vendredi, avril 14, 2017

Le mormonisme « compatible avec les valeurs de la République »

Le premier temple mormon de France, l'entrée est interdite aux non-initiés.



La République satano-maçonnique de France accueille les enfants des veuves (le prophète du mormonisme avait entre 30 et 40 femmes).


A deux pas du Château de Versailles, les mormons ont inauguré leur premier temple en France le vendredi 7 avril 2017, en présence de Mitt Romney, candidat républicain à la présidentielle américaine de 2012, l'un des fidèles les plus célèbres du mouvement.



Un bâtiment de 7000 mètres carrés pour une religion "compatible avec les valeurs de la République", selon le maire LR du Chesnay qui accueille le temple.




L'Eglise des Mormons




par Robin De Ruiter




« La Chase Manhattan Bank des Rockefeller a donné beaucoup d'argent au mouvement des Mormons !

L'Eglise des Mormons, dont le siège est à Salt Lake City, porte aussi le nom de « Church of Jesus Christ of Latter Day Saints. »


Les Rothschild, Rockefeller, l'Eglise de Scientologie, le B'nai B'rith et même le Prieuré de Sion entretiennent des liens étroits avec l'Eglise des Mormons ! [...]

Joseph Smith Jr. a subi l'initiation formelle de Sight, le 15 mars 1842. Le jour suivant, il était accepté au 33e grade du Rite écossais. À partir de ce jour, l'Église des Mormons s'est transformée en une société secrète avec les même symboles et pactes de sang et évidemment les mêmes punitions cruelles pour ceux qui oseraient trahir les « secrets du Temple ». On peut voir dans les temples des Mormons les symboles caractéristiques des francs-maçons : le triangle, le compas, l'équerre. Joseph Smith a consacré les mystères païens sous forme maçonnique, au nom du véritable christianisme !

Les personnes qui se sont consacrées à l'étude des rites de la sorcellerie avant de tomber sur les Mormons ou les francs-maçons, ont fait tout de suite le parallèle entre les rites d'initiation et autres similitudes qui relient la sorcellerie et cette église.

En observant les Mormons, on s'aperçoit qu 'ils ont toujours eu un penchant pour la magie. Le Dr. Reed Durham, président de la Mormon History Association, a déclaré en 1974 qu 'il avait découvert les activités les plus secrètes, occultes et ésotériques de Joseph Smith. Jr. Le Dr. Durham parlait d'un médaillon maçonnique magique, qu'il avait identifié comme étant un talisman de Jupiter, qui appartenait à Joseph Smith Jr., et dont il était complètement possédé. Il a travaillé toute sa vie avec ce médaillon, on l'a trouvé sur lui quand il est mort en « martyre ». La vertu de ce talisman était de pouvoir faire appel à l'intelligence du « ciel », pour aider son détenteur dans toutes ses démarches.

Les objets magiques que possèdent la famille Smith encore aujourd'hui sont trois parchemins magiques, le médaillon au pigeon maçonnique, un autre talisman, certainement le sceau magique de Jupiter, une sacoche magique, un mouchoir et une amulette qui ont des propriétés de guérison.
Un invité de la maison Smith a écrit en 1830 : « Comme nous l'avons appris de sa bouche, Joseph Smith Senior croyait fermement à la sorcellerie et aux autres activités surnaturelles, il a éduqué sa famille dans la foi envers ces choses-là. »

Le plus grand sorcier druide d'Amérique du Nord a donné à un de ses élèves, William Schnoebelen, le conseil d'entrer dans l'Église des Mormons et de participer aux rituels du temple, s'il voulait pratiquer les plus hauts grades de la magie blanche.

Pour nous, il est important de savoir que le temple des Mormons n'est pas seulement considéré par les gens de l'extérieur comme un lieu de cérémonie de sorcellerie, mais aussi par les programmeurs du projet Monarque. Une telle collaboration ne peut être autorisée que par la « First Presidency » .

Les Mormons s'adonnent également à des rituels sataniques dans leurs églises et temples, si l'on croit Glenn L. Pace et son livre « Second Counselor in the Presiding Bishopric of the Mormon Church ».


Le satanisme est très répandu chez les Mormons, en Utah on a recensé 37 cas déclarés, en Idaho 32 au Mexique, 4 en Californie. Les racines des Mormons sont plus proches du satanisme que du christianisme. Une des caractéristiques les plus marquantes du satanisme est la tradition qui consiste à sceller tout ce que l'on fait. Tout doit être impérativement scellé. Les hommes et les femmes mormons sont scellés les uns aux autres au cours des cérémonies du mariage. Les premiers mormons étaient scellés avec plusieurs épouses. Cette pratique se retrouve dans la sorcellerie. Les mormons l'appellent « handfasting ».

Les dirigeants mormons et les premiers disciples avaient les mêmes ancêtres. Selon leur propre généalogie, ils descendent de la dynastie des Mérovingiens (13e lignée satanique).


L'emblème des Mérovingiens était l'abeille. C'est également, l'emblème de l'Etat de l'Utah et un symbole très répandu chez les Mormons.

Une descendante de Joseph Smith Jr., qui a été elle-même victime de rituels sataniques, a reconnu que sa famille était originaire d'une lignée satanique.

On peut remonter 200 ans la liste des dirigeants mormons, quand les premiers colons sont arrivés en Nouvelle Angleterre. Les Smith, Goddard, Richard, Young et Kimball faisaient partie de la même famille. C'est à l'intérieur de cette famille qu'est né le mouvement. Les familles qui constituaient le premier noyau du mormonisme ont émigré duConnecticut vers le Vermont, puis à Palmyra (État de New York). Ils étaient tous cousins et prétendaient être juifs. Au cours de leur séjour dans le Vermont, quelques membres de cette grande « tribu » ont fondé une fraternité religieuse, que des gens de l'extérieur ont baptisé « Fraternity of Rodmen ». Leur objectif était de reconstituer la « vraie religion » et de régner un jour sur les États-Unis. Curieusement, personne ne s'est intéressé à cet épisode de l'histoire, quand ces hommes sont devenus plus tard les premiers Mormons.

Les Mormons possèdent le plus grand ordinateur du monde, il se trouve dans une installation souterraine à Salt Lake City. Il est fait pour résister à une attaque nucléaire. L'ordinateur garde en mémoire la généalogie de toutes les familles qui peuplent la Terre. Même s'il doit y avoir de nombreuses lacunes dans les archives historiques, les Mormons ont fait un travail énorme. Ils ont sillonné la Terre entière à la recherche de toutes les archives généalogiques qu'ils pouvaient trouver et les ont photographiées. Des bénévoles ont passé des millions d'heures pour entrer les données dans l'ordinateur et les classer. On fait croire aux Mormons que c'est pour baptiser les morts que l'on fait tout ce travail. En réalité, ces données servent directement aux grands frères du Nouvel ordre mondial, pour mieux nous contrôler. »


Robin De Ruiter « LE LIVRE JAUNE 7 : Les 13 lignées sataniques (Edition modifiée) : La cause de la misère et du mal sur Terre ».



Ado attardé ou président punk, Donald Trump doit obéir



Les revirements politiques de Donald Trump sont-ils dictés par la structure secrète qui dirige les Etats-Unis ? (Le professeur Peter Dale Scott retrace l'histoire de ce pouvoir invisible dans son livre La route vers le nouveau désordre mondial.)





Le Monde bascule à nouveau dans la guerre

par Thierry Meyssan



La Maison-Blanche s'est finalement alignée sur la Coalition constituée par les néo-conservateurs autour du Royaume-Uni et de diverses sociétés multinationales. Les États-Unis reprennent la politique impérialiste qu'ils ont décidée en 1991 et réactivent l'Otan. La rupture avec la Russie et la Chine a été consommée le 12 avril 2017. Le monde est à nouveau au bord de la guerre nucléaire. 

Au cours de deux semaines d'intense bataille au sein de l'administration Trump, les États-Unis ont illégalement attaqué la base aérienne de Chayrat (Syrie), puis multiplié les signes contradictoires, avant d'abattre leurs cartes : en définitive, ils relancent leur politique impérialiste. 


En moins de deux semaines, l'administration Trump a défendu 7 positions différentes concernant la République arabe syrienne. 


Le 12 avril 2017, les États-Unis ont opéré leur grand revirement. 


Au même moment, le secrétaire d'État Rex Tillerson se rendait à Moscou pour tenter une dernière approche pacifique ; le conseil de Sécurité de l'Onu se réunissait et actait le clash ; le président Trump relançait l'Otan contre la Russie. 


Le conseiller spécial du président Trump, Steve Bannon, et son adjoint, Sebastian Gorka, se préparaient à rejoindre le général Michael Flynn, tandis que la presse jadis pro-Trump dressait le bilan de leur activité. La rumeur assure que le gendre du président, Jared Kushner, dispose désormais seul de l'oreille du président, sans que cette information soit vérifiable. 


Il semble que la Maison-Blanche ait basculé sous l'impulsion de Britanniques qui cherchaient à préserver par tous les moyens le système jihadiste qu'ils ont créé (Sous nos yeux : Du 11 Septembre à Donald Trump). Le ministre des Affaires étrangères Boris Johnson s'est appuyé sur les dirigeants européens qui s'étaient déjà laissés convaincre par les néo-conservateurs lors de la Conférence sur la sécurité, à Munich, le 19 février. 


Pour justifier l'agression d'un État souverain membre des Nations unies, Rex Tillerson ne pouvait que se référer à une synthèse des services de « Renseignement » US sur l'incident de Khan Shaykhun ; synthèse qui ne présente aucun indice permettant de suspecter la Syrie, mais renvoie à des informations classifiées, pour se conclure par un appel à renverser le « régime ». 


Le caractère irréversible de ce revirement se mesure à la lecture de la proposition de résolution déposée par l'Otan au Conseil de sécurité à laquelle la Russie a opposé son veto. Présentée en Occident comme une simple demande d'enquête neutre sur l'incident chimique de Khan Shaykhun, il s'agissait en réalité du placement de l'armée de l'Air syrienne sous le contrôle du numéro 2 de l'Onu, Jeffrey Feltman. Cet ancien adjoint d'Hillary Clinton, est l'auteur d'un plan de capitulation totale et inconditionnelle de la Syrie. 


Le texte de cette résolution reprend celui du brouillon déposé le 6 avril, mais que les États-Unis n'avaient pas soumis au vote, tant ils étaient alors peu sûrs d'eux-mêmes. Il ne tient pas compte de la tentative de médiation des membres élus du Conseil de sécurité, qui ont essayé de revenir à une demande normale d'enquête onusienne. 


Le principe du placement de l'armée de l'Air syrienne sous le contrôle de l'Onu reprend la tactique qui avait été mise en œuvre, il y a 19 ans, en 1998, contre la Serbie jusqu'à l'intervention militaire illégale de l'Otan. 


Le président Donald Trump a achevé son retournement en recevant à la Maison-Blanche le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg. Lors d'une conférence de presse commune, il a indiqué ne plus tenir l'Alliance pour obsolète, la remercier pour son soutien contre la Syrie, et s'apprêter à travailler étroitement avec ses alliés. 


En réponse, la Russie a annoncé avoir mis à jour 60 % de sa force nucléaire et se tenir prête à la guerre. 


Nous nous retrouvons donc six mois en arrière, lorsque les États-Unis de Barack Obama refusaient de travailler avec la Chine, la Russie et leurs alliés (Organisation de coopération de Shanghai et Organisation du traité de sécurité collective). Ils se proposaient alors de couper le monde en deux parties distinctes, ne communiquant plus du tout l'une avec l'autre. 




dimanche, avril 09, 2017

De l’incompatibilité de la Tradition et de la Nation


par Pierre-Yves Lenoble


Mélanger les concepts de Tradition et de nation, comme on le fait constamment dans de nombreux courants politiques de droite institutionnelle (qu’ils fussent agnostiques ou croyants) pour lesquels nous n’avons que mépris, est une pure et simple absurdité, une contradiction désolante, pour ne pas dire une compromission hypocrite de petits bourgeois avec le système : encore une énième illusion de la part des « toxicos » du bulletin de vote.

En clair, il n’est logiquement pas possible de se présenter en tant que traditionalistes (voire en guénoniens pour certains) et de prôner simultanément la défense énergique de la nation. Aussi, l’incompatibilité rédhibitoire entre Tradition et nation est somme toute assez simple : la première est d’origine supra-humaine et est portée par une autorité spirituelle justifiée, l’autre est seulement une création artificielle de l’homme et est portée par les pouvoirs temporels politico-financiers, l’une est sacrée (ou verticale), l’autre profane (ou horizontale).

Par là même, il est, selon nous, prioritaire de remarquer que la confusion de ces deux notions antagonistes a joué un rôle extrêmement néfaste et mortifère durant tout le XXe siècle en favorisant l’émergence de monstrueux systèmes étatiques collectivistes qui ont mis en avant l’orgueil national belliqueux, tout en prônant parallèlement (et paradoxalement) un retour à un modèle traditionnel, fantasmé et profané. Nous pensons bien entendu au bolchevisme russe qui voulait reconstituer le communisme primitif des premières sectes chrétiennes ; au fascisme qui rêvait d’Imperium romain sous les couleurs maçonniques de l’Italie ; au sionisme politique préparant grossièrement la descente ici-bas de la Jérusalem messianique et le retour du Paradis biblique ; au nazisme qui souhaitait infantilement rétablir la Thulé hyperboréenne des vieux Germains ; ou encore, au capitalisme ordomondialiste, collectivisme sans âme au même titre que les régimes précédents, singeant l’égalitarisme, l’universalisme, l’abondance et le transhumanisme d’un « âge d’or » antique périmé.

Pour bien comprendre l’antitradition foncière de l’idéologie nationaliste, il convient en priorité d’évoquer la nation française — la mère ou plutôt la matrone de l’antitradition moderne qui peut se glorifier de son faux monnayeur apostat Philippe le Bel, de la promotion de l’absolutisme centralisateur et mercantiliste, de sa sorcière/femen Jeanne d’Arc, de ses rois fous ou débauchés, de son coq luciférien, de sa soif vampirique de « sang impur » et son appétit colonisateur de terres sauvages « à civiliser », de son patronyme barbare venant de Franconie, de son drapeau aux couleurs du Commonwealth, de sa Marianne prostituée, de sa devise calquée sur celle de la Grande Loge d’Angleterre, de ses bonnets phrygiens d’esclaves affranchis, de ses départements issus du découpage administratif des loges jacobines, de ses 22 régions kabbalistiques, de son empereur auto-couronné, joujou préféré des banksters, fondateur de loges maçonniques à travers toute l’Europe… etc. —, cette luciférienne nation française qui, ne l’oublions pas, s’est élevée sur les ruines de la belle Chrétienté médiévale et a assis son pouvoir sur des immenses charniers de prêtres, de chevaliers et de justes.

En outre, nous tenons ici à citer Julius Evola — l’égérie des « camarades » crypto-communistes de la nouvelle droite et autres identitaires nazillons virtuels, tous en manque de virilité aristocratique — qui délivre une critique des plus virulentes contre le nationalisme et montre le rôle majeur joué par la France dans le processus de désacralisation démocrateuse du monde entier, elle qui enclencha en Occident la révolution bourgeoise républicaine et qui coupa la première la tête de son chef (pléonasme) légitime : « On peut dire que c’est justement pour avoir été une des premières à initier un tel bouleversement ; que la France, en donnant un caractère centralisateur et nationaliste à l’idée d’État, eut à subir, la première, l’écroulement du régime monarchique et l’avènement de la République, au sens d’une arrivée au pouvoir, résolue et déclarée, du Tiers-État, à tel point qu’elle apparut aux yeux des nations européennes comme le principal foyer de ferment révolutionnaire et de la mentalité laïque, nationaliste, illuministe, et donc mortelle pour les dernières survivances de la Tradition » (Révolte contre le monde moderne, 1934).

D’ailleurs, nous ferons observer au passage que c’est justement à cause de leurs côtés collectiviste, plébéien, démocratique, laïciste, socialiste et nationaliste empruntés aux « éternels principes » de la Révolution française, qu’Evola a fini par totalement désavouer les régimes nazis et fascistes malgré les quelques espoirs qu’ils avaient suscités chez lui, comme d’ailleurs chez les foules européennes manipulées.

De même, en se plaçant dans une optique plus large, il est primordial de rappeler le sens véritable des mots que nous employons. Ainsi, le terme de « nation » correspond à une notion tout à fait générique et désigne simplement la somme des natifs d’une contrée géographique quelconque. C’est un concept purement biologique et naturaliste dépourvu de signification supérieure, qui équivaut à la Matière, à la Quantité, s’opposant radicalement à l’ « État », concept ordonnateur tout spirituel, qui s’apparente à la Forme, à la Qualité. En somme, on peut dire que la nation est symboliquement féminine (passive, réceptive, lunaire), alors que l’état revêt quant à lui un caractère masculin (actif, directeur, solaire) ; en ce sens, la première est banale, elle reste toujours identique à elle-même quelles que soient les conditions de temps et de lieu, le second au contraire est différencié et changeant, puisque l’État, c’est-à-dire l’élite hiérarchique, constitue la locomotive socio-culturelle spécifique de tout groupe humain et est la seule organisation apte à conférer une typicité unique à chaque société.

Par analogie, nous avancerons que, même à une échelle réduite comme le village ou la tribu, la nation représente le bas peuple (femmes, enfants, vieillards, étrangers, voire esclaves : ce sont les laïcs, littéralement les « ignorants »), ceux à qui il est seulement demandé de suivre sa chefferie et de croire en sa prêtrise, alors que l’état se compose des chefs légitimes, ceux qui décident et qui savent (soit d’une aristocratie à la fois sacrale et guerrière, constituée par les hommes adultes initiés, tel le männerbund archaïque ou les moines-soldats du Moyen-âge : ce sont les clercs, littéralement les « savants »). La comparaison avec le composé anthropologique est peut-être encore plus parlante : la nation s’apparente ainsi au corps charnel (le véhicule inerte), l’état à l’âme intellective (le conducteur vivifiant). Ces trois aphorismes fulgurants de Gustave Le Bon nous viennent immédiatement à l’esprit : « Une collectivité n’a d’autre cerveau que celui de son meneur », « L’homme médiocre augmente sa valeur en faisant partie d’un groupe ; l’homme supérieur la diminue », et, « L’élite crée, la plèbe détruit ».


« Une collectivité n’a d’autre cerveau que celui de son meneur »
Gustave Le Bon

Aussi est-il bon de comprendre que la nation est assimilable au demos (« die masse » en vieil allemand, dirait notre ami Pierre), à la populace uniforme, à la foule indistincte livrée à elle-même, s’opposant à l’ethnos, le peuple véritable, circonscrit par des qualités et des valeurs communes imposées d’en haut par une élite. Lorsque celle-ci vient à disparaître ou est usurpée, la nation aura toujours la folle prétention de s’auto-gouverner, c’est là que naît la démocratie proprement dite, que l’on peut définir rapidement comme le règne marchand de la médiocrité quantitative, soit la phase historique terminale de toute société en voie d’effondrement.

Bien entendu, comme il est impossible d’être à la fois gouvernés et gouvernants, la démocratie (le soi-disant pouvoir du peuple, qui n’est autre qu’un vulgaire mantra hypnotique intégré par répétition) est un pur mensonge et se présente partout et toujours sous les traits d’une oligarchie bourgeoise ou d’une ploutocratie marchande. D’ailleurs, il faut bien voir que la mise en avant du concept de nation est intimement liée et toujours due à la classe bourgeoise parasitaire (les plus riches membres du peuple), dépourvue de noblesse, qui n’a que son capital économique à faire valoir et qui cherchera forcément à soumettre la masse via l’invention d’illusions réconfortantes (notamment celles d’ « égalitarisme », de « libéralisme », du « rationalisme », de l’ « humanisme »… etc.), de propagande et de basses promesses matérielles (devant se réaliser par le capitalisme, le productivisme, le collectivisme, le consumérisme… etc.). N’oublions pas cette mise en garde prophétique émise par le divin Platon dans sa République (564a) : « La tyrannie ne surgit et ne s’instaure dans aucun autre régime politique que la démocratie ; c’est de l’extrême liberté que sort la servitude la plus totale et la plus rude ». Nul n’est plus esclave que celui qui se croit libre sans l’être…

En guise de conclusion à cet article qui mériterait plus amples développements, nous dirons simplement que l’attitude visant à défendre la nation tout en prétendant remettre au goût du jour les valeurs traditionnelles, n’est qu’une « économie de pensée » de plus, qu’une voie de garage idéologique, et représente à nos yeux une très grave erreur qui entraînera progressivement le monde ― si une salutaire réaction n’est pas entreprise ― à sa dissolution finale : alors que la Tradition est la seule vision du monde apte à élever tout groupe anthropologique à la civilisation, en revanche, la diffusion de l’idée de nation, concept biologique sans qualité, est le signe d’une dégénérescence sociétale, d’un rabaissement de la collectivité au rang de bétail. L’une est anagogique, l’autre catagogique.

Nous tenons au final, afin de récapituler nos dires précédents, à reproduire ces quelques fines remarques de René Guénon quant à l’aspect antitraditionnel que revêt inévitablement le concept de nation, et quant au rôle historique sinistre joué par les divers nationalismes depuis la fin du Moyen-âge, vecteurs de division exponentielle et de guerre perpétuelle : « On a raison de dire que la formation de la « nation française », en particulier, fut l’œuvre des rois ; mais ceux-ci, par là même, préparaient sans le savoir leur propre ruine ; et si la France fut le premier pays d’Europe où la royauté fut abolie, c’est parce que c’est en France que la « nationalisation » avait eu son point de départ. (…) Les nations, qui ne sont que les fragments dispersés de l’ancienne « Chrétienté », les fausses unités substituées à l’unité véritable par la volonté de domination du pouvoir temporel, ne pouvaient vivre, par les conditions mêmes de leur constitution, qu’en s’opposant les unes aux autres, en luttant sans cesse entre elles sur tous les terrains ; l’esprit est unité, la matière est multiplicité et division, et plus on s’éloigne de la spiritualité, plus les antagonismes s’accentuent et s’amplifient » (Autorité spirituelle et pouvoir temporel, Trédaniel, 1984, p. 86-88).



Pierre-Yves Lenoble

Cet opuscule se propose de mettre en évidence le lien étroit qui existe entre les méthodes de gouvernance visant à contrôler, manipuler, asservir, affaiblir ou détruire une population donnée, et les ancestraux procédés occultes, c’est-à-dire les vieilles recettes magiques pour opérer sortilèges, envoûtements et autres maléfices... En clair, cette étude synthétique, s’appuyant sur des sources philosophiques et des illustrations factuelles issues de toutes les époques, montre bien que si les modes opératoires subversifs sont multiples et variés, en revanche leur principe directeur reste toujours le même : celui du chaos constructif qui consiste à créer le plus de désordre possible au sein d’une entité-cible, sans se faire voir et sans subir de choc en retour, pour d’autant mieux la reconfigurer dans un second temps.

Le livre se termine par le texte de la conférence lyonnaise de M. Salim Laïbi concernant la Ponérologie politique ; une mise en pratique de l'exposé de M. Pierre-Yves Lenoble.

samedi, avril 08, 2017

Le Sage complet, l’Eveillé total

selon l'enseignement direct du Bouddha


L’Arahat : le Sage complet, l’Eveillé total, le Délivré des liens phénoménaux, le Nirvâné, celui dont les « racines » sont coupées, dont les « purulences » sont asséchées. Suprême état des huit états de la Libération bouddhique. Qualificatif du Bouddha lui-même.

90. Pour celui qui a achevé le voyage, pour celui qui est sans chagrin, pour celui qui est entièrement libéré de toutes choses, pour celui qui a détruit toutes les attaches, la fièvre de la passion n’existe pas.



Attaches : « gantha ». Il en est quatre :
Avidité,
Malveillance,
Attachement excessif aux règles morales et aux cérémonies,
Dogmatisme.


91. Les attentifs s’exercent sur eux-mêmes, à aucune demeure ils ne sont attachés. Comme des cygnes quittent leur étang, ils abandonnent abri après abri. 


92. Ceux qui n’accumulent pas (les activités karmiques et les possessions), qui sont bien attentifs au sujet de la nourriture, dont l’objet est la vacuité, le sans-signe, la délivrance, leur chemin ne peut être tracé, comme des oiseaux dans l’espace.

Vacuité : Sûññatâ (Pâli), Sûnyatâ (sanskrit).
Notion de base du Dharma dans toutes ses modalités. Elle est très mal comprise en cet Occident positif, bien que les Occidentaux l’expérimentent, mais inconsciemment, plusieurs fois par nuit, en sommeil profond, alors que la vacuité doit être accomplie par la Connaissance transcendante, en vigilance. La racine sanskrite est svâ = gonflé et creux (cf : swollen). Il faut entendre le terme vacuité en deux significations : la première est jointe à tathatâ, la telléité, la quiddité ; « vacuité-telléité » est la caractéristique de tous les phénomènes aussi subtils qu’ils soient. Sûnyatâ pourrait être dans ce cas traduit par « bulléité », tous les phénomènes étant semblables à des bulles qui naissent, gonflent et éclatent ou se dégonflent. Et toutes ces bulles sont « telles », aucune bulle n’étant identique à une autre.

Lorsque cette vacuité a été pleinement comprise, alors il ne reste rien dans le cœur qui puisse être senti comme « réel » (réalité, res, les choses), le cœur devient immobile et la perfection de Connaissance transcendante, fait accéder à la totale vacuité.

Le sans-signe : animitta. Ultimement, le Nirvâna est sans signe sensible. Tant qu’il y a signe sensible, il ne peut y avoir exsufflation, extinction des facteurs d’existence ; le sans-signe est donc une marque (si l’on peut dire) de l’Eveil, avec suññatâ et apranîhita : la non-saisie.


93. Celui dont les purulences sont détruites, qui n’est pas attaché à la nourriture, dont l’objet est la vacuité, le sans-signe, la délivrance, son chemin ne peut être tracé, comme celui des oiseaux dans l’air.

94. Celui dont les sens sont soumis, tels des coursiers bien entraînés par le conducteur de char, celui dont l’orgueil est détruit et qui est libre de purulences, de tels hommes fermes, même les Devas les tiennent pour chers.

Commentaires des versets 93 et 94 :
Purulences : âsava. Le mot signifie flux, poison extrait d’un arbre ou d’une fleur, pus coulant d’un mal. En psychologie bouddhique, il signifie les intoxicants du mental, les pulsions qui sourdent profondément du subconscient (le bhavanga srota : le courant du devenir). Il est 4 purulences :
Purulence du désir des sens,
Purulence du devenir,
Purulence de l’ignorance,
Purulences des opinions.


95. Comme la terre, comme un poteau d’Indra, un libéré n’est pas ébranlé, il est comme un étang non souillé par la boue. Pour un tel être qui ne peut changer, il n’y a plus d’errance.

96. Calme est son mental, calme sa parole, calme l’action de celui qui, ayant la parfaite connaissance, est pleinement libre, parfaitement paisible et équilibré.

97. L’homme qui n’est pas crédule (1), qui comprend l’Incréé (2), qui a coupé le lien (3), qui a mis une fin à l’occasion (du bon et du mauvais), qui a vomi tous désirs – Lui, vraiment, est l’homme suprême.

1. Assaddha : littéralement « sans foi ». Il n’accepte pas d’autres sources parce que lui-même connaît par expérience personnelle.
2. Nibbâna est appelé akata parce qu’il n’est pas créé.
3. Le lien de l’existence.


98. Que ce soit dans un village ou dans une forêt, dans la vallée ou sur une colline, où que les Arahats demeurent, délicieux, vraiment, est ce lieu.


99. Délicieuses sont les forêts qui ne plaisent pas aux mondains. Ceux qui sont sans passions s’y réjouiront, car ils n’y cherchent pas les plaisirs sensuels.

Les dits du Bouddha



Le Dhammapada


Écrit en pâli au IIIe siècle avant J.-C. et conservé à Ceylan, le Dhammapada (sanskrit : Dharmapada), qui se traduit par versets de la Loi, est l'un des textes fondamentaux les plus célèbres de la littérature bouddhique. Ces vers, d'une profondeur extraordinaire, ont conservé les paroles prononcées par le Bouddha en diverses circonstances de sa longue vie de prêche. Le Dhammapada, qui contient l'essence même de l'enseignement du Bouddha, a été très tôt admis parmi les textes canoniques. Il occupe dans le bouddhisme une place centrale comparable aux Évangiles dans le monde chrétien. Ces aphorismes, dépouillés de toute formulation accessoire, incisifs et denses, sont très précieux pour qui veut accéder à la compréhension de l'enseignement direct du Bouddha. Le Dhammapada est en quelque sorte un condensé, la quintessence du Dharma transmis par le Bouddha.


mercredi, avril 05, 2017

Guéshé Michael Roach et Yogini Christie McNally


Deux contre-initiés tantristes




Deux figures occidentales du bouddhisme tibétain, la yogini Christie McNally et son conjoint le guéshé Michael Roach, personnifient le déséquilibre de ceux qui sont atteints par les influences de la contre-initiation.


Les contre-initiés sont-ils des satanistes ?


«... la “contre-initiation”, il faut bien le dire, ne peut pas être assimilée à une invention purement humaine, qui ne se distinguerait en rien, par sa nature, de la “pseudo-initiation” pure et simple ; à la vérité, elle est bien plus que cela, et, pour l’être effectivement, il faut nécessairement que, d’une certaine façon, et quant à son origine même, elle procède de la source unique à laquelle se rattache toute initiation, et aussi, plus généralement, tout ce qui manifeste dans notre monde un élément “non humain”, mais elle en procède par une dégénérescence allant jusqu’à son degré le plus extrême, c’est-à-dire jusqu’à ce renversement qui constitue le “satanisme” proprement dit [...] ». (René Guénon)


Le guéshé Roach est riche, donc Réalisé

Guéshé Roach (né en 1952) est riche. Son business dans le diamant et ses stages de « marketing spirituel » (basés sur ses interprétations excentriques de textes traditionnels et de vieux sutras), rapportent beaucoup d'argent.

Roach acheta son titre de guéshé au clergé corrompu du monastère tibétain de Séra Mey, situé en Inde.



La fusion du capitalisme, du bouddhisme et du yoga tantrique

Roach, qui a renoncé à l'humilité, déclare avoir atteint le plus haut niveau de réalisation spirituelle. Il a, tel un Padmasambhava yankee, conçu un "dharma" de la prospérité adapté à la mentalité américaine ; c'est une sorte de réplique bouddhique, en plus salace, de l'évangile de la prospérité des évangéliques.



La copulation transcendantale


Guéshé de la secte Gueloug, les bonnets jaunes du bouddhisme tibétain, Roach a fait vœu de célibat. Mais, il se maria avec Christie McNally. Il se justifia en affirmant qu'il respectait le célibat monastique car son épouse, la belle Christie, « n'est pas une femme humaine mais l'incarnation de Vajrayogini ». Ainsi, selon Roach, forniquer avec l'incarnation d'une déité n'est pas un acte charnel interdit par le Vinaya, le règlement des moines bouddhistes.

L'université de Diamond Mountain, bacchanales et travestissement

Roach acheta une propriété sous les ruines de Fort Bowie au sud-est de l'Arizona et y fonda une université tantrique.

Le guéshé américain demandait à ses élèves de méditer en union avec une parèdre nue. Des bacchanales sauvages étaient régulièrement organisées sous les auspices de Vajrayogini, alias Christie McNally. Prétextant honorer la déité tantrique et l'élément féminin de l'univers, le guéshé encourageait ses disciples hommes à se travestir en femmes. Lui-même s'exhibait en « fille BCBG » avec ombre à paupières, eye-liner, jupe et chemisier.



Vajrayogini n'aime pas les guéshés travelos 

Les frasques et les infidélités du guéshé finirent par barber la belle Christie. Elle demanda le divorce et décida de pratiquer la méditation avec un jeune tantriste nommé Ian Thorson, l'assistant du mari volage. 

L'ombre de Kali

Plus tard, Christie, qui vénérait une forme dégénérée et morbide de la déesse Kali, partit en retraite dans les montagnes avec Ian Thorson. Le jeune homme y laissa la vie dans des circonstances assez troubles.




La Sagesse bouddhiste appliquée aux monde des affaires 


Plusieurs livres de Roach sont traduits en français. Sur la quatrième de couverture de « La Sagesse bouddhiste appliquée aux monde des affaires », on lit ceci :

"Utiliser la sagesse et le dépouillement bouddhistes pour réussir en affaires ? Voilà une proposition apparemment contradictoire. C'est pourtant ce que l'auteur a mis en pratique avec grand succès.

Diplômé de Princeton en sciences humaines, moine bouddhiste dûment ordonné, geshe (maître) en théologie tibétaine, Michael Roach est envoyé incognito par son monastère dans le monde des affaires peut-être le plus fermé au monde : celui des diamantaires new-yorkais.

Non seulement opère-t-il des miracles financiers dans ce milieu méfiant mais, en qualité de vice-président, il contribue à faire de l'entreprise où il travaille - au départ un atelier de joailliers besogneux - une multinationale dont le chiffre d'affaires annuel atteint les cent millions de dollars !

Comment un moine, qu'avec nos préjugés nous verrions plutôt déambuler en cafetan loqueteux, prêchant le plus parfait détachement des choses de ce monde, est-il arrivé à de tels résultats ? Quel est le secret de Maître Roach ?

C'est ce qu'il nous divulgue dans ces pages.

Faisant fi de tout ésotérisme de pacotille, se gardant de tout prosélytisme, l'auteur nous propose des formules simples et applicables en Occident par les gens de toutes croyances afin de mobiliser les ressources insoupçonnées d'une sagesse millénaire au service de l'homme du XXIe siècle, de ses projets, de sa prospérité.

Car la richesse est à la portée du plus grand nombre pour qui veut la conquérir et l'utiliser à bon escient."

  

Roarch avec Sharon Gannon, chorégraphe et fondatrice du yoga jivamukti. Les entrechats du maître tantriste laissent un tant soit peu à désirer. En revanche, les "entrechattes"...


mercredi, mars 29, 2017

Les nuits secrètes des pagodes et des gompas

Sodomie, flagellation, zoophilie, sadisme...




Les sculptures des pagodes de la vallée de Katmandou obsèdent-elles les gourous lamaïstes ?


« Des couples, voire des trios s'enlacent amoureusement dans les positions les plus invraisemblables. Ils copulent de face, de dos, même de profil : un assistant parfois encourage les amants de ses caresses ou même s'associe à leurs jeux par sodomie, fellation ou même flagellation.

Là une jeune fille se laisse couvrir amoureusement par un cheval, une autre copule avec un chien, ailleurs une femme les jambes écartées, relevées jusqu'aux épaules, exhibe avec impudeur sa vulve que ses mains ouvrent largement.

Deux femmes sont assises à côté d'un homme, l'une le nourrit, l'autre le masturbe, plusieurs personnages s'unissent dans des positions complexes, un homme avec plusieurs femmes ou des hommes avec une seule femme, des groupes se livrent à des pratiques d'un sadisme exacerbé, un religieux à chignon et longue barbe s'apprête à pratiquer le coït avec une jeune fille. »

"Tantra, théologie de l'amour et de la liberté" est 
l’œuvre de deux passionnés des secrets sulfureux du bouddhisme, Eric Chazot et François Guenet. 

En 2015, Eric Chazot a fait connaître les pratiques secrètes du "Tantra de Chandamahârosana", le livre de chevet des bouddhistes adeptes des perversions « dharmiques ».


Dans le "Chandamaharosana tantra", « l’amant avale avec une avidité joyeuse le liquide qui suinte du vagin et de l’anus de l’amante et goûte sans nausée ses excréments, son mucus nasal et les restes de nourriture qu’elle a vomi sur le plancher. Le spectre complet des déviances sexuelles est présent, même si c’est sous la forme du rite. » (www.trimondi)



lundi, mars 27, 2017

Initiations tibétaines déviées



« La sottise d'un grand nombre et même de la majorité des hommes, à notre époque surtout, et de plus en plus à mesure que se généralise et s'accentue la déchéance intellectuelle caractéristique de l'ultime période cyclique, est peut-être la chose la plus difficile à supporter qu'il y ait en ce monde. »



René Guénon


« Tandis qu’imperturbablement, écrit Jean Biès, dans une indifférence concertée, l’œuvre de René Guénon retournait de fond en comble les illusions et les mensonges de l’occident, l’énorme majorité des Occidentaux, en dépit d’indices éloquents qui auraient dû tenir lieu d’avertissements, préféraient s’abandonner aux délices de Capoue de la contre-initiation... »



La contre-initiation



De faux instructeurs spirituels, comme Sogyal Rinpoché le gourou nyingmapa de Rigpa, sont généralement des agents, conscients ou inconscients, de la contre-initiation.

Un courant contre-initiatique prétend s'inspirer des enseignements de sages de l'Himalaya et d'ascètes des régions gangétiques. Il dénature et transforme des doctrines traditionnelles en vulgaire produit commercial pour amateurs de spiritualisme exotique. La clientèle qui enrichit les gourous souffre généralement d'un terrible manque de discernement et de la sottise que René Guénon avait du mal à supporter.

Dans son livre, "Initiation et réalisation spirituelle", René Guénon écrit :

« On ne saurait donc trop se tenir en garde contre ces faux instructeurs, qui ne peuvent qu'égarer ceux qui se laissent séduire par eux et qui devront encore s'estimer heureux s'il ne leur arrive rien de plus fâcheux que d'y perdre leur temps ; que d'ailleurs ils ne soient que de simples charlatans, comme il n'y en a que trop actuellement, ou qu'ils s'illusionnent eux-mêmes avant d'illusionner les autres, il va de soi que cela ne change rien aux conséquences, et même en un certain sens, ceux qui sont plus ou moins complètement sincères (car il peut y avoir en cela bien des degrés) n'en sont peut-être encore que plus dangereux par leur inconscience même. Il est à peine besoin d'ajouter que la confusion du psychique et du spirituel, qui est malheureusement si répandue chez nos contemporains et que nous avons dénoncée en maintes occasions, contribue dans une large mesure à rendre possibles les pires méprises à cet égard ; si l'on y joint l'attrait des prétendus « pouvoirs » et le goût des « phénomènes » plus ou moins extraordinaires, qui d'ailleurs s'y associent presque inévitablement, on aura par là une explication assez complète du succès de certains faux instructeurs. »



Les initiations déviées



René Guénon met en garde contre un risque encore plus redoutable. Il dénonce le danger qui vient des représentants d'initiations déviées.

« Du reste, écrit René Guénon, nous pouvons dire tout au moins que les « instructeurs » se rattachant à de telles initiations ont généralement [...] l'habitude de manifester leurs « pouvoirs » psychiques à tout propos et sans aucune raison valable (car nous ne pouvons considérer comme telle celle de s'attirer des disciples ou de les retenir par ce moyen, ce qui est le but qu'ils visent le plus ordinairement)...

Durant des méditations dirigées par Sogyal Rinpoché, les élèves sont priés de fixer les yeux du gourou. Or, l’hypnose est une faculté généralement maîtrisée par les lamas. Un texte majeur du Vajrayana tibétain, le Hevajra Tantra, mentionne plusieurs mantras pour hypnotiser et soumettre autrui à sa volonté. L'expression tibétaine pour désigner les yeux est « la porte d'eau du lointain lasso ». Lasso subtil qui permet à un gourou sans scrupules de fasciner les plus fragiles et de se constituer un cheptel d'ouailles dociles.

Les représentants d'initiations déviées s'efforcent de maîtriser plusieurs pouvoirs occultes. Selon B. Bhattacharya, « Esoteric Buddhism », le bouddhisme tantrique reconnaît huit grands siddhis :

- le pouvoir de vaincre avec une épée magique (khadga) ;

- le pouvoir de découvrir les trésors cachés, grâce à un onguent sur les yeux (añjana) ;

- la faculté de se mouvoir sans être perçu, grâce à un onguent sur les pieds (pâdalaja) ;

- la faculté de disparaître à la vue (antardhâna) ;

- le pouvoir de transmuer les métaux en or, au moyen d’une solution magique (rasarasyana) ou d’acquérir la jeunesse éternelle, l’immortalité : c’est le double objectif de l’alchimie ;

- la faculté d’aller dans le firmament (khecara) ;

- la faculté d’aller n’importe où sur terre en un instant (bhûcara) ;

- la faculté de se rendre dans les enfers, les mondes inférieurs (pâtâla).


Sogyal Rinpoché adepte de la folle sagesse


« En novembre 1994, en Californie, Sogyal Rinpoché fait l'objet d'une plainte pour « mauvais traitements physiques, psychiques et sexuels » déposée par une personne sous le pseudonyme de Janice Doe. La procédure judiciaire se termine en décembre 1995 par un règlement financier à l'amiable et la non communication des détails de l'affaire au public.

Cette même année, le 14e dalaï-lama avait donné sa bénédiction à la campagne menée par des disciples féminins de Sogyal Rinpoché accusant celui-ci de comportement sexuel abusif, tandis que le secrétaire du dalaï-lama, avait déclaré que ce qu'avaient vécu certaines de ces étudiantes était terrible et regrettable. Selon le dalaï-lama, si des maîtres occidentaux ou orientaux avaient un comportement répréhensible, leurs disciples devaient les dénoncer, si nécessaire en citant leur nom dans les journaux. [...]

En mai 2011, l'émission Sex scandals in religion (« scandales sexuels dans la religion »), dont le troisième épisode In the name of enlightenment (« Au nom de l'éveil »), incrimine Sogyal Rinpoché.

En 2011, Elodie Emery, journaliste à Marianne, dénonce, les dérives de Sogyal Rinpoché, parmi lesquelles, les humiliations publiques de ses collaborateurs, des plaisanteries racistes et le fait qu'il n'hésite pas à prononcer « Heil Hitler » en public. […]

Pour Olivier Raurich, bras droit et traducteur de Sogyal Rinpoché pendant 30 ans, ainsi qu'ancien directeur de Rigpa France, Sogyal Rinpoché « aime le luxe, la mode, les films américains violents ; l'écologie et les questions sociales ne l'intéressent pas du tout. ».

En 2016, Marion Dapsance, anthropologue des religions, relate les dérives du bouddhisme dans un livre intitulé "Les Dévots du bouddhisme". Elle y brosse un portait de Sogyal Rinpoché qui tranche avec l'aura quasi-divine dont il jouit aux yeux de ses disciples. Elle voit en lui un « enfant » ultra-matérialiste gérant Rigpa comme une multinationale, chaque retraite vouée à l'apprentissage dans un centre coûtant plusieurs centaines d'euros, et une partie du travail sur soi consistant à satisfaire les besoins du maître (en anglais "lama care")...

D'après un article de Wikipédia.



Un nyingmapa nommé Matthieu Ricard


Matthieu Ricard est-il solidaire de Sogyal Rinpoché, un frère d'initiation ?

Comme Sogyal Rinpoché, Matthieu Ricard fut initié par Dilgo Khyentse, un lama magicien de la secte des nyingmapas.

Matthieu Ricard est-il secrètement adepte de la folle sagesse à l'instar de Chögyam Trungpa, Sogyal Rinpoché, Drukpa Kunley, un lama lubrique et occasionnellement tueur ? La folle sagesse justifie les pires excès des faux instructeurs spirituels et des lamas dégénérés.


Secrètes perversions



Moine nyingmapa depuis de nombreuses années, Matthieu Ricard n'ignore pas les traditions secrètes du Vajrayana. Traditions qui, de Dilgo Kientsé à Padmasambhava en passant par Longchenpa, n'écartent pas le jyorwa (sbyor-ba) ou yoga sexuel.

Fondateur de la secte nyingma et propagateur du bouddhisme magique au Tibet, Padmasambhava, le maître avec qui Matthieu Ricard s'identifie quotidiennement durant la pratique du Gourou Yoga, avait un grand appétit sexuel et ne pouvait pas se contenter d'une seule épouse.

Dans le Vajrayana, la sexualité est une véritable obsession. Obsession que l'on dissimule aux profanes, mais qui se libère dans des textes réservés aux initiés. Ces textes sacralisent les obscénités et toutes sortes de perversions sexuelles. « Dans le Chandamaharosana tantra par exemple, l’amant avale avec une avidité joyeuse le liquide qui suinte du vagin et de l’anus de l’amante et goûte sans nausée ses excréments, son mucus nasal et les restes de nourriture qu’elle a vomi sur le plancher. Le spectre complet des déviances sexuelles est présent, même si c’est sous la forme du rite. » (www.trimondi) 



Extrait du Tantra de Chandamaharosana :




Pour parvenir à l’état de Bouddha, 

prenez refuge dans la vulve d’une femme... 

« Quand j’enseigne de renoncer à l’union sexuelle, c’est pour que les êtres faibles du monde l’abandonnent. J’enseigne tout ce qui aide les êtres du monde à mûrir.

Dans tous les discours et textes Abhidharma, les femmes sont dénigrées. Cela s’adresse à des disciples de faibles capacités. La vérité profonde est enseignée secrètement.

Pourquoi les premiers disciples et certains autres ont-ils calomnié les femmes ?

Le Seigneur Bouddha répondit :

« Cela est fréquent chez les nouveaux disciples, comme pour d’autres qui vivent au royaume du désir sans connaître le chemin de la Libération qui repose sur les femmes et qui permet de tout obtenir. »

C’est avec son épouse Gopa que le Bouddha fit l’expérience de l’extase en unissant le sceptre de diamant et le lotus. Sans cette expérience, il n’aurait pas atteint l’Eveil.

La pratique de l’Eveil ne s’accomplira pas par ascétisme.

Aussi longtemps que l’esprit n’est pas purifié, on ne porte pas de fruit et on est enchaîné par l’ignorance.

Celui qui, éprouvant du désir, réprime le désir, vit le mensonge. Ce mensonge est un péché qui mène en enfer... […]

Pour parvenir à l’état de Bouddha, prenez refuge dans la vulve d’une femme de valeur. »



Tantra de Chandamaharosana.




lundi, mars 20, 2017

La tradition contemplative de Saint Michel du Var



A Saint Michel du Var, il est possible d'apprendre les techniques psycho-physiques employées par les hésychastes. 

« Il faut se souvenir, écrit Jean-Yves Leloup, que ces exercices ne doivent être utilisés qu’avec la plus grande discrétion car ils peuvent être dangereux si on les accomplit mal. En eux-mêmes ils reposent sur un principe anthropologique sûr et solide : l’unité du composé humain, corps et âme, et sur le fait que, par conséquent, le corps a un rôle positif à jouer dans la prière, mais les auteurs orthodoxes insistent pour que ceux qui pratiquent ces méthodes se placent sous la direction constante d’un père spirituel expérimenté. »

Mieux vaut dire que Dieu n’existe pas que de projeter dans l’infini nos manques et nos fantasmes... […]

« Dostoïevski, dans le même esprit, dira qu’un athée est quelquefois plus proche de Dieu qu’un croyant qui ne fait que répéter les idées et les images qu’on lui a enseignées sur Dieu, et qui se dispense ainsi du vertige qu’on éprouve aux bords des abîmes... quand les « réels apparents » cèdent sous l’analyse du psychiatre ou du physicien et que le monde se révèle plus proche du Rien que du Quelque Chose.

Avoir les pieds sur terre aujourd’hui, c’est savoir qu’on pose les pieds sur un Vide qui n’a que les apparences du solide. La démarche apophatique, dans sa lucidité impitoyable, n’ignore rien de tout cela, et pourtant elle ne conduit nullement à l’absurde ou au nihilisme. Au contraire, son lent travail de déconstruction des idées et des idoles la conduit à l’expérience nue du Réel, à la Divinisation sans illusion de l’homme et du Cosmos, à l’enfance intelligente qui joue — étonnée — avec les éléments spatio-temporels de la « Divine Comédie ». [...]



Une méthode spirituelle et thérapeutique

Le Practikè d’Evagre est un traité de thérapeutique du IVe siècle « dont le but est de permettre à l’homme de connaître sa véritable nature « à l’image et à la ressemblance de Dieu », délivré de toutes ses malformations ou déformations pathologiques.

C’est dans ce sens qu’on pourrait traduire le mot apatheia qu’emploient Evagre et la tradition monastique du désert non par « impassibilité », mais par « état non pathologique » de l’être humain, s’il est vrai que la conversion « consiste à revenir de ce qui est contraire à la nature vers ce qui lui est propre » (saint Jean Damascène).

La practikè est une forme de psychanalyse dans le sens propre du terme : analyse des mouvements de l’âme et du corps, des pulsions, des passions, des pensées qui agitent l’être humain et qui sont à la base de comportements plus ou moins aberrants. Ainsi, l’élément essentiel de la practikè au désert va- t- elle consister dans une analyse et une lutte contre ce qu’Evagre appelle les « logismoi », qu’il faut traduire littéralement par les « pensées ».

Dans la tradition chrétienne, par la suite, on parlera des démons ou des « diabolos » (littéralement, ce qui « divise » (dia) l’homme en lui-même, ce qui le déchire; c’est également l’étymologie du mot hébreu shatan, l’ « obstacle » : ce qui s’oppose à l’unité de l’homme, à l’union avec les autres, à l’union avec Dieu. Il s’agit toujours de la même idée de discerner dans l’homme ce qui fait obstacle à la réalisation de son être véritable, ce qui empêche l’épanouissement de la vie de l’Esprit (du pneuma) dans son être, sa pensée et son agir.

Evagre distingue huit « logismoi » à la racine de nos comportements qui sont huit symptômes d’une maladie de l’esprit ou maladie de l’être qui font que l’homme est « vicié », à côté de lui-même, en état d’« amartia » :

1. La gastrimargia (Jean Cassien traduira directement du grec de spiritu gastrimargiae). Il ne s’agit pas seulement de la gourmandise, mais de toutes formes de pathologie orale.

2. La philarguria (Cassien : de spirituphilarguriae) : non seulement l’ « avarice », mais toutes formes de « constipation » de l’être et de pathologie anale.

3. La porneia (Gassien : de spiritu fomicationis) : non seulement fornication, masturbation, mais toutes formes d’obsessions sexuelles, de déviation ou de compensation de la pulsion génitale.

4. Orgè (Cassien : de spiritu irae) : la colère, pathologie de l’irascible.

5. Lupè (Cassien : de spiritu tristiae) : dépression, tristesse, mélancolie.

6. Acedia (Cassien : de spiritu acediaé) : acédie, dépression à tendance suicidaire, désespoir, pulsion de mort.

7. Kenodoxia (Cassien : de spiritu cenodoxiae) : vaine gloire, inflation de l’ego.

8. Uperèphania (Cassien : de spiritu superbia) : orgueil, paranoïa, délire schizophrénique.

Ces huit symptômes auront une longue histoire — de saint Jean Cassien jusqu’à Grégoire le Grand qui, dans les Moralia, supprime l’acédie, mais introduit l’ « inuidia » (l’envie) et déclare la « superbia » « hors jeu » comme reine des vices, ce qui ramène le chiffre à sept ; ainsi les « huit symptômes » deviendront les « sept péchés capitaux » dont la liste fut répandue par la Contre-Réforme. Le moralisme fera peu à peu oublier le caractère médical de leur analyse, car à l’origine il s’agit bien de l’analyse d’une sorte de cancer psycho-spirituel ou de cancer du libre arbitre qui ronge l’âme et le corps humain et qui détruit son intégrité. Il s’agit en effet d’analyser les influences néfastes qui agissent sur la liberté, « désorientent » l’homme et lui font perdre le sens de sa finalité théanthropique. »

Extraits du livre de Jean-Yves Leloup « Écrits sur l'hésychasme ».


Une tradition contemplative

L'hésychasme (du grec hesychia : paix, silence) est la tradition millénaire qui nous enseigne cet « art des arts » que sont la méditation et la prière dans le christianisme, des pères du désert à nos jours. Jean-Yves Leloup, connu comme "père Jean Séraphin " dans l'orthodoxie, nous transmet ce qu'il a lui-même reçu au mont Athos et durant ses séjours dans les ermitages d'Orient et d'Occident.

Les différentes approches de ces écrits, historique, théologique, leur ouverture sur l'anthropologie comparée et l'apport des témoignages contemporains font de ce livre une introduction sérieuse et vivante à l'esprit et à la pratique de l'hésychasme, tradition encore trop mal connue en Occident, source toujours vive du christianisme, trésor du patrimoine spirituel de l'humanité.

samedi, mars 11, 2017

Chiropractie



Des adeptes du zen animent le site "massage zen thérapie". Ils vantent les bienfaits d'un traitement qui repose essentiellement sur la manipulation des vertèbres. Cette manipulation se nomme la chiropraxie ou chiropractie, elle prétend remédier à la subluxation.


De la chaude-pisse au cancer, à l'origine de toutes les maladies la subluxation 

« D’après les chiropracteurs, la santé est régulée par la circulation d’une énergie vitale nommée « intelligence innée ». Cette énergie vitale passe dans le cerveau puis circule dans tout l’organisme par l’intermédiaire des nerfs liés à la colonne vertébrale et par la moelle épinière. » (www.massage-zen-therapie.com)


Quand une vertèbre quitte de son emplacement, il y a subluxation faisant obstacle à la circulation de l'énergie vitale dans l’organisme. Pour que le malade recouvre la santé, le chiropracteur se livre à des manipulations exercées sur la colonne vertébrale.

Les rayons-X ont démontré que les vertèbres des malades ne sortent pas de leur emplacement. Malgré cela, la plupart des chiropracteurs disent toujours à leurs patients que leur colonne vertébrale est sortie de son alignement et qu’ils vont s’occuper de la remettre en place.

« Les premiers chiropracteurs croyaient que 100% des maladies étaient causées par la subluxation. De nos jours, la plupart des chiropracteurs affirment toujours que les subluxations causent des perturbations du système nerveux, causant maladie et une mauvaise santé. » (http://www.charlatans.info/news/Le-glas-de-la-chiropraxie)


Lire aussi l'article "Attention au piège des manipulations vertébrales" 



Vous, vous avez les moyens de payer une complémentaire santé AXA ! 

« Vous bénéficiez d'un forfait pour les consultations de médecine douce (Ostéopathe, chiropracteur...). » [Contrat Modulango.]

François Fillon est le candidat des assureurs contre la Sécurité sociale.


***


L'origine occulte de la chiropractie


Daniel David Palmer (1845-1913), le fondateur de la chiropractie était un épicier franc-maçon féru d'occultisme et de spiritisme. Avant d'imaginer sa technique de guérison fondée sur la manipulation des vertèbres, nommée parfois « bones cracking », il pratiquait une médecine magnétique, combinaison d'imposition des mains, d'hypnotisme et de magie.


Son fils Bartlett Joshua Palmer (1882-1961) devint célèbre comme hypnotiseur sous le pseudonyme de professeur Hunt, et plus tard, de professeur Herbert L. Flint.


Grâce à de mystérieux appuis financiers, BJ Palmer (alias professeur Hunt, alias professeur Flint) créa la première école de chiropractie. Comme son père, BJ Palmer était un passionné d'occultisme et était lui-aussi entouré de franc-maçons.


En 1963, Nelson Rockefeller nomma un chiropracteur, Albert Cera, au Comité consultatif médical de New York et fit légaliser la chiropractie dans cette ville.



Un rabbin affirme que les Juifs sont des extraterrestres venus pour « conquérir » la Terre.

Le rabbin Michael Laitman est l'auteur de "Kabbalah, Science and the Meaning of Life". Le livre retrace les étapes de l'év...