mercredi, janvier 22, 2020

Le secret de l'Empire mondial

(Durée 25:36)

Le lanceur d’alerte John Perkins dévoile le secret de l'Empire mondial

Depuis la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis sont devenus une puissance mondiale. Cela est démontré, entre autres, par le fait que, avec environ 1 000 bases, les États-Unis exploitent 95 % des bases militaires étrangères dans le monde. Les Etats-Unis sont également dominants dans la politique économique mondiale.

Cependant, non seulement le gouvernement américain, mais aussi l'élite financière a construit un empire mondial au cours du siècle dernier. Ce n'est pas visible pour le grand public, mais son pouvoir dépasse de loin celui des États-Unis. Cet empire financier, qui opère en arrière-plan, repose essentiellement sur trois piliers :

Le premier pilier est le système mondial de banques centrales. 

Les banques centrales sont responsables de la politique monétaire dans un pays ou une zone monétaire. Il est important de comprendre ici que presque toutes les banques centrales existant dans le monde ne sont pas des institutions gouvernementales mais des banques contrôlées par le secteur privé. Dans l'émission « Le contrôle des Rothschild » [www.kla.tv/13640], il a été dit que presque toutes les banques centrales du monde sont contrôlées par la famille Rothschild. Cela permet à l'élite financière de déclencher des crises économiques dans un seul pays ou même dans le monde entier. Seuls quatre pays ont pu jusqu'à présent échapper à ce contrôle. Ce sont Cuba, la Corée du Nord, l'Iran et la Syrie ! Comme le montre l'émission (en allemand) « Les krachs financiers – une stratégie de l'élite financière » [www.kla.tv/14016], la crise bancaire de 1920 aux Etats-Unis, la crise financière américaine de 1929 et la crise financière de 2008 ont été provoquées délibérément par la banque centrale américaine FED. De même en 1998 la Russie et en 2001 l'Argentine ont été plongées dans une crise économique profonde par la politique monétaire de leur banque centrale. Dans toutes ces crises, seule l'élite financière en a profité, augmentant ainsi énormément son pouvoir et sa richesse. D'autre part, la population était plongée dans la pauvreté et le besoin.

Le deuxième pilier est le Fonds monétaire international (FMI). 

À l'heure actuelle, tous les États du monde sauf sept (dont Cuba et la Corée du Nord) sont membres du FMI. En raison de l'augmentation extrême du surendettement des budgets nationaux dans le monde, la plupart des pays sont maintenant dépendants des prêts du FMI. Le FMI est le seul prêteur possible pour les pays en difficulté financière. Toutefois, pour que les pays puissent bénéficier de tels prêts, le FMI impose des mesures d'austérité rigoureuses afin d’assurer le remboursement des dettes pour lui-même et pour les banques internationales. À cette fin, il intervient profondément dans la souveraineté des États, qui perdent ainsi leur indépendance financière, économique et politique. Pour l'expert économique Ernst Wolff, les exigences du FMI peuvent être comparées à une razzia « pour servir les intérêts des super-riches ». Les conséquences sont graves : la pauvreté et la misère de la population et les profits élevés pour les investisseurs internationaux.

Le troisième pilier de cet empire est le gouvernement américain. 

D'après les révélations de John Perkins, ancien agent du service de renseignement extérieur américain la NSA, la politique américaine sert les intérêts des multinationales. Selon une étude de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich, ces multinationales sont très étroitement liées par des investissements mutuels et sont contrôlés par le secteur financier. Le gouvernement américain est donc pratiquement un larbin de l'élite financière. En raison de la puissance économique et aussi militaire des USA, les pays du monde ont ainsi été systématiquement contraints de se soumettre aux intérêts de l'élite financière. Les présidents qui, par exemple, voulaient réduire le pouvoir des multinationales au profit de leur propre population, protéger leur pays de l'exploitation ou maintenir l'indépendance de leur banque centrale ont été soit assassinés lors d'opérations secrètes par les services secrets américains, soit destitués lors d'un coup d'État, soit évincés très ouvertement du pouvoir par une intervention militaire américaine. Les Etats-Unis ont laissé dans ce domaine une trace longue et sanglante dans l'histoire :

1953 Putsch contre le Premier ministre Mohammad Mossadegh en Iran 

1954 Putsch contre le président Jacobo Árbenz Guzmán du Guatemala 

1960 Assassinat de Patrice Lumumba, premier Premier ministre du Congo 1961 Tentative d'invasion à Cuba pour renverser le Premier ministre Fidel Castro 

1961 Eviction de Kong Le au Laos 

1963 Coup d'Etat militaire contre Ngô Đình Diệm Diệm au Sud Vietnam 

1963 Coup d'Etat militaire contre le président Juan Bosch en République dominicaine 

1964 Coup d'Etat militaire contre le président João Goulart au Brésil 

1964 Putsch contre le président Víctor Paz Estenssoro en Bolivie 

1965 Putsch contre le président Achmed Sukarno en Indonésie 

1966 Putsch contre le président Juan Bosch en République dominicaine 

1967 Coup d'Etat militaire contre Georgios Papandreou en Grèce 

1973 Coup d'Etat militaire contre le Président Salvador Allende au Chili 

1975 Coup d'Etat contre le président Juan Alasco Alvarado au Pérou 

1981 Assassinat du président Roldos Aguilera en Équateur 

1981 Assassinat du dirigeant Omar Torrijos au Panama 

1983 Invasion américaine de Grenade après l'assassinat du Premier ministre Maurice Bishop 

1989 Invasion du Panama par les États-Unis et destitution du dirigeant Manuel Noriega 

1981-1990 Interventions américaines dans la guerre des Contras contre les sandinistes au Nicaragua 

1991 Coup d'État militaire contre le président Jean-Bertrand Aristide en Haïti 

1991 Intervention militaire dirigée par les États-Unis contre le président Saddam Hussein en Irak 

1999 Guerre du Kosovo - Opération militaire de l'OTAN sous le haut commandement des États-Unis 

2001 Intervention militaire dirigée par les États-Unis en Afghanistan contre les talibans 

2002 Échec de la tentative de coup d'État contre le président du Venezuela Hugo Chávez 

Révolution des roses de 2003 et renversement du président Edouard Chevardnadze en Géorgie 

Guerre en Irak de 2003, qui a conduit à l'exécution du président Sadam Hussein en 2006 

Révolution des tulipes de 2005 et renversement du président Askar Akayev au Kirghizistan 

2011 Intervention militaire dirigée par les États-Unis contre la Libye et assassinat du chef de l'État Mouammar Kadhafi 

Guerre en Syrie depuis 2011 et échec du renversement du président Bachar al-Assad 

2014 Renversement du gouvernement en Ukraine contre le président Viktor Ianoukovitch

On observe exactement les mêmes tendances dans les crises actuelles entre les États-Unis et le Venezuela, la Corée du Nord, Cuba et l'Iran. Cela est dû au fait que ces gouvernements n'accordent pas aux multinationales l'accès aux ressources de leur pays. Les banques centrales de la Corée du Nord, de Cuba et de l'Iran ne sont pas encore sous le contrôle des Rothschild. Pour cette raison, ces conflits ont peu de chances de se calmer tant que les gouvernements existants ne seront pas renversés et remplacés par des gouvernements marionnettes, comme cela s’est passé pour les conflits américains avec l'Afghanistan, l'Irak et la Libye, dont les banques étaient également indépendantes avant l'intervention américaine.

Sur la base de ces corrélations, on peut supposer que de nombreux conflits futurs, des renversements de gouvernements et aussi chaque crise économique ou financière porteront la signature de l'élite financière internationale. Ils agissent comme un syndicat de criminels qui n'a ni conscience ni morale, et qui plonge des nations entières dans la ruine pour le pouvoir et l'argent. Il est temps que ces activités criminelles prennent fin et que les tireurs de ficelles soient traduits en justice. 

À la suite à cette émission, découvrez les aveux et l’analyse de John Perkins, ancien assassin économique et ex-agent des services secrets américain de la NSA (Agence National de Sécurité) :

www.youtube.com/watch?v=0Pn7qrl7NAA  Min. 24:58 bis 40:50

Titre : 

"Confessions d'un assassin économique - Nouvelles révélations d'initiés sur la manipulation des économies du monde"

A l’écran : « Il y a deux façons de conquérir et d'asservir une nation. L'une par l'épée, l'autre par la dette. » (John Adams, 1735-1826) John Perkins (Ancien économiste en chef de Chas. T. Main, auteur du livre « Les Confessions d'un assassin économique »)

10 mn - John Perkins : "C'est nous, les assassins économiques, qui avons créé le premier véritable empire mondial. Et nous travaillons de différentes manières. Mais la façon la plus courante est d'identifier un pays qui possède des ressources telles que le pétrole, puis d'organiser un prêt important pour ce pays auprès de la Banque mondiale ou de l'une de ses sociétés sœurs. Mais l'argent ne va pas vraiment dans ce pays. Au lieu de cela, il revient à nos multinationales pour construire des projets d'infrastructure dans ce pays. Des centrales électriques, des parcs industriels, des ports, des choses qui profitent à quelques riches dans ce pays…

Ainsi qu’à nos multinationales. En réalité, ces services n'aident pas la majorité des gens. Cependant ces gens… en fait tout le pays est délaissé, il supporte tout seul l'énorme dette. C'est une dette tellement élevée qu'ils ne peuvent pas la rembourser. Cela fait partie du plan, ils ne peuvent pas la rembourser. C'est ainsi que nous, les assassins économiques, nous revenons vers eux en temps voulu et leur disons : « Vous nous devez beaucoup d'argent, vous ne pouvez pas payer vos dettes, alors vendez votre pétrole à un prix vraiment bas à nos compagnies pétrolières. »


« Permettez-nous d'installer des bases militaires dans votre pays » ou « Soutenez nos militaires quelque part dans le monde avec vos troupes, par exemple en Irak » ou « Donnez-nous votre vote aux prochaines élections de l'ONU ». ... Pour privatiser leurs centrales électriques, mais aussi privatiser l’eau et les systèmes d’assainissement, et les vendre à des sociétés américaines ou à d'autres multinationales. Tout cela est en train de dépasser les limites, et c'est tout à fait typique de la façon dont le FMI et la Banque mondiale fonctionnent. Ils plongent un pays dans la dette et la dette est si élevée, qu'ils ne peuvent pas la rembourser. Ensuite, ils proposent de refinancer ces dettes et de faire payer plus d'intérêts. Et ils exigent ce « quid pro quo » (c’est-à-dire « donnant-donnant »), appelé conditionnalité ou « bonne gouvernance » – ce qui signifie essentiellement que les pays doivent vendre leurs ressources, beaucoup de leurs prestations sociales, les services publics, et parfois leurs écoles, leurs prisons, leurs systèmes d’assurance, et cela à des entreprises étrangères. C'est donc une attaque double, triple, quadruple...

Iran 1953. Le premier cas d'un assassin économique date du début des années 50, lorsque le Premier ministre Mossadegh a été élu démocratiquement en Iran. Il était l'espoir de la démocratie au Moyen-Orient et à travers le monde. Il a été nommé « Homme de l'année » par le magazine Time. Mais l'une des choses qu'il a soulevée, c'est l'idée que les compagnies pétrolières étrangères devraient payer beaucoup plus d'argent au peuple iranien pour le pétrole qu'elles exportaient de l’Iran et que le peuple iranien en bénéficierait. Etrange politique ! Bien sûr, nous n'avons pas aimé ça. Mais nous avions peur de faire ce que nous faisions normalement c’est-à-dire envoyer l'armée dans le pays. Au lieu de cela, nous avons envoyé un seul agent de la CIA, Kermit Roosevelt, un parent de Teddy Roosevelt. Et Kermit y est allé avec quelques millions de dollars et en peu de temps il a été très actif et très efficace. Il a réussi à faire renverser Mossadegh et pour le remplacer il a fait venir le Shah. Un homme qui a toujours été positif au sujet du pétrole, et ça a été vraiment efficace. « ............. le Shah est le bienvenu à la maison. » Aux États-Unis, à Washington, les gens regardaient la chose et disaient : « Woaw, c'était facile et bon marché. » C'est ainsi qu’a été créée cette façon de faire : La manipulation des pays et la création d’un empire. Le seul problème avec Roosevelt c’est que c’était un agent de la CIA, et s'il avait été pris, l'impact aurait pu être très grave. La décision de faire appel à des consultants privés a alors été prise très rapidement, pour envoyer de l'argent pour la Banque mondiale, le FMI ou n'importe laquelle de ces agences et pour envoyer des gens comme moi qui travaillent pour des entreprises privées. Il n'y a ainsi aucune conséquence pour le gouvernement si nous nous faisons prendre.


Guatemala 1954 : Lorsque Árbenz [Guzman] est devenu président du Guatemala, le pays était très dominé par la « United Fruit Company » et les grandes multinationales. Árbenz a fait campagne avec la promesse : « Nous voulons rendre le pays au peuple. » Quand il a pris le pouvoir, il a appliqué des procédures avec lesquelles cela justement devait être mis en pratique, de redonner aux citoyens la possession des terres. « United Fruit » n'a pas aimé ça. Ils ont donc engagé une agence de publicité et ont lancé une énorme campagne aux États-Unis pour convaincre les citoyens des USA, la presse des États-Unis, le Congrès des États-Unis , qu'Árbenz était une marionnette soviétique et que si nous lui permettions de rester au pouvoir, les Soviétiques auraient un pied d’entrée dans le monde occidental. A cette époque, il y avait dans l'esprit de tout le monde une grande peur de la terreur rouge, de la terreur communiste. Et puis, pour faire court, de cette campagne de relations publiques est née une mission de la CIA et de l'armée pour détruire cet homme. En effet, nous l'avons fait. On a envoyé des avions, des soldats, des tueurs à gage. Nous avons tout envoyé pour le détruire. Et nous l'avons détruit. Une fois qu'il a été destitué de ses fonctions, le nouveau gars qui est arrivé au pouvoir après lui a pratiquement tout redonné aux multinationales, y compris la « United Fruit Company ».


L'Équateur a été gouverné pendant de nombreuses années par des dictateurs amis des États-Unis, souvent très brutaux. Ensuite, il a été décidé qu'ils voulaient une véritable élection démocratique. Jaime Roldós s'est présenté aux élections et a déclaré que son principal objectif en tant que président était de veiller à ce que les ressources de l'Équateur soient utilisées pour aider le peuple. Et il a remporté les élections à une écrasante majorité, avec plus de voix que quiconque jamais élu en Équateur. Il a commencé à introduire des directives pour s'assurer que les profits du pétrole aident le peuple. Eh bien, on n'aimait pas ça aux États-Unis. J'ai été envoyé comme l'un des nombreux assassins économiques pour changer Roldós, pour le corrompre, pour le faire changer d'avis, pour lui faire savoir : « Jaime, très bien, tu sais quoi faire. Tu peux devenir riche, toi et ta famille, si tu joues le jeu ... Mais si tu continues avec la politique que tu as promise, tu vas disparaître ... ». Il ne voulait rien entendre. Il a été assassiné. Après que son avion s’est écrasé, toute la zone a été bouclée. Les seules personnes autorisées à s’y rendre provenaient d'une base militaire américaine voisine et de l'armée équatorienne. Au début de l'enquête, deux des principaux témoins sont morts dans des accidents de voiture avant d'avoir eu l’occasion de témoigner. Beaucoup de choses très très étranges se sont produites en rapport avec le meurtre de Jaime Roldós. Comme la plupart des personnes qui ont étudié l'affaire en profondeur, je n'avais absolument aucun doute qu'il s'agissait d'un meurtre. Et bien sûr, dans la position en tant que « Economic killer », je m'étais toujours attendu à ce qu'il arrive quelque chose à Jaime. Ce serait soit un coup d'État, soit un meurtre, je n'étais pas sûr, mais en tout cas, qu'il soit saboté. Il ne se serait pas corrompu. Il ne se serait pas laissé influencer comme nous le voulions.

Omar Torrijos, président du Panama, était, comme vous le savez, l'un de mes hommes politiques préférés. Je l'aimais vraiment beaucoup, il était très charismatique. C'était un gars qui voulait vraiment aider ce pays. Et quand j'ai essayé de le soudoyer ou de le corrompre, il a dit : « Écoute, John (il m'appelait Juanito) », il a dit : « Écoute, Juanito, je n'ai pas besoin de cet argent. Ce dont j'ai vraiment besoin, c'est que mon pays soit traité équitablement. Je veux que les États-Unis payent la dette que vous avez envers mon peuple pour toute la destruction qu’ils ont causée ici. Je dois être en mesure d'aider les autres pays d'Amérique latine à obtenir leur indépendance et à se libérer de cette terrible présence du Nord. Vous nous exploitez trop. Je veux que le canal de Panama revienne aux mains des Panaméens. C'est ce que je veux. Alors laisse-moi tranquille. Tu sais, n'essaie pas de me soudoyer. » C'était en 1981 et en mai, Jaime Roldós a été assassiné. Omar en était très conscient. Torrijos a réuni sa famille : « Je suis peut-être le prochain, mais ça ne fait rien parce que j'ai fait ce pour quoi je suis venu. J'ai renégocié le canal. Le canal est maintenant entre nos mains, et nous venons de finir de négocier le contrat avec Jimmy Carter. » En juin de la même année, seulement quelques mois plus tard, il est également mort dans un accident d'avion, ce qui, et ça ne fait aucun doute, a été perpétré par les tueurs à gages payés par la CIA. Il existe de nombreuses preuves qu'un des gardes du corps de Torrijos lui a remis un magnétophone à cassette, un petit magnétophone à cassette contenant une bombe, au dernier moment lorsqu'il est monté dans l'avion. Il est intéressant pour moi de voir comment ce système a continué à peu près de la même manière pendant des années et des années, sauf que les « Economic killer » sont devenus plus performants.

Ensuite, nous nous sommes battus avec ce qui s'est passé récemment au Venezuela. En 1998, Hugo Chávez a été élu président - après une longue série de présidents très corrompus qui ont systématiquement détruit l'économie du pays. Et Chavez a été élu au milieu de tout ça. Chávez a tenu tête aux États-Unis. Il l'a fait principalement en exigeant que le pétrole vénézuélien soit utilisé pour aider le peuple vénézuélien. Eh bien, nous n'avons pas aimé ça aux États-Unis. Ainsi, en 2002, un coup d'État a été organisé qui, à mon avis - et à celui de beaucoup d'autres - était sans aucun doute le fruit de la CIA. La façon dont ce coup d'État a été fomenté reflète très bien ce que Kermit Roosevelt avait fait en Iran : payer des gens pour descendre dans la rue, pour se soulever, pour protester, pour dire que Chavez était très impopulaire. Mais si vous pouvez obtenir que quelques milliers de personnes fassent cela, la télévision peut faire croire qu’il s’agit du pays tout entier et les actions peuvent commencer à se propager. Sauf dans le cas de Chávez : il a été assez rusé et le peuple s'est tenu derrière lui avec une telle conviction, qu'ils ont surmonté tout cela. Cela a été un grand moment de l'histoire de l'Amérique latine.


Irak 2003. L'Irak est en effet un exemple parfait du fonctionnement de l'ensemble du système. Nous, les « economic killers », sommes la première ligne de défense. Nous entrons, nous essayons de corrompre le gouvernement et de lui faire accepter ces énormes prêts, que nous utilisons ensuite comme levier pour le contrôler de manière systématique. Si nous échouons, comme j'ai échoué au Panama avec Omar Torrijos et en Équateur avec Jaime Roldós - des hommes qui refusent d'être corrompus - alors notre deuxième ligne de défense consiste à envoyer des tueurs à gage.

Et les tueurs à gages soit renversent le gouvernement, soit ils tuent. Et lorsque cela se produit, un nouveau gouvernement prend sa place. Et mon gars, ils obéiront parce que le prochain président sait ce qui arrivera s’il ne le fait pas. Dans le cas de l'Irak, ces deux mesures ont échoué. Les « economic killers », n’ont pas pu atteindre Saddam Hussein

Nous nous sommes donné beaucoup de peine pour lui faire accepter un accord très semblable à celui que la dynastie saoudienne avait accepté en Arabie Saoudite. Mais il n'a pas accepté. Et donc les tueurs sont venus pour l'assassiner. Mais ils n’ont pas pu parce que sa garde était très efficace. Après tout, il avait autrefois travaillé pour la CIA. Il avait été engagé pour assassiner un ancien président d'Irak et avait échoué. Mais il connaissait le système. Alors en 1991, nous avons envoyé l'armée. Et nous avons détruit l'armée irakienne. À ce moment-là, nous avons présumé que Saddam Hussein se raviserait. On aurait pu le faire tuer à ce moment-là, bien sûr. Mais nous ne voulions pas. C'est le genre d' « homme fort » que nous apprécions. Il contrôle ses citoyens. Nous pensions qu'il pouvait contrôler les Kurdes, maintenir les Iraniens à l'intérieur de leurs frontières et continuer à extraire du pétrole pour nous. Et nous présumions que lorsque nous aurions détruit son armée, il se raviserait. Mais Les « economic killers », sont revenus dans les années 90 – sans succès. S'ils avaient réussi, il serait toujours en fonction. Nous lui vendrions tous les avions de chasse qu'il voudrait. Bref tout ce qu'il voudrait. Mais ils n'ont pas pu, ils n'ont pas réussi. Encore une fois les tueurs à gages n'ont pas réussi à l'éliminer. Donc une fois de plus nous avons envoyé l’armée et cette fois-ci, nous avons fait le travail et nous l'avons éliminé. Et tout en le faisant, nous avons négocié des contrats de construction très, très lucratifs pour reconstruire le pays que nous avions pratiquement détruit. Ce qui est une assez bonne affaire quand on possède de très grandes entreprises de bâtiment.

Donc l'Irak montre les trois étapes. Les « economic killers » y ont échoué, les tueurs à gages également. Et comme dernière mesure, on a envoyé l'armée. Et de cette façon, nous avons créé un véritable empire, mais nous l'avons fait très très secrètement. C'est secret. Tous les empires du passé ont été créés avec l'aide des militaires et tout le monde savait que c’est eux qui les batissaient. Les Britanniques savaient qu'ils le batissaient. Les Français, les Allemands, les Romains, les Grecs. Et ils en étaient fiers. Ils ont toujours eu un prétexte, comme propager la civilisation, propager une religion, quelque chose comme ça. Mais ils savaient qu'ils le faisaient. Pas nous. La majorité des gens aux États-Unis d'Amérique ignorent combien nous profitons des avantages de l'empire secret, et qu'il y a aujourd’hui plus d'esclavage dans le monde que jamais auparavant. Alors vient la question : Bon, si c'est un empire, qui est l'empereur ? Manifestement, nos présidents des États-Unis ne sont pas des empereurs.

Un empereur est une personne qui n'a pas été élue, qui n'a pas de mandat limité et qui n'est pratiquement responsable devant personne. Donc on ne peut pas mettre nos présidents dans cette catégorie. Mais nous avons ce que je considère comme l'équivalent d'un empereur. Et c'est ce que j'appelle la Corporatocratie (l’enchevêtrement des multinationales et de la politique), c’est-à-dire la domination par les multinationales. La Corporatocratie est le groupe de personnes qui dirigent nos plus grandes multinationales. Elles se comportent vraiment comme les dirigeants de cet empire. Elles contrôlent nos médias. Soit en les possédant directement, soit par la publicité. Elles contrôlent la plupart de nos politiciens parce qu'elles financent leurs campagnes électorales. Soit par l'intermédiaire des multinationales, soit par des dons privés provenant de ces entreprises. Ils ne sont pas élus. Ils n'ont pas de durée de mandat limitée.

Elles ne sont responsables devant personne. Et au sommet de la corporatocratie, on ne peut pas dire avec certitude si la personne travaille pour une multinationale privée ou pour le gouvernement parce qu'elles changent constamment.


Donc vous avez un type qui est le président d'une grosse entreprise de construction comme Halliburton. Et la minute suivante, il est vice-président des États-Unis. Ou le président qui était dans le secteur du pétrole. Et c'est la vérité, que vous mettiez des démocrates ou des républicains en fonction. Vous avez ce va-et-vient, comme à travers une porte tournante. Et d'une certaine façon, notre gouvernement est invisible la plupart du temps. Et les stratégies sont mises en œuvre par nos sociétés à un niveau ou à un autre. Les stratégies du gouvernement sont pratiquement guidées par les entreprises. Et ensuite, elles sont présentées au gouvernement et deviennent des lois gouvernementales. C'est une relation très intime. Ce n'est pas une théorie de conspiration ou autre. Ces gens n'ont pas besoin de se réunir et de planifier les choses qu'ils veulent faire. Ils travaillent pratiquement tous avec une même condition préalable. Et c'est qu'ils doivent maximiser leurs profits. Et ce, sans tenir compte des coûts sociaux et environnementaux.

de hag

Source :

La pêche, une exploration initiatique de l'univers

L'inspiration - Kaamelott - Livre IV

(Durée 3:32)

"Perceval et Arthur parlent au bord du lac. Un beau moment de réflexion sur la situation et la condition humaine. Perceval est moins bête qu'il n'en donne l'impression. 

Ve siècle après Jésus-Christ. L'Angleterre s'appelle encore la Bretagne. Le Christianisme naissant, les anciennes traditions celtes s'entrechoquent pendant que l'Empire Romain s'effondre. Au carrefour de l'histoire, le Royaume de Kaamelott apparaît alors comme le nouveau phare de la civilisation. Investi d'une mission divine, le Roi Arthur tente de guider son peuple vers la lumière."


La quête du Graal
Exploration initiatique de l’univers


Lorsque, selon le récit de Chrétien de Troyes, auteur champenois de la seconde moitié du XIIe siècle, le jeune héros Perceval le Gallois se trouve spectateur involontaire du mystérieux Cortège du Graal, il ne s’étonne en rien de ce qui se présente à ses yeux, à savoir, un tailloir d’argent porté par un jeune homme, une « lance qui saigne » également portée par un jeune homme, et enfin un Graal d’où émane une étrange lumière plus intense que celle du soleil et des étoiles, et qui, lui, est entre les mains d’une jeune femme à la merveilleuse beauté.

On apprendra plus tard que Perceval a eu tort de ne pas s’étonner et de ne pas poser de questions sur ce qu’il voyait. Et l’on apprendra encore plus tard, grâce aux continuateurs de Chrétien de Troyes, que ce graal (nom commun signifiant simplement « récipient », de l’occitan ancien gradal, provenant du latin cratalem) contenait le sang du Christ, recueilli, lors de la descente de croix, par Joseph d’Arimathie, celui qui était disciple secret de Jésus et qui avait obtenu des autorités romaines la permission, tout à fait exceptionnelle, d’enterrer un criminel coupable de subversion et crucifié pour ce motif. Alors, c’est à nous de nous poser certaines questions, non seulement à propos de ce sang du Christ, mais aussi du fait que cette « chose la plus sainte au monde » soit portée par une femme, alors qu’à l’époque de la rédaction de ces récits, seuls les prêtres, des hommes, avaient le droit de toucher le calice dans lequel s’opérait la transsubstantation, c’est-à-dire, selon les normes théologiques, la métamorphose, opérée au cours de la célébration eucharistique, du vin en sang divin versé pour le salut des êtres humains. La « Porteuse de Graal » serait-elle donc la prêtresse d’une religion des temps lointains occultée ou refoulée, mais qui se manifeste cependant à travers des schémas stéréotypés que le Christianisme médiéval n’a jamais pu extirper de la mémoire collective des populations de l’Europe occidentale ?

Ces questions sur la « Porteuse de Graal » en appellent bien d’autres, tout aussi intrigantes, et qui touchent des domaines interdits, pour ne pas dire « diaboliques », puisqu’elles concernent le rôle de la Femme dans les multiples aventures et errances des chevaliers partis à la recherche du Graal. En effet, tous les quêteurs de Graal, à un moment ou à un autre de leurs pérégrinations, se trouvent en présence de personnages féminins dont l’ambiguïté n’est plus à démontrer tant elle est évidente à travers les descriptions qu’en font les divers auteurs. Au Moyen Âge, toute trace d’un culte de type féminin est classée comme diabolique, à l’image de ce qui est consigné dans la Bible hébraïque à propos de la lutte perpétuelle entre l’orthodoxie mosaïque, tout entière vouée à la glorification du Dieu-Père, et la déviance d’origine chananéenne, ce que les rédacteurs appellent la prostitution, qui fait remonter à la surface les troubles représentations de la Déesse des Commencements, telle qu’elles apparaissent dans les plus anciennes traditions du Moyen- Orient.

Le cas de Perceval, selon toute vraisemblance le plus ancien héros du Graal, met en lumière cette incessante présence de la Femme au coeur de l’action menée par les hommes. Chaque étape de ses errances est en effet marquée par un personnage féminin qui se révèle incontournable. C’est d’abord sa mère, la Veuve Dame, qu’il quitte pour courir les aventures, coupant ainsi le cordon ombilical qui le relie encore à ses origines. C’est ensuite la Demoiselle au Pavillon à qui il dérobe un baiser, un anneau et un pâté, symboles éclatants de son éveil à la sexualité. Ce sera ensuite la jeune femme que Chrétien de Troyes appelle Blanche-fleur et Wolfram von Eschenbach Condwiramur, celle qui conduira le héros à sa maturité sexuelle. Puis se succéderont la Porteuse de Graal, révélatrice de mystères qu’il est encore incapable de comprendre, Sigune, sa propre cousine qui, après l’avoir maudit, lui enseignera le sens de sa mission, beaucoup plus tard sa sœur, double épuré du héros, et bien d’autres « pucelles », en particulier l’intrigante et « hideuse » Demoiselle à la Mule, cette fameuse Cundrie la Sorcière du récit allemand, qui se présenteront devant lui chaque fois qu’il devra franchir un degré dans cette exploration initiatique de l’univers que constitue la Quête du Graal.

Auzon-Poul Fetan





Jean Markale 

Amantes passionnées, fées bienfaisantes ou maléfiques, sorcières hideuses, les dames ou « pucelles » qui traversent et inspirent les récits du Graal, imprégnés de merveilleux et de fantastique, sont loin d'être insignifiante. Leurs noms habitent les mémoires : Guenièvre, Morgane, Viviane, la Dame du lac. Mais les connaît-on vraiment ? Car elles sont beaucoup plus mystérieuses et insaisissables qu'il n'y paraît. À la fois humaines et dotées de pouvoirs féeriques, elles manœuvrent en coulisses et infléchissent la marche des événements. Tantôt elles soutiennent les chevaliers dans leurs exploits, tantôt elles les égarent. Méfions-nous des apparences si les hommes semblent mener le jeu, ils n'en agissent pas moins sous la haute surveillance de leurs dames. 

À la lumière des textes qu'il connaît comme nul autre, Jean Markale brosse les portraits complexes de chacune de ces envoûtantes créatures. Qui sont-elles vraiment ? Ne s'agit-il pas, en fait, des multiples visages d'une seule femme, la Déesse des Commencements, détentrice de sagesse et de souveraineté, qui hante les plus anciennes croyances du monde civilisé ?


mardi, janvier 21, 2020

Les Simpson ont-ils prédit l'assassinat de Donald Trump ?



En février 2017, une image, prétendument extraite d'un épisode de la longue série télévisée d'animation Les Simpson, représentait le président Donald Trump couché dans un cercueil.

L'image a été fréquemment partagée sur les réseaux sociaux avec parfois des messages indiquant que les Illuminati auraient planifié l'assassinat du président américain. Le créateur de la série télévisée, Matthew Abraham Groening, serait un franc-maçon du 33e degré du rite écossais. 

Mais il faut savoir que cette image ne provient pas d'un épisode des Simpson. 

L'image de Trump dans un cercueil (seulement l'image) est apparue pour la première fois dans un fil de discussion sur le forum 4chan.org où toutes sortes d'idées et de théories fusent quotidiennement.



Weinstein


GRONEWS

lundi, janvier 20, 2020

"J’utilise les réseaux de notre secte, où l’on se refile les gosses..."

GABRIEL MATZNEFF en lien avec un réseau pédocriminel sectaire ? L'arbre qui cache la forêt...

(Durée 2:55)


Gabriel MATZNEFF :

« Certes, la nostalgie du harem, qui peuple les fantasmes de Sade et de Fourier – ces sociétés, ces phalanstères où les objets les plus désirables de l’un et l’autre sexe sont à la portée de la main, et où il suffit de désirer pour obtenir – me traverse parfois, mais ma nature donjuanesque aime trop la conquête, la drague, la séduction pour s’y attarder, et mes amis pédophiles peuvent témoigner que ce n’est qu’exceptionnellement que j’utilise les réseaux de notre secte, où l’on se refile les gosses, et où l’unique séduction est celle du portefeuille (qui joue, de façon ou d’autre, un rôle d’importance dans les relations sexuelles entre adultes et enfants, où la frontière qui sépare l’amour de la vénalité n’est jamais clairement tracée). » « Les Passions schismatiques », édition 2005.



"On utilise Matzneff comme paravent" 

Selon Alain Soral, l'affaire Gabriel Matzneff cherche à "nous faire passer pour identique, sur le plan de la morale et du trauma, la séduction, dans un cadre bourgeois parisien, d’une jeune fille de bonne famille à la recherche d’un initiateur amoureux, par un écrivain mondain, et la consommation dans le tiers-monde et le quart-monde d’enfants loués et vendus pour y être violés, voire sacrifiés, lors de rituels pédo-satanistes dans lesquels sont impliqués les plus hautes instances oligarchiques. Cf. l’affaire Dutroux et en ce moment même l’affaire Epstein, scandaleusement négligée par les mêmes médias français qui s’acharnent aujourd’hui sur Matzneff… [...]

Affaire Matzneff : Alain Soral remet les pendules à l’heure !

(Durée 1:03:07)


"(...) le bon peuple français commence à prendre conscience du lien étroit existant entre élite et pédocriminalité organisée, et forcément la colère monte, puisque personne, à part les détraqués, les sadiques, n’aime qu’on fasse du mal aux enfants…

Affaires Polanski, Woody Allen, Epstein… qui réveillent les vieilles affaires Cohn-Bendit, Polac… Les rumeurs sur Jack Lang, les aveux de Frédéric Mitterrand, de feu Me Thierry Lévy et autres sorties de Luc Ferry sur... Douste-Blazy ? (Pas beaucoup d’orthodoxes russes dans tout ça !) Sans oublier notre président dégénéré, dévoyé par sa vieille prof de femme !

Face à la colère qui monte, il devenait urgent d’en sacrifier un et, si possible de faire coup double avec, en prime, un beau coup d’édition ! Jeter un lampiste en pâture au tribunal des médias, pile à l’ouverture du procès Weinstein (à prononcer Weinstine, comme Poutine…).

Et pourquoi pas Matzneff le vantard ?"


Lire l'intégralité de l'article d'Alain Soral :

dimanche, janvier 19, 2020

Sauvons la France

Premièrement, découvrons l'étonnant pouvoir de la visualisation :

(Durée 4:36)

Deuxièmement, visualisons ceci :







Virilité messianique

Les Brigandes - Ragnarr

Lecture : La Saga de Ragnarr Lodbrok. Le Viking dans toute sa gloire, sillonne les mers en quête d'exploits. Mais lorsqu'il s'élance à la conquête de l'Angleterre, il affronte un sort funeste : il est précipité dans une fosse aux serpents. Là, il déclame son chant funèbre, le Chant de Kraka, un somptueux poème scaldique. Ses redoutables fils, Ivarr sans Os, Hvitserkr le vigoureux, Björn Flanc de Fer et Sigurôr Serpent dans l'Œil, viendront assouvir une horrible vengeance sur son meurtrier, le roi Ella d'Angleterre. La Saga de Ragnarr loobrok est un chef-d'oeuvre de la littérature scandinave ancienne. Elle hante l'Occident depuis des siècles ; aujourd'hui, la série Vikings lui est consacrée.


Virilité messianique

par Lotfi Hadjiat


Frédéric Taddéi a posé récemment la question de la crise de la virilité et j’aimerais y répondre, de la manière la plus virile, en précisant toutefois que, contrairement à la véritable autorité qui se légitime sans violence, la tyrannie n’est pas virile.

Commençons par là, la question de la virilité et celle du pouvoir sont absolument indissociables. Aujourd’hui il y a crise car virilité et pouvoir ont été dissociés. Les monarques, les rois, les empereurs étaient fiers de leur nom et assumaient virilement la responsabilité de leurs actions même si elles devaient entacher leur nom, ils agissaient à visage découvert sous leur propre nom et ne craignaient donc pas d’être démasqués, ils craignaient plutôt Dieu.

Ceux qui détiennent actuellement le pouvoir réel, le pouvoir financier, agissent dans l’anonymat, dans la plus grande lâcheté et la crainte d’être démasqués, tout le contraire de la virilité donc. En effet, un des grands piliers de la haute-finance internationale c’est l’anonymat, en plus du libre-échange, un anonymat qui n’assume donc aucune responsabilité. C’est-à-dire que de puissants financiers pourtant responsables de la ruine de pays entiers ne seront jamais inquiétés par la justice. Pour tout dire, les États sont maintenant à la merci de ces puissants intérêts privés, décennies après décennies ils cédèrent peu à peu aux exigences sournoises de la finance privée, et ainsi de nouveaux statuts apparurent, Société Anonyme, Société À Responsabilité Limitée, etc… Le groupe privé BlackRock, dirigé par Larry Fink, un juif américain, pèse 7000 milliards de dollars, et le budget annuel de la France tourne autour de 300 milliards… Qui contrôle qui ? Qui est à la merci de qui ?

La seule virilité aujourd’hui consiste à tenter de démasquer ces puissances financières qui répandent le chaos et qui tiennent à rester anonymes… Virilité messianique… Arrivé à ce point de mes réflexions épuisantes, la secrétaire de Frédéric Taddéi serait gentille de m’apporter un café, ou plutôt un thé à la menthe, merci. Je profite de cette petite pause pour rappeler que l’humour n’est pas le monopole de l’homme, les femmes peuvent tout à fait être drôles, une femme qui s’échine à avoir des manières d’homme c’est amusant. Mais pas séduisant, et encore moins gracieux. La grâce féminine, si rare de nos jours, est précieuse en cela qu’elle est un appel vers la grâce divine. Oui, un thé à la menthe, sans sucre, merci.

Oui…, je disais que les femmes sont capables des mêmes actions héroïques guerrières que les hommes : l’Égyptienne Iâhhotep Ire, régente de la XVIIIe dynastie pharaonique, la Kahina, reine berbère, ou Jeanne d’Arc…

Il est vrai que la virilité se développe dans son rapport à la femme. Un homme qui ne cède pas aux artifices, aux simulacres d’une femme, c’est viril. Un homme qui incline plus vers la justice que vers la vengeance, c’est viril ; méfiez-vous de la vengeance d’une femme ! La virilité se développe aussi dans son rapport à la morale.

Un homme qui vit d’arnaques, d’escroqueries ou de commerce cocaïné, ce n’est pas viril, même s’il circule en Lamborghini avec trois putes de luxe accrochées à son cou. Un homme laborieux qui fait vivre honnêtement sa famille lors même qu’il pourrait céder à la facilité de trafics très lucratifs mais sordides, c’est viril. Imposteurs et parasites ne sont pas virils. L’immoralité n’est pas virile.

Et rien n’est plus immoral que la haute finance apatride. À ce propos, un grand administrateur de cette haute finance, Lloyd Blankfeïn, un juif américain, déclarait il y a peu qu’il n’était « qu’un banquier faisant le travail de Dieu » et « que la morale n’était pas son buziness ». Du coup, si je comprend bien, son « Dieu » n’est pas moral, il est même carrément immoral. Et comme ce type est juif… alors Yahvé… Bref.

Pour revenir à nos moutons, le Veau d’or n’est pas viril, Lucifer déchu n’est pas viril, Satan n’est pas viril… les démons ne sont pas virils. Être possédé par le démon de l’argent ou du pouvoir ce n’est pas viril. Être possédé, être pris… dans tous les sens du terme…, ce n’est pas ce qu’il y a de plus viril. L’excès, la démesure, le vice ne sont pas virils. Violer une femme après l’avoir tabassée, est-ce vraiment viril ? Inversement, protéger ou sauver une femme sans abuser d’elle est tout à fait viril. La maîtrise des instincts réclame parfois plus de force que leur virile libération…

Au fond, la probité, la loyauté, la fidélité, l’affrontement à la vérité, à la justice, le combat héroïque pour repousser menaces et dangers au péril de sa vie, sont éminemment virils… choses dont sont éminemment capables les meufs, enfin je veux dire les femmes…, c’est la fatigue. Je rajouterais bien un peu de thé à la menthe. Oui…, je disais que les femmes sont capables des mêmes actions héroïques guerrières que les hommes : l’Égyptienne Iâhhotep 1ère, régente de la XVIIIe dynastie pharaonique, la Kahina, reine berbère, ou Jeanne d’Arc tant admirée par les nationalistes français actuels qu’elle aurait menés à coups de trique ! Arrivé à ce point de ma réflexion, je me rends compte que la virilité n’est pas du tout propre aux hommes, et que je ne sais plus ce qui est propre aux hommes en définitive. La science ? Non. Les femmes ont prouvé qu’elles pouvaient être brillantes dans ce domaine. Peut-être le génie créateur ? Non ?… Vous avez déjà écouté les compositions musicales de Clara Schumann ?… Bof. Et je vous parle pas du blabla incessant de George Sand. En tous cas, il y a une situation où homme et femme se différencient nettement : face à un serpent dans la cuisine. La femme hurle et fuit, l’homme garde le silence et trouve un moyen de se débarrasser de la bestiole. Finalement, tout bien considéré, être viril c’est écraser victorieusement la tête du Serpent, et être féminine c’est préparer un bon repas pour célébrer cette victoire.

Finissons cette réflexion philosophique avec une touche de poésie. Tout ce dont est capable une femme n’est pas forcément féminin. Le féminin a plus à voir avec la vie qu’avec la science ou la guerre. Le féminin est la voile dionysiaque d’un navire qui accueille les intuitions, les sentiments, les émotions, l’ivresse des sens, les passions qui agitent le navire en tous sens, qui le font « vivre », et la virilité est le gouvernail apollinien qui fait avancer ce navire, voile et gouvernail étant aussi nécessaires l’un que l’autre.

Résumons-nous sans caricature, le chaos est féminin (Anne Hidalgo nous l’a suffisamment démontré), voilà pourquoi, assez souvent, les femmes, les Juifs et assimilés sont si heureux dans le chaos néolibéral ; quant à l’ordre, lui, il est viril. Un tout dernier mot, la virilité n’est pas une fin en soi, ni la féminité d’ailleurs, l’un comme l’autre ne sont qu’un chemin vers la libération de l’âme. On pourrait dire simplement que, au bout du compte, féminité et virilité sont une dialectique spirituelle vers la connaissance de soi.

Source :

samedi, janvier 18, 2020

Kierkegaard, Pensées subversives

"Le monde est malade. Si j'étais médecin et si l'on me demandait quel remède préconises-tu ? Je répondrais, fais le silence."

(Durée 59:26)

"Ce fin observateur de la nature humaine abordait déjà en son temps des thèmes qui aujourd'hui, à l'ère de l'individualisme et des médias tout-puissants, paraissent on ne peut plus actuels : l'identité, l'angoisse, l'amour, la foi et le doute, mais surtout la liberté et la responsabilité individuelle. Ce docu-fiction retrace la vie de Kierkegaard, dont les déconvenues personnelles - en matière amoureuse, religieuse ou critique - semblent indissociables de l'oeuvre prolifique. Le penseur, qui quittait rarement Copenhague, voyage ici dans le temps et dans l'espace."


 
"Søren Kierkegaard fut le premier philosophe existentialiste, clair et net, ironique et terre à terre à la fois. Ses écrits peuvent être difficiles à comprendre. [...]

Kierkegaard a apporté une contribution inestimable à la philosophie moderne et en particulier dans le cadre chrétien dans lequel tout son épanouissement s'est déroulé, bien qu'il puisse être un critique acharné des luthériens à l'église. Kierkegaard est décédé en 1855 à seulement 42 ans. Il passe presque toute sa vie ici à Copenhague, en fait dans mon quartier et je passe chaque jour par plusieurs de ses maisons. Il n’aimait pas voyager et utilisait tout son temps à travailler, à écrire et à souffrir dans des relations difficiles. Il n'a jamais gagné d'argent mais a vécu entièrement d'un grand héritage, ce qui lui a permis de vivre comme un ancien philosophe grec."

 Des livres et écrits de Søren Kierkegaard en anglais sont téléchargeables gratuitement à cette adresse :






Søren Kierkegaard

Les deux premiers ouvrages ont été écrits en 1844, la même année où Marx rédigeait ses fameux Manuscrits de Paris : cette année est le symbole de la réaction antihégélienne, c'est-à-dire de la réaction antiphilosophique au sein de laquelle nous sommes encore plongés. Le Traité du désespoir date de 1849. Ces textes préparent la critique nietzschéenne, car ils manient la même ironie, prêtent la même attention au style philosophique, attaquent de front la tradition et ses principes les mieux établis. Kierkegaard reste le fondateur de la pensée "existentialiste", qu'elle soit chrétienne, athée ou marxisante.


vendredi, janvier 17, 2020

L'archéosophie, un ésotérisme chrétien



Astrologue, médium, Théosophe, directeur d’une école de yoga et fondateur d’un ordre initiatique à Turin pendant les années 1940, Tommasso Palamidessi (1915-1983) crée à Rome, en 1968, l’« Archéosophie », doctrine ésotérique soutenue par une forte inspiration chrétienne, à laquelle fait pendant l’école initiatique Archeosofica. Si le discours du Palamidessi occultiste montre à l’historien les premières traces de la diffusion, dans l’Italie du XXe siècle siècle, de tout un faisceau d’intérêts encore assez exotiques à l’époque en question, l’Archéosophie, elle, se fonde sur une réélaboration originale de la notion d’« ésotérisme chrétien », issue des milieux ésotériques européens du début du siècle, et qui n’avait trouvé en Italie qu’un écho très discret. En arrière-plan de cette réécriture on lit le besoin, typique de bien des nouveaux mouvements religieux, de légitimer son existence par le recours à une « tradition inventée ».


Une tradition inventée 


par Francesco Baroni 

L’Archéosophie appartient de plein droit à la catégorie des « nouveaux mouvements religieux » : il s’agit d’une association construite autour d’une doctrine originale, soit d’une organisation débutante, sans histoire, dépourvue de liens institutionnels avec les structures sociales, culturelles et politiques de son époque. Contrairement à un certain type de nouveaux mouvements religieux que l’on a pu qualifier de « world-rejecting », en outre, l’Archéosophie est caractérisée par une ouverture certaine vis-à-vis de la société : elle a été créée par Palamidessi pour se répandre dans le monde et [...] elle ne fait rien pour cacher ses activités, qu’elle choisit aussi en fonction de l’attrait qu’elles peuvent exercer auprès du grand public.


De ce fait, l’Archéosophie se trouve confrontée à un besoin de légitimation, tant interne (vis-à-vis de ses propres adhérents), qu’externe (vis-à-vis du reste de la société). C’est surtout ce dernier aspect, du reste, qui pose problème, s’il est vrai, comme le montrent les études de Melton et Stark, que les conflits avec la société environnante constituent une des principales caractéristiques des nouvelles religions. C’est précisément à ce besoin de légitimation, comme l’a fait remarquer Titus Hjelm, que répond souvent la construction d’une tradition au sein des nouveaux mouvements religieux : « La tradition devient une stratégie utilisée pour donner du poids et de la crédibilité à la religion en question ». Les chercheurs ont donc constaté, dans l’histoire des nouveaux mouvements religieux, toute une « tradition d’invention des traditions », vague qui semble faire partie d’un processus plus vaste de « fabrication de traditions » typique de la modernité depuis la fin du XXe siècle. [...]

Les stratégies suivies par les représentants des courants ésotériques contemporains, notamment d’inspiration Théosophique ou post-Théosophique afin de construire des « traditions » sont assez bien connues : récupération de matériaux historiques et para-historiques divers, recherche de correspondances entre une pluralité de traditions, référence à une tradition orale ou à des documents anciens qui leur seraient parvenus (et auquel l’historien ne peut avoir accès...) ou à des informations obtenues par voie métapsychique. Ainsi, par exemple, Blavatsky parle de la ville mythique de Shambhala en faisant allusion à d’« anciens documents », dont l’existence n’a pu être établie. Alice Bailey, de son côté, affirme que les informations dont elle dispose au sujet de Shambhala reposent sur des communications reçues via le channeling. Ceci s’applique également aux courants ésotériques concernés par la question de l’ésotérisme chrétien : selon Steiner, pour parvenir à une compréhension réelle des évangiles et à une reconstruction de la réalité historique qui les sous-tend, on ne peut que recourir aux méthodes de la « science spirituelle ».

La méthode suivie par Palamidessi pour construire son ésotérisme chrétien semble, dès lors, fortement représentative des tendances de la plupart des mouvements ésotériques contemporains. Le fondateur de l’Archéosophie [...] reprend d’abord une mythographie issue de la Théosophie christianisante d’Annie Besant, selon laquelle Clément d’Alexandrie et Origène auraient été les légataires de la doctrine ésotérique du Christ (une doctrine analogue à celle des autres « traditions ésotériques » de l’Antiquité) ; il étaye, ensuite, cette mythographie par la lecture des textes patristiques grecs, textes dont s’étaient déjà servis, quoique dans une moindre mesure, les Théosophes et d’autres auteurs d’orientation pérennialiste comme Schuon ; et il fournit comme garant de l’exactitude de sa reconstruction historique sa « mémoire réincarnative », qui contient ceux qu’il considère comme ses « souvenirs de vies antérieures » et qui prouverait sa prétendue identité avec Origène.

Grâce à cette stratégie, Palamidessi tente donc de légitimer l’existence de son mouvement tant face à ses adeptes qu’à la société environnante. La référence constante aux origines alexandrines de l’Archéosophie, en effet, établit un lien direct de continuité entre une organisation surgie à la fin des années 1960 du bouillonnement ésotérique contemporain d’un côté, et un passé très ancien de l’autre, et justifie par là même, sur un plan historique, non seulement l’existence de l’Archéosophie, mais aussi son utilité : faire revivre l’ésotérisme chrétien de naguère sous une forme nouvelle, adaptée à la mentalité du XXe siècle.

Notons, pour conclure, qu’en plus d’offrir une légitimé à l’existence de la doctrine et de l’organisation de Palamidessi, la mise en place d’une « tradition chrétienne ésotérique » originale semble jouer, au sein de l’Archéosophie, une deuxième fonction « pratico-sociale » : celle de permettre, en son sein, la structuration d’une hiérarchie. En premier lieu, naturellement, parce qu’elle légitime l’autorité de Palamidessi lui-même en tant que fondateur et guide du mouvement archéosophique. Deuxièmement, parce que le degré d’avancement doctrinal des disciples de Palamidessi semble dépendre aussi, pro parte, de leur connaissance de la « tradition » ésotérique révélée par le maître : rappelons ici que le texte "Storia del cristianesimo esoterico", contenant la reconstruction la plus accomplie de la tradition chrétienne ésotérique telle que Palamidessi la concevait, et en particulier du christianisme ésotérique enseigné à Alexandrie, ne circule que parmi les disciples « confirmés ».

Preuve, s’il en est, qu’au sein d’un nouveau mouvement religieux, la référence à un passé par rapport auquel on revendique un rapport de continuité, fût-il fictif, demeure une stratégie de légitimation et de hiérarchisation fondamentale. À l’intérieur de la catégorie des « traditions inventées », à laquelle elle appartient de plein droit, l’Archéosophie représente un spécimen original, non dénué d’intérêt : celle d’un mouvement qui, en plus de se réclamer d’une tradition reconstruite à l’aide de matériaux historiques divers, aspire à résumer cette tradition même, à la réabsorber en son sein, et en dernière analyse à la dépasser, dans un élan évolutionniste qui est n’est au fond qu’un reflet, assez transparent, de la personnalité et du tempérament de son fondateur.

Extraits de la Thèse de Doctorat de Francesco Baroni, "Tommaso Palamidessi (1915-1983) et l’Archéosophie", École Pratique des Hautes Études.

jeudi, janvier 16, 2020

Rivarol contre Les Brigandes


Sur BitChute "Jèze Society"

Joël Labruyère, avec Antoine et Ruedi du Clan des Brigandes, s’expliquent sur les attaques venant du directeur de Rivarol, Jérôme Bourbon.



(Durée 31:30)

Pédocriminalité, à quand l'épuration ?


La pédophilie et le cinéma

(Durée 54:07)
On nettoie l’info, l’émission de la Rédaction d’E&R.


La pédocriminalité des "élites" :

 Kouchner panique et dénonce Jack Lang !

Le Libre Penseur : "Cette excuse bidon et indigne aurait pu marcher si ces gens n’avaient pas continué à soutenir la pédophilie et les pédocriminels pendant des décennies. Cette réaction tardive de Bernard Kouchner démontre à quel point ces gens sont fragiles ; ils sont terrorisés à l’idée de devoir un jour rendre des comptes. Quant à Jack Lang, il faudra lui poser la question dès que possible pour avoir sa version…"

En 1977, Gabriel Matzneff avait publié un texte pour prendre la défense d’adultes accusés d’avoir eu des relations sexuelles avec des enfants.
Il avait été signé par de grands noms.

En janvier 1977, Gabriel Matzneff publie dans Le Monde et Libération une pétition défendant les relations sexuelles entre adultes et enfants. Le texte avait, à l’époque, été signé par des personnalités comme Simone de Beauvoir, Louis Aragon, Roland Barthes ou encore Bernard Kouchner. Le Point a interrogé ce dernier sur la question et sa défense est ahurissante.

« Autres temps, autres mœurs »

« Sa pétition ? Mais la pétition de Matzneff, je ne l’ai même pas lue ! Daniel Cohn-Bendit et moi l’avons signée parce que Jack Lang nous l’avait demandé », a plaidé l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac. « C’était il y a 40 ans. C’est une énorme erreur. Il y avait derrière une odeur de pédophilie, c’est clair. C’était une connerie absolue. Plus qu’une connerie, une sorte de recherche de l’oppression », a-t-il néanmoins regretté, rappelant qu’il avait été « le seul à dire que c’était un salopard [Matzneff] ». Comment alors expliquer cette signature chez de grands noms comme Sartre, Aragon ou encore Barthes…

Fifi Brindacier et ses petits « amis radicaux de droite »

(Durée 2:04)


Dans sa brochure « Plouf, plouf – C'est toi qui sors ! », la fondation (allemande) Amadeu Antonio appelle les éducateurs des crèches et des écoles primaires à rechercher chez les enfants les signes d'un foyer parental d’appartenance d'extrême droite. Par exemple les enfants aux bonnes manières à table et à l'apparence soignée, et surtout les fillettes blondes avec des nattes, sont déjà classés comme « inquiétants ». Et lorsqu’on ressent chez les parents une attitude de base conservatrice, toutes les sonnettes d'alarme devraient se déclencher.

La Fondation Amadeu Antonio, créée en 1998, est une fondation allemande engagée contre les partis d'extrême droite, le racisme et le sempiternel ANTISÉMITISME.

La comparaison avec l'histoire de Fifi Brindacier et de ses deux amis Tommy et Annika me vient alors à l'esprit. Fifi n'a pas de mère, mais un père qui a un penchant pour l'alcool et qui est la plupart du temps absent. Elle porte une minijupe et des bretelles, elle n'a pas de manières, elle a un singe dans un placard et un cheval dans le couloir… Donc pas de raison de s'inquiéter. Un regard complètement différent sur Tommy et Annika : cheveux blonds, apparence soignée et vêtements appropriés, ainsi qu'un foyer avec une maman et un papa. Donc, selon la brochure, radicalement de droite.

Heureusement pour Tommy et Annika, premièrement ils vivent en Suède et deuxièmement ce n’est qu’un récit tiré d’un livre pour enfants. La brochure de la fondation Amadeu Antonio, en revanche, est réelle et cruellement sérieuse. 




Télécharger gratuitement "Plouf, plouf – C'est toi qui sors !", le pdf de la fondation Amadeu Antonio (en allemand) :

"Le livret de près de 60 pages, écrit Mike Wilms, est conçu pour aider à identifier les parents nazis — sur la base de l’apparence de leurs jeunes enfants.

Les filles porteraient des tresses et des robes, les garçons seraient très sportifs. Ce document a été rédigé par la fondation Amadeu Antonio de Berlin. Sa préface a été écrite par la ministre de la Famille, la socialiste (SPD) Franziska Giffey."

Le livret s’intitule « Plouf, plouf - C’est toi qui sors ! » Cela ressemble à une invitation à exclure les filles avec des tresses des garderies. Selon la fondation berlinoise, il s’agirait plutôt de reconnaître les influences xénophobes ou de la droite radicale avant qu’elles ne puissent pénétrer dans la tête des enfants."



Une forme de sédition contre-traditionnelle destinée à l'enfance ?

"Fifi Brindacier, de son nom complet Fifilolotte Victuaille Cataplasme Tampon, fille d'Efraïm (* Un hasard ? La tribu d'Efraïm est une des 12 tribus d'Israël.) Brindacier, est le personnage principal d'une série de romans pour enfants écrits à partir de 1945 par l'autrice suédoise Astrid Lindgren. [...]

En Suède, Fifi Brindacier, est considérée comme une icône féministe. Libre, indépendante, puissante, la jeune héroïne « anarchiste en camisole de force » remet en cause les rapports de pouvoir entre adultes et enfants, entre garçons et filles..." LIRE LA SUITE


mardi, janvier 14, 2020

BlackRock finance DAESH !

(Durée 6:36)

"L'essayiste catholique français Laurent Glauzy a traduit "Superlogen regieren die Welt" (Des super loges dirigent le monde), le livre-événement sur le Mondialisme et ses acteurs malfaisants, tiré de l'ouvrage original du franc-maçon du Grand Orient d'Italie, Gioele Magaldi. 

La maçonnerie spéculative nationale ne connaissait pas l'existence des 36 super loges, les Ur-Lodges, le théâtre de guignol s'éclaire sur une mafia qui s'entend très bien pour se partager les nations au détriment du Peuple, quelques unes et leurs membres officiellement opposés : Halthor, Penthalfa (famille Bush, Golden Eurasia (Poutine, Merkel, ...)."


Ce livre aux révélations passionnantes, est le premier (en langue française) traitant d'un thème ultra-secret : les super-loges. Aucun ouvrage auparavant n'a traité de ce sujet ô combien brûlant. 

Cette maçonnerie est ignorée des simples « frères » du Grand-Orient de France et de l'ensemble de la franc-maçonnerie dite « régulière », qu'elle considère comme de simples valets instrumentalisés pour ses œuvres démoniaques. D'ailleurs, les super-loges qui s'autorisent de recruter en dehors des loges, ont fondé les puissantes organisations paramaçonniques comme le Bilderberg, le Courncil Foreign Relation, le Skulls & Bones ou encore la Commission Trilatérale. 

Ces super-loges secrètes qui dirigent le monde, fomentant les coups d'État et les révolutions, choisissant les présidents des plus grandes démocraties comme la France, sont au nombre de trente-six. 

Gioele Magaldi, un dissident, qui publie ces informations inédites, divulgue leur fonctionnement à partir des archives de cette supra-maçonnerie et leurs liens avec les treize dynasties sataniques dont les Rothschild et les Rockefeller. Les hommes d'État sont même refusés d'adhésion par les super-loges. C'est le cas de Silvio Berlusconi, franc-maçon régulier, hommes d'affaires dans les médias pesant des milliards d'euros, qui malgré ses efforts n'est jamais parvenu à ouvrir une super-loge. George Bush jr propose en 2003, de l'initier à la super-loge « Halthor Penthalfa ». Sa démarche n'est pas acceptée. Et, Vladimir Poutine essaye en 2004 de le faire entrer dans la super-loge, la « Golden Eurasia ». Là encore, cette tentative est vaine. Les « frères » et les « sœurs » des deux super-loges ne le trouvent pas assez élitiste. 

Le présent ouvrage foisonne d'information jamais diffusée : la chancelière allemande Angela Merkel appartient à trois super-loges « Golden Eurasia », « Parsifal » et « Valhalla », et fut refusé à « Der Ring ».

Les révélations captivantes de Magaldi n'épargne pas non plus le concile judéo-maçonnique de Vatican II ni ses pseudo-papes à l'instar du pédosataniste Jean XXIII, initié à l'automne 1940 dans la super-loge à tendance cabaliste, "Ghedullah". Nous apprenons aussi que la loge mafieuse P2, proche de cette fausse Eglise, était un instrument de la super-loge "Three Eyes".

Les révélations de Magaldi ont été analysées et complétées par le Dr Johannes Rothkranz, théologien catholique, et sont traduites de l'allemand par Laurent Glauzy.



Réaction maçonnique 

Le site Hiram présente Laurent Glauzy comme un "hurluberlu antimaçon obsédé". Un jugement modéré par une lectrice du site maçonnique qui écrit :

"Je ne souhaite pas vous contredire sur le fait indéniable qu’il existe une folie anti-franc-maçonnerie, étant moi-même juive je constate très souvent que nous sommes utilisés comme bouc-émissaires de tout les problèmes, que des personnes sont à tort décrits comme Juifs (Soros entre autres) et d’autres décrits comme les porteurs de la pensée Juive (Attali) alors qu’ils en sont l’anti-thèse. Je précise aussi que je n’ai rien contre la vraie franc-maçonnerie, bien au contraire. Mais par contre dans son livre « Abus Rituels et contrôle mental » (le sujet du livre est très large, il parle de méthodes apparemment enseignées par les nazis à la CIA), Alexandre Lebreton cite plusieurs auteurs apparemment « in » qui disent qu’il existe des loges qui ne se réfèrent pas à Hiram (pour nous la crème des nations) et à la construction du Temple mais à Nimrod (celui qui est révolté contre Dieu et qui veut amener la société à l’être aussi) et à la construction de la tour de Babel. Vu tous les témoignages de victimes qu’il rapporte, de tous les continents, certaines parvenues jusqu’à la justice, ces cultes Nimrodiens existent, ils ne sont probablement pas typiques de chez vous (je ne le crois pas) mais en tout cas ils demandent à être dénoncés ou bousculés. Ça pourrait même être votre travail tout comme le travail d’un vrai juif est aussi de dénoncer et bousculer ces imposteurs."

Source :

lundi, janvier 13, 2020

C'est quoi être antisémite ?


(Durée 16:16)

C'est quoi être ANTISÉMITE ? SORALIEN ? PATRIOTE ? FRANÇAIS ? TROTSKISTE ? FASCISTE ? CHRETIEN ?




Félix NIESCHE

« C’en était fait de l’idylle entre François-Marie Arouet et moi : Adieu Zadig, adieu Candide, adieu Micromegas ! Mon ancienne admiration je l’assigne à résidence en mes plus noirs souterrains, chargée de fers. Les ricanements squelettiques venus du tréfonds de mes oubliettes me laisseront de marbre. Je resterai inflexible sur ma plus haute tour de guet antisémite. Au loin, de sombres lueurs rougeoient les murs du château de Ferney, comme s’il était un Four crématoire champêtre, du sang suinte de ses murs sous les doigts crochus du lierre, le Zyclon sue par ses fentes et ses fissures, et les bougies des grands candélabres que l’on aperçoit l’été par les croisées ouvertes, exsudent une abjecte odeur de suif. »

Telle sera la condamnation sans appel que la Révélation de l’antisémitisme de Voltaire fera prononcer par l’auteur qui, naguère encore, louait l’élégance, la finesse et l’ironie d’une œuvre qu’il jugeait irremplaçable pour combattre l’imbécilité, la platitude, la vulgarité irrationnelle de nos temps. Mais l’antisémitisme de Voltaire passe la mesure ! La plupart de ses œuvres en sont remplies, le Dictionnaire philosophique croule littéralement sous un flot d’antisémitisme continu. Voltaire n’est pas un peu antijuif sur les bords, antijudaïque par dessus le marché, mais il est ontologiquement, radicalement antisémite, au sens moderne du mot. Dans l’Essai sur les mœurs, il déplore que les Juifs « furent punis, mais moins qu’ils ne le méritaient, puisqu’ils subsistent encore ». Donc un authentique regret qu'il n'y eût point une Shoah avant la lettre.

C’est ce Voltaire interdit que vous allez découvrir. « Les textes, les voici, dans leur vérité et effectivité, humiliant les non-dits et les minables travestissements par la révélation écrasante de leur éblouissante horreur.


"L'Occident moderne est la chose la plus dégoûtante de l'histoire du monde"

Une performance d'art moderne occidental : Être traîné avec une bougie dans l'anus sur un sol inondé et sale. La Russie est en train...