NDE
et initiation
par
Daniel Robin
Pouvons-nous
encore comprendre, en ce début de IIIème millénaire, ce
qu’est véritablement l’initiation ?
La
mentalité et les « valeurs » de nos sociétés modernes ne
sont-elles pas à l’opposé de celles des sociétés
traditionnelles pour lesquelles le sacré et le transcendant
n’étaient pas de vaines illusions ? Un auteur comme René Guénon,
par exemple, est sans indulgence vis à vis de notre société qui
incarnerait le règne de la quantité (voir son livre intitulé, «
Le règne de la quantité et les signes des temps »). Ce prima de la
quantité sur la qualité ne serait en définitive que la partie
visible et extérieure de ce qu’il appelle la contre-initiation qui
travaillerait, dans l’ombre, à l’édification d’un monde
proprement « infernal ». Par « infernal », René Guénon entend
un monde qui vivrait sous l’emprise d’un pouvoir qui ne serait
que le reflet inversé et parodique du véritable pouvoir spirituel.
Si, effectivement, nous avons perdu le secret de l’initiation, alors pourquoi tant de livres paraissent aujourd’hui sur ce sujet ? C’est encore un de ces nombreux paradoxes de notre époque, et les N.D.E n’en sont pas un des moindres. Le monde moderne dans lequel nous évoluons est pétri de paradoxes, et c’est peut être très bien ainsi parce que les paradoxes sont des signes : ils veulent nous montrer que les choses ne sont pas définitivement figées, et que tout peut arriver. Alors si tout n’est pas irrémédiablement perdu, nous pouvons peut être essayé, modestement j’en conviens, de retrouver et de comprendre quelques bribes de ces profonds mystères qui entourent l’initiation. [...]
Si, effectivement, nous avons perdu le secret de l’initiation, alors pourquoi tant de livres paraissent aujourd’hui sur ce sujet ? C’est encore un de ces nombreux paradoxes de notre époque, et les N.D.E n’en sont pas un des moindres. Le monde moderne dans lequel nous évoluons est pétri de paradoxes, et c’est peut être très bien ainsi parce que les paradoxes sont des signes : ils veulent nous montrer que les choses ne sont pas définitivement figées, et que tout peut arriver. Alors si tout n’est pas irrémédiablement perdu, nous pouvons peut être essayé, modestement j’en conviens, de retrouver et de comprendre quelques bribes de ces profonds mystères qui entourent l’initiation. [...]
Kenneth
Ring a écrit cette phrase : «
Quiconque se lance dans
l'exploration
des implications des expériences à l'approche
de la mort, s'apercevra vite que tout cela remonte aux
cérémonies secrètes de l'Antiquité, même si elles
abritent un mouvement révolutionnaire dont les effets appartiennent
à l'avenir ». Pour
bien en saisir la portée, il faut la diviser en
quatre thèmes qui sont étroitement liés entre eux.
Premier
thème : exploration minutieuse des implications et des retombées
des expériences de mort imminente.
Deuxième
thème : l’exploration des ces implications montre que les
expériences de mort imminente possèdent d’étranges ressemblances
avec les cérémonies secrètes (initiations)
de l’Antiquité.
Troisième
thème : En même temps qu’elles semblent remonter aux initiations
antiques, les implications des expériences à l’approche de la
mort portent en elles même un mouvement révolutionnaire qui est
visible à notre époque.
Quatrième
thème : les effets de ce mouvement révolutionnaire ne
sont pas encore totalement perceptibles car ils
appartiennent à l’avenir. Comme si les implications des N.D.E
étaient grosses d’effets, ou de promesses, dont nous ne verrions,
aujourd’hui, que les prémisses. […]
Quelques
remarques générales au sujet des N.D.E.
Cependant, il faut se méfier des systématisations hâtives et des modèles figés. Il est, en effet, important de comprendre que la N.D.E est une expérience globale et globalisante qui se prête mal à une dissection parcellaire de ses éléments que l’on essaierait par la suite de relier entre eux par des liens de cause à effet. En réalité, cette expérience se situe tellement au-dessus de la capacité de nos outils analytiques habituels, que toute tentative visant à la comprendre en la divisant, et en l’émiettant en quelque sorte, s’expose inexorablement à en travestir la véritable nature. Un exemple frappant est le fait, par exemple, que des expérienceurs qui ont pris connaissance du schéma et du contenu de la « structure type » que nous exposons ici, nous ont dit que l’ordre des phases et les descriptions de ces phases, ne correspondaient pas du tout a ce qu’ils avaient vécu. Ils ne reconnaissaient pas leur expérience dans le modèle standard qui circule aujourd’hui dans la littérature traitant des N.DE. De telles remarques doivent être prisent en considération, et les chercheurs doivent en tirer les conséquences qui s’imposent. Une représentation modélisée d’un phénomène, comme la « structure type » pour les N.D.E par exemple, est un moyen commode qu’utilise l’intelligence pour essayer de comprendre ce phénomène, mais ce n’est qu’un outil qui doit être perfectionné avec le temps et qui, en aucun cas, ne doit devenir un dogme rigide.
Malgré tout, la possibilité d’expérimenter une N.DE serait une constante universelle, une possibilité inhérente à la condition humaine qui ne serait ni rare, ni récente. Par ailleurs, les N.D.E sont remarquables par la richesse de leur contenu. Potentiellement, elles comportent une prodigieuse variété de thèmes de réflexions et d’interrogations, ainsi que des voies de recherches prometteuses dans des domaines aussi différents que la mécanique quantique, par exemple, ou l’existence d’entités immatérielles, désignées comme étant des « anges », ou des « guides ». D’ailleurs, ceux qui s’intéressent aux N.D.E, découvrent bien vite en les étudiant, qu’il semble impossible d’épuiser l’immense champs de recherches qu’elles contiennent à l’état latent. Pour établir cette « structure type », nous nous sommes inspirés des travaux du Docteur Raymond Moody, et principalement de son livre fondateur, « La vie après la vie ». J’ai puisé aussi dans l’œuvre du professeur Kenneth Ring, et surtout dans ses deux livres intitulés : « Sur la frontière de la vie », et l’excellent « En route vers Omega ». Le livre d’Evelyn Elsaesser-Valarino, intitulé « D’une vie à l’autre », nous a été d’une grande aide pour reconstituer l’ordre des différentes phases. Enfin, quelques uns des témoignages que nous avons pu recueillir lors de nos investigations personnelles sur ce sujet ont complété utilement nos études livresques.
1)
- Phase de danger mortel.
2)
- Phase physiologique d’entrée dans la mort.
3)
- Phase de calme et de paix.
4)
- Phase autoscopique.
5)
- Phase du tunnel.
L’expérienceur
se sent aspiré dans une sorte de tunnel obscur, ou dans un couloir
étroit, voir dans une « canalisation », et même parfois dans un «
entonnoir ». Il est pris dans un tourbillon qui l’entraîne dans
une cavité sombre. Il existe cependant des cas, mais ils sont plus
rares, où l’expérienceur dit qu’il a franchi un tunnel de
lumière, ou un passage d’énergie protectrice, avant de pénétrer
dans la Lumière. Il éprouve aussi la sensation de ne pas savoir où
il est. Déplacement très rapide dans le tunnel. La vitesse est si
prodigieuse, que l’expérienceur à, dans certains récits,
l’impression de ce déplacer plus vite que la vitesse de la lumière
et de franchir d’énormes distances (un nombre infini de kilomètres
disent certains) en un temps presque nul. Au bout du tunnel il y a
comme une « étoile », ou une Lumière qui scintille. Plus
l’expérienceur progresse dans le tunnel et plus la Lumière
augmente d’intensité. Il se sent irrésistiblement attiré par
cette Lumière. Il éprouve l’envie de rejoindre à tout prix cette
Lumière. Lorsqu’il est dans le tunnel l’expérienceur entend
parfois différents sons qui peuvent être harmonieux, comme une
musique inconnue sur terre d’une très grande beauté, ou au
contraire percevoir des sons pénibles et dérangeants. La notion de
tunnel doit d’ailleurs être utilisée avec beaucoup de
précautions, car il n’est pas du tout certain qu’il s’agisse
d’un tunnel tel que l’entend le sens commun. Des expérienceurs
se sont demandés, en effet, si le « tunnel » en question avait une
réalité propre, ou s’il
s’agissait d’une sorte « d’effet tunnel » produit par la très
grande vitesse de déplacement de la conscience ? Quelques-uns
d’entre eux évoquent, d’ailleurs, un « vide noir » plutôt
qu’un tunnel. […]
Une
fois toute la distance du tunnel franchie, l’expérienceur pénètre
dans ce qu’il décrit comme une Lumière d’une beauté ineffable.
Mais cette Lumière bien qu’étant très brillante (blanche ou
dorée), ne brûle pas les yeux. Elle n’est ni aveuglante, ni
éblouissante. Elle n’empêche pas de voir distinctement les objets
environnants.
Dans
certains récits la Lumière est comparée à un soleil, ou à un
coucher de soleil, dont on peut curieusement regarder les rayons en
face sans être incommodé. Dans la Lumière, il peut y avoir
perception d’autres couleurs qui sont décrites comme étant très
vives et parfaites. Elle ressemble parfois à une sorte d’arc-en-ciel
supraterrestre. Une sensation de chaleur est souvent associée à la
perception lumineuse...
La
mort et l'au-delà
Les
principales phases de la N.D.E :
1)
- Phase de danger mortel
2)
- Phase physiologique d’entrée dans la mort.
3)
- Phase de calme et de paix.
4)
- Phase autoscopique.
5)
- Phase du tunnel.
6)
- Phase de rencontre avec un ou plusieurs « guides ».
7)
- Phase de la Lumière. a).
Panorama de la vie. b).
Connaissance intégrale.
8)
- Phase de la rencontre avec des personnes décédées.
9)
- Phase des paysages paradisiaques.
10)
- Phase de la cité de lumière.
11)
- Phase de la vision d’une frontière.
12)
- Phase de la prise de décision.
13)
- Phase de retour dans le corps.
14)
- Phase d’intégration de l’expérience.
15)
- Phase de mutation. a).
Renversement des valeurs. b).
Changement de personnalité. c).
Recherche de connaissances nouvelles. d).
Dons psychiques. e).
Envie de partager son expérience. f).
Préoccupations écologiques. g).
Développement de la créativité.
La
mort et l'au-delà pdf :
Fondation de Recherche sur les Expériences de Mort Imminente
(info communiquée par Konrad)
(info communiquée par Konrad)