mercredi, février 07, 2024

L'itinéraire spirituel de Julius Evola





C'est au moment où l'Italie entre en guerre aux côtés des Alliés, lors du premier conflit mondial, que le jeune Julius Evola (il est né à Rome en 1898) commence à manifester son activité créatrice. A cette époque de sa vie, il se veut peintre et poète bien que sa famille lui conseille de faire des études d'ingénieur. En 1917 il est sur le front et restera à jamais marqué par le spectacle horrible des combats très meurtriers auxquels il participera en tant qu'artilleur. Dans l'immédiat après-guerre, alors qu'il n'est âgé que de vingt ans, il donne à ses tableaux et à ses poèmes un tour résolument «moderne». En fait, c'est vers la contestation intellectuelle la plus extrême qu'il se sent poussé puisqu'il adhère bientôt au dadaïsme de Tristan Tzara, dont il devient le représentant italien avec quelques autres.

De 1919 à 1922 il participe à plusieurs expositions, anime des groupes de recherche artistique et publie un essai sur «l'Art abstrait» (Rome, 1920). La même année, un poème à quatre voix, La parole obscure du paysage intérieur, paraît à Zurich, et l'on pouvait penser alors que le jeune homme ne serait jamais qu'un artiste, quelque peu décadent, comme il y en avait tant à cette époque. En réalité sa vie devait bientôt prendre une direction toute différente puisque dès 1923, il annonce sa résolution de renoncer à toute activité artistique. Depuis longtemps, en effet, il s'intéresse à la philosophie et à l'occultisme, lisant, un peu au hasard, une grande quantité d'ouvrages surtout allemands et français. Il reconnaîtra plus tard sa dette envers les théosophes et Rudolf Steiner, ainsi que la découverte passionnée qu'il fait de l'idéalisme allemand de la fin du XIXème siècle. Otto Weininger et Giovanni Papini retiennent également son attention, mais c'est Nietzsche qui le marque, définitivement.

A 25 ans, il sent que ses années d'apprentissage sont terminées et il commence à élaborer son œuvre personnelle. C'est le temps des Essais sur l'idéalisme magique (Rome, 1925) et des ouvrages sur l'homme comme puissance, l'individu et le devenir du monde, etc. Il fonde un cercle de recherches ésotériques (le «groupe d'Ur», plus tard «Krur») qui disparaîtra peu après (1929). Pendant les quarante-cinq années qui lui resteront à vivre, Evola préférera, en effet, garder son indépendance, malgré quelques tentatives d'action politique ; il gardera pourtant toujours la nostalgie d'une organisation, plus ou moins secrète, où ses doctrines traditionnelles auraient été enseignées. Mais il ne semble pas qu'il soit jamais parvenu à animer un Ordre quelconque, comme le montre sa correspondance avec René Guénon au lendemain de la seconde guerre mondiale.

Sa première œuvre vraiment originale paraît en 1928 : c'est un essai sur l'impérialisme païen où il oppose l'idéologie de l'Empire romain à celle du christianisme. Le livre aurait dû plaire à Mussolini qui s'efforçait de se présenter comme l'héritier de César ; mais les milieux concordataires qui avaient alors le vent en poupe ne pouvaient accepter les accents nietzschéens de l'ouvrage. Ainsi se manifeste pour la première fois l'équivoque qui marquera l’œuvre d'Evola tout au long de son développement : bien que sympathisant du régime fasciste et reconnu pour tel, Evola restera toujours un marginal dans l'Italie de l'entre-deux-guerres. Lorsque, par exemple, il tente de fonder une revue (La Torre), celle-ci ne survit pas au-delà du dixième numéro ; et ses articles dans le journal doctrinal du régime ne concernent que «les problèmes de l'esprit» (Diorama filosofico 1934-1943).

En réalité, Impérialisme païen constituait l'aboutissement de l'évolution intellectuelle du jeune Evola. Son passage par le dadaïsme était déjà une révolte contre la culture cléricale qui sévissait alors en Italie et son ralliement aux théories de Nietzsche et de Schopenhauer (L'homme en tant que puissance, 1925 ; Théorie de l'individualisme absolu, 1927) dut à la fois lui apparaître comme le prolongement de son action poétique et la préparation d'une œuvre politique à laquelle il ne cessa de penser sa vie durant, mais qui resta très modeste en raison des circonstances. L'atroce blessure qu'il reçut à Vienne en 1945 (il en resta paralysé des membres inférieurs pour les trente années qu'il avait encore à vivre) fut probablement ressentie par lui comme un signe d'échec : dans Les hommes au milieu des ruines (1953), on perçoit l'écho de son amertume face à un monde qui prenait un chemin contraire à celui dont il avait rêvé. Il ne s'agit cependant pas de désespoir au sens plein du terme, dans la mesure où, pour lui, c'est la régression et non le progrès qui est conforme aux lois naturelles. Evola, en effet, semblable en cela à René Guénon, avec lequel il entretint des relations amicales, croit à la théorie traditionnelle du dépérissement continu de l'univers. Là où la science moderne incline à voir une évolution, il décèle au contraire une involution permanente qui conduit, selon le vocabulaire d'Hésiode, de l'âge d'or (primordial) à l'âge de fer (dans lequel nous vivons) ou, pour parler comme les Indiens auxquels Evola se réfère aussi, au Kali-Yuga (âge démoniaque), le pire de tous, celui qui s'achèvera inéluctablement par un retour au chaos originel. Il est donc normal que les valeurs traditionnelles dépérissent à notre époque et l'on comprend dès lors pourquoi le pessimisme d'Evola ne pouvait être accepté par l’État mussolinien qui se prétendait «dynamique» et «tourné vers l'avenir». Déjà en 1934 il s'était insurgé contre le monde où il vivait (Révolte contre le monde moderne), mais c'était alors en mettant l'accent sur l'oubli de la spiritualité. Ce faisant, Evola, comme Guénon en France (La crise du monde moderne), illustrait la doctrine de l'involution universelle en tentant de démontrer que l'Occident avait perdu jusqu'au sens de la spiritualité vraie puisque le prétendu spiritualisme contemporain n'était à ses yeux qu'une parodie (Masques et visages du spiritualisme contemporain, 1932 ; voir, à la même époque, les ouvrages de Guénon contre la théosophie et le spiritisme). L'un et l'autre avaient cependant la conviction que subsistait en Occident un sens de la métaphysique traditionnelle dans certaines sociétés secrètes (qu'ils ne nommaient pas) et que le rituel et les doctrines de telle ou telle institution en attestaient la survivance, souvent à l'insu de leurs fidèles.

Cette position conduisit Evola à s'intéresser toujours davantage à l'ésotérisme occidental (La tradition hermétique, 1931 ; Le mystère du Graal, 1937) ainsi qu'aux traditions orientales, notamment hindoues (Le yoga tantrique, 1949) et bouddhiques (La doctrine de l'éveil, 1943). Mais cet intérêt porte également la marque de l'originalité de la pensée évolienne par rapport à celle de son homologue français. Intuitivement, l'Italien sent que la souveraineté idéale doit avoir deux visages : celui d'un prêtre-juriste et celui d'un guerrier. Non pas par la juxtaposition de deux personnages autonomes (symbolisant, si l'on veut, le législatif et l'exécutif), ni par la subordination hiérarchique du second au premier (l'autorité spirituelle imposant ses vues au pouvoir temporel), mais bien par l'union intrinsèque de ces deux aspects dans la personne d'un chef unique, le souverain-sacrificateur, dont, à ses yeux, les empereurs de l'Antiquité furent l'incarnation. Pourtant l'histoire montre à l'évidence que l'apparition d'un tel type d'institution est extrêmement rare : le plus souvent les deux pouvoirs sont séparés, opposés, en conflit permanent. Et la tradition indienne en porte, elle aussi; témoignage, puisque les deux premières fonctions (celle du sacerdoce et celle de l'Empire : castes des brahmanes et des kshatriyas) y sont nettement distinctes et que les plus anciens textes sanskrits sont déjà fortement «brahmanisés».

Et c'est dans cette littérature cléricale qu'Evola sait retrouver les idées qui lui sont chères : le tantrisme et, en un certain sens, le bouddhisme représentent en effet les deux seules écoles où les valeurs de règne, de puissance et de gloire sont mises en avant. Dans l'un et l'autre cas, il est enseigné que l'individu doit se rendre maître de lui-même afin de pouvoir, s'il le désire, influer sur les êtres et les choses. Et, puisque l'acquisition de ces pouvoirs s'accompagne nécessairement de l'approfondissement des connaissances métaphysiques et religieuses transmises par les maîtres, on peut dire que l'homme tantrique et le sage bouddhique sont en quelque sorte l'image de ce souverain-sacrificateur idéal dont les sociétés modernes ne veulent plus.

On voit qu'une telle lecture des textes indiens ramène à ce que l'Occident appelle la magie, et pour Evola (comme pour Guénon) ce ne peut être hasard : ces divers courants de pensée ne sont que l'expression multiforme, contingente, d'une «tradition primordiale», unique par définition et «hyperboréenne» d'origine.

Il est donc légitime, dans une telle perspective, de traiter d'un thème quelconque en analysant le symbolisme, le rituel, les pratiques, les mentalités d'univers culturels aussi distants (dans l'espace et dans le temps) que l'hermétisme, le cycle arturien ou le tantrisme. Dans la mesure, explique Evola, où ces mouvements acceptent les bases métaphysiques vraies, ils ne peuvent qu'être en harmonie parfaite et se compléter l'un l'autre, même si les circonstances les ont conduits à insister sur tel aspect plutôt que sur tel autre. Comme exemple de cette méthode d'analyse on peut citer La métaphysique du sexe (1958), ouvrage que l'on tient volontiers pour le chef-d’œuvre d'Evola. Il s'efforce dans cet essai de présenter l'amour comme la «norme absolue» dans le domaine des relations humaines. Mais une telle norme n'est vécue que lorsque les amants reconnaissent dans l'eros l'expression terrestre de l'union cosmique des principes mâle et femelle. Le yin et le yang des Chinois, le purusha («esprit» = mâle) et la prakriti («nature» = femelle) des Indiens, le sec et l'humide des alchimistes, etc., sont présents à l'intérieur de chaque individu en même temps qu'ils s'incarnent dans le genre humain sous les formes complémentaires des sexes masculin et féminin.

Les amants, lorsqu'ils s'unissent, réalisent donc, à leur manière, l'union du Ciel et de la Terre, grâce à quoi notre univers subsiste. De plus, grâce à une «intériorisation» toujours plus grande de l'instinct sexuel, les partenaires conquièrent progressivement la maîtrise de ces forces apparemment contraires mais en réalité solidaires. Au bout de ce progrès difficile est l'harmonie intérieure, source de puissance infinie. On devine que c'est cet aspect de la «métaphysique du sexe» qui a séduit Evola : son livre est construit autour de cette idée centrale et les éléments qu'il contient concourent tous à la mise en évidence de l'unité nécessaire à réaliser en soi, afin que l'individu puisse devenir «maître de lui comme de l'univers» selon l'expression cornélienne. C'est à nouveau l'occasion pour Evola de se référer à la «tradition gibeline» (et aux «fidèles d'Amour» de Dante) par opposition au christianisme, qu'il tient pour un facteur de désordre social : la famille cellulaire, le libre choix des conjoints, l'ignorance de la métaphysique sexuelle lui paraissent comme des signes supplémentaires de cette involution universelle dont il souhaite que l'homme occidental prenne conscience.

Il est certain, à ce propos, qu'Evola a cru qu'un redressement (au moins provisoire) était possible avant la venue de la «fin des temps» et qu'il a pensé que l'action politique la plus concrète pouvait être un facteur du redressement en question. Mais on sait ce qu'il en est advenu, et il est évident qu'Evola ne restera que par son œuvre doctrinale (surtout dans le domaine de l'ésotérisme et de l'histoire des religions). Il y a pourtant là un paradoxe dont on doit espérer qu'il ne sera pas préjudiciable à l'intérêt que devrait susciter une œuvre profondément originale.

Jean Varenne


Photo : Julius Evola à sa table de travail, peu d'années avant le renoncement et le choix du silence volontaire.


PDF gratuit : 

Julius Evola

Il est inutile de se faire des illusions avec les chimères d’un quelconque optimisme : nous nous trouvons aujourd’hui à la fin d’un cycle. 

Depuis des siècles déjà, tout d’abord de façon insensible, puis avec le mouvement d’une avalanche, de multiples processus ont détruit, en Occident, tout ordre normal et légitime des hommes, ont faussé les conceptions les plus hautes de la vie, de l’action, de la connaissance et du combat. Et le mouvement de cette chute, sa vitesse, son côté vertigineux, a été appelé « progrès ». Et des hymnes au « progrès » furent entonnés, et l’on eut l’illusion que cette civilisation – civilisation de matière et de machines – était la civilisation par excellence, celle à laquelle toute l’histoire du monde était pré-ordonnée : jusqu’à ce que les conséquences ultimes de tout ce processus fussent telles qu’elles provoquèrent, chez certains, un réveil. 

lundi, février 05, 2024

Après la Guerre de tous contre tous





A l’Est et au Nord-Est (Russie) : "Des nations se préparent à sortir d’une certaine léthargie, à susciter, sous forme de grandes et puissantes impulsions, une force spirituelle qui sera comme le pôle opposé de l’intellectualité."



Après la Guerre de tous contre tous


« [...] il y a un lieu à la surface de la terre qui présente la plus grande parenté avec ces forces [ahrimaniques]. Lorsque l’homme s’y rend, il entre dans leur domaine d’influence ; dès qu’il le quitte, il n’en est plus ainsi, car il s’agit de caractéristiques géographiques, non pas ethnographiques ou nationales, mais purement géographiques. La région où ce qui afflue depuis le bas exerce la plus grande influence sur le Double est la région de la terre où la plupart des montagnes ne sont pas orientées transversalement d’Ouest en Est, mais où les montagnes sont principalement orientées du Nord au Sud – car cela est également en lien avec ces forces – et où l’on est proche du pôle nord magnétique. C’est la région où, sous l’effet des conditions extérieures, se développe avant tout une parenté avec la nature méphistophélique ahrimanienne [satanique]. Et beaucoup, dans l’évolution de la terre qui poursuit sa marche en avant, est dû à cette parenté. L’homme n’est pas en droit, aujourd’hui, de passer par l’évolution de la terre en aveugle ; il doit percer à jour ces liens entre les choses. L’Europe ne pourra établir des rapports justes avec l’Amérique que si ces circonstances peuvent être percées à jour, que si l’on sait quelles limitations d’ordre géographique viennent de là-bas. Sinon, si l’Europe continue à rester aveugle à ce propos, il en ira de cette pauvre Europe comme il en alla de la Grèce par rapport à Rome.

Il ne faut pas que le monde soit géographiquement américanisé […] car les efforts de l'Amérique visent à tout mécaniser, à tout faire entrer dans le domaine du pure naturalisme, à effacer peu à peu de la surface de la terre la culture de l'Europe. [...]

L'égoïsme universel émane de la race anglo-américaine. Partant de là, l'égoïsme couvrira toute la Terre. Toutes les inventions qui recouvrent la Terre d'un réseau d'égoïsme viennent d'Angleterre et d'Amérique. A partir de là-bas donc, toute la Terre sera recouverte d'une toile d'égoïsme, de mal. Mais une petite colonie se formera à l'est comme la semence d'une vie nouvelle pour l'avenir. La culture anglo-américaine consume la culture de l'Europe [...] mais la race elle-même va à sa ruine. Elle porte en elle la disposition à être la race du Mal. [...]

Notre civilisation actuelle, purement cérébrale, glisse toujours plus, dans le présent, vers l’abîme de l’intellectualité – comme vous pouvez le constater dans n’importe quel domaine de la vie. Un temps lui succédera où l’homme sera l’esclave des créations de l’intellect, où la personnalité sombrera. Il n’y a aujourd’hui qu’un seul moyen de la préserver : c’est de la spiritualiser. Ceux qui savent développer en eux la vie spirituelle appartiendront au petit nombre d’êtres qui, issus de toutes les nations et de toutes les races, seront marqués du Sceau divin ; ils reviendront, vêtus de robes blanches, après la Guerre de tous contre tous.

Aujourd’hui déjà, nous commençons à concevoir, par la simple raison, par l’intelligence de notre époque, ce qu’est le monde spirituel. [...]

(...) les hommes utiliseront de plus en plus leurs forces spirituelles à satisfaire leurs besoins matériels, à se détruire les uns les autres, avant même la Guerre de tous contre tous. De nombreuses découvertes seront faites en vue de mieux faire la guerre ; une intelligence considérable sera mise en œuvre afin de contenter les instincts les plus bas.

Mais simultanément quelque chose se prépare à quoi certaines nations de l’Est, du Nord-Est (Russie) sont prédestinées. Des nations se préparent à sortir d’une certaine léthargie, à susciter, sous forme de grandes et puissantes impulsions, une force spirituelle qui sera comme le pôle opposé de l’intellectualité. Avant la sixième époque de civilisation, nous verrons se former une sorte de grande union de peuples, un mariage entre l’intelligence rationnelle et la spiritualité. Nous ne voyons poindre aujourd’hui que l’aurore de cette alliance, et il ne faudrait pas prendre ce que je viens de dire comme un chant de louange à l’adresse de notre temps. Car personne ne chante les louanges du soleil dès les premières lueurs de l’aurore. Certains phénomènes extraordinaires sont pourtant à remarquer lorsqu’on compare Est et Ouest, lorsqu’on plonge le regard dans ce qui fait le fondement de la vie des nations. Il ne s’agit pas d’un parti pris. Dans ces conférences nous cherchons à rester objectif et aussi loin que possible de toute partialité.

Mais vous pouvez comparer en toute objectivité la philosophie et la science telle qu’on les pratique à l’Ouest avec ce qui apparaît à l’Est, chez Tolstoï déjà. Sans être disciple de Tolstoï, on peut reconnaître que dans un livre tel que « Sur la vie » on trouve, lorsqu’on sait le lire, des pages qui valent des bibliothèques entières de l’Europe occidentale. On se dit alors : l’Europe occidentale possède une civilisation basée sur l’intellect, elle est capable de ciseler, d’agencer, d’assembler des détails de toutes sortes pour chercher à comprendre le monde. Sous ce rapport, la civilisation occidentale a si bien fait qu’aucune autre ne la surpassera. Mais ce que l’Europe occidentale dit en trente volumes vous le trouveriez résumé en une dizaine de lignes chez Tolstoï. C’est dit avec une force primitive, mais ces quelques lignes ont autant de portée qu’ailleurs les commentaires les plus détaillés. Il faut savoir distinguer entre ce qui vient des profondeurs de l’esprit, entre ce qui a un fondement dans l’esprit et ce qui n’en a pas.

Alors que les civilisations trop mûres ont quelque chose de desséchant, il y a dans les jeunes civilisations une nouvelle sève, une nouvelle impulsion. Tolstoï est la fleur précoce d’une civilisation de ce genre ; elle est apparue beaucoup trop tôt pour pouvoir s’épanouir dès maintenant ; aussi l’œuvre de Tolstoï a-t-elle tous les défauts de ce qui naît avant terme. La façon grotesque dont il parle de ce qui touche à l’Occident, les jugements absurdes qu’il émet montrent bien que si toute grande manifestation a les défauts de ses qualités, la plus grande intelligence a aussi la folie de sa sagesse. Ce n’est là qu’un exemple, le symptôme d’une époque à venir où la spiritualité de l’Est et l’intellectualité de l’Ouest viendront à s’unir. De cette union naîtra la communauté de Philadelphie.

Tous ceux qui accueillent dans leur âme l’impulsion du Christ participeront à cette union et formeront la grande communauté fraternelle qui survivra à la Guerre de tous contre tous. Ils auront des ennemis, ils subiront maintes persécutions ; mais ils assureront une base à la race du Bien. Lorsque la Guerre de tous contre tous aura provoqué l’apparition de l’animalité chez ceux qui en sont restés aux formes du passé, la race du Bien naîtra, elle aussi. Elle portera vers la future époque une civilisation plus élevée. Et nous verrons, entre le Déluge atlantéen et la Guerre de tous contre tous, se former à l’époque de Philadelphie une colonie qui n’émigrera
pas ; elle sera partout présente, de sorte qu’on pourra agir partout dans l’esprit de Philadelphie, dans l’esprit du Christ, dans l’esprit de la future communauté humaine. [...]

Après la Guerre de tous contre tous, il y aura deux courants parmi les hommes : d’une part le courant provenant de la civilisation de Philadelphie, porteur du principe de progrès, de liberté intérieure, d’amour fraternel. Ce petit groupe sera recruté dans toutes les races, dans toutes les nations. Et d’autre part, il y aura la grande masse de ceux qui seront alors les « tièdes », c’est-à-dire les descendants des « tièdes » de la civilisation de Laodicée. Après la Guerre de tous contre tous, il faudra que le courant de la bonté entraîne peu à peu celui du mal vers le Bien. Une des tâches principales consistera alors à sauver « tout ce qui peut être sauvé » parmi ceux qui n’ont pas d’autre but que de lutter les uns contre les autres, de manifester l’égoïsme exacerbé de leur Moi. Dans la sphère de l’occultisme, les choses ont toujours été prévues ainsi.

Ne considérez pas cela comme une rigueur dont on puisse demander compte aux esprits qui ont conçu le plan de la Création. L’humanité doit être divisée en deux groupes : ceux qui seront « à la droite » et ceux qui seront « à la gauche ».

C’est là au contraire une mesure infiniment sage dans le plan de la Création. Car le Bien sera d’autant plus puissant qu’il aura déployé plus de force pour anéantir le Mal. Après la Guerre de tous contre tous, un immense effort sera demandé aux bons pour attirer à eux les méchants pendant le temps où ce sera encore possible. Il ne s’agira plus d’une tâche d’éducateur, telle qu’on en accomplit encore de nos jours ; des forces occultes seront à l’œuvre, car pendant la prochaine grande ère, les hommes sauront mettre en jeu des forces de ce genre.

Les bons auront donc pour tâche d’agir sur leurs frères abandonnés au courant du Mal et tout cela est en préparation dans les courants occultes de l’univers. Mais le plus profond de tous ces courants occultes, c’est malheureusement celui qui est le plus mal compris. Or, il enseigne ceci : « Les hommes parlent du Bien et du Mal sans savoir que, dans le plan de l’univers, il est nécessaire que le Mal atteigne un point culminant, afin que ceux qui doivent le vaincre tirent de leur effort victorieux la force dont naîtra un plus grand Bien. » Car il faut qu’une élite parmi les hommes se prépare pour l’époque qui suivra la Guerre de tous contre tous, époque où ceux qui s’opposeront à cette élite porteront les marques du Mal sur leur visage. Il faut qu’elle s’y prépare en répandant dans l’humanité la force de faire le Bien. La possibilité existera encore pour des corps ayant gardé une certaine malléabilité après la Guerre de tous contre tous, d’être transformés sous l’influence des âmes élues, des âmes qui, même seulement dans cette dernière époque, auront été amenées au Bien. Ce sera déjà un grand pas en avant.

Le Bien ne serait pas si vigoureux s’il ne se fortifiait pas en luttant contre le Mal. L’amour ne serait pas si ardent s’il ne devait pas s’intensifier assez pour effacer la laideur sur le visage des méchants. Tout cela se prépare et il est dit aux disciples : « Ne croyez pas que le Mal ne soit pas prévu dans la Création. S’il existe, c’est afin qu’un jour naisse un plus grand Bien. » Ceux dont l’âme aura été préparée par des enseignements de ce genre, afin qu’ils aient dans l’avenir le pouvoir d’accomplir leur grande mission, ce sont les disciples du courant spirituel qu’on appelle le manichéisme, qui est généralement bien mal compris. Ce qu’on entend dire ou ce qu’on lit à ce sujet n’est que phraséologie. Les Manichéens, dit-on, croyaient que deux Principes existent depuis l’origine du monde : celui du Bien et celui du Mal. Or ce n’est pas exact : la doctrine manichéenne est celle que je viens de vous exposer.

Elle prendra des formes nouvelles dans l’avenir et ceux qui suivent cet enseignement seront préparés de façon à remplir la mission dont je parle, au cours de leurs futures incarnations.

Voilà ce qu’il faut entendre par manichéisme. Manès est une grande individualité qui se réincarne continuellement sur la Terre ; c’est l’Esprit-Guide de ceux qui ont pour mission de convertir le Mal en Bien. Quand on parle des grands Guides de l’humanité il faut aussi mentionner cet être extraordinaire qui s’est imposé cette tâche. Quoique le principe du manichéisme ait dû s’effacer de nos jours à l’arrière-plan parce que la spiritualité rencontre si peu de compréhension, il attirera pourtant, à mesure que nous irons vers une plus grande compréhension de la vie spirituelle, des disciples de plus en plus nombreux. »

Rudolf Steiner (1861-1925)

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BONUS :

Oyez, oyez, braves gens, oyez va-t-en-guerre américains et européens ! 

L'historien français Emmanuel Todd à propos de la doctrine militaire russe :

"Quand ils disent que la Russie veut envahir l'Europe, on se demande si vous êtes dirigés par des gens sérieux qui savent lire, qui savent travailler. [...]

La doctrine militaire russe est clairement défensive. Pour dire que la Russie va envahir le monde, il faut être dérangé."

Mais, si la Russie est attaquée, il y aura une riposte tactique nucléaire.





Note : 

Quand le Président Emmanuel Macron s'est rendu en Suède du 30 au 31 janvier 2024, il a affirmé la volonté de Paris de fournir ses armes nucléaires à l'Union Européenne : 

"La France a la responsabilité de mettre sa dissuasion à la disposition de l’Union européenne." (Macron)

Or l'Union européenne est une création d'un Etat particulièrement belliciste, les USA.


dimanche, février 04, 2024

Le citoyen paysan





La démocratie

Au siècle de Périclès, Athènes est une démocratie directe où tous les citoyens participent dans l'Assemblée (ecclésia) au gouvernement de l’État. En effet, si les Anciens n'ont pas ignoré complètement le gouvernement représentatif, tel qu'il est pratiqué dans les États modernes (la constitution de la Confédération béotienne, telle qu'elle fonctionne entre 447 et 386, dans la mesure où nous la connaissons, semble un cas typique de gouvernement représentatif ), la plupart des cités antiques ont été gouvernées directement par l'ensemble de leurs citoyens, et l'Assemblée était la source de tous les pouvoirs : législatif, exécutif et judiciaire. Évidemment, une telle forme de gouvernement n'est possible que dans les États d'étendue restreinte, et seules les assemblées locales des cantons suisses peuvent nous donner aujourd'hui quelque idée des ecclésiaï des républiques antiques.

Pour être citoyen, pour avoir le droit de siéger à l'assemblée du peuple, deux conditions étaient nécessaires : il fallait être né de père athénien, et, à partir de la loi de Périclès de 451, il fallait aussi que la mère fût athénienne; en second lieu, il fallait être majeur; on l'était à dix-huit ans, mais, comme on faisait deux ans de service militaire, on n'accédait pas à l'Assemblée avant vingt ans. Les Athéniens pouvaient, par décret, concéder le droit de cité à un étranger, et ils pouvaient aussi retirer ce droit à l'un des leurs en le frappant d'atimie, c'est-à-dire de déchéance civique.

La vie quotidienne du citoyen athénien était dominée par le soin qu'il prenait des affaires de l'État, au moins en principe, car il est évident que les campagnards de l'Attique — les Strepsiade, Dicéopolis et Trygée avant leur établissement forcé en ville — ne pouvaient sans cesse délaisser leurs fermes et les travaux de la terre, surtout à l'époque des labours et à celle des moissons, pour venir siéger à la Pnyx, et c'est là ce qui explique que, sur un total approximatif de 40000 citoyens athéniens, il ait suffi d'un quorum de 6000 votants pour les décisions considérées comme les plus graves. Mais cet absentéisme inévitable était, autant que possible, limité, et c'est la raison, sans doute, pour laquelle toute convocation de l'assemblée devait être proclamée, ainsi que son ordre du jour (programma), quatre jours d'avance : ainsi les campagnards étaient prévenus à temps.

L'opinion publique est très sévère pour quiconque paraît se désintéresser des affaires de l'État, et il faudra attendre la fin du IVe siècle, après la perte de l'indépendance athénienne à Chéronée (338), pour qu'une école philosophique, celle d'Épicure, ose conseiller au sage de s'occuper exclusivement de ses affaires personnelles, de son propre bonheur. Au temps des « Marathonomaques », on ne concevait pas que le bonheur de l'individu pût être dissocié de la prospérité de l'État. L'institution d'une indemnité pécuniaire pour les citoyens présents à l'Assemblée (misthos ecclésiasticos), après la guerre du Péloponnèse, ne fut pas seulement une mesure démagogique, comme on le dit souvent à tort : sans cette indemnité, comment les thètes, c'est-à-dire les Athéniens salariés, les prolétaires, auraient-ils pu assister aux séances, qui parfois duraient une journée entière et se tenaient quatre fois par mois au moins, et, en fait, beaucoup plus souvent ?

Si l'on retraçait la vie quotidienne d'un Européen du XXe siècle, on pourrait négliger de parler du devoir électoral, qu'il n'a l'occasion d'accomplir que de loin en loin. L'Athénien de la ville, lui, non seulement participait à ces assemblées fréquentes, mais encore il pouvait être nommé pour un an magistrat ou membre du Conseil des Cinq-Cents (bouleute) ou juge, et c'était alors la plus grande partie de son temps, certainement, qui se trouvait accaparée par les affaires publiques. Il paraît donc indispensable de décrire ici, au moins sommairement, les rouages de la machine politique d'Athènes.

L'assemblée de la Pnyx n'était pas la seule à laquelle un Athénien libre dût prendre part. Il y avait aussi les assemblées des phratries, des dèmes et des tribus, qui assuraient l'administration locale. Clisthène, en 508, avait fait disparaître les anciennes divisions de l'Attique, un peu à la manière dont la Révolution française remplacera les provinces par les départements, et il avait réparti les citoyens en dix tribus (phylaï) dont chacune avait pour « patron » un héros de l'Attique et en portait le nom : Erechthéis (d'Erechthée), Egéis (d'Egée, le père de Thésée), Pandionis (de Pandion), etc. Chaque tribu possédait des terrains et élisait des magistrats pour administrer ses biens. Et l'on peut en dire autant des dèmes, qui étaient une subdivision de la tribu (à l'origine, il y avait cent dèmes, à raison de dix par tribu, mais, par la suite, il y en eut davantage). Le Céramique, Collytos, Mélitè, Scambonidaï étaient des dèmes urbains ; Acharnes, Marathon, Décélie, des dèmes ruraux. Chaque citoyen athénien était désigné officiellement par trois noms : le sien propre, le nom de son père (patronyme) et le nom de son dème (démotique) : Périclès, fils de Xanthippe, du dème de Cholarges; Alcibiade, fils de Cleinias, du dème de Scambonidaï ; Démosthène, fils de Démosthène, du dème de Péanie. Le chef du dème ou démarque avait des fonctions un peu analogues à celles d'un maire d'aujourd'hui ; il tenait la liste des membres de son dème, c'est-à-dire, si l'on veut, un état civil, ou plutôt une liste électorale; il était élu pour un an par ses concitoyens.

Enfin la phratrie est une subdivision du dème, dont nous ne connaissons pas l'organisation. Son nom même évoque un groupe de familles apparentées par le sang, car il a certainement la même origine que le latin frater.

Les assemblées des tribus, des dèmes, des phratries enserraient donc le citoyen athénien dans tout un réseau d'obligations et de droits, mais elles se réunissaient moins fréquemment que les assemblées de la cité. [...]

L'autarcie

On reprochait aux sophistes de faire payer leurs leçons, et cette critique est profondément révélatrice de l'état d'esprit des Grecs anciens à l'égard des professions et des métiers. Nous disons aujourd'hui que « tout travail mérite salaire », et la rétribution du service rendu nous paraît chose non seulement naturelle, mais juste. Il n'en était pas de même au temps de Périclès, où les idées concernant l'organisation sociale remontaient à l'époque archaïque et n'avaient guère varié depuis Hésiode.

Or, pour le poète des Travaux et Jours, le meilleur genre de vie, très pénible certes, mais le seul qui assure pleinement la dignité de l'homme, est celui du paysan propriétaire, qui trouve sur son domaine de quoi nourrir et vêtir lui-même et les siens, de quoi satisfaire à tous les besoins de sa famille. Dépendre d'un autre pour sa subsistance quotidienne paraît au Grec épris de liberté une servitude intolérable. L'homme vraiment libre doit être entièrement son maître ; comment le serait-il s'il reçoit d'autrui un salaire ? Pour Homère déjà, la pire des conditions humaines était celle de l'ouvrier agricole, du thète, c'est-à-dire du prolétaire que la misère contraint à louer le service de ses bras. L'idéal est donc celui de l'autarcie individuelle ou du moins familiale, qui ne peut guère se pratiquer totalement qu'à la campagne. Hésiode fabrique lui-même sa charrue et tous les instruments dont il se sert. Quant aux vêtements, ce sont les femmes de la maison qui filent la laine, puis la tissent. Le paysan des Travaux et Jours peut être contraint à faire quelques transactions, mais, en principe, il y répugne ; le commerce maritime l'effraie.

Robert Flacelière



samedi, février 03, 2024

Comment on assassine nos paysans, notre santé et l'environnement





Vous souvenez-vous des Shadoks, ces étranges oiseaux qui passaient leur vie à pomper, pomper, pomper et à inventer des machines toujours plus absurdes ? Les Shadoks, aujourd’hui, c’est nous, ou plutôt notre agriculture. Malgré son coût prohibitif, celle-ci ne respecte ni le pacte social qui la lie aux paysans, ni le pacte environnemental qui la lie aux générations futures, ni même le pacte de santé publique qui la lie à chacun de nous. Les ressources d’eau sont gaspillées, polluées. Nous recevons chaque jour dans nos assiettes notre dose de pesticides et autres résidus médicamenteux. L’agriculteur ne s’en sort plus, et il est injustement voué aux gémonies, lui qui n’est que le bouc émissaire d’un système qu’il subit. La confiance est rompue.


Pendant deux ans, Isabelle Saporta a parcouru les campagnes françaises. Dans cette enquête, elle met au jour l’absurdité du système, en le remontant de la fourche à la fourchette, du cours d’eau pollué aux cancers environnementaux provoqués par les pesticides, des animaux trop traités à l’antibiorésistance.


La conclusion semble s’imposer : puisque notre agriculture pose plus de problèmes qu’elle n’en résout, il est urgent de changer de cap et de revenir à davantage de raison. Mais si tout le monde s’accorde sur le constat d’échec, aucun responsable politique ne veut prendre le risque de s’attaquer aux fondements de l’agriculture intensive.


Loin de se contenter de brosser un tableau alarmiste, Isabelle Saporta avance des solutions simples. Pour les trouver, il suffit de savoir écouter ceux qui connaissaient le monde avant son délire productiviste. Ceux qui, aujourd’hui, travaillent d’arrache-pied à remettre les champs dans les sillons du bon sens paysan.


Isabelle Saporta est journaliste. Elle a longtemps préparé les émissions de Jean-Pierre Coffe sur France Inter. Elle est l’auteur de documentaires, dont Manger peut-il nuire à notre santé ? et collabore à Marianne.


Source : Editions Fayard.



Comment on assassine nos paysans, notre santé et l'environnement

(Livre d'Isabelle Saporta publié en février 2011)

PDF gratuit ICI

C’est le livre noir de l’agriculture intensive. Démontant, sans concession, l’absurdité du système, Isabelle Saporta dévoile le véritable coût de notre agriculture, que ce soit en termes économiques, écologiques ou encore, de santé publique. Si tout le monde s’accorde sur le constat d’échec, aucun politique ne veut s’attaquer aux fondements de l’agriculture intensive. Car du porc à la pomme, des tomates au blé, du maïs aux pommes de terre, tous les secteurs de l’agriculture, tout ce qui compose notre assiette, est aujourd’hui produit en dépit du bon sens. Isabelle Saporta met au jour ces rouages extravagants, qui nous ont poussés à faire continuellement les mauvais choix. Autant de décisions aberrantes, aujourd’hui lourdes de conséquences, pour notre santé, notre porte-monnaie, comme pour notre environnement. Pourtant, des solutions existent. Il suffit de tendre l’oreille. N’entendez-vous pas le murmure des anciens ? Ceux qui connaissaient le monde d’avant. Ceux, qui, chercheurs, agriculteurs, et médecins travaillent aujourd’hui d’arrache pied à remettre les champs dans les sillons du bon sens paysan.


Manger peut-il nuire à la santé ?
Une enquête d’Isabelle Saporta



« Arsenic, plomb, mercure, dioxine, DDT… Autant de noms peu rassurants qui figurent pourtant dans les analyses sanguines de chaque Français. Comment ces substances arrivent-elles dans notre organisme ? Le documentaire s’intéresse aux filières de cinq aliments ou groupes d’aliments parmi les plus consommés en France : porc, saumon, pomme, tomate, pain et croissant. Une enquête implacable sur notre alimentation. »






jeudi, février 01, 2024

La Matrice de Gog




Des chercheurs, des historiens, des écrivains... dénoncent la conquête barbare et illégitime de la Palestine par des populations converties au judaïsme, mais n'ayant aucun lien génétique avec les véritables Hébreux ? 

Selon ces antisionistes, la colonisation de la Palestine et la création de l'Etat d'Israël provoqueront la colère divine car il s'agit en réalité de l'invasion de l'antique Terre des Hébreux par les hordes de Gog & Magog.

Ainsi, selon Daniel Patrick, les chrétiens sionistes, John Hagee, Pat Robertson, Hal Lindsey, Chuck Smith, le Pape, God TV, TBN, les baptistes et à peu près 90 % de toutes les confessions chrétiennes sont en fait des « goguistes », car Israël est sous la domination de Gog.



Qui est Gog ? Où est la terre de Magog ? 

« Jusqu’à tout récemment, écrit Texe Marrs, ces questions fondamentales demeurèrent un mystère. Or maintenant, la science de l’ADN, l’histoire et l’archéologie nous apportent des réponses. Magog est le territoire de la Khazarie, dans le Caucase, au sud de la Russie. Alors que Gog est le leader ou roi démoniaque de ce grand pays.

La Khazarie s’avère le pays d’origine des « Juifs » d’aujourd’hui qui — la science de l’ADN le confirme — ne sont pas de la descendance d’Abraham et donc, pas Israélites ni Sémites. Le peuple que nous appelons « Juifs » est, en fait, de lignée turque.

« La matrice de Gog », nous donne l’information concernant Gog, Magog et les Juifs. Nous y découvrons que la Sainte Bible se montre précise et que les « Juifs » d’aujourd’hui sont la « Synagogue de Satan » de l’Apocalypse (2 et 3). [...]

De plus, les Khazars d’Europe qui se proclament Juifs sont arrivés en Israël en grand nombre, lors des dernières décennies, tel que prophétisé. Ils ne possèdent aucun lien familial et aucun ancêtre provenant des anciens Israélites. De telle sorte qu’ils ne constituent pas « la semence d’Abraham », quoiqu’ils prétendent. Par une stupéfiante tournure des événements, les « Juifs » d’aujourd’hui sont, en réalité, rien d’autre que les partisans de Gog, du pays de Magog. »

Le Dr Elhaik, précise Texe Marrs, découvrit « que le matériel génétique (ADN) des Juifs modernes n’est effectivement relié d’aucune façon aux anciens Israélites. Comme l’ont maintenu si longtemps les historiens et les anthropologues, les « Juifs » d’aujourd’hui sont les descendants de la nation caucasienne connue sous le nom de Khazars. Les Juifs sont khazars [...].

Et de plus, il n’y a pas de doute là-dessus, les nouvelles recherches sur l’ADN prouvent que les Arabes et les Palestiniens — oui, les ennemis des « Juifs » d’aujourd’hui — ont autant sinon plus de sang des anciens Israélites dans leur corps que les gens qui, en Israël et en Europe se donnent le nom de « Juifs » et sont identifiés comme « Juifs ».

En d’autres mots, un Palestinien typique, ou un Syrien, un Kurde ou un Irakien nommé Ahmed, Mohammed ou Hussein pourrait davantage être israélite qu’un homme ou une femme vivant de nos jours en Israël ou en Amérique qui déclare être « Juif » et porte le nom de, disons, Weinstein, Goldberg, Greenspan, Rubin, Stein, Rosenberg, Foxman, Sharon ou Netanyahu ! »



Gog et la finance

« Gog, écrit Daniel Patrick, est la force tapie derrière la création de la Matrice au pouvoir monétaire mondial et dans laquelle nous vivons tous aujourd’hui. Gog œuvre avec une armée de fanatiques s’étant associés aux gouvernements depuis des centaines d’années comme prêteurs sur gages. Au début du dernier siècle, l’armée de Gog a commencé à prendre le contrôle total des pays qu’elle a envahis. Depuis le 11 septembre 2001, elle a entamé le stade final de sa guerre de conquête de la terre entière, prenant le pouvoir de tous les gouvernements et des ressources naturelles afin d’introduire son Nouvel Ordre Mondial.

Ces fanatiques envisagent de s’asseoir comme élite monarchique au-dessus de sujets complètement contrôlés, des peuples rendus esclaves et dont l’unique fonction sera de les servir. […]

Le Talmud

« Le Talmud dit que les Goyim/Gentils ne se différencient des bêtes que par la forme ; en d’autres mots, les Gentils ne sont que des bêtes sous forme humaine. Dans « Midrasch Talpioth » (fol. 225d), cela dit :

« Dieu les a créés [les Gentils] sous forme d’homme pour la gloire d’Israël … Les Akum [Gentils] furent créés pour seule fin de les servir [les Juifs] nuit et jour. Ils ne peuvent d’ailleurs pas être relevés de ce service. Il revient au fils d’un roi [un Israélite] que les animaux dans leur forme naturelle, et les animaux dans leur forme humaine soient à son service. »

Avec un enseignement aussi raciste fourré dans le cerveau, pas étonnant que l’ancien Premier Ministre israélien Menahem Begin déclara : « Les Palestiniens sont des bêtes à deux pattes. » Les sites sionistes affirment que cela n’a jamais été dit par Begin — mais pourquoi pas ? Il ne fit que citer le Talmud !

Mais peut-être que le Talmud a raison, parce que la plupart des chrétiens-gentils soutiennent les Israéliens dont le livre religieux officiel dit que Jésus-Christ est en enfer en train de bouillir dans de la matière fécale. [...]


Un pape goguiste

« Et sur son front était écrit un nom : Mystère : Babylone la grande, la mère des fornicateurs et des abominations de la terre » (Apocalypse 17:5). La SEULE religion qui possède un livre babylonien à la base de ses dogmes religieux et de sa culture, est celle qui a le Talmud babylonien. Babylone est « écrite » sur leur front — dans leur esprit. Mais parfois, quand on regarde comment se joue ce petit rendez-vous « argent/sexe » en temps réel, il est difficile de distinguer qui est la prostituée et qui est la bête, car ils sont devenus une seule chair ! Cette Prostituée est habillée d’écarlate et monte une Bête de couleur écarlate. « Édom » veut dire « rouge », Rothschild veut dire « bouclier rouge », les communistes sont rouges — ils sont tous un ! (Et nous ne pouvons oublier toutes ces robes écarlates de cardinaux desquels est venu le père jésuite Jorge Mario BerGOGlia, devenu récemment le pape François, autre GOGuiste déguisé.)



Triomphe momentané 

Au début du dernier siècle, les choses commencèrent à aller beaucoup mieux pour Gog ! N’étant alors qu’une prostituée à l’argent, Gog commença à se transformer en roi de la terre se dirigeant vers un contrôle dictatorial absolu sur les nations. La prostituée babylonienne de l’argent commença à « règne[r] sur les rois de la terre » (Apocalypse 17:18).

Or, bien que le pays moderne « d’Israël » ait été fondé en 1948, sa venue fut d’abord signalée par la Déclaration Balfour en 1917. La main mise sur l’URSS en 1917 fut une confirmation supplémentaire que Gog était en marche vers son but final.

Le prophète Ézéchiel appelle GOG : le « Prince des chefs de Méshec et de Tubal », du « pays de Magog », et qui, selon sa prophétie « dans les dernières années » et « aux derniers jours » rassemblera « une grosse armée » « ramassé[e] d’entre plusieurs peuples » et dirigera l’invasion contre les « montagnes d'Israël ».

Daniel Patrick est catégorique : « La vaste majorité des enseignants juifs et chrétiens croient que cette invasion de Gog et de ses armées décrit une future invasion de la nation d’Israël lancée, soit par les Russes, soit par les nations arabes musulmanes, ou les deux. De mon examen de ce que disent les autorités juives et mon intime familiarité avec l’eschatologie évangélique chrétienne, je puis vous dire que la majorité ne connaît absolument pas l’identité de Gog. Et, parce qu’ils ont tout faux, leurs interprétations élaborées construites sur cette erreur sont également fausses. Cette invasion n’est pas à venir, elle a déjà commencé et approche rapidement de sa fin cataclysmique ! [...]

Nous mettons le dernier clou au cercueil de ce vol d’identité « juive » en passant par le site de Texe Marrs (www.texemarrs.com) et son livre remarquable, « La science de l’ADN et la lignée juive », à propos de l’ADN des prétendus Juifs. »

Daniel Patrick


« La matrice de Gog », pour télécharger gratuitement la version numérique en français, cliquer ICI.



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BONUS



L'étoile à six pointes


Neturei Karta, groupe de Juifs opposé au sionisme, rapporta, dans son bulletin de nouvelles, l’utilisation par les Khazars de l’étoile à six pointes que les Juifs appellent faussement aujourd’hui « l’étoile juive de David » :

« Des gravures ressemblant à l’Étoile juive de David furent déterrées dans deux sites khazars, l’une le long de la rivière Donets dans l’est de l’Ukraine, et l’autre le long de la rivière Don dans le sud de la Russie. Celle-ci est un disque circulaire en métal que le professeur Bozena Werbart, de l’Université Umea, interpréta comme étant juive, mais d’autres le considèrent comme shamanique ou païen. La nature circulaire du disque pourrait représenter le soleil. Des érudits tendent à attribuer le disque au shamanisme tengri dû au fait qu’il y a des exemples connus de disques solaires khazars avec 5 ou 7 pointes plutôt qu’invariablement 6. Certains des tombeaux turco-juifs à Chelarevo, dans ce qui était d’habitude la Hongrie, contient des gravures d’Étoile qui appartiennent aux migrateurs khazars kabars. »






mardi, janvier 30, 2024

Ils échoueront à établir un Ordre Mondial technocratique et théocratique



Le Rabbin Rav Ron Chaya a annoncé que le Messie est sur terre. Des milliers d'innocents (les enfants de Gaza) sont-ils sacrifiés pour inaugurer le règne du Machiah ? Ce Machiah, "le Messie du Nouvel Ordre Mondial ressemble comme deux gouttes d'eau à l'Antéchrist ou au faux prophète de l'Apocalypse." (Joël LaBruyère)


Ils échoueront à établir un Ordre Mondial technocratique et théocratique


J.L. : Le livre de l'Apocalypse de Jean dit que Babylone est le repaire des trafiquants en tous genres, trafiquants des essences magiques extraites des règnes naturels mais aussi trafiquants d'âmes.

Cela signifie que les marchands de Babylone, les grands magiciens sont les opérateurs qui organisent le pillage énergétique entre la terre et l'au-delà. Ce passage biblique est très clair, et il faut être de mauvaise foi pour ne pas comprendre comme il se doit les mots « trafic d'âmes » dans le Livre de l'Apocalypse. Sur notre plan terrestre, il n'y a qu'à regarder nos leaders. Ils se comportent de plus en plus comme des bandits. C'est L'effronterie 666. Ils ont le toupet des chefs de gang et mentent comme ils respirent.

Mister Kevin : Right. Les théologiens des religions de la Grande Babylone se sont organisés pour dissimuler la piraterie cosmique aux croyants judéo-chrétiens. Mais il y a un espoir de voir cette situation parvenir à un terme.

Les « parrains » des hauts niveaux ne sont pas en super forme, et depuis quelques siècles, ils s'agitent pour leur survie, jusqu'à descendre de leurs beaux quartiers de la Grande Babylone pour trouver quelque chose à manger. J'exagère un peu car ils n'en sont pas réduits à la dernière extrémité, mais en tout cas, ils ont mis en place un plan d'urgence qui mobilise les hiérarchies invisibles et les relais planétaires des grandes organisations politiques et religieuses. C'est pourquoi ils doivent tous s'unir dans l'Ordre Mondial politique et l' œcuménisme religieux.

C'est là que je voulais en venir. Si l'on comprend le déroulement de ce plan, non de manière dogmatique comme les allumés de l'Évangile, ou bien de manière superficielle comme les conspirationnistes, on a une chance de se repérer. Ce n'est pas facile, mais celui qui comprend est délivré, et je dirai que son âme est sauve. Un million d'implants qui le vampirisaient tombent en poussière. Toutefois, les croyants et les autres, parce qu'ils n'ont qu'une vision fragmentaire, risquent de se faire piéger lors du dernier acte.

Les Chrétiens, pour autant qu'ils s'intéressent encore à la Bible, sont envoûtés par les images de l'Apocalypse, et les autres pour autant qu'ils soient informés, se dispersent dans les phénomènes catastrophiques qui sont souvent des leurres pour tromper les nigauds. Vous voyez la scène ? Les croyants chrétiens, les militants contre le Nouvel Ordre Mondial, les adeptes du Nouvel Âge tendance conspirationniste n'ont qu'une vue très partielle de la situation. Ils voient le soleil se lever à leur porte. Le problème est que l'on ne trouve personne qui ait compris la partie qui se joue à la fois du côté physique et également dans l'au-delà.

C'est pourquoi j'ai voulu au cours de cet entretien remettre les choses en ordre.

Premièrement, le complot contre l'humanité a son origine dans les hautes sphères invisibles que les croyants considèrent comme divines, ce qui les rend impuissants à voir le danger.

Deuxièmement, ce complot s'exécute dans le monde matériel à travers les organisations officielles qui ne sont que les vitrines de groupes secrets.

Le vrai pouvoir est toujours caché et le plus haut pouvoir est absolument secret. Les gesticulations des papes et des présidents font illusion. Le décorum de la société n'est qu'un trompe-l'œil. Et les médias font briller des lucioles éphémères qui captent notre attention, alimentent nos conversations et polluent notre conscience avec des informations trafiquées. Right ? (À ce moment, le visage de Kevin a pris les traits d'une profonde tristesse).


Rien n'est encore joué


Je voudrais vous dire que rien n'est joué et que le plan des maîtres de la Grande Babylone n'aboutira pas. Les autorités supérieures savent qu'elles échoueront à établir un Ordre Mondial technocratique et théocratique sur le long terme. Et pourquoi ? Parce que ce plan viole les lois naturelles et celles-ci finiront par se venger. Vous imaginez la vengeance des règnes naturels exploités et maltraités depuis des siècles ? Il y aura un choc en retour.

Le projet "Nouvel Ordre Mondial" n'est qu'un moyen en vue d'un but bien plus secret. Si tel n'était pas le cas, jamais les George Bush n'auraient annoncé publiquement un Nouvel Ordre Mondial. Vous comprenez ?

Si c'était leur véritable objectif, ils n'auraient pas imprimé « Nouvel Ordre Mondial », en latin, sur les billets de un dollar. Ils auraient caché l'affaire. S'ils croyaient dans le Christ, ils n'auraient pas imprimé « In God we trust » sur leurs billets de banque, pour la simple raison que le Christ a renversé les tables des changeurs dans le Temple. Vous comprenez ce que ce geste signifie ? Jésus a giflé la Banque. Qu'en pensent les financiers du Vatican ?

J.L. : Derrière l'imagerie religieuse, c'est donc une guerre totale qui se déroule ? C'est à cause de cette tension que les idéalistes assoiffés de sécurité invoquent la paix, sans imaginer le conflit qui fait rage. Personnellement, depuis mon plus jeune âge, je me suis toujours méfié des pacifistes. Ils vivent dans un rêve ou bien ils sont manipulés pour rendre les gens incapables de voir que le conflit visible n'est qu'un effet d'une tension bien plus grave. Cette tension doit impérativement se détendre, et c'est pourquoi nous aurons Ragnarok-Armaguedon - la « guerre de tous contre tous ». C'est une nécessité salutaire. Le prophète a dit : « Malheur à celui qui invoque la paix quand il n'y a pas de paix ». Et cette autre parole qui s'adresse aux réformateurs : « Malheur à celui qui replâtre le mur que l'Éternel a décidé d'abattre » (Ezéchiel).

Mister Kevin : Oui, une guerre fait rage, et les religions bien pensantes ainsi que les pacifistes et les humanitaristes sont là pour donner l'impression que tout pourrait aller bien dans le meilleur des mondes.

Si vous lisez les évangiles avec un esprit libre, libéré des interprétations théologiques, vous constatez que l'opération Golgotha n'est pas un processus spirituel désincarné, mais une réalité actuelle, faite de sang, de sueur et de larmes. L'opération « christique » a bouleversé le monde en profondeur, comme une agression absolue à l'encontre de l'ordre établi. C'est pourquoi l'ordre établi a été obligé de fabriquer ces églises sectaires, aujourd'hui bien pensantes, et tout le cirque que vous connaissez par cœur. Sauver la face.

Certains Chrétiens mieux informés sur le plan ésotérique ont du mal à se défaire de leur conditionnement religieux qui leur cache le sens réel de l'opération Golgotha.

But anyway (qu'importe). Je parle ici à ceux qui ont des oreilles. Les puissances planétaires sont en guerre parce que leur empire est menacé de destruction à partir du haut et également depuis la terre. C'est à cause des forces cosmiques nouvelles qui nettoient l'espace céleste pollué depuis des millénaires. [...]

Les êtres humains ont été préparés à attendre une parousie politique avec l'émergence d'un Âge d'Or, de paix et de prospérité. Cet idéal a été profondément implanté dans notre subconscient grâce à une interprétation pervertie des écritures du judéo-christianisme. Qu'il soit athée ou croyant, chacun aspire à un monde meilleur et croit que l'évolution naturelle du progrès est d'amener des conditions de vie parfaites sur cette terre. Voyez ces évangélistes qui vous promettent l'avènement du royaume des cieux sur la terre. Où ont-ils été chercher cette interprétation ? Elle leur a été implantée. Jamais Jésus n'a parlé d'un royaume terrestre. Au contraire il a dit : « Mon royaume n'est pas de ce monde ». So, what?

Les prédicateurs prêchent donc un évangile inversé, alors qu'un enfant pourrait leur dire : « Eh les gars, attendez une minute. Ce n'est pas ce qui est écrit dans l'Evangile dont vous faites si grand cas. Peut-être avez-vous besoin de lunettes ? » Il est écrit : « Mon royaume n'est pas de ce monde et vous dites que Jésus va revenir pour établir un paradis terrestre ! Vous plaisantez ? » Un enfant peut comprendre qu'il y a une erreur quelque part.

Nous avons écouté sans broncher les prêtres, les pasteurs, les rabbins et les gourous nous débiter leurs inventions d'un paradis terrestre fait de « paix et d'amour ». Or, Jésus a dit : «Je ne suis pas venu apporter la paix mais l'épée». Qui a parlé d'un monde meilleur ? Si ce n'est pas le Christ, qui a intérêt à promettre ? Et dans quel but démagogique ? Savez-vous pourquoi l'on a implanté cet idéal à l'humanité sous une forme religieuse et politique qui n'est qu'un sous-produit du judéo-christianisme ? Pourquoi l'évolution vers le meilleur des mondes est-elle devenue une espérance politiquement correcte qui alimente tous les discours ? Savez-vous pourquoi le Nouvel Âge est fondé sur l'utopie d'un monde meilleur ou d'un paradis terrestre de paix, d'amour et de joie ?

J.L. : J'ai déjà traité le problème de l'idéalisme Nouvel Âge. C'est de l'intoxication répandue à partir d'une loge orientale par les « maîtres de la Grande Loge Blanche ».

Il s'agit d'une croyance inconnue dans les civilisations anciennes, et qui est apparue dans le sillage du messianisme judaïque. Je crois que ce sont les jésuites qui ont introduit ce messianisme en Orient lorsqu'ils ont infiltré les ordres religieux brahmaniques et bouddhiques, particulièrement le lamaïsme. Ceci explique comment le Dalaï Lama, marionnette de la CIA, est devenu le propagandiste du messianisme du Nouvel Ordre Mondial. Si l'on fonde sa politique sur l'espérance en la venue d'un justicier mondial, il faut bien qu'il se décide à montrer son nez un jour, n'est-ce pas ?

Je crois que le messie - l'oint - est de toute éternité dans notre âme.

Si j'étais à la place de son adversaire, j'organiserais une imitation de son retour sur la terre. Je ne vois pas une autre parade que d'imiter le « retour du Seigneur » si l'on veut bloquer l'émancipation spirituelle. Cela explique le montage international fantastique, tous ces efforts pour amener l'humanité à désirer le retour du Christ ou d'un avatar politique quelconque. C'est la raison de ce tapage : la paix, le progrès, un monde meilleur, le royaume sur la terre, et toutes ces élucubrations qui grattent l'humanité souffrante à l'endroit où ça la démange. Pour imposer cette croyance, il fallait d'abord inverser le sens des écritures bibliques, ce dont le judaïsme s'est chargé et l'Église de Rome à la suite.

Plus récemment, la loge orientale est entrée dans le complot et elle a inventé la fable des « maîtres de sagesse » et la venue du Maitreya, le Christ adapté à la doctrine bouddhique. La théosophie anglo-saxonne a répandu cette croyance en Occident, et le Nouvel Âge d'Alice Bailey a mis la touche finale en proclamant l'imminence du retour du Christ. Comme bouquet final, il s'adressera aux masses ... à la télévision ! Il fallait s'en douter.

SOURCE : "Kali Yuga". La nouvelle édition du livre.



Dans les histoires, les contes et les légendes, le loup personnifie le mal à l'état pur, le chasseur sanguinaire et sans pitié.



lundi, janvier 29, 2024

Une bible de survie




Une bible de survie

Acteur, naturopathe, Alain Saury est l'auteur d'un monumental manuel consacré à la vie sauvage.

« Le manuel de la vie sauvage ou revivre par la nature » empreint d'un profond humanisme et d'un amour fou pour tout ce qui vit, peut être considéré comme une véritable bible de survie. Il nous permet, dès aujourd'hui, de nous initier progressivement à la vraie vie, selon les lois de la Nature (et de notre nature), dans le respect de toute la création, dans l'économie et donc dans la générosité. Un ouvrage à deux niveaux : trucs, recettes, idées, conseils, techniques pour tous les aspects d'une vie dans la nature; poésie, humanisme, amour, dignité de l'homme que ce dernier devrait s'efforcer de retrouver.

Dans notre pauvre monde en perdition , si l'apocalypse advenait - à juste titre car la disharmonie est insupportable - avec sa cohorte de famines, épidémies, guerres, cataclysmes... ce manuel de la vie sauvage pourrait certainement nous aider à sauver ce qui pourra l'être encore et, dès maintenant, il peut nous permettre de prévenir ces catastrophes et nous acheminer vers l'harmonie - salut de nos enfants et de tout ce qui vit dans la complicité et le don de soi, dans l'Amour.

Vous y découvrirez et apprendrez mille et une choses utiles - voire indispensables - au fil de ses 13 parties, dont voici quelques aspects (nous ne pouvons reproduire ici les 12 pages de table des matières !) :

1. Comprendre le temps : l'astronomie, compter et mesurer le temps, les prévisions météorologiques (traditionnelles, empiriques et techniques), connaître les climats, les nuages, construire des instruments météorologiques simples, etc.

2. Marcher et s'orienter : de jour comme de nuit, construire une boussole, lire une carte, s'équiper pour un déplacement, trouver le Nord, se défendre, s'abriter, nager, construire un radeau, grimper, se repérer, etc.

3. Se chauffer : allumer et construire un feu dans n'importe quelles conditions, les matériaux à utiliser, les divers types de feux de plein air, couper et abattre, chauffer son logis. faire son charbon de bois, etc.

4. Boire et trouver l'eau : la rendre potable, la filtrer, la stocker, reconnaître les sols, la radiesthésie, creuser un puits, drainer, irriguer, construire une pompe, etc.

5. Cueillir : identifier et récolter les plantes sauvages, les conserver, connaître leurs multiples usages (nutritifs, à huile, mellifères, à farine, textiles, à savon, à papier...), les champignons. cultiver le champignon de couche, etc.

6. Cuisiner : notions essentielles de diététique, le jeûne, quelques recettes importantes, cuisine et feux de plein air par tous les temps, etc.

7. Conserver : les méthodes de conservation suivant chaque catégorie d'aliments, à long ou à court terme, les boissons fermentées et non fermentées, etc.

8. Apprivoiser, ou chasser et pêcher : hébergement et nourriture des animaux domestiques, sauvegarde des animaux dits sauvages, tout sur les pêches en eau douce et en mer, le matériel, les diverses formes de chasses, pièges, armes rudimentaires ou sophistiquées, quelques gibiers, etc.

9. Se loger : les constructions simples et de type sauvage, abris de survie en pleine nature, igloo, tipi, grottes, tentes simples, techniques et matériaux de construction, maçonneries, charpentes simples, outillage, etc.

10. Fabriquer : se vêtir (couture, tricot, crochet, tissage, laine, costumes simples), autres artisanats (macramé, vannerie, verre...), la menuiserie (outils, affûtage, assemblages de base...). le travail du métal (outillage, construction d'une forge...), les nœuds, fabrications diverses d'une multitude d'objets nécessaires et utiles, etc.

11. Replanter : techniques de l'agriculture biologique (compost, fertilisants naturels, couches et châssis, semis, associations, culture, potager...), le reboisement et son utilité (haies, arbres, replantations...), greffes et boutures, etc.

12. Soigner et sauver : les principaux accidents et comment les traiter (plaies, brûlures, entorses, fractures, asphyxie, morsures, empoisonnements, accouchement...), notions de secourisme indispensables, le transport des blessés, la noyade, l'incendie, les médecines douces, etc.

13. Se nourrir subtilement : l'air, la lumière, le silence, la musique, la créativité, la spiritualité, l'amour sensuel et universel, etc. 


Autant de questions (et bien d'autres !) auxquelles ce guide pratique répond, et dont les solutions sont là pour nous initier progressivement à une existence adulte, responsable, autarcique, altruiste, dans la joie et le respect de nous-même, des autres et de notre environnement. 

Un livre à lire, à méditer, à pratiquer, à faire lire autour de soi - et surtout à nos enfants car ce sont eux qui feront peut-être de l'enfer que nous leur léguons aujourd'hui un paradis pour demain ? ... 


 Télécharger gratuitement « Le manuel de la vie sauvage ou revivre par la nature » :
http://www.aryanalibris.com/index.php?post/Saury-Alain-Le-manuel-de-la-vie-sauvage



dimanche, janvier 28, 2024

La chute des USA


Campagnol :

"Léon affirme depuis trois ans que les Etats-Unis vont tomber à genoux, Todd est d'accord depuis trois mois, les Etats proches du Texas commencent à organiser la désobéissance contre Biden, donc nous y sommes. [...]

Heureusement car la machine européenne va enfin révéler ce qu'elle est : une excroissance du monstre américain déconnectée, amputée, gigotant comme une queue de lézard.

Il est indispensable que les Etats-Unis, puissance monstrueuse, moralement dégradante pour tous ses partenaires, finisse par se replier et nous laisser reprendre le fil de la civilisation européenne là où elle l'a rompu."



Vers les Etats-Désunis


Pascal Laurent


L'État de l'étoile solitaire peut-il accéder à l'indépendance ?

Les États-Unis se rapprochent de la guerre civile. Le Texas a refusé de tolérer la situation des immigrés clandestins qui se déversent à travers la frontière, avec l'approbation de Joe Biden, et le gouverneur du Texas a été soutenu par 25 autres gouverneurs dans une pétition adressée au chef d'État américain.

La décision de la Cour suprême de supprimer certaines parties de la barrière de barbelés érigée par le Texas le long de sa frontière avec le Mexique a relancé les appels à l'indépendance de l'État dans le cadre du mouvement "Texit". La République du Texas a été indépendante pendant neuf ans avant de rejoindre l'Union américaine en 1845. Le mouvement nationaliste texan espère inverser cette tendance.

Pour ce faire, il a besoin d'un référendum. Un Texas indépendant serait gouverné comme un État unitaire, conserverait le dollar et créerait sa propre armée. Mais les experts affirment que l'histoire a clairement montré qu'il n'existe aucun scénario plausible dans lequel le Texas pourrait se séparer pacifiquement des États-Unis, même si c'était la volonté de ses habitants.

La géographie de l'Amérique du Nord pourrait sérieusement changer - certains habitants de la Californie ont déjà annoncé leur intention d'obtenir l'indépendance, ce qu'on appelle le Calexit. La grande ironie, peut-être, est que la seule force assez puissante pour détruire les États-Unis - sans aucun doute l'entité politique la plus puissante de l'histoire de l'humanité - c'est elle-même.




samedi, janvier 27, 2024

Le complot agroalimentaire mondial






« Pour de nombreux partisans de l'agriculture biologique, l'idée d'une perte d'autonomie due à la mondialisation tourne vite à la théorie du complot. Un complot qui serait orchestré par les multinationales.

L'érosion de la diversité cultivée est le résultat du monopole de quelques multinationales qui veulent contrôler l'ensemble de la chaîne alimentaire, de la semence jusqu'au droit des peuples à se nourrir », affirme Guy Kastler (porte-parole de Nature & Progrès).

Pour sa part, Philippe Desbrosses (fondateur d'Intelligence Verte), se demande si « nous voulons une société totalement artificialisée et inféodée aux cartels anonymes qui mettent la planète en coupe réglée et privatisent nos ressources communes ». 

Évidemment, il ne s'agit plus de la conspiration des Coston, Carton et de certains précurseurs de l'agriculture biologique française dans laquelle juifs, francs-maçons et grands trusts tiraient les ficelles du monde afin de l'asservir. Aujourd'hui, la conspiration contre les peuples est orchestrée par Rockefeller, Bill GatesMonsanto, Bayer, BASF, Pioneer,  etc. Cependant, le schéma de pensée paranoïaque reste similaire, de même que les expressions utilisées.

Dans leur ouvrage « Pesticides, Révélations sur un scandale français », François Veillerette et Fabrice Nicolino s'attachent ainsi à « démonter un système et démontrer que l'industrie a pénétré jusqu'au cœur des services d'un État qu'on croyait impartial ». Des lobbyistes astucieux, redoutablement efficaces, parviennent à convaincre que l'intérêt privé se confond avec l'Histoire en marche et le bien commun. Ils vont s'emparer en dix années de tous les leviers de pouvoir, de tous les centres de décision », écrivent-ils. Reprenant une image très en vogue durant la Seconde Guerre mondiale, ils ajoutent que « le lobby des pesticides a visiblement choisi la stratégie de l'araignée. Tisser des toiles, relier des points, tenir l'espace. » Seule la cible aurait changé.

Le thème de la conspiration est également au cœur de l'enquête de Marie-Monique Robin « Le monde selon Monsanto ». Pour la journaliste, le semencier américain serait à l'origine « d'un vaste projet hégémonique menaçant la sécurité alimentaire du monde, mais aussi l'équilibre écologique de la planète ». Tout en se défendant d'être « un adepte de la théorie du complot », Nicolas Hulot, qui a préfacé le livre éponyme (sorti comme le film en 2008), se demande « s'il faut continuer à permettre à une société comme Monsanto de détenir l'avenir de l'humanité dans ses éprouvettes et d'imposer un nouvel ordre agricole mondial ».

Pour Raoul Jacquin, responsable de l'association spécialiste des semences anciennes Kokopelli, c'est un complot visant à affamer la population mondiale qui est à l'œuvre. « Sans entrer dans les notions de nouvel ordre mondial ou de théorie du complot, on peut quand même se demander si tout n'est pas mis en place pour affamer la population mondiale, sachant que ce qui vaut pour le maïs, existe pour le blé, le riz, et le soja, quatre piliers de l'alimentation de l'humanité ! », s'enflamme-t-il dans la revue Nexus. 

Le président de Kokopelli, Dominique Guillet, explique quant à lui que « la mafia semencière contre laquelle Kokopelli défend son droit d'exister, c'est cette même mafia qui contrôle la pharmacie, et qui contrôle l'agrochimie, et qui contrôle les chaînes de distribution alimentaire. Ce sont les multinationales des Sciences de la Mort qui stérilisent, qui virtualisent et qui synthétisent le Vivant ». Sans craindre le ridicule, il ajoute même que « le Nouvel Ordre Mondial est maintenant au grand jour et [que] tous les joueurs de ce monopoly alimentaire planétaire ne se donnent même plus la peine d'occulter leurs liaisons intimes. 

La règle de base de ce grand jeu est simple, et elle fut dictée par Henry Kissinger, en 1970, un acteur clé du grand terrorisme mondial : "Contrôlez le pétrole et vous contrôlez les nations ; contrôlez la nourriture et vous contrôlez les peuples"». Au cœur de la nouvelle pieuvre planétaire se trouveraient ainsi les héritiers d'Henry Kissinger, c'est-à-dire les grandes entreprises de la chimie et des semences ! « Ces monstres de la chimie (qui s'autoproclament les "sciences de la vie''), Monsanto, Bayer, BASF, Du Pont, Syngenta, Dow... sont ceux-là mêmes qui sont en train de terroriser l'humanité avec leurs chimères génétiques. Avec, comme cheval de Troie, la Fondation Rockefeller. »

Gil Rivière-Wekstein a écrit ces lignes ironiques dans son livre "Bio, fausses promesses et vrai marketing". Mais c'était avant la divulgation du programme de 
Klaus Schwab, le gourou de la secte de Davos, qui, avec la complicité de politiciens corrompus, a compris l'importance de l'injonction "contrôlez la nourriture et vous contrôlez les peuples".

Klaus Schwab :

"Compte tenu de la rigueur des confinements, le chiffre de 8% semble plutôt décevant. Il semble suggérer que les petites actions individuelles (consommer beaucoup moins, ne pas utiliser nos voitures et ne pas prendre l'avion) ont peu d'importance par rapport à l'ampleur des émissions générées par l'électricité, l'agriculture et l'industrie : les gros émetteurs qui ont continué à fonctionner pendant le confinement (à l'exception partielle de certaines industries). Il révèle également que les plus grands « coupables » en termes d'émissions de carbone ne sont pas toujours ceux qui sont souvent perçus comme les fautifs évidents. Un récent rapport sur la durabilité montre que le total des émissions de carbone générées par la production d'électricité nécessaire pour alimenter nos appareils électroniques et transmettre leurs données est à peu près équivalent à celui de l'industrie aérienne mondiale. Conclusion ? Même des confinements sans précédent et draconiens, avec un tiers de la population mondiale confinée chez elle pendant plus d'un mois, est loin d'être une stratégie de décarbonisation viable car, malgré cela, l'économie mondiale a continué à émettre de grandes quantités de dioxyde de carbone. À quoi pourrait donc ressembler une telle stratégie ? L'ampleur et la portée considérables de ce défi ne peuvent être abordées qu'en combinant plusieurs éléments : 

1) un changement systémique radical et majeur dans notre façon de produire l'énergie dont nous avons besoin pour fonctionner ; 

2) des changements structurels dans notre comportement de consommation. 

Si, à l'ère post pandémique, nous décidons de reprendre notre vie comme avant (en conduisant les mêmes voitures, en prenant l'avion vers les mêmes destinations, en mangeant les mêmes choses, en chauffant notre maison de la même manière, etc.), la crise de COVID-19 n’aura servi à rien en termes de politiques climatiques. À l'inverse, si certaines des habitudes que nous avons été forcés d'adopter pendant la pandémie se traduisent par des changements structurels de comportement, le résultat climatique pourrait être différent. Se déplacer moins, travailler un peu plus à distance, faire du vélo et marcher au lieu de conduire pour garder l'air de nos villes aussi propre qu'il l'était pendant le confinement, passer des vacances plus près de chez soi : tous ces éléments, s'ils sont cumulés à grande échelle, pourraient conduire à une réduction durable des émissions de carbone."

Klaus Schwab, "COVID-19 La grande réinitialisation". 
PDF gratuit ICI



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