dimanche, janvier 04, 2015

Le secret maçonnique


Dimanche 4 janvier 2015, sur France culture dans « Divers aspects de la pensée contemporaine », une émission de propagande de la franc-maçonnerie, le grand maître du GO, Bernard Chanez, qui est aussi le programmateur de l'émission, et le frère Yves Hivert-Messeca, un historien, font état de l'ampleur du rejet de leur secte par la population française.

Les Français, qui n'ignorent pas que les francs-maçons détiennent le pouvoir, affichent ouvertement leur mépris pour cette pseudo-organisation philanthropique mais véritable secte d'ambitieux incapables d'améliorer les conditions de vie du peuple. La France compte presque SIX millions de chômeurs, DIX millions de personnes vivent dans la pauvreté. Il n'est pas étonnant que, comme le déplore le frère-la-gratouille Chanez, « les actes de vandalisme contre les temples maçonniques se multiplient et des commerçants affichent sur leur vitrine des messages du type : « Interdit aux chiens et aux francs-maçons ! »

Manuel Valls est un ex-initié du Grand Orient, ami d'Alain Bauer un des francs-maçons de droite qui durant cinq ans ont profité du calamiteux règne de Sarkozy. Dans la franc-maçonnerie les politiciens professionnels, pour ne pas dire parasites, sont nombreux. Dans le gang socialiste, on compte, entre autres, le fabiusien Philippe Guglielmi, le sénateur maire Gérard Collomb ; François Rebsamen, Ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social (LOL) ; Jean Le Garrec, ministre de François Mitterrand ; le sénateur Jean-Pierre Masseret, l'ex-directeur de campagne de Ségolène Royale, Patrick Mennuci...

Pourquoi la franc-maçonnerie, qui prétend être une société philanthropique, entretient-elle le culte du secret ?

Bill Schnoebelen, un franc-maçon repenti, dévoile la teneur du fameux secret maçonnique.

« La franc-maçonnerie : la majorité de nos hommes politiques en font partie, la majorité de nos avocats, de nos juges, du personnel médiatique, des grands industriels, etc...

Présentée comme "un ordre initiatique de réflexion et de recherche ayant pour objet le perfectionnement moral et spirituel de l'humanité", qu'il est doux et rassurant de penser que les puissants de ce monde œuvrent secrètement à l'avènement d'un monde meilleur.

Mais les contes de fées sont réservés aux enfants. La réalité est tout autre et extrêmement terrifiante.

Dans nos sociétés occidentales en pleine décadence, les francs-maçons n'hésitent pas à se vanter des nombreuses "avancées progressistes" nées dans les loges maçonniques et imposées immoralement et anti-démocratiquement aux nations sans aucun droit de regard ou de veto de la part des peuples. Et d'autres stupéfiantes et inévitables "avancées" du genre humain sont en chantier.

Un ancien franc-maçon de haut rang a décidé de tout révéler au grand jour. N'est-il pas écrit quelque part qu'il n'y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu?

Bill Schnoebelen est l'auteur de sept livres. Il a été prêtre sataniste et vaudou, un haut membre de l'église de Satan, un gourou du Nouvel Âge, un occultiste, un sorcier, un Chevalier Templier, un membre des Illuminatis et un franc-maçon du 90ème degré. Dans cette conférence destinée à un public ayant eu des contacts avec la franc-maçonnerie, il démontre preuves à l'appui que les loges maçonniques n'œuvrent pas au bien être de l'humanité, que du contraire! Il vous révèle dans cette émission tous les secrets diaboliques de cette société secrète. »



















(Vidéo versée dans le domaine public et libre de copyright).

Cette émission est disponible en DVD de meilleure résolution sur ebay pour 1,49 euro (tapez-y simplement "la lumière derrière la franc-maçonnerie").

Source :

Sentinelle du peuple

http://sdupeuple.blogspot.ca/2012/10/la-lumiere-derriere-la-franc-maconnerie.html


Les noms des francs-maçons socialistes et l'affiliation de Valls au GO sont dans le numéro 3040 de L'Express.

samedi, janvier 03, 2015

Jésus et les premiers chrétiens étaient-ils végétariens ?

Question :

« Je suis végétarienne, mais lorsque j’aborde ce sujet avec mes amis, ils me rétorquent souvent que la Bible ne mentionne nulle part que Jésus n’aurait pas mangé de viande. Comment cela se fait-il ? Par ailleurs, vous affirmez que Dieu n’a jamais voulu que les hommes pratiquent les holocaustes décrits dans l’Ancien Testament et aussi que Jésus était contre le fait de tuer les animaux. Y-a-t-il des références écrites à ce sujet ? »

Réponse de
Gabrielle Wittek :

On ne peut pas vraiment répondre à cette question si on fait l’impasse sur un aspect fondamental, méconnu de la plupart des gens, à savoir que les textes et documents auxquels nous nous référons aujourd’hui – en l’occurrence, il s’agit de la Bible – ont une histoire, un vécu pourrait-on dire. Ils ont été façonnés au cours des siècles en fonction des impératifs recherchés par ceux qui en étaient dépositaires. C’est l’un des objectifs de cette série de rappeler cette histoire et de révéler les buts ayant présidé aux choix rédactionnels. Ainsi, la Bible, telle que nous la connaissons aujourd’hui, a connu une élaboration très longue qui s’est faite d’ajouts successifs mais aussi de rejets.

Un moment essentiel de cette histoire s’est déroulé au IVe siècle de notre ère. Il s’agit du travail de traduction de la Bible effectué par Jérôme, un clerc de l’Église, à la demande du pape Damase. En effet, il circulait alors plusieurs versions de la Bible assez éloignées les unes des autres et le pape en question souhaitait assainir cette situation. Jérôme qui était connu pour ses talents de traducteur effectua donc ce travail colossal qui lui prit plusieurs années. Il traduisit tout d’abord les Évangiles à partir de la version latine existante qu’il estimait la moins dénaturée et se référa, là où il eut des doutes sur le sens, à une version grecque sensée être moins altérée.

Pour traduire l’Ancien Testament, Jérôme s’appuya sur la version en hébreu afin de retrouver ce qu’il appelait « la vérité hébraïque » de l’Ancien Testament. Son travail de traduction ayant donné satisfaction aux autorités de l’Église, il reçut leur imprimatur, et c’est cette version qui fit référence jusqu’au XVe siècle sous le nom de Vulgate. Jérôme qui disposait d’un grand savoir, n’était néanmoins pas à l’abri de contradictions, la plus importante étant celle qui mettait aux prises sa fidélité envers l’Église dont il était membre et sa probité intellectuelle. En effet, dans le cadre de son étude des plus anciennes versions de la Bible, il fut amené à découvrir des aspects qui avaient été rejetés et ne figuraient plus dans les versions suivantes.

Il n’est pas question de discuter ici de la façon dont Jérôme résolut ces contradictions avec plus ou moins de succès et d’honnêteté intellectuelle, mais cela apporte un éclairage très instructif sur ce que nous considérons aujourd’hui comme des vérités immuables mais qui en fait ne l’ont jamais été. Parmi ces dernières, celle qui se rapporte aux relations de Jésus avec les animaux est une des plus importantes et déterminantes car elle pose la question du statut de l’homme dans la création.

Ainsi, pour répondre à la question du végétarisme, voilà ce que l’on peut lire sous la plume de Jérôme lui-même, dans une lettre polémique connue en français sous le titre de « Contre Jovinien » (Adversus Jovinianum) :

« Jusqu’au déluge la consommation de chair animale était inconnue, mais depuis le déluge on nous a gavé la bouche des fibres et du jus puant de la chair animale. Jésus-Christ qui est apparu quand les temps furent accomplis, a relié la fin avec le commencement, de sorte qu’il ne nous est plus permis de manger de la viande. »

A la lecture de cette phrase, il ressort très clairement que, selon Jérôme, l’un des meilleurs, sinon le meilleur, spécialiste de la Bible de son temps, Jésus aurait enseigné de ne pas manger de viande.

On pourrait encore éclairer ce thème sous un autre aspect historique. Pour ceux de nos lecteurs qui ne le savent pas, la Bible « officielle » résulte d’un choix humain et arbitraire puisque certains textes ont été jugés dignes d’y figurer et d’autres non. Pourquoi ? En fonction de quels critères ? Sans vouloir attribuer une volonté machiavélique à tous ceux qui ont effectué ces choix, on est en droit de considérer qu’ils ont souvent relevé d’un parti pris idéologique, à savoir qu’on a conservé les documents qui légitimaient une certaine vision du christianisme en voie d’institutionnalisation et rejeté tous ceux qui pouvaient s’y opposer.

Or, il semble bien qu’une ligne de fracture importante réside précisément dans la question des animaux. La plupart des documents, évangiles et autres, qui ont été mis à l’index accordent une grande importance à cet aspect. De nombreux écrits apocryphes confirment non seulement que Jésus aimait les animaux mais aussi et surtout que la venue du Christ sur la Terre, la Bonne nouvelle qu’il a apportée au monde ne concerne pas que les hommes mais la Terre entière, y compris le monde animal. Le fait que Jésus et ses apôtres étaient végétariens découle en toute logique de cette vision unifiée du monde.

Gabrielle Wittek


Gabriele Wittek se présente comme une « porte-parole de Jésus » dans un mouvement nommé la « Vie Universelle ». La « Vie Universelle » attire beaucoup de sympathisants opposés à la chasse qualifiée de « guerre sanglante ». Il y a quelques années, des manifestations pour la suppression de la chasse étaient dirigées par le biologiste Kurt Eicher. 



jeudi, janvier 01, 2015

Du Léviathan à Mammon nouveau Messie


Un siècle après que Calvin ait ouvert le prêt à intérêt aux chrétiens (« Lettre sur l’usure », 1545), mettant ainsi fin à ce que l’on appelle parfois la gratuité de la vie, Hobbes désignait l’État souverain moderne naissant sous le nom de Léviathan (1651). Pour lui, cet être collectif abstrait tout puissant n’était « rien d’autre qu’un homme artificiel… et d’une force beaucoup plus grande » , en qui « la souveraineté est une âme artificielle » . Le théoricien britannique avait donc choisi de l’affubler du nom d’un monstre biblique, devenu titre de l’ouvrage (Job, 3, 8 ; 40, 25).

Aujourd’hui est en train de se développer un nouveau et terrifiant monstre collectif indifférencié, protéiforme et beaucoup plus insaisissable que le Léviathan de Hobbes. Il n’a même plus besoin d’un visage synthétique comme celui du pseudo-chef Big Brother dans la fiction d’Orwell. Ce monstre collectif tenant à la fois de l’État mondial et de la théocratie rampante de Mammon, c’est-à-dire de l’Argent, domine virtuellement le monde. C’est une entité intelligente, logique, inflexible, mais anonyme et avide qui impose son idéologie fondatrice, utilitaire et manichéenne. Sous son empire, l’ordre mondial totalitaire, ploutocratique et despotique se revendique parangon de morale.

Mammon, rappelons-le, était ce dieu syro-araméen de l’argent, symbole de l’avidité pour les biens matériels dans les Évangiles, assimilé au Diable :

« Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. » (Mammon est nommé simplement « l’Argent », personnalisé avec un grand A, dans la traduction dite Bible de Jérusalem – Matthieu, 6, 24).

L’idéologie argentifère, que l’ex-dissident soviétique Alexandre Zinoviev appelle la « superidéologie », est crépusculaire, fondée sur la mauvaise conscience des Occidentaux amenés à se mépriser eux-mêmes. Au prix du collapsus démographique européen, nous sommes invités à abolir notre nature, inacceptable puisque raciale, et donc notre avenir collectif en échange de la félicité matérielle de l’instant. Le mondialisme messianique a sa hiérarchie des valeurs, des valeurs de Bourse en premier lieu, sachant que les « élus » - américains maintiennent, eux, le renouvellement des générations au taux requis de 2,1 naissances par femme. Pour le professeur Fukuyama, qui s’en félicite, de façon symptomatique :

« L’organisation mondiale du commerce est la seule institution internationale qui ait une chance de devenir un organe de gouvernement au niveau mondial ».

Le monde cède progressivement et de façon insidieuse, depuis 1945, à cette idéologie capitaliste, individualiste et financière radicale. Elle est portée par des bailleurs de fonds qui savent faire taire les consciences et ruinent les civilisations dans ce qu’elles ont de substantiellement incorruptible. Mammon, se voulant Messie, impose sa métaphysique élémentaire, universaliste et réductrice des « droits de l’homme » évidemment intéressée, mais dotée des apparences d’une libération. Mammon, dieu argentifère, est devenu Messie ou plutôt anti-Messie, au moins pour les chrétiens non touchés par l’hérésie puritaine née à Boston, selon Max Weber. Pour ceux-là, très minoritaires, Mammon ne peut être qu’un usurpateur, le Christ de l'Évangile s’étant proclamé son ennemi déclaré, sorte d’allégorie de l'Antéchrist. En ne supportant que les valeurs rationnelles, quantifiables et matériellement profitables, le système est en définitive parfaitement nihiliste pour le vivant. Comme le Messie, Mammon ne peut que régner sur le monde sans partage :

« Demande, et je te donne les nations pour héritage,
Pour domaine les extrémités de la terre ;
Tu les briseras avec un sceptre de fer,
Comme vase de potier tu les casseras. » (Psaume 2)

Cette substitution argentifère de Dieu, Mammon, peut aussi être nommée, de façon plus moderne et distanciée de son origine évangélique et biblique, la « Chape ». En effet, la superidéologie, selon l’expression reprise à Alexandre Zinoviev, agit bien en pratique comme une sorte de chape de plomb.

Cette formidable hégémonie culturelle et surtout morale recèle une mutation de la perception de Dieu. Hors des États-Unis où l’on ne sait pas toujours où est le banquier et où est le pasteur, cette mutation se traduit le plus souvent par un athéisme plat, plus ou moins déguisé. Pourtant les nouveaux clercs, au sens strict du terme, sont aussi recrutés parmi les ministres du culte luthérien ou catholique. Oubliant les préventions qui furent, pour son honneur, les siennes, l'Église catholique a opéré un nouveau Ralliement, cette fois à l’échelle planétaire et sur un enjeu beaucoup plus grave que celui de Léon XII à la République française en 1892. Le pape Jean-Paul II, le véritable pape de l’assomption ecclésiale des « droits de l’homme » a adapté d’emblée le discours de l'Église. Dès son avènement au pontificat, il déclarait, dévoyant semble-t-il l'Évangile (Matthieu, 28, 10 : « N’ayez pas peur… » d’annoncer la Résurrection) :

« N’ayez pas peur. États, ouvrez vos frontières. Hommes, ouvrez vos cœurs. Oui, la lutte pour la promotion et la sauvegarde des droits de l’homme, réunissant tous les hommes et les femmes de bonne volonté est notre tâche commune. »


On pouvait attendre autre chose de l'Église catholique institutionnelle en particulier, et des Églises chrétiennes en général. Pourtant, l’hérésie ploutocratique démentielle étend sa subversion invertie généralisée sur le monde entier. Où est la clairvoyance, où sont donc les graines du martyr contre Mammon, l’usurpateur, l’anti-Messie ? Certainement pas aux J.M.J. (Journée mondiales de la jeunesse), manifestation conformiste d’une jeunesse pitoyable, désarmée, sans imagination ni révolte, inadaptée à la tragédie du XXIe siècle.

En fait, Mammon, ou la Chape, procède d’une véritable oligarchie ploutocratique qui étend son empire indifférencié sur le monde, au service du monothéisme du marché. Sous le couvert de la superidéologie argentifère, se forme ce qu’Augustin Cochin (1876-1916) appelait le « petit peuple » , avec une acception particulière. Il ne s’agit pas là de la frange la plus modeste des sociétés humaines, mais au contraire d’une oligarchie de privilégiés hissés aux postes supérieurs, sorte de nomenklatura comme on le disait pour l’U.R.S.S. Le « petit peuple » est un anti-peuple opposé au « grand peuple », composé lui de tout un chacun. Ce « grand peuple » englobe les populations
assujetties au premier, « petit peuple » oligarchique qui :

« a pris la place du peuple… étranger à ses instincts, à ses intérêts et à son génie… […] le peuple fait-il mine de délibérer pour de bon ? C’est qu’il n’est pas assez libre… »

Attachés à leurs privilèges, les membres du « petit peuple » ont le sentiment d’être les « élus » du destin, les clercs « prédestinés » du Progrès, les oligarques annonciateurs messianiques des lendemains radieux. Il ne s’agit pas seulement, il s’en faut de beaucoup, de gens personnellement impliqués dans le système de l’Argent, car la servilité est souvent spontanée et la courtisanerie mimétique. Ils sont souvent politiciens, technocrates, puissamment motivés par la flagornerie arriviste et pas toujours corrompus.

Clercs honteux ralliés ou magistrats moralisateurs quasi démonologues, ils sont imbus de leur nouveau rôle, au service d’une transcendance de rencontre. Ils sont bien entendu très largement les héritiers de l’esprit de 1968, qu’ils soient de « gauche », soixante-huitards culturellement meneurs, actifs et pédants, définissant la mode et surtout arbitres des nouvelles bonnes mœurs, ou nominalement de « droite », soixante-huitards culturellement menés, passifs et non moins pédants, suivant la mode, mais reconnaissant le magistère moral de la gauche. Ces gens de « droite » sont les nouveaux « modérés » (Abel Bonnard). Au-delà de ce « petit peuple » oligarchique, abonde le tout-venant des dévots des « droits de l’homme », ceux qui ne croient pas à autre chose que ce qu’on leur a inculqué par osmose sociale comme étant le Bien triomphateur de la fornication spirituelle, de l’obscénité et du vice.


Comme le disait Céline :

« On est à la cour de Mammon, à la cour du grand Caca d’or. »

Éric Delcroix, « Le théâtre de Satan ».



Le théâtre de Satan
Décadence du droit, partialité des juges


Les acquis de la civilisation juridique de l’Europe continentale sont en pleine involution régressive. Pour cette civilisation dans laquelle les juristes, communément sidérés, croient encore vivre, le droit et la morale étaient deux disciplines distinctes. Mais le raisonnement juridique redevient insensiblement une casuistique, dans l’indifférence générale, comme au temps des procès en hérésie ou en sorcellerie, au temps du « théâtre de Satan ».

Tout acte, même licite en soi, peut devenir criminel ou délictuel, en fonction de la conscience intime de celui qui le commet : ce n’est donc plus l’intention objective qui prévaut dans la définition même de l’infraction. La question qui exprime l’essence du juge n’est plus : « le sujet a-t-il voulu l’acte ? », mais de plus en plus « pourquoi a-t-il voulu l’acte ? ». Apparaît le concept de délit peccamineux.

Dès lors le juge est appelé à rechercher, par la restauration d’un procédé archaïque, si l’accusé ou le prévenu est ou non « en état de grâce », marque d’un temps que l’on croyait révolu, malgré la parenthèse soviétique, après Beccaria, Bentham, Kant ou Hegel. Jugeant à nouveau au nom du Bien ontologique, ici celui des « droits de l’homme », le juge est amené à refuser son libre arbitre intime à la personne jugée, dans une lutte de tous les instants contre le péché. Le juge doit aussi se départir de son équanimité impartiale en présence d’un délinquant politique, en ne tenant plus compte du seul désintéressement du sujet, mais suspendant sa bienveillance à l’adéquation de ses idées et de ses sentiments avec le Bien.

Du procès de Nuremberg (1945-1946) aux cas Barbie, Touvier ou Papon, en passant par les lois « antiracistes » ou antirévisionnistes, le droit de l’Europe continentale se délite en s’adonnant aux abus de la théocratie. En fait, le droit en décadence se confond de plus en plus avec la morale antidiscriminatoire (antiraciste/antifasciste). Tout cela se passe sous l’égide de la ploutocratie et du gauchisme soixante-huitard, réunifiés dans l’« antifascisme » et l’avidité hédoniste. Ne cherchons pas ailleurs la fameuse « diabolisation » qui frappe en Europe les idées politiques, mais aussi les sentiments identitaires. L’obscurantisme est de retour : derrière les « droits de l’homme », la Terreur ?

Télécharger gratuitement « Le théâtre de Satan » :



Un rabbin affirme que les Juifs sont des extraterrestres venus pour « conquérir » la Terre.

Le rabbin Michael Laitman est l'auteur de "Kabbalah, Science and the Meaning of Life". Le livre retrace les étapes de l'év...