si l’émotion spirituelle peut ainsi être libérée et devenir une expérience de sagesse, les mêmes outils de visualisations peuvent aussi l’utiliser pour tenter de rendre efficientes ses émotions ou de manipuler celles des autres.

Par exemple se visualiser comme un protecteur courroucé du panthéon tantrique donne une sorte d’impression d’imperturbabilité. Le lama peut s’en servir face à un disciple agité pour ne pas se laisser entraîner par les émotions conflictuelles de ce dernier et pour ainsi mieux l’accompagner sans se laisser envahir par les perturbations qui agitent l’esprit du disciple. C’est un usage acceptable. Mais la même visualisation de soi comme un protecteur courroucé peut être utilisé de manières très différentes : en imposer aux autres, tenter de les dominer, voire imaginer lacérer l’autre à coups de hachoir, puisque cette visualisation comporte le maniement d’un tel attribut !

On le voit les pires visualisations sont possibles, et nul doute que depuis des siècles tout ou presque a déjà été essayé... Et seule l’éthique, l’éducation et l’expérience de celui qui pratique ces méthodes feront la différence. Mais ceci n’est qu’un modeste exemple destiné à suggérer que, vidée de son éthique, de son expérience et de son éducation, la pratique du tantrisme bouddhique sans ses meilleurs yogis peut être le support de nombreux dérapages néo bouddhistes.

Les pervers et les visualisations méditatives du tantrisme bouddhique 

Quelle population serait directement concernée ? Ces questions concernent surtout peut-être les personnes qui ont beaucoup donné à ces pratiques des protecteurs courroucés, celles qui ont coupé sous leurs pieds l'herbe de leurs relations humaines antérieures suite à de longues retraites closes en groupe, qui ont renoncé à une sexualité assumée dans le cadre de vœux de chasteté prolongés, qui n’ont plus accès au monde du travail, et dont les projets personnels en société se sont délités au fil des ans dans l’environnement par exemple d’une lamaserie. C'est à dire qu’il n’y a qu’une très petite population concernée, elle pourrait par exemple être constituée en particulier de ces personnes qui se retrouvent comme coupées du monde dans lequel elles vivent à l'issue de 7 années de retraites closes, avec comme seul bagage résiduel ces auto visualisations.

Ces 7 années de retraite collective sont composées en réalité de deux retraites successives de trois années et trois mois. La première des retraites collective comporte l’étude et la pratique quotidienne (pendant une heure et quart par jour) du rituel des protecteurs courroucés. Cette pratique de Mahakala sera approfondie en deuxième retraite où le protecteur Mahakala deviendra en réalité la divinité tutélaire des yogis pour une année de pratique intensive, quatre sessions de trois heures par jour. De même il faut rappeler ici que la question posée ne concerne parmi eux qu'une minorité de ces tantrikas offerts aux auto visualisations de protecteurs courroucés.

Et peut-être un très faible pourcentage de personnalités ayant des tendances de violence perverse tente vraiment de devenir des prédateurs indétectables de l'image subtile et de l'énergie des autres au travers de ces pratiques. Nous avons vu que le taux de prévalence de ces désordres serait d’environ 3% dans la population en général. Sur une population cumulée au fil des ans de cent drouplas issus de la deuxième retraite, seulement quelques-uns tout au plus pourraient alors être sujets à ces troubles du comportement.

Quel serait alors le mode opératoire de ces déviances comportementales ?

En voici une esquisse hypothétique : au lieu de commettre des crimes, des abus ou des viols, ils s'assoient dans leur chambre de yogi, et visualisent ces passages à l'acte sur les autres avec une extrême intensité et un détail méticuleux en se mettant en scène de manière dynamique avec la forme et les attributs du Dharmapala courroucé.

Ces divinités himalayennes sont pourvues généralement d'armes tranchantes, de couperets ou de poignards, mais aussi de longues griffes et de dents immenses. Ces attributs au lieu de rester des images symboliques, vides de réalité, de métaphores de la compassion comme pour la majorité des yogis deviennent pour le violent pervers des armes visualisées et à destination tournées vers les victimes qui sont simplement visualisées.

Flamboyants de colère, ou de noire passion, les protecteurs courroucés tiennent un bol rempli de chair ou de sang, et arborent fièrement autour du cou des têtes humaines fraîchement tranchées. Pour la majorité des yogis cela symbolise la transmutation des agrégats au cours de la méditation, mais pour le violent pervers cela peut être le substrat d’un scénario de victimisation d’un tiers, victimisation avec des atteintes visualisées à l’intégrité de son corps et de sa vie.

Ce type de pratique ne tentera personne qui a des tendances équilibrées, c'est-à-dire la majorité des pratiquants qui sont très conscients de ce type de dérapages. Mais ce type de jeu de rôle macabre peut éventuellement devenir une véritable addiction pour les rares personnalités violentes dont le lien affectif et social est perverti. […]

Discuter de ce thème des auto visualisations de protecteurs courroucés est sensible et parfois tabou dans les communautés du tantrisme bouddhique. Il pose en effet les questions sur le tantrisme à leur extrême. C'est ce qu'on appelle en sociologie la méthode des incidents critiques : on regarde ce qui ne va pas dans une organisation pour la comprendre et l'analyser. Et effectivement cela ne veut pas dire que rien ne va, ou que tout va mal.

Existe-t-il des visualisations indiscrètes voire intrusives ?

De la même manière que les parents ne prendront pas le risque d'exposer leur enfant à un pédophile, même s'il y a moins d'une chance sur cent de faire cette triste rencontre au bord d’une route, le principe de prudence les incitera à éviter de prendre le moindre risque avec des groupes tantriques aux effectifs parfois importants réunis dans un même lieu.

Car si cinquante, cent personnes ou davantage habitent là, ou sont réunies pour un évènement exceptionnel, les probabilités de croiser le chemin d'un violent pervers augmentent pour devenir significatives. Et le pervers narcissique, en manque d'affection et doté de tendances internalisées par sa pratique tantrique ciblera de préférence les sujets jeunes, à l'aspect agréable, au contact facile, à l'énergie disponible, c'est à dire plus probablement des enfants, des adolescents, des jeunes gens ou des jeunes filles.

Ces personnes naïves répondront volontiers au sourire qui leur est adressé, croyant à l'apparence vertueuse que confère une robe qui évoque le lamaïsme, ou le prestige de quelque école initiatique, sans se douter qu'elles deviendront les jouets non consentants, bien involontaires, de la pratique tantrique unilatérale de leur discret prédateur le soir-même dans la solitude de sa chambre. Le tantrika en mal de satisfactions se visualisera par exemple en yabyum (union sexuelle) avec la personne rencontrée pourtant si innocemment, quand il ne la soumettra pas à ses caprices de psychopathe ou de pervers accomplis sous la forme d'images en mouvement courroucées et violentes avec la visualisation explicite des coups de couperets, de griffes, de dents ou de lance. Ces images dynamiques adoptent le protecteur courroucé comme avatar pour déculpabiliser leur auteur au sein de la pratique bouddhiste, lever les inhibitions, et donner au yogi violent libre cours à ses fantasmes retenus dans sa vie de renoncement et d’ascèse.

Les 7 années de pratique en ermitage collectif donneraient, paraît-il, à ce type d'auto visualisations une plus grande clarté et une précision accrue, l'esprit s'étant longuement entraîné à ces exercices.


Pour en savoir plus: 
https://sites.google.com/site/articlesmarcbosche/protecteurscourrouc%C3%A9s



jeudi, novembre 05, 2015

La méditation au théâtre




Le mercredi 11 novembre 2015, au théâtre du Châtelet à Paris, le célèbre moine Matthieu Ricard, la star du bouddhisme tibétain, participera à un grand « show » consacré à la méditation.


PROGRAMME

9h Ouverture de la journée
par Elisabeth Marshall et Fabrice Midal

Pourquoi la méditation ?
Un besoin pour le corps, l’esprit, l’âme et la société…
par Christophe André

Les racines bouddhistes de la méditation
par Matthieu Ricard

Les racines chrétiennes de la méditation
par frère Jean-Marie Gueullette

Pause de 20mn à 11h40

Témoignages
Méditer avec les enfants par Clarisse Gardet
Développer l'intériorité à l'école par Xavier Nucci et Danielle Granry
Dans l'entreprise et la vie de famille par Marie-Laurence Cattoire

12h45-14h15 PAUSE

Les fruits de la méditation chrétienne
par Sheelah Treflé Hidden

A l'école des Pères du désert
par Père Patrice Gourrier

Une éthique et une force de transformation
par Fabrice Midal

Pause de 20 mn à 16h

Conclusion avec tous les intervenants :
« La méditation un souffle pour le monde »

17h30 fin de la journée et dédicaces des ouvrages des intervenants


DISTRIBUTION

Matthieu Ricard, moine bouddhiste

    Christophe André, psychiatre et psychothérapeute 

    Fabrice Midal, philosophe 

    Sheelah Treflé-Hidden, Communauté mondiale pour la méditation chrétienne 

    Patrice Gourrier, prêtre et psychologue 

    Jean-Marie Gueullette, Dominicain et théologien 

mardi, novembre 03, 2015

La méditation finale






L
e Figaro consacre un article au moine bouddhiste Ashin Wirathu, fondateur du mouvement 969 qui entend éradiquer les Rohingyas (musulmans de Birmanie).
http://www.lefigaro.fr/international/2015/11/02/01003-20151102ARTFIG00351-le-moine-wirathu-visage-de-l-extremisme-bouddhiste.php

Ashin Wirathu, comme tous les moines bouddhistes birmans, a une réelle expérience de la méditation, notamment des techniques méditatives de « pacification mentale ».

Depuis plusieurs années, des moines bouddhistes sont les experts de la pacification birmane à l'instar des soldats qui ont pacifié la Vendée ou l'Algérie.

Au Myanmar (Birmanie), la méditation bouddhique s'accompagne de tortures, exécutions sommaires, incendies de villages…




The Rohingyas
Inside Myanmar's Hidden Genocide




Le Saint-Empire Euro-Germanique

"Sous Ursula von der Leyen, l'UE est en train de passer d'une démocratie à une tyrannie."  Cristian Terhes, député europée...