samedi, décembre 17, 2016

Les Cristeros





La persécution du christianisme par un gouvernement socialo-maçonnique a fait 250 000 morts au Mexique.

Le film américano-mexicain « Cristiada », sorti en 2012 aux USA, raconte l’histoire vraie du Mexique des années 1920 dirigé par un président et un gouvernement socialistes et francs-maçons. Il retrace la rébellion paysanne qui souhaitait la liberté religieuse face à l’État anticatholique qui fut responsable de nombreux massacres. « Les victimes furent sans nombre : hommes certes, mais aussi jeunes femmes et enfants, tous assassinés sauvagement. »

Le rappel cinématographique des crimes d'un gouvernement socialo-maçonnique ne pouvait pas être apprécié des instances politiques françaises dans lesquelles les francs-maçons exercent un pouvoir parallèle. Le film fut donc totalement ignoré en France.




Jean Meyer

Entre 1926 et 1929, le Mexique connaît une révolution dans la révolution (1910-1940) : la rébellion des Cristeros, ou Christiade (Cristiada). Dans sa volonté de transformer la société, l'État, sous la présidence Calles, agresse frontalement l'Église catholique qui réagit en suspendant le culte. L'État ferme alors les églises, interdit le culte privé et la distribution des sacrements.

S'agit-il d'un énième épisode d'un conflit séculaire entre deux vieux adversaires, d'une diversion idéologique dans un contexte économique difficile, alors que plane la menace d'un nouveau bras de fer avec l'encombrant voisin américain ? Quoi qu'il en soit, l'épisode débouche sur un fait totalement inattendu : le peuple, blessé dans ses convictions les plus profondes, à bout de patience après avoir épuisé tous les moyens légaux de résistance, se soulève au nom du Christ-Roi (Cristo-Rey). Malgré une répression impitoyable, non seulement l'insurrection ne s'éteint pas, mais elle se structure et se développe. L'État se découvre dans une impasse. Il en sort grâce à la médiation américaine : en 1929, le culte reprend, les Cristeros déposent les armes. Mais le bilan humain est tragique : plus de deux cent mille morts, combattants des deux camps et civils, des centaines de milliers de Mexicains ont fui leur pays. Une chape de plomb tombe alors sur l'événement que l'histoire officielle va s'appliquer à oublier.

C'est un Français, Jean Meyer, qui a réveillé la mémoire de la Christiade. Dans les années soixante, il a sillonné le Mexique à la recherche des survivants des deux camps et des archives. De ce travail, il a publié une thèse, puis des ouvrages qui ont marqué les esprits. La Rébellion des Cristeros, réédition enrichie de La Christiade (Payot, 1975), est la synthèse indispensable pour qui veut comprendre en profondeur la Christiade, un épisode de l'histoire du Mexique dont les leçons sont universelles.


jeudi, décembre 15, 2016

L'expérience de mort imminente (EMI) de Rajâa Benamour


(17:30)



« Première femme de tradition musulmane à avoir raconté dans un livre en français une expérience de mort imminente et les douleurs, les visions, l’exaltation mystique que cela peut induire, Rajâa Benamour a la conviction d’être revenue des frontières de la mort avec une mémoire de ce qui s’est passé en elle. Elle est devenue une autre personne, ou plus exactement, selon ses propres mots, elle est enfin devenue elle-même. De tout cela, elle témoigne dans "Sayf al-Nûr, l’épée de lumière" paru aux éditions Albouraq. »

(France Culture) 



L'interview de Rajâa Benamour dans Le Monde des religions

Le 20 novembre 2009, victime d’une erreur médicale, Rajâa Benamour fait une expérience de mort imminente qui débouche sur un vécu mystique intense. Elle est la première musulmane à en témoigner dans Sayf al-Nûr.

Cette expérience de mort imminente (EMI) a été le catalyseur d’une expérience spirituelle que vous nommez « L’épée de la Lumière ». Pourriez-vous préciser ce dont il s’agit ?

Cette EMI a fait tomber toutes mes barrières psychologiques et libéré mon être. Elle m’a transformée. Elle est à l’origine d’une expérience spirituelle, qui fut incontestablement une expérience de Ta’wil, d’herméneutique [interprétation des textes, ndlr]. Le Ta’wil est l’aboutissement d’effusions spéculatives par lequel le sens caché des textes religieux ou philosophiques se révèle à la connaissance, en dévoilant son contenu essentiel. Rapporté à l’âme, il est son cheminement qui remonte à son sens originel pour faire surgir l’essence la plus insondable de l’être. L’épée de la Lumière n’est pas un titre pour faire joli. J’ai vraiment été transpercée au centre de mon crâne par une épée faite de Sa Lumière, en référence à l’un des 99 Noms Divins, al-Nûr. Elle est arrivée des confins des cieux pour pulvériser mes repères et mes certitudes vainement acquises pendant des années. J’ai alors fait l’expérience de la « gustation », car ce n’est pas tant mon palais qui a été modifié, mais le nectar. J’ai goûté et j’ai cessé d’être une étrangère à moi-même.

Lors de cette expérience, vous dites avoir été « façonnée, transformée, initiée » à la science des lettres arabes.

Pour être exacte, j’ai « revêtu » et je suis devenue chaque lettre : wâw, nûn, kâf, jusqu’à la lettre finale, celle qui contient toutes les autres, alif. Annihilée en moi-même, j’ai perdu ma propre singularité et j’ai été initiée. L’axe central de ce récit est donc la science sacrée des lettres arabes, Ilm al-Hoûroûf. Dans le soufisme, elle est liée à la science des chiffres, Ilm al-Arkâm, et aux 99 Noms Divins, Asma’ al-husna, issus directement du Coran. À travers elle, l’esprit devient lettre, élément divin. Lors de cette expérience, j’ai compris qui nous étions vraiment. Or, savoir qui nous sommes, c’est savoir qui Il est. Comme le dit Socrate : « Celui qui se connaît lui-même connaît son Dieu ». Au bout du compte, nous sommes des attributs divins comme la Beauté, la Miséricorde…

Pourquoi votre livre est-il le premier témoignage, explicite et publié, d’une EMI émanant d’un croyant musulman ?

Je n’en ai pas la moindre idée. Avant d’écrire ce livre, j’étais sceptique. Jusqu’au moment où l’inconcevable est venu me faucher de ce à quoi je tenais : mon « je », qui fut l’objet de ma plus grande bataille. Telle une guerrière, j’ai lutté contre la mort, sans me douter que ce « je », d’où émane mon individualité, devait abdiquer et se rendre. Aussi cette expérience a-t-elle levé les voiles de mon ignorance, de mes illusions prises pour des vérités, qui m’ont longtemps maintenue dans une cécité égotique. J’étais éprise du mensonge inavoué de mon petit « je » humain, inapte à percevoir le « jeu » du fourvoiement de sa suffisance. Sceptique, je ne le suis plus depuis que j’ai été foudroyée par la fulgurance de la « Vérité » du « Je » divin. Cela vaut bien un livre !

Quel éclairage l’islam apporte-t-il sur ces expériences ?

L’islam est assez vague sur ce sujet. L’islamologue Éric Geoffroy cite ce verset du Coran dans la préface de mon livre : « Dieu reçoit les âmes au moment de leur mort, ainsi que celles qui ne meurent pas au cours de leur sommeil. Il retient celles dont Il a décrété la mort, tandis qu’Il renvoie les autres jusqu’à un terme déterminé. Il y a en cela des signes pour qui réfléchit . » La seconde option - « celles qui ne meurent pas au cours de leur sommeil » - laisse en effet un champ assez libre pour accueillir l’expérience de mort imminente.

Cette expérience a-t-elle changé votre vision de la mort ?

Assurément ! Aujourd’hui, je fais la distinction entre « exister » et « vivre ». Leur point commun, c’est « être ». Nous ne cessons jamais d’être à l’image du Nom Divin al-Hayy, le Vivant, qui ne meurt jamais. L’âme est éternelle.




Rajâa Benamour sur France Culture






Rajâa Benamour

Voici un récit saisissant dont la lecture ne laisse pas indifférent. D'une écriture poignante et délicate, l'auteure nous livre un témoignage inédit dont « l'expérience de mort imminente » a été le prélude. Lors d'un choc anesthésique en bloc opératoire, Rajâa reçoit une initiation fulgurante par la science ésotérique des lettres, au cours de laquelle ses repères et ses certitudes sont pulvérisés. Effroi, quiétude. Eclatement, ravissement. Solitude, miséricorde. Brûlure, contemplation. Avec une pudeur touchante, l'auteure nous fait vivre ces allers-retours qui la mènent vers le Beau (al-Jamîl). 

Succombant à la Splendeur, elle devient une amoureuse éperdue et tend ainsi à découvrir son être essentiel. À l'image d'Ibn Arabî, qui, il y a quelques siècles, écrivait : « L'Amour est ma religion et ma foi », l'auteure peut aujourd'hui humblement déclarer : « L'Amour est mon Maître ».


mardi, décembre 13, 2016

Détruire l’ordre social (la nation, la famille, la religion…)



La religion sans nom



par Alexandre Lebreton


L’héritage de l’ancienne Babylone, la religion à Mystères suméro-akkadienne avec ses sacrifices de sang et la mise en esclavage d’êtres humains s’est transmis à travers les générations.

La Statue de la Liberté représente la tyrannie luciférienne 

Jay Parker, un survivant d’abus rituels sataniques a révélé que ses grands-parents, descendants de lignées lucifériennes, lui avaient un jour confié à propos de la Statue de la Liberté qu’il s’agissait en fait de Semiramis, la reine de Babylone, l’épouse de Nimrod. C’est Nimrod qui fut le constructeur de la Tour de Babel, il a été le premier homme à avoir voulu établir un Gouvernement Mondial avec une Religion Universelle en opposition à Dieu. Nimrod semble visiblement être un modèle à suivre pour les élites de la Franc-maçonnerie internationale. Dans ‘‘History of Freemasonry’’, publié par la ‘‘Masonic History Company’’, il est écrit que Nimrod a été honoré comme ‘‘Grand Maçon’’ et que sa tentative pour construire un ‘‘Nouvel Ordre Mondial’’ lui a valu la distinction de ‘‘Premier Grand Maître’’.

Le franc-maçon Albert Mackey a écrit que ‘‘La légende attribue à Nimrod la création des Maçons sous la forme d’un corps et il a été le premier à leur avoir donné une constitution ou des lois pour un gouvernement. La Maçonnerie, selon ce que rapporte la légende, a été fondée à Babylone, d’où elle s’est transmise dans le monde entier.’’



La tradition des abus rituels pour créer des esclaves

La tradition des abus rituels pour créer des esclaves viendrait d’une antique doctrine, l’ancienne tradition de l’époque Babylonienne avec son culte aux démons, cette dévotion aux anges déchus, que nous appellerons ‘‘la religion sans nom’’. Dans ces anciennes religions, les dieux maléfiques étaient craints et devaient sans cesse être apaisés. Le polythéisme des Mésopotamiens, des Sumériens, des Assyriens, des Perses et des Babyloniens était complètement lié aux entités démoniaques.

Le démonisme est la dynamique qui se cache derrière la magie et les pouvoirs spirituels de ces religions primitives et antiques. Les nombreux dieux cananéens, égyptiens, grecques et romains sont du même acabit que les dieux babyloniens. Toutes les pratiques de magie, les quêtes d’immortalité, les sacrifices d’animaux et d’humains, etc, dérivent de ces anciens cultes aux démons. Dans ‘‘Mackey’s Revised Encyclopedia of Freemasonry’’, Albert Mackey nous informe que : ‘‘Selon Warburton, chaque dieu païen reçoit en dehors de ce qui apparaît publiquement et ouvertement, un culte secret dans lequel personne n’est admis excepté ceux qui ont été sélectionnés par des cérémonies préparatoires qui constituent l’initiation. Ce culte secret a été appelé les Mystères.’’

La religion sans nom

Aujourd’hui, ces cultes n’ont plus leur autel sur la place publique, et pour les profanes ils n’existent plus que dans les livres d’histoire, et encore… Mais ont-ils totalement disparus ? L’adoration des démons, les rituels sacrificiels de sang et les pratiques traumatiques initiatiques créant de profonds états dissociatifs sont-ils de l’histoire ancienne ?

Il existe encore de nos jours un culte perpétuant cette tradition, telle une ‘‘religion sans nom’’ transmettant les Mystères de génération en génération. Pourquoi une ‘‘religion sans nom’’ ? Parce qu’elle n’existe pas de manière officielle. Ce culte, ou plutôt cette doctrine, n’est pas censée exister pour le commun des mortels de notre époque. On pourrait tout aussi bien l’appeler la ‘‘religion aux mille visages’’, ses multiples formes n’étant rien d’autre que des manifestations d’une souche de fond qui s’adapte aux époques et aux civilisations humaines. Une souche qui s’extériorise de telle ou telle manière selon les circonstances qui s’offre à elle et qui s’adapte aux aléas matériels, mais qui reste une dans ce qu’elle vise au niveau spirituel.


La décadence des mœurs est planifiée dans les loges


C’est une doctrine clandestine, une Gnose Transhistorique qui n’a donc pas d’appellation précise mais qui façonne pourtant notre société moderne par l’infiltration depuis des siècles. Elle marque son empreinte par une symbolique que les initiés aiment à afficher dans le monde profane, mais aussi par une influence entraînant une décadence des mœurs de plus en plus marquée. C’est une sous-culture qui émerge petit à petit et qui tente d’imprégner les profanes pour devenir une culture hégémonique mondiale. Cette ‘‘religion sans nom’’ est divisée en une multitude de sectes et groupes n’ayant pas au premier abord les mêmes centres d’intérêts, mais qui ont toutes et tous en commun de travailler plus ou moins ardemment à la mise en place d’un gouvernement mondial, un Nouvel Ordre Mondial, berceau de l’Antéchrist.

La ‘‘religion sans nom’’ est le culte à Lucifer, elle se divise en plusieurs branches, Kabbalistes, Martinistes, Rosicruciens, Théosophes, Lucifériens, Gnostiques et Néo-gnostiques, etc. (toutes ces écoles se chevauchant les unes les autres)… Ses véritables adeptes (c’est à dire ceux qui sont conscients des véritables enjeux qu’ils défendent et de la guerre menée ici-bas) descendent de familles lucifériennes transgénérationnelles ou bien sont initiés et corrompus dans les hautes loges de sociétés sécrètes structurées de manière pyramidale. Tous travaillent à l’établissement du règne de leur Prince, l’ange déchu Lucifer, le dieu ‘‘civilisateur’’, tandis le Dieu de la Bible serait pour eux un Dieu ‘‘destructeur’’ qu’il faut renverser. Une de leur méthode est l’infiltration et la subversion des religions, des gouvernements et des organismes importants pour y infuser patiemment et méthodiquement leur doctrine luciférienne. [...]

Le but est de détruire l’ordre social (la nation, la famille, la religion…) et d’inverser la moralité et les valeurs traditionnelles pour imposer un nouvel ordre par la destruction : Ordo ab Chao, l’ordre par le chaos. Dans nos sociétés modernes, nous pouvons aujourd’hui constater les résultats de cette doctrine destructrice qui consiste à obtenir la ‘‘rédemption par le péché’’ ou la ‘‘sainteté à travers le mal’’. Il s’agit d’une philosophie particulièrement malsaine visant à une inversion systématique des valeurs morales ou le mal devient le bien et le bien devient le mal. Dans son livre intitulé ‘‘Le Messie Militant’’, Arthur Mandel définit ainsi cette notion de ‘‘rédemption par le péché’’ : ‘‘Ce n’est rien d’autre que la vieille idée paulino-gnostique de la felix culpa, le péché saint de la route vers Dieu passant par le péché, le désir pervers de combattre le mal par le mal, de se débarrasser du péché en péchant.’’

Frankisme et Sabbataïsme

Ce fléau semble trouver ses racines dans les anciennes pratiques Babyloniennes et les cultes à Mystères. Une doctrine ravivée par le Frankisme et le Sabbataïsme, une dégénérescence satanique du judaïsme et de la Kabbale, fondée par les faux messies Sabbataï Tsevi (XVIIème siècle) et Jacob Frank (XVIIIème siècle). Le Sabbatao-Frankisme peut être considéré comme un proche ancêtre des Illuminés de Bavière (secte des illuminati), du sionisme, du communisme, ainsi que du fascisme. Il n’y a pas à proprement parler de culte Frankiste ou Sabbataïste puisqu’il s’agit d’une doctrine et d’une philosophie se propageant par l’infiltration des religions mais également de la franc-maçonnerie et autres sociétés secrètes travaillant dans les coulisses des gouvernements et œuvrant derrière des façades démocratiques.

Alexandre Lebreton, "MK, Abus Rituels et Contrôle Mental".


vendredi, décembre 09, 2016

2016, le Grand Remplacement est irréversible


Angela Merkel a fait entrer en Allemagne presque deux millions de migrants de 2015 à 2016, un record historique.

L'“exploit” de la chancelière allemande est salué, à sa façon, par The Economist, le magazine lié aux Rothschild et probablement à la gouvernance mondiale. Car, comme l'a révélé Alain Minc, « il y a une forme de gouvernance mondiale sauf qu’elle n’est pas codifiée. Elle est empirique ! Elle est implicite ! Mais elle est décisive. »

Le Grand Remplacement

« Le Grand Remplacement, écrit Renaud Camus, j’imagine que vous ne comprenez que trop bien ce dont il s’agit. C’est en fait la triste réalisation en acte de la fameuse boutade de Bertold Brecht. Vous connaissez sa version originale : « J’apprends que le gouvernement estime que le peuple a “trahi la confiance du régime” et “devra travailler dur pour regagner la confiance des autorités”. Dans ce cas, ne serait-il pas plus simple pour le gouvernement de dissoudre le peuple et d’en élire un autre ? » Vous connaissez plus sûrement encore sa version courante : « C’est bien simple, il n’y a qu’à changer de peuple ». […]

L’idéologie remplaciste

Les remplacistes voient ainsi le peuple : on peut en changer indéfiniment toutes les pièces, ce sera toujours le même peuple, en tout cas il gardera le même nom.

Je me souviens qu’une des premières fois que m’a frappé, que m’a stupéfié, ce point de vue pour moi incompréhensible, c’était alors que j’écoutais la radio, la radio de service public, haut lieu, comme la télévision du même nom, de l’idéologie remplaciste. C’était il y a dix ou quinze ans, il était question de l’Espagne, et déjà du problème des retraites, lié à des considérations démographiques. Qui allait payer les retraites ? Bientôt, s’inquiétaient les uns, il n’y aurait plus assez d’Espagnols pour payer les retraites des Espagnols. Mais le journaliste était tout à fait rassurant. Il trouvait qu’il s’agissait d’un faux problème. Il suffisait en effet de faire venir en Espagne des Marocains qui ne demandaient pas mieux, des Mauritaniens, des Maliens, et la question serait réglée. Ces nouveaux venus feraient d’excellents Espagnols. Mais pourtant ils ne le seraient pas, Espagnols, puisqu’ils seraient Marocains, Mauritaniens, maghrébins de toute sorte, c’est-à-dire descendants des peuples même dont l’Espagne et les Espagnols, avaient mis sept siècles à se libérer, et c’est la matière même du « Romancero ». Eh bien si, pour les remplacistes, si on les déclarait espagnols ils seraient espagnols, ils auraient, point important, tous les avantages du statut d’espagnols, ils seraient une chance pour l’Espagne.

La Grande Déculturation

Inutile de dire que la condition indispensable de cette transsubstantiation mystérieuse, c’est ce que j’ai appelé ailleurs « la Grande Déculturation ». Un peuple qui connaît ses classiques ne se laisse pas mener sans regimber dans les poubelles de l’histoire. Il faut qu’il ne sache plus qui il est, ce qu’il est, ce qu’il a été, pour accepter d’être remplacé. Il faut l’enseignement de l’oubli pour que l’appartenance nationale ne soit plus qu’un nom, et moins qu’un nom, un coup de tampon sur un passeport, une affiliation dont on se réclame quand il y a avantage à le faire, pour des raisons économiques ou stratégiques... »

Renaud Camus

« Le changement c'est maintenant », promettait François Hollande : le changement de peuple, oui, c'est maintenant, et aussi le changement de civilisation qu'il implique nécessairement. Les socialistes ont suivi les conseils de Terra Nova et escompté du nouveau peuple et de ses voix, naïvement, la garantie d'être au pouvoir à jamais. Mais de cette substitution démographique les gouvernements de droite sont tous aussi responsables que la gauche, de même que le patronat et les intérêts mondialistes, qui ont besoin pour leurs affaires de l'"homme remplaçable", désoriginé, déculturé, désaffilié, échangeable et délocalisable à merci. « Le Grand Remplacement » était un recueil de conférences. L'auteur reprend ici les mêmes thèmes, les unifie, les réorchestre et les enrichit, en un essai d'une seule venue.


mercredi, décembre 07, 2016

Marina Abramovic, la beauté du diable


A 70 ans (elle est née en 1946), Marina Abramovic n'a pas une ride.

Les ingrédients 
(sang, sperme, lait maternel, urine...) qui entrent dans les performances artistiques, et le Spirit Cooking (parodie de cannibalisme) de cette artiste évoquent les rituels de longévité des satanistes et des lamas tibétains. 

Alexandra David-Néel écrit :

« Les Tao-sse chinois ont longuement poursuivi la recherche du breuvage rendant immortel, mais ils ne sont pas les seuls en Orient. Les Tibétains ont composé le "btchud lén gyi" ou "btchud kyi lén" (prononcer tchu ki lén) et le "nang ntchöd" (nang tcheu), les Hindous ont le rasâyana. Mais toutes ces potions ne sont que l’expression vulgaire et déformée de procédés appartenant aux sciences secrètes. Ainsi, tchu ki lén est, non pas une liqueur, mais un procédé mystique par lequel on saisit et on assimile la « sève nourricière », « l’énergie-vie » universelle. Il existe, à ce sujet, un ensemble de doctrines curieuses qui paraissent remonter à une haute antiquité. »

Des lamas tibétains connaissent l'art antique et maudit de soutirer la vitalité d'une personne jeune. Depuis des siècles, ils pratiquent une magie démoniaque pour reculer le moment de la vieillesse et réparer l’usure de leur corps.

Toujours selon Alexandra David-Néel, des initiés Böns-Noirs s’adonnent à de bizarres et cruelles pratiques qui permettent d'accroître leur vitalité en soutirant celle des autres. « Leur grand secret, écrit-elle, l’abomination qu’ils cachent à So sa ling, peut-être depuis des siècles, c’est leur breuvage d’immortalité. »

Pour ne pas vieillir, des sorciers tibétains se livrent à une forme d'anthropophagie. Ils consomment régulièrement l'énergie vitale qui s'écoule du corps de jeunes victimes soumises à une mort lente.



L'art satanique de Marina Abramovic est prisé par l'oligarchie américaine et les amis d'Hillary Clinton.


Note :
Le nang-tcheud (Alexandra David-Néel écrit "nang-tcheu") désigne un rite criminel et l'élixir de longue vie,
 fait de sang et de chair humaine, des lamas dégénérés.

vendredi, décembre 02, 2016

Bouddhisme, Alimentation, Ethique



"La Prajñâ, ou connaissance transcendante, peut se réveiller parfois par ces pratiques sur le corps subtil, prânamayakosa, mais comme ces disciples ne sont pas capables de gérer cette énergie, ils développent un certain pouvoir mais tombent souvent dans le libertinage, des états démoniaques, des délires hallucinatoires … et se retrouvent en hôpital psychiatrique, etc."


par un bouddhiste 


1 – Le premier précepte de l’Ethique Bouddhique pour tous les bouddhistes, moines comme laïcs, est, en Pâli, Pânatipâtâ veramanî-sikkhâpadam samâdiyâmi :


"Je m’efforcerai d’observer le précepte de m’abstenir de léser la vie, de prendre la vie d’un être vivant." [Donc de prendre le prâna, de voler l’énergie vitale de toute existence, quelle qu’elle soit, de profiter d’autrui. Il faut respecter la vie et ne pas détruire l'environnement.]

Le non-respect de ce précepte sera un obstacle à la compréhension du Dharma.

2 – Alors se pose la question de l’alimentation des bouddhistes. La meilleure alimentation sur le plan de la santé, prouvée par les nutritionnistes, est bien l’alimentation végétarienne, mais elle ne convient pas à tous pour des raisons physiologiques, pas psychologiques. Par ailleurs il faut connaître les règles fondamentales de cette alimentation pour ne pas subir des carences en vitamines, minéraux, oligo-éléments, protéines, et éviter les excès de glucides et graisses non animales… 

L’alimentation végéTalienne, elle, ne comporte pas de sous-produits animaux, est très dangereuse à court terme.

La plupart des moines sont végétariens et respecte ainsi leur code éthique.

3 – Cela dit, si l’on prend le cas des moines tibétains qui vivent sur les hauts plateaux à plus de 4000 mètres ; s’ils ne mangeaient pas de la viande séchée gardée pour l’hiver et remise par les laïcs, ils risqueraient certainement des carences en protéines car les conditions climatiques sont rudes et l’insuffisance de protéines végétales produites est fréquente. C’est un point à comprendre selon nos sources d’informations.

4 – Mais un moine ne peut pas accepter de manger de la viande provenant d’un animal qui aurait été tué pour lui. C’est impossible, car l’accepter est une faute éthique grave.

5 – Lorsque nous entendons que certains moines, qui ont des fonctions élevées dans la hiérarchie monastique, incitent leurs disciples à manger de la viande et acceptent que des animaux soient tués pour nourrir les moines, c’est une aberration et une faute grave. Que parmi ces prélats, certains recommandent, dans le cadre d’un soi-disant Vajrayâna [véhicule du diamant], d’en manger beaucoup, l’aberration est encore plus grande. 


Il faut bien comprendre que l’accumulation d’énergie vitale dans le cadre du yoga bouddhique dépend beaucoup plus de la respiration que de l’alimentation. Et le second membre du yoga : pranâyama est en fait prâna-âyama : la préservation du prâna avant tout, ce n’est pas seulement le contrôle de la respiration sinon que ce contrôle permet l’accumulation, pratique aussi dangereuse si elle n’est pas accompagnée d’une éthique parfaite.

6 – La pratique du bouddhisme du Vajrayâna ou du Tantrayâna est effectivement dangereuse si elle est enseignée par des pseudo-gourous qui ne sont pas arrivés à la maîtrise d’eux-mêmes.

Le Vajrayâna ou Tantrayâna n’est enseigné justement que par de très rares instructeurs qui ont très peu d’élèves. 

Pourquoi ? Parce que ces pratiques sont dites permettre une ascèse accélérée dans le cadre de transmissions orales de maître à disciple. Donc, les véritables maîtres ne choisissent que des élèves “triés sur le volet”, intelligents et respectant totalement l’éthique. S’ils ne le font pas, ces maîtres sont des usurpateurs. De plus, ces pratiques sont souvent enseignées à des laïcs qui n’ont pas les compétences suffisantes et qui n’ont pas purifié leur affectivité, en d’autres termes qui sont encore pris par les racines : lobha, dvesa, moha : la convoitise, la haine, la stupidité : le porc, le coq et le serpent, au centre de la thangka tibétaine !

Il est possible de dire que le Vajrayâna et le Tantrayâna ne sont réservés qu’à une sorte d’élite qui conjugue à la fois le véritable maître et le véritable élève… ce qui est donc rare.

7 – Que se passe-t-il de nos jours en France ? Certains pratiquants non préparés et incompétents pratiquent des techniques dangereuses qui mobilisent l’énergie intérieure subtile. 


La Prajñâ, ou connaissance transcendante, peut se réveiller parfois par ces pratiques sur le corps subtil, prânamayakosa, mais comme ces disciples ne sont pas capables de gérer cette énergie, ils développent un certain pouvoir mais tombent souvent dans le libertinage, des états
démoniaques, des délires hallucinatoires … et se retrouvent en hôpital psychiatrique
, etc. …

En ce sens, si cela arrive, c’est que le maître n’est pas un gourou authentique, à peine un moniteur d'auto-école tibétain. Car, un gourou véritable ne commettra jamais ces erreurs souvent irréparables et protégera ses élèves.

8 – Il faut comprendre que le Bouddhisme est arrivé au Tibet 1250 ans après la mort du Bouddha puis, encore une seconde fois, deux siècles plus tard, vers le 10ème siècle de notre ère. Ce bouddhisme s’est greffé sur les pratiques des tribus locales tibétaines imprégnées de la religion locale, de magie noire, de sorcellerie comme aussi de magie blanche. Cela a donné un “cocktail explosif” qui fascine les occidentaux par le décorum, les pratiques rituelles, les panthéons délirants de dieux divers, etc. Bref, on patauge dans l’irrationnel et les superstitions construits par le cerveau droit. 

Il faut comprendre aussi que les lignées des Dalaï-lamas, entre autres personnages locaux, maintenaient une théocratie et avaient tous les pouvoirs sur ces tribus indigènes, régnant en maîtres absolus pour ne pas dire en dictateurs. Les laïcs étaient en servage total pour entretenir, sous la crainte des superstitions, qu’entretenaient les moines, les monastères qui en profitaient largement en leur faisant payer de lourds impôts, qualifiés de dons, et en recevant leur nourriture des laïcs qui en plus offraient parfois leurs enfants pour satisfaire la libido de chefs religieux. Bien sûr tout cela était béni par les dieux bouddhiques, vous pensez bien ! C’est une part non négligeable d’une réalité qui demeure cachée. Et cela continue… par ici et par là. Alors, enseigner des pratiques tantriques à des gens perturbés ne peut que les perturber davantage et les rendre malades, désespérés ou fous. Et c’est ce qui arrive malheureusement ! 

Une jeune femme que nous connaissons est actuellement au Népal ; elle nous a confié récemment que "si elle voulait, elle pourrait se "marier" 30 fois par mois pour une nuit ; le "marié" de chaque nuit serait un moine différent !"

Aussi, ces stages de Tantra qui sont organisés les week-ends en France, qui coûtent chers et conduisent souvent les jeunes femmes qui y participent dans le lit des faux-gourous.

9 – Le Dharma de la Tradition Primordiale est clair et n’a pas besoin de ces pratiques dangereuses pour l’équilibre des pratiquants car les mêmes résultats peuvent être obtenus autrement et sans danger !

Si vous rencontrez un gourou qui vous demande de l’argent : fuyez-le.

10 – Les instructeurs véritables n’abuseront jamais de vous et vous conduiront vers le meilleur qui vous correspond. Ils ne diront jamais qu’ils sont des maîtres

Anonyme


mercredi, novembre 30, 2016

Bouddhisme tibétain, DANGER !



"Le Tantrayana présente des dangers et est réservé à de rares pratiquants dont le comportement prouve qu’ils respectent parfaitement l’Ethique (Sila), sous le contrôle vigilant d’un véritable Instructeur éveillé. Si ce n’est pas le cas, vous risquez de subir des dégâts psychologiques irréparables, de tomber dans un libertinage imprévu au programme, en résonance, peut-être, avec des tendances subconscientes latentes (samskara et vasana) de tomber dans une boulimie par tous vos sens, une obésité physique, une obésité et une dilatation égotiste psychique, voire des états démentiels, sans compter les souffrances que vous infligerez à votre famille et à vos proches qui s’inquiéteront à juste titre de vous voir décliner, si perturbé."



Vajrayana, Mantrayana, Tantrayana



Point de vue d'un bouddhiste de longue date.



Le Dharma du Bouddha arrive au Tibet au 8e siècle, puis, plus tard, vers les 10e et 11e siècle de notre ère, c’est-à-dire entre 1250 à 1450 ans après la mort du Bouddha. Les textes
les plus importants, Sutra, Sutta et Sastra, étaient depuis longtemps écrits en Pali, en Sanskrit et en Chinois. Parmi les textes essentiels, ceux du Mahayana existaient déjà en Sanskrit et en Chinois, et les Tibétains les “récoltèrent” et les traduisirent. Puis, ils écrivirent leurs propres Sastra. Des textes Sanskrits ont été perdus mais des traductions en Tibétain les ont sauvegardés.


Lorsque ce Dharma est arrivé au Tibet, il s’est greffé sur une culture ou plutôt des cultures de peuplades dispersées sur un vaste territoire, sous tutelle de ce qui deviendra une théocratie et sous tutelle de pratiques religieuses imprégnées de magie, de superstitions, de croyances, de fables entretenues, et de sorcellerie. Le Dharma du Bouddha dans sa grande tolérance a toujours accepté et respecté les cultures locales de tous les peuples. Mais le drame est qu’avec les siècles ce n’est plus tant le Dharma du Bouddha qui est enseigné car les cultures locales recouvrent abondamment d’irrationnel un enseignement qui dès l’origine est rationnel vers une métaphysique éprouvée, un Transrationnel par la Prajña (Intuition métaphysique ou Connaissance Suprême ou Connaissance Transcendante), et non pas sagesse ou wisdom, traductions occidentales vagues et imprécises.

La majorité des peuples a besoin de rites, de cérémonies, de croyances, de superstitions pour compenser la peur. Le Dharma du Bouddha est difficile d’accès pour conduire vers la compréhension du coeur de la Doctrine ‘sans aucunes croyances’. Le doute stérile (vicikitsa), est un lien puissant qui maintient dans l’errance (samsara), et qui empêche l’éveil de la Prajña, cette Connaissance qui est “au-delà” (Paramartha satya), de la connaissance-conscience intellectuelle (vi-jñana) relative à son contenu (Samvritti satya). Le doute scientifique est un “garde-fou” qui permet de ne pas croire sans avoir vérifié par soi-même, en développant les facultés d’adaptation, d’analyse et de synthèse (samadhi)

Le Dharma n’est surtout pas un moyen pour compenser les frustrations, les déceptions sentimentales, les espoirs inassouvis, les échecs existentiels et mondains vécus comme tels, etc. Il n’est compréhensible qu’à ceux qui ont atteint un niveau de maturité suffisant et nécessaire, à ceux qui sont capables de réfléchir par eux-mêmes et de vérifier par eux-mêmes, pour ne pas se laisser embarquer dans des délires hallucinatoires.

La culture Tibétaine est très riche de mythologies, de panthéons de Dieux et de Bodhisattvas, de rituels, de cérémonies, qui jouent un rôle social, etc. dont une partie importante est aussi d’influence Hindou. Cela fascine et attire beaucoup d’occidentaux déçus des monothéismes Abrahamiques, les égare parfois, les mystifie souvent s’ils ne peuvent pas décrypter le sens de la symbolique pour sa compréhension.

D
emeurer subjugué par des enseignements éloignés du Dharma du Bouddha de la Tradition Primordiale est dommageable, et la complexité exotique qui continue d’envahir l’Occident ne propose souvent que des irrationnels à bon marché qui confinent et peuvent conduire aux pires aberrations, les receveurs demeurant anesthésiés, fascinés, dominés, et parfois conduits vers un état pire que celui qu’ils vivaient antérieurement avant de se lancer dans une telle aventure. 

Le Dharma du Bouddha est fait pour se comprendre, pour apprendre à se connaître, afin de pouvoir “rejoindre la Vue Profonde des choses telles qu’elles” (Vipashyana), et pouvoir expérimenter la parfaite tranquillisation du corps et du mental (Samatha). Fait pour éteindre la souffrance (duhkha) par Nirodha et Pratinisarga, il n’est pas fait pas pour l’augmenter et fabriquer des troubles psychologiques qui relèveront tôt ou tard de la médecine psychiatrique, développement de névroses sinon de psychoses.

Etude et Pratique du Dharma demandent un équilibre intérieur, une certaine santé mentale stable, pour opérer une connaissance de soi, avant de pouvoir aller plus loin dans la Compréhension de la Doctrine. Si vous brûlez des étapes, si vous êtes mystifié par la fascination d’une soi-disant Voie abrupte mal expliquée, si votre instructeur ne vous guide pas correctement, c’est vous même que vous brûlez intérieurement et il vous sera bientôt difficile sinon impossible d’éteindre l’incendie lorsque les symptômes des dérangements physiques et psychiques apparaîtront. Vous pouvez vous retrouver en hôpital psychiatrique pour une durée indéterminée ou quitter très énervé et brusquement cet enseignement, avec beaucoup d’amertume, de colère, de rancoeur, de haine, d’exacerbation de vos désirs par convoitise frustrée si loin d’être apaisée en retournant chez vous en piteux état.


Vajrayana, Mantrayana, Tantrayana ?

Ils sont dans les faits des enseignements précis, mais ne devraient normalement être enseignés que de Maître à Disciple, si possible oralement au cours d’une transmission privée et confidentielle. Il faut qu’il y ait résonance entre le Maître et le Disciple. Il faut que le Maître, encore appelé Guide ou Guru ou Instructeur, soit authentique, et qu’il connaisse bien sûr les pièges dans lesquels vous pouvez tomber. Il faut aussi que vous puissiez être un disciple
authentique dont les qualités et les capacités doivent être vérifiées par le Maître véritable qui a le droit de vous refuser comme élève, si vous ne possédez pas ces qualités et ces capacités requises. Si ce Maître n’opère pas comme il se devrait de le faire, il vous faut mieux vous en aller… car, vous aussi, vous pouvez refuser ce maître non-éveillé, si vous avez été capable de vérifier des incohérences. 

Comment pouvez-vous savoir qu’il est authentique ou pas si vous demeurez subjugué et fasciné par ce qui ne correspond pas vraiment au coeur des enseignements du Bouddha, à moins que, peut-être, cette difficulté vienne de votre incompréhension ?

Vajrayana, Mantrayana, Tantrayana sont qualifiés de 3e véhicule par ceux qui les considèrent supérieurs au Bouddhisme de la Tradition Primordiale et au Bouddhisme du
Mahayana. Ce qualificatif de supérieur n’est pas justifié car il est un non-sens. 

Pour nous, le Bodhisattvayana n’est qu’un upaya, un moyen habile très subtil qui met en évidence les 4 aspects de l'Amour Bouddhique sans-sujet-sans-objet pour toutes les existences : Maitri, Karuna, Mudita, Upeksa ! Ne pas oublier que la 7e terre (bhumi) du Bodhisattva, est aussi la terre de l’Arhat, voire même la 8e !

Le Vajrayana est dit le véhicule du diamant. Il rejoint aussi le Mantrayana par les paroles, Mantra, de forces (bala) qui peuvent vous être transmises. 

Quant au Tantrayana il mobilise l’énergie sexuelle des six sens, la ‘libido’ globale, [libido vient du sanskrit lobha : désir, convoitise] et pas seulement sexuelle, d’une façon telle qu’elle se doit d’être conduite et parfaitement contrôlée, maîtrisée, vers un devenir sublimé pour l’abandon des attachements (upadana). Un équilibre psychique et une connaissance parfaite du Coeur (Hridaya) de la Doctrine bouddhique sont nécessaires pour savoir vers quoi et vers où on va… 

Le Tantrayana présente des dangers et est réservé à de rares pratiquants dont le comportement prouve qu’ils respectent parfaitement l’Ethique (Sila) sous le contrôle vigilant d’un véritable Instructeur éveillé. Si ce n’est pas le cas, vous risquez de subir des dégâts psychologiques irréparables, de tomber dans un libertinage imprévu au programme, en résonance, peut-être, avec des tendances subconscientes latentes (samskara et vasana) de tomber dans une boulimie par tous vos sens, une obésité physique, une obésité et une dilatation égotiste psychique, voire des états démentiels, sans compter les souffrances que vous infligerez à votre famille et à vos proches qui s’inquiéteront à juste titre de vous voir décliner, si perturbé. 

On vous a dit que tout est vacuité, que tout était vide (Sunyata) ? Et depuis lors vous voici à penser : “Et bien” : “profitons-en” !!!

Si on ne vous a pas enseigné précisément la Telléité, la Quiddité des choses
(Tathata) [qui curieusement est traduit par certains par absolu, ce qui est totalement faux] inséparable de Sunyata, vous pouvez aller vers une agitation désordonnée et grotesque, au lieu d’aller vers l’apaisement (prasrabdhi) en équanimité (Upekesa).

D’une certaine façon, Vajrayana, Mantrayana et Tantrayana se rejoignent.

Leur transmission prudente doit être juste, cohérente.

Le Bouddhisme Tibétain est fait pour les Tibétains, mais voilà que des Français veulent devenir Tibétains et se persuadent qu’ils le sont ; il serait raisonnable qu’ils puissent y réfléchir sans que cela les empêche d’ailleurs de continuer intelligemment sur cette Voie.

Le Bouddha commence son ascèse à 29 ans en suivant les enseignements de deux Maîtres en Yoga, Alara Kalama et Udraka Ramaputra, qui lui enseignent les techniques des dhyana et la conservation du prana
(prana-ayama) comme dans un ‘authentique’ Tantrayana. Pourquoi ?

Parce qu’au bout du compte il est question d’extinction des obnubilations
(avarana), des méprises (viparyasa), des trois racines défavorables, les mula : désir, haine, stupidité (lobha, dvesa, moha), des purulences ou flux toxiques (asrava), de la soif des désirs (trishna), des cogitations (prapañca), des souillures (klesha), etc. Le Bouddha réussit l’essentiel des enseignements de ses deux Maîtres, mais il les quitte car il est toujours insatisfait. Il pratique alors des mortifications avec cinq autres ascètes pendant six années, puis, là-aussi, il comprend que c’est une perte de temps et il met un terme à ses pratiques extrêmes.

Peu de temps après il découvre la Voie du Milieu : Madhyamapratipad “au-delà” des extrêmes. Il expose ainsi à ses premiers disciples :

1. La Chaîne en Co-production Conditionnée, encore appelée “Chaîne des Origines Interdépendante”,
2. Les 4 Nobles Vérités,
3. Le non-moi.
4. Il expose aussi clairement la 4e des Nobles Vérités à ses premiers disciples…
… Le Noble Sentier Octuple…
5. De même que plus tard il enseigne les 37 auxiliaires de la Bodhi, de l’éveil.

Ceux qui ne connaissent pas correctement ces enseignements fondamentaux ne peuvent se dire bouddhistes, car sans cette connaissance et sa compréhension il est quasi impossible d’accéder au reste du Coeur de la Doctrine, de même que ce n’est pas seulement le fait de réciter le Sutra du Coeur
(Hridaya Sutra) qui fait comprendre le Sutra du Coeur.

Que ce soit le Mantrayana ou le Tantrayana, l’ensemble était connu du Bouddha. On en trouve aussi les traces à Sri Lanka par le canon Sanskrit qui y arriva, nommant le Bodhisattva Arya-Avalokiteshvara, avant l’arrivée des textes du canon Pali.

Le Vajrayana, quant à lui, est spécifiquement tibétain par sa mythologie, sa symbolique très compliquée [cum-plicare : avec des plis], ses rituels élaborés, ses cérémonies particulièrement codifiées. Si les symbolismes qui s’y retrouvent très prégnants sont des moyens, ce ne sont que
des moyens. Ne pas s’attarder sur les moyens, car les moyens ne sont pas le but…


Attention ! 

Une psychopathologie prouvée et vérifiée des pratiques religieuses et mystiques incomprises existe par incompréhension et/ou non-respect des recommandations reçues.


S’il vous est demandé de l’argent d’une façon anormale et inconsidérée,
Si vous ressentez un malaise réel du fait d’être abusé pour d’autres raisons,
N’oubliez-pas de “réfléchir par vous-même” pour “vérifier par vous-même”.



Anonyme



Note :

Il n'a pas été possible de respecter la translittération des mots en sanskrit.


lundi, novembre 28, 2016

Pédophilie rituelle


C'est bientôt le l'International Boy Love Day

Les pédophiles du monde entier célèbrent leur penchant pour de jeunes garçons au mois de décembre. 

Un peu avant Noël, vers le 20 décembre, c'est la Journée internationale de l'amour des garçons (JIAG). Les anglophones utilisent l'acronyme IBLD pour International Boy Love Day. Les néerlandophones l'utilisent également. Dans les pays hispanophones, la Journée internationale de l'amour des garçons est connue sous le sigle DIAM (Día Internacional del Amor por los Muchachos).


"Pizzagate" : les internautes ont-ils découvert un réseau pédocriminel d’élite impliquant le clan Clinton ?

"Des membres anonymes de 4Chan et de Reddit [deux réseaux sociaux] se sont lancés dans une enquête extrêmement étrange en suivant les fuites d’e-mails de John Podesta (le directeur de campagne d’Hillary Clinton) et les résultats sont surréalistes : ils sont apparemment parvenus à dévoiler un réseau d’élite de trafic d’enfants, qui célèbre ses tendances en utilisant un langage codé et des œuvres d’art perturbantes."




Pédophilie & bouddhisme



Les réseaux de promotion des relations sexuelles, infantiles auraient-ils favorisé l'essor du bouddhisme tantrique dont des textes majeurs préconisent la pédophilie rituelle ? Des propagandistes du bouddhisme tibétain (élite dégénérée, politiciens, tibétologues, lamas, auteurs, éditeurs...) sont-ils en relation avec ces réseaux ?

Un adepte repenti du lamaïsme accuse de pédophilie ses anciens maîtres, des lamas tibétains, en ces termes :

"Dans un livre que vous publiez (« La béatitude du feu intérieur », Éditions Vajra Yogini, 2008), Lama Y., qui fut à l'origine de la Fondation à laquelle vous êtes affilié, déclare ceci : « Afin que l'expérience de la grande béatitude soit totale, l'homme et la femme doivent s'aider mutuellement pour acheminer l'énergie de l'étreinte dans le canal central. » Et votre Maître de préconiser la pratique avec "consort" comme nécessaire, en insistant sur ce recours à un "daka" ou "dakini". Or, si l'on se réfère à d'autres ouvrages appartenant à la lignée dont vous relevez, on apprend qu'il s'agit en fait de commerce sexuel avec des partenaires âgé(e)s de 12 à 29 ans au maximum, le plus jeune étant le mieux, le "feu intérieur" étant plus intense plus on se rapproche des 12 ans. Aucun doute à ce sujet, les enseignements contenus dans ces textes dont j'ai les références exactes étant très explicites à ce sujet, allant jusqu'à dresser une nomenclature des différents types d'organes féminins : comme le lotus ( le plus approprié ), comme une conque, comme un éléphant, comme une biche."



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Les Enfants de Dieu


par M. Jordan


« Il n'y a pas de lois contre l'inceste au Royaume de Dieu. »
David Berg

La secte des Enfants de Dieu était au départ constituée d'un groupe de hippies californiens, les Adolescents du Christ, sorte de club dirigé par un fanatique de Jésus aux cheveux longs, un ancien prêcheur méthodiste, qui se nommait David Berg. Il offrait un mélange enivrant de musique pop, de drogues, de sexe, d'anarchie et de religion fait maison à une population qui fut prompte à y répondre.

Berg reprit le discours éculé des prêcheurs en brandissant le spectre du jour du Jugement dernier à une Amérique corrompue par sa politique impérialiste et son obsession du matérialisme ; le salut passait par l'adhésion aux doctrines de Moïse David ou du « Père » David, comme il aimait s'appeler. Il était, selon ses propres mots, le « Prophète de la fin des temps », qui était prêt à montrer le chemin du salut grâce à sa « Loi de l'amour ». Un tel chemin coûterait inévitablement de l'argent. Cet argent servait à maintenir le train de vie fastueux de Berg et de sa famille, tandis que ses ouailles vivaient dans la pauvreté, dans des communautés religieuses. On inculqua tout d'abord aux membres du culte les bienfaits du célibat mais, lorsque les appétits sexuels de Berg débordèrent suffisamment pour que soient impliquées les épouses des adeptes, le nouveau message fut celui de la promiscuité sans restriction. On dit que cela incluait l'homosexualité, l'inceste et la pédophilie. Presque toutes les déviances sexuelles étaient admises et les ouvrages pornographiques circulaient librement car ils entraient dans la catégorie de « l'Amour de Dieu ».



Des filles de joie pour Jésus 


Dès le début des années 70, le culte avait dépassé les plages de Californie. Des communautés s'étaient installées partout aux États-Unis avec l'aide de prêcheurs itinérants.

La doctrine grossièrement travaillée de Berg, d'abord proclamée à travers une série de démonstrations pacifiques dans plusieurs villes des États-Unis, allait par la suite évoluer et adopter une stratégie de séduction pour recruter de nouveaux membres. À cette fin, Berg créa un bataillon de « Filles de joie pour Jésus », constitué de jolies femmes, mariées ou célibataires, qui avaient pour mission de « recruter » des hommes dans les clubs et les bars. Cette pratique était appelée le « Flirty Fishing » (la pêche par le flirt).

Berg vivait à l'époque en Angleterre et s'adressait à ses fidèles par l'intermédiaire d'un flux constant de lettres. Ces lettres étaient diffusées à ses acolytes et vendues au public sous forme de pamphlets et de journaux. L'argent était reversé à l'organisation et à Berg, qui était considéré par ses fidèles comme une sorte de Messie des temps modernes.

Parmi les femmes qui « recrutaient » de nouveaux membres dans les bars, beaucoup se retrouvèrent enceintes et donnèrent naissance à des enfants dont les pères n'étaient pas toujours identifiés. La secte, qui était censée s'occuper de ces jeunes victimes, manqua le plus souvent à ses obligations. Les membres qui réussirent à s'enfuir se virent menacés de la damnation éternelle et d'une vie misérable pour eux-mêmes et leur progéniture illégitime...



Enfants maltraités


Vers la fin des années 70, un peu partout dans le monde, la police fut alertée par des personnes affirmant que des enfants étaient maltraités dans le cadre des activités du culte. Berg s'employa à donner à la secte une allure plus respectable en la rebaptisant Famille d'amour - et en en modifiant le régime. Dès le début des années 90, les membres du culte reçurent des instructions strictes stipulant que les travaux internes et les adhésions devaient être tenus secrets. La police n'en continua pas moins ses recherches et il fut établi que, dans le sud de 1'Angleterre, environ un millier d'enfants avaient été recrutés sur une période de dix ans, parmi lesquels au moins 116 étaient morts de causes diverses.

Les poursuites judiciaires commencèrent en septembre 1994 et des dommages et intérêts furent versés à l'une de ces victimes. La secte continua cependant à clamer son innocence. En novembre 1995, Lord Justice Ward déclara devant la Haute Cour que Berg était un pervers sexuel et qu'il avait sacrifié les droits des enfants sur un faux autel. Il prononça un jugement à l'encontre de la secte et autorisa une adepte âgée de 28 ans à garder son enfant de 3 ans si elle acceptait de dénoncer les enseignements de Berg. A l'issue du procès, une porte-parole de la secte déclara que le verdict était une victoire.

dimanche, novembre 27, 2016

L'Inestimable

Nouvelle de Sagamoni



Kunga Töndrup Rinpoché, alias l’Inestimable, est connu pour la méthode de méditation qu’il a mise au point il y a de nombreuses années. C’est vrai que cette méthode est particulièrement efficace : il suffit de s’endormir avec le CD en marche, après avoir longuement répandu de l’encens à travers toute la pièce, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Comme c’est soporifique, l’effet est d’emblée atteint. Vous êtes complètement liquéfié. La récitation des mantras par le maître alterne avec plusieurs échantillons de musique sacrée, tout spécialement conçus pour s’harmoniser naturellement à la respiration du cerveau droit.

Le cerveau droit, comme chacun sait, fonctionne suivant un rythme particulier (pour les connaisseurs instruits : noire, deux croches, noire, noire, triolet, noire, et ainsi de suite), tandis que le gauche, pour des raisons encore non éclaircies à ce jour, bat le rythme simple de la ronde avec point d’orgue (autrement dit, toujours pour les connaisseurs instruits : il est absolument immobile, comme le bourdon rendant son dernier souffle – ce qui est absolument incompréhensible aux dires des scientifiques).

Le point crucial de la méthode tient au fait que la ré-harmonisation des cerveaux droit et gauche engendre un équilibre parfait au niveau du plexus solaire. Ce dernier, régi par l’alliance des deux cerveaux, ne peut jouer son rôle d’équilibreur neuro-hormonal que si le cerveau droit et le cerveau gauche sont parfaitement harmonisés sur une tonalité de si bémol majeur, d’où l’intérêt vous l’aurez compris d’écouter le CD au moment de s’endormir (moment idéal pour agir au niveau du plexus solaire, qui comme son nom l’indique s’éteint lorsqu’il fait noir).

L’équilibre harmonieux et pacifique résultant d’une activité optimisée du plexus solaire se répercute à son tour dans tout l’organisme et garantit la pleine santé des corps physique, mental et astral. Car si la musique agit au niveau du cerveau, les mantras agissent quant à eux au niveau du corps astral. Pour ce qui est du mental, il est bien entendu inutile de s’en soucier, puisque selon "l’Art de la guerre" de Sun Tzu, il est toujours vain d’attaquer son ennemi. Bref, une fois que vous vous endormez, vous vous réveillez. Sauf que cette fois-ci, le CD aura agi toute la nuit à votre insu sans que vous n’ayez à fournir le moindre effort. Vous pourrez alors commencer la pratique du manuel, qui s’attache à organiser l’ensemble de votre journée.

Ceci fera l’objet d’un autre « Que faire de sa vie grâce à l’Inestimable? ». Pour l’heure, sachez déjà que le manuel-CD créé en 1987 par Kunga Töndrup Rinpoché et les grands savants de l’Université du Savoir-Bonheur, « Vie et Santé Réussies avec Kunga Rinpoché, manuel de rééquilibration cerveaux-plexus », est un véhicule de base indispensable à toute personne sérieusement intéressée par son progrès spirituel sur la Voie du Grand Chemin.



Dr Aboul-Prêtou et Dr Dominique Lecouard, psychothérapeutes associés, auteurs de "Plexus solaire, arrêtons le massacre". 



« Méditez ! La sagesse tibétaine enfin accessible grâce à la méthode authentique de Kunga Töndrup Rinpoché, le Grand Inestimable » (sic).

Pour la création artistique : « Depuis que je suis devenu redevable d’avoir trouvé la paix grâce à l’Inestimable, même s’il est vrai qu’encore et toujours je trime, j’ai néanmoins le bonheur de ne plus parler qu’en rimes. C’est dire que si vous êtes artiste et dédaignez la prose, un petit réglage hormono-plexique s’impose » (un fidèle utilisateur de la méthode).

Contre la frigidité : « Avant d’avoir été mise sur la route de l’Inestimable, je vivais un véritable enfer avec mon petit-ami. Je ne veux pas entrer dans les détails, mais disons que depuis que j’écoute le CD « Vie et Santé Réussies avec l’Inestimable », je peux faire l’amour sans penser à mon grand-père. Je suis même allée acheter des sex toys dans une boutique de Pigalle » (Amélia, 26 ans, maître-nageur).

Pour la vie de famille : « C’est un véritable miracle ! Après trois semaines d’utilisation du manuel-CD de l’Inestimable, je suis allé rendre visite de moi-même et sans contrainte à ma belle-mère, qui habite pourtant une petite ville paumée du Nord de la France. Je lui ai offert une boîte de chocolats belges et nous avons fait au moins trois parties de Scrabble. Tandis que je rentrais le soir à la maison, tout content dans ma voiture et chantant même à tue-tête, ma femme m’a appelé sur mon portable pour me demander où j’étais passé et si je n’étais pas allé voir une certaine fille, une collègue de bureau prénommée Camille, etc., etc. J’avais oublié de la prévenir... Quand je suis arrivé à la maison, elle demandait le divorce et n’a pas voulu croire un seul instant que j’étais allé voir sa mère. Celle-ci n’a jamais confirmé, exprès. Ce jour-là, grâce à l’Inestimable, j’ai enfin compris que cette femme et cette belle-mère n’étaient pas du tout faites pour moi, et je m’en porte pour le mieux » (André, 45 ans, informaticien).

Pour la réussite professionnelle : « Après le bac, et ce malgré ma mention très bien, convocation spéciale du proviseur, œuvres complètes de Balzac en cadeau et tout, je ne savais pas quoi faire de ma vie. J’ai beaucoup cherché et puis finalement j’ai rencontré l’Inestimable par hasard, grâce à une amie. Je suis allée à deux conférences, et j’ai tout de suite mis en pratique la méthode, CD la nuit, manuel le jour. Mes parents étaient d’ailleurs très contents, car ce n’était pas trop cher malgré tous les résultats tangibles qu’on pouvait en tirer en six mois maximum (528, 90 euros seulement). Figurez-vous qu’en un mois, un mois et demie, je tombe par hasard (mais comme dirait l’Inestimable, on n’a que les hasards que l’on se donne) sur une annonce ainsi tournée : « cherchons jeunes-filles 18-25 ans, grandes, blondes, yeux bleus, 58 kilos maximum, sachant se maquiller avec goût et aimant porter mini-jupes de cuir, mais prêtes à revêtir de longues robes noires avec capuche à l’extérieur, pour servir comme répétitrices de français à émir du Qatar désireux d’apprendre pour culture générale. Logées, nourries, blanchies. Sœurs jumelles volontiers acceptées ». J’ai fait ni une ni deux je me suis dit que si je tombais sur une proposition pareille à dimensions internationales avec juste le bac en poche et sans aucune expérience, c’était grâce au processus d’harmonisation cerveaux-plexus mis au point par l’Inestimable et les savants de l’Université Sagesse-Bonheur. J’ai envoyé ma photo et ils m’ont prise tout de suite, malgré mon manque d’expérience. Quelle chance ! Je prends l’avion lundi prochain » (Elodie, 18 ans et demie, bac en poche).

Pour recouvrer la santé : « On a découvert mon cancer le jour de mes cinquante ans. Je vous raconte pas le choc que ça a été. J’avais déjà perdu mes trois enfants dans un accident de voiture l’année précédente – c’était peut-être un choc émotionnel consécutif, ce cancer... En tout cas, ma femme, qui est atteinte de la maladie d’Alzheimer, a cru qu’il s’agissait du voisin. Mais c’est bien moi qui avais le cancer. Un dimanche matin, j’ai allumé la télé. Il y avait une émission spirituelle où l’on parlait d’un certain l’Inestimable, un nom que je n’avais jamais entendu ni d’Eve ni d’Adam, vous pouvez demander à ma femme, elle vous confirmera mes dires. Toujours est-il que cet Inestimable, je le vis, je rougis et pâlis à sa vue, à cause d’une auréole rosée qui l’entourait et qu’on appelle « aura ». Ils ont expliqué dans l’émission que ce phénomène lumineux s’expliquait très rationnellement par sa réalisation psy-rituelle, qui fait sortir de lui comme une espèce de néon rose que j’ai bien vu de mes yeux vu. Eh bien je vous le donne en mille : depuis ce jour-là, grâce au néon, sans même avoir eu besoin d’appliquer la méthode, je me suis retrouvé du jour au lendemain tout à fait guéri de mon cancer. Je le savais intérieurement, par intuition karmique. J’ai annoncé à mon médecin que j’arrêtais le traitement. Je suis enfin libre des illusions de la médecine ! » (M. Potruche, 53 ans, retraité de l’Education Nationale).


« Petite histoire du bouddhisme en France », Religio-Conso.

C’est en 1991 que les recherches sur les effets de la méditation ont débuté, sous l’égide du biologiste français devenu moine bouddhiste, Marc Pernod – mieux connu dans les milieux new age sous le titre d’« Illustre Expert ». Nous ne reviendrons pas ici sur la mirifique carrière de l’éminent scientifique, déjà bien connue du grand public grâce aux innombrables articles que lui consacrent régulièrement Psychothérapie Magazine et Madame Beauté. Retenons simplement son idée révolutionnaire, à l’origine de la fondation de l’Université Sagesse-Bonheur : mettre scientifiquement en évidence la supériorité spirituelle des Tibétains en observant l’activité de leur cerveau et en la comparant à celle d’Occidentaux ordinaires, pour la plupart chrétiens ou athées. Les premiers résultats, tout à fait stupéfiants, faisaient état, sans l’ombre d’un doute possible, d’une amélioration notoire de ce que les chercheurs ont rapidement appelé, par commodité de langage, « la symphonie de l’esprit », à mesure que les Occidentaux se mettaient à pratiquer la méditation. Plus ils passaient de temps assis sur un coussin, plus se développaient chez eux la sagesse, le bonheur et la compassion. L’altruisme surtout voyait sa courbe s’élever de manière spectaculaire : lorsque les sujets s’enfermaient seuls durant de longues journées, elle atteignait des pics himalayens. Forts de ces premières constatations, les chercheurs de l’Université Sagesse-Bonheur – sponsorisée par un célèbre acteur américain ami du Dalaï Lama dont nous tairons le nom – ont décidé de passer à l’étape supérieure de leur programme : livrer aux Occidentaux matérialistes les clés définitives de l’équilibration neuronale. Pour cela, il s’agissait de faire appel à un lama réputé, issu des plus hautes lignées tibétaines. C’est ainsi que l’Inestimable fut approché – avec la révérence qu’il se doit – par les savants de l’USB.


L’Inestimable est arrivé à Londres au début des années 1970. D’après ses plus anciens disciples, il aurait été découvert par la célèbre voyageuse russe Olga Mizuroff, ancienne actrice à la réputation sulfureuse, convertie au bouddhisme pendant le long voyage qu’elle effectua en Inde, en 1968, avec quelques amis hippies. C’est au Népal qu’elle rencontra l’Inestimable, qui venait de terminer une retraite de plusieurs mois dans un monastère dirigé par son maître, un proche discret mais influent du Dalaï Lama. L’Inestimable se sentait dans l’obligation morale de rétablir la situation financière et le prestige social de sa famille, monument d’aristocratie ruiné par l’occupation chinoise. Comme il avait été reconnu tülku – lama réincarné considéré comme un bouddha –, il avait largement les qualités requises pour devenir l’abbé d’un grand monastère. Il tirerait des dividendes réguliers de ses nombreux domaines et obtiendrait, en échange de quelques bénédictions, des dons substantiels de la part de ses ouailles. La destruction des monastères au Tibet était certes dramatiques, mais elle offrait également de nouvelles opportunités de carrière aux lamas exilés, notamment en Occident, où le confort de vie, disait-on, était insurpassable. L’Inestimable, encore peu au fait des règles du commerce international, comprit immédiatement qu’il y avait là un marché à prendre : il irait se construire un nouveau domaine en Europe et offrirait à sa famille et à lui-même le luxe qu’ils méritaient. Olga Mizuroff, que la vision de ce grand maître enflammait, lui obtint rapidement un visa pour l’Angleterre, faisant valoir sa qualité de réfugié et les services spirituels que ce grand sage rendrait à la nation, alors en proie à la déliquescence morale et aux ravages psychiques infligés par la fausse secte des Hare Krishna. Il vint à Londres, ouvrit un centre de méditation, fréquenta assidûment la société des intellectuels et des artistes et acquit, en l’espace de quelques années, une telle stature que le Dalaï Lama lui-même ne fut pas loin d’en prendre ombrage. La consécration suprême survint lorsque les neuroscientifiques de l’USB passèrent commande auprès de lui d’une méthode de rééquilibration neuronale, dans la plus pure tradition tibétaine. Les hommes et les femmes du monde moderne, que le confort matériel enfonçait chaque jour un peu plus dans la misère psychologique, se l’arrachèrent comme des petits pains. Ce faisant, ils permirent au lama de s’offrir plusieurs villas dans le monde entier, entre lesquelles il partage désormais sa vie. Ces concessions au matérialisme occidental n’endommagèrent en rien la toute-puissance de sa sagesse, en raison de la configuration harmonique naturelle de son cerveau. Aussi put-il en profiter pleinement.

Jean-Pierre Reichmann, traducteur français de l’Inestimable et auteur de "Bouddhiste dans la vraie vie : tirer parti de l’illusion quotidienne".


Témoignages plus circonspects, sur le site franco-américain Buddha don’t fool me :

Je ne crois pas que la méthode proposée par cet Inestimable soit vraiment très sérieuse… Et cette pseudo-université financée par Richard Gere, qui utilise les moines tibétains comme rats de laboratoire pour tester les effets de la méditation sur le cerveau humain me paraît tout de même assez louche… pour ne pas dire dangereuse. Si ça c’est pas du racisme, qu’est-ce que c’est donc alors ? Pourquoi les Tibétains seraient-ils une race spirituellement supérieure ? C’est absurde. En outre, la moralité de ce Kunga Töndrup semble laisser à désirer. Une amie anorexique m’a raconté qu’elle était allée le voir à l’issue d’une conférence publique. Elle était au plus bas et voulait obtenir une bénédiction de sa part. Elle pratiquait le manuel-CD depuis plusieurs mois, sans aucun effet. Son moral fondait aussi vite que ses muscles. Arrivée après plusieurs longues minutes d’attente devant son trône, elle lui expose timidement sa requête et l’autre lui éclate de rire au nez, disant qu’il ne pouvait rien faire pour elle, qu’elle n’avait qu’à manger. Il lui a fait apporter un plat de riz aux lentilles. Qu’elle a refusé bien sûr. Il est certes possible d’interpréter ce geste comme une incompréhension d’ordre culturel : pour les Tibétains, qui ne vivent pas dans l’abondance, quand on a faim, on mange. Ce n’est pas plus compliqué. Mais pour quelqu’un qui dit connaître la mentalité occidentale, qui dit vouloir apporter le réconfort en tant que bodhisattva, ce n’est franchement pas très responsable. Une autre fois, il y a eu une femme dépressive qui a parlé en public de la mort de son chat, qui venait de se faire écraser. Il s’est aussitôt moqué d’elle, l’humiliant devant tout le monde. Ce n’est tout de même pas ce qu’on attend d’un maître spirituel, vous en conviendrez avec moi. (Anonyme)

Tout cela n’est qu’une entreprise de conquête du pouvoir mondial ! Ne vous laissez pas abuser par l’air doucereux de ces lamas tibétains ! Ils sont là pour vous sucer votre énergie vitale au moyen de rituels compliqués dans lesquels eux-mêmes figurent au centre, telles des divinités cosmiques. Toutes les prières et les dévotions que vous leur adressez vous vident complètement de votre force psychique. Le tantrisme, ce n’est pas pour tout le monde : nombreux sont ceux qui pètent les plombs. Et la propagation internationale de tous leurs grands rituels… Avez-vous jamais réalisé que l’initiation de Kalachakra se répandait à travers le monde, et plus particulièrement dans les grandes capitales du monde civilisé… comme s’ils voulaient absorber le mental d’un maximum de personnes… avez-vous noté que quelques semaines plus tard, comme par hasard, des évènements catastrophiques avaient lieu ? C’était le cas à New York à l’automne 2001, par exemple (…). Signé : les Tritempi, auteurs de "La face diabolique du Dalaï Lama".

Je suis d’accord avec tout ce qui vient d’être dit. Il faut savoir que le bouddhisme tibétain, j’entends par là les rituels tantriques que l’on pratique lors de retraites fermées, sont de pures entreprises de vampirisation. Vous croyez y aller pour apprendre à méditer, faire le calme à l’intérieur et toutes ces foutaises pour bobos, mais tout ce que vous faites en réalité, c’est de vous faire pomper votre énergie par un gourou malsain et assoiffé de force vitale.

Je m’explique : j’ai fait une retraite au centre de Kunga Töndrup Rinpoché en 20…, c’était dans un très bel endroit, à la campagne, dans une région tenue secrète, dont tout ce que je puisse dire est qu’elle est située au bord de la mer et spécialisée dans un célèbre alcool de poire. En arrivant là-bas, on nous a dit de former des groupes selon les niveaux : j’étais plutôt débutant, c’est vrai, mais j’avais déjà appliqué le manuel pendant presque cinq ans. Je n’étais donc pas tout à fait « nouveau », même si je n’avais jamais fait de retraite. Mais ils m’ont quand même collé dans le groupe « nouveaux ». Sur le coup je me suis dit c’est pas grave, on va essayer d’appuyer sur l’accélérateur pour passer au niveau supérieur. Et puis le soir venu, je me suis rendu compte qu’un phénomène étrange était en train de se dérouler...

J’étais en train de méditer en silence après le tsok des dakinis que l’on fait tous les soirs là-bas. Il devait être environ 23h. Je commençais à tomber de sommeil et j’ai eu envie d’aller me coucher. Il ne restait dans la salle que les plus avancés : les « nouveaux » avaient tous regagné leur tente, sauf moi. Au moment où je commençais à me lever, j’ai senti une force gigantesque qui me tirait vers le bas et m’empêchait de me mettre debout. Et là, je vois en face de moi, sur le mur, une ombre noire qui s’approche et à mesure qu’elle s’approche elle prend une forme de plus en plus nette et précise. Je vois surtout des dents jaunes et pointues, avec des poils noirs et drus autour d’une bouche rouge et charnue qui s’ouvre grand en fonçant sur moi. Je pense immédiatement : c’est une dakini, elle veut que je continue la pratique, que je reste ici, que je ne dorme pas. Les autres autour de moi semblaient ne rien voir du tout, d’ailleurs je ne les voyais presque plus non plus, ce n’étaient plus que des gros tas posés sur le sol, et tout se passait comme au ralenti. Je me suis brusquement rendu compte que j’étais allongé par terre et que quelqu’un s’approchait de moi. J’avais fait un malaise. Ils m’avaient emmené à l’infirmerie.

Plus tard, quand j’ai raconté cette expérience à un étudiant « presque avancé », il m’a répondu que c’était là un très bon signe, certes pas très fréquent, mais que c’était déjà arrivé. Il m’a dit que ça prouvait que ma pratique était très efficace, parce que la dakini m’était véritablement apparue et que donc mes obscurciations karmiques étaient tombées comme neige sous la pluie. J’avais la vision pure, c’était la bonne nouvelle. La mauvaise, c’est que je n’avais pas encore les canaux subtils suffisamment résistants pour faire face au choc physique de la dakini. Je me suis dit que c’était quand même pas si mal, au final.

Mais il y a eu d’autres manifestations bizarres qui m’ont amené à penser le contraire. Un autre soir, alors que je me dirigeais vers ma tente (on dort tous sous une tente, sur la pelouse du centre, sauf ceux qui font partie du comité d’organisation ou qui appartiennent au groupe des « avancés » : ceux-là dorment dans de vraies chambres, dans un bâtiment en béton du centre, non loin du maître pour mieux recevoir ses bénédictions en direct live, ce qui est la récompense de longues années de dévotion), alors que je rentrais me coucher sous ma tente, donc, j’entendis soudain un drôle de bruit venant d’un buisson. Je n’y prêtai pas attention car pierre qui roule n’amasse pas mousse. Je continuai mon chemin. Tout le monde était déjà couché parce que demain lever 5h. J’arrive à ma tente et m’apprête à en ouvrir la fermeture éclair quand le bruit surgit de nouveau, tout prêt de moi, sifflant contre ma joue. Là, un frisson me parcourt l’échelle. Je tourne doucement la tête, en direction du bruit. J’avais vraiment peur que ce soit encore la dakini.


Et là, je me suis rendu compte que c’était toujours le buisson, celui-là même que j’avais vu un peu plus tôt, le même exactement, j’en aurais mis ma main à couper les cheveux en quatre. Je le fixe, histoire de voir qui aura le dernier mot. Il dit plus rien. J’attends. Je remarque deux fois que si je relâche un peu mon attention, il se remet à siffler. Finalement, ça ne m’a plus fait peur. Je me suis dit : c’est sans doute un dialogue intérieur avec ma conscience en cours de ré-harmonisation. Rien de plus normal. Enfin, c’est ce que je me disais... Parce que tout à coup le buisson a pris feu, et le voilà qui me sort, assez fier de sa trouvaille : « Moïse, Moïse, n’approche pas d’ici, retire tes sandales... Je suis Celui qui suis... ». Là, je me suis tout de suite dit qu’il devait y avoir une erreur de casting et je n’ai pas enlevé mes sandales. J’ai tenu tête au buisson. Alors d’un seul coup, le buisson a été foudroyé, il a brûlé complètement, il n’en restait que des cendres. Ca n’a pris que quelques secondes. J’ai regardé les cendres, les ai remuées avec un bâton, et une voix en a surgi : « C’est moi l’Inestimable, le grand maître de la ré-harmonisation cerveau-plexus, et je t’ordonne de me donner ta substance vitale pour que je la suce jusqu’au trognon ! ». J’ai arrêté de remuer les cendres. La voix a disparu avec. J’ai remué, et elle a recommencé : « C’est moi l’Inestimable, le grand maître de la ré-harmonisation cerveau-plexus, et je t’ordonne... », j’ai raccroché avant qu’il finisse sa phrase. C’était un téléphone cosmique, via les cendres du buisson de Moïse. J’aurais dû m’en douter... Le problème étant que je n’avais pas trouvé les petits trous du téléphone par où qu’on parle. Ca a duré cinq jours comme ça, tous les soirs, et j’ai jamais trouvé le combiné (…).
A., ex-disciple de l’Inestimable, Forum Pourquoi le bouddhisme est-il bidon ?



Réponse à A : 

Si vous avez eu cette expérience et si surtout vous avez cette vision des choses, ce n’est que le signe d’un mental perturbé ! Allez vous faire soigner au plus vite! Tout le monde sait bien que les horreurs que l’on perçoit chez les autres ne sont que le reflet de ses propres obscurations karmiques ! Un seul remède et je vous le recommande : la pratique quotidienne du manuel-CD de l’Inestimable! Bonne chance ! (Marie-Hélène P.)

J’affirme de sources sûres que Kunga Töndrup Rinpoché n’est pas un maître sérieux, loin de là ! Il a été accusé à plusieurs reprises d’abus sexuels sur de jeunes disciples à lui. Il existe plusieurs articles sur le net à ce sujet. (Claudine Raucoeur, Avignon).

L’Inestimable m’a abordée lorsque j’étais à l’une de ses conférences. J’étais flattée qu’il m’adresse la parole. Je pensais avoir été choisie, qu’il y avait enfin quelqu’un pour prendre soin de moi, et m’enseigner la voie du grand chemin (...). Puis, lors d’une retraite, il m’a fait entrer dans sa chambre, m’a demandé un massage, et m’a littéralement VIOLÉE. (Anonyme, Australie). 


Actualités Bouddhistes dans le Monde, 25 avril 20… :

Le grand maître tibétain Kunga Töndrup Rinpoché a été accusé à Canberra d’avoir violé et battu l’une de ses disciples, âgée de 22 ans. L’étudiante a déposé plainte, mais le procès n’a finalement pas eu lieu, en raison d’un accord trouvé à l’amiable. On ne connaît pas les détails de cette sinistre affaire.

Kunga Töndrup Rinpoché est un maître éminemment respecté dans la communauté tibétaine, et qui dispose d’une fortune colossale (estimée à quelque 190 millions d’euros). Il est ainsi fort probable que cette attaque ne soit qu’une manœuvre d’extorsion de fonds avec chantage.

L’Inestimable est souvent la cible de jalousies en raison du prestige qu’il a accumulé grâce à l’immense succès de son manuel-CD de méditation et du groupe de soutien psychologique qu’il a mis en place dans ses centres urbains.

Marc Pernod, illustre expert. 

Le grand maître tibétain Kunga Töndrup Rinpoché, mieux connu sous le nom de l’Inestimable, qui depuis de longues années s’efforce de rendre accessibles les enseignements du Bouddha aux Occidentaux matérialistes que nous sommes, a été la cible d’attaques de la part d’une jeune pratiquante de son groupe de Canberra. Celle-ci se serait fait « violer » et « battre » par le maître. Ne s’agit-il pas plutôt de la simple manifestation d’une imagination débordante ? De la vision d’un esprit distordu encore embourbé dans la dualité samsarique du monde de l’illusion ? A moins que ce ne soit l’appât du gain ?

Le très précieux Inestimable lui aurait en effet versé la modique somme de 3 millions de dollars, qu’il a dû collecter, et ce ne fut sûrement pas de gaité de cœur, auprès de ses disciples américains, qui ont mis en place à cet effet une campagne de sensibilisation particulièrement émouvante, en échange de l’arrêt des poursuites. On n’arrête pas l’illusion dualiste quand elle s’y met...


Amanda Sovietsky, professeur de méditation dans la lignée des Sudankhas du Bhoutan. 


Toute cette histoire de procès pour viol est pur pipeau. Il s’agit d’une manœuvre d’une branche concurrente de la lignée de l’Inestimable. Depuis au moins dix ans, le lama en chef de cette lignée concurrente, Pofachen-Daro, est en guerre avec Kunga Töndrup. Il reproche à ce dernier de ne pas suivre les enseignements tibétains traditionnels et d’inventer des rituels et des pratiques qui n’existent pas – notamment le manuel-CD, qui il est vrai s’inspire d’autres traditions religieuses.

Il affirme en outre que la lignée mise en place par l’Inestimable n’est pas authentique et que celui-ci n’a pas le droit de donner d’initiations. De plus, sa position toute de proximité avec les femmes semble lui poser problème. Pofachen-Daro considère en effet que la chasteté est une valeur suprême et qu’elle seule permet de mener à l’Eveil – en plus des pratiques méditatives bien évidemment. Mais la lignée à laquelle appartient l’Inestimable n’interdit aucunement les relations sexuelles. D’autant qu’il n’est pas moine, mais enseignant laïque. Nous ne voyons donc pas où est le problème.

Antoine Vauduy-Dumouffe, représentant de l’Inestimable auprès des instances religieuses françaises. 


Kunga Töndrup Rinpoché occupe une position à part dans le bouddhisme tibétain en exil. Car s’il entend conserver intacts les enseignements de sa lignée d’origine, il n’est pas sans éveiller quelque suspicion auprès de ses confrères, dans la mesure où le manuel-CD qu’il a conçu et l’organisation qu’il a mise en place sont très loin de correspondre aux critères traditionnels du bouddhisme tibétain.

Personnellement, je ne sais pas si les accusations de viols et d’escroquerie sont fondées – quoique je préfère selon toute vraisemblance écarter d’emblée cette hypothèse. Néanmoins, j’ai pu entendre de nombreuses conversations entre lui et certaines de ses jeunes disciples qui prêtaient plutôt à confusion... Il a, de manière générale, une façon très particulière de s’adresser à ses étudiants, 
c’est vrai.

- Pouvez-vous être plus précis ?

- Bien sûr.
Je faisais ici référence aux petits groupes de disciples dits « presque avancés » et « avancés ». Ces deux groupes sont essentiellement composés de très jeunes femmes, avec qui le lama entretient des relations… disons privilégiées, assez intenses, voire même intimes, sans que l’on sache très bien en quoi elles consistent exactement. Tout ce que l’on peut savoir, c’est qu’il se montre très dur et très exigent envers elles. Il leur demande des services sans arrêt (préparer du thé, lui apporter à manger, taper ses enseignements, lui cuisiner des plats à base de bœuf, lui faire prendre des bains, lui masser les pieds, le dos...) de façon assez... excessive. Je veux dire par là qu’il est parfois… sans pitié… De temps en temps, par exemple, il les frappe avec une baguette de bambou...

- Comment ?

- J’ai vu ça, un jour, oui... Il frappait une jeune-fille avec une baguette de bambou... Cela dit, je ne pense pas qu’il ait eu de mauvaise intention… Après tout, en tant que disciples, nous ne pouvons pas comprendre ses motivations profondes. Et puis le bambou est un matériau assez tendre, ce n’est tout de même pas comme s’il les fouettait avec un martinet clouté, vous voyez ce que je veux dire. Non, je crois simplement qu’il voulait la réveiller, lui rappeler son devoir de présence à soi et au monde, lui indiquer que l’Eveil sur le chemin, cela commence au début du chemin, c’est-à-dire par exemple en préparant convenablement une tasse de thé à son maître...

- Je vois... Mais revenons au sujet de notre conversation initial... Pourquoi croyez-vous que toute cette affaire soit le résultat d’une intrigue entre lignées rivales ?

- Tout simplement parce que l’Inestimable est le plus grand maître bouddhiste de l’ère moderne, voire même de tous les temps et qu’à ce titre il est l’objet de toutes les jalousies... Certains maîtres profitent de son influence en se faisant inviter par lui et en utilisant son réseau, sa visibilité, tandis que d’autres, plutôt rares il est vrai, préfèrent éviter toute compromission et privilégient l’attaque directe. Je suis sûr que cette malheureuse fille qui a porté plainte, et qui est sans doute sincère dans sa bêtise, a été manipulée sciemment par Pofachen-Daro ou l’un de ses sbires. C’est tout ».



Vladimir Prouteau, anthropologue spécialiste du bouddhisme tibétain, maître de conférences à l’Université de Hambourg et disciple de longue date de Kunga Töndrup Rinpoché, Bouddha pour tous version électronique. 

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