jeudi, août 18, 2022

Décadence de l'Occident, les zoophiles revendiquent leurs "droits"



E.F.A. (Equality For All) est la 1ère organisation mondiale de défense des zoophiles.




Quand les surréalistes enquêtaient sur la sexualité

6 mai 1928, 7ème séance.



 
ANDRÉ BRETON : —  NOUS avons discuté très brièvement au cours d'une séance précédente sur la question de la bestialité.

Toutes les personnes présentes s'y sont déclarées hostiles, ont affirmé qu'elles n'avaient jamais manifesté aucun penchant de ce genre et qu'il n'y avait pas lieu d'insister.

JEAN BALDENSPERGER : — Je trouve au contraire qu'il y a lieu d'insister, parce que cela est à l'origine de la jouissance chez moi. J'avais une ânesse qui vit toujours avec laquelle pendant un an j'ai eu des rapports très étroits.

JACQUES PRÉVERT : — Quel âge avait-elle ?

JEAN BALDENSPERGER : — 2 ans.

JACQUES PRÉVERT : — Et vous ?

JEAN BALDENSPERGER : — 14.

ANDRÉ BRETON : — Voulez-vous caractériser aussi exactement que possible les rapports en question ?

JEAN BALDENSPERGER : — Ils se passaient à travers une chemise. En général, je l'attelais, puis je l'emmenais dans la forêt, puis j'enlevais la partie du harnachement qui est derrière avec la sensation très nette de déshabiller quelqu'un puis je me livrais à mes petites passions. Je la rattelais et je rentrais chez moi.

JACQUES PRÉVERT : — Quelle était l'attitude de l'ânesse ?

JEAN BALDENSPERGER : — Voilà ce qui devient très intéressant. Les premiers temps elle était toujours disposée, niais plus tard elle ne se laissait faire que lorsqu'elle était en chaleur.

JEAN CAUPENNE : — Quelle position adoptais-tu ? Montais-tu sur une pierre ?

JEAN BALDENSPERGER : — Non, parce qu'elle était assez petite et que j'étais assez grand. Ce n'est qu'après que j'ai découvert qu'on pouvait se branler tout seul.

ANDRÉ BRETON : — Quel genre d'émotion éprouviez-vous à la suite de cet acte ?

JEAN BALDENSPERGER : — Les premiers temps du dégoût, avec la peur qu'on s'en aperçoive chez moi.

ANDRÉ BRETON : — Qu'est-ce qui avait présidé au choix de cet animal plutôt qu'à tout autre ?

JEAN BALDENSPERGER : — C'est lui que je voyais le plus souvent. C'était toujours,le mardi et le samedi avant la classe d'histoire parce que j'étais libre à ces moments-là.

ANDRÉ BRETON : — Que penseriez-vous maintenant de recommencer ?

JEAN BALDENSPERGER : — Cela ne me ferait rien. Mais cela ne me dégoûterait pas.

PIERRE UNIC : — Vous n'avez jamais eu aucune attirance pour d'autres animaux ?

JEAN BALDENSPERGER : — Il y avait une chèvre. Mais c'était très rare. Je ne l'enculais pas. Cette zoophilie est très fréquente à la campagne.

JEAN CAUPENNE : — Il serait curieux de savoir si même des personnes à qui cela déplaît actuellement n'ont jamais eu des rapports avec les animaux.

MARCEL DUHAMEL : — Le seul plaisir que j'aie jamais éprouvé avec des animaux, c'est avec des petits chiens, en me faisant mordiller la main. Cela n'allait pas jusqu'à la jouissance.



Participants : Jean Baldensperger, Jacques Boiffard, André Breton, Jean Canpenne, Marcel Duhamel, Marcel Noll, Jacques Prévert, Georges Sadoul, Pierre Unik et Y. (non identifié).

Collectif, "Recherches sur la sexualité", présenté et annoté par JOSÉ PIERRE, Archives du surréalisme, 4, Éditions Gallimard.



mercredi, août 17, 2022

La spiritualité sans dogmatisme





Le début du 21ème siècle est marqué par un inquiétant « retour du sacré ». C’est la sacralisation de la guerre contre le mal, le mal étant incarnés par les autres, les athées, les libres penseurs, les mécréants, les hérétiques... En effet, il y a dans le monde un regain des activismes religieux en lutte contre l’impiété des uns et les croyances des autres. A notre époque, on n’hésite plus à condamner et à tuer au nom de la religion. La haine se répand parmi les musulmans, les juifs, les hindous, les chrétiens et même les bouddhistes.


"A l’extrême-droite du père", un documentaire TV de Philippe Lallemant, a montré qu'en "France, la haine du prochain est proclamée par des chrétiens. Sous le signe de la croix transformée en glaive, des intégristes armés se préparent à combattre les musulmans, les juifs, les personnes de couleur, les homosexuels, la démocratie…"


La spiritualité sans dogmatisme


La spiritualité sans dogmes n’est-elle pas au cœur de la pensée de krishnamurti et du Zen/Chan des origines ? La véritable spiritualité concerne l’esprit, et l’esprit est liberté. La spiritualité ne peut s’accorder avec l’intolérance, les dogmes, le ritualisme, le prosélytisme religieux... « Le maître Te-Shan ne pria jamais, ne demanda jamais le pardon de ses fautes, ne vénéra jamais l’image du Bouddha, ne lut jamais les écritures et ne brûla jamais d’encens. De tels actes étaient, à son avis, d’inutiles formalités, seule l’intéressait l’incessante et l’intense quête mystique. » (Jorge Luis Borges)


"(...) nous avons été généralement habitués, depuis la prime enfance, à considérer que la spiritualité, c’est-à-dire la vie intérieure, ne peut fleurir que dans le cadre d’une foi déiste, voire d’une religion instituée. L’athée est donc censé être aussi aspirituel. Les générations nées au XX° siècle, surtout dans sa seconde moitié, ont pourtant eu la chance, de vivre de façon suffisamment ouverte et libre pour desserrer en grande partie l’étreinte d’acier de ces restrictions. Il est loin le temps où nos ancêtres refusaient que ceux qu’ils considéraient comme des « sauvages », des « infidèles » ou des « barbares » (= tous ceux qui n’étaient pas de leur religion) puissent avoir une vie spirituelle. Cela dit, la plupart de ceux-là, barbares ou pas, croyaient à une transcendance - chacun à sa façon. Qu’en est-il pour celui qui affirme savoir que RIEN n’existe au-delà du monde ? Vaste débat, que nous n’avons certainement pas la prétention d’épuiser, mais simplement d’éclairer..." (Nouvelles Clés)

Peut-on se passer de religion ? Dieu existe-t-il ? Les athées sont-ils condamnés à vivre sans spiritualité ?

Autant de questions décisives en plein choc des civilisations et retour du religieux.

Dans son livre "L'esprit de l'athéisme", "André Comte-Sponville y répond avec la clarté et l'allégresse d'un grand philosophe mais aussi d'un « honnête homme », loin des ressentiments et des haines cristallisés par certains. Pour lui, la spiritualité est trop fondamentale pour qu'on l'abandonne aux intégristes de tous bords. De même que la laïcité est trop précieuse pour être confisquée par les antireligieux les plus frénétiques. Aussi est-il urgent de retrouver une spiritualité sans Dieu, sans dogmes, sans Église, qui nous prémunisse autant du fanatisme que du nihilisme."


mardi, août 16, 2022

La fin des barbares occidentaux



"Les honneurs déshonorent.
Le titre dégrade.
La fonction abrutit. Ecrivez ça sur les murs."

(Gustave Flaubert)



En 2007, le 14e dalaï-lama reçoit de Bush, le fossoyeur de l’Iraq et l'incarnation de la barbarie occidentale, la médaille d’or du Congrès, la plus haute distinction américaine.

Un véritable dalaï-lama*, qui est aussi grand maître de l'initiation du Kalachakra (la Roue du temps), n'aurait pas accepté la médaille américaine.

En effet, l’eschatologie du Kalachakra affirme qu’une superpuissance (certainement les USA et ses satellites, l'Union européenne, le Royaume-Uni, l'Australie, etc.) s'imposera mondialement durant le crépuscule de l’âge noir, le Kali yuga. Mais, l'impérialisme des Mleccha, les barbares occidentaux qui vouent une haine inextirpable à l'authentique spiritualité, devra prendre fin.

Swami Karpatri, moine errant de la lignée des Shankarachârya, était considéré de son vivant comme le chef spirituel de l'Inde du nord. Détenteur d'un antique savoir, le Swami était le guide spirituel d'Alain Daniélou, l'un des grands spécialistes de l'Inde traditionnelle. L'élève a mis les enseignements de Karpatri dans un livre intitulé "Le destin du monde d'après la tradition shivaïte".

Selon ce livre, les 
Mleccha seront combattus et vaincus par Kalki, la dernière incarnation de Vishnou. Kalki restaurera l’harmonie et la justice sur terre.



*) "Depuis plus de 360 ans, il n’a jamais été vraiment certain qu’un des occupants du Potala, y compris l’actuel Dalaï-lama, ait été un vrai Dalaï-lama, c’est à dire une véritable incarnation de Gendun Droub."


lundi, août 15, 2022

L'Énergie Libre



(10:10)


Jeane Manning analyse avec perspicacité les intrigues qui se trament derrière le mouvement en faveur de l'énergie libre. Elle examine aussi les technologies avec lesquelles travaillent des inventeurs visionnaires :

Appareils sans pièces en mouvement : des appareils sans pièces en mouvement fonctionnent à l’énergie de l’espace, des appareils qui ne contiennent aucun élément mobile et utilisent l’énergie issue de simples pierres.

Les aimants permanents : il est possible d'utiliser la force du magnétisme et d'attirer l’énergie de l’espace dans un appareil.

Appareils à aimants rotatifs : des inventeurs – des États-Unis à l’Inde, en passant par le Japon – ont mis des aimants en mouvement pour attirer l’énergie de l’espace. L’énergie de l’espace n’est pas la seule nouvelle technologie à laquelle les chercheurs travaillent pour comprendre le lien existant entre l’énergie de l’espace et les autres sources de nouvelle énergie.

La fusion froide : des inventeurs disent que les investissements faits jusqu’ici par la science pour créer la fusion nucléaire chaude – qui est un processus coûteux et techniquement difficile – ne sont pas nécessaires. Ils disent pouvoir créer la fusion froide dans des pots posés sur le coin d’une table.

L’hydrogène : deux inventeurs ont appris à capter l’hydrogène – un des composants les plus abondants de l’univers – en utilisant une technologie qui dispenserait les automobilistes de s’arrêter aux stations essence.

La technologie thermique : des chercheurs disent savoir comment transformer la chaleur perdue produite par de nombreux processus courants, en électricité propre et bon marché.

L’énergie hydraulique écologique : des inventeurs ont trouvé les moyens d’utiliser une des sources d’énergie les plus vieilles du monde – la force de l’écoulement de l’eau – sans avoir besoin de recourir à des barrages coûteux et suspects pour l’environnement.

D’autres technologies énergétiques : Jeane Manning a rencontré des inventeurs et des visionnaires exceptionnels, et aussi une communauté qui possède un appareil à nouvelle énergie qu’elle cache au reste du monde.

Le Dr Brian O’Leary, physicien et ancien astronaute (il apparaît à la 7ème minute de la vidéo ci-dessus) a lu avec enthousiasme le livre de Jeane Manning Énergie libre et technologies. Il a dit :

« Ceci pourrait être un des livres les plus importants que vous ayez jamais lus. Il décrit l’évolution rapide des progrès faits pour rendre utilisable une source d’énergie, dont beaucoup d’entre nous pensent qu’elle va radicalement changer la face du monde. Il s’agit de l’énergie du point zéro, issue des fluctuations quantiques dans le vide de l’espace. Beaucoup de gens l’appellent « énergie de l’espace » ou énergie libre. Certains d’entre nous pensent qu’une révolution se prépare, parce que l’énergie libre qui nous entoure est un immense réservoir d’énergie propre et décentralisée ; ce qui fera que les sources d’énergie actuellement utilisées seront considérées comme des cauchemars préhistoriques qui encombraient nos paysages de déchets et polluaient notre air. Cette révolution pourrait sonner l’heure de la naissance d’un nouveau paradigme dans la science et la technologie, à côté duquel les révolutions coperniciennes et industrielles paraîtront anodines. Ce sera un bouleversement sans précédent d’investir les deux billions $ qui, jusque-là, étaient investis dans des systèmes d’énergie obsolètes, dans d’autres systèmes respectueux de l’environnement, qui ne seront même pas onéreux.

Des systèmes électriques, basés sur des dispositifs compacts sans parties mobiles, remplaceront probablement les fusibles et les disjoncteurs dans les maisons et bâtiments. Nous pourrons enfin nous déconnecter du réseau électrique. Les nouveaux distributeurs d’énergie seront aussi portables et les condensateurs, comme les batteries, seront superflus. Ils remplaceront les moteurs à combustion interne dans nos voitures et dans les autres systèmes de transport ou dans l’industrie. Et ils pourront servir à la campagne, pour accroître de manière radicale le rendement des machines agricoles (par exemple, le pompage pour l’irrigation), et, partant, ils contribueront à l’élimination de la famine dans les pays du Tiers Monde.

Mais il nous faudra développer une politique du bon usage de ces appareils à énergie, définissant les justes mesures pour des applications finales intelligentes, afin d’éviter tout usage excessif ou leur utilisation en tant qu’arme de guerre. À plus long terme, je pense que nous découvrirons comment l’énergie de l’espace peut aussi être mise en pratique dans des systèmes de propulsion antigravitationnelle.

Alors qu’est-ce qui nous empêche de tout mettre en œuvre pour le faire ? Il semble que depuis l’époque de Nikola Tesla il y a un siècle, nous avons passé l’énergie « libre » sous silence. Nous avons tous développé quelques peurs qui sont bien enracinées, et qui nous empêchent d’avancer – des peurs qui n’ont pas encore atteint la conscience publique. Pourtant, malgré toute la répression, le bon génie de l’énergie est finalement sorti de la bouteille ; c’est ce que nous révèle clairement Jeane Manning dans ce livre. [...]

L’utilisation de l’énergie libre apaiserait aussi notre soif de pétrole et de gaz naturel. Cette soif épuise les précieuses richesses de la terre à un rythme alarmant. Cette veine de ravitaillement, qui s’est constituée pendant des dizaines, voire des centaines de millions d’années à l’intérieur de la croûte terrestre, a été pompée avidement, sans soucis pour nos lendemains. L’extraction et la consommation de pétrole ont plus que triplé depuis le début de la crise de l’énergie. Près de la moitié du pétrole disponible et plus de la moitié du gaz naturel ont déjà été extirpés de nos meilleurs gisements et brûlés presque en l’espace d’une seule génération !

Au rythme actuel de la consommation, les réserves en pétrole des États-Unis suffiront à peine dix ans, et les réserves mondiales, quarante. Même si ces réserves s’avéraient être deux fois plus abondantes que ne le disent les estimations, nous serons à court de pétrole vers la moitié du vingt et unième siècle, et d’ici-là, les prix vont inévitablement monter en flèche.

Ces faits ont été ignorés par nos politicards de l’énergie. En fait, nous empruntons la Terre de nos enfants, au lieu d’être les dignes successeurs de nos parents. Un consensus écologique est en train d’émerger : Nous devons arrêter d’agir ainsi et construire un avenir qui entretienne la vie.

La conversion à l’énergie de l’espace aurait un impact économique énorme. L’utilisation de l’énergie électrique à travers le monde rapporte aujourd’hui huit cents milliards $ chaque année, soit le double depuis l’époque où, il y a vingt ans, naquit une prise de conscience de la crise énergétique qui presque aussitôt fut repoussée dans l’ombre. Ce chiffre renversant représente plus du double de celui que fait l’industrie automobile, et est comparable à la somme que paient chaque année les contribuables des États-Unis à un gouvernement criblé de dettes.

Les infrastructures mondiales de l’énergie, qui sont surtout tributaires de la combustion de pétrole, de gaz naturel et de l’utilisation d’éléments radioactifs, consomment environ deux billions $ chaque année, un chiffre si élevé qu’il est difficile de s’imaginer l’ampleur de notre dépendance à nous tous. Durant le temps qu’il vous faut pour lire cette phrase, le monde brûle pour un million $ de combustibles fossiles et nucléaires pour fournir l’électricité aux appareils, au chauffage, à la réfrigération, et aux moyens de transport. […]

Un intérêt profondément enraciné est devenu tellement puissant que nous semblons aveugles à tout nouveau concept, et surtout à des concepts aussi radicaux comme « l’énergie libre » et la fusion froide. Nous paraissons plus intéressés à polémiquer de savoir si ces découvertes sont vraies, plutôt qu’à vouloir saisir une occasion en or. Bref, nous semblons nous être enfoncés dans une fausse notion de la sécurité, continuant de créer des infrastructures d’énergie abusives, qui détruisent la Terre et nous-mêmes. Nous nous sommes créé une « prison électrique », et nous sommes de plus en plus coincés dans un réseau malsain de fils invisibles et de stations-essence, dans le bourdonnement incessant des moteurs à combustion interne et autres équipements liés à l’énergie, qui polluent le paysage, les ciels et les océans.

Comme la grenouille qui cuit à petit feu dans l’étang où la température monte peu à peu, nous nous sommes petit à petit habitués à notre prison électrique. Coincés dans le réseau, nous avons oublié combien un environnement plus supportable, comme celui d’il n’y a pas plus de vingt ans, pouvait nous être bénéfique. J’habite dans les forêts reculées des Cascades dans l’Oregon, et je peux témoigner de tous les avantages qu’offre un environnement calme et propre.

C’est la première fois dans notre histoire que nous avons autant dilapidé nos ressources énergétiques en un si court laps de temps, et la plupart d’entre nous ne l'ont pas réalisé. Nous devons arrêter de maltraiter la Terre si nous voulons survivre.

La crédibilité de l’énergie spatiale est déjà avalisée par beaucoup d’informations théoriques et expérimentales. J’ai été surpris de voir combien ces pionniers, qu’ils soient théoriciens, expérimentateurs ou inventeurs dans le domaine de l’énergie libre, ont une connaissance large et profonde, surpris par leur dévouement et leur professionnalisme et par leurs réussites. Ils sont les explorateurs d’une nouvelle réalité. Ils sont mis en marge du courant scientifique majoritaire, car celui-ci renie cette réalité ; mais ce déni est basé sur un raisonnement des plus superficiels.

Beaucoup de nos inventeurs et chercheurs en énergie libre ne ressemblent en rien à l’habituelle image stéréotypée de l’inventeur bricoleur excentrique, isolé dans son garage et qui a probablement tout faux. Non, ils sont titulaires d’un doctorat et travaillent dans des institutions traditionnelles, comme Shiuji Inomata aux Laboratoires Électrotechniques à Tsukuba (la « Cité de l’Espace » du Japon). Cela fait trente-cinq ans qu’il y est employé à plein temps par le gouvernement.

En Inde, Paramahamsa Tewari occupe un poste prestigieux au gouvernement en tant qu’ingénieur directeur de projet dans la plus grande centrale nucléaire en construction dans ce pays. Ces deux gouvernements ont permis à ces deux hommes de construire leurs appareils à énergie libre (basés sur le concept de Bruce DePalma), – chose qui aurait été impensable dans un laboratoire du Ministère de l’Énergie aux États-Unis.

Dernièrement, le Dr Inomata fit une conférence pour des dirigeants du monde politique et industriel (plus de six cents professionnels sont venus à son dernier séminaire), et la Toshiba Corporation a débloqué deux millions $ pour le développement d’aimants supraconducteurs destinés à son nouveau générateur unipolaire. Comme le Japon est quasi totalement dépendant du pétrole étranger pour ses besoins en énergie et en transport, il a peu à perdre et beaucoup à gagner en commercialisant l’énergie libre de l’espace environnant. Ceci pourrait être une nouvelle occasion manquée pour bien des pays, et même conduire le Japon à une autre opportunité de dominer le marché avec des produits issus de leur approche prévoyante. Quand apprendrons-nous jamais la leçon ?

Il n’y a que peu d’autres scientifiques qualifiés qui consacrent du temps à étudier et à se familiariser avec l’énergie libre : la plupart des détracteurs bruyants n’ont que faire de ces recherches. Ils sont coincés entre la pression exercée par leurs collègues et la pression financière, et limités par leur parti pris de ne pas explorer ce qui ne relève pas de leur spécialité. Je sais ce que je dis : j’en étais !

Les sceptiques font l’erreur très répandue de croire que si ces machines existaient vraiment, ils en auraient entendu parler. L’histoire de la Science est remplie d’histoires d’exemples de leaders scientifiques qui – pour des raisons parfois purement émotionnelles – se moquent des nouvelles idées à cause de cette supposition. Ultérieurement, il s’avère qu’ils se sont trompés. Bien sûr, tout ceci n’a absolument rien à voir avec la science et la rationalité, mais cela signifie que le syndrome du rejet commence chez les scientifiques eux-mêmes.

Les représentants du gouvernement et des médias s’adressent aux scientifiques pour leur information, et de ce fait, eux aussi ignorent l’essentiel. Par exemple, un journaliste du Washington Post a interviewé plusieurs d’entre nous sur le thème de l’énergie de l’espace (ou énergie libre), lors d’un symposium sur les Nouvelles Énergies.

À la place des informations très approfondies que nous avions données au journaliste, la seule chose qui ait été publiée fut une biographie de Nikola Tesla légère et sans engagement.

Il semble que ce soit d’emblée que ces porte-parole de l’establishment décident de ce qui peut être crédible – ce qui n’a rien à voir avec la vérité. Un seul coup de fil d’un journaliste reconnu à un ponte du traditionalisme comme Carl Sagan, par exemple, peut étouffer un article. Malheureusement, même nos sources d’informations, les plus vénérables n’ont pas le pouvoir de dire la vérité, et c’est pourquoi la science progresse si lentement.

Alors pourquoi n’avons-nous pas adopté l’énergie libre bien que nous la connaissions depuis si longtemps ? Pourquoi avoir mené des guerres du pétrole – dans le Golfe, en Somalie et même au Vietnam ? Pourquoi avoir mal employé un nombre infini de billions $ et sacrifié des vies humaines et notre environnement, et pourquoi continuer à agir de la sorte, alors que, de toute évidence, nous pouvons cesser nos activités autodestructrices ?

Comment se fait-il que tous ces décideurs aient réussi à nous isoler complètement de l’énergie libre et qu’il n’y ait toujours aucune machine sur le marché ? Après tout, la technologie nécessaire à sa construction n’est probablement pas bien loin de notre portée. Ce projet est vraisemblablement beaucoup moins provocateur sur les plans technique et financier que ne le furent les projet Manhattan quand les scientifiques développèrent la bombe atomique, ou le programme Apollo quand il s’agissait pour les scientifiques et les ingénieurs d’envoyer des gens sur la lune, ou que ne l’est le projet Tokamak sur la fusion chaude à Princeton, qui est toujours très loin du seuil de rentabilité. Des inventeurs ont apparemment montré des résultats avec l’énergie libre en dépensant seulement quelques milliers $ – au lieu des milliards et des billions dépensés à perpétuer des méthodes plus traditionnelles. Pourquoi a-t-il fallu attendre si longtemps pour que l’argent coule dans des directions sensées ?

En d’autres termes, comment fut-il possible de réprimer les technologies de l’énergie libre de manière aussi radicale et aussi hermétique pendant si longtemps ? Si nos gouvernements et nos scientifiques ignorent l’évidence, pourquoi les forces du marché n’en ont-elles pas eu vent et fait avancer activement les choses ? Il semble que chacun attende que l’autre fasse le premier pas.

Je suis arrivé à une conclusion que je croyais précédemment invraisemblable : le Syndrome de la Répression s’infiltre dans chaque aspect de tout nouveau développement révolutionnaire. Habituellement, plus un projet est radical, plus les forces de répression sont fortes. […]

La mise à disposition de l’énergie libre et propre est trop importante pour la planète et pour nous-mêmes pour que nous puissions nous en dispenser. Mais il nous faut définir des normes pour une juste utilisation, afin de respecter les lignes de conduite les plus rigoureuses pour l’équilibre de tout notre environnement. Il nous faut être des créateurs responsables – ayant tiré les leçons de leurs abus de l’énergie nucléaire, par exemple. Je pense vraiment que cette technologie va envahir rapidement le marché mondial, une fois que les appareils à énergie libre auront été testés comme d’habitude pour leur respect de l’environnement, leur confort et leur moindre coût. Nous connaissons tous les retombées importantes que d’autres inventions ont eues dans nos vies : des inventions comme celles de l’électricité, du téléphone, de l’automobile, des avions, de la télévision, des transistors, des ordinateurs, pour n’en nommer que quelques-unes.

Les développements de l’énergie libre dans un futur proche auront même un effet plus profond qui va transcender les principes monétaires. En effet, le Choc du Futur est là, et la plupart d’entre nous semblent mal éduqués pour faire face aux déplacements inévitables qui auront lieu à cause d’une industrie de multi-billions $ devenue obsolète.

Peut-être la plus grande répression est-elle notre peur (surtout inconsciente) de l’inconnu qui nous attend de l’autre côté du changement. C’est pourquoi nous voulons renier le changement aussi longtemps que possible, jusqu’à ce que les perspectives deviennent tellement claires que nous ne pouvons plus les ignorer.

Nous sommes à un tournant décisif dans nos sciences et technologies, si à l’heure où nous pouvons renverser les paradigmes, la société culturelle que nous sommes décide de passer d’un ensemble de vérités ou réalités à un autre. L’ancienne théorie de Newton est en train de suivre la voie qu’a connue l’ancienne conception d’une société qui persistait à croire que la terre était plate, et, pourtant, la pensée prédominante dans notre conscience est toujours celle de Newton.

Lorsque le changement se fera, cette vieille vision du monde donnera lieu à des regrets et à des lamentations. Selon les études officielles sur les étapes du processus de la désolation, il semble que la plupart d’entre nous passeront très vite de nos dénis habituels à la colère, puis aux négociations, puis à la dépression, et finalement à l’acceptation du nouveau monde.

Je suis presque sûr que, dès que les révélations de ces nouvelles énergies commenceront à secouer le monde orthodoxe et ses structures économiques fragiles, beaucoup d’entre nous vont être très en colère ou avoir très peur – la colère comme résultat d’une confiance abusée ou la peur de la transition dans le nouveau paradigme. Un autocollant pour voiture dit ceci : « La vérité te donnera la liberté, mais d’abord, elle va t’en faire chier ! » Personnellement, je crois que je suis passé au stade entre la dépression et l’acceptation.

Le défi n’est pas de décider si oui ou non l’énergie libre existe. Elle est. Par contre, il concerne notre volonté collective de vouloir sortir de notre ignorance, de notre prison électrique, de l’écocide, de l’impasse, de la rigidité newtonienne, de notre cupidité et de nos droits acquis.

Maintenant, je pense que vous pouvez comprendre pourquoi je crois que ce livre est si important. Jeane Manning m’a dit un jour sincèrement :

« La révolution de l’énergie pourrait toucher profondément la vie des gens – dans leurs choix pratiques de tous les jours – parce qu’une énergie décentralisée est synonyme de liberté. Elle nous rendra capables d’assainir notre environnement, et nous enlèvera notre sentiment d’impuissance. Les constructeurs de méga projets n’ont maintenant plus rien sur quoi s’appuyer lorsqu’ils prétendent que leurs projets sont nécessaires. »

Et elle continue :

« Les gens doivent reprendre eux-mêmes leur pouvoir au niveau individuel et local. Le gouvernement ne leur renverra pas ce pouvoir sous pli affranchi. La structure fiscale tout comme les installations électriques devront être remplacées, à cause de tous ces tentacules liés à l’énergie, qui partent des capitales et des centres financiers comme Wall Street pour venir piocher dans le portefeuille des citoyens. »

« Le monde académique ne travaille pas toujours pour les personnes ou pour la planète. Les employés et les entrepreneurs (surtout ceux du Ministère de la Défense) se disputent les subventions et les contrats et apprennent à penser comme le dicte le système pour ne pas être rayés de la liste. »

Je suis entièrement d’accord avec elle, et mon expérience des trente dernières années me le confirme. Jeane Manning est une journaliste très qualifiée qui étudie la scène des nouvelles énergies depuis 1982. Elle apporte une perspective internationale à ce sujet, puisqu’elle est en contact permanent avec beaucoup d’inventeurs, de théoriciens, et d’autres travailleurs faisant partie du réseau dans une douzaine de pays. Elle a suivi plus de vingt congrès sur le thème de l’énergie en Suisse, en Allemagne, au Canada et aux États-Unis. Elle a une licence en sociologie, et a travaillé comme assistante sociale, comme reporter, directeur de journal, chroniqueur, et comme membre de la rédaction d’un magazine. Sa motivation à négliger les échelons de sa carrière pour se tourner vers un tel sujet de l’extrême repose sur sa préoccupation pour l’environnement. Elle a été en harmonie avec la nature toute sa vie durant : elle est née en Alaska près du Prince William Sund alors à l’état vierge, et a grandi à la campagne près de Cœur d’Alène, dans l’Idaho. Que ce soit au Colorado, en Colombie-Britannique ou ailleurs, Jeane se dirige toujours vers des cadres naturels pour y vivre.

Jeane m’a dit qu’elle s’était fait un vœu en 1982, lorsqu’elle a vu tourner pour la première fois un moteur magnétique non orthodoxe :

« Si cela est vraiment vrai, alors je veux en parler au public quand le temps sera venu. Nous n’aurions plus besoin d’endiguer des cours d’eau naturels ou d’empoisonner l’air. »

Le temps est venu pour en informer le monde. Dans notre intérêt à tous, j’espère seulement que son vœu concernant l’environnement se réalisera vite. Elle est la première journaliste expérimentée à parler de cet important sujet, négligé jusqu’ici, dans un livre, et il répond à un besoin exceptionnel. »


PDF gratuit

de Jeane Manning 



dimanche, août 14, 2022

La monnaie numérique c'est pour les néo-serfs

 

Le crime organisé, c'est-à-dire l'élite, ne renoncera pas aux espèces sonnantes et trébuchantes faites d'or.




Pièces et cartes en or de l'Hôtel Continental.
"L'œil qui voit tout" et, en caractères romains, MMCIII (2103).


Dans "John Wick", film sorti en 2014 (premier opus), vous voulez une chambre à l'hôtel Continental pour la nuit et échapper aux meurtriers à la gâchette facile ? Ce sera une pièce d'or. Vous cherchez à améliorer votre arsenal avec un lance-grenades ? Une pièce d'o
r.

Plus important encore, ces pièces d'or dépassent la valeur des objets physiques qu'elles achètent, car elles agissent comme un passeport qui permet de se déplacer dans une puissante et redoutable société secrète internationale.

(2:56)


John Wick est-il la suite de Matrix ?

Thomas Imbert écrit dans Allociné :

"La sixième version de la Matrice - cette réalité virtuelle créée par les Machines pour réduire les humains à l'état de légumes - s'est effondrée à la fin de la trilogie Matrix. 

L'univers que l'on voit dans John Wick est donc une nouvelle tentative de réduire l'humanité en esclavage, l'une des versions suivantes de la Matrice, et John Wick (toujours sous les traits de Keanu Reeves) en est le nouvel Elu."


samedi, août 13, 2022

L’Esprit est révolutionnaire, toute conscience supérieure brise les "vieilles outres"


Marie-Madeleine Davy (1903-1998)


Est mystique celui en qui « l’Esprit a fait sa brèche ». Or l’Esprit est révolutionnaire, toute conscience supérieure brise les « vieilles outres ». L’homme intérieur éclairé par l’Esprit et devenu vivant possède une fonction démiurgique qui fait éclater les cadres et les limites dans lesquels la majorité des hommes trouvent un refuge et une sécurité. [...]


Le mot « mystique
 », souvent utilisé d’une façon arbitraire, peut sembler chargé d’ambiguïté et prêter à confusion. Dans son sens authentique il s’apparente au mystère. La mystique est un « au-delà » comme le mystère lui-même. En parler exigerait d’en avoir l’expérience.

Dans ses différentes manifestations reliées à des religions particulières, la dimension mystique tient compte du processus historico-religieux, mais elle intériorise l’histoire sans pour autant la nier, car elle appartient à la métahistoire ; elle comporte l’insertion dans un présent qui s’apparente à l’éternité : la grâce se présente comme une « irruption de l’éternel dans le temps ».

Toute religion subie du dehors et non réalisée intérieurement, lorsqu’elle n’inclut aucun engagement personnel, aucune modification de l’existence, peut devenir source de bonne conscience, de torpeur et d’aliénation. Seule une religion authentique vécue dans la foi et l’amour est source de libération : elle enseigne à l’homme la liberté. Kierkegaard a montré comment l’éthique vise le général tandis que la foi concerne la vocation personnelle. En assumant le temps historique sans être prisonnier de lui, la liberté mystique se place au-delà de toute décision éthique. Possédant en elle-même ses propres fondements, la mystique confère aux religions leur forme la plus élevée. Indépendante des phénomènes collectifs et de tout fait social, elle se présente comme « un voyage secret » accompli dans l’intériorité à la recherche du Deus absconditus. […]

L’histoire nous apprend combien les mystiques ont été parfois considérés comme des dangers pour les Etats et les Eglises. Il est difficile aux collectivités d’accepter des recherches solitaires et des itinéraires situés en marge de la conscience commune. Les mystiques n’apparaissent jamais des personnages rassurants. Durant leur existence ils sont parfois bafoués, humiliés, réduits au silence. Après leur mort, on les offre volontiers en exemple à la dévotion des fidèles.



« Marie-Madeleine Davy a été l'une des figures les plus marquantes de la pensée française au XXe siècle. Spécialiste de la philosophie monastique et cistercienne, elle a fait découvrir cette spiritualité vivante à toute une génération. Fascinée par l'Orient, elle a su marier dans sa foi intime les enseignements les plus profonds des différentes traditions. Véritable maître spirituel, elle a fait le choix de se retirer dans la solitude, nous laissant des livres aussi importants que "l'Encyclopédie des mystiques", "Initiation médiévale", "Écrits d'Henri le Saux", "Tout est noces", "L'Homme intérieur et ses métamorphoses", "Le Désert intérieur". »


vendredi, août 12, 2022

Les Georgia Guidestones – Compte à rebours vers le Great Reset ?



En 2025, la France comptera 39 millions d'habitants.
(Prévision de Deagel.com, site web à orientation militaire.)


Le 6 juillet 2022, les mystérieuses Georgia Guidestones ont été la cible d'un attentat à l'explosif et ont dû être entièrement démolies pour des raisons de sécurité, selon les informations officielles.


Quatre pierres, huit langues et un message sans équivoque : plus de sept milliards de personnes doivent mourir pour un monde meilleur. Il s'agit des Georgia Guidestones et pour cela, à votre demande, je vous donne enfin une vidéo d'investigation avec quelques nouvelles informations et de nouveaux faits intéressants avec des traces vers les suspects habituels - maintenant et en exclusivité avec Norman Investigativ.

Elberton, une petite ville tranquille dans le sud des États-Unis. Avec ses quelque 5 000 habitants, elle est un peu plus grande qu'un village. Et aussi discrète que puisse paraître cette communauté, Elberton n'en est pas moins un lieu plein de secrets. L'un de ces secrets est celui des Georgia Guidestones. Qui les a commandées et, surtout, pourquoi ces pierres ont-elles été placées ici, au milieu de nulle part, à proximité d'un lieu dont tout ce qui ressort de ces vues aériennes est uniquement son insignifiance ?

Selon la légende, tout se serait passé ici - dans les bureaux de l'Elberton Granite Association, qui, comme son nom l'indique, fait le commerce du granit. Un vendredi après-midi de juin 1979, Joe Fendley, alors président de la Elberton Granite Company, était assis dans son bureau lorsqu'un certain Robert C. Christian s'est présenté et a demandé le prix d'un monument en pierre. Cette rencontre est décrite dans tous ses détails dans cette brochure Georgia Guidestones - éditée par la société en question. Nous y lisons que ce Robert C. Christian a déclaré agir au nom d'un petit groupe d'Américains loyaux qui croient en Dieu. Il vivait lui-même en dehors de la Géorgie et souhaitait laisser un message aux générations futures. Le monument prévu devait en outre fonctionner comme une boussole, un calendrier et une horloge, et résister aux catastrophes - tels étaient les souhaits de R. C. Christian.

Afin de trouver le terrain adéquat pour son monument, Robert C. Christian a ensuite survolé Elberton et l'a trouvé à environ 14 km de là, dans ce champ qu'il a acheté pour 5 000 dollars. Le projet a immédiatement démarré avec l'aménagement du terrain et des calculs astronomiques sur place pour déterminer la position du soleil et des étoiles, tandis que les blocs de plusieurs tonnes étaient découpés dans la carrière d'Elberton. Selon des instructions précises, les pierres ont été façonnées, ajustées, marquées astronomiquement et pourvues des symboles indiqués. Le monument a été achevé en neuf mois, de sorte que les Guidestones ont pu être érigées le 22 mars 1980, ce qui correspondait à la date souhaitée par R. C. Christian. L'objet a été inauguré sous la forme d'un cube noir.

Des cubes noirs - nous les connaissons depuis ma dernière vidéo. Ceux qui ne l'ont pas encore vue devraient s'arrêter un instant pour regarder cette vidéo de Black Goo (intelligence noire), disponible dans ma playlist. Tous les autres se doutent déjà qu'un rituel a eu lieu ici et que les Guidestones sont peut-être plus qu'un simple monument. Les inscriptions étranges en témoignent.

Les inscriptions : elles consistent en dix commandements gravés dans la pierre. L'exigence principale des Guidestones est la suivante :

1. réduire l'humanité à moins de 500 millions d'individus

2. unifier l'humanité

3. instaurer un tribunal mondial

4. optimiser le pool génétique humain

Dix commandements gravés dans la pierre, c'est ce que nous connaissons de Moïse ; mais ses dix commandements, qui lui ont été remis par Dieu en personne, concernaient plutôt la cohabitation sociale.

Les Georgia Guidestones n'ont pas grand-chose à voir avec le social, et ces nouveaux dix commandements ne viennent pas non plus de Dieu. Ce sont des commandements humains qui exigent des coupes radicales et un nouvel ordre mondial, un ordre qui en fait frémir plus d'un.

Ainsi, il est écrit dans le deuxième commandement : « Dirige sagement la procréation pour améliorer l'aptitude et la diversité ». Améliorer l'aptitude et la diversité est une exigence presque eugénique, telle que nous la connaissons depuis le troisième Reich. Voici une propagande de l'époque en question sur ce que l'on entendait alors par « aptitude ». L'homme fort en bas serait donc apte. Les deux autres qu'il doit porter sur ses épaules ne le sont manifestement pas et lui coûteraient non seulement des efforts, mais aussi de l'argent – 200 000 € selon les calculs actuels. Voici d'autres propagandes eugéniques de l'époque nazie qui, à l'instar des Guidestones, indiquent un danger dans la multiplication des inférieurs. « Diriger sagement la reproduction pour améliorer l'aptitude et la diversité » - Qu'est-ce que c'est si ce n'est pas de la propagande eugénique ?

Les eugénistes vont encore plus loin et estiment que le nombre de personnes génétiquement inférieures augmenterait au fil du temps, car elles se multiplieraient de manière incontrôlée. Appliqué à l'époque actuelle, qui compte 7,8 milliards d'individus, cela signifie qu'environ 7,4 milliards d'entre nous seraient de qualité inférieure. Seuls 312 millions d'êtres humains seraient de qualité supérieure et auraient alors le droit d'exister - ce qui correspondrait à la première exigence, la plus radicale, des Guidestones : Maintenir l'humanité en dessous de 500 millions (en équilibre permanent avec la nature).

Selon le premier commandement des Guidestones, plus de 7,4 milliards de personnes se voient refuser la poursuite de leur existence. Qui a imaginé une telle chose ? Selon la légende, un certain R.C. Christian, qui dit croire en Dieu, aurait croisé par hasard la route d'un tailleur de pierre quelque part en Amérique. Mais comment un homme croyant en Dieu peut-il rédiger ses propres dix commandements ? Les graver dans la pierre de manière hérétique, à l'instar de Moïse, et exiger en plus d’intervenir dans la création ? Regardons donc d'un peu plus près.

Revenons à la légende, qui donne l'impression que ces pierres ne sont que par pur hasard, ici à Elberton, une agglomération de quelques milliers d'habitants. Mais cette petite ville n'est pas si insignifiante que cela ! En effet, à l'époque où les États-Unis ont été fondés par des francs-maçons comme George Washington, Elberton a également été fondée par un franc-maçon, le Grand Maître Samuel Elbert.

Elberton est une ville franc-maçonnique et porte le nom de ce général franc-maçon au 32e degré. Il est également dit que ce tailleur de pierre, Joe Fendley, a reçu par pur hasard la visite de ce R.C. Christian alors qu'il passait devant son bureau. On a l'impression que ce Joe Fendley est un tailleur de pierre comme les autres parmi les dizaines d'entrepreneurs en granit d'Elberton. Mais ce Joe Fendley n'est pas si vierge que cela, car dans la brochure Georgia Guidestones, il fait quelques confidences, à la page 39. Et si nous parcourons les pages jusque-là, nous apprenons qu'il était par exemple Rotarien, ce qui lui permettait déjà d'avoir un réseau international - ce qui ne le rend pas encore remarquable. Mais, plus loin, il est dit qu'il était également Grand Maître au 32e degré selon le rite écossais à la Philomathea Masonic Lodge 25 à Elberton. Être le grand maître d'une loge maçonnique, c'est déjà beaucoup pour un tailleur de pierre ordinaire. Mais ce n'est pas tout : il aurait également été membre du temple Yaarab Shrine dans la ville voisine d'Atlanta et président du Valley Shrine à Savannah. Les Shriners sont un ordre maçonnique arabe antique qui utilise le symbolisme islamique et le mysticisme de l'Égypte ancienne. Leurs temples ne ressemblent pas seulement à des mosquées, ils les appellent aussi mosquées. Et leurs statues portent ostensiblement des uniformes ottomans/turcs, et ce au milieu de l'Amérique, protégées par des sphinx égyptiens. Ottomane, égyptienne, maçonnique, les Guidestones ont donc été construites par un homme qui n'était pas seulement un franc-maçon de haut niveau, mais aussi un Shriner de premier plan, dont la relation symbiotique est encore une fois évidente ici. Et cela s'est passé dans une ville qui a également été fondée par un franc-maçon. Tout cela n'est-il qu'une théorie du complot ou l'arbre cache-t-il la forêt ?

Regardons de plus près ce mystérieux temple Yaarab Shrine près des Guidestones. Et les voilà de nouveau - les hommes féroces - dont Joe Fendley était le président. Dans la rubrique "about us", nous apprenons que cette confrérie compte également des astronautes. Et maintenant, devinez de quel astronaute il s'agit. Il s'agit bien sûr de celui qui a l'empreinte la plus célèbre au monde, le franc-maçon de haut rang Buzz Aldrin, un Yaarab Shriner sur la lune. Ici, avec une casquette ottomane assortie. Et ce n'est pas du Photoshop, chers amis, ni une théorie du complot, tout semble une fois de plus lié.

Norman : Il n'est pas nécessaire de faire beaucoup d'efforts pour voir de telles implications. Il suffit de se libérer de l'emprise de son propre confort pour voir qui tire les ficelles dans l'ombre. Et les fils mènent aux suspects habituels, comme les francs-maçons, les Shriners ; mais le lopin de terre sur lequel se trouvent les Guidestones ont également une origine franc-maçonnique et portent le nom d'un franc-maçon très bien rémunéré. Mais qu'en est-il de ce R.C. Christian, le financier anonyme et commanditaire des Guidestones ? Cet homme est-il lui aussi impliqué dans une quelconque confrérie ?

Les commanditaires des Guidestones estiment que l'humanité évolue dans la mauvaise direction. Par le bais de leurs dix commandements, ils exigent une réforme de la science, de la religion et de l'éthique afin de diriger l'humanité dans la bonne direction. C'est exactement ce qui correspond à l'agenda de l’ordre de la Rose-Croix. Nous lisons : « La préoccupation et le but principal des trois écrits étaient de contrer cette évolution en cultivant la terre au moyen d'une réforme continue de la science, de l'éthique et de la religion. » Mais qui sont ces gens ? Dans cette autopromotion datant de 1618, il apparaît clairement que les Roses-Croix ou Rosicruciens ont mis l'accent sur une mobilité et une défense constantes, afin de se rendre à la fois inattaquables et introuvables. Le nom de Rose-Croix remonte à ce livre de 1459. C'est là que le nom de Christian Rosenkreuz, abrégé en R. et C. et R.C. Christian, apparaît pour la première fois. N'était-ce pas le nom de ce financier anonyme et commanditaire des Guidestones, qui voulait rester introuvable et donc inattaquable. Un premier indice sur les Rosicruciens ?

L'entreprise de granit qui a construit les Guidestones nous fournit un autre indice. Ils ont placé cet objet ici dans leur cour cinq ans plus tôt, un obélisque égyptien. Cet obélisque est toujours là aujourd'hui, comme nous pouvons l'admirer sur Google Street View. Et si nous y zoomons un peu, une croix semble y trôner, mais pas n'importe quelle croix, une rose-croix. Ce qui nous donne une autre indication sur la Rose-Croix. Les Rosicruciens les plus proches se trouvent dans la capitale de l'État, Atlanta, et sont relativement faciles à atteindre depuis les Guidestones. Sur la page d'accueil de la Rose-Croix, nous remarquons non seulement la symbolique de l'Égypte ancienne, mais aussi leur vidéo d'introduction parle principalement de l'Égypte ancienne. Et là encore, nous remarquons les initiales R. et C., qui font référence à Christian Rose-Croix.

Dans la rubrique « Histoire », nous apprenons - traduisons cette page en français - que la Rose-croix trouve ses racines chez Thoutmôsis III, qui régnait sur l'Égypte vers 1500 avant Jésus-Christ et qui est censé avoir introduit les écoles ésotériques.

Mais le véritable maître, nous dit-on, est le pharaon Aménophis IV. Ce pharaon éclairé, premier monothéiste de l'histoire, était tellement inspiré par les enseignements des mystères, dit-on, qu'il a donné une toute nouvelle orientation à la religion et à la philosophie égyptiennes. Il fonda une religion qui reconnaissait l'Aton, le disque solaire, comme le symbole de la divinité unique ; le fondement même de la vie, le symbole de la lumière, de la vérité et de la joie, et changea son nom en Akhenaton pour refléter cette nouvelle idée.

Il s'agit bien sûr d'Akhenaton, le pharaon au long crâne, dont je parle aussi régulièrement. Celui-ci semble être l'ancêtre des rosicruciens, auquel un hommage est rendu dès le premier numéro du journal rosicrucien The Triangle, paru en 1921. Les Rosicruciens vivent selon leur propre calendrier, qui commence avec le règne d'Akhenaton. Ainsi, l'année rosicrucienne 3274 correspond ici à l'année chrétienne 1921. Le 22 mars 2020, l'année rosicrucienne 3373 a commencé. Mais si notre 22 mars 2020 correspond à l'année 3373, l'année rosicrucienne, quelle année rosicrucienne avons-nous eue le 22 mars de l'année 1980, lorsque les Guidestones ont été inaugurées ? C'était le Nouvel An rosicrucien 3333 - un autre indice fort que les Guidestones sont un monument des Rosicruciens. Les symboles égyptiens qui font référence aux Rosicruciens ont déjà attiré notre attention avec cet obélisque. Mais cette entreprise de granit a laissé d'autres traces sur l'Égypte ancienne et donc sur la Rose-Croix. Ainsi, la carrière d'Elberton d'où proviennent les Guidestones, est appelée Pyramid Quarries et est exploitée par Pyramid Stone Industries. Et l'ensemble du site se trouve, comment pourrait-il en être autrement, sur la Pyramid Road. Et comme si cela ne suffisait pas, le type de granit qui y est extrait, dont sont également faites les Guidestones, s'appelle le Pyramid Blue Granite. Bien sûr, tout cela n'est qu'une coïncidence et n'a rien à voir avec les Rosicruciens.

Des obélisques, des pyramides, des pharaons et une chronologie qui remonte à Akhenaton. Il semblerait que les constructeurs et les financiers des Guidestones ne soient pas seulement des francs-maçons et des shriners islamiques convaincus, mais aussi, de toute évidence, des Rosicruciens. Le clin d'œil à leur zèle est ici si violent qu'une tornade fait déjà rage. Pourtant, ces gens ont l'air tout à fait inoffensifs, comme si la seule activité secondaire à laquelle ils s'adonnaient était d'aller à l'église le dimanche. Pourtant, Akhenaton est leur Jésus, un pharaon leur ancêtre. Les Rosicruciens réclament ouvertement un gouvernement mondial et, dans leur manifeste de 2014, ils appellent activement à agir dans ce sens. Et c'est dans cette phase, que je qualifie de phase de transformation, que nous nous trouvons maintenant et encore aujourd'hui. En 2014, une pierre clé portant l'inscription 2014 a été ajoutée au monument. C'est à cette date que les Guidestones auraient été activées pour agir dans le sens des dix commandements gravés. Il se trouve que 2014 était (par hasard également) une année bissextile pour l’ordre de la Rose-Croix. 400 ans plus tôt, en 1614, ils se sont réunis pour la première fois en public afin d'exiger des réformes pour un ordre moderne. Exactement 400 ans plus tard, en 2014, les Rosicruciens ont estimé que leur temps était à nouveau venu pour un changement, dont ils ont fixé l'orientation dans ce manifeste. En plus des quatre revendications principales figurant sur les Guidestones, ce manifeste évoque également une transformation humaine. Ainsi, dans le cadre d'une nouvelle écologie, ils demandent plus de politique et de technologies vertes. Ils pensent également que trop d'individualisme et de capitalisme nuirait aux gens. Un peu plus de socialisme serait une meilleure solution. En outre, le temps des religions est révolu. Les religions seraient un obstacle au développement spirituel de l'humanité. Tout cela est consigné et scellé dans ce manifeste rosicrucien datant de 2014, lorsque les Guidestones ont été activées.

Ce cube, codé avec le chiffre de la bête (666 pouces de côté) a été fixé comme pierre clé aux Guidestones exactement l'année où les Rosicruciens ont publié leur manifeste pour un nouvel ordre mondial : en 2014. 

Les exploitants de deagel.com sont également convaincus que quelque chose a ainsi été initié et ils indiquent une évolution dramatique dans les prochaines années. 

Les analystes de deagel.com sont également convaincus que des jalons ont été posés en 2014. Ce site web à orientation militaire, dont les exploitants aiment rester anonymes, tient notamment une liste de pays avec des statistiques et des projections pour le futur proche. Nous voyons ici par exemple la Chine avec 1,38 milliard d'habitants, les États-Unis avec 326 millions d'habitants et l'Allemagne avec environ 80 millions d'habitants, ce qui correspond à la situation actuelle. Mais si nous cliquons ici sur Forecast 2025, c'est-à-dire sur leur projection pour l'année 2025, les valeurs changent de manière spectaculaire. Chez les Chinois, il ne se passe pas encore grand-chose, mais qu'est-il arrivé aux Etats-Unis ? Plus que 99 millions d'habitants au lieu de 326 millions. Cela correspondrait à une réduction de la population de 70 pour cent. Qu'est-il arrivé aux 230 millions d'Américains restants ? Et comment cet avenir se présente-t-il en fait pour l'Allemagne ? Ici, en bas, nous avons l'Allemagne et pour nous aussi, deagel.com prévoit une réduction de la population à 28 millions. Plus de 50 millions d'Allemands vont donc s'évaporer en quelques années, selon ce site, sans que l'on puisse constater un exode vers d'autres pays. Il est intéressant de noter que ce n'est que récemment que deagel.com a estimé que l'Allemagne risquait de voir sa population diminuer. Il y a six ans, c'est-à-dire en 2014, l'avenir de l'Allemagne ne semblait pas si sombre. La population ne baisserait que légèrement à 79 millions, prédisait-on à l'époque, que l'on peut retrouver dans les archives et les registres de l'année 2014. Mais ensuite, la pierre clé de 666 pouces de côté est venue s'ajouter aux Guidestones et moins de six mois plus tard, en 2015, deagel.com a corrigé l'évolution démographique de l'Allemagne de manière dramatique vers le bas. Un an plus tard, la valeur a encore été ajustée, puis elle a encore baissé de près de 10 millions d'habitants, jusqu'à ce qu'en 2018, les prévisions pour l'Allemagne en 2025 soient définitivement fixées à 28 millions de citoyens. Cette évolution a commencé, comme nous l'avons déjà mentionné, lorsque cette pierre clé a été insérée dans les Georgia Guidestones en 2014, et ce juste à côté du commandement de réduire la population mondiale à moins de 500 millions. Selon deagel.com, il ne faudra pas longtemps avant que l'Allemagne ne perde 50 millions de ses habitants. Je continue de penser que l'année bissextile est 2023.

Qu'est-ce qui va déclencher cette diminution ? Un astéroïde ? Une maladie ? La troisième guerre mondiale ou même un vaccin ? Comme je l'ai dit, ce n'est pas moi qui l'affirme, mais les experts de deagel.com. Et ces Guidestones, toujours tolérées par les autorités, qui pensent qu'il serait sain pour la planète que 7,4 milliards de personnes disparaissent comme ça. Et vous... ?

Vidéo en français : kla.tv





jeudi, août 11, 2022

Le masque, "Satan en recommandait infiniment l'usage"



Par Roland Villeneuve


Le masque — très à la mode au XVIe siècle — apparaît non seulement au Carnaval, au bal, mais encore dans la rue. Tenant au mystère et à la discrétion, Satan en recommandait infiniment l'usage

De là provient aussi le port d'habits retournés, de linges et de voiles, de chapeaux à large bord ou à franges pendantes, qui déroutaient les espions éventuels. Il est permis d'imaginer que le représentant du Diable portait un masque horrible à contempler. Peut-être s'agit-il du masque que l'on brûlait à la fin des cérémonies, afin que les traces disparussent aux yeux des magistrats ?

On peut encore supposer que les curés, les seigneurs, les grands bourgeois amateurs de sensations fortes et d'orgies crapuleuses, aient parfois recouru à l'usage d'un masque pour assister au sabbat en toute quiétude... « Les moines, qui abusaient de la crédulité publique, pour faire diversion à leur oisiveté, ont pu prendre des déguisements ridicules, et faire toutes les extravagances qu'ils attribuaient aux diables. Une chose du moins est certaine et incontestable, c'est que, dans les procès criminels faits aux sorciers et sorcières, le lieu de la scène du sabbat est toujours indiqué dans un endroit voisin de quelque abbaye. » Voilà ce que, très mauvaise langue, Garinet suggère dans son Histoire de la Magie en France. Le bibliophile Jacob (alias Paul Lacroix) remplacera le mauvais moine par un scélérat émérite, « qui abusait de ce rôle affreux en vue de satisfaire ses horribles caprices, et qui prélevait un tribut obscène sur les misérables soumis à sa domination » (Curiosités de l'Histoire des croyances populaires au Moyen Age, p.223).

L'anonymat des riches et des puissants : rien de plus hiérarchisé que le sabbat, se trouvait autant que possible respecté. Il est curieux, en tout cas, de constater que des personnages masqués assistent au déroulement du rituel satanique sur certains tableaux et gravures des XVIe et XVIIe siècles : nous songeons en particulier aux œuvres de Ziarnko et de Michel Herz. Aucun cependant ne porte de masque taurin ou ovin rappelant, même de loin, les rituels de fertilité. Ces personnages n'appartiennent pas au vulgum pecus. Il semble qu'on leur réserve les morceaux de choix. Ils sont plus que des spectateurs, puisque Gaufridy déclare que l'on rencontre trois ordres au sabbat : les masques, les sorciers et les magiciens.

A peine assis, le Diable (ou son représentant) invitait à sa droite la Reine du Sabbat, la plus jeune ou la plus belle fille de l'assemblée. A sa gauche venait se placer une sorcière experte en maléfices et dans l'art de manier les poisons. En chaque village du Labourd, prétend de Lancre, on pouvait trouver, vers 1609, « une Reine du Sabbat que Sathan tenait en délices comme une épouse privilégiée » (Incrédulité, p. 36). Madeleine de Demandolx changea le nom en celui de Princesse de la Synagogue. A l'une d'elles, Martha Carrier, le Diable aurait même promis la place de Reine de l'Enfer. « Maid Marian » en Angleterre, « Wanne Tecla » en Flandre maritime, la Reine du Sabbat était tenue d'offrir sa virginité au maître de céans. Des femmes mariées et des filles ordinaires il exigeait, disons, des plaisirs réservés. En un temps où dans les hameaux subsistait le jus primae noctis, il ne pouvait s'agir que d'une substitution. Le Diable, en somme, passait juste avant le seigneur. Mais le sacrifice du pucelage n'était pas regardé comme un affreux malheur. Les nobles en réclamaient l'offrande et certains religieux (les évêques d'Amiens et les moines de Saint-Etienne, de Nevers, notamment) maintenaient très strictement l'exercice de leur « droit de cullage ». En l'espèce, ils perpétuaient la tradition des prêtres d'Astarté, d'Anubis et de Dionysos.


Roland Villeneuve (1922 -2003), essayiste spécialiste de démonologie et d'ésotérisme, est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages dont "Gilles de Rays, une grande figure diabolique" ; "Le Diable dans l'art" ; "L'Univers diabolique" ; "Les procès de sorcellerie" ; "La Mystérieuse Affaire Grandier" ; "La Beauté du Diable" ; Le "Dictionnaire du Diable" :

"Il est celui dont "la plus grande ruse est de faire croire qu'il n'existe pas" (Baudelaire). Il apparaît ou se dissimule sous les aspects les plus divers. Ses noms eux-mêmes sont innombrables.

Il est le Diable – Celui qui divise, en grec – ou Satan – l'Adversaire, en hébreu – mais aussi Asmodée, Astaroth, Belzébuth, le Démon, Lucifer, le Malin, Méphistophélès, le Moloch... Il est l'Ange des Ténèbres, le Serpent de la Genèse, le Séducteur, il fait du genre humain l'enjeu de son éternel combat avec Dieu.

Se faisant l'héritier des grands démonologues, Roland Villeneuve a tenté de dresser l'inventaire de ses manifestations. Il les a traquées à travers l'histoire, la littérature, l'architecture, la musique, les livres savants comme le savoir populaire, scrutant lieux, personnages célèbres, procès en sorcellerie, possessions, pactes sataniques – sans ignorer le monde d'aujourd'hui."



mercredi, août 10, 2022

Franz Bardon, le chemin dangereux de la puissance

(3:58)

Franz Bardon et Aleister Crowley 
BAGLIS TV, est une web-tv qui parle d'ésotérisme et de métaphysique.


Franz BARDON n’est pas très connu des chercheurs spirituels mais pour les cercles ésotéristes, il est une figure importante de l’occultisme du 20ème siècle. Il est l’auteur d’un guide de haute magie en trois volumes qui constitue une somme de science occulte et un mode d’emploi rigoureux et sûr pour ceux qui veulent s’engager sur le chemin dangereux de la puissance. Cette voie est peu fréquentée et le proverbe « beaucoup d’appelés et peu d’élus » est vraiment approprié.

Le mage doit par ses propres efforts volontaires devenir capable de créer des êtres à partir de la substance akaschique et s’élever en conscience sur d’autres dimensions, à l’égal des anges et des dieux. Beaucoup en ont rêvé mais connurent le sort d’Icare. Au risque de déplaire à de prétendus mages blancs, nous dirons en simplifiant, que ce chemin de puissance était jadis réservé à quelques rares initiés, car le risque est grand de tomber aux mains d’entités invisibles lors de l’ascension du monde occulte. Pourquoi ce danger ? Parce que si la volonté naturelle du mage n’est pas purifiée, elle peut attirer des éléments lucifériens. Ici, l’erreur peut être fatale, et le blanc peut s’inverser en noir. C’est donc avec le souci d’aider les candidats sérieux, en leur évitant de graves déboires pour leur âme, que Franz Bardon a élaboré un guide méthodique, où si la leçon du début n’est pas comprise, on ne peut avancer plus avant.

De ce point de vue son effort pédagogique est emprunt de compassion pour ses frères occultistes si souvent abusés par les forces invisibles.

A propos de son livre "Le Chemin de la véritable initiation magique", Frantz Bardon déclare :

« Le système pédagogique que je divulgue dans ce livre, avec le plus grand soin et une circonspection extrême, n’est pas le fruit d’une spéculation individuelle et intellectuelle. Il est le produit de 30 années de recherches, de pratiques, d’exercices et de fréquentes comparaisons avec beaucoup d’autres systèmes expérimentés dans les loges de diverses sociétés secrètes ou dans le cadre de la Science Orientale (laquelle n’est ouverte qu’à de rares individus particulièrement doués). »

Savoir à quel niveau se situe le travail de Bardon implique de savoir ce que l’on cherche. Quel est notre but ? Ce n’est pas une question anodine, car la philosophie éternelle a toujours considéré qu’il y a trois types humains : ceux qui se contentent de la vie matérielle agrémentée de religiosité ; ceux qui veulent développer leurs pouvoirs naturels ; et bien ceux qui cherchent une libération définitive.

Cette classification n’est pas aussi réductrice quelle paraît, si on étudie les courants spirituels anciens et modernes. On retrouve ce clivage entre les hyliques (matière) les psychiques (psyché) et les pneumatiques (esprit).

La spiritualité radicale envisage une libération hors du cycle des réincarnations, alors que l’occultisme veut s’élever peu à peu sur les dimensions supérieures, mais sans sortir du circuit.

C’est un sujet qui fâche, car ceux qui sont engagés sincèrement sur une voie évolutive n’aiment pas s’entendre dire que la « vraie vie est ailleurs » et que tous leurs efforts les ramèneront immanquablement à la case départ, selon la loi cyclique.

Nous connaissons la crise déclenchée par le Bouddha qui enseigna que tous les systèmes religieux évolutifs ne sont qu’une culture de l’illusion. Mais, assez rapidement, le bouddhisme redevint lui aussi une culture religieuse – une religion normalisée - et il intégra des pratiques magico-rituelles dont le but n’était plus le Nirvana. Finalement, des systèmes de développement occulte (dont la matrice est le yoga ésotérique) vinrent se greffer sur la doctrine bouddhique. Exemple : le Lamaïsme enseigne une libération différée, dépendante d’exercices et de pratiques qui furent bannis par le Bouddha. Ce détournement a eu lieu également à la naissance du Christianisme.

Les gnostiques voulaient retourner au « Royaume des cieux » durant cette vie (comme dans la doctrine bouddhique originelle), mais l’orthodoxie de la religion romaine s’opposa à cet effort qui risquait de la déposséder rapidement de son cheptel d’âmes emprisonnées dans le circuit vie-mort.

L’Eglise a intégré dans sa pratique liturgique des éléments magiques lui permettant de développer un puissant égrégore dans le monde invisible.

L’Eglise temporelle s’est structurée en opposition violente aux vrais chrétiens spirituels, purs disciples du Christ, fidèles au message de Retour au Père - message similaire à l’appel au retour au Nirvana.

Ce conflit entre les « spirituels » et les « psychiques » s’est manifestée avec brutalité lors de l’épopée cathare qui fut une tentative pour revenir à la pureté du Christianisme originel.

Il est curieux de voir des courants occultistes – ou du nouvel âge - se référer au Catharisme qui fut persécuté parce qu’il cherchait la « sortie hors du monde visible et invisible », à la manière des manichéens, cruellement exterminés eux aussi.

Revue Undercover (n° 12), remplacée par la revue URANUS – Révolution spirituelle (catalogue).


Le chemin de la véritable initiation magique
Cours en Dix Degrés - Théorie et Pratique
de Franz Bardon

PDF gratuit ICI






mardi, août 09, 2022

969, le nombre de la haine bouddhique


(1:49)
Le Vénérable W. bande annonce officielle


Fondé par le moine bouddhiste Ashin Wirathu, le mouvement 969 entendait éradiquer les musulmans de Birmanie, les Rohingyas.

Les fanatiques bouddhistes, galvanisés par trois chiffres : 9 – 6 – 9, commettaient les pires atrocités. Villages rayés de la carte, exécutions sommaires, fosses communes..., les musulmans (hommes, femmes, enfants) étaient impitoyablement massacrés au nom du Bouddha.

Le logo numérique 969 représente les trois joyaux du bouddhisme. Le 9 symbolise le Bouddha, le 6 : le Dharma (la doctrine du Bouddha), et le second 9 : la Sangha (la communauté des bouddhistes). 

 969, le nombre de la haine des fanatiques bouddhistes, évoque le nombre de la Bête de l'Apocalypse de Jean.



L'extrême bouddhisme

Le moine bouddhiste Wirathu fit la Une du magazine Time, visage souriant de l’extrémisme bouddhiste, anti musulman et ultra nationaliste. Il attisait la haine raciale dans de prêches et des tracts diffusées dans toute la Birmanie.

Rencontre à Mandalay avec le moine Wirathu

lundi, août 08, 2022

Plaidoyer pour Gaza



M
atthieu Ricard, moine bouddhiste proche du Dalaï-lama, est l'auteur de plusieurs best-sellers, "Carnets d'un moine errant", "Plaidoyer pour l'altruisme", "Plaidoyer pour les animaux".... Pourquoi la "bienveillance pour tous" qu'il revendique dans ses écrits ne s'exprime-t-elle pas à l'égard des Palestiniens ?

M
atthieu Ricard n'a pas daigné se rendre en Palestine. Est-il indifférent à la condition des humains enfermés et tués à Gaza ? 

Le célèbre moine bouddhiste préfère-t-il vendre une compassion livresque plus rentable que la cause palestinienne ? 

L'attitude de Matthieu Ricard s'explique quand on sait que sa belle-mère se nomme Claude Sarraute. Elle a dit un jour au micro de Marc-Olivier Fogiel :

- "Regardez-nous, les Juifs, ce qu'on a réussi à faire avec notre Shoah... On l'a vendue partout, on est couvert d'argent..."


(0:58)

Marc-Olivier Fogiel : « …pourquoi Claude a été écartée du Monde à un moment donné, puisque vous aimez bien le politiquement correct. Un de vos confrères est venu vous défier sur le thème : "Tu n'oseras jamais taquiner sur la Shoah" et vous avez écrit :

"Regardez-nous, les Juifs, ce qu'on a réussi à faire avec notre Shoah."

Claude Sarraute : "Ah ! J'ai dit ça à une Arménienne !"

Marc-Olivier Fogiel continuant à citer Claude Sarraute : "On l'a vendue partout, on est couvert d'argent, on est vraiment plus fort que vous."

Claude Sarraute : "Oui, j'ai dit ça, parce que c'était un sit-in arménien (rires). Ces cons-là, ils ont vraiment eu la même chose."

Marc-Olivier Fogiel : "Oui."

Claude Sarraute : "... Et tout ce qu'ils trouvent à faire, c'est de s'asseoir par terre dans la rue !" (rires).

Marc-Olivier Fogiel : « C’était donc Claude Sarraute. Claude, on peut vous dire qu’on vous aime pour terminer. »


Claude Sarraute (naissance à Paris, le 24 juillet 1927) est la belle-mère du physicien et moine bouddhiste Matthieu Ricard, né du premier mariage de l’Académicien Jean-François Revel, alias Jean-François Ricard (1924-2006).




Jean-François Revel
Un chantre du capitalisme pur et dur


"Philosophe, journaliste, excellent et brillant polémiste qui osa de talentueuses sorties iconoclastes ("Ni Marx ni Jésus"). Fut un ardent mitterrandiste, assimila la France gaulliste à une dictature bananière, avant d'expliquer, en 1981, que la France basculait inéluctablement dans le système totalitaire. Candidat aux élections, il bénéficia, en 1967, du désistement des communistes dont il expliqua, par la suite, qu'ils étaient en train de s'emparer de tous les leviers du pouvoir afin d'installer un régime soviétique.

Esprit aigu et lucide, il annonça, outre l'instauration d'une « dictature rouge » en France, l'élection de Mc Govern à la présidence des États-Unis ou l'émergence d'un « modèle vénézuélien » avant Chavez, ainsi que l'inévitable échec des démocraties face au rouleau compresseur soviétique. Il expliqua que se poser des questions sur les conditions de la première élection de George Bush, et en particulier sur la nature du scrutin en Floride, constituait le comble de l'antiaméricanisme forcément primaire.

Plus bushiste d'ailleurs que Bush lui-même, soutenant tout ce qui vient de Moscou (pardon, de Washington !), il applaudit à l'invasion de l'Irak, croisade légitime pour la démocratie, et expliqua ensuite que les Irakiens n'étaient « congénitalement » pas faits pour la démocratie."

Jean-François Kahn


Fuir l’aliénation collective consiste à se connaître soi-même

Les véritables maîtres du monde sont des prédateurs et des illusionnistes Carlos Castaneda nommait ces prédateurs les "Flyers".  L...