mardi, décembre 01, 2015

Padre Pio



Le mysticisme est une voie périlleuse vers la transcendance

par Gerald Messadier

Gerald Messadier a étudié des médiums, des mystiques et plus particulièrement un religieux capucin canonisé en 2002, Padre Pio, auteur de nombreux phénomènes surnaturels (stigmates, odeur de sainteté, guérisons inexplicables, bilocation...).

« A aucun moment ces médiums et ces mystiques ne se détachent d’eux-mêmes, constate Gérald Messadier. Seuls leur ego et leur petit monde comptent. La générosité et la ferveur des mystiques n’entretiennent pas plus cette illusion, si triste cela soit-il. Leur regard n’effleure même pas les événements qui secouent le monde. Sur la grande tuerie désignée sous le nom de « Grande Guerre », prélude de la convulsion suicidaire qui devait secouer le XXe siècle, Padre Pio, pourtant épistolier frénétique et quasi graphomane, s’épanche peu. Rien ne laisse supposer qu’il ait conscience de l’horreur des tranchées et de l’étendue des massacres : seuls ses tracas personnels et ses combats avec le diable le tourmentent. […]

La guerre et la « sainte cruauté » de Dieu

Il a ainsi couvert des centaines de pages, emplies de plaintes et de lancinante douleur. On en reste stupéfait. Le stigmatisé est comme enfermé dans cette recherche de la fusion avec la divinité, dans le cadre strict de la religion catholique. Pourtant Jésus avait étendu sa charité aux Samaritains, aux fils et aux domestiques de centurions romains. Padre Pio a-t-il jamais songé que l’enseignement de son maître ne se limitait pas à la Passion et que l’excès de scrupule pouvait constituer, plus qu’un péché, une faute ?

Même si les capucins en étaient relativement protégés, ils étaient conscients des horreurs de la guerre, dont l’écho leur parvenait par les récits des correspondants du front et des rescapés. D’ailleurs, un certain nombre d’entre eux avaient été mobilisés.

Dans une lettre au Padre Pio, datée du 27 mai 1915, le père Agostino lui écrit :

Cette guerre épouvantable est un supplice. Mon Dieu ! Quelle hécatombe, quelle boucherie ! Que vont devenir nos pauvres nations !

Padre Pio lui répond, le 31 mai :

Jésus veut prolonger notre martyre : qu’il en soit béni à jamais. […] Que les nations affligées par cette guerre comprennent le mystère de l’irritation pacifique du Seigneur ! S’il verse de l’amertume sur les douceurs empoisonnées de ces pays, s’il gâte leurs plaisirs et répand des épines sur la voie de leurs désordres fleuris de roses homicides, c’est parce qu’il les aime encore.

C’est la sainte cruauté du médecin qui doit, devant de grands maux, prescrire des remèdes amers et douloureux. C’est encore, mon Père, la colère aimante d’une tendre mère qui fait peur à son enfant pour l’obliger à se dépêcher de revenir vers elle.

On croit rêver : pour Padre Pio, la guerre est causée par la « sainte cruauté » de Dieu et de Jésus, destinée à rapprocher l’humanité de la divinité. Le libre arbitre n’existe plus : la position de Padre sur la liberté de l’homme est exactement celle de Luther, condamnée par le concile de Trente.

Non seulement aucune autorité religieuse ne souscrirait à pareils propos, mais encore elle excommunierait d’office leur auteur comme hérétique. Le Jésus et le Dieu décrits par Padre Pio sont des entités cruelles, étrangères au christianisme. Et l’on se demande s’il a jamais lu les Évangiles… Face à ces lignes d’un fanatisme fou, on est tout à coup moins indigné des persécutions infligées au capucin par l’Église. Sa vision tragique de l’existence est incompatible avec la théologie chrétienne. Nul auteur, à ma connaissance, n’a pourtant soulevé le problème à ce jour.

Quant à l’Église, il est peu probable qu’elle ne révise jamais aucune de ses décisions.

L’hérésie des propos de Padre Pio est-elle la véritable raison de l’hostilité du Saint-Office ? La correspondance du capucin était-elle connue des autorités qui le sanctifièrent ? Il faudrait, pour le savoir, consulter les archives du Saint-Office. Vaste programme. Illusoire projet.

On voudrait que l’ignorance théologique grave de Padre Pio fût, sinon démentie, du moins atténuée par une certaine conscience de la douleur. Mais voici les seules traces de compassion du capucin pour les centaines de milliers d’êtres humains arrachés à la vie dans la boue des tranchées, sous les obus et les balles, dans les gaz, le typhus et les infections :

Dans l’une des visites de Jésus que j’ai reçues ces jours-ci, je lui ai demandé avec plus d’insistance d’avoir pitié des pauvres nations si éprouvées par le malheur de la guerre et d’accepter que sa justice cède enfin la place à sa miséricorde. Chose étrange ! Il ne répondit que par un signe de la main qui veut dire d’habitude : doucement, doucement ! « Mais quand ? », ai-je ajouté. Alors son visage devint sérieux, puis, un demi-sourire sur les lèvres, il me fixa un peu du regard et me congédia sans mot dire.

Qu’est-ce que cela, mon Père ? Je ne saurais vous le dire. Je vous fais cependant remarquer que, chaque fois que, par le passé, j’ai parlé de la guerre à Notre Seigneur, je ne me souviens pas qu’il m’ait jamais parlé ou fait le moindre signe ; il a toujours gardé le plus profond silence. Il lui est même souvent arrivé de manifester clairement qu’il lui déplaisait que j’aborde ce sujet, à tel point que je restais pantois quand je devais le supplier à ce propos; je me sentais presque mourir sous l’effort que je devais faire sur moi-même.

Or, comment expliquer, maintenant, ce change-ment de comportement de Notre Seigneur ? Peut-être voudra-t-il intervenir personnellement dans le déroulement de ce bouleversement mondial ? Qu’il lui plaise de le faire vite !

(Lettre au père Benedetto, 19 décembre 1917)

On reste confondu par la collusion d’incommensurables naïveté et prétention que révèlent ces lignes. Jésus y est décrit comme un interlocuteur seigneurial, qui tantôt trouve déplaisant qu’on lui parle de la guerre et tantôt réagit de manière énigmatique (mais non moins détachée), congédiant le requérant avec « un demi-sourire ». Quel chrétien imaginerait jamais que Jésus eût pu réagir de façon si désinvolte face aux supplications d’un moine au sujet de la Grande Guerre ? Nul doute ne subsiste : cette « visite » de Jésus n’est qu’un pitoyable fantasme construit à partir des représentations qu’un natif du Mezzogiorno se fait des puissants. La pathétique condition humaine de Padre Pio et sa faillibilité resurgissent dans toute leur vérité.

Le détachement souverain dont le capucin fait preuve face au massacre en cours est également des plus gênants. Malgré son humilité professée, voire le mépris de soi qu’il affiche, Padre Pio se présente comme un maire du palais adressant une requête au roi dans un domaine situé par-delà l’humanité.

Mais bien d’autres choses encore entachent son image. Quand, trois ans plus tard, le père Benedetto se déclare angoissé par la guerre et l’avenir (lettre du 19 septembre 1918), Padre Pio réitère ses vues luthériennes et lui répond :

Dans les desseins de Dieu, le fléau actuel est permis pour rapprocher l’homme de la divinité, c’est sa fin principale; comme fin secondaire et immédiate, il a aussi pour but d’excuser les persécutions qui s’ensuivraient contre les enfants de Dieu, comme juste fruit de la guerre actuelle.

(Lettre au père Benedetto, 22 octobre 1918)

Le doute n’est plus de mise : au-delà de l'errement théologique fondamental, le sens de la réalité et le sens social du visionnaire sont gravement altérés. L’isolement, la souffrance et la contemplation ont atrophié jusqu’à sa compassion pour l’humanité et son bon sens historique. Il s’en faut, et de loin, que la Grande Guerre et celle qui suivit aient rapproché l’homme de la divinité !

Cet homme délire. Le mot « illuminé » s’impose. Padre Pio ne peut pas être offert comme modèle aux catholiques.

Et l’on peut juger de la fragilité de la notion de sainteté.

Conclusion

L’accès au monde parallèle, même prolongé, ne délivre pas la personne de son moi. Il ne constitue en rien une incursion dans une sphère angélique, pas plus que le fait de voler au-dessus de 10 000 mètres d’altitude n’élève l’âme. Padre Pio n’y acquit pas l’omniscience et n’entra pas en communication avec les cerveaux de Boltzmann. S’il eut quelque aperçu de l’avenir, ce fut de celui de l’Église et d’elle seule ; il n’y exerça que son esprit ordinaire.

Pour plaisante qu’elle ait été à ceux qui la humèrent, l’odeur de sainteté fut un phénomène fortuit, auquel rien n’indique qu’il faille attacher de valeur symbolique.

L’énergie communiquée au capucin, qui porta sa température corporelle à des niveaux inconnus et lui permit de survivre jusqu’à quatre-vingts ans sur un régime de famine, ne servit que ses fins propres.

Les incursions dans l’univers parallèle étaient accidentelles et ne furent qu’accessoirement bénéfiques, comme lorsqu’il « capta » l’intention suicidaire de Cadorna. Sa compassion était réservée aux malades qui pouvaient s’approcher de lui ou dont les souffrances lui étaient décrites (comme dans le cas de Wanda Poltawska, pour laquelle un certain Karol Wojtyla le supplia d’intercéder). Seulement à eux.

Les stigmates, enfin, ne sont nullement une preuve de l’intervention divine, sur laquelle les interprétations humaines sont inéluctablement téméraires.

Ils procédaient d’une volonté consciente et obsessionnelle de s’identifier à Jésus, ce qui peut être interprété comme un élan irraisonné vers l’auto-glorification. On peine à discerner dans le phénomène lui-même le reflet de l’enseignement de Jésus : c’est un spectacle troublant certes, mais seulement un spectacle, comme les insignes d’un ordre suprême de chevalerie conféré aux élus du roi.

Padre Pio était inconscient des convulsions du monde qui devaient engendrer trois des pires tyrannies de l’histoire (celles de Hitler, de Staline et de Mao), repousser les limites du désespoir pour des dizaines de millions d’humains et ne servir en rien la gloire de Dieu.

Sous cet éclairage brutal et fantastique, Padre Pio apparaît tel qu’il était : un fils de paysans du Mezzogiorno propulsé dans des sphères qu’il eût été incapable de concevoir, animé de convictions erronées et cruelles… Humain, trop humain.

Le mysticisme est une voie périlleuse vers la transcendance, car il exalte l’idée même qu’on se fait de celle-ci. Parvenu à des altitudes exceptionnelles, l’esprit humain traîne ses convictions et ses erreurs.


Le surnaturel n’est pas un attribut de la sainteté ; il n’est qu’un autre naturel dont nous commençons à peine à entrevoir les contours, au péril de notre culture et de nos convictions positivistes. C’est l’usage qu’en fit Padre Pio qui justifierait l’appellation de sainteté, nonobstant ses considérables limites intellectuelles. Comme nous tous, il ignorait les lois de ce monde parallèle ; il utilisa cet outil sans le comprendre, comme un habitant d’une jungle primitive trouvant une torche électrique ou un téléphone portable. »


samedi, novembre 28, 2015

Cop21, il chauffe, il pleut, il mouille, c'est pas la fête à la grenouille !


Il chauffe, il pleut, il mouille, 

C'est pas la fête à la grenouille !


Flamby le roi des Froggies, têtard adipeux avatar de Dieu Kermitterrand, rêve de faire la pluie et le beau temps durant la Cop21. Mais, un peu partout dans le monde et surtout dans la puissante Amérique, la météo des grenouilles de l’Élysée, c'est la vanne du siècle !

Les chrétiens américains se moquent des bulletins météo de Flamby. Ils lisent la Bible pour savoir que le réchauffement du climat est un signe annonciateur du feu divin qui purifiera le monde. Jean n'a-t-il pas écrit dans l'Apocalypse cette effroyable vision : «... et le tiers de la terre fut brûlé, et le tiers des arbres fut brûlé, et toute herbe verte fut brûlée » ?

Aux USA, on ne se contente pas de lire la Bible, les scientifiques climato-sceptiques sont plus écoutés qu'en France. Par exemple, un spécialiste de l'atmosphère à la NASA, ancien chef de division au Marshall Space Flight Center, récipiendaire de la Médaille de la NASA pour Service Exceptionnel a déclaré :

« Les causes de ces changement globaux sont dues au soleil et aux mouvements de la Terre sur son orbite. Pas les activités humaines. » (William W. Vaughan)

En Suède, Hans Jelbring, climatologie de l'Unité Paléogéophysique et de Géodynamique de l'Université de Stockholm a dit :

« la nature dysfonctionnelle des sciences du climat n'est pas autre chose qu'un scandale. La science est trop importante pour nos sociétés pour être pervertie comme elle l'a été par la communauté des sciences du climat. L'establishment du changement climatique a activement supprimé les résultats de chercheurs qui ne se plient pas au dogme du GIEC ».

Au Japon, Kiminori Itoh, Ph.D. en chimie industrielle, diplômé de l'université de Tokyo, actuellement au Département d'Ingénierie de l'Université de Yokohama, contributeur au rapport 2007 du GIEC (AR4), a écrit quatre livres sur le changement climatique dont le dernier s'intitule « Mensonges et Tromperies dans l'Affaire du Réchauffement Climatique » (en japonais).

En Russie, Andrei Kapitsa, géographe, spécialiste de l’Antarctique, membre de l’académie des Sciences de Russie. Selon lui, « les théoriciens de Kyoto ont mis la charrue avant les bœufs. [L’étude des carottes glaciaires démontre que] c’est le réchauffement global qui est la cause de hauts niveaux de CO2 dans l’atmosphère et non le contraire ».

En Australie, William Kininmonth, ancien directeur du centre national du climat australien, il a dirigé pendant douze ans son centre national du climat et a représenté l'Australie à l'organisation météorologique mondiale pendant seize ans (1982-1998) : Il s'oppose à la théorie de l'origine humaine du réchauffement climatique actuel et met en valeur les phénomènes naturels qui l'expliquent, aujourd'hui comme au cours des variations passées du climat. Il critique par conséquent le simplisme des modèles climatiques du GIEC, qui parte du présupposé, non démontré, que c'est l'homme qui affecte le plus le climat, et occulte les facteurs naturels comme l'activité solaire.

ETC...

Liste des scientifiques climato-sceptiques.


Vidéo "En Virginie occidentale, personne ne croit au réchauffement climatique". 





vendredi, novembre 27, 2015

Un chien tire sur un chasseur


Lundi 23 novembre 2015, dans un bois de Mesplède, un village situé près d'Orthez, un chasseur, âgé de 61 ans a été blessé au bras, à la main, et a reçu une projection de plombs au visage. 

Le responsable du coup de feu est son chien.

Le chasseur avait posé son fusil sur le tronc d'un arbre, le chien en sautant a accroché le fusil. Le coup est parti.



mardi, novembre 24, 2015

On nous prépare une guerre civile généralisée en Europe



Jean-Michel Alcader, ayant des origines arabo-musulmanes, licencié d'Etat en théologie, a vécu plusieurs années en terre d'islam. Sa maîtrise de la langue arabe lui donne accès aux subtilités linguistiques indispensables à une véritable compréhension de la doctrine islamique. Dans un livre quasiment prophétique (paru en 2004), « Le vrai visage de l'islam », il traite des origines de l'islam et de ses fondements idéologiques. Les analyses qui y sont présentées permettent une lecture objective des grands événements mondiaux en lien avec cette religion. Jean-Michel Alcader parvient à une conclusion effrayante : l'oligarchie mondialiste favorise l'immigration de masse et l'implantation de l'islam en Europe afin d'y provoquer une guerre civile, dont la finalité est l'instauration d'un gouvernement mondial.



On nous prépare une guerre civile généralisée en Europe

par Jean-Michel Alcader


Qu'est-ce que la politique internationale n'inventerait pas pour maintenir et promouvoir ses desseins d'hégémonie mondiale et ses intérêts financiers ? Toute opposition à son plan synarchique, c'est-à-dire à sa soif de gouverner et surtout de dominer le monde, se voit combattue par tous les moyens, les plus odieux et les plus criminels.

Avez-vous en effet remarqué que l'on retrouve les mêmes arguments et les mêmes lois dans toute l'Europe et même dans tout l'Occident ? N'est-ce point une preuve de plus qu'il s'agit bien d' une volonté issue d'un consensus international de favoriser l'islam sur tous les continents ?

Aux Etats-Unis par exemple, la "loi contre le racisme" est des plus sévères au point que toute résistance à l'islam a quasiment disparu . Et lorsque l'on sait combien les gouvernements européens, à commencer par la France, sont "à la botte" de cet Etat, et malgré les apparences qui voudraient que le gouvernement (présidé par Jacques Chirac) s'y soit opposé lors de la guerre américano-irakienne, il se pourrait que bientôt il ne soit plus même possible d'en parler. La "pensée unique", tellement répandue aujourd'hui, et le "politiquement correct"  exigé depuis des décennies dans nos pays occidentaux, pourraient donc désormais se résumer, pour reprendre la célèbre expression du politologue français, M. Alexandre Delvalle, dans "l'islamiquement correct". [...]

Une paralysie organisée.

Et si ces lois "anti-racisme" servent à en maintenir certains dans la peur d'un jugement civil, elle sera utilisée pour d' autres comme moyen de culpabilisation. Quant à cette dernière, elle consistera à nous faire penser que toute critique de l'islam ou toute dénonciation publique d'actes répréhensibles de musulmans révèle chez ceux qui les émettent des sentiments racistes et xénophobes envers les "arabes". Ces derniers n'accuseraient en fait qu'une race, la race arabe, et non des actes volontaires d' individus libres influencés par leur religion ! […]

L'amalgame entre race et religion, c'est-à-dire ici entre l'arabité et l'islamité est bien également entretenu à cette intention. Il est donc utile de rappeler ici que le mal ne vient pas d'une race, les arabes chrétiens étant bien souvent témoins de l'honorabilité de leur race, mais bien d'une religion : l'islam. Cet amalgame a par conséquent pour but d'embrouiller les esprits, (comme l'islam a su si bien le faire depuis ses origines), et est utilisé en Occident comme moyen de maintenir les occidentaux dans une culpabilisation paralysante, ou tout au moins dans une perplexité qui freine leur élan vers la dénonciation du mal.

Et l'ignorance des occidentaux des origines et des fondements de l'islam ne feront que renforcer cette paralysie. Car beaucoup de ceux qui sont accusés de juger des "arabes", ne savent pas qu'ils se révoltent, en réalité, non contre des personnes de race arabe, mais contre les principes inadmissibles d' une religion sectaire. [...]

La tendance actuelle de beaucoup d'occidentaux généralement endormis par les narcotiques médiatiques serait pourtant aujourd'hui davantage "d'islamophilie". Quant à ces hommes politiques prêts à défendre jalousement, ou soutenant même furieusement, comme une lionne protège ses petits, leur protégé, l'islam, et son avancement, ils ont depuis longtemps dépassés ce stade. Leur attitude, souvent agressive à l'égard de ses contradicteurs révèle davantage chez eux d' un "amour irraisonné", d'une "passion déréglée" pour cette religion. Ils "aiment" (amour pas vraiment "gratuit" d'ailleurs...) à visiter les mosquées, à encourager leur construction comme à les subventionner, à rencontrer leurs imam et à les "écouter", à faire des lois pour aider, favoriser soutenir, développer, "secourir" même l'islam comme décorer ses responsables, sans oublier évidemment de festoyer avec eux ! […]

Des européens désarmés

Mais parallèlement à une paralysie psychologique, médiatique et politique, l'on travaille également, à un "haut niveau", à paralyser les forces traditionnelles et conventionnelles de nos Etats, soit encore ses forces défensives, policières ou militaires. Si le djihad attend son heure, encore faut-il que sa réussite soit certaine. Une guerre, qu'elle soit sainte ou non, se prépare le mieux possible afin de mettre toutes les chances de son côté pour être sûr de la gagner. Sinon, mieux vaudrait signer un traité de paix avec ses ennemis avant même de la lancer ! Et pour ce faire, il faut être mieux armé et mieux préparé au combat que ses adversaires et, s'il eut été possible, saper sa défense.

C'est ce qu'a prévu et s'emploie à réaliser, depuis longtemps, le plan maçonnico-synarchique, via nos gouvernements européens à la solde de la haute finance mondiale. L'avancée de l'islam en Europe et son invasion sont depuis des lustres programmés par la synarchie internationale. Mais pour que le plan de destruction fonctionne parfaitement, c'est à dire que la "révolution islamique" puisse s'effectuer sans trop de résistance, il faut que chaque musulman soit armé ! Et chaque européen de souche, désarmé ! ...

Il faut prendre ici chacun de ces deux termes, "armé" et "désarmé", dans un double sens : le premier psychologique, le deuxième concret. L'armement ou le désarmement psychologique consiste en ce que nous avons dit de la fanatisation des musulmans d'une part, et de l'endormissement des consciences occidentales d'autre part. Quant à l'armement ou le désarmement concret il consiste comme son nom l'indique à permettre la possession d'armes aux musulmans en vue de la révolution islamique (le djihad) et leur difficulté désormais quasi absolue à s'en procurer des européens...

Une armée en promenade

L'on constate en effet que nos gouvernements, qui s'emploient depuis quelques décennies à faire entrer un maximum de musulmans en nos contrées, soit à l'avancement de l'islam, s'affairent aussi à ce qu'aucune résistance ne puisse lui être opposée, qu'elle soit morale, politique, civile ou militaire. Au delà du soutien politique à la progression de l'islam en terre chrétienne, ceux-ci élaborent également en Europe des lois "anti-armement" , comme par exemple l'armée "professionnelle" en France qui ne permet plus aux français d'être armés et prêts au combat en cas de guerre civile, soit à l'intérieur même de leurs frontières. Cette armée "professionnelle" sera d'ailleurs probablement appelée, à l'heure du djihad, à guerroyer loin de nos frontières, soi-disant par exemple pour aider quelque "allié" éloigné à se sortir d' une mauvaise passe. Une armée "nomade" ou en "promenade" en somme qui, au jour "j", comme "jihad" […] sera occupée et "aura à faire sous d'autres cieux" ! Bref, une armée indisponible quand on aura besoin d'elle, et qui vous répond au jour du combat qu'elle a "d'autres chats à fouetter"...

La guerre civile généralisée en Europe

Les ressortissants français sont donc dores et déjà à la merci d'une quelconque armée, fut-elle celle de rebelles musulmans installés intra-muros depuis longtemps et armés jusqu'aux dents. Elle sera suivie évidemment par l'ensemble des musulmans, prêts au djihad... […]

En un mot, l'on nous prépare une guerre civile généralisée en Europe, la fameuse "révolution islamique", où l'issue est prévue et calculée d'avance, la lutte étant de prime abord inégale puisque inégal l'armement de chacune des parties !

Les "grands de ce monde" semblent donc bien décidés à allumer la mèche du djihad, via quelques responsables musulmans, quand le moment sera jugé opportun par la haute finance mondiale. Lutte sanglante où le djihad sera la raison d'être, l'Europe le champ de bataille, la finalité l'instauration d'un gouvernement mondial dirigé par les Etats-Unis.


jeudi, novembre 19, 2015

La Thaïlande prie pour Paris





Gérard G. vit en Thaïlande, il écrit :

« C'est pas Daech, c'est quand même les musulmans qui martyrisent le sud de la Thaïlande avec 4500 morts depuis dix ans. 


Ces guerriers courageux attaquent régulièrement : bus scolaire, moines et paysans au travail. On a pris comme habitude ici de lire ce genre d'infos. Je pense que dans peu de temps l'horreur grimpera plus haut dans des régions plus ouvertes : île de Phuket par exemple. Depuis 10 ans l'armée est en alerte ! »

Source de l'illustration : 

mercredi, novembre 18, 2015

Une religion remplie de violence et de massacres



par Mark Gabriel

« L’Islam est la plus complète négation de l’Europe. »
(Joseph Ernest Renan / 1823-1892)

« Quand Mahomet promet aux siens un paradis tapissé, paré d’or et de pierreries, peuplé de garces d’excellente beauté, de vins et de vivres singuliers, je vois bien que ce sont des moqueurs qui se plient à notre bêtise pour nous emmieller et attirer par ces opinons et espérances, convenables à notre mortel appétit. »
(Montaigne / 1533-1592)


Mark Gabriel est né le 30 décembre 1957 de parents musulmans en Égypte. Ses parents l'ont appelé Mustafa. Ils étaient de riches propriétaires d'une usine de vêtements, de pieux musulmans, de même que ses six frères et sa sœur.

Mark Gabriel grandit immergé dans la culture musulmane, et fut envoyé à l'école Al Azhar à l'âge de six ans. À douze ans, il pouvait réciter le Coran par cœur. Il reçut le diplôme de master par l'université Al Azhar en 1990. […] On lui a alors proposé le poste prestigieux de conférencier à l'université. Au fur et à mesure de ses recherches, qui le firent voyager en Orient comme en Occident, Mustafa prit de la distance par rapport à l'islam. Dans son autobiographie, il écrit son opinion sur l'islam ainsi : 


"[j'ai trouvé dans l'histoire de l'islam] de ses débuts à aujourd'hui, une religion remplie de violence et de massacres, sans aucune idéologie valable ou quelque sens de la décence. Je me demandais : « quelle religion pourrait-elle excuser une telle destruction de la vie humaine ? » À partir de cela, je commençais à regarder les musulmans et leurs chefs religieux comme des fauteurs de violences." 

Apprenant que Mustafa avait "abandonné les enseignements de l'islam", les autorités d'Al Azhar le renvoyèrent de l'université le 17 décembre 1991. Elles demandèrent qu'il soit nommé imam dans la mosquée Anas Ebn Malek, de la ville de Giza. La police secrète égyptienne appréhenda alors Mustafa et le plaça dans une cellule sans nourriture ni eau pendant trois jours, après quoi il fut torturé et interrogé pendant quatre jours, puis transféré dans la prison Khalifa du Caire. Il fut relâché sans charges une semaine plus tard. À la suite de ces événements, Mustafa perdit sa foi et se mit à travailler comme directeur des ventes dans l'usine de son père. Cependant, après un an de réflexion sur des textes religieux et des discussions avec une chrétienne, il "donna son cœur à Jésus." Source

Mahomet et l'épée
Mark Gabriel

Tolérance et djihad

Plusieurs versets du Coran appellent clairement à la tolérance :

« Pas de contrainte en religion ! La voie droite se distingue de l'erreur. Celui qui ne croit pas aux démons, et qui croit en Allah, a saisi l'anse la plus solide et sans fêlure. Allah est celui qui entend et qui sait tout. » Sourate 2:256.

En d'autres termes, ce verset dit : « Tu ne peux obliger personne à changer de religion. Le bon chemin devrait être évident. » Mahomet l'a cité au début de son temps à Médine, avant la bataille de Badr.

Voici un autre verset sur la tolérance :

« Ne discute avec les gens du Livre (Juifs et chrétiens) que de la manière la plus courtoise (avec des bonnes paroles et de la bonne façon, en les invitant au mono-théisme islamique avec Ses versets) ». Sourate 29:46.

Cette sourate aurait été révélée à La Mecque, lors de la persécution des musulmans. Il est dit ici que les musulmans ne devraient pas discuter avec des Juifs et des chrétiens, mais plutôt les inviter à adhérer à l'islam. A cette époque, Mahomet croyait encore que la plupart des Juifs et des chrétiens adopteraient l'islam à cause de leur croyance en un seul Dieu.

Cependant, d'autres versets coraniques font clairement allusion au combat contre les non-croyants dans le sens d'une lutte physique, d'une guerre qui fait des morts et des prisonniers. La tolérance ou la guerre ? Comment concilier ces deux ordres opposés ? Considérons la période à laquelle ces versets ont été révélés. Par exemple :

« Combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de Fitnah (d'incrédulité et de polythéisme, c'est-à-dire d'autres cultes hormis celui rendu à Allah), et que la religion (le culte) soit rendue à Allah seul (dans le monde entier). » Sourate 8:39.

« O Prophète (Mahomet) ! Encourage les croyants au combat ! S'il se trouve parmi vous vingt hommes endurants, ils en vaincront deux cents. S'il s'en trouve cent, ils vaincront mille incrédules: ce sont des gens (les incrédules) qui ne comprennent rien. » Sourate 8:65

Ces versets ont été révélés à Médine après la bataille de Badr, la première victoire surprenante des musulmans face à l'armée de La Mecque Quant à la sourate 2:256, le verset sur la tolérance, elle a été révélée à Médine avant la bataille de Badr.

Quel ordre faut-il donc suivre ? A l'époque de Mahomet, la réponse était claire : la nouvelle sourate annulait l'ancienne. Les gens comprenaient que quand Mahomet déclarait qu'il était temps de se battre, cela signifiait que le temps de la tolérance était terminé. Ce principe est exprimé dans le Coran, à la sourate 2:106 :

« Dès que nous abrogeons un verset (révélation) ou dès que nous le faisons oublier, nous le remplaçons par un autre, meilleur ou semblable. Ne sais-tu pas qu'Allah est puissant sur toute chose ? »

C'est ce que les musulmans érudits appellent le principe du naskh : les révélations les plus récentes annulent les révélations antérieures, ce qui veut dire que les révélations de Mahomet étaient progressives. Ce principe ne s'applique pas seulement au djihad, mais aussi à d'autres domaines, tels que la consommation d'alcool, la validité de l'adoption et la direction vers laquelle se tourner pour la prière.

Mahomet ne considérait pas ces changements comme des contradictions, mais comme une évolution des révélations :

Lorsque nous changeons un verset (du Coran) contre un autre verset — Allah sait ce qu'il révèle — ils (les incrédules) disent : « Tu (O Mahomet) n'es qu'un faussaire ! (muftari, menteur) » Non ! Mais la plupart d'entre eux ne savent pas. » Sourate 16:101

Le djihad, un combat spirituel ?

Les musulmans modérés d'aujourd'hui disent souvent que le djihad est un combat spirituel intérieur, une lutte pour suivre les enseignements de l'islam. D'où vient cette pensée ? Certains musulmans se réfèrent à un hadith :

« Mahomet rentrait d'une bataille lorsqu'il dit à un de ses amis: « Nous revenons du petit djihad au grand djihad. » Son ami lui demanda: « O prophète d'Allah, que veux-tu dire par la petite bataille et la grande bataille ? »

Mahomet répliqua : « La petite bataille est la bataille que nous venons de mener en combattant les ennemis de l'islam. La grande bataille est le combat spirituel de la vie musulmane.»

En d'autres termes, en rentrant à la maison après une bataille physique, Mahomet aurait dit que le « grand djihad » était le combat spirituel intérieur. Cette expression est souvent utilisée par les musulmans libéraux. J'aimerais toutefois vous rendre attentif aux questions que soulève ce hadith :

1. La plus importante : il est en contradiction avec les autres enseignements de Mahomet et du Coran. Le Coran donne de nombreuses directives aux musulmans, mais jamais le combat à mener pour suivre ces directives n'est appelé « djihad ».

2. Cette histoire n'est que très peu mentionnée dans les documents historiques dont nous disposons. Les érudits musulmans orthodoxes ne croient pas en ce hadith. Cheikh Al-Albâni, le spécialiste le plus respecté au monde en matière de hadiths, le classe dans la catégorie des hadiths dits « faibles », même s'il a été rapporté par des historiens considérés habituellement comme sérieux.

Et supposons que ce hadith soit digne de confiance, que dit-il vraiment ? Annule-t-il l'appel à la guerre physique ? Pas explicitement. Indique-t-il aux musulmans le moment où la bataille physique doit prendre fin ? Non.
Mahomet a-t-il dit qu'un jour le djihad ne serait plus nécessaire ? Voyons ce qu'il en est.

La fin du djihad physique

Considérons ce que dit le Coran concernant la durée de la guerre sainte menée contre les incrédules. Neuf ans après son émigration à Médine (et moins de deux ans avant sa mort), Mahomet a transmis une révélation importante concernant l'attitude des musulmans envers les incroyants, demandant à ce que ces instructions soient lues à tous ceux qui viendraient en pèlerinage à La Mecque.

« Tuez les polythéistes (mushrikun), partout où vous les trouverez; capturez-les, assiégez-les, dressez-leur des embuscades. » Sourate 9:5

« Combattez ceux qui ne croient pas en Allah et au jour dernier ; ceux qui ne déclarent pas illicite ce qu'Allah et son prophète (Mahomet) ont déclaré illicite ; ceux qui, parmi les gens du Livre (Juifs et chrétiens), ne pratiquent pas la vraie religion (l'islam). Combattez-les jusqu'à ce qu'ils payent directement le tribut (Jizyah; impôt) après s'être humiliés. »

Comme vous pouvez le constater, Mahomet a appelé au djihad physique jusqu'à ce que les incroyants soient soumis. Voici une autre exhortation de Mahomet tirée des hadiths :

« J'ai entendu le messager d'Allah dire : « J'ordonne au nom d'Allah de combattre tous les hommes jusqu'à ce qu'ils reconnaissent qu'il n'y a d'autre dieu qu'Allah et que je suis son messager. Celui qui dit cela sauvera lui-même et son argent. » (Al-Nisai, vol. 3, pt. 6, p. 5, hadith n° 3,087. Raconté par Abu Haraira. Al-Nisai est un des six livres authentiques des hadiths.)

Obéissant sans tarder aux paroles de Mahomet, les musulmans ont attaqué plusieurs pays d'Asie, d'Afrique et d'Europe.

On ne peut donc pas vraiment dire que Mahomet ait fixé une durée limitée au djihad. Mais selon les musulmans modernes, il n'a livré que des batailles justifiées.

Considérons ce point de vue d'un peu plus près.

Des guerres justifiées ?

Lors des conférences que je suis amené à donner aux Etats-Unis, j'entends souvent cet argument : « Mahomet devait se battre, parce qu'il défendait sa révélation et ses hommes. Ses guerres étaient justifiées. »

Examinons le verset sur lequel les partisans de cette pensée s'appuient pour parler de « guerre juste » ou « justifiée » :

« Ne tuez pas l'homme qu'Allah vous a interdit de tuer, sinon pour une juste raison. Lorsqu'un homme est tué injustement, nous donnons à son proche parent le pouvoir de demander Qisas (la loi de l'égalité dans la punition) ou de pardonner, ou de prendre Diyah (l'argent du sang). » Sourate 17:33

Ce verset ne parle pas de la guerre, mais des meurtres commis dans la société, et mentionne, à la fin, les droits de la famille de la victime. Il s'insère dans un passage qui donne des directives pour la vie quotidienne, telles que le respect des parents, l'aumône aux pauvres, la moralité sexuelle et la prise en charge des orphelins. Pourtant, ce verset sert de base a la définition de la « guerre juste ».

D'autres versets parlent plus directement de la guerre. Ceux-ci disent que Mahomet n'a autorisé la lutte armée que pour une juste cause, à savoir lorsque les musulmans étaient persécutés ou attaqués en premier. Voici les versets utilisés pour défendre cette idée :

« Toute autorisation de se défendre est donnée à ceux qui ont été attaqués parce qu'ils ont été injustement opprimés. » Sourate 22:39

« Combattez dans le chemin d'Allah ceux qui luttent contre vous. Ne soyez pas transgresseurs ; Allah n'aime pas les transgresseurs. Tuez-les partout où vous les rencontrerez ; chassez-les des lieux d'où ils vous auront chassés... Combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de sédition, et que le culte d'Allah soit rétabli. S'ils arrêtent, cessez de combattre, sauf contre ceux qui sont injustes. » Sourate 2:190-193

« S'ils inclinent à la paix, fais de même ; confie-toi à Allah car il est celui qui entend et qui sait. » Sourate 861

Mahomet menait-il une guerre justifiée, n'attaquant que s'il avait été attaqué en premier (donc pour une « juste cause ») ? A la rigueur, on pourrait encore dire cela de ses attaques contre La Mecque, puisque les Mecquois avaient créé des ennuis à Mahomet et ses hommes lorsque ces derniers vivaient parmi eux. Cependant, les Mecquois n'ont pas poursuivi Mahomet à Médine ; ils l'ont laissé tranquille. Il a donc bel et bien frappé le premier, lorsqu'il s'est attaqué à une caravane qui revenait de Syrie.

Certains disent que ses attaques contre les communautés juives étaient justifiées, parce que les Juifs avaient essayé de collaborer avec les Mecquois lors de la bataille du Fossé. Les Juifs et les Mecquois ont néanmoins perdu la bataille et n'ont causé aucun tort à Mahomet. Les Juifs ne représentaient donc pas une menace sérieuse pour l'islam.

Après avoir remporté la victoire sur les peuples qui représentaient effectivement une menace pour l'islam, Mahomet a étendu le djihad à ceux qui ne le dérangeaient aucunement. C'est ainsi qu'il a envoyé des lettres aux rois et gouverneurs des pays situés en dehors de l'Arabie, les appelant à se soumettre à l'islam.

Après sa mort, ses disciples ont poursuivi le djihad dans des pays qui n'avaient pas combattu l'Etat islamique. L'Egypte, par exemple, n'a jamais attaqué les musulmans, mais l'armée islamique a tué plus de quatre millions d'Egyptiens au cours du 1er siècle de l'islam.

Les musulmans ne se sont pas arrêtés en Egypte : ils sont partis en direction du sud pour s'emparer du Soudan, et de l'ouest pour conquérir toute l'Afrique du Nord. Qu'avaient donc fait les pays d'Afrique du Nord pour provoquer Mahomet ou ses successeurs ? Rien. Et quel danger représentaient l'Espagne, le Portugal et l'Europe du Sud pour les partisans de Mahomet ? Car ces pays aussi ont été attaqués.

J'en conclus donc que ni Mahomet ni ses disciples ne se sont limités aux « guerres justifiées ». La seule manière d'échapper à l'épée de l'islam était de se soumettre.

Mark Gabriel, « Jésus et Mahomet ».



lundi, novembre 16, 2015

La vie après la mort




NDE et initiation
par Daniel Robin


Pouvons-nous encore comprendre, en ce début de IIIème millénaire, ce qu’est véritablement l’initiation ?

La mentalité et les « valeurs » de nos sociétés modernes ne sont-elles pas à l’opposé de celles des sociétés traditionnelles pour lesquelles le sacré et le transcendant n’étaient pas de vaines illusions ? Un auteur comme René Guénon, par exemple, est sans indulgence vis à vis de notre société qui incarnerait le règne de la quantité (voir son livre intitulé, « Le règne de la quantité et les signes des temps »). Ce prima de la quantité sur la qualité ne serait en définitive que la partie visible et extérieure de ce qu’il appelle la contre-initiation qui travaillerait, dans l’ombre, à l’édification d’un monde proprement « infernal ». Par « infernal », René Guénon entend un monde qui vivrait sous l’emprise d’un pouvoir qui ne serait que le reflet inversé et parodique du véritable pouvoir spirituel

Si, effectivement, nous avons perdu le secret de l’initiation, alors pourquoi tant de livres paraissent aujourd’hui sur ce sujet ? C’est encore un de ces nombreux paradoxes de notre époque, et les N.D.E n’en sont pas un des moindres. Le monde moderne dans lequel nous évoluons est pétri de paradoxes, et c’est peut être très bien ainsi parce que les paradoxes sont des signes : ils veulent nous montrer que les choses ne sont pas définitivement figées, et que tout peut arriver. Alors si tout n’est pas irrémédiablement perdu, nous pouvons peut être essayé, modestement j’en conviens, de retrouver et de comprendre quelques bribes de ces profonds mystères qui entourent l’initiation. [...]

Kenneth Ring a écrit cette phrase : « Quiconque se lance dans l'exploration des implications des expériences à l'approche de la mort, s'apercevra vite que tout cela remonte aux cérémonies secrètes de l'Antiquité, même si elles abritent un mouvement révolutionnaire dont les effets appartiennent à l'avenir ». Pour bien en saisir la portée, il faut la diviser en quatre thèmes qui sont étroitement liés entre eux.

Premier thème : exploration minutieuse des implications et des retombées des expériences de mort imminente.

Deuxième thème : l’exploration des ces implications montre que les expériences de mort imminente possèdent d’étranges ressemblances avec les cérémonies secrètes (initiations) de l’Antiquité.

Troisième thème : En même temps qu’elles semblent remonter aux initiations antiques, les implications des expériences à l’approche de la mort portent en elles même un mouvement révolutionnaire qui est visible à notre époque.

Quatrième thème : les effets de ce mouvement révolutionnaire ne sont pas encore totalement perceptibles car ils appartiennent à l’avenir. Comme si les implications des N.D.E étaient grosses d’effets, ou de promesses, dont nous ne verrions, aujourd’hui, que les prémisses. […]

Quelques remarques générales au sujet des N.D.E.

Pour plus de commodité, nous utiliserons le terme anglo-américain d’expérienceur pour désigner toute personne ayant vécue une Expérience de Mort Imminente ( E.M.I ), encore appelée N.D.E (Near-Death Experience), ou E.F.M (Expérience aux Frontières de la Mort). A noter que dans la réalité, les expérienceurs ne connaissent pas l’intégralité des phases que nous avons répertorié ci-dessus. Généralement, seules quelques unes d’entre elles sont vécues. Ce qui est remarquable dans le phénomène des N.D.E, c’est que nous retrouvons toujours les mêmes phases, bien qu’il n’y ait pas deux N.D.E identiques. Il arrive, cependant, que l’ordre des phases soit différent d’une N.D.E à l’autre. Tous les chercheurs s’accordent pour dire qu’il existe une sorte de « structure type » de la N.D.E, un modèle de référence, dont ils soulignent les caractères d’invariabilité et de permanence, quelque soit la culture, l’époque, la zone géographique, l’âge et le sexe du sujet.


Cependant, il faut se méfier des systématisations hâtives et des modèles figés. Il est, en effet, important de comprendre que la N.D.E est une expérience globale et globalisante qui se prête mal à une dissection parcellaire de ses éléments que l’on essaierait par la suite de relier entre eux par des liens de cause à effet. En réalité, cette expérience se situe tellement au-dessus de la capacité de nos outils analytiques habituels, que toute tentative visant à la comprendre en la divisant, et en l’émiettant en quelque sorte, s’expose inexorablement à en travestir la véritable nature. Un exemple frappant est le fait, par exemple, que des expérienceurs qui ont pris connaissance du schéma et du contenu de la « structure type » que nous exposons ici, nous ont dit que l’ordre des phases et les descriptions de ces phases, ne correspondaient pas du tout a ce qu’ils avaient vécu. Ils ne reconnaissaient pas leur expérience dans le modèle standard qui circule aujourd’hui dans la littérature traitant des N.DE. De telles remarques doivent être prisent en considération, et les chercheurs doivent en tirer les conséquences qui s’imposent. Une représentation modélisée d’un phénomène, comme la « structure type » pour les N.D.E par exemple, est un moyen commode qu’utilise l’intelligence pour essayer de comprendre ce phénomène, mais ce n’est qu’un outil qui doit être perfectionné avec le temps et qui, en aucun cas, ne doit devenir un dogme rigide.

Malgré tout, la possibilité d’expérimenter une N.DE serait une constante universelle, une possibilité inhérente à la condition humaine qui ne serait ni rare, ni récente. Par ailleurs, les N.D.E sont remarquables par la richesse de leur contenu. Potentiellement, elles comportent une prodigieuse variété de thèmes de réflexions et d’interrogations, ainsi que des voies de recherches prometteuses dans des domaines aussi différents que la mécanique quantique, par exemple, ou l’existence d’entités immatérielles, désignées comme étant des « anges », ou des « guides ». D’ailleurs, ceux qui s’intéressent aux N.D.E, découvrent bien vite en les étudiant, qu’il semble impossible d’épuiser l’immense champs de recherches qu’elles contiennent à l’état latent. Pour établir cette « structure type », nous nous sommes inspirés des travaux du Docteur Raymond Moody, et principalement de son livre fondateur, « La vie après la vie ». J’ai puisé aussi dans l’œuvre du professeur Kenneth Ring, et surtout dans ses deux livres intitulés : « Sur la frontière de la vie », et l’excellent « En route vers Omega ». Le livre d’Evelyn Elsaesser-Valarino, intitulé « D’une vie à l’autre », nous a été d’une grande aide pour reconstituer l’ordre des différentes phases. Enfin, quelques uns des témoignages que nous avons pu recueillir lors de nos investigations personnelles sur ce sujet ont complété utilement nos études livresques.

1) - Phase de danger mortel.

Dans cette phase, les conditions externes sont réunies pour entraîner la mort. Il s’agit généralement de situations critiques comme des accidents, des chutes, et toutes sortes de situations potentiellement mortelles. Les conditions externes peuvent être accompagnées de la sensation de mourir. Imminence de la mort. Perception d’un danger mortel. Dans cette phase, si les conditions externes mortelles sont réunies, l’intégrité physique de l’expérienceur est encore intacte. C’est la phase qui précède le choc, lors d’un accident ou d’une chute par exemple. Dans le cas des chutes, nous possédons un étude fort intéressante effectuée par l’un des pionniers de la recherche sur les N.D.E, Albert Heim : « Remarks on fatal falls », Year Book of the Swiss Alpin Club (1892). Les enquêtes de Heim montrent que lors de chutes en montagne mettant la vie des alpinistes en danger, ces derniers pouvaient vivre des expériences qui se rapprochent des N.D.E. Une restriction est à apporter ici, car il existe des cas où des N.D.E se sont produites en dehors de tout risque mortel. Il n’est donc pas nécessaire, en effet, d’être physiquement proche de la mort pour vivre une N.D.E ( ce n’est donc plus une N.D.E au sens stricte du terme, mais plutôt un expérience similaire ou E.C.M : Expérience de Conscience Modifiée ). Des études récentes ont montré qu’une personne en bonne santé peut vivre une N.D.E. Cette restriction est importante, car elle montre que la N.D.E n’est pas intrinsèquement liée à la détérioration des fonctions biologiques de l’organisme. Cette remarque peut nous servir à valider, par exemple, le rapprochement entre N.D.E et expériences religieuses, mystiques, ou initiatiques.

2) - Phase physiologique d’entrée dans la mort.

Lorsque la N.D.E survient dans des circonstances pouvant entraîner la mort, lors d’un accident ou d’une maladie par exemple, l’état interne (physiologique et organique) de l’expérienceur est généralement très dégradé. Il entre alors dans le processus de mort, et les mécanismes physiologiques correspondants sont amorcés. On peut enregistrer extérieurement, une perte de connaissance, un arrêt cardiaque brusque, un électroencéphalogramme plat, un pouls indétectable, une respiration imperceptible. Dans cette phase, les conditions physiologiques objectives sont réunies pour aboutir réellement à la mort. L’intégrité physique de l’expérienceur est gravement menacée.

3) - Phase de calme et de paix.

En opposition avec la phase précédente, il semblerait qu’il se produise un renversement de l’état d’esprit du mourant au moment où celui-ci pénètre plus avant dans le processus de la mort. Succédant à la peur et à l’angoisse de mourir, un grand calme et une paix profonde envahiraient soudainement son esprit. Même les douleurs physiques les plus vives disparaîtraient subitement, pour laisser place au bien être, au calme et à la tranquillité. Vue de l‘extérieur l’entrée dans la mort peut nous sembler terrible, mais vue de l’intérieur elle pourrait être perçue de façon totalement différente.

4) - Phase autoscopique.

La phase autoscopique correspond à l’épisode de sortie hors du corps. L’expérienceur dit qu’il a vécu une véritable décorporation, c’est-à-dire l’abandon du corps par la conscience, encore appelée O.B.E (Out of Body Expérience). Lors de cette décorporation il se voit lui-même comme quelqu’un d’autre, car il n’a pas immédiatement conscience d’être hors de son corps. Il éprouve une sensation de légèreté, et il découvre qu’il flotte au-dessus de son corps inerte. Il voit le personnel médical s’affairer autour de son corps pour tenter de le ramener à la vie. Il possède la faculté de « lire » directement dans les pensées des personnes présentes dans la pièce. Il éprouve aussi la sensation de « planer » au plafond de la pièce. L’expérienceur peut voir, par exemple, la poussière au-dessus des lampes qui éclairent la pièce. Il réalise soudain qu’il est vraiment mort, mais cette situation n’engendre pas forcément de l’angoisse. Il a la faculté de se déplacer au travers des objets matériels, des personnes, des murs, etc... Déplacement très rapide, à la vitesse de la pensée. Possibilité de se déplacer très loin de l’endroit où se trouve le corps physique. Certains expérienceurs prétendent être sortis de leur corps, avoir quitté notre planète, et s’être retrouvés dans l’espace au dessus de l’atmosphère terrestre. Bien que le corps physique ait été abandonné, l’expérienceur a parfois la sensation de posséder une sorte de corps subtil.

5) - Phase du tunnel.

L’expérienceur se sent aspiré dans une sorte de tunnel obscur, ou dans un couloir étroit, voir dans une « canalisation », et même parfois dans un « entonnoir ». Il est pris dans un tourbillon qui l’entraîne dans une cavité sombre. Il existe cependant des cas, mais ils sont plus rares, où l’expérienceur dit qu’il a franchi un tunnel de lumière, ou un passage d’énergie protectrice, avant de pénétrer dans la Lumière. Il éprouve aussi la sensation de ne pas savoir où il est. Déplacement très rapide dans le tunnel. La vitesse est si prodigieuse, que l’expérienceur à, dans certains récits, l’impression de ce déplacer plus vite que la vitesse de la lumière et de franchir d’énormes distances (un nombre infini de kilomètres disent certains) en un temps presque nul. Au bout du tunnel il y a comme une « étoile », ou une Lumière qui scintille. Plus l’expérienceur progresse dans le tunnel et plus la Lumière augmente d’intensité. Il se sent irrésistiblement attiré par cette Lumière. Il éprouve l’envie de rejoindre à tout prix cette Lumière. Lorsqu’il est dans le tunnel l’expérienceur entend parfois différents sons qui peuvent être harmonieux, comme une musique inconnue sur terre d’une très grande beauté, ou au contraire percevoir des sons pénibles et dérangeants. La notion de tunnel doit d’ailleurs être utilisée avec beaucoup de précautions, car il n’est pas du tout certain qu’il s’agisse d’un tunnel tel que l’entend le sens commun. Des expérienceurs se sont demandés, en effet, si le « tunnel » en question avait une réalité propre, ou s’il s’agissait d’une sorte « d’effet tunnel » produit par la très grande vitesse de déplacement de la conscience ? Quelques-uns d’entre eux évoquent, d’ailleurs, un « vide noir » plutôt qu’un tunnel. […]

Une fois toute la distance du tunnel franchie, l’expérienceur pénètre dans ce qu’il décrit comme une Lumière d’une beauté ineffable. Mais cette Lumière bien qu’étant très brillante (blanche ou dorée), ne brûle pas les yeux. Elle n’est ni aveuglante, ni éblouissante. Elle n’empêche pas de voir distinctement les objets environnants.

Dans certains récits la Lumière est comparée à un soleil, ou à un coucher de soleil, dont on peut curieusement regarder les rayons en face sans être incommodé. Dans la Lumière, il peut y avoir perception d’autres couleurs qui sont décrites comme étant très vives et parfaites. Elle ressemble parfois à une sorte d’arc-en-ciel supraterrestre. Une sensation de chaleur est souvent associée à la perception lumineuse...

La mort et l'au-delà


Les principales phases de la N.D.E :

1) - Phase de danger mortel

2) - Phase physiologique d’entrée dans la mort.

3) - Phase de calme et de paix.

4) - Phase autoscopique.

5) - Phase du tunnel.

6) - Phase de rencontre avec un ou plusieurs « guides ».

7) - Phase de la Lumière. a). Panorama de la vie. b). Connaissance intégrale.

8) - Phase de la rencontre avec des personnes décédées.

9) - Phase des paysages paradisiaques.

10) - Phase de la cité de lumière.

11) - Phase de la vision d’une frontière.

12) - Phase de la prise de décision.

13) - Phase de retour dans le corps.

14) - Phase d’intégration de l’expérience.

15) - Phase de mutation. a). Renversement des valeurs. b). Changement de personnalité. c). Recherche de connaissances nouvelles. d). Dons psychiques. e). Envie de partager son expérience. f). Préoccupations écologiques. g). Développement de la créativité.


La mort et l'au-delà pdf :

Une fondation a rassemblé le plus grand nombre de récits d’EMI au monde (3000). Plus de 700 récits d'Expériences de Mort Imminente (EMI) en Français.


 Fondation de Recherche sur les Expériences de Mort Imminente

(info communiquée par Konrad)







dimanche, novembre 15, 2015

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