jeudi, janvier 21, 2016

Une nouvelle planète découverte dans notre système solaire


Deux chercheurs californiens affirment qu'une autre planète est située à plus de 4 milliards de kilomètres du soleil. 



D'après le journaliste et écrivain italien Peter Kolosimo, pseudonyme de Pier Domenico Colosimo, cette planète était connue de certains lamas tibétains. 

E
n 1959, une mission russe erre de monastère en monastère cherchant au Tibet, dans le pays le plus secret du monde, une voie qui la conduirait aux étoiles.

"Le voyage est plein de difficultés : deux hommes de l’expédition sont blessés en tombant dans une crevasse ; trois autres, exténués, sont obligés de se faire hospitaliser dans un village. Pourtant, la ténacité reçoit sa récompense : dans une lamaserie située non loin du sanctuaire de Galjan, les explorateurs arrivent à obtenir d’être reçus par un vieux sage, astronome étonnamment au courant des problèmes de l’astronautique.

Ce lama ayant admis pouvoir – suivant certaines circonstances – entrer en contact avec les habitants d’une autre planète, les Russes lui demandent de leur permettre d’assister à ce genre d’expérience. Après s’être fait beaucoup prier, le vieillard finit par consentir à condition que seuls deux étrangers participent à la séance.

Après quelques jours de repos, les hommes choisis sont appelés à suivre une série d’exercices de concentration accompagnés de gymnastique yoga et d’un régime alimentaire particulier.

Puis, enfin, le grand jour arrive dans la pauvre cellule du lama. Le moine tient les étrangers par la main. Ils se concentrent comme on le leur a enseigné. Un instrument de musique scande à intervalles réguliers des sons assourdis jusqu’au moment où ils s’arrêtent brusquement. Le silence règne.

Une image provenant des profondeurs de l’espace prend consistance ; d’abord floue, elle devient de plus en plus claire. Un être extrêmement étrange regarde fixement le trio. Son corps a des apparences humaine, mais son visage est indescriptible, et ses membres sont ceux des arthropodes. Il se tient debout et immobile tandis qu’autour de lui tourne une miniature du Système solaire. Autour d’une grosse boule brillante se meuvent Mercure, Vénus, la Terre, Mars…

Les Russes regardent ces sphères, les identifient et les comptent… ils en compte dix… plus loin que Pluton
(à l'époque Pluton n'avait pas perdu son statut de planète), un autre globe tourne autour du Soleil.

D’où viennent ces images ? Le moine, têtu, ne veut répondre à aucune question. Il ne se montre un peu plus loquace que sur un point : au-delà de Pluton, il existe effectivement une autre planète (ou un satellite de Neptune sorti de son orbite) qu’on découvrira dans peu de temps.

L’expérience a été intéressante mais, dans le fond, infructueuse. Voici ce qu’en dit un des hommes qui prirent part à la séance à côté du lama : « Ni moi ni mon camarade ne saurons jamais si cet être est apparu réellement devant nous ou si nous l’avons imaginé. Nous ne saurons jamais s’il a été projeté à travers le cosmos ou s’il dépendait de la volonté du Tibétain. Nous pouvons le décrire vaguement…, ce qui est vrai, c’est qu’il n’avait rien de réel ni de terrestre et il nous paraît impossible que l’imagination seule ait pu concevoir un personnage aussi étrange."


Peter Kolosimo, « Terre énigmatique ».

mardi, janvier 19, 2016

Ascèse et ascétisme

Sadhu pratiquant "l'ascèse du slip de fer"

par René Guénon


(…) l'ascèse, dans sa signification la plus complète et la plus profonde, n'est en définitive pas autre chose que le sacrifice du « moi » accompli pour réaliser la conscience du « Soi ».


Nous avons constaté en diverses occasions que certains faisaient entre les termes d'« ascétique » et de « mystique » un rapprochement assez peu justifié ; pour dissiper toute confusion à cet égard, il suffit de se rendre compte que le mot « ascèse » désigne proprement un effort méthodique pour atteindre un certain but, et plus particulièrement un but d'ordre spirituel, tandis que le mysticisme, en raison de son caractère passif, implique plutôt, comme nous l'avons déjà dit souvent, l'absence de toute méthode définie. D'autre part, le mot « ascétique » a pris un sens plus restreint que celui d' « ascèse », car il est appliqué à peu près exclusivement dans le domaine religieux, et c'est peut-être là ce qui explique jusqu'à un certain point la confusion dont nous parlons, car il va de soi que tout ce qui est « mystique », dans l'acceptation actuelle de ce mot, appartient aussi à ce même domaine ; mais il faut bien se garder de croire que, inversement, tout ce qui est d'ordre religieux est par là même plus ou moins étroitement apparenté au mysticisme, ce qui est une étrange erreur commise par certains modernes, et surtout, il est bon de le noter, par ceux qui sont le plus ouvertement hostiles à toute religion.

Il y a un autre mot dérivé d' « ascèse », celui d' « ascétisme », qui se prête peut-être davantage encore aux confusions, parce qu'il a été nettement détourné de son sens primitif, à tel point que, dans le langage courant, il en est arrivé à n'être plus guère qu'un synonyme d' « austérité ». Or, il est évident que la plupart des mystiques se livrent à des austérités, parfois même excessives, bien qu'ils ne soient d'aillellrs pas les seuls, car c'est là un caractère assez général de la « vie religieuse » telle qu'on la conçoit en Occident, en vertu de l'idée très répandue qui attribue à la souffrance, et surtout à la souffrance volontaire, une valeur propre en elle-même; il est certain aussi que, d'une façon générale, cette idée, qui n'a rien de commun avec le sens originel de l'ascèse et n'en est nullement solidaire, est encore plus particulièrement accentuée chez les mystiques, mais, redisons-le ; elle est loin de leur appartenir exclusivement. D'un autre côté, et c'est sans doute là ce qui permet de comprendre que l'ascétisme ait pris communément une telle signification, il est naturel que toute ascèse, ou toute règle de vie visant à un but spirituel, revête aux yeux des « mondains » une apparence d'austérité, même si elle n'implique aucunement l'idée de souffrance, et tout simplement parce qu'elle écarte ou néglige forcément les choses qu'eux-mêmes regardent comme les plus importantes sinon même comme tout à fait essentielles à la vie humaine, et dont la recherche remplit toute leur existence.

Quand on parle d'ascétisme comme on le fait habituellement, cela paraît impliquer encore autre chose : c'est que ce qui ne devait être normalement qu'un simple moyen ayant un caractère préparatoire est trop souvent pris pour une véritable fin ; nous ne croyons rien exagérer en disant que, pour beaucoup d'esprits religieux, l'ascétisme ne tend point à la réalisation effective d'états spirituels, mais a pour unique mobile l'espoir d'un « salut » qui ne sera atteint que dans l' « autre vie ». Nous ne voulons pas y insister outre mesure, mais il semble bien que, en pareil cas, la déviation ne soit plus seulement dans le sens du mot, mais dans la chose même qu'il désigne ; déviation, disons-nous, non pas certes parce qu'il y aurait dans le désir du « salut » quelque chose de plus ou moins illégitime, mais parce qu'une véritable ascèse doit se proposer des résultats plus directs et plus précis. De tels résultats, quel que soit d'ailleurs le degré jusqu'où ils peuvent aller, sont, dans l'ordre exotérique et religieux lui-même, le vrai but de l'« ascétique » ; mais combien sont, de nos jours tout au moins, ceux qui se doutent qu'ils peuvent aussi être atteints par une voie active, donc tout autre que la voie passive des mystiques ?

Quoi qu'il en soit, le sens du mot « ascèse » lui-même, sinon celui de ses dérivés, est suffisamment étendu pour s'appliquer dans tous les ordres et à tous les niveaux : puisqu'il s'agit essentiellement d'un ensemble méthodique d'efforts tendant à un développement spirituel, on peut fort bien parler, non pas seulement d'une ascèse religieuse, mais aussi d 'une ascèse initiatique. Il faut seulement avoir soin de remarquer que le but de cette dernière n'est soumis à aucune des restrictions qui limitent nécessairement, et en quelque sorte par définition même, celui de l'ascèse religieuse, puisque le point de vue exotérique auquel celle-ci est liée se rapporte exclusivement à l'état individuel humain, tandis que le point de vue initiatique comprend la réalisation des états supra-individuels, jusqu'à l'état suprême et inconditionné inclusivement. De plus, il va de soi que les erreurs ou les déviations concernant l'ascèse qui peuvent se produire dans le domaine religieux, ne sauraient se retrouver dans le domaine initiatique car elles ne tiennent en définitive qu'aux limitation mêmes qui sont inhérentes au point de vue exotérique comme tel ; ce que nous disions tout à l'heure de l'ascétisme, notamment, n'est évidemment explicable que du fait de l'horizon spirituel plus ou moins étroitement borné qui est celui de la généralité des exotéristes exclusifs, et par conséquent des hommes « religieux » au sens le plus ordinaire de ce mot.

Le terme d' « ascèse », tel que nous l'entendons ici, est celui qui, dans les langues occidentales, correspond le plus exactement au sanskrit tapas ; il est vrai que celui-ci contient une idée qui n'est pas directement exprimée par l'autre, mais cette idée n'en rentre pas moins strictement dans la notion qu'on peut se faire de l'ascèse. Le sens premier de tapas est en effet celui de « chaleur » ; dans le cas dont il s'agit, cette chaleur est évidemment celle d'un feu intérieur qui doit brûler ce que les Kabbalistes appelleraient les « écorces », c'est-à-dire en somme détruire tout ce qui, dans l'être, fait obstacle à une réalisation spirituelle ; c'est donc bien là quelque chose qui caractérise, de la façon la plus générale, toute méthode préparatoire à cette réalisation, méthode qui, à ce point de vue, peut être considérée comme constituant une « purification » préalable à l'obtention de tout état spirituel effectif. Si tapas prend souvent le sens d'effort pénible ou douloureux, ce n'est pas qu'il soit attribué une valeur ou une importance spéciale à la, souffrance comme telle, ni que celle-ci soit regardée ici comme quelque chose de plus qu'un « accident » ; mais c'est que, par la nature même des choses, le détachement des contingences est forcément toujours pénible pour l'individu, dont l'existence même appartient aussi à l'ordre contingent. Il n'y a là rien qui soit assimilable à une « expiation » ou à une « pénitence », idées qui jouent au contraire un grand rôle dans l'ascétisme entendu au sens vulgaire, et qui ont sans doute leur raison d'être dans un certain aspect du point de vue religieux, mais qui ne sauraient manifestement trouver place dans le domaine initiatique, ni d'ailleurs dans les traditions qui ne sont pas revêtues, d'une forme religieuse.

Au fond, on pourrait dire que toute ascèse véritable est essentiellement un « sacrifice », et nous avons eu l'occasion de voir ailleurs que, dans toutes les traditions, le sacrifice, sous quelque forme qu'il se présente, constitue proprement l'acte rituel par excellence, celui dans lequel se résument en quelque sorte tous les autres. Ce qui est ainsi sacrifié graduellement dans l'ascèse, ce sont toutes les contingences dont l'être doit parvenir à se dégager comme d'autant de liens ou d'obstacles qui l'empêchent de s'élever à un état supérieur ; mais, s'il peut et doit sacrifier ces contingences, c'est en tant qu'elles dépendent de lui et qu'elles font d'une certaine façon partie de lui-même à un titre quelconque. Comme d'ailleurs l'individualité elle-même n'est aussi qu'une contingence, l'ascèse, dans sa signification la plus complète et la plus profonde, n'est en définitive pas autre chose que le sacrifice du « moi » accompli pour réaliser la conscience du « Soi ».


dimanche, janvier 17, 2016

La via Francigena et les secrets des saints



L
a via Francigena (GR 145) passe à Wisques dans Nord-Pas-de-Calais. Les randonneurs soucieux de progrès spirituel devraient s'arrêter à l'abbaye bénédictine de Saint Paul. Ils y trouveront le gîte et le couvert (contribution libre selon ses possibilités financières). Et, grâce au frère bibliothécaire, ils s'engageront peut-être sur le sentier escarpé qui conduit au Divin en lisant l'extraordinaire « Précis de théologie ascétique et mystique » du Père Tanquerey.

Vous pouvez rester à l'abbaye quelques jours pour vous initier aux pratiques des saints chrétiens révélées dans ce livre. Les voies purgative et illuminative, voies parsemées de grâces et d'extases, promettent le mariage avec le Divin (la contemplation ultime).



Théologie ascétique

« La théologie ascétique porte différents noms, explique le Père Tanquerey. On l'appelle la science des saints, et avec raison ; car elle nous vient des saints qui l'ont vécue encore plus qu'ils ne l'ont enseignée, et elle est destinée à faire des saints, en nous expliquant ce qu'est la sainteté et quels sont les moyens d'y parvenir. D'autres la nomment science spirituelle, parce qu‘elle forme des spirituels, c'est-à-dire des hommes intérieurs, animés de l'esprit de Dieu.

Mais, comme elle est une science pratique, on l'appelle aussi l'art de la perfection, puisque son but est de conduire les âmes à la perfection chrétienne ; ou encore l'art des arts, puisqu‘il n‘est pas d'art plus excellent que celui de perfectionner une âme dans la plus noble des vies, la vie surnaturelle.

Cependant le nom qui aujourd'hui lui est le plus fréquemment donné est celui de théologie ascétique et mystique.

Le mot ascétique vient du grec (άστησις exercice, effort) et désigne tout exercice laborieux qui se rapporte à l'éducation physique ou morale de l'homme. Or la perfection chrétienne suppose des efforts que St Paul compare volontiers à ces exercices d'entraînement auxquels se soumettaient les lutteurs pour gagner la victoire. Il était donc naturel de désigner sous le nom d'ascèse les efforts de l'âme chrétienne luttant pour acquérir la perfection. C'est ce que firent Clément d'Alexandrie et Origène, et à leur suite un grand nombre de Pères. Il n'est donc pas étonnant qu‘on ait donné le nom d'ascétique à la science qui traite des efforts nécessaires pour acquérir la perfection chrétienne.



Théologie mystique


Toutefois, pendant de longs siècles, le mot qui prévalut pour désigner cette science fut celui de Théologie mystique (μσστης mystérieux, secret et surtout secret religieux) parce qu‘elle exposait les secrets de la perfection. Puis le moment vint où ces deux mots furent employés dans le même sens ; mais l'usage a prévalu de réserver le nom d'ascétique à cette partie de la science spirituelle qui traite des premiers degrés de la perfection jusqu'au seuil de la contemplation, et le nom de mystique à celle qui s'occupe de la contemplation et de la voie unitive. Quoiqu'il en soit, il résulte de toutes ces notions que la science dont nous nous occupons est bien la science de la perfection chrétienne c‘est ce qui va nous permettre de lui assigner sa place dans le plan général de la Théologie. […]



Différence entre l'ascétique et la mystique


Pour les distinguer, on peut définir la théologie ascétique cette partie de la science spirituelle qui a pour objet propre la théorie et la pratique de la perfection chrétienne depuis ses débuts jusqu'au seuil de la contemplation infuse. Nous faisons commencer la perfection avec le désir sincère de progresser dans la vie spirituelle, et l'ascétique conduit l‘âme, à travers les voies purgative et illuminative, jusqu'à la contemplation acquise.

La mystique est cette partie de la science spirituelle qui a pour objet propre la théorie et la pratique de la vie contemplative, depuis la première nuit des sens et la quiétude jusqu'au mariage spirituel.

Nous évitons donc, dans notre définition, de faire de l'Ascétique l'étude des voies ordinaires de la perfection, et de la Mystique l'étude des voies extraordinaires : aujourd'hui en effet on réserve plutôt ce mot d'extraordinaire à une catégorie spéciale de phénomènes mystiques, ceux qui sont des grâces gratuitement données venant s'ajouter à la contemplation, comme les extases et les révélations.

La contemplation est une vue simple et affectueuse de Dieu ou des choses divines : elle s'appelle acquise quand elle est le fruit de notre activité aidée de la grâce, infuse quand, dépassant cette activité, elle est opérée par Dieu avec notre consentement... »

Si le frère bibliothécaire de l'abbaye de Wisques ne retrouve pas le livre « Précis de théologie ascétique et mystique », téléchargez-le gratuitement :


Rappelez-vous qu'il existe des applications qui transforment un téléphone mobile ou une tablette tactile en liseuse.



Contact :
Abbaye Saint-Paul
Le Père hôtelier
50, rue de l'Ecole
62219 Wisques
Tél. 03 21 12 28 55





jeudi, janvier 14, 2016

Méditation, yoga, samadhi


Un homme dit à Poonja :

- Je suis un enseignant en méditation, mais je m'inquiète parce que cela fait plusieurs mois que je ne me suis pas assis en méditation.

- Et qu'avez-vous perdu en ne le faisant pas ?

- Rien.

S'asseoir, se tenir debout, courir — cela ne fait pas de différence. Cela n'a rien à voir avec la méditation. Ceux qui sont handicapés sont assis tout le temps. Ils ne méditent pas pour autant. Ceux qui «méditent» et dont le mental poursuit les objets des sens ne sont pas en méditation pour autant non plus. Les grues sont silencieuses et concentrées, debout sur une patte — quelle sadhana — mais elles trouvent du poisson ! Cela dépend donc du mental et le mental vous perturbera. Que vous soyez assis, debout ou endormi, il vous dérangera. Vous vous inquiéterez par exemple qu'un cobra puisse venir, ou qu'un tigre vous attaque. Cela vous fera peur. Le mental est un perturbateur ! Il ne se repose ni le jour, ni la nuit. Même la nuit, il rêve la plupart du temps... Très peu de minutes de vrai repos.

Le samadhi du yoga ou sa pratique n'est qu'un autre état. Un jour, un yogi alla rencontrer le roi. Il lui dit qu'il pouvait rester en samadhi durant quarante jours. Pendant quarante jours, il ne mangeait, ne dormait, ni même ne respirait ! Le roi lui répondit : « Si vous pouvez le faire, je vous offrirai un cheval. » Comme c'était ce que voulait le yogi, il entra en samadhi. 

A la fin des quarante jours, il n'en sortit pas. Les années passèrent et le yogi demeura dans un profond samadhi. Finalement, le roi mourut et le cheval aussi. Le yogi restait en samadhi. Des années plus tard, alors que le fils du roi était sur le trône, il ouvrit les yeux. Il regarda autour de lui et dit : « Je veux mon cheval ! »... Ce n'est que le mental.

"Le Secret de l'éveil", Eli Jaxon-Bear.


Que faire ?

Tout «faire», toute activité nécessite un but. Cela commence par un concept venant du passé, qui ensuite est projeté dans un fantasme du futur. «Faire» ne peut jamais vous amener ailleurs que dans le connu ou dans ce qui a déjà été conceptualisé. Remontez à la racine de la pensée qui déclenche le «faire». Là, vous découvrirez la fin du voyage qui, en fait, n'a jamais commencé. «Faire» ne peut jamais vous amener à ce que vous êtes déjà. «Faire» vous en éloigne et ne vous en rapproche jamais... Lire la suite :

vendredi, janvier 08, 2016

Hitler, Jnani & Avatar

En France, l'éditeur Fayard a annoncé la réédition de "Mein Kampf".

Ce vendredi 8 janvier 2016, huit historiens allemands en charge de la réédition de « Mein Kampf » dévoilent le fruit de leur travail à Institut d’histoire contemporaine de Munich.

En Inde, « Mein Kampf » n'a jamais été censuré. Dans des milieux spiritualistes, on murmure 
même que le grand sage Ramana Maharshi aurait dit : « Qui sait si Hitler est un Jnani, un instrument divin », selon son disciple Sadhu Arunachala (alias A. W. Chadwick).

Cette rumeur a été reprise par la française Maximine Portas, née le 30 septembre 1905 à Lyon, morte le 22 octobre 1982 à Sible-Hedingham (Essex, Angleterre). « En 1932, elle s'installa en Inde et se maria au brahmane Asit Krishna Mukherji. Elle adopta le nom hindou de Savitri Devi et fut une hitlérienne convaincue en lutte contre l'influence de l'islam et du christianisme dans ce pays. » Elle déclara :

« Quelqu'un demanda un jour à Ramana Maharshi — l'une des plus grandes figures spirituelles de l'Inde moderne — ce qu'il pensait d'Adolf Hitler. La réponse fut courte et simple : « C'est un jnani », c'est-à-dire un sage ; quelqu'un qui « sait », qui est, par expérience personnelle, pleinement conscient des vérités éternelles qui expriment l'Essence de l'univers ; conscient du caractère hiérarchique de ses manifestations visibles [et invisibles] dans le temps et en-dehors du temps ; conscient de la nature et de la place des dieux, des hommes et des autres créatures, animées et inanimées, dans la lumière de la Seule Réalité inexprimable, derrière, à l'intérieur et au-dessus d'eux tous : le Brahman-Atman [l'âme universelle] des écritures hindoues, vieilles de milliers d'années. Cela implique, bien sûr, la conscience des grandes lois des manifestations qui président à la naissance, à la vie, la mort, la renaissance et la libération d'avec la roue de la naissance et de la renaissance, de toutes les créatures, et donc de l'inégalité fondamentale des créatures, y compris des gens — et des races — l'inégalité des âmes tout comme celle des corps, et — sur le plan social — la lutte pour un ordre qui serait le reflet exact de cette inégalité à l'intérieur de la hiérarchie divine universelle — de cette unité à l'intérieur de la diversité hiérarchique.

Dans l'esprit d'un si éminent brahmane [au sens étymologique du mot : un homme qui a réalisé le Brahman-Atman en lui-même, et qui, en conséquence, « connaît » la vérité], le mot jnani ne peut pas signifier moins que cela.

C'est un bien plus grand éloge qu'une simple reconnaissance de l'importance de notre Fürher dans l'histoire. Cela signifie que sa place unique dans l'histoire est le simple résultat d'une chose plus profonde et plus difficile à percevoir [pour un esprit ordinaire] : sa place parmi ceux qui sont au sommet même de la hiérarchie des créatures. Comme je l'ai dit avant, Ramana Maharshi représente la double aristocratie de l'hindouité : à la fois par sa caste [il était un brahmane] et par le fait qu'il était l'un des quelques-uns qui étaient vraiment dignes d'appartenir à cette caste élevée. Son jugement a beaucoup plus d'importance que celui de millions d'hommes moyens, bien qu'intellectuels. »


Lecture complémentaire conseillée :
http://bouddhanar.blogspot.fr/2015/08/rene-guenon-et-la-politique.html


dimanche, décembre 20, 2015

Joyeux Noël !



Un vrai « cadeau » : le WU.


Le WU de Wang Bi

par Isabelle Robinet.

Le wu est « l'extrême des êtres », leur fin bout. Le « quotidiennement se réduire » de Lao zi est compris comme « retourner au vide » par Wang Bi qui compare ce travail de réduction à celui du paysan qui élimine les mauvaises herbes de son champ et n'y admet qu'une seule sorte de plante. « Si on réduit jusqu'à épuisement, on aboutit alors à l'Ultime qui s'appelle l'Un ». Cet Ultime identique à l'Un n'est autre que la non-existence. C'est l'Un métaphysique (et non l'un mathématique) qui, comme celui de Platon, « n'est pas un nombre, mais ce par quoi s'accomplissent les nombres ».

Sur le plan du comportement, cette « réduction » se traduit par un renoncement au monde extérieur, à celui des êtres : « Lorsqu'on n'accable pas sa vérité avec les êtres et qu'on n'endommage pas son esprit par des désirs », dit-il, alors « on accède au Tao tout naturellement ». Il faut « annihiler son égotisme et nier sa personne », alors, « sans avoir cherché on trouve, sans avoir rien fait on réussit ». Car cette réduction est en fait un délestage ; elle consiste à rejeter ce qui est particularisé pour atteindre à l'universel. Si donc l'on conçoit l'apparition des choses (êtres ou idées) comme une réduction, ainsi que le fait Wang Bi, c'est en réduisant cette réduction qu'on parvient à une affirmation, mais une affirmation non formulable. La particularisation qui fait l'individu et les concepts, les « noms », est la véritable réduction : « S'il y a nom, il y a détermination, et tous les êtres ne peuvent être embrassés. Donc, quand il y a bruit, ce n'est pas le Grand Son... S'il y a forme, il y a détermination... Aussi une image qui a forme ne peut-elle être la Grande Image ». Wang Bi y revient souvent. Émettre une affirmation équivaut à nier : dire de quelque chose que c'est vert, c'est nier que ce soit rouge, bleu, jaune, etc. Toute apparition s'accompagne d'une disparition, « il y a forcément quelque chose de perdu », la totalité n'est pas atteinte. La réflexion sur l'Un est axée chez les Grecs (puis chez les chrétiens, de même, à leur suite) sur l'absence d'attributs, en raison de la forme de leur langage qui attribue toujours un prédicat à un sujet, tandis qu'en Chine, elle est liée à l'absence des noms (outre celle d'attributs, on le voit dans les textes qui traitent du Tao), qui, depuis Confucius au moins, sont considérés comme ce qui détermine l'existence de quelque chose en tant que repérable ; simple différence entre deux cultures, mais qui aboutit au même.

Sous son aspect positif, le non-être, non-vouloir, non-faire, non-nommer, non-désirer s'appelle la spontanéité : il faut « suivre le caractère spontané des choses... ne pas les façonner, ne pas s'appliquer ; suivre la nature profonde des choses et ne pas les diriger avec des noms » qui est la Vérité ultime ; « ce qui est naturel suffit ». La conception que se fait Wang Bi de la spontanéité est tout à fait dans la tradition taoïste. C'est ne pas agir intentionnellement, ce qui est « factice », et s'en remettre à la loi des choses. L'ordre universel s'instaure naturellement et spontanément : « Les dix mille êtres s'ordonnent d'eux-mêmes réciproquement » ; il suffit à l'homme de s'y conformer en respectant la hiérarchie des valeurs. Cette spontanéité comporte elle aussi un aspect ineffable : « On ne peut en voir le principe, ni en percevoir l'intention ». Mais elle est la vraie nature des choses, leur identité, leur spécificité : « Suivre sa spontanéité, c'est, pour ce qui est cané, se conformer au carré, pour ce qui est rond, se conformer au rond ».


Pour résumer, le non-être possède un caractère négatif, la négation de toute détermination, et un caractère positif en tant que source de toute vie, origine, maître, cœur, et fin de toute chose, totalité une et ordonnée, et universalité. Ce caractère positif s'appelle le principe d'ordre qui structure le monde. Les êtres ont aussi un caractère négatif en tant qu'ils ne sont pas par eux-mêmes, dépendent du non-être pour être, pour apparaître en se déterminant de façon limitative sur ce fond d'indéterminé, et un caractère positif en ce sens que par leur finitude ils font paraître le non-être infini, toute manifestation étant de l'ordre de l'être, du fini, mais manifestant l'essence même de ce qui ne peut être manifesté. 

Extrait du livre d'Isabelle Robinet "Comprendre le Tao".



mardi, décembre 15, 2015

Un dessin animé japonais qui élève l'esprit




Récemment, ma femme m’a montré un dessin animé japonais intitulé Mon Voisin Totoro (1988).

Bien que destiné aux enfants, ce film m’a rappelé le pouvoir de la création artistique pour nous réassurer, nous rafraichir et nous inspirer. C’est un parfait exemple de tout ce dont nous sommes privés.


Écrit et dirigé par Hayao Miyazaki, le film décrit les rapports entre deux soeurs, Satsuki et Mei, et un « esprit des bois » au sein d’une campagne proche de Tokyo en 1957.

Beaucoup de choses m’ont étonné. Je ne me souviens pas de la dernière fois où j’ai vu l’innocence dépeinte avec autant de bonheur. Ces enfants sont innocents, tout spécialement la plus jeune, Mei. La manière dont la palette des réactions émotionnelles de l’enfant est si habilement décrite dans ses expressions faciales, m’a rappelé que l’art nous rend plus humains en révélant ce qui est universellement humain. Les sensations d’un enfant ont trouvé une résonance en moi, un homme de 64 ans.


Je vois rarement des émotions humaines positives dépeintes dans les films : la tendresse, l’espoir, l’amour. Je pourrais en lister davantage mais j’ai oublié ce qu’elles sont. Tout le monde devient de plus en plus blasé et déshumanisé. 


Le père des filles, M. Kusukabe, un professeur d’archéologie, joue son rôle de père. Mme Kusukabe est à l’hopital. J’ai apprécié la manière dont ce père traite ses enfants, avec beaucoup de patience et de respect. J’ai adoré le monde où ils vivent, le fait qu’il puisse prendre son bain avec ses deux filles sans que les voisins alertent les services de protections de l’enfance.

Leur monde est innocent. La culture est intacte. Les gens connaissent la différence entre ce qui est sain et ce qui malsain.


Lorsque Mei part toute seule pour visiter sa mère, il n’y a pas à s’inquiéter qu’elle soit enlevée ou abusé sexuellement. Lorsque Satsuki part à sa recherche, tout le monde est courtois, inquiet et serviable. Malgré que le Japon ait eu à subir la dernière guerre, la culture est restée intacte.

Satsuki fait appel à l’esprit des bois Totoro pour l’aider. Ce dernier envoi alors un chat géant qui se change en bus. J’ai aimé le fait que ces créatures soient bienveillantes. Il n’y avait aucun sentiment de menace.


À comparer avec tout le traumatisme et la noirceur présente au sein de beaucoup de films pour enfants. Prenez Bambi, où la mère est tuée par des chasseurs ou Nemo où sa famille est dévorée par un requin. Madagascar est rempli d’insinuations homosexuelles.


Si nous voulons vivre au sein d’une société saine, les médias de masse doivent défendre des valeurs saines. Traitez-moi d’Ayatollah, mais je bannirai la pornographie, la dépravation et la violence. Pourquoi peuvent-ils nous imposer leur immoralité et nous ne pouvons pas leur imposer notre morale ?

Nous avons subi un lavage de cerveau pour rejeter les notions de Satan et du Satanisme, mais notre société est sataniquement possédée. Vous pouvez vous en rendre compte à travers l’obsession à l’égard du sexe et de l’argent, ainsi que l’acceptation de la dépravation, de l’obscénité et la violence. Cela n’est pas le moins du monde accidentel. C’est une stratégie délibérée des Illuminati, un culte satanique qui contrôle les médias de masse et beaucoup d’autres choses.

Les écologistes combattent la pollution mais négligent le renflement qui se déverse dans nos esprits et nos âmes. Il semble que nous ne parvenions pas non plus à arrêter ce courant.

Un animateur de radio avait pour habitude de rendre l’antenne en disant: « Ayez des bonnes pensées ». C’est la moitié de la bataille pour sauver notre âme. Cela dépend de ce sur quoi nous choisissons de fixer notre attention.


J’ai été étonné de voir à quel point Mon Voisin Totoro m’a revigoré. Je me suis senti purifié et allégé. Ce film m’a rappelé que mon âme, et pas seulement mon estomac, a besoin d’une nourriture saine.
Henry Makow

Selon Henry Makow, l'humanité est victime d'une oligarchie sataniste. Roger Dommergue évoque le génie de Norbert Wiener pour résumer en quelques phrases la tragédie mondiale dénoncée par Makow :

« Norbert WIENER, inventa le premier robot perfectionné, la tortue électronique. Bachelier à 8 ans, à 15 ans il a traité devant les cybernéticiens français ébahis des esprits infernaux !

Il est divertissant de constater qu 'il en distingue deux sortes : ceux qui détruisent l'ordre, et ceux qui créent le désordre ; et les pires : ceux qui cherchent à PROMOUVOIR UN ORDRE NOUVEAU CONTRAIRE A L'ORDRE DIVIN... Disons les simples démoniaques ou les Lucifériens, dont il regrette, comme Einstein et Oppenheimer, mais un peu tard d'avoir fait partie ! »



dimanche, décembre 13, 2015

Liberland




Le 13 avril 2015 est née la république constitutionnelle et démocratie directe du Liberland.

Liberland, l'État avec le moins d’État possible, s'étend sur sept kilomètres carrés de terrains boisés entre la Serbie et la Croatie, au bord du Danube. Sa capitale s'appelle Liberpolis, c'est le Vatican-Mecque des libertariens, des anarcho-capitalistes, des libéraux intégristes, des wahhabites fous de la propriété privée et de la libre entreprise.

Ils sont plus de 350 000 à travers le monde à se considérer citoyens de la république sans foi ni loi du Liberland qui encourage la rapacité économique sans payer impôts et taxes.


Liberland, terre promise des entrepreneurs


Où donc se sont perdus le dénoueur de nœuds, la torcheuse de culs et l'enculeur de mouches ? Qui donc les a revus le dépendeur d'andouilles, la mangeuse de santé et l'étouffeur de vents ? (Sont-ils) bien disparus la gonfleuse de couilles, le démorveur de nez et l'étrilleuse de glands, la tripoteuse d'acné, le faiseur d'mauvais sang, la fileuse de diarrhée et l'équarrisseur d'enfants ? (D'après une chanson de Juliette)

Les libertariens veulent l'abolition des réglementations, du droit du travail et du rôle protecteur de l’État afin de permettre la renaissance et la création de toutes sortes de business « pourvu que ça rapporte ».

Les libertariens n'ont rien en commun avec les véritables libertaires. Leur idéologie encourage la prédation économique, l'accaparement des richesses et des terres par les individus les plus dominateurs, retors et avides. Liberland c'est la triste utopie des possédants qui ont perdu leur humanité.

Site officiel du Liberland : http://liberland.org





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mercredi, décembre 09, 2015

Le fascisme, un spiritualisme politique toujours en vogue



Il y a de singulières ressemblances entre les emblèmes du fascisme et ceux d'une certaine Maçonnerie noire...
René Guénon (lettre à R. Schneider datée du 6 janvier 1937).


« Le fascisme associe la pensée à l'action. C'est une action animée par une doctrine. Cette doctrine est née d'un système donné de forces historiques, auquel elle reste intimement liée et qui reçoit d'elle son impulsion intérieure. Il a donc une forme correspondant aux contingences de lieu et de temps, mais il a en même temps un contenu idéal qui l'élève au rang de vérité supérieure dans l'histoire de la pensée.

On ne saurait agir spirituellement sur le monde, en tant que volonté humaine dominant d'autres volontés, sans une conception de la réalité passagère et particulière sur laquelle il faut agir, et de cette autre réalité permanente et universelle à laquelle la première emprunte son être et sa vie. Pour connaître les hommes il faut connaître l'homme, il faut connaître la réalité et ses lois. Il n'y a pas de conception de l'État qui ne soit dans le fond une conception de la vie. C'est une philosophie ou une intuition, un système d'idées qui se traduit dans une construction logique ou qui se résume dans une vision ou dans une foi, mais c'est toujours, au moins virtuellement, une conception organique du monde.



Conception spiritualiste

Aussi bien ne comprendrait-on pas le fascisme dans beaucoup de ses manifestations pratiques, soit comme organisation de parti, soit comme système d'éducation, soit comme discipline, si on ne le considérait en fonction de sa conception générale de la vie. Cette conception est spiritualiste. Pour le fascisme, le monde n'est pas ce monde matériel qui apparaît à la surface, où l'homme est un individu isolé de tous les autres, existant en soi et gouverné par une loi naturelle qui, instinctivement, le pousse à vivre une vie de plaisir égoïste et momentané. Dans ce qu'on appelle l'homme, le fascisme considère la nation et la patrie, les individus et les générations se trouvant unis, dans une même tradition et dans une même mission, par une loi morale qui supprime l'instinct de la vie maintenu dans le cercle étroit du plaisir, pour instaurer dans le devoir une vie supérieure, libérée des limites du temps et de l'espace : une vie où l'individu, par l'abnégation de lui-même, par la sacrifice de ses intérêts particuliers, par la mort même, réalise cette existence toute spirituelle qui fait sa valeur d'homme.




Conception positive de la vie comme lutte

Nous avons là une conception spiritualiste, née de la réaction générale du siècle présent contre le positivisme matérialiste et dégénéré du XIXe siècle. Une telle conception est antipositiviste, mais positive : ni sceptique, ni agnostique, ni pessimiste, ni passivement optimiste, comme le sont généralement les doctrines (toutes négatives) qui placent le centre de la vie, en dehors de l'homme qui, par sa libre volonté, peut et doit créer son monde. Le fascisme veut que l'homme soit actif et engagé dans l'action avec toutes ses énergies : virilement conscient des difficultés réelles et prêt à les braver. Il conçoit la vie comme une lutte, il estime qu'il appartient à l'homme de conquérir une vie vraiment digne de lui, en créant, avant tout, en lui-même, l'instrument (physique, moral, intellectuel) pour la construire. Et cela est vrai pour l'individu lui-même, pour la nation et pour l'humanité.

D'où la haute valeur de la culture sous toutes ses formes (art, religion, science) et la très grande importance de l'éducation. D'où, également, la valeur essentielle du travail, par quoi l'homme triomphe de la nature et crée le monde humain (économique, politique, moral, intellectuel).

Conception morale


Cette conception positive de la vie est évidemment une conception éthique. Elle englobe toute la réalité, aussi bien que l'activité humaine qui la domine. Aucune action n'échappe au jugement moral ; rien au monde ne peut être privé de la valeur qu'ont toutes choses en fonction des fins morales. La vie, par conséquent, telle que la conçoit le fasciste, est grave, austère, religieuse: elle est vécue tout entière dans un monde que soutiennent les forces morales et responsables de l'esprit. Le fasciste méprise la vie commode.

Conception religieuse


Le fascisme est une conception religieuse, qui considère l'homme dans son rapport sublime avec une loi supérieure, avec une Volonté objective qui dépasse l'individu comme tel et l'élève à la dignité de membre conscient d'une société spirituelle. Ceux qui, dans la politique religieuse du régime fasciste, n'ont vu qu'une question de pure opportunité, n'ont pas compris que le fascisme est non seulement un système de gouvernement, mais encore, et avant tout, un système de pensée.

Conception éthique et réaliste


Le fascisme est une conception historique, dans laquelle l'homme n'est ce qu'il est, qu'en fonction du processus spirituel auquel il concourt, dans le groupe familial et social, dans la nation et dans l'histoire à laquelle toutes les nations collaborent. D'où la haute valeur de la tradition dans les mémoires, dans la langue, dans les mœurs, dans les lois de la vie sociale. En dehors de l'histoire, l'homme n'est rien. C'est pourquoi, le fascisme est contraire à toutes les abstractions individualistes, à base matérialiste, genre XIXe siècle ; c'est pourquoi aussi il est contraire à toutes les utopies et à toutes les innovations jacobines. Il ne croit pas à la possibilité du « bonheur » sur la terre, comme le voulait la littérature des économistes du XVIIIe siècle ; aussi repousse-t-il toutes les conceptions téléologiques d'après lesquelles, à un certain moment de l'histoire, le genre humain parviendrait à un stade d'organisation définitive. Une telle doctrine est contraire à l'histoire et à la vie, qui est mouvement incessant et perpétuel devenir... »

Benito Mussolini



"L'Occident moderne est la chose la plus dégoûtante de l'histoire du monde"

Une performance d'art moderne occidental : Être traîné avec une bougie dans l'anus sur un sol inondé et sale. La Russie est en train...