dimanche, avril 07, 2013

Liste des condamnations et mises en examen du PS, de l'UMP et du FN


Liste des condamnations et mises en examen du PS 

Anne Hidalgo condamnée en 2012 à 40 000 € d'amende pour infraction à la législation sur la durée du travail.

Bernard Granier condamné en 2011 pour corruption.

Bertrand Delanöe condamné en 2010 pour atteinte au droit du travail.

Catherine Trautmann condamnée en 1999 pour diffamation.

Christian Bourquin condamné en 2012 pour délit de favoritisme.

Claude Pradille condamné en 1995 pour corruption.

Edmond Hervé condamné en 1999 pour manquement à une obligation de sécurité dans l'affaire du sang contaminé.

Elie Pigmal condamné en 2012 pour délit de favoritisme.

François Bernardini condamné en 2001 pour ingérence, détournement de fonds publics, abus de confiance et abus de biens sociaux.

François Xavier Bordeaux condamné en 2011 pour abus de faiblesse
Georges Frêche (ex PS) condamné régulièrement en fin de carrière pour de multiples dérapages verbaux.

Harlem Desir condamné en 1998 pour recel d'abus de confiance.

Henri Emmanuelli condamné en 1997 pour trafic d'influence.

Jack Lang condamné en 2008 pour rupture de contrat.

Jack Mellick condamné en 1997 dans l'affaire OM-VA pour faux témoignage.

Jeanine Ecochard condamnée en 1998 dans l'affaire Urba(financement occulte du PS).

Jean-Christophe Cambadélis condamné en 2006 pour l'affaire de la MNEF.

Jean-François Noyes mis en examen en 2012 dans le cadre de l'Affaire Guérini pour association de malfaiteurs en vue de trafic d'influence et recel de trafic d'influence.

Jean-Marc Ayrault condamné en 1997 pour délit de favoritisme.


Jean-Marie Le Chevallier condamné en 2003 pour subordination de témoin.

Jean-Noel Guérini mis en examen en 2011 pour prise illégale d'intérêt et trafic d'influence.

Jean-Paul Huchon condamné en 2007 pour prise illégale d'intérêt et en 2011 par le Conseil d'Etat.

Jean-Pierre Balduyck condamné en 2005 pour favoritisme a fait appel de sa condamnation.

Jean-Pierre Destrade condamné en 2005 pour escroquerie et trafic d'influence.

Khadija Aram (ex PS) condamnée en 2011 pour trafic d'influence et abus de confiance.

Line Cohen Solal condamnée en 2011 dans la même affaire que celle touchant Pierre Mauroy.

Malek Boutih condamné en 2006 pour diffamation.

Michel Delebarre condamné en 2005 dans l'Affaire des Ecoutes Téléphoniques.

Michel Laignel condamné en 2006 pour faux, usage de faux, délit de favoritisme, prise illégale d'intérêt, et détournement de fonds.

Michel Pezet condamné en 1998 pour recel de fonds utilisés [pour un financement politique] en dehors de tout enrichissement personnel.

Mohamed Abdi condamné en 2007 pour escroquerie.   

Monique Delessard condamné en 2010 pour mariage illégal.

Olivier Spithakis condamné en 2005 dans l'affaire de la MNEF. 

Patrick Sève mis en examen en 2011 pour octroie injustifié de marchés publics et soustraction de fonds publics. 

Pascal Buchet reconnu coupable en 2012 de harcèlement moral après le suicide d'une de ses collaboratrice.

Philippe Sanmarco condamné en 1997 pour complicité de trafic d'influence dans l'affaire du financement occulte du PS, l'Affaire Urba. 

Pierre Mauroy condamné en 2011 pour emploi fictif. 

Pierre Moscovici condamné en 2001 pour atteinte au droit à l'image.

René Teulade condamné en juin 2011 pour abus de confiance. 

Robert Gaïa condamné en 2002 pour favoritisme. 

Ségolène Royal condamnée en 2008 pour licenciements abusifs.  

Serge Andréoni mis en examen en 2011 pour complicité de trafic d'influence dans le cas de l'affaire Guérini.

Sylvie Andrieux mise en examen en 2010 pour complicité de tentative d'escroquerie et de détournements de fonds publics dans l'affaire du financement présumés à hauteur de 700 000 € d'associations présumées fictives.

Yacine Chaouat condamné en 2011 en appel pour violences conjugales

Cette liste est non exhaustive. Nous la tiendrons à jour en fonction de l'actualité judiciaire. Merci de nous faire part d'éventuels ajouts. Nous tenons également à mettre tout particulièrement en garde le PS d'être extrêmement vigilant car il vous faudra être exemplaire. Votre pouvoir est aujourd'hui considérable, faites-en bon usage ... Nous ne vous lâcherons pas non plus, c'est un devoir citoyen.

D'autres listes sont à venir. Suite au prochain N°...


UMP 

Alain Agostini (UMP) 2008, condamné pour proxénétisme aggravé en bande organisée.

Alain Carignon (UMP) 1999, condamné pour corruption, abus de biens sociaux et subornation de témoins.

Alain Ferrand (UMP) 2006, condamné pour faux et usage de faux. 1998, condamné pour prises illégales d’intérêts et condamné pour fraude fiscale.

Alain Juppé (UMP) 2007, condamné pour abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt.

Alain Tuduri (UMP) 2009-2010, condamné pour discrimination raciale, pour avoir préempté les biens immobiliers que voulait acheter des personnes d’origines étrangères dans sa commune.

Axel Poniatowski (UMP) 2010, condamné pour diffamation.

Brice Hortefeux (UMP) 2010, condamné pour atteinte à la présomption d’innocence. Il a également été condamné pour injure non publique envers un groupe de personnes à raison de leur origine. Le Parquet Général a requis sa relaxe, la décision a été mise en délibéré au 15 septembre.

Brigitte Barèges (UMP) 2011, condamnée pour refus de mariage.

Bruno Sandras (UMP) 2011, condamné pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts.

Charles Fabre (UMP) 2010, mis en examen pour favoritisme.

Charles Pasqua (UMP) 2009 à 2010, condamné pour trafic d’influence, pour favoritisme, pour faux, financement illégal de campagne et abus de confiance. Il est cité dans l’affaire de recel d’abus de biens sociaux pour l’association France Afrique Orient. Il également mentionné dans l’affaire du financement occulte du ministère de l’Intérieur et de l’Union des groupements d’achats publics.

Christian Vanneste (UMP) 2006 et 2007, condamné pour propos homophobes, condamnation confirmée par la Cour d’Appel puis annulée par la Cour de Cassation. Il avait déclaré l’homosexualité inférieure à l’hétérosexualité et que l’homosexualité était une menace pour l’humanité.

Claude Polony (UMP) 2001-2009, reconnu coupable de prise illégale d’intérêt, favoritisme et détournements de fonds.

Daniel Simonpieri (FN puis UMP), condamné pour favoritisme, fausses factures et emploi fictif. Il avait déjà été condamné pour harcèlement moral.

Damien Meslot (UMP) 2010, condamné pour outrage à magistrat, mis en examen pour atteinte ou tentative d´atteinte à la sincérité d´un scrutin.

Denis Gautier-Sauvagnac (UMP) 2008, mis en examen pour blanchiment d’argent.

Denis Jacquat (UMP) 2011, condamné pour abus de confiance et infraction à la législation sur le financement des campagnes électorales.

Didier Schuller (RPR-UMP) 1994, il s’enfuit aux Bahamas après la révélation d’une tentative de déstabilisation du juge Éric Halphen puis il continue sa cavale en Dominique Républicaine où il bénéficie d’une protection diplomatique, avant de revenir en France. 2005, condamné pour financement illégal de sa campagne. 2007, condamné pour avoir fait financer de façon occulte des activités politiques.

Dominique Paillé (UMP) 2004, condamné pour abus de confiance.

Frédéric Chazal (UMP) 2010, condamné pour diffamation.

Gaston Flosse (UMP) 2011, condamné pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts.

Georges Tron (UMP) 2011, mis en examen pour harcèlement sexuel, agression sexuelle et viol.

Gérard Dezempte (UMP) 2006, condamné pour discrimination.


Gérard Larrat (UMP) 2011, condamné pour constitution de partie civile abusive ou dilatoire dans le but de nuire à son adversaire socialiste. 2011, mis en examen pour complicité d’atteinte à la sincérité du scrutin, complicité de faux administratif et usage et complicité de manœuvre frauduleuse tendant à l’exercice irrégulier du vote par procuration, son élection a été annulée.

Gilles Forray (UMP) 2006, condamné pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux.

Guy Drut (UMP) 2005, condamné pour avoir bénéficié d’un emploi fictif.Guy Wildenstein (UMP) 2011, mis en examen pour recel d’abus de confiance.

Henry Chabert (UMP) 2002, condamné pour recel d’abus de biens sociaux.

Jacques Blanc (UMP) 2009, mis en examen pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêt.

Jacques Masdeu-Arus (UMP) 2006 à 2009, condamné pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux.

Jacques Myard (UMP) 2009, condamné pour diffamation.

Jean Reynaud (UMP) 2004, condamné pour prise illégale d’intérêt. 2006, condamné pour harcèlement moral et dégradation des conditions de travail.

Jean Tiberi (UMP) 2009, condamné pour occupation illégale des locaux de sa permanence et fraude aux électeurs.

Jean-Louis Garnier (UMP) 2011, condamné pour coups et blessures.

Jean-Louis Masson (UMP) 1997, condamné pour avoir financé la campagne d’un concurrent afin d’affaiblir sa rivale à droite.

Jean-Paul Alduy (UMP) 2008, son élection est annulée pour fraude.

Jean-Paul Fournier (UMP) 2009 à 2010, condamné pour prise illégale d’intérêt.

Joëlle Ceccaldi-Raynaud condamnée (UMP) 2006, condamnée pour diffamation et complicité de diffamation.

Joëlle Ferrand (UMP) 2010, condamnée pour prise illégale d’intérêt et malversations.

Laurence Spicher-Bernier (UMP) 2010 à 2011, condamnée pour exercice illégal de la profession d’avocat et escroquerie.

Lionel Cressiot (UMP) 2011, mis en examen pour injures et diffamation.

Lucette Michaux-Chevry (UMP) 2002, condamnée pour favoritisme dans l’attribution de marchés publics.

Manuel Aeschlimann (UMP) 2009, condamné pour favoritisme dans l’attribution d’un marché public.

Marie-Jeanne Bozzi (UMP) 2002, condamnée pour proxénétisme aggravé, association de malfaiteurs et dissimulation de travail clandestin. 2007, condamnée pour soustraction au paiement de l’impôt, omission de déclaration et fraude fiscale. 2009, mise en examen pour association de malfaiteurs en vue de la commission d’un homicide en bande organisée.

Maurice Gutman (UMP) 2010, condamné pour proposition sexuelle à une mineure de 12 ans.

Michel Buillard (UMP) 2011, condamné pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts.

Michel Habig (UMP) 2006, condamné pour avoir fait incendier 14 caravanes appartenant à des Roms installées sur un terrain municipal.

Nicolas Bazire (UMP) 2011, mis en examen dans le cadre de l’affaire Karachi.

Olivier Deleu (UMP) 2011, mis en examen pour injures et diffamation.Olivier Rey (UMP) 2008, condamné pour violences, menaces et dégradation grave du bien d’autrui à raison de la religion.

Pascal Buchet (UMP) 2007-2011, condamné pour harcèlement moral ayant mené au suicide.

Patrick Balkany (UMP) 2003, condamné pour injure publique et pour diffamation. 1999, condamné pour avoir rémunéré aux frais du contribuable trois personnes désignées comme des employés municipaux mais qui ne s’occupaient que de son appartement de Levallois-Perret et de sa résidence secondaire près de Giverny.

Philippe Brun (UMP) 2011, condamné pour fraudes et multiples abus de biens sociaux.

Pierre Bédier (UMP) 2009, condamné pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux.

Philippe Pemezec (UMP) 2010, condamné pour injures. 2007, condamné pour irrégularités lors de sa campagne, son élection sera annulée.

Renaud Donnedieu de Vabres (UMP) 2004, condamné pour blanchiment d’argent. 2011, mis en examen dans le cadre de l’affaire Karachi.
René Vestri (UMP) 2009, condamné pour travail dissimulé. 2010, mis en examen pour blanchiment à titre habituel et en bande organisée, trafic d’influence et association de malfaiteurs.

Richard Cazenave (UMP) 1999, condamné pour abus de biens sociaux. 2004, condamné pour recel et complicité d’abus de biens sociaux.

Serge Dassault (UMP) 1998, condamné pour corruption. 2010, condamné pour procédure abusive. 2009, condamné pour avoir acheté des voix lors des municipales.

Thérèse Aillaud (UMP) 2002, condamnée pour détournement de fonds publics.

Thierry Gaubert (proche de l’UMP, collaborateur de Sarközy) 2008, mis en examen pour abus de biens sociaux et escroquerie. 2011, mis en examen dans le cadre de l’affaire Karachi.

Thierry Leprince (UMP) 2007, condamné pour viol sur une mineure de 12 ans.

Vincent Toni (UMP) 2008 et 2011, condamné pour corruption passive.

Xavier Dugoin (UMP) 1997, condamné pour trafic d’alcool, salaires fictifs et corruption. 1999 à 2000, condamné pour abus de confiance, détournement de fonds publics, falsification de documents administratifs et prise illégale d’intérêt. 2001, mis en examen dans le cadre de l’affaire des emplois fictifs du conseil général de l’Essonne, cette procédure sera annulée pour vice de forme.

2010, un cadre de l’UMP dont le nom n’a pas été diffusé a été mis en examen pour vol de carte bancaire d’un ancien dirigeant et pour le piratage, lors de la guerre interne à l’UMP 31, de l’ordinateur de l’ex-présidente Christine de Veyrac. Les policiers ont retrouvé des objets acquis frauduleusement au domicile du jeune homme. L’UMP condamnée pour atteinte au droit à l’image avec son LipDub en diffusant pour le clore la photo d’une jeune femme n’y ayant pas consenti.

L’UMP, à l’origine de la loi Hadopi, condamnée pour piratage d’une musique de MGMT utilisée lors de leurs meetings et pour illustrer plusieurs vidéos diffusées sur Youtube.

André Santini avait été mis en examen le 30 mai 2006 pour «prise illégale d'intérêt», «faux et usage de faux» et «détournement de fonds publics».

Eric Woerth mis en examen jeudi 9 février 2012, cette fois pour "recel" dans l'enquête sur l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, a déclaré son avocat.


Front National 

Voici la liste non-exhaustive des condamnations de membres du Front National. [...]

Nous remercions toutes les personnes qui ont effectuées ce travail et relayons donc ces informations sur No Pasaran FM, comme nous l’avons fait pour les membres UMP et PS. [...]

Le Front National 1992-1996, condamné pour avoir vendu une investiture.

Le Front National 2002, condamné pour avoir utilisé de manière dévalorisante l’image d’une personne.

Le Front National 2002, condamné pour avoir utilisé sur son site les clichés protégés de l’AFP.

Le Front National 2008, condamné pour avoir utilisé sans autorisation, en la détournant, la célèbre photo du « Che au béret et à l'étoile ».

Le Front National 2007-2009, condamné à rembourser plus de 6,3 millions d'euros de dettes majorées de près de 600 000 euros d'intérêts à Fernand Le Rachinel.

Le Front National 2009, condamné à détruire ses tracts.

Le Front National 2010, condamné à retirer ses affiches litigieuses.

1995, trois colleurs d’affiches du Front National ont été condamnés pour le meurtre d’Ibrahim Ali-Abdallah.

2004, un membre du Front National dont l’identité n’a pas été révélée a été mis en examen et écroué pour la profanation de 127 tombes du cimetière juif de Herrlisheim.

2007, un membre du Front National dont l’identité n’a pas été révélée a été mis en examen pour l’assassinat de Karim Zaiter, un pilote de quad, la veille de Noël, puis incarcéré. Il affirme avoir tiré au hasard sur un des engins qui tournaient sur le square sans vouloir tuer.

2009, quatre membres du Front National dont les noms n’ont pas été révélés ont été condamnés pour coups et blessures après avoir attaqué un homme noir une fois le repas patriotique organisé par le FN terminé.

Alexandre Gabriac (FN) 2007, mis en examen pour ses liens étroits avec un commando d'extrême-droite ayant tenté de cambrioler un stand de tir à Saint-Andéol-le-Château, dont l'aventure s'est terminée par le meurtre du Gendarme Ambrosse. 2009, condamné pour apologie de crime contre l'humanité, injures à caractère raciste et violences volontaires ayant entraîné une incapacité de travail supérieure à 8 jours

Alexandre Simonnot (FN) 2006-2010, condamné pour avoir détruit un préservatif géant à l'occasion de la journée mondiale contre le Sida.

Antoinette Martinet (FN) 1997 à 1998, condamnée pour provocation à la haine, à la violence et à la discrimination.

Bruno Gollnisch (FN) 2004-2007, condamné en première instance et par le Conseil d'État pour contestation de l'existence de crime contre l'humanité (négationnisme), la Cour de Cassation va pourtant casser sans renvoi l'arrêt de la cour d'appel. 2008-aujourd’hui, poursuivi en justice pour incitation à la haine raciale.

Bruno Mégret (Fondateur du MNR et membre du FN) 1998, condamné pour avoir tenu des propos sur l’inégalité des races. 2002-2002, condamné pour avoir envoyé aux frais de la commune de Vitrolles plusieurs milliers de lettres appelant à parrainer sa candidature pour l'élection présidentielle. 2006, condamné pour détournement de fonds.

Calude Jaffres (FN) 1997, condamné pour usurpation de fonction.

Catherine Mégret (FN) 1998 et sa Mairie de Vitrolles furent condamnés pour discrimination et incitation à la discrimination. 2002, condamnée pour avoir envoyé aux frais de la commune de Vitrolles plusieurs milliers de lettres appelant à parrainer la candidature de son époux pour l'élection présidentielle. 2006, condamnée avec son mari pour détournement de fonds.

Cédric Bégin (FN) 1999-2002, condamné pour détention sans autorisation de munitions et d'armes, condamné pour incitation à la haine raciale.

Christophe Klein (FN) 1999-2002, condamné pour provocation à la discrimination raciale.

Claude Jaffrès (FN) 1997, condamné pour abus d’autorité et usurpation de fonction.

Daniel Simonpieri (FN puis UMP), condamné pour favoritisme, fausses factures et emploi fictif. Condamné pour harcèlement moral.

Denis Monteillet (FN) 1995, condamné pour avoir inscrit plusieurs personnes de son voisinage sur la liste présentée par son parti au municipales sans les avoir prévenues. Le Conseil d’Etat a annulé les élections des conseillers municipaux FN pour « liste irrégulière ».

Emilien Bonnal (FN) 1985, ex-candidat FN aux cantonales et municipales, a été reconnu coupable de meurtre, alors qu’il collait des affiches pour le FN, pour avoir tué Abdallah Moktari, 23 ans ; qui l’avait insulté. 8 ans de prison.

Francis Watez (FN) 1995, condamné pour incitation à la discrimination raciale pour avoir collé des affiches proclamant : "Musulmans, Barbaresques, Algériens, terroristes ou non, tous dehors" et "Refuser l’intégration de ces sauvages est un devoir national". (2 ans d’inéligibilité et 50 000 F d’amende).

François Nicolas-Schmitt (FN) 1997, condamné pour détournement de fonds.

Gilles Lacroix (FN) 1997-1997, condamné pour complicité de violence en réunion, avec arme et préméditation et pour complicité de destruction de biens.

Georges Theil (FN) 2001, condamné pour contestation de crimes contre l'Humanité. 2004-2006, de nouveau condamné pour contestation de crimes contre l’humanité.

Guy Cannie (FN) 2009-2011, condamné pour escroquerie en bande organisée.

Jacky Codvelle (FN) 1990, condamné pour avoir mis le feu à la voiture du député du Rhône et maire PS de la ville, Jean Jacques Queyranne pour fêter le 14 juillet.

Jacques Bompard (FN) 2008-2010, mis en examen pour prise illégale d’intérêt.

Jacques Coutela (FN) 2011, mis en examen pour incitation à la haine raciale suite à son apologie d’Anders Behring Breivik, auteur des attentats d’Oslo.

Jean Holtzer (FN) 1990, ex-candidat FN aux cantonales a été reconnu coupable de vol à main armé pour avoir braqué une banque (8 ans fermes). Cet ancien avocat général avait un jour réclamé la peine de mort pour une histoire identique.

Jean-Claude Poulet (FN) 1992, condamné pour avoir battu sa femme pendant quinze ans pour "la stimuler au travail... Il fallait que je la stimule assez fréquemment"

Jean-Marc Maurice (FN) 2004 à 2009- 2010 à 2011, 6 condamnations. Condamné pour outrage à agent dépositaire de l'autorité publique, vol, escroquerie, banqueroute, travail dissimulé et non déclaré, abus de bien sociaux.

Jean-Marie Le Chevallier (FN), condamné pour subornation de témoin dans l'affaire du meurtre de son directeur de cabinet.

Jean-Yves Douissard (FN) 1999-2002, condamné pour incitation à la haine raciale.

Jean-Yves Le Gallou (FN) 1991-1998, condamné pour provocation à la haine raciale.

Joël Klein (FN) 1998, condamné pour coups et blessures sur un Nord-Africain.

Laurent Mirabeau (financier de JM LePen) 1994, condamné pour escroquerie et exercice illégal de la profession de banquier.

Louis Aliot (FN) 2008, condamné pour diffamation.

Louis de Noëll (FN) 1997, condamné pour détournement de fond. Il avait utilisé de l’argent de la société dont il est le gérant pour s’acheter un appartement à Paris, un autre à Perpignan et une villa sur la mer. 1 an avec sursis et 50000F d’amende.

Marc Georges (FN) 1995, condamné pour avoir blessé par balle un jeune homme.

Marc Lyoen (FN) 1997, condamné pour avoir employé des clandestins. 2008 : Candidat régulier du F.N condamné cette fois pour fraude au RSA. L'ancien dirigeant départemental du FN devra payer une amende de 500 euros et rembourser 15 000 euros au Conseil Général de Maine et Loire.

Marcel Mazières (FN) 1995, condamné pour avoir envoyé à un professeur de philosophie une lettre anonyme injurieuse. Extrait : « Vous transformez nos classes en goulag politique, votre aspect physique est disgracieux et, apprenant que vous êtes homo, cela est risible ».

Marine Le Pen (FN) 2008, condamnée pour diffamation.

Pascal-Bernard de Leersnyder (FN) 1991, condamné pour actes de torture sur un enfant de cinq ans ; reconnu coupable de violence sur mineur pour avoir appris l’allemand au fils de sa compagne à coup de poing (jusqu’au sang) et pour lui avoir plongé la tête dans les WC ( "Il n’était pas digne de la salle de bains" ). 13 mois de prison dont 10 fermes.

Patrick Bassot (FN) élu dans le Vaucluse 2012, a été condamné à 1.000 euros d’amende pour « incitation à la discrimination, à la haine et à la violence à l’encontre des immigrés ».

Patrick Binder (FN) 2010-2011, condamné pour injure publique et provocation à la haine raciale. 2004-2005, condamné pour injures racistes en public.

Philippe Bernard (FN) 2004-2008, mis en examen pour faux et falsification, abus de confiance et escroquerie.

Philippe Viard (FN) 1998, mis en examen et probablement condamné depuis pour discrimination en raison de l'origine, de l'appartenance ou la non-appartenance vraie ou supposée à une ethnie, une nation ou une religion non déterminée. Condamné pour injures et pour délit de fuite après avoir renversé un enfant.

Pierre Van Dorpe (FN) 1989, condamné pour avoir tiré à l’aide de son fusil à pompe sur un groupe de jeunes d’origines maghrébine en blessant au dos l’un d’eux parce qu’il faisait trop de bruit. Le FN lui paye ses 15 000F de caution. 15 mois avec sursis.

Raynald Liekens (FN) 1994, condamné pour le meurtre d’une juive. Il a déclaré : « Elle était plus gentille avec moi que personne ne l’avait été jusque-là. Mais, quand j’ai appris qu’elle était juive, j’ai décidé de la tuer car les juifs sont les ennemis de la race blanche ».

Richard Jacob (FN) 2010-2011, condamné pour outrage et rébellion.

Roger Fabregues (FN) 1996, condamné pour trafic de drogues. Il avait profité d’un voyage au Maroc pour importer du haschisch (2 ans de prison).

Sylvain Ferrua (FN) 1996, condamné pour proxénétisme 1 ans avec sursis et 50000 F d’amende.

Tanguy Deshayes (FN) 2008-2009, mis en examen pour menaces de mort, il a confirmé en être l’auteur. Quelques années auparavant il avait été condamné pour bagarre ainsi que pour port d'arme.

Valls et André (FN), condamnés pour violence avec arme.

Xavier Voute (FN) 1997, condamné pour avoir aspergé de gaz lacrymogène des militants de Ras l'Front (mouvement anti-FN).

Yannick Lecointre (FN) 2010-2011, condamné pour trafic de drogue (transport, détention, acquisition, cession et emploi non autorisés de stupéfiants).

Jean-Marie Le Pen (FN) : reconnu coupable par le tribunal administratif de fraude fiscale (redressement de 1,4 Millions de Francs), reconnu coupable d’apologie de crime de guerre dont la déportation pour l’édition d’un disque sur lequel on peut entendre "un hymne du parti nazi" et "Vive Hitler", reconnu coupable d’antisémitisme insidieux, reconnu coupable de banalisation d’actes jugés constitutifs de crimes contre l’humanité (11/10/1989) pour avoir qualifié les chambres à gaz de "point de détail" de la 2ème guerre mondiale, reconnu coupable de captation d’héritage, 5000F à verser, reconnu coupable d’agression d’un candidate socialiste, 3 mois avec sursis, 20 000F d’amende, 2 ans d’inéligibilité, reconnu coupable d’avoir tenu des propos sur l’inégalité des races avec B.Megret. Condamné à verser 10 000F a L’UEJF (Union des Etudiants Juifs de France) et à publier à ses frais le jugement dans 3 hebdomadaires (30 000F par publication).

Liste de ses condamnations :

1960, condamné pour menaces de mort proférées à l'encontre d'un commissaire de Police.

1964, condamné pour coups et blessures volontaires.

1969, condamné pour coups et blessures volontaires.

1971, condamné pour apologie de crime de guerre.

1986, condamné pour antisémitisme insidieux.

1986, condamné pour apologie de crimes de guerre dont la déportation.

1987, condamné pour provocation à la haine, à la discrimination et à la violence raciale.

1991, condamné pour trouble manifestement illicite à l'ordre public.

1991, condamné pour banalisation de crimes contre l'humanité et consentement à l'horrible.

1992, condamné pour diffamation.

1993, condamné pour injure publique.

1995, condamné pour oublis de plus-value boursière et sous-estimation de loyer.

1996, condamné pour avoir tenu des propos ayant gravement porté atteinte au président du tribunal d'Auch.

1997, condamné pour avoir injurié l'association Ras l'front (mouvement anti-FN) de « mouvement de tueurs de flics ».

1997, condamné pour avoir injurié le président de SOS-Racisme.

1997, condamné pour banalisation de crimes contre l'humanité et consentement à l’horrible.

1998, condamné pour injures publiques et violences sur personne dépositaire de l'autorité publique dans l'exercice de ses fonctions.

1998, condamné pour avoir présenté une tête en carton à l'effigie de Catherine Trautmann.

1998, condamné pour avoir déclaré « Je crois à l'inégalité des races ».

1999, condamné pour incitation à la haine raciale et apologie de crime de guerre.

2002, condamné pour avoir reproduit sans autorisation un reportage de treize photographies prises par l’AFP.

2004, condamné pour provocation à la haine raciale.

2005, condamné pour incitation à la haine raciale.

2008, condamné pour complicité d'apologie de crimes de guerre et contestation de crime contre l'humanité.

Source :
http://www.wikistrike.com/article-liste-des-condamnations-et-mises-en-examen-du-ps-du-parti-de-gauche-des-verts-de-l-ump-et-du-fn-116776009.html#fromTwitter

vendredi, avril 05, 2013

Pour en finir avec Cahuzac et consorts





Un mal français, la corruption des oligarques et des frères la gratouille.


« On ne peut accepter que le peuple français humilié […] ne s’en mêle pas. C’est pourquoi, déclare Mélenchon, je veux faire la proposition que l’on manifeste le jour anniversaire du deuxième tour de la présidentielle, le 5 mai prochain, que l’on fasse une marche citoyenne pour la VIe République, pour que le peuple s’empare par une constituante du grand coup de balai qu’il faut donner pour purifier cette atmosphère politique absolument insupportable ».

Mais le frère Mélenchon, affilié au Grand Orient de France (comme Cahuzac), n’œuvrera jamais à l'instauration de la véritable démocratie. D'ailleurs en France, on ne comprend plus les hommes épris de liberté comme les Bédouins à qui s'adresse ce discours :


La véritable démocratie 

« La démocratie directe, quand elle est mise pratique, est indiscutablement et incontestablement la méthode idéale de gouvernement. Comme une nation, quelque soit sa population, ne peut être rassemblée pour discuter, étudier et décider de sa politique, les sociétés sont détournées de la démocratie directe, qui est demeurée une idée utopique éloignée de la réalité. Elle a été remplacée par de nombreuses théories de gouvernement, telles que les assemblées parlementaires, les coalitions de partis, les référendums. Toutes ont conduit à isoler le peuple de l'activité politique, à usurper sa souveraineté, et à confisquer son pouvoir au profit d'"appareils de gouvernement" successifs et en conflit, qu'ils soient individu, classe, secte, tribu, Parlement ou parti. […]

Puisque l'idée de l'exemplarité de la démocratie directe faisait l'unanimité mais qu'il était impossible de la mettre en pratique et puisque la troisième théorie universelle nous présente une expérience réaliste de la démocratie directe, le problème de la démocratie se trouve donc définitivement résolu dans le monde. Il ne reste plus aux masses qu'à lutter pour abattre toutes les formes dictatoriales
 de gouvernement qui dominent actuellement l'univers et qui sont fallacieusement baptisées démocraties ; du Parlement à la secte, de la tribu à la classe, du système de parti unique au bipartisme ou au multipartisme !

La démocratie n'a qu'une seule forme et une seule théorie. Les différences et les divergences entre les systèmes dits démocratiques sont la preuve qu'ils ne sont pas démocratiques. Le pouvoir du peuple n'a qu'un seul visage et on peut réaliser le pouvoir populaire que d'une seule manière: par les congrès populaires et les comités populaires: "Pas de démocratie sans congrès populaires" et des comités populaires partout.

Premièrement, le peuple se divise en congrès populaires de base. Chaque congrès choisit son secrétariat. L'ensemble de ces secrétariats forment à leur tour des congrès populaires, congrès différents de ceux de la base. Puis l'ensemble des congrès populaires de base choisit des comités administratifs populaires pour remplacer l'administration gouvernementale. Dès lors, tous les
services publics se trouvent dirigés par des comités populaires responsables devant les congrès populaires de base, lesquels leur fixent la politique à suivre et en contrôlent l'exécution.

Les problèmes évoqués par les congrès populaires de base, les comités populaires, les syndicats et les associations professionnelles, prendront leur forme définitive au Congrès Général du Peuple où se retrouveront les groupes exécutifs des congrès populaires, des comités populaires, des unions syndicales ou professionnelles.

Ce qui est débattu par le Congrès Général du Peuple, qui se réunit une fois par an, sera soumis à son tour aux congrès populaires et aux comités populaires, aux syndicats et aux associations. Les comités populaires, responsables devant les congrès populaires de base, commenceront alors de mettre à exécution le programme ainsi élaboré contrairement aux assemblées parlementaires.
Le Congrès Général du Peuple n'est pas un rassemblement de membres d'un parti ou de personnes physiques mais la rencontre des congrès populaires de base, des comités populaires, des syndicats et de toutes les associations professionnelles.

Ainsi la question de "l'appareil de gouvernement" sera résolue et même temps il sera mis fin aux appareils dictatoriaux. Le peuple deviendra "l'appareil de gouvernement" et le problème de la démocratie dans le monde sera définitivement résolu. »

Kadhafi Mouammar, Le Livre Vert.

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mercredi, avril 03, 2013

Christianisme & bouddhisme



Peu après la Seconde Guerre mondiale et la fin du colonialisme, certains religieux chrétiens prirent conscience de la nécessité d'un rapprochement et d'un échange réciproque entre l'Orient et l'Occident. Un des pionniers en la matière fut le bénédictin français Henri Le Saux (1910-1973) qui, en 1948, débarqua sur le sol indien, non en missionnaire, mais afin de mener la vie renoncée des sannyasin hindous, avec le père Monchamin qui l'avait précédé en Inde. Ils fondèrent un petit ashram, Shantivanam (« la forêt de la paix ») dans le sud de l'Inde. Le père Le Saux y mourut sans être jamais revenu en France.

C'est aussi en Inde que le cistercien américain Thomas Merton (1915-1968) se rendit en 1968, afin de participer à des rencontres inter-monastiques entre moines chrétiens et moines bouddhistes. Entré en 1941 à la Trappe de Gethsemani dans le Kentucky, Merton s'était depuis longtemps senti attiré par les spiritualités orientales. Aux États-Unis, il avait rencontré D. Suzuki, puis échangé avec lui une importance correspondance. En 1968, en Inde, Merton fut reçu par le quatorzième Dalaï-lama, il rencontra Chôgyam Trungpa, puis il étudia auprès d'un lama tibétain avant de se rendre à un grand rassemblement inter-religieux à Bangkok, où il mourut accidentellement. Auteur de nombreux ouvrages de spiritualité, dont le récit de sa conversion intitulé La Nuit privée d'étoiles (traduit en français en 1951), qui connut un très vif succès, Merton a écrit deux livres essentiels sur le Zen et le christianisme Zen, Tao et Nirvana (1970) et Mystique et Zen (1972).

Le jésuite allemand Hugo Lasalle (1898-1990) s'engagea plus directement encore. Arrivé en 1929 à Tokyo pour prendre en charge une petite paroisse catholique, il fut ensuite muté à Hiroshima, où il fut témoin de l'explosion de la bombe atomique en 1945. Il décida alors de se consacrer à la compréhension entre les peuples. Peu après, il rencontra le bouddhisme zen sous la forme de l'école Sambô Kyô dan dont il reçut la transmission. Naturalisé japonais sous le nom d'Enomiya Lasalle, il ouvrit un zendô à Tokyo, où il enseigna et fit pratiquer le zazen, déclarant : « Le catholicisme ouvre ses portes aux autres religions, c'est pourquoi j'ai fait construire un zendô qui sera ouvert à tous. » Depuis lors et jusqu'à sa mort, le père Lasalle a répandu le Zen, particulièrement en Allemagne où il eut de nombreux disciples, dont certains sont devenus des enseignants ; parmi eux, plusieurs religieux, jésuites, dominicains, franciscains ou prêtres séculiers.

Par ailleurs, au Japon, Koun Yamada (1907-1989), disciple laïc et successeur de Hakuun Yasutani à la tête de l'école Sambô Kyôdan, a enseigné le Zen au San' un zendô de Kamakura à de nombreux étrangers. Parmi eux, plusieurs prêtres catholiques furent ensuite autorisés à enseigner, tel le père Willigis Jäger, bénédictin allemand qui, en 1982, a ouvert la Maison Saint-Benoît (Haus St Benedikt) à Würzburg, où sont pratiqués conjointement le zazen et la liturgie chrétienne. À son tour, le père Jâger a donné l'autorisation d'enseigner à plusieurs de ses disciples, eux aussi religieux catholiques, comme le père Billot, bénédictin français. D'autres prêtres et moines, s'inspirant des enseignements du Zen et ayant souvent séjourné au Japon, ont ouvert des centres mixtes : en France, le père Rérolle, prêtre mariste (1926-2001) et le père Breton ; en Belgique, le père de Béthune. Tous les ans, se tiennent des colloques d'échanges entre moines chrétiens et moines bouddhistes. Il n'empêche que le catholicisme possède un dogme intangible qui fait que certains aspects de la doctrine bouddhique sont pour lui inacceptables : ainsi la notion de karma, ou celle de l'inexistence d'une âme immortelle (anâtman) ; réciproquement, pour un bouddhiste, l'idée d'un Dieu personnel et créateur ou celle de la résurrection des corps sont inconcevables. C'est pourquoi certains enseignants chrétiens ont tendance à détacher le Zen du bouddhisme, au risque de lui faire perdre sa véritable nature, et par là son efficacité.

Jacques Brosse


de Thomas Merton

L'intuition du Zen n'est pas la conscience de nous-même par nous-mêmes, comme si celle-ci était notre fait, mais c'est l'intuition par laquelle l'Être prend conscience de lui-même en nous. [...] Le propre de cette conscience est de n'être ni réflexive, ni consciente, ni philosophique, ni théologique. Elle est, en un sens, totalement au-delà de la portée de l'observation psychologique et de la réflexion métaphysique. Faute d'un meilleur terme, on peut dire qu'elle est "purement spirituelle". 

Thomas Merton, Mystique et Zen.


jeudi, mars 28, 2013

Le renouveau viendra-t-il de Russie ?





L'ultralibéralisme provoquera-t-il la fin notre civilisation ? L'avidité, la frénésie de consommation, le gaspillage des ressources, la pollution... n'augurent rien de bon. Mais, selon des initiés, durant la prochaine ère, une grande impulsion civilisatrice viendra de l'Europe de l'Est et de Russie. « C'est pour cette raison, explique Jonathan Black (l'auteur de "L'histoire secrète du monde"), que les gouvernements influencés par la franc-maçonnerie d'Amérique du Nord et de Grande-Bretagne ont tenu à s'investir dans cette partie du monde. Il est déjà possible de voir les extrêmes se développer dans cette région, aussi bien dans la spiritualité que dans la malfaisance, comme l'atteste par exemple la mafia russe ».

Le mysticisme postcommuniste

"Quelques jours avant sa mort, Raspoutine confia ces paroles : « Je dois à la Russie d'être celui que je suis ; c'est d'elle intérieurement que je suis sorti, toutes mes sources profondes sont là-bas, là où se livre le combat final entre Dieu et le diable. » Il ajouta que le pays allait « revenir à Dieu, face à un esprit athée et embourgeoisé » et que le « miracle russe » tiendrait à la « mission spirituelle du pays ».

Comment définir cette quête de spiritualité si fortement ancrée dans l'âme des Russes ? Le Sibérien lui-même se référait à Dostoïevski pour la décrire : « C'est avant tout l'oubli de toute mesure... C'est le besoin de dépasser les bornes, le besoin de sentir son cœur défaillir au bord du précipice et de s'y pencher jusqu'à mi-corps. »

Soixante-dix années de dictature communiste n'ont pas réussi à effacer le mysticisme de l'âme slave. Mais, combien, dans cette recherche, ont emprunté des chemins détournés ! Au XXIe siècle, la croyance inaltérable dans le pouvoir de médiums déguisés en prophètes est devenue un phénomène de société.

Le chamanisme, particulièrement répandu en Sibérie, fut interdit par les autorités soviétiques dès la fin des années 1920. Néanmoins, nombre de chamans continuèrent à pratiquer les rituels et les soins en secret, car leur don est avant tout un devoir : si, selon les croyances ancestrales, chacun peut sentir la présence et subir la force des esprits au quotidien, seul le chaman sait communiquer et négocier avec eux. Seul il sait naviguer dans les mondes invisibles où ils résident et en revenir. Seul il peut retrouver l'âme égarée du malade et lui faire ainsi recouvrer la santé. Seul il peut accompagner l'âme du défunt dans l'au-delà et transmettre ses dernières volontés. Il est celui qui lit dans le passé et dans l'avenir. Ces « sorciers » furent souvent dénoncés et envoyés par les communistes dans des camps de travail, ou simplement exécutés. Mais, même en déportation, ils restaient respectés et craints, et leurs prophéties étaient rapportées de bouche à oreille par les détenus.

À la fin du communisme fut créée la première association de chamans. Autrefois, ces hommes vivaient dans les steppes, en communion avec la nature, et les malades les remerciaient par un don. Ils officiaient toujours en solitaire, deux chamans ne pouvant pas, traditionnellement, exercer sur un même territoire. Mais au début du XXIe siècle, une mutation s'est opérée. Les chamans fascinent de plus en plus. Désormais installés en ville, ils ont pignon sur rue. Conséquence inéluctable et perverse : les soins sont payants et les tarifs indiqués à la caisse remplacent l'offrande du malade. Les revenus des nouvelles « polycliniques chamanistes » sont même redevables de l'impôt. Leurs associations accueillent en stage des guérisseurs et des chercheurs, mais aussi, plus récemment, des « spiri-touristes » venus de l'Ouest, à la recherche de sensations mystiques. Certains, prônant un retour aux sources, souhaitent tout de même revenir à la nature, et, après avoir hiverné seuls six mois durant dans la taïga, décident de regagner un village isolé.

Les années de communisme n'ont pas non plus modifié fondamentalement l'existence des communautés que les autorités considéraient comme des sectes — baptistes et chrétiens évangéliques, adventistes du septième jour, molokanes, mennonites, doukhobors, entre autres — et qui vivaient depuis fort longtemps en marge de la société. Elles furent d'ailleurs persécutées moins pour leurs convictions religieuses que pour le soutien qu'elles recevaient de l'étranger. Le KGB considérait avant tout leurs membres comme des « adeptes des tendances mystico-religieuses de l'Occident ».

Après le communisme, l'intérêt accru pour le paranormal reflétait aussi une sorte de désarroi de l'opinion publique qui, encore de nos jours, croit à 42 % en l'existence du diable, comme elle croit aux ovnis, à la télépathie et à l'astrologie. Cette résurgence explique sans doute la prodigieuse ascension des sectes dans les grandes villes russes. Leur nouvel âge d'or commença sous Gorbatchev, à la fin des années 1980, notamment avec l'implantation des sectes Rare Krishna et Moon. Aujourd'hui, les sectes comptent quatre à cinq millions d'adeptes en Russie. Dispersées dans tout le pays, elles comblent le besoin de réconfort — une concurrence qui inquiète l'Église orthodoxe.

En Sibérie, les « buveurs de lait » s'appliquent à vivre comme dans les temps les plus reculés et les « errants » entreprennent des voyages sans fin à travers les steppes et les forêts pour échapper à l'Antéchrist. En Ukraine, la Grande Fraternité blanche, secte millénariste très en vogue au début du XXIe siècle, semble vouloir suivre les traces des « travestis en blanc » (comme les anges) qui, au XIXe siècle, se rendaient de village en village porter la bonne parole, un peu comme les fols en Christ.

Cette Grande Fraternité blanche trouve son origine dans un coup de foudre entre un jeune docteur ès sciences, un certain Krivonogov, spécialiste en cybernétique, et une belle journaliste, Maria Tsvygoun, ancienne responsable de komsomol, membre du PCUS et député du bloc démocratique (1989-1990). Quand cette dernière confia sur l'oreiller à son compagnon que Dieu l'avait mandatée pour annoncer l'Apocalypse, il ne douta pas un instant qu'elle était le septième messie et la demanda en mariage sur-le-champ ! Ils décidèrent ensuite de fonder une secte et se firent appeler Jean-Baptiste et Maria Devi Khristos. Unis par le génie des relations publiques, ils prêchèrent de ville en ville, puis créèrent une maison d'édition et d'autres sociétés.

La secte connut une véritable réussite financière. Les services secrets ukrainiens recensèrent plus de quatre cent mille adeptes, dont nombre de jeunes. Les pouvoirs publics réagirent alors en accusant le couple de mener une « entreprise de sabotage ». Devant ces attaques, celle que beaucoup considéraient comme une déesse vivante ordonna à ses fidèles de s'immoler. Le jour fatidique, quelques centaines d'entre eux forcèrent les portes de la cathédrale Sainte-Sophie, à Kiev, pour accomplir leur rite. Lorsque les forces de l'ordre firent à leur tour irruption dans l'édifice, elles se retrouvèrent face à un spectacle extraordinaire : des jeunes, tous vêtus de blanc, dansaient une ronde extatique autour d'une femme en voile blanc. La déesse et son dieu furent arrêtés sur-le-champ. Menant une vie plus tranquille derrière les barreaux de la prison, ils ne renoncèrent cependant pas à prédire la fin des temps... La Grande Fraternité blanche n'a pas disparu et de nouveaux adeptes continuent d'affluer.

Mais le mysticisme ne s'est pas cantonné aux sectes. Dès les années 1980-1990, la télévision de Moscou diffusa aux heures de grande écoute des séances d'hypnose qui devinrent très populaires. Derrière la résurgence de ces pratiques, on décelait certes un désir de fuir le désarroi du réel et une alternative à l'incertitude de l'époque. Mais on y voyait surtout une illustration des facettes inattendues de l'« histoire longue » de ce pays, selon l'expression de Fernand Braudel, faisant cohabiter la fin du XXe siècle et le début du XXIe siècle avec les traditions de la Russie éternelle de Raspoutine, profondément attachée à l'invisible.

Anatoli Kachpirovski, qui présentait ces émissions, fut d'ailleurs rebaptisé « le nouveau Raspoutine » par le public. Non que ce guérisseur ait joué un rôle similaire auprès des chefs du Kremlin, mais, aux yeux des gens, il apparaissait au moins aussi important que les hommes politiques de premier plan — il fut même élu député au parlement du pays. À l'heure du programme s'instaurait un drôle de couvre-feu vidant les rues de Moscou.

Des centaines de téléspectateurs déclarèrent avoir été guéris grâce à ses émissions. Parmi les maladies qu'il prétendait soigner en priorité figuraient le diabète, les insomnies, certaines formes de mélanome, le psoriasis. En direct, il anesthésiait sous hypnose ou rendait l'usage de ses jambes à un paralytique, il faisait disparaître des cicatrices postopératoires ou repousser des cheveux colorés dans des chevelures toutes blanches. Et tout cela en présence d'huissiers ! En outre, comme autrefois Raspoutine, il se flattait de faire éprouver aux dames d'un certain âge — par télévision interposée — une sensation intense, souvent quelque peu oubliée avec le temps !

La renommée de ce personnage énigmatique débuta dans sa ville natale, à Kiev, capitale de l'Ukraine, où il exerça son métier de médecin généraliste durant vingt-cinq ans. Mais le secret de son succès résidait dans son art de l'hypnose. Le front haut, le regard pénétrant, il était vêtu de noir, en souvenir de l'acteur américain Yul Brynner dans Les Sept Mercenaires, le film le plus populaire des années 1950 en Russie soviétique. Le personnage, qui frisait la mégalomanie, se considérait comme une des grandes figures du XXe siècle, au même titre que Freud ou Einstein, affirmant avoir découvert que chaque être humain possédait dans son esprit « un potentiel comparable à un logiciel, qui pouvait être activé par l'individu lui-même », et dont dépendait sa condition physique. Ce thaumaturge des temps modernes professait ainsi : « Nous vieillissons uniquement parce que nous croyons que devenir vieux est une nécessité. » Pour rester jeune, il suffisait de programmer le « logiciel », afin de conserver l'esprit dans un réflexe de jeunesse. Il était convaincu de pouvoir replacer l'être dans un courant énergétique positif et éliminer de la sorte les « ondes négatives » à l'origine des maladies et des insuffisances.

Comme Raspoutine autrefois, les séances de Kachpirovski réunissaient majoritairement des femmes. Dans la salle, l'ambiance était électrique tant les gens espéraient un miracle. Certains se levaient, en extase, et se mettaient à danser, mains levées vers le ciel. En ces temps de troubles, l'attente du prodige remplissait le vide laissé par la disparition du communisme que l'Église ne parvenait pas à combler. La hiérarchie orthodoxe se limitait à affirmer que pareil mage était guidé par une « force diabolique », alléguant notamment que, si tant de médiums ordonnaient à leurs patients d'enlever tout objet métallique pour réaliser leurs expériences, c'était pour faire disparaître les croix que beaucoup portaient sur eux, et non pour des questions de magnétisme.

Parallèlement à ces phénomènes, on croisait dans les rues de Moscou de vieilles retraitées traînant leur nostalgie et exhibant un portrait de Staline, alors même qu'elles consacraient — comble du paradoxe ! — une grande partie de leur temps à la dévotion rituelle dans les églises, multipliant les génuflexions, les signes de croix et les baisers sur les icônes protégées par des vitres. Mais la contradiction apparente ne semblait pas les gêner : que demandent les Russes à l'Église, si ce n'est de les rassurer, de leur offrir des certitudes, de les accompagner dans leur retour vers la Russie éternelle ? Ils attendent qu'elle soit un refuge où ils puissent retrouver la confiance et leurs rêves du vieil Empire où chacun et chaque chose restait à sa place."

Vladimir Fédorovski


Vladimir Fédorovski

Au tournant du XIXe et du XXe siècle, Raspoutine traversa la vaste scène de l'histoire russe en jouant simultanément les rôles de séducteur, de mystique, de gourou et d'homme d'Etat. Ainsi devint-il une légende, rejoignant le panthéon des "surhommes diaboliques" de l'histoire. Celui que l'on surnommait tantôt "le saint diable", tantôt "le plus grand coup du siècle" fit souffler le vent de sa Sibérie natale sur la cour impériale. Exubérant, il paraissait incarner l'âme russe, tout en  contrastes et en fantasmagories, au point que la Russie éternelle semble avoir sombré avec lui.

Richement documenté, cet ouvrage rouvre le sulfureux "dossier Raspoutine" à l'aide de témoignages inédits, notamment sur les rivalités des services secrets impliqués dans son assassinat et, parallèlement, dans l'arrivée au pouvoir des bolcheviks. 

Raspoutine a-t-il détruit l'empire des tsars, comme on l'a longtemps dit, ou a-t-il servi de prétexte aux erreurs d'autres personnages ? D'ailleurs, a-t-il vraiment disparu ? Son fantôme, telles les âmes égarées avec lesquelles il prétendait communiquer, semble toujours hanter le pouvoir et la société 
russes, avides de mysticisme et de miracles…




lundi, mars 25, 2013

Le franciscanisme du pape François





Mark Booth est l'auteur de « L'histoire secrète du monde », sous le pseudonyme de Jonathan Black. Informé par un agent des sociétés secrètes, Mark Booth affirme que de mystérieuses hiérarchies inspirent des mouvements spiritualistes comme le franciscanisme réactualisé par le nouveau pape.

« François (d'Assise), écrit Booth, naquit dans un monde où les serfs souffraient d'une pauvreté extrême et où les êtres difformes, les vieux, les pauvres et les lépreux étaient traités avec un profond mépris. Le clergé aisé vivait confortablement en exploitant ses serfs et persécutait quiconque n'était pas d'accord avec lui.

En 1206, François était un riche jeune homme de 20 ans. Il vivait en Italie, à Assise, une vie insouciante et cruelle, évitant tout contact avec la difficulté et retenant son souffle quand il voyait un lépreux.

La ressemblance avec la vie du prince Siddhârta est frappante.

Un jour où il se promenait à cheval, son animal se cabra soudainement et il se retrouva face à un lépreux Il descendit de sa monture et, avant même qu'il s'en rende compte, il était en train de serrer sa main sanguinolente et d'embrasser ses joues et ses lèvres purulentes. Il sentit le lépreux retirer sa main et, quand François leva les yeux sur lui, il avait disparu.

Il sut alors, tout comme saint Paul sur la route de Damas, qu'il avait rencontré le Christ ressuscité.

La vie et la philosophie de François furent totalement remises en question. Il commença à voir clairement que les Évangiles recommandaient une vie de pauvreté, dévouée à aider les autres, ne possédant « ni or, ni argent, ni monnaie dans vos ceintures ; ni sac pour le chemin, ni deux tuniques, ni souliers, ni bâton... ». François disait que la pauvreté consistait à ne rien avoir, à ne rien désirer, et pourtant à tout posséder vraiment, l'esprit libre. Il en arriva à considérer que l'expérience en elle-même est importante, et non ce que nous vivons. Les choses que nous possédons ont une emprise sur nous et menacent de prendre le pouvoir sur notre vie. Une voix provenant d'un crucifix peint sur un tableau de l'église de San Domenico, près d'Assise, lui dit un jour : « François, va et répare ma maison qui, tu le vois, tombe en ruine. » Cet appel fut, pour François, une expérience ineffable à laquelle il ne put résister.

Il transforma sa nature non seulement dans ses dimensions animale et végétale mais également, comme nous allons le voir bientôt, dans sa dimension matérielle, si bien que les animaux lui répondaient de manière incroyable. Le grillon chantait quand il le lui demandait et les oiseaux se rassemblaient pour l'entendre prêcher. Lorsqu'un terrible loup menaça le village montagnard de Gubbio, François partit à sa rencontre. Le loup se précipita sur lui mais, dès qu'il entendit François lui ordonner de ne faire de mal à personne, il se coucha à ses pieds et, depuis ce jour, il se mit à le suivre partout, totalement apprivoisé. Il y a quelques années, le squelette d'un loup a été retrouvé enterré sous le sol de l'église de San Francesco della Pace, à Gubbio.

Si l'on compare le mysticisme de Ramon Llull avec celui de saint François, on observe qu'un changement profond s'est opéré dans le monde en peu de temps. Le mysticisme de François est celui des choses simples et naturelles, du grand air et du quotidien.

Dans la première biographie de saint François, Les Petites Fleurs de saint François d'Assise, il est dit qu'il découvrit les mystères de la nature grâce à la sensibilité de son cœur. Pour François, tout était vivant. Il avait une vision extatique du cosmos tel que le conçoivent les idéalistes : ce sont les hiérarchies célestes qui créent tout et qui donnent la vie. […]

L'esprit du christianisme avait autrefois aidé à l'évolution du bouddhisme. Il avait introduit l'enthousiasme qui avait aidé les enseignements de compassion universelle de Bouddha à s'épanouir dans le monde matériel. Mais à ce moment de l'histoire, c'est l'esprit du Bouddha qui aida à réformer le christianisme, en inspirant la simple dévotion et la compassion pour chaque chose vivante.

Un jour, vers la fin de sa vie, saint François méditait et priait sur le mont La Verna devant sa cellule d'ermite, quand le ciel se remplit soudain de lumière : un séraphin à six ailes lui apparut. François s'aperçut que cet être avait le même visage que celui du crucifix peint qui l'avait envoyé en mission. Il comprit que Jésus-Christ l'envoyait sur une nouvelle mission.

Peu après sa mort, l'ordre des Franciscains qu'il avait fondé se trouva dans la tourmente. Le pape demandait aux frères de prendre davantage de responsabilités, parmi lesquelles l'acquisition de terres et la gestion de l'argent. De nombreux franciscains y virent une violation de la vision de François et fondèrent des groupes séparatistes, les Fraticelli, ou Spirituels franciscains. Pour eux-mêmes, comme pour les étrangers, ils étaient ce nouvel ordre d'hommes spirituels qui conduirait l'Église à sa fin, comme Joachim de Flore l'avait prédit.

C'est pour cette raison que les disciples de saint François furent persécutés comme des hérétiques et tués. Une fresque célèbre de Giotto montre ainsi saint François en train de soutenir l'Église : s'il l'a vraiment aidée à ne pas s'effondrer complètement, peut-on vraiment dire qu'il ait réussi à la réformer comme la voix du crucifix le lui avait demandé ? Dans l'ésotérisme, on dit que le séraphin qui donna à saint François ses stigmates lui avait annoncé que sa nouvelle mission devait être accomplie après sa mort. Une fois par an, le 3 octobre, pour l'anniversaire de sa mort, il devait conduire l'esprit des défunts en dehors des sphères lunaires, vers les hiérarchies supérieures.

Encore une fois, nous voyons que l'initiation se soucie aussi bien de la vie après la mort, que de la vie elle-même. »

Mark Booth, L'histoire secrète du monde. 


L'histoire secrète du monde

Fruit de vingt ans de recherches, ce livre révèle les lois mystérieuses qui sous-tendent l'histoire, développées et gardées jalousement pendant des siècles par les sociétés secrètes, en Orient comme en Occident. S'appuyant sur de nombreux documents, l'auteur nous entraîne dans un incroyable voyage dans les mystères du monde, aux côtés d'Ovide, léonard de Vinci, Newton, Washington... Et de bien d'autres personnages aux fabuleuses connaissances, dissimulées à notre conscience quotidienne, et dont ils ont laissé des indices dans leurs œuvres...

mercredi, février 13, 2013

L'abdication de Benoît XVI & la religion mondiale




Le départ de Benoît XVI pourrait favoriser l'instauration d'une nouvelle religion magique mondiale synthèse des diverses religions préexistantes.


« Francesco Brunnelli, Grand maître de l’Ordre Martiniste et du Rite de Memphis-Misraïm, dans son livre “ Principes et méthodes de maçonnerie opérationnelle ” écrivait : “ L’initiation prêche et enseigne : mort à la raison. C’est seulement quand la raison sera morte, qu’alors naîtra l’homme nouveau de l’Etre à venir, le véritable initié. C’est alors seulement que les murailles des temples pourront s’écrouler (et donc toutes les religions s’unifier, n.d.r) parce que l’aube d’une nouvelle humanité aura pointé à l’Orient ” (Francesco Brunnelli “ Principi e metodi di massoneria operativa ”, Bastogi, Ed. 1982, pp. 60-66). De cette nouvelle religion magique mondiale, unifiée et unifiante, synthèse des diverses religions préexistantes, découlera — Brunnelli l’affirme — un nouvel ordre où, les disputes religieuses ayant cessé, tous les peuples pourront se fondre ensemble, sous un gouvernement mondial. 


L’ère à venir ne serait pas du tout une ère de liberté, mais plutôt d’esclavage universel, parce que tout le pouvoir sur une masse asservie reviendra à ceux que Pike, dans l’« instruction » luciférienne du 14 juillet 1889 appelle « Rois Théurgistes Optimates », à savoir les mages. Ceux-ci, se considérant comme les véritables dieux et seigneurs des mystères (“ la maçonnerie — écrit Pike — s’identifie avec les anciens mystères ” A. Pike, op. cit., vol. 1, p. 88), détenteurs du savoir ésotérique, transformeraient à leur gré le concept de bien et de mal, de juste et d’injuste et, puisque tout est permis aux dieux, ils agiraient en maîtres absolus d’une foule abrutie, étrangère aux “ grands mystères ”. 

Ce nouvel âge tant attendu, le nouvel ordo saeculorum du Gouvernement mondial n’est autre, à la lumière de la kabbale, que l’époque messianique rêvée par les juifs, l’époque dans laquelle Israël “ héritera du monde d’un bout à l’autre ” (A. Cohen, “ Il Talmud ”, p. 420) et où les autres royaumes de la terre lui seront asservis. 

Soulignons que les doctrines cabalistico-maçonniques, qui nient la logique et le principe de non-contradiction, sont exactement le contraire des doctrines chrétiennes. Jésus, en fait, déjà peu après sa naissance, fut présenté aux siècles à venir par le vieillard Siméon comme un “ signe de contradiction ” (Lc ii, 34). Qui nie cette logique, nie Jésus. Ce n’est pas pour rien qu’Albert Pike écrit dans son commentaire fameux que les mystères maçonniques sont l’ “ exact contraire du dogme catholique ” (Albert Pike, vol. 6 p. 154). 

La maçonnerie enseigne, en fait, que “ n’importe quel Dieu qui damne est un démon ” parce que “ l’idée de Dieu rémunérateur de l’ordre moral librement violé serait une croyance immorale ou, pour le dire plus logiquement, c’est l’immoralité même ” . Nous nous trouvons, donc, en conformité avec l’enseignement panthéiste et maçonnique, au-delà du bien et du mal, et donc avec la devise du satanisme militant “ Fais ce que tu veux ”. 

Et donc, de même qu’il n’y a pas de distinction entre le bien et le mal, ainsi il n’y a pas non plus de distinction entre le vrai et le faux ». 

« Si tout est Dieu, tout est vrai, il ne peut plus y avoir de distinction entre vrai et faux, et donc, par conséquent, puisque le bien est la pratique du vrai et le mal la pratique de l’erreur, entre le bien et le mal. C’est le principe fondamental magique de la “ coincidentia oppositorum ” ». On comprend dès lors, qu’une fois admis l’abandon de toute distinction entre le mal et le bien par le Concile, puis par le Vatican, « on ait abouti à la bénédiction des “ droits de l’homme ” » (Docteur Carlo Alberto Agnoli, op. cit.). 

Anonyme, "L'Eglise éclipsée".





Télécharger gratuitement "L'Eglise éclipsée" :
http://proposition.hautetfort.com/files/eglise.pdf

mardi, février 05, 2013

Un supremus magister buddhistarum tibetanorum au Vatican





Reçu au Vatican en 2007 par le pape Benoît XVI, le chef spirituel du bouddhisme tibétain n'était plus le « Dalaï-lama », son titre fut transformé en « Supremus magister buddhistarum tibetanorum ».

« Pour Monseigneur Egger, lexicologue à Rome, le latin n'est pas une langue morte, puisque c'est la langue officielle du Vatican ; et quand un cardinal colombien rencontre un cardinal chinois, qu'est-ce qu'ils se racontent ? Des histoires de cardinaux (mais en latin !). C'est pourquoi il a concocté un dictionnaire de latin moderne », explique Jean-Loup Chiflet.

Extraits :

Bidet : Ovata pelve

Cache-sexe : Parvum subligaculum

CD : Orbis lasericus

Dalaï-lama : Supremus magister buddhistarum tibetanorum

Décaféiné ) Cafeinum ablatum

Dollar : Nummus americanus

Jazz : Nigritorum musica

Mac Donald's : Filius Donaldi

Nymphomane : Virosa mulier

Photocopieur : Polygraphio editus

Porte-clés : Clavicularium

Préservatif : Tegumembra

Répondeur : Capedictum

Rock'n'roll : Nuta et volve saltationis

Scooter : Biroluta motoria

Télévision : Vetravisio

Western : Fabula americanae occidentalis

(Mgr Carlo Egger, 1992.) 


D'après l'extrait ci-dessus (probablement des termes les plus utilisés par les religieux) on peut comprendre ceci :

Quand un membre de l’épiscopat est agacé par les ricanements du Supremus magister buddhistarum tibetanorum (Dalaï-lama), au lieu de regarder la vetravisio (télévision) du Vatican, il prend sa Biroluta motoria (scooter) pour aller dans un cinéma où l'on projette une fabula americanae occidentalis (western), ou bien, il se rend au Filius Donaldi (Mac Donald's) pour y consommer un cafeinum ablatum (décaféiné) en attendant une virosa mulier (nymphomane). Ensuite, prétextant sa collection d'orbis lasericus (CD) de nigritorum musica (jazz) et de nuta et volve saltationis (Rock'n'roll), la femme l'invite dans son appartement. La belle n'a pas de parvum subligaculum (cache-sexe) 
ni de tegumembra (préservatif) mais elle dispose d'un ovata pelve (bidet). Plus tard, l'ecclésiastique recevra une lettre anonyme, reproduite avec un polygraphio editus (photocopieur), lui réclamant un paquet de nummus americanus (dollars)...



dimanche, février 03, 2013

Le sentiment religieux des foules





Quand on examine de près les convictions des foules, aussi bien aux époques de foi que dans les grands soulèvements politiques, tels que ceux du dernier siècle, on constate, que ces convictions revêtent toujours une forme spéciale, que je ne puis pas mieux déterminer qu'en lui donnant le nom de sentiment religieux.

Ce sentiment a des caractéristiques très simples : adoration d'un être supposé supérieur, crainte de la puissance magique qu'on lui suppose, soumission aveugle à ses commandements, impossibilité de discuter ses dogmes, désir de les répandre, tendance à considérer comme ennemis tous ceux qui ne les admettent pas. Qu'un tel sentiment s'applique à un Dieu invisible, à une idole de pierre ou de bois, à un héros ou à une idée politique, du moment qu'il présente les caractéristiques précédentes il reste toujours d'essence religieuse. Le surnaturel et le miraculeux s'y retrouvent au même degré. Inconsciemment les foules revêtent d'une puissance mystérieuse la formule politique ou le chef victorieux qui pour le moment les fanatise.

On n'est pas religieux seulement quand on adore une divinité, mais quand on met toutes les ressources de l'esprit, toutes les soumissions de la volonté, toutes les ardeurs du fanatisme au service d'une cause ou d'un être qui devient le but et le guide des pensées et des actions.

L'intolérance et le fanatisme constituent l'accompagnement nécessaire d'un sentiment religieux. Ils sont inévitables chez ceux qui croient posséder le secret du bonheur terrestre ou éternel. Ces deux traits se retrouvent chez tous les hommes en groupe lorsqu'une conviction quelconque les soulève. Les Jacobins de la Terreur étaient aussi foncièrement religieux que les catholiques de l'Inquisition, et leur cruelle ardeur dérivait de la même source.

Les convictions des foules revêtent ces caractères de soumission aveugle, d'intolérance farouche, de besoin de propagande violente qui sont inhérents au sentiment religieux ; et c'est pourquoi on peut dire que toutes leurs croyances ont une forme religieuse. Le héros que la foule acclame est véritablement un dieu pour elle. Napoléon le fut pendant quinze ans, et jamais divinité n'eut de plus parfaits adorateurs. Aucune n'envoya plus facilement les hommes à la mort. Les dieux du paganisme et du christianisme n'exercèrent jamais un empire plus absolu sur les âmes qu'ils avaient conquises.

Tous les fondateurs de croyances religieuses ou politiques ne les ont fondées que parce qu'ils ont su imposer aux foules ces sentiments de fanatisme qui font que l'homme trouve son bonheur dans l'adoration et l'obéissance et est prêt à donner sa vie pour son idole. Il en a été ainsi à toutes les époques. Dans son beau livre sur la Gaule romaine, Fustel de Coulanges fait justement remarquer que ce ne fut nullement par la force que se maintint l'Empire romain, mais par l'admiration religieuse qu'il inspirait.

“ Il serait sans exemple dans l'histoire du monde, dit-il avec raison, qu'un régime détesté des populations ait duré cinq siècles... On ne s'expliquerait pas que trente légions de l'Empire eussent pu contraindre cent millions d'hommes à obéir. ” S'ils obéissaient, c'est que l'empereur, qui personnifiait la grandeur romaine, était adoré comme une divinité, du consentement unanime. Dans la moindre bourgade de l'Empire, l'empereur avait ses autels. “ On vit surgir en ce temps-là dans les âmes, d'un bout de l'Empire à l'autre, une religion nouvelle qui eut pour divinités les empereurs eux-mêmes. Quelques années avant l'ère chrétienne, la Gaule entière, représentée par soixante cités, éleva en commun un temple, près de la ville de Lyon, à Auguste... Ses prêtres, élus par la réunion des cités gauloises, étaient les premiers personnages de leur pays... Il est impossible d'attribuer tout cela à la crainte et à la servilité. Des peuples entiers ne sont pas serviles, et ne le sont pas pendant trois siècles. Ce n'étaient pas les courtisans qui adoraient le prince, c'était Rome. Ce n'était pas Rome seulement, c’était la Gaule, c'était l'Espagne, c'était la Grèce et l'Asie. ”

Aujourd'hui la plupart des grands conquérants d'âmes n'ont plus d'autels, mais ils ont des statues ou des images, et le culte qu'on leur rend n'est pas notablement différent de celui qu'on leur rendait jadis. On n'arrive à comprendre un peu la philosophie de l'histoire que quand on est bien pénétré de ce point fondamental de la psychologie des foules. Il faut être dieu pour elles ou ne rien être.

Et il ne faudrait pas croire que ce sont là des superstitions d'un autre âge que la raison a définitivement chassées. Dans sa lutte éternelle contre la raison, le sentiment n'a jamais été vaincu. Les foules ne veulent plus entendre les mots de divinité et de religion, au nom desquelles elles ont été pendant si longtemps asservies mais elles n'ont jamais autant possédé de fétiches que depuis cent ans, et jamais les vieilles divinités ne firent s'élever autant de statues et d'autels. Ceux qui ont étudié dans ces dernières années le mouvement populaire connu sous le nom de boulangisme ont pu voir avec quelle facilité les instincts religieux des foules sont prêts à renaître. Il n'était pas d'auberge de village, qui ne possédât l'image du héros. On lui attribuait la puissance de remédier à toutes les injustices, à tous les maux ; et des milliers d'hommes auraient donné leur vie pour lui. Quelle place n'eût-il pas pris dans l'histoire si son caractère eût été de force à soutenir tant soit peu sa légende !

Aussi est-ce une bien inutile banalité de répéter qu'il faut une religion aux foules, puisque toutes les croyances politiques, divines et sociales ne s'établissent chez elles qu'à la condition de revêtir toujours la forme religieuse, qui les met à l'abri de la discussion. L'athéisme, s'il était possible de le faire accepter aux foules, aurait toute l'ardeur intolérante d'un sentiment religieux, et, dans ses formes extérieures, deviendrait bientôt un culte. L'évolution de la petite secte positiviste nous en fournit une preuve curieuse. Il lui est arrivé bien vite ce qui arriva à ce nihiliste, dont le profond Dostoïevsky nous rapporte l'histoire. Éclairé un jour par les lumières de la raison, il brisa les images des divinités et des saints qui ornaient l'autel d'une chapelle, éteignit les cierges, et, sans perdre un instant, remplaça les images détruites par les ouvrages de quelques philosophes athées, tels que Büchner et Moleschott, puis ralluma pieusement les cierges. L'objet de ses croyances religieuses s'était transformé, mais ses sentiments religieux, peut-on dire vraiment qu'ils avaient changé ?

On ne comprend bien, je le répète encore, certains événements historiques − et ce sont précisément les plus importants − que lorsqu'on s'est rendu compte de cette forme religieuse que finissent toujours par prendre les convictions des foules. Il y a des phénomènes sociaux qu'il faut étudier en psychologue beaucoup plus qu'en naturaliste. Notre grand historien Taine n'a étudié la Révolution qu'en naturaliste, et c'est pourquoi la genèse réelle des événements lui a bien souvent échappé. Il a parfaitement observé les faits, mais, faute d'avoir étudié la psychologie des foules, il n'a pas toujours su remonter aux causes. Les faits l'ayant épouvanté par leur côté sanguinaire, anarchique et féroce, il n'a guère vu dans les héros de la grande épopée qu'une horde de sauvages épileptiques se livrant sans entraves à leurs instincts. Les violences de la Révolution, ses massacres, son besoin de propagande, ses déclarations de guerre à tous les rois, ne s'expliquent bien que si l'on réfléchit qu'elle fut simplement l'établissement d'une nouvelle croyance religieuse dans l'âme des foules. La Réforme, la Saint-Barthélemy, les guerres de Religion, l’Inquisition, la Terreur, sont des phénomènes d'ordre identique, accomplis par des foules animées de ces sentiments religieux qui conduisent nécessairement à extirper sans pitié, par le fer et le feu, tout ce qui s'oppose à l'établissement de la nouvelle croyance. Les méthodes de l'inquisition sont celles de tous les vrais convaincus. Ils ne seraient pas des convaincus s'ils en employaient d'autres.

Les bouleversements analogues à ceux que je viens de citer ne sont possibles que lorsque l'âme des foules les fait surgir. Les plus absolus despotes ne pourraient pas les déchaîner. Quand les historiens nous racontent que la Saint-Barthélemy fut l’œuvre d'un roi, ils montrent qu'ils ignorent la psychologie des foules tout autant que celle des rois. De semblables manifestations ne peuvent sortir que de l'âme des foules. Le pouvoir le plus absolu du monarque le plus despotique ne va guère plus loin que d'en hâter ou d'en retarder un peu, le moment. Ce ne sont pas les rois qui firent ni la Saint-Barthélemy, ni les guerres de religion, pas plus que ce ne fut Robespierre, Danton ou Saint-Just qui firent la Terreur. Derrière de tels événements on retrouve toujours l’âme des foules, et jamais la puissance des rois.

Gustave Le Bon



Télécharger gratuitement « Psychologie des foules » de Gustave Le Bon :




Cliquer sur la vignette pour feuilleter le livre.


samedi, février 02, 2013

Églises à vendre




Le Christ était pauvre : naissance dans une grotte, formation d'apprenti menuisier et carrière de chômeur-prêcheur itinérant aux propos subversifs qui lui valurent une position cruciale mais fort douloureuse au sommet du Golgotha. 

Plus tard, la puissante Église, appréciée et récompensée par les exploiteurs argentés, renia ce Messie qui disait à l’homme riche : « Va, vends tout ce que tu possèdes, donne le produit de la vente aux pauvres et tu auras un capital au ciel. Puis viens et suis-moi. »

Aujourd'hui, beaucoup de personnes tirent le diable par la queue pour vivre, alors Dieu, l'Église, les liturgies et les sermons, les fables divines font moins recette. Même les grenouilles de bénitier sont résignées, elles ne croient plus qu'un jeune prêtre en soutane viendra les écouter dans la pénombre du confessionnal.

Faute de fidèles, de vocations et de donations, les diocèses et les collectivités doivent vendre une partie de leur patrimoine religieux.

Acheter une église et la transformer en résidence permet à des snobs de faire savoir qu'ils habitent dans la maison de Dieu. C'est donc très chic. Et les personnes qui désirent vivre sous des voûtes gothiques ou romanes auront le choix, 5 à 10% des églises pourraient être vendues, détruites ou abandonnées d’ici à 2030.

« Selon l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR), le pays compte près de 100 000 monuments (en moyenne 2,5 par commune), à 95% catholiques et dont environ 45 000 sont des églises paroissiales. 5 à 10 000 édifices sont menacés dans les 15 prochaines années. Après 6 mois sans utilisation pour le culte une église peut perdre son affectation. Or, les curés de campagne, en charge de dizaines d’églises ne pourront bientôt plus courir de l’une à l’autre.

Les collectivités (propriétaires d’environ 40 000 églises) sont en crise. Quant à l’Église (qui possède les 5000 restantes), elle est dans une situation financière critique. Moins de fidèles, c’est moins de finances. Or, la maçonnerie, la toiture, l’électricité et le chauffage, sont à rénover régulièrement. Sans parler de la restauration des œuvres. »

source :

vendredi, février 01, 2013

L’appel de Bruxelles





Le luciférien Jean-Paul Bourre appartient à la mouvance européenne identitaire et néo-païenne de l'extrême droite. « Dès 1965, écrit-il, j’ai fait la connaissance psychédélique du diable, en quelque cinq cents microgrammes d’acide. L’expérience des hallucinogènes - comme le L.S.D. - avait ouvert une brèche dans les vieilles habitudes. On croyait que tout était possible, que l’univers était un bouillonnement de forces, d’énergies, que rien n’existait, en dehors de cette danse incroyable, et que les dieux et les démons nous offraient d’autres voyages, plus haut, plus loin. »


Création de l'internationale luciférienne

« Les temps sont venus de faire une UNION SOLIDE de toutes nos sociétés, il est grand temps que les fils et les filles de l’Hyperborée dressent la flamme des temps nouveaux et du surhomme divin, héritier du Graal et de la couronne boréale. De Samballah, la cité sainte de l’Agartha, arrive ce message Polaire : UNISSEZ-VOUS !… »

Cet appel, explique Jean-Paul Bourre, lancé de Bruxelles en 1975 par l’Ordre vert en vue de préparer l’avènement d’une Internationale Luciférienne, eut des répercussions qui dépassèrent de loin le monde de l’Occulte.

Si nous tracions la ligne souterraine partie de Bruxelles un jour de l’année 1975, nous assisterions à de curieuses rencontres, tant occultes que sociales, liées entre elles par l’ordre impénétrable de Lucifer : unification des loges d’obédience luciférienne, camps d’entraînement de militants néo-nazis quelque part dans les monts d’Auvergne, réunions occultes à Paris, rue d’Assas, où l’on retrouve le mercenaire J.K. en croisade pour l’Occident, et certains amis autour d’une table tournante, puis la mort de Franco et le départ d’un petit groupe de nostalgiques vêtus de noir quittant leur siège parisien, la rencontre dans une banlieue de Madrid du mage Lopez Rega, alors en exil, ancien bras droit de Juan Perron et spécialiste de la magie sexuelle… Tout cela sous la bannière noire de Lucifer, même si pour certains des acteurs de ce drame, cette bannière porte parfois d’autres couleurs... [...]

Pour l'Ordre vert, il est indispensable d’unir toutes les forces polaires et solaires avant l’ère du Verseau, et il faut que l’homme nouveau – le surhomme – se tienne prêt à prendre le destin de l’humanité en main, car lorsque le moment le plus critique de l’Âge noir sera venu, il n’y aura plus qu’un peuple porteur de la flamme : NOUS. Il faut créer un ordre de chevalerie aryen, et former une élite de Supérieurs détenant les secrets que possédaient nos ancêtres de l’Empire polaire.

Pour R.L., grand maître de l’Ordre vert (dit encore R. Lug), la naissance de l’homogalacticus ne peut se faire que par une intense préparation tant sociale que magique. Dès lors, la prise du pouvoir politique, chimérique aux yeux de l’homme de la rue, semble s’annoncer évidemment logique.

Il y a quelques années, poursuit Jean-Paul Bourre, R.L. m’écrivait personnellement afin de me convier à la grande assemblée luciférienne. Je ne répondis pas à sa lettre, car pour moi Lucifer, l’Ange prométhéen, ne pouvait descendre au cœur des petits intérêts personnels où l’initiation véritable n’est plus qu’une couverture littéraire pour transporter les armes, physiques celles-là, d’une autre subversion.

« Nous devons lutter, m’écrivait-il, contre les fils du Dragon noir, communistes, matérialistes, tarés, etc, pour que revienne le temps de notre race et son culte solaire, et si nous portons aussi, cher frère, le nom d’Église de Mithra, en réalité nous vénérons le Grand Lug, car Lug = Mithra = Râ = Lucifer : le même porte-emblème de la flamme sous divers noms à travers les âges, Lug étant celui du Verseau. » Lucifer revenait sous le nom de Lug, divinité du feu chez les anciens Celtes, et l’Ordre vert déclarait la guerre à l’humanité ordinaire, à l’homme de tous les jours appelé, dans les dossiers secrets de l’Ordre, humain type II, et cela au nom d’un Ordre supérieur et racial lorsque la roue solaire flottait sur Nuremberg.

« Historiquement, affirme L. en créant sa légende, j’ai fondé l’Ordre vert la nuit du 6 décembre 1970, avec quelques courageux adhérents. L’Ordre resta dans l’ombre pour des raisons ésotériques internes et ne fut rendu public qu’à partir du mois de septembre 1972. Depuis, de nombreuses adhésions nous arrivent de partout et divers mouvements celtes bretons sont entrés en contact avec l’Ordre vert. Qu’est-ce que l’Ordre vert ? C’est la tradition luciférienne des Celtes (!); c’est aussi le culte du dieu solaire mazdéen Mithra; la nature qui se dresse contre les tares de la pseudo civilisation, et contre les faux dogmes des Églises et des religions d’imitation! » Et de conclure, dans la langue celte : Mar n’ouzez-te te ket me oar ! (« Si tu ne sais pas, moi je sais) [...]

Le 14 mai 1975, les représentants des diverses associations lucifériennes étaient présents à Bruxelles, au temple de l’Ordre vert, afin de sceller la charte d’unification des Légions de Mithra (fer de lance de l’Ordre vert). [...]


Julius Evola, ce philosophe italien qui connaissait très bien la pensée prométhéenne, affirmait qu’au-delà des polémiques raciales qui agitent de nombreux mouvements traditionalistes seule existait pour lui la race mentale des Éveillés. Cette théorie n’est pas du tout celle de l’Ordre vert, dont le racisme ne s’exprime pas à mots couverts. R.L. déclare sans ambiguïté : « La Pureté du sang et des coutumes est l’une des choses à défendre, car le sang biologique peut influencer le comportement d’un individu; il faut bien admettre que les chromosomes d’un Aryen diffèrent de ceux d’un Bantou… » [...]

Les commandos du diable.

Ma tentative de réhabilitation du luciférisme peut s’expliquer par la démystification de certaines organisations satanistes qui n’ont rien à voir avec l’aristocratie mentale du dépassement de soi, avec la véritable ascèse luciférienne.

Comme je l’écrivais dans un magazine ésotérique (l’Autre Monde, le magazine de l’étrange, n° 11) en prenant comme exemple le nazisme, qu’un auteur moderne rattache à Lucifer (André Brissaud : « Les Agents de Lucifer ») :

Lucifer (Lux – Fer), le Porteur de Lumière, est l’incarnation d’une magie du feu, de type prométhéen, qui n’a rien à voir avec la déviation sataniste du nazisme. C’est vouloir confondre l’aigle et le charognard, faire de Prométhée, le Voleur de Feu, un fantoche rêvant les sommets qu’il n’atteindra jamais. Mais il existe dans la déviation magique des erreurs commises par des personnalités tentées par la volonté de puissance personnelle.

Ce fut ce qui arriva à J.B. alors dirigeant du mouvement Les fils du Feu et signataire de la charte de l’Internationale luciférienne. Pour les inspecteurs des Renseignements généraux du Puy-de-Dôme Les Fils du Feu étaient avant tout les maîtres doctrinaires de nombreuses organisations d’extrême-droite. Mais l’initiation ne s’arrêtait pas à la conférence ou à la table ronde sur les origines mythologiques de l’Occident ou sur la manière de vaincre la peur… L’initiation, du moins la pseudo – initiation, avait aussi lieu sur le terrain, tout près du camp d’entraînement militaire de la Fontaine du Berger, à quelque dix kilomètres de Clermont-Ferrand.

C’est dans ce lieu réservé, inaccessible pour le simple touriste ou le promeneur du dimanche, que se réunissaient au cours de l’été 1975 une trentaine de jeunes portant treillis et rangers, la matraque et la lance de bois à la main, afin de subir un entraînement digne des commandos militaires.

Dirigés par d’anciens mercenaires parachutistes, ce groupe d’action se préparait, au delà de la guérilla urbaine, au renouvellement magique annoncé par Les Fils du Feu présents sur le terrain.

Chemise bleue ornée du casque spartiate, J.B. et ses adeptes étaient là pour « réveiller dans chaque militant l’âme antique et prométhéenne de l’Empire polaire »…

Ce discours, identique à celui de l’Ordre vert qui avait aussi ses Légions de Mithra, se traduisait en actes précis au cours de rituels guerriers. Par exemple avant l’entraînement, les lances de bois (qui servirent aux militants d’Ordre nouveau à la Mutualité) étaient marquées des runes magiques du combat à l’aide du sang de chaque militant. Cette innovation luciférienne n’était pas pour déplaire aux nostalgiques du nazisme ivres d’un lyrisme guerrier anachronique. Trois figures runiques revenaient constamment sur les armes d’entraînement : Odin, le combat et le Pouvoir, tracée au sang à l’endroit précis où la main se referme sur le manche de l’arme. [...]

Allées et venues mystérieuses, liaisons constantes entre Bruxelles, Cologne et Paris… les lucifériens préparaient dans l’ombre les accords secrets qu’ils allaient signer à Madrid, avec Lopez Rega, mage et ancien ministre de Juan Peron. [...]

Pour les traditionalistes, lorsque les sociétés économiques se seront effondrées, resteront seulement les valeurs occultes qui se partageront la suprématie du globe… Alors l’homme devra choisir entre la Voie luciférienne et les Voies mystiques.

C’est à travers de nombreux bouleversements, des remises en question violentes, les tentatives magiques les plus folles, que l’aventure occulte, apparemment inextricable, laissera passer au grand jour les pionniers du Nouvel Âge, la race mentale dont parlais Julius Evola, celle qui osera enfin regarder le soleil en face.

Alors le « petit homme », celui qui s’accroche encore à l’égalitarisme, à la chaude promiscuité, aux délires génétiques sécurisant la race qui meurt, à sa minuscule volonté de puissance, ce petit homme ne sera plus qu’un rêve sans importance, une ombre qui passe, privée de la noblesse intérieure qui fera l’homme futur. Dans l’enseignement luciférien, il est dit que « la foudre préservera seulement ce qui lui ressemble ».

Jean-Paul Bourre




Un rabbin affirme que les Juifs sont des extraterrestres venus pour « conquérir » la Terre.

Le rabbin Michael Laitman est l'auteur de "Kabbalah, Science and the Meaning of Life". Le livre retrace les étapes de l'év...