dimanche, février 28, 2016

Les JUBUS


Néo-bouddhisme, 1 gourou sur 3 est d'origine juive !




De nombreux juifs se passionnent pour le bouddhisme. Déjà en 1994, Rodger Kamenetz, auteur du livre « Le Juif dans le Lotus » affirmait :

« Un tiers des leaders du bouddhisme occidental ont des racines juives ».

Selon la presse juive, « la moitié des participants de la retraite de méditation Vipassana, à coté de Dharamsala en Inde, sont Israéliens.

On estime que 3 sur 4 visiteurs occidentaux du centre spirituel du bouddhisme tibétain et de la résidence du Dalaï-lama sont juifs !

La plupart des affiches dans les rues de Dharamsala portent des caractères hébraïques ! »

Le Jérusalem Report avait porté à la une de son journal l'expérience de trois juifs qui ont vécu des années au Dharamsala :

Vénérable Tenzin Josh, autrefois Stevens Gluck de Londres.

Ruth Sonam, autrefois Ruth Berliner d'Irlande du Nord.

Itamar Sofer, un israélien qui a fui la tension de son service militaire à Gaza pour trouver la paix dans les Himalayas.

« Le Juif dans le Lotus » de Rodger Kamenetz publié en 1994 aux États-Unis, devint un best-seller international. Il fut publié en 1997 dans sa version française.


Résumé :

Ce livre a été écrit à la suite de la rencontre en octobre 1990 à Dharamsala en Inde, de rabbins américains et du dalaï-lama. Pendant une semaine, des Juifs et des moines tibétains se sont rassemblés pour discuter de leurs traditions. Le dalaï-lama fait part de son souhait d’en savoir plus sur la Kabbale et la méditation hébraïque, prêt à montrer à ses hôtes des pratiques du bouddhisme tibétain. Il souhaite aussi s’inspirer de l'exemple de la résistance des juifs à l'exil et à la persécution. 


Rodger Kamenetz qui a accompagné ces rabbins en Inde décrit ce séminaire spirituel. Cet auteur, s'il n'a pas créé l'acronyme jubu (jubou), abréviation de juif bouddhiste, l'a du moins popularisé dans son ouvrage "Le juif dans le lotus".





vendredi, février 26, 2016

Les escrocs du bien-être



L
e Salon du bien-être s'est tenu du 4 au 8 février 2016 à Paris Porte de Versailles.

On y a exposé des produits tibétains pour le bien-être fabriqués par des médecins bouddhistes en Inde, des bols thérapeutiques du Tibet, des mandalas, thangkas, statues des déités du bouddhisme tantrique...

Mais la bouddhamania de naguère a disparu, on se méfie désormais des lamas de supérette, gourous véreux, bouddhistes mégalos, charlatans du bonheur...

Marianne publie une enquête édifiante sur l'industrie du bien-être.


La méditation, colportée par des bonimenteurs comme le moine lamaïste Matthieu Ricard, le psychiatre Christophe André et consorts, n'est-elle pas devenue un « produit porteur » du marché du bien-être ?

***

Le reportage de Marianne « Pas si zen, ces bouddhistes ». La journaliste Elodie Emery s'est aventurée dans l'antre d'un gourou tibétain lubrique.
http://bouddhanar.blogspot.fr/2011/11/sogyal-rinpoche.html

jeudi, février 25, 2016

Pédophiles, racistes et cannibales


Peau humaine et calottes crâniennes utilisées dans les rituels secrets du Ve dalaï-lama. 
(source Le Manuscrit d'Or


Les méthodes enseignées par le lamaïsme permettraient de créer un homme nouveau, un surhomme maîtrisant huit grands siddhi qui confèrent :

- le pouvoir de vaincre avec une épée magique,
- le pouvoir de découvrir les trésors cachés,
- le pouvoir de se déplacer très rapidement sans se fatiguer,
- la faculté de se rendre invisible,
- le pouvoir de transmuer les métaux en or et d'acquérir la jeunesse éternelle,
- le pouvoir de voler,
- la faculté d'aller n'importe où sur terre en un instant,
- le pouvoir sur le monde des esprits et des démons.

Pour devenir un maître accompli du tantrisme tibétain, les lamas exigent une longue purification préliminaire. Les néophytes doivent accomplir de nombreux exercices afin d'obtenir la qualification exigée par le lamaïsme. C'est un entraînement qui comprend quatre ou neuf pratiques principales. Chacune de ces pratiques est répétée cent mille fois. Les élèves des écoles Nyingma et Bön se livrent à neuf pratiques purificatrices préliminaires pour transformer leur esprit, c'est-à-dire qu'ils doivent totaliser près d'un million d'exercices spirituels.

Les neuf pratiques préliminaires des Bönpo

La pratique du gourou yoga est une visualisation du maître de la lignée bénissant le corps, la parole et l'esprit du disciple qui l'a invoqué.

La pratique des neuf réflexions sur l'impermanence (perte des biens, vieillesse, mort, état post-mortem, etc.).

La pratique de purification est une visualisation d'un Bouddha du panthéon lamaïste et la récitation de son mantra de cent syllabes.

On se prosterne cent mille fois devant l'image des maîtres de la lignée tout en récitant la formule de refuge. On prend refuge dans les Bouddhas, les maîtres et aussi les statues, stupas et textes sacrés...

L'offrande du mandala et la récitation de trois mantras sont particulièrement prisées pour compléter le programme de purification de l'adepte.

L'offrande de son corps est nommée « Tcheu » (la découpe). L'adepte visualise son propre corps dépecé et mis à cuire dans un chaudron afin d'alimenter toutes les créatures des six royaumes du samsara et les êtres des huit classes (démons compris). Cette visualisation morbide est répétée cent mille fois.

Après un long séjour dans un monastère de l'école kagyu du bouddhisme tibétain, l'anthropologue Marc Bosche s'interroge :

« Que pouvons nous déduire des pratiques répétitives du bouddhisme de tradition himalayenne, en particulier des mantras, des prières, des supplications au gourou, ou des préliminaires ? Cette répétition (des dizaines de milliers de fois, jusqu'à cent mille, voire un million pour le mantra de Chenrezig) est-elle toujours compatible avec l'idée de créativité, de richesse culturelle, de variété et de découverte ? N'y a-t-il pas là quelque chose qui peut éventuellement réduire cette ouverture et cet appétit d'apprendre et de connaître ? […]

Et dans les retraites du tantrisme bouddhique, la question se pose de l'intensité des pratiques répétitives. Quatre sessions de (3 heures chacune) de rituel quotidiennes (comportant ces nombreuses répétitions de mantras, de gestes ou de prières), plus le rituel collectif (protecteur courroucé) du soir rendent sans doute restreint le temps de la contemplation et des activités personnelles. »

Une doctrine secrète immorale et criminelle

Les pratiques préliminaires ont pour but d'éradiquer les désirs grossiers, de brider l'égoïsme, de réduire l'attrait du monde et d'inculquer une morale religieuse. Ce formidable conditionnement transforme le plus grand nombre des pratiquants en dévots dociles, mais il n'affecte pas des « élus » qui, parvenus aux initiations supérieures, adoptent une doctrine totalement immorale. Doctrine qui enseigne exactement le contraire de ce que soutenait l'ascétisme bouddhique. Par exemple, la pédophilie est une pratique préconisée par les rites secrets des initiés lamaïstes, c'est même une sorte de devoir sacré.

Un lama tibétain, spécialiste des rites de Kalachakra, écrit :

« Le rite commence avec des fillettes de 10 ans. Jusqu'à leur vingtième année, les partenaires sexuelles représentent des vertus positives. Au-delà, elles comptent comme porteuses d'énergie de colère, de haine, etc. et comme femmes-démons. Dans les étapes initiatiques de 8 à 11 du tantra de Kalachakra, l'expérimentation se fait avec une « seule » femme. Pour les étapes de 12 à 15 appelées le Ganashakra, 10 femmes participent au rite aux côtés du maître. L'élève a le devoir d'offrir les femmes comme « présents » à son lama. Les laïcs se faisant initier doivent amener leurs parentes féminines (mères, sœurs, épouse, filles, tantes, etc.). En revanche, les moines ayant reçu la consécration ainsi que les novices peuvent utiliser des femmes de diverses castes qui ne sont pas leurs parentes. Dans le rite secret lui-même, les participants font des expériences avec les semences masculines et féminines (sperme et menstruation) ; les femmes ne sont pour l'initié masculin que des donneuses d'énergie et leur rôle cesse à la fin du rite ».
(Gen Lamrimpa, « Transcending Time, an explanation of the Kalachakra Six-Session », cité par E. Martens.)

Pourquoi le dalaï-lama, les dignitaires du lamaïsme et les grands initiés de Kalachakra et de ses arcanes criminels ne sont-ils pas interdits de séjour dans les pays qui punissent pénalement la pédophilie, le racisme, le cannibalisme ? 

Nous avons vu que la pédophilie est bien réelle dans certains rites secrets du lamaïsme. Le racisme est particulièrement présent dans le l'idéologie guerrière des lamas qui déclarent que les musulmans sont les ennemis de Shambhala et du dharma. Quant au cannibalisme, on le trouve dans plusieurs textes et notamment le tantra de Kalachakra.

Le kalachakra Tantra, " La Roue du Temps ", est le texte le plus sacré du bouddhisme tibétain. Selon la légende, sa rédaction est attribuée au premier roi du royaume mythique de Shambhala. Ce texte fondamental a été traduit en français. Il est distribué dans toutes les grandes librairies. Certains libraires, peu attentifs au contenu des livres qu'ils vendent, l'ont mis à côté de délicats textes religieux empreints de poésie mystique. Pourtant, le chapitre six du texte sacré des bouddhistes tibétains comprend un traité d'alchimie et de démonologie qui n'a rien de poétique. En effet, La strophe 125 évoque un recette de sorcellerie peu ragoûtante. Il est écrit :

"La consommation de matière fécales et d’urine, de sperme et de sang menstruel, mélangés à la chair humaine, prolonge la vie. Ce sont les cinq ingrédients qui entrent dans la composition des pilules de nectar".

D'après les lamas, c’est le Bouddha lui-même qui aurait expliqué comment préparer et utiliser ces ingrédients pour rajeunir, supprimer toutes les maladies, mettre fin aux difformités corporelles…

De nos jours, des lamas distribuent parfois ces " pilules de nectar " à leurs élèves les plus zélés. C'est une faveur rare, toujours appréciée comme une grâce. Toutefois, le lama Kelsang Gyatso, entré dans la dissidence qui ébranle l’école Gelug, recommande de ne pas consommer ces pilules fabriquées avec des substances impures, telles que de l’urine et des excréments. Kelsang Gyatso ne croit pas que tous les lamas peuvent transformer de répugnants ingrédients en nectar thérapeutique. Mais la majorité des adeptes du lamaïsme pensent que Kelsang Gyatso est un séditieux qui cherche à saper l'autorité du dalaï-lama.

La sorcellerie est présente dans beaucoup d'autres textes religieux tibétains. Le Hevajra Tantra, particulièrement vénéré par les Sakyapa, indique les mantras utilisés pour les principales catégories de rites magiques. Des rites qui ignorent totalement la moralité et la compassion bouddhiques.

Les rites des lamas de haut rang permettraient d'obtenir le pouvoir :

- d'ensorceler ;
- d'arrêter les actions d'autrui, de les pétrifier ;
- de séparer deux amis, des parents, des amoureux, etc., et de créer de l'animosité entre les gens ;
- de faire fuir les ennemis, de les faire tomber en disgrâce, de détruire les habitations des ennemis ;
- de tuer ou de blesser les ennemis au moyen de pratiques en apparence inoffensives...

Ainsi des lamas, qui prétendent adhérer à la doctrine du renoncement du Bouddha, pratiquent secrètement un occultisme profondément immoral et criminel.

Mandala Matrix

Dans « Mandala Matrix » Marc Bosche se livre à une réflexion qui enchantera les newagers amateurs de technicité psychique :

« Je pensais rencontrer un monde psychique et spirituel, antique, ancien et hiératique pendant ma retraite spirituelle. Il est en effet apparu au début, un peu comme un décor, une toile peinte : les yidams, les mandalas et les formules des mantras apparaissant un peu en trompe l’œil comme aux avants scènes. Puis c'est - derrière - un autre monde qui s'est invité, comme s'il était une réalité plus active et efficiente, se " servant " de ces images traditionnelles et figées du bouddhisme himalayen.

Ce monde, qui s’est avéré au final prédateur et exploitif, n'avait rien d'antique, de vieux ou de traditionnel. Il m'est apparu comme ultra moderne selon nos critères, un monde de technologies sophistiquées venues de " mondes " parallèles aux nôtres. Il était doté de sciences appliquées psycho somatiques subtiles agissant "par osmose". Elles servaient en particulier à prélever nos énergies subtiles, les échantillonnant par qualités.
Ces activités subtiles étaient dotées de " feed back " (capacités de rétroaction), de coordination et d'auto contrôle cybernétique, etc.

Il m'a semblé que ce monde psychique du tantra bouddhiste n'est pas seulement peuplé de vieux "démons" ou de vieilles "dakinis" rouges, mais mu par des activités de technologies, inconcevables encore pour nous, qui prélèvent notre vitalité subtile, nos énergies de conscience et de vie de manière rationnelle et organisée. Ces activités ne nous renvoient des leurres yoguiques et des images tantriques toutes faites que pour mieux brouiller les pistes, comme pour mieux se cacher derrière. Le monde tantrique serait habité par une réalité technologique subtile, une bio science exploitive venue d'autres mondes, d'autres dimensions imperceptibles de l'expérience consciente et collective, dont nous n'avons encore aucune idée.

Nous ne serions ainsi pas seulement le "bétail des dieux", comme l'écrit le voyageur tantrika Daniélou. Nous ne serions pas seulement le bétail humain trait pour le lait de notre vitalité et de nos énergies subtiles. Nous serions aujourd’hui dans une sorte d'élevage industriel imperceptible, dont les clôtures barbelées nous sont invisibles, reliés à des dimensions peuplées de collectivités inaccessibles. Leurs activités autonomes s'installeraient progressivement et perceptiblement dans les canaux et plexus subtils à l’intérieur du corps, en particulier lors de l'adhésion au tantra et de l'ouverture dévotionnelle.

Comme vous le voyez personne ne pourra y croire un seul instant, en-deçà de la faculté imaginative suscitée par l’évocation littéraire. Il est impossible de le prouver ou d'en apporter la moindre présomption de preuve. De plus je ne suis pas sûr des limites, ni des enjeux réels de ces phénomènes s'ils existent, ni qu'ils soient strictement limités au monde tantrique. En particulier l’éveil spontané de la kundalini s’apparente aussi à ces phénomènes en terme de symptômes perçus. Il est donc bien difficile chez un tantrika de différencier les activités subtiles qui ressortissent de l’ouverture à sa lignée de lamas, et ce qui est dû à l’activation autonome et universelle de la kundalini en lui. »

Ouvrages consultés :

Tantra de Kalachakra  

Un exemplaire de cette édition du Tantra de Kalachakra, contenant des recettes de la sorcellerie des lamas, est vendu au prix de 440 €. Cette édition est rare. Les amis du dalaï-lama préfèrent éditer de nouvelles versions édulcorées de ce texte fondamental du Vajrayana magique et guerrier.

samedi, février 20, 2016

Le retour d'Adolf Hitler


Miguel Serrano pose entre tangkas tibétains et photos de dignitaires nazis.


Miguel Serrano (1917-2009), était l'un des propagateurs de la doctrine ésotérique qui fait d'Adolf Hitler l'incarnation d'une déité, un Avatar. (Miguel Serrano, « Adolf Hitler, The Ultimate Avatar ».)


Pour Serrano et de nombreux « Lunatic Fringes », Hitler n'est pas mort à Berlin en 1945.


Hitler, grâce à son pacte avec le monde de la violence et de la puissance de Shambhala et moyennant de nombreux sacrifices, aurait échappé à la mort et rejoint une autre dimension, un monde parallèle, à l'instar du maître tantrique Padmasambhava, le bouddha polygame et magicien du Tibet.


Durant la deuxième guerre mondiale, les tueries planifiées dans les camps de la mort étaient-elles des sacrifices humains ? L'odeur de la chair humaine brûlée qui sortait des fours crématoires était-elle la « bonne odeur » exigée par les divinités guerrières de Shambhala. Des commentateurs de la Bible disent que l'odeur de la chair brûlée est une bonne odeur pour le dieu terrible de l'Ancien Testament. « Une bonne odeur, une odeur reposante, montait vers Jéhovah quand on brûlait de la chair des animaux, dont on avait préalablement fait l’aspersion du sang autour de l’autel. »


Hitler a offert le sang de 25 millions de personnes aux déités terribles de Shambhala. Selon Miguel Serrano, il reviendra en tant qu'Ultime Avatar" pour faire la guerre et instaurer le Quatrième Reich mondial.


Pour les lamas tibétains spécialistes de l'eschatologie du Kalachakra Tantra, c'est le dalaï-lama, l'actuel grand hiérophante de l'iniation de Kalachakra, qui se réincarnera à Shambhala dans le corps du vingt-cinquième roi kulika et se nommera Raudra Chakrin. Au 25ème siècle, le roi de Shambhala conduira une guerre impitoyable pour instaurer le lamaïsme planétaire (ou le Quatrième Reich mondial).




Hitler est-il mort à Berlin ?



par Christophe Bourseiller



Hitler est-il réellement mort, le 30 avril 1945, à Berlin, à l'âge de cinquante-six ans ? Chacun connaît la version officielle de sa fin. Qui ne garde pas en tête l'impressionnant film d'Oliver Hirschbiegel, « La Chute », sorti en 2005, dans lequel un Führer suicidaire et dépressif se voit incarné avec talent par Bruno Ganz ?


Bien des mystères entourent pourtant le probable suicide d'Adolf Hitler.


Nous savons qu'il se tue par balle, tandis qu'Eva Braun, son épouse, s'empoisonne. Dans les minutes qui suivent, leurs dépouilles sont déposées à l'extérieur du bunker, aspergées d'essence et incinérées. Les deux corps sont joints à d'autres restes humains qui gisent dans un cratère de bombe.


Le 2 mai 1945, un détachement des troupes d'élite russes dépendant du contre-espionnage (le Smersh) investit ce qui reste de la chancellerie du Reich. Objectif : récupérer le cadavre du leader nazi. Le détachement découvre, à même le sol, deux cadavres « si calcinés qu'ils s'étaient rétrécis et ressemblaient à des marionnettes ». Il pourrait s'agir des époux Goebbels.


Le même jour, le quotidien officiel du parti communiste d'Union soviétique, la Pravda, affirme que l'annonce de la mort d'Hitler n'est qu'une « astuce fasciste ».


Pendant ce temps, les hommes du Smersh poursuivent les fouilles dans les parages du bunker. Le 5 mai, un soldat remarque un bout de couverture grise qui comble un trou d'obus. Dans le cratère sont découverts deux corps calcinés, ainsi que les cadavres d'un berger allemand et d'un chiot. Le lendemain, les deux corps sont transportés à la base du Smersh établie à Buch. La dépouille du Führer est identifiée grâce à ses mâchoires et aux prothèses qu'elles contiennent.


Pourtant, Joseph Staline déclare en mai 1945 au diplomate américain William Averell Harriman qu'Adolf Hitler n'est pas mort. Selon le dirigeant de l'URSS, le leader déchu se cache dans un lieu inconnu, en compagnie de Martin Bormann et du général Hans Krebs. Par la suite, Staline se montre encore plus précis. Hitler se serait enfui en sous-marin. Mais quelle route maritime a-t-il pris ? Les Russes le disent tantôt au Japon, tantôt en Argentine, tantôt en Espagne.


Il existe pourtant des restes humains, qui constituent autant de preuves tangibles. Curieusement, le directeur du KGB, Iouri Andropov, ordonne en 1970 qu'ils soient incinérés. Seuls le crâne et les mâchoires sont conservés par le KGB. Pourquoi une telle intervention ?


Cette incertitude génère de nombreuses théories, parfois hautement fantaisistes. En 1980, l'écrivain négationniste allemand Ernst Christof Friedrich Zündel tente ainsi de monter une expédition aérienne au pôle Sud, où, selon lui, Hitler se cache depuis 1945, en expédiant des soucoupes volantes depuis une base secrète nazie... Zündel publie en 1979 un ouvrage au titre explicite : « Hitler am Südpol » (« Hitler au pôle Sud »).


La chute du mur de Berlin en 1989, puis la dislocation de l'Union soviétique en 1991 modifient la donne et ouvrent certains accès aux archives. En 2000, le crâne ainsi qu'une qu'une photographie des mâchoires sont présentés au public lors d'une exposition organisée à Moscou par les archives de l'État russe. Plusieurs chercheurs étudient les pièces.


Le 27 septembre 2009, un coup de tonnerre éclate. L'hebdomadaire britannique The Observer affirme que le fragment de crâne attribué à Hitler appartient en réalité à une femme d'une vingtaine d'années. Il devient clair que personne n'a retrouvé les cadavres d'Adolf Hitler et d'Eva Braun.



mercredi, février 17, 2016

Le conte prophétique préféré de Jacques Attali

Dessin d'Alain Bouldouyre




Le Maître de prière 

par Jacques Attali



Nul n'est vraiment riche s'il ne bénéficie pas de l'asservissement des autres.


« J'aime particulièrement « Le Maître de prière », écrit en yiddish au début du XIXe siècle, en Ukraine, par un rabbin hassidique, Nahman de Bratslav. [...]

Dans un pays imaginaire, l'argent est devenu une obsession telle que quiconque n'est pas capable d'accumuler et de conserver une fortune considérable devient un être inférieur, mi-bête mi-homme : d'abord moitié-lion, puis moitié-rat s'il devient plus pauvre, puis intégralement animal s'il sombre dans la misère. De cet état il ne peut alors plus sortir.

Les derniers hommes veulent tout ; mais lorsqu'ils ont tout, ils veulent plus : posséder des étoiles, devenir des étoiles, être servis et considérés comme des dieux par les hommes-animaux, eux-mêmes honorés du privilège de les servir. Pour jouir de leur puissance, ces derniers hommes se font même construire des villes de rêve bénéficiant d'un air absolument pur, d'un environnement parfait, sur des montagnes gardées par des hommes-animaux.

Nahman esquisse ainsi, quarante ans avant Marx, la théorie de l'aliénation : nul n'est vraiment libre s'il est prisonnier de son travail ; nul n'est misérable s'il ne se résigne à l'être ; nul n'est vraiment riche s'il ne bénéficie pas de l'asservissement des autres. Il fait aussi, deux siècles avant notre temps, la description de la globalisation qui détruit l'environnement et réduit l'homme à l'argent qu'il possède et qui le possède.

Jusqu'à ce que survienne un mendiant inconnu qui se dit « Maître de prière ». Le vieil homme supplie les uns et les autres de remettre en cause leur mode de vie, usant pour les convaincre de tous les arguments rationnels. En vain : aucun riche, aucun pauvre ne veut l'écouter. Tous sont contents de leur sort. Le Maître de prière leur parle alors d'un personnage terrible vivant dans un autre univers, qui va bientôt venir détruire leurs villes s'ils ne renoncent pas à leur mode de vie. Les hommes-animaux n'en ont cure : ils sont heureux de leur sort. Les hommes, eux, s'esclaffent : en quoi la mort des êtres inférieurs pourrait les concerner ? Mais non, répond aux riches le Maître de prière, c'est à votre vie à vous, les riches, qu'il viendra bientôt s'en prendre. Ils rient encore : eux ne risquent rien ; tous ont de l'argent à satiété et pourront corrompre ce personnage comme ils ont jusqu'ici acheté tout et tout le monde. « Non, leur explique le Maître de prière, celui-là n'est pas intéressé par l'argent ; il n'est accessible qu 'à la prière. Et moi, je suis venu vous apprendre à prier. »

Après mille et une péripéties tantôt comiques, tantôt tragiques, les hommes-dieux renoncent à l'argent, sans même attendre la venue du redoutable personnage. Ils reconnaissent l'humanité de ceux qu'ils traitaient jusque-là comme des animaux, qui redeviennent des hommes à leurs propres yeux comme aux yeux des autres. Tous acceptent cette révolution non par peur, mais parce qu'ils découvrent la joie d'être humains et de considérer les autres comme tels.

Ce conte, description ravageuse et prémonitoire du monde d'aujourd'hui, bref chef-d'œuvre méconnu de la littérature mondiale, où se mêlent sources bibliques et russes, en dépit de son apparence très simple, est en fait structuré autour des théories les plus sophistiquées de la Kabbale : chaque personnage incarne une des dix sephirot ; chaque épisode renvoie à l'un des trente-deux chemins de la sagesse. »

Nahman de Bratslav prétendait « être le maillon le plus récent d'une chaîne de réincarnations d'une âme apparue d'abord dans le corps de Simon Bar Yohai, passant ensuite par Isaac Luria et allant, après lui, jusqu'au Messie », précise Jacques Attali dans son livre « Dictionnaire amoureux du Judaïsme ».

Selon Salim Laïbi, le rabbin kabbaliste Isaac Luria, disciple du jésuite Loyola, était le maître de Sabbataï Tsevi. Sabbataï Tsevi et Jacob Franck, « ces deux personnages, mentalement dérangés, exaltaient les déviances sexuelles les plus débridées comme chemin de rédemption du peuple juif, ainsi que de l'Humanité entière. » ( Salim Laïbi)



mardi, février 16, 2016

Révisionnisme et complotisme en Croatie


L'ultralibéralisme de l'Union européenne et son cortège de cafouillages et d'inégalités réveillent de vieux démons. Après le nationalisme hongrois, le traditionalisme catholique du Parti Droit et Justice polonais, voici l'extrême droite croate qui émerge du bourbier européen.


Depuis le 22 janvier 2016, la Croatie est dirigée par un gouvernement étroitement lié à l’église croate et à l'Opus Dei.

Si, comme l'affirment des personnes soi-disant bien informées, « complotisme = révisionnisme », le ministre de la culture de la Croatie, Zlatko Hasanbegovic (un historien révisionniste décomplexé), serait donc lui-aussi « complotiste ». Mais un « complotiste » de la pire espèce ajoutent ses ennemis qui l'accusent d'avoir la nostalgie du règne des Oustachis qui prirent le pouvoir à Zagreb avec l'appui des nazis et des fascistes italiens.

Photo : 

Quand il était étudiant, Zlatko Hasanbegovic (né en 1973) a été photographié portant un bonnet qui rappelle celui des Oustachis. Caroline Fourest a exagéré en affirmant dans sa chronique sur France Culture que Hasanbegovic a été photographié en uniforme oustachi.





"Une femme, je la fais jouir 42 fois en une nuit"

Gourou Bikran Choudhury L'Effet Papillon revient sur le reportage de Mathieu Bonnet : "Rencontre avec le yogi CHOUDHURY, le fondate...