Matthieu Ricard, moine bouddhiste proche du Dalaï-lama, est l'auteur de plusieurs best-sellers, "Carnets d'un moine errant", "Plaidoyer pour l'altruisme", "Plaidoyer pour les animaux".... Pourquoi la "bienveillance pour tous" qu'il revendique dans ses écrits ne s'exprime-t-elle pas à l'égard des Palestiniens ?
Matthieu Ricard n'a pas daigné se rendre en Palestine. Est-il indifférent à la condition des humains enfermés et tués à Gaza ?
Le célèbre moine bouddhiste préfère-t-il vendre une compassion livresque plus rentable que la cause palestinienne ?
L'attitude de Matthieu Ricard s'explique quand on sait que sa belle-mère se nomme Claude Sarraute. Elle a dit un jour au micro de Marc-Olivier Fogiel :
- "Regardez-nous, les Juifs, ce qu'on a réussi à faire avec notre Shoah... On l'a vendue partout, on est couvert d'argent..."
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"Regardez-nous, les Juifs, ce qu'on a réussi à faire avec notre Shoah."
Claude Sarraute : "Ah ! J'ai dit ça à une Arménienne !"
Marc-Olivier Fogiel continuant à citer Claude Sarraute : "On l'a vendue partout, on est couvert d'argent, on est vraiment plus fort que vous."
Claude Sarraute : "Oui, j'ai dit ça, parce que c'était un sit-in arménien (rires). Ces cons-là, ils ont vraiment eu la même chose."
Marc-Olivier Fogiel : "Oui."
Claude Sarraute : "... Et tout ce qu'ils trouvent à faire, c'est de s'asseoir par terre dans la rue !" (rires).
Marc-Olivier Fogiel : « C’était donc Claude Sarraute. Claude, on peut vous dire qu’on vous aime pour terminer. »
Claude Sarraute (naissance à Paris, le 24 juillet 1927) est la belle-mère du physicien et moine bouddhiste Matthieu Ricard, né du premier mariage de l’Académicien Jean-François Revel, alias Jean-François Ricard (1924-2006).
Jean-François Revel
Un chantre du capitalisme pur et dur
Esprit aigu et lucide, il annonça, outre l'instauration d'une « dictature rouge » en France, l'élection de Mc Govern à la présidence des États-Unis ou l'émergence d'un « modèle vénézuélien » avant Chavez, ainsi que l'inévitable échec des démocraties face au rouleau compresseur soviétique. Il expliqua que se poser des questions sur les conditions de la première élection de George Bush, et en particulier sur la nature du scrutin en Floride, constituait le comble de l'antiaméricanisme forcément primaire.
Plus bushiste d'ailleurs que Bush lui-même, soutenant tout ce qui vient de Moscou (pardon, de Washington !), il applaudit à l'invasion de l'Irak, croisade légitime pour la démocratie, et expliqua ensuite que les Irakiens n'étaient « congénitalement » pas faits pour la démocratie."
Jean-François Kahn