dimanche, juin 17, 2018

Le Dalaï-lama ou la Bajon


Sputnik, l'agence de presse lancée par la Russie le 10 novembre 2014, relaye les propos du dalaï-lama.

Le 16 juin à Riga (Lettonie), selon Sputnik, le dalaï-lama a déclaré : "Pour prévenir les conflits dans le monde, le Président américain Donald Trump et d'autres leaders internationaux doivent moins qu'aujourd'hui se laisser guider par leurs émotions et les intérêts matérialistes..."

Le 15 mai 2018, le dalaï-lama a expliqué comment prendre la meilleure décision dans une interview accordée à Sputnik à la suite de sa rencontre avec des scientifiques russes dans sa résidence à Dharamsala. 


Moins soporifique, plus drôle et à méditer 
la Bajon



samedi, juin 16, 2018

Les dessous de l’opération Mare Nostrum

La vague migratoire en Méditerranée parrainée par le Pape François


"François, Pape du Monde et de la Synagogue", le premier Pape jésuite fait l'apologie du judaïsme talmudique dont le mondialisme messianique s'accorde avec le jésuitisme.

"Le jésuitisme est le rêve d'un royaume terrestre et matériel en opposition absolue avec le plan de Salut du Christ dont le "Royaume n'est pas de ce monde". Teilhard de Chardin appelait Dieu : "Mon Dieu de la matière".

Les jésuites ont permis à l'œcuménisme d'évoluer vers une nouvelle religion mondiale de synthèse. Le jésuitisme ne reconnaît qu'un monde homogène où tout se vaut. Mais qui en aura le contrôle ? C'est là l'enjeu de leur combat." (
"La Compagnie de Jésus", dossier du Comité de salut public.)


L’opération Mare Nostrum


Mare Nostrum, l’opération de sauvetage en mer des migrants tentant de traverser le Canal de Sicile depuis la côte libyenne vers le territoire italien, mise en œuvre du 18 octobre 2013 au 31 octobre 2014, aurait eu un sponsor exceptionnel : le Pape François.

Selon ce que le correspondant au Vatican Marco Tosatti écrit sur son blogue , l’opération gérée par les forces de l’Armée de l’ Air et la marine italienne, qui a marqué le début de la vague extraordinaire de migration de l’ Afrique, en particulier de la Libye, serait due à un appel téléphonique que le pape régnant aurai fait « au premier ministre d’ alors Enrico Letta pour solliciter l’ intervention de l’ Italie. (…)


Sûr de la solidité de sa source ("sources de haut niveau du ministère de l’Intérieur", parmi lesquelles "un haut fonctionnaire du dicastère, maintenant à la retraite") le journaliste a écrit sur son blog que "l’Italie a décidé unilatéralement de lancer l’Opération Mare Nostrum pour rassembler le plus de migrants possible dans la mer, les amener sur le territoire national, faire en sorte que tous demandent l’asile et les traitent, plutôt que comme immigrants illégaux, demandeurs d’asile et, en fait, comme vrais réfugiés. en plus de mener à la violation du droit national, international et coutumier, […] comme un multiplicateur des départs de l’Afrique, dont il est toujours une incitation claire, et traduit en une collusion de facto avec les trafiquants d’êtres humains, qui depuis lors sont devenus encore plus riches,avec des chiffres estimés au-dessus du trafic de drogues".

« Le gouvernement Letta était dans un mauvais état, et un appel téléphonique venait du Pape », a déclaré un haut responsable de l’Etat à M. Tosatti, rappelant l’origine de Mare Nostrum. « Pourquoi, à votre avis, dès que je pourrais je suis parti ? »

Les sources du ministère de l’Intérieur citées par le journaliste génois soulignent que même le programme Triton, malgré les indications initiales, s’est révélé être une forme d’aide à la traite des êtres humains, plutôt qu’un moyen de lutter contre la traite et aide des migrants.

Triton, à l’origine appelé Frontex Plus, était une opération menée par l’Agence européenne de contrôle des frontières (Frontex), dans le but de contrôler les frontières de la mer Méditerranée. L’opération de sauvetage des migrants, qui a débuté le 1er novembre 2014, a été remplacée par l’opération Themis depuis le 1er février de cette année.

"Si les nouvelles sont vraies", a conclu Tosatti, "c’est une pression extraordinaire, et si nous voulons une ingérence exceptionnelle du Saint-Siège envers l’Etat, et dont les conséquences, nous le savons, se poursuivent encore. continue, même si maintenant soutenu par des intérêts substantiels, la prédication des pro-migrations du Pape toujours et partout".

Source



A lire aussi l'article de Francesca de Villasmundo : "Le conseiller « immigration » du pape François : un Bilderberg, banquier d’affaire de Goldman Sachs !"

A lire ICI.



Dans "François, Pape du Monde et de la Synagogue", Miles Christi écrit :

"Ce à quoi je veux en venir n’est pas agréable à entendre ni plaisant à dire, je peux vous l’assurer, mais rien ne sert de se voiler la face devant les réalités qui fâchent. Je suis par conséquent obligé en conscience à le dire sans ambages, en l’écrivant noir sur blanc : dans la personne de Jorge Mario Bergoglio nous avons affaire à un possédé. Oui, vous avez bien lu : à un possédé du Démon. Nous sommes bel et bien confrontés à un suppôt de Satan, à un véritable agent de l’Enfer et à un précurseur de l’Antichrist, voire, très vraisemblablement, au Faux Prophète annoncé par Saint-Jean dans sa vision eschatologique (Ap. 13, 11)…

La nature maléfique de ses actes en est la preuve éclatante. Et la manière insolite, foudroyante et unanime par laquelle ce personnage ordinaire, dépourvu de charisme, parfaitement banal jusqu’au jour de son élection, a réussi à captiver subitement les fidèles et littéralement hypnotiser le monde entier, est un clair indice qui, a posteriori, vient confirmer cette lecture des événements.

François est devenu une idole planétaire, le héros humaniste d’un monde moderne totalement émancipé de la loi naturelle et des commandements divins, la coqueluche d’une société sans Dieu et sans autre loi que celle issue de la « souveraineté populaire », le leader incontestable et incontesté de la modernité antichrétienne démocratique, pluraliste et sécularisée.

Il a été élu Homme de l’Année et a fait « la une » des publications les plus emblématiques de la presse occidentale « progressiste » : Time, Vanity Fair, Rolling Stone, The Advocate, The New Yorker, pour n’en citer que quelques-uns parmi les principaux porte-paroles du mondialisme laïciste-féministe-homosexualiste qui ont érigé l’humble résident de la Maison Sainte-Marthe en leur icone de prédilection, le catapultant vers un statut quasi messianique de chef religieux planétaire.

Ce qui ne devrait pas nous surprendre outre mesure, compte tenu du fait que François incarne à la perfection l’idéologie gnostique, naturaliste et œcuménique de la franc-maçonnerie, dont les idéaux laïques et humanistes constituent la quintessence de la pensée bergoglienne. Pour s’en convaincre, il suffit de lire quelques-unes des innombrables déclarations à travers lesquelles François met en évidence la conformité totale de son esprit égaré avec celui qui anime la secte antichrétienne, dont le faux prophète argentin est un digne représentant et un serviteur exemplaire…









jeudi, juin 14, 2018

Le monothéisme, la métaphysique des imbéciles





L'illusion monothéiste est l'une des caractéristiques des religions du Kali Yuga. 

par Alain Daniélou


Le principe du monde est indéfinissable, mais toute existence implique la multiplicité. Le Principe est au-delà de la manifestation, au-delà du nombre, au-delà de l'unité, au-delà du créé. « Il n'est saisissable ni par l'œil, ni par la parole, ni par les autres sens, ni par l'ascèse ou les pratiques rituelles. » (Mundaka Upanishad, III, I, 8.)



La métaphysique des imbéciles 

Le divin est défini, dans la philosophie shivaïte, comme « ce en quoi les contraires coexistent ». Nous trouvons la même définition chez Héraclite. « L'union des contraires » (coincidentia oppositorum) était pour Nicolas de Cusa la définition la moins imparfaite de Dieu.

L'homme, faisant partie du créé, ne peut concevoir ou connaître que les aspects multiples de la divinité. Le monothéisme est une aberration du point de vue de l'expérience spirituelle.

Issu d'une conception cosmologique qui aboutit à l'idée d'une cause première, ou d'ailleurs d'un dualisme premier, le monothéisme ne saurait s'appliquer à la réalité de l'expérience religieuse. On ne saurait communiquer avec la cause première de l'univers, au-delà des galaxies, pour recevoir des instructions personnelles d'ordre pratique. Une telle simplification fait partie de ce que les Hindous appellent « la métaphysique des imbéciles » (anadhikâri védânta). [...]



Conquête, génocide, destruction de l'ordre naturel 

La simplification monothéiste semble issue d'une conception religieuse de nomades, née chez des peuples qui cherchent à s'affirmer, à justifier leur occupation de territoires et leurs conquêtes. Le dieu est imaginé à l'image de l'homme. Il est réduit au rôle d'un guide qui accompagne la tribu dans ses migrations, donne des instructions personnelles à son chef. Il ne s'intéresse qu'à l'homme et, parmi les hommes, qu'au groupe des « élus ». Il devient une excuse facile à la conquête, au génocide, à la destruction de l'ordre naturel, comme nous pouvons l'observer tout au long de l'histoire. A l'origine, il n'exclut pas les dieux des autres tribus, les « faux dieux », mais uniquement pour les opposer, les détruire, et imposer sa domination et celle de « son peuple ». Nous pouvons suivre ce passage du polythéisme à l'exclusivisme, puis au monothéisme dans l'évolution de la religion du peuple hébreu. [...]

Ce sont les soi-disant « prophètes », qui prétendent communiquer directement avec un dieu personnel et unique, édictant des règles de conduite qui ne sont en fait que des conventions sociales et n'ont rien à voir avec la religion ou le domaine spirituel, qui ont été les principaux artisans des déviations du monde moderne. Le monothéisme est contraire à l'expérience religieuse des hommes ; il n'est pas un développement naturel, mais une simplification imposée. La notion d'un dieu, qui, ayant créé le monde, attendrait quelques millions d'années pour enseigner aux hommes, avec un retard difficilement excusable, la voie du salut, est évidemment une absurdité.

La perversion religieuse du monde sémitique 
et judéo-chrétien 

Les religions monothéistes ont toujours pour point de départ la pensée, l'enseignement d'un homme, qu'il se dise ou non le messager, l'interprète d'une puissance transcendante qu'il appelle dieu. Ces religions s'expriment en dogmes, en règles concernant la vie de l'homme. Elles deviennent inévitablement politiques et forment une base idéale pour les ambitions expansionnistes de la cité. Parmi elles, le Judaïsme, le Bouddhisme, le Christianisme et l'Islam sont théistes, le Jaïnisme et le Marxisme sont athées.

Adopté par le Judaïsme - qui ne fut pas monothéiste à l'origine - , le concept du « dieu unique » à figure humaine est en grande partie responsable du rôle néfaste des religions ultérieures. Moïse, influencé probablement par les idées du pharaon Akhaténon, fit croire au peuple juif en l'existence d'un chef de tribu qu'il appelait le « dieu unique » et duquel il prétendit recevoir des instructions. Mohammed devait plus tard se comporter de même. Ces imposteurs sont à la source de la perversion religieuse du monde sémitique et judéo-chrétien.

Avilir et asservir 

Ce « dieu », dont tant d'autres après eux ont prétendu interpréter les intentions jusque dans les domaines les plus relatifs, a servi de prétexte et d'excuse à la domination du monde par divers groupes d'« élus » et à un orgueilleux isolement de l'homme par rapport à l'œuvre divine.

L'impertinence et l'orgueil avec lesquels les « croyants » attribuent à « dieu » leurs préjugés sociaux, alimentaires, sexuels, qui d'ailleurs varient d'une région à l'autre, seraient comiques s'ils n'aboutissaient pas inévitablement à des formes de tyrannie, de caractère purement temporel. L'obligation de se conformer à des croyances et des modes d'action arbitraires est un moyen d'avilir et d'asservir la personnalité de l'individu, dont toutes les tyrannies, religieuses ou politiques, de droite ou de gauche, ne savent que trop bien se servir.

Le problème chrétien


Il faut distinguer le Christianisme des autres religions monothéistes, car, bien qu'il soit devenu un exemple typique des religions de la cité, il n'est pas certain qu'il représente l'enseignement réel du Christ lui-même dont il se réclame. Le message de Jésus s'oppose à celui de Moïse et, plus tard, de Mohammed. Il semble avoir été un message de libération et de révolte contre un Judaïsme devenu monothéiste, desséché, ritualiste, puritain, pharisien, inhumain. Sous sa forme romaine, le Christianisme s'opposa d'abord à la religion officielle de l'Empire comme il s'était opposé au Judaïsme officiel, à la religion d'État. Nous ne savons pas grand-chose des sources de l'enseignement de Jésus, de son initiation, de son séjour « dans le désert » vers l'Orient. Le mythe chrétien apparaît très lié aux mythes dionysiaques. Jésus, comme Skanda ou Dionysos, est fils du Père, de Zeus. Il n'a point d'épouse. Seule la déesse mère trouve place auprès de lui. Il est entouré de ses fidèles, de ses bhaktas qui sont des gens du peuple, des pêcheurs. Son enseignement s'adresse aux humbles, aux marginaux. Il accueille les prostituées, les persécutés. Son rite est un sacrifice. C'est dans la tradition orphique que la passion et la résurrection de Dionysos occupent une place centrale. C'est à travers l'Orphisme que nombre de « miracles » de Dionysos furent attribués à Jésus. Divers aspects de la légende du Dionysos orphique se retrouvent dans la vie de Jésus. Le parallèle est évident entre la mort et la résurrection du dieu et celle du Christ. [...]

Instrument de la domination impériale

Le Christianisme n'est devenu une religion importante qu'à partir du moment où il servit d'instrument à la puissance impériale de Rome. Longtemps, le Dionysisme et ses variantes lui disputèrent la primauté. N'oublions pas que les "Dionysiaques" de Nonnos datent du Ve siècle,de notre ère. C'est à partir du IVe siècle que Constantin décida d'utiliser l'Église comme moyen d'unification de l'Empire. L'histoire religieuse du monde et l'évolution du Christianisme lui-même auraient été tout autres si ce choix politique n'était pas tombé sur cette foi nouvelle.

Etat de dépendance morale et rituelle 

Le Christianisme devint un instrument de conquête et de domination du monde comme le Bouddhisme l'avait été pour les empereurs indiens. Cette forme d'action s'est perpétuée jusqu'à nos jours, permettant d'éliminer les cultes et les dieux autochtones de l'Europe et du Moyen-Orient, et plus tard d'étendre cette action au monde entier, privant les peuples de leurs dieux, donc de leur force, de leur personnalité, les réduisant à un état de dépendance morale et rituelle, prélude de leur complète annexion et assimilation. L'Amérique « latine » en est un exemple récent. L'Islam, puis le Marxisme ont aujourd'hui pris la relève.

Si nous séparons l'Évangile de l'Église, celui-ci devient fou

Les missionnaires chrétiens, souvent mandatés par des gouvernements athées, comme ce fut le cas pour la France – qui par ailleurs, sous la IIIe République, avait banni les congrégations religieuses - , ont été l'élément le plus puissant de la dépersonnalisation des peuples conquis et de leur asservissement au conquérant. L'excuse religieuse permit l'extermination des éléments réfractaires qui restaient attachés à leur culture, à leurs traditions, à leurs dieux. Le Christianisme ultérieur, « religion typique du Kali Yuga » (J. Evola, "Le Yoga tantrique", p. 19), est à peu près l'antithèse de ce que nous savons des enseignements du Christ. Il représente essentiellement la religion de la cité, de caractère social et moraliste. « Si nous séparons l'Évangile de l'Église, celui-ci devient fou », écrivait Jean Daniélou dans son dernier livre, montrant à quel point l'Église s'est éloignée du message de Jésus, qu'elle ignore et rejette en fait.

La domination de l'Inde par les musulmans, chrétiens et autres

L'Islam a utilisé le même monothéisme primaire et le même puritanisme agressif comme moyens de conquête et de domination. Dans l'Inde, soumise à la domination islamique, puis chrétienne, le Sikhisme d'inspiration musulmane, puis l'Arya Samâj de Dayânanda Sarasvati et le Brahmo Samâj de Dévendranâth Tagore (père du poète), et enfin le Gandhisme avec ses tendances monothéistes, son puritanisme, sa sentimentalité, inspirée des missionnaires chrétiens, sont des manifestations récentes de ces mêmes tentatives d'adaptation de la religion traditionnelle en se conformant aux préjugés sociaux des conquérants afin soi-disant de mieux pouvoir les combattre. Cela toutefois devait aboutir à des tragédies culturelles et humaines. Le culte marxiste, qui tend aujourd'hui à se substituer au Christianisme, ne s'intéresse qu'à l'homme social et empêche son épanouissement individuel. Il représente l'aboutissement de cette tendance. Il est l'antithèse absolue du Shivaïsme et du Dionysisme.

Le dogmatisme aberrant des Chrétiens 

Le message de Jésus est-il récupérable ? Ce n'est pas impossible. Il faudrait pour cela un retour à un Évangile moins sélectif et la redécouverte de tout ce que l'Église a soigneusement caché et détruit de ses sources et de son histoire, y compris les textes évangéliques soi-disant apocryphes dont certains sont plus anciens que les Évangiles reconnus par l'Église. Cela permettrait de revenir à ce que l'enseignement du Christ a pu être en réalité, c'est-à-dire une adaptation pour un monde et une époque particulière de la grande tradition humaine et spirituelle, dont le Shivaïsme et le Dionysisme représentent l'héritage. Le Christianisme originel ne s'est complètement séparé de ses sources que tard. Il a longtemps abrité des sectes initiatiques et mystiques continuant les pratiques dionysiaques. Il n'est pas absolument exclu qu'il puisse retrouver son sens primordial. Dépouillée des fausses valeurs dont, depuis saint Paul, on a entouré son enseignement, la personne du Christ peut éventuellement être réincorporée dans la tradition shivaïte-dionysiaque. Cela évidemment ne peut se faire qu'en dehors de ceux qui osent prétendre être les représentants de « Dieu » sur la terre et les interprètes exclusifs de « Sa » volonté. Une religion véritable ne peut être fondée que sur un humble respect de l'œuvre divine et de son mystère. Il est étrange que ce soit aujourd'hui la science athée, dans son effort pour comprendre sans préjugé la nature du monde et de l'homme, qui soit moins éloignée d'une religion véritable que le dogmatisme aberrant des Chrétiens. 



L'esprit moderne est anti-chrétien

« On dit que l'Occident moderne est chrétien, mais c'est là une erreur. L'esprit moderne est anti-chrétien parce qu'il est essentiellement anti-religieux... L'Occident a été chrétien au Moyen Âge, mais ne l'est plus. » (René Guénon, La "Crise du monde moderne", p.111-112.) C'est en effet à partir des environs de l'an 1000 qu'apparaît l'idée que l'homme est capable de dominer le monde, de rectifier la création, de donner en quelque sorte un coup de main à Dieu. Cela représente une transformation profonde dans l'attitude du monde chrétien. C'est donc en dehors des églises que le Christianisme pourrait redevenir, en se rattachant à ses sources, une religion véritable, c'est-à-dire universelle, religion de l'homme tout entier, de l'homme qui retrouve sa place dans le monde naturel et rétablit ses rapports avec le monde des esprits, de la nature et des dieux. Le dernier à le comprendre dans le monde chrétien fut saint François d'Assise. Une religion est en principe une méthode, une manière de se rapprocher du divin. Une religion vraie ne peut pas être exclusive, ne peut pas prétendre détenir la seule vérité, car la réalité divine a de multiples aspects, et les voies qui mènent au divin sont innombrables.




Pour Alain Daniélou, l'Occident a perdu sa propre tradition et éloigné l'homme de la nature et du divin. 


Ce sont les religions relativement récentes du monde aryen et sémitique, Judaïsme, Christianisme, Islam et Communisme qui ont éloigné l'homme du reste de la création et de l'expérience religieuse et mystique multimillénaire dont la tradition s'est préservée dans l'Inde jusqu'à nos jours et que l'Occident, s'il veut survivre, devra retrouver.

mardi, juin 12, 2018

Le point de vue d'un juif sur la conspiration juive

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La conspiration juive

par Henry Makow


Récemment, sur son émission de radio Internet, Alan Stang m’a demandé s’il existait une chose telle que le complot juif. Il reçoit des e-mails de personnes accusant les Juifs, les Jésuites, le Vatican, les Francs-maçons, etc.

Banquiers francs-maçons, kabbalistes, jésuites, etc. 

Je lui ai répondu que le cartel des banques centrales est le seul groupe ayant à la fois le motif et les moyens de conquérir le monde. Constitué principalement de juifs kabbalistes et de francs-maçons, il est la tête de la pieuvre. Le Sionisme, la Franc-maçonnerie, la communauté juive organisée, l’impérialisme, les Jésuites, le Vatican, les agences de renseignement, les médias, etc. sont parmi les bras innombrables de la pieuvre.

Le «mobile» est de protéger son inestimable mais frauduleux monopole privé, sur le crédit (la création monétaire) public (le gouvernement). Ils ont besoin d’un «gouvernement mondial» afin de s’assurer qu’aucune nation n’imprime son propre argent ou ne fasse défaut sur les «prêts» émis par les banquiers à partir de rien.

Un puisant réseau mondial

Les «moyens» sont bien sûr leur richesse illimitée canalisée à travers leur réseau de cartels, qui leur permet de posséder le gouvernement, les médias, l’éducation, etc. Toute personne qui réussit dans la vie publique est leur marionnette ou sert inconsciemment leur feuille de route. Leur réseau sioniste-franc-maçon-communiste-socialiste-MI-5-MI-6 etc. leur permet d’exercer un contrôle secret.


Une théocratie occulte

L’idéologie de la tyrannie mondiale, l’Illuminisme, provient de la Kabbale juive, qui prêche que l’homme (c’est à dire les banquiers) peut usurper la place de Dieu et redéfinir la vérité.

Vers 1770, un syndicat de banquiers dirigé par Mayer Rothschild fonda l’ordre des illuminés «Illuminati», une secte satanique conçue pour subvertir la société. Selon Edith Starr Miller, le Consortium Rothschild incluait des financiers juifs tels que Daniel Itzig, Friedlander, les Goldsmids et Moïse Mocatta. («Théocratie occulte», p. 184.)

Selon Miller, les objectifs des Illuminati (le Communisme et le Nouvel Ordre Mondial) étaient la destruction du christianisme, des monarchies, des États-nations (en faveur de leur gouvernement mondial ou l’internationalisme), l’abolition des liens familiaux et du mariage par le biais de la promotion de l’homosexualité et de la promiscuité sexuelle, la fin de l’héritage et de la propriété privée, et la suppression de toute identité collective sous le nom fallacieux de «fraternité humaine universelle», c’est-à dire la «diversité». (P. 185)

Le Tribunal 

Naturellement, ils essaient de supprimer ce genre d’information. Le Congrès Juif Canadien s’est plaint auprès de la Commission Canadienne des «droits de l’homme» exigeant que les références juives soient retirées de mon site, www.henrymakow.com. En Mars 2009, la CCDH a institué un «Tribunal» pour enquêter sur mes écrits. Le motif que je promeus la «haine» en est le prétexte éculé.

Dans mon esprit, ceci confirme tout ce que je dénonce. Je ne suis pas un grand prophète, mais si Isaïe, Ezéchiel, Jérémie et Amos ont également critiqué en leurs temps les «dirigeants» juifs, ils seraient traités de la même façon aujourd’hui.

Le C.J.C. ne veut pas que les Juifs sachent que l’entreprise juive a été détournée. L’élite juive a perverti l’idéal d’un peuple saint choisi pour défendre la morale, pour en faire une élite auto-proclamée prenant la place de Dieu. Les banquiers utilisent ce messianisme juif comme un instrument pour consolider leur hégémonie matérielle, spirituelle et culturelle. Le judaïsme (avec le Communisme et le Sionisme) est un système pour contrôler les juifs, et à travers eux la race humaine.

La tyrannie du gouvernement mondial

La tyrannie du gouvernement mondial est la seule conquête qui aura lieu à l’insu du vaincu. Dans les «Protocoles des Sages de Sion», l’auteur martèle notre «marque de fabrique» est «le pouvoir de faire croire.» Par «faire croire», il veut dire la tromperie qui constitue leur «magie». (Protocole 1)
Quand des banquiers étrangers contrôlent les cordons de la bourse, inévitablement l’État devient synonyme de ces banquiers. L’État est une ruse utilisée pour manipuler les masses, qui n’a de «public» que le nom. Telle est la vérité derrière le «faire-croire» du Nouvel Ordre Mondial communiste.

Cette tyrannie est aussi la première dans l’histoire qui ne peut être mentionnée, de peur d’être stigmatisé comme un «antisémite» et un «haineux». Croyez-moi, la haine est entièrement du côté des kabbalistes.

Cette ruse se perpétue en blâmant tous les juifs pour les machinations de quelques-uns. C’est comme si tous les italiens étaient rendus responsables des activités de la mafia. Le fait de blâmer tous les juifs les rend naturellement complices des Rothschild, confirmant ainsi les soupçons. Une véritable déambulation dans la ligne de mire! Que penserions-nous des italiens s’ils défendaient Al Capone et le crime organisé ?

La juiverie organisée utilise «l’antisémitisme» et la «haine» comme la malédiction d’un sorcier sous laquelle tous les horrifié se courbent. Pour neutraliser ce maléfice vaudou, nous devrions porter le badge de l’antisémite avec fierté, affirmant qu’il est synonyme de l’opposition au rôle disproportionnée des juifs (et des cryptos-juifs) dans la promotion du Nouvel Ordre Mondial (Personne ne préconise de fermer les yeux sur le génocide.) Ainsi, l’antisémitisme deviendrait un mouvement politique légitime (non racial) dirigé contre certains pions juifs (et non-juifs) et les politiques Illuminati.

Ce qu'être juif signifie pour moi



Pour moi, être juif est une question d’esprit, de caractère, de sang et de culture. J’ai un fort sentiment de Dieu comme dimension morale immanente. Je crois que le but de l’homme ainsi que son devoir est de manifester cette dimension. Je n’imposerai jamais mon idée du bien à quiconque. Mais dans une société qui fonctionnerait sainement, le questionnement de ce qui est vrai, juste ou beau serait l’objet d’un débat permanent.

L’effet civilisateur de l’Évangile

Je suis un juif assimilé. Je m’identifie à la race humaine d’abord, à mes compatriotes ensuite, et aux Juifs en dernier. Je n’ai pas reçu d’éducation juive et je ne m’associe pas régulièrement avec les juifs. Jusqu’à présent, sauf pour les Dix Commandements et quelques parties de l’Ancien Testament, la «religion» ne m’attire pas. «Reconnaissez-les à leurs fruits», a dit Jésus.

En revanche, je peux voir l’effet civilisateur que l’Évangile de l’amour du Christ a eu sur la société. La première étape de l’évolution spirituelle de l’homme repose sur le fait d’envisager l’autre avant soi-même et en reconnaissant que tous les hommes (pas juste les juifs) sont frères.


Le judaïsme n’est pas une religion

Dans son livre, «Histoire juive, religion juive» (1994) Israël Shahak a confirmé mes soupçons que le judaïsme n’est pas une religion. «La foi et les croyances (sauf les croyances nationalistes) jouent un rôle extrêmement faible dans le judaïsme classique. Ce qui est d’une importance primordiale est l’acte rituel, plutôt que le sens que cet acte est censé avoir ou la croyance qui s’y rattache.» (P.35)


La prochaine étape pour moi a été la conclusion que le judaïsme est au mieux une religion païenne raciale, et au pire une société secrète satanique. La nature d’une société secrète, c’est que l’adhérant est gavé de platitudes idéalistes sans qu’on lui dise jamais ce qui est réellement à l’ordre du jour.

Talmud et kabbale

La plupart des juifs ignorent que le judaïsme évite largement l’Ancien Testament en faveur du Talmud et de la kabbale. Très peu de juifs lisent ces livres. S’ils le faisaient, ils pourraient se rendre compte que le Talmud est plein de haine et de mépris pour les non-Juifs. Ils découvriraient que la kabbale est la base de la sorcellerie moderne, de l’astrologie, de la numérologie, du tarot, de la magie noire, de l’androgynie, du culte du sexe et d’une grande partie du mouvement New Age. Elle enseigne que le bien et le mal sont une seule et même chose et que le noir est blanc et vice-versa.

Les juifs kabbalistes racontent cette blague en privée : «Un juif orthodoxe interroge trois candidats pour un emploi, il leur demande : «Qu’est-ce que 2 plus 2 ?» Les deux premiers requérants répondent 4 et 22. Il les chasse. Le troisième répond : «Tout ce que vous voulez qu’ils soient.» Il est embauché. C’est ce à quoi nous sommes confrontés dans le Nouvel Ordre Mondial, une tentative de remodeler la vérité selon leur propre intérêt.

L'adoration du sexe

La kabbale est la base du culte d’adoration du sexe qui a envahi le monde. Le sexe conjugal est un rituel obligatoire pour un juif kabbaliste le jour du sabbat. Le désir physique est censé augmenter «l’amour d’un homme pour Dieu», et les rapports sont «un instrument de l’union avec Dieu.» (Ceci, bien sûr, c’est de la foutaise. On s’unit avec Dieu en le servant sept jours par semaine. Le sexe est un instinct naturel comme manger, pas un acte sacré.)

L’arc de la civilisation occidentale est passé de la croyance en Dieu (ascension) à la croyance en Satan (descente). Le sommet étant les soi-disant «Lumières» lorsque les hommes d’argent ont décidé qu’ils pouvaient prendre le relais de Dieu. En règle générale, le déclin dans l’obscurité morale est représenté par les lucifériens par la lumière, le lever du soleil. (par exemple dans le logo de Barack Obama)

Selon Texe Marrs, la cabale enseigne que le «saint serpent est le vrai Dieu ; que tout le mal que fait une personne, est transformé magiquement par le biais de l’alchimie en justice ; et que oui, Lucifer est le Seigneur. Satan est le vrai et seul dieu. Telle est la doctrine essentielle de la kabbale.» (Codex Magica p.426.)

Je soupçonne que la kabbale soit le plan de l’ère post-chrétienne, c’est la raison pour laquelle nous sommes submergés par l’occultisme généré par les médias, la pornographie, la violence et la peur.

Le procès contre Dieu

Dans ma jeunesse, on me disait que les juifs ont toujours été haïs sans raison. (C’est ainsi que les dirigeants contrôlent et manipulent les juifs.) Mes grands-parents sont morts dans l’holocauste et mes parents portaient les stigmates de passer pour non-juifs dans l’Europe nazie. On m’a dit qu’Israël était la réponse à des siècles de persécution. Je voyais mes compagnons juifs en Amérique comme une petite communauté des plus vulnérables. Je réalise maintenant que l’antisémitisme est causé par une variété de raisons complexes. La principale est que, inconnu de la plupart des juifs, le judaïsme contient une idéologie de suprématie et de domination. La direction Illuminati juive se considère comme Dieu. Léon Trotski intenta un procès à Dieu à Moscou en 1923, devant 5 000 hommes de l’Armée Rouge. Dieu fut reconnu coupable de divers actes ignominieux et condamné par contumace. (Berliner Taegeblatt, le 1er mai 1923.)

Le grand idéal du judaïsme 

Le «Monde Juif», a annoncé le 9 février 1883 que, «Le grand idéal du judaïsme est que le monde entier soit imprégné de l’enseignement juif et que, dans une fraternité universelle des Nations - constituant en fait un judaïsme élargi - toutes les races distinctes et les religions sont vouées à
disparaître.»

Ce sentiment joue un rôle important dans le Nouvel Ordre Mondial. Il fournit un système de soutien pour les banquiers centraux et détourne le blâme loin d’eux. Si votre groupe ethnique ou religieux est secrètement utilisé pour le mal, vous feriez mieux de prendre vos distances ou vous risquez de vous retrouver pointé du doigt.

Psyché de groupe

Cela s’applique à presque tout le monde, pas seulement aux Juifs. En tant que juif ethnique, je m’interroge, est ce que le dieu juif représente un ordre moral universel ou une égrégore tribale primitive (c’est-à-dire une projection de la psyché de groupe ?) Est-ce que l’égrégore juive est maintenant Lucifer ? (Voir dans "Illuminati", «Le Dieu que sert l’élite juive»)Nous nous approchons peut-être d’une crise. La juiverie organisée et ses alliés maçonniques suivent un programme basé sur les prophéties bibliques de la fin des temps (qu’ils peuvent avoir écrites ou modifiées.) Ce programme appelle à une troisième guerre mondiale et à la destruction de masse de toutes les personnes, y compris des 2/3 des juifs. Le Nouvel Ordre Mondial est censé émerger des débris.


L'Age Sombre

La race humaine est entrée dans un Age Sombre. A mesure que le Nouvel Ordre Mondial est adopté, l’antisémitisme, se développera inévitablement. Il est temps pour les Juifs de s’éveiller et de prendre position. A présent, il n’y a pas de récompense pour un tel acte de courage, rien que du mépris à récolter. Plus tard, si l’antisémitisme devient endémique, les Juifs devront faire face. Il sera trop tard.
Deux observations finales et sans rapport : beaucoup de juifs se sont coupés de la notion d’un Dieu aimant représenté par l’enseignement de Jésus. Ces juifs sont des parias métaphysiques. Ils se sentent obligés de «gagner» l’amour en étant super performants. Comme une femme qui mange trop pour compenser le manque d’amour, ils cherchent l’argent et le pouvoir. Dans les cas extrêmes (tel les Rothschild,) leur quête de la richesse et de puissance sans limite, leur besoin de tout posséder et de tout contrôler, illustre la domination de Satan.

L’humanité est contrôlée par des satanistes

J’avais l’habitude de regarder de travers la capacité des chrétiens de profiter de la vie ordinaire. Leur vie «normale» et saine semblait ennuyeuse et ridicule. Je devais justifier ma vie, lui trouver un sens. Je ne m’étais pas rendu compte que la vie a un sens intrinsèque si elle est conduite selon les desseins aimant de Dieu.

Finalement, les gens ne peuvent pas découvrir la vérité, s’ils ne savent pas quoi chercher. La vérité - que l’humanité est contrôlée par des satanistes - est difficile à prouver de façon concluante. Mais dans plus de 60 articles, je montre que c’est l’explication la plus convaincante du bourbier dans lequel elle se débat.

PDF gratuit "ILLUMINATI, le culte qui a détourné le monde", de Henry Makow.

Version papier



Pierre Hillard a écrit la préface du  livre "Le Nouvel Ordre Mondial" de H.G. Wells.

De "La Guerre des Mondes" à "L’homme invisible", de "La machine à explorer le temps" à "L’Île du Docteur Moreau", nous connaissons H. G. Wells comme l’un des pionniers des romans de science-fiction. Mais il fut aussi un penseur politique, membre de cercles de réflexion influents, et un ardent défenseur d’un “Nouvel Ordre Mondial”, une expression qu’il forgea dès 1914 et développe dans le présent essai, publié en 1940. Pour la première fois traduit en français, "Le Nouvel Ordre Mondial" – et son auteur – est présenté aux lecteurs francophones par une éclairante mise en abîme de Pierre Hillard, auteur de référence sur la question du “mondialisme”.





lundi, juin 11, 2018

Un ordre mondial communiste et théocratique, l'ultime complot des Jésuites


Lorsqu'on explique à des gens qui se gargarisent avec le complot des illuminatis que tout repose sur la Société des Jésuites, il y a comme un flottement. Les gens ont été conditionnés à ne voir dans les Jésuites qu'un groupe de prêtres en noir qui rasent les murs. C'est l'image que les Jésuites ont voulu donner, afin qu'en les prenant pour des religieux au demeurant parfaitement repérables, on ne puisse imaginer à quel point leur duplicité dépasse les normes. Chez eux, tout est paradoxal et extrême. 


Nous parlons des Jésuites des hauts grades, car les jésuites de la base ne sont pas initiés aux secrets de l'ordre, quoiqu'ils forment un bataillon de soldats obéissants prêts à remplir n'importe quelle mission. On ne recrute qu'un seul initié sur quarante candidats qui, écoutez bien, ont été préparés pendant quinze ou vingt ans ! 

Avec eux, le paradoxe est la règle. Les Jésuites se font passer pour des faux-jetons pour comploter à l'aise. Ils sont experts dans de nombreux domaines de pointe. Ils sont pauvres avec les pauvres et riches avec les riches. Mais ils peuvent faire exactement le contraire que ce qu'on les croit occupés à faire. 

Depuis quatre siècles, ils ont pris à la fois l'Eglise catholique et la Franc-maçonnerie en otage pour faire avancer leur grand projet : le Grand Œuvre de l'Ordre Mondial.

Le nouvel ordre mondial est leur invention. Dans cette période de l'âge noir, la destinée des peuples est sous leur contrôle. Aucune révolution ni guerre n'est déclarée sans eux. En quatre siècles ils ont été bannis 73 fois d'à peu près tous les pays, tant ils causaient de zizanies et de problèmes politiques. Mais pour mieux comprendre, revenons un peu sur leur histoire.


IGNACE est un nom "charmant" 


Ignace de Loyola a fondé l'Ordre des Jésuites au XVI° siècle pour en faire une armée théoriquement au service de Rome - je dis bien de Rome et non de l'Église qui devint leur outil de conquête. C'est une super inquisition pour les temps modernes ; une milice pour convertir les peuples ou tout au moins pour ramener les grandes religions mondiales dans le sein de Rome à travers l'œcuménisme, lorsque la conversion s'avère impossible. C'est pourquoi cette société s'appelle Compagnie et que son chef porte le titre de Général. Les fondateurs des SS s'inspirèrent de l'ordre Jésuite, et les services secrets internationaux y ont leurs racines. Au début, il fallait contrer la Réforme de toute urgence, et sauver le Vatican d'une débâcle annoncée. Avec génie, Ignace de Loyola tira profit de cette situation critique pour l'Eglise afin de se placer en tant que défenseur de la Foi contre les " parpaillots et les hérétiques " contre lesquels les Dominicains semblaient incapables de lutter. 

Dès sa fondation, L'ordre se répand sur la terre, d'abord en Inde, puis au Japon et en Chine. De Chine, les Jésuites sont passés au Tibet, sans doute les premiers. [...]

A chaque étape, ils s'incrustent profondément dans la culture locale allant jusqu'à se déguiser en sannyasin en Inde et en mandarin confucianiste en Chine. Ils ne s'en cachent d'ailleurs pas car la dissimulation et l'infiltration font partie de leurs devoirs. Sur des gravures chinoises représentant des mandarins aux ongles longs et aux moustaches tombantes, on aurait du mal à identifier des pères jésuites, à moins d'un détail comme ce crucifix volontairement disposé dans un coin du décor.

Des rinpochés tibétains disciples de Saint Ignace de Loyola

Au Tibet, ils disparaissent dans les lamaseries, mais réémergeront au XIX° siècle en tant que… Maîtres de la Grande Loge Blanche ! Vous avez compris l'astuce ? Cela n'étonnera que les naïfs qui croient aux contes de fée de la Théosophie façon new age. Comment imaginer que la Grande Loge Orientale est entre les mains de ceux qui tiennent également le Grand Orient sous leur coupe ? Mais, c'est ainsi. Les Jésuites ont investi le Tibet, et n'en sont jamais repartis.

Vous voyez le topo ? C'est pourquoi aujourd'hui encore, ils financent le Bouddhisme tibétain - ils paient directement le salaire des lamas - après avoir lancé la Chine communiste contre le Tibet ! Toujours " diviser pour mieux régner ". Car, la Chine est une de leur place forte, et le communisme est leur cheval de Troie. Tout cela est dit en raccourci, mais le chercheur motivé en découvrira les preuves s'il y consacre un peu d'efforts. Car rien n'est caché lorsqu'on sait lire les livres de propagande sur le Lamaïsme, par exemple. [...]


Les Jésuites ont un projet de grande envergure, des moyens financiers et intellectuels considérables, et une discipline de fer. C'est une Gestapo avec les pouvoirs occultes en plus.

Imaginez une milice de SS déguisés en prêtres, et qui séviraient depuis quatre siècles, cela doit finir par donner des résultats ! Ils ont un système de développement occulte qui les rend totalement déterminés et obéissants. [...]

Les Jésuites mènent une guerre terrible depuis plusieurs siècles, et tous les conflits ont été directement ou indirectement déclenchés par leur volonté avec le soutien financier de leur généreuse banque, rien moins que l'honorable maison Rothschild. Ce sont les Rothschild qui ont financé les Illuminés de Bavière, et encore les Rothschild qui offrent des cadeaux somptueux aux Jésuites, tel le château de chantilly. [...]



Attention à l'antisémitisme primaire

Au XIX° siècle, les Jésuites lancèrent la " mode " de l'antisémitisme afin qu'on rejette la responsabilité de leurs turpitudes sur les juifs. Les premiers pamphlets et les écrits de l'idéologie antisémite ont été rédigés par des jésuites qui deviendront ultérieurement des militants de l'anti-racisme. N'oublions pas qu'ils sont toujours des deux côtés à la fois. Diviser pour régner. C'est pourquoi, on pense que les Protocoles des Sages de Sion ont été mis en circulation par les jésuites pour détourner l'attention vers les juifs qui sont devenus un bouc émissaire idéal à cause des juifs célèbres qu'on retrouve aux commandes du système jésuito-illuminati.

Pourtant, les juifs de base ne sont pas responsables si des milliardaires et des élites sionistes trempent dans la combine. Nombre de juifs doivent se demander ce qui leur vaut autant de succès dans les médias, la finance ou le monde du spectacle. Ils devraient quand même se méfier de leurs parrains et de ces familles puissantes comme les Rothschild qui n'hésitèrent pas à sacrifier leurs congénères durant la dernière guerre mondiale. Car, quoiqu'en disent les révisionnistes, les juifs ont souffert sous le joug nazi même si cela ne leur permet pas de s'attribuer le monopole de la souffrance. Rappelons que les Rothschild n'ont perdu aucun de leurs membres ni souffert du moindre harcèlement depuis l'apparition de l'antisémitisme moderne. On prétend même qu'ils ont financé le régime nazi, lequel entretenait d'ailleurs
d'excellents rapports avec le mouvement sioniste. [...]


[Note : Il est écrit dans "La Compagnie de Jésus", dossier du Comité de Salut Public, (les Jésuites sont) "placés en pole position avec le judaïsme dans la gestion des affaires terrestres. Les deux, à plusieurs reprises, ont d'ailleurs collaboré à travers l'histoire". (La Compagnie de Jésus : ordre crypto-judaïque ou ordre catholique ?)]


Les aptitudes du conspirationniste sérieux 



Les chercheurs conspirationnistes ne semblent pas intéressés par la piste des Jésuites. C'est encore un sujet tabou. Les gens évoquent parfois cette question, puis ils passent à un autre sujet, car à vrai dire, ils n'en savent à peu près rien. 

Pour pénétrer cette sphère, il faut une sorte de sens prophétique et une grande détermination car tout est dissimulé. Tout est truqué. 

Il faut s'armer de patience, réfléchir et progresser sans se focaliser outre mesure pour ne pas projeter de l'émotionnel

Il ne faut pas devenir un obsédé du " complot satanique jésuite " comme d'autres le sont des Reptiliens, ou du complot judéo-maçonnique ou encore du complot fasciste. 

Il faut garder sa bonne humeur, et ne jamais se laisser aller au ressentiment qui nous égare sur de fausses pistes. 

Comme le pêcheur qui surveille le bouchon, il faut savoir attendre longtemps avant de vérifier une simple petite information. 

Il faut prendre en compte le moindre détail, selon la parole " tu ne négligeras pas la poussière ". L'information vient toujours quand on ne s'y attend pas. Et c'est parfois le déclic.

Les erreurs des complotistes américains

Certains chercheurs américains ont révélé des informations essentielles sur les Jésuites, mais leur discours est souvent conditionné par un fanatisme religieux évangélique en lutte contre le catholicisme romain. Ils passent complètement à côté des aspects occultes de la question à cause de leurs préjugés religieux dogmatiques. Ils ne voient dans cette affaire qu'un combat entre le Protestantisme et le Catholicisme. 

Selon eux, le protestantisme du nouveau-monde serait le garant de la liberté de conscience, alors que Rome - par le biais des jésuites - perpétuerait l'inquisition et voudrait instaurer une théocratie mondiale avec un " pape-messie " à la tête. Ces évangélistes américains qui s'appellent " patriotes ", croient que l'Amérique est tombée entièrement sous le joug des Jésuites. Cela n'est pas faux, mais c'est emprunt de préjugés religieux, et d'une méconnaissance totale du monde de l'occulte. 

La motivation

Il vrai que pour étudier cette question il faut se sentir motivé. Il y a certes des inexactitudes dans tout ce que j'énonce ici, mais je dispose de références sérieuses pour 80 % de mes allégations. 

Matthieu l'a écrit dans "Le moine et le philosophe", première édition

Des sympathisants du Bouddhisme tibétain pourraient se scandaliser lorsque j'affirme que des Lamas reçoivent de l'argent des Jésuites. Mais je n'y peux rien, c'est un fait dont on trouve la trace dans un livre grand public écrit par un moine dont le père est philosophe. Les choses sont dites en clair si l'on fait bien attention à la propagande. 

Sherlock Holmes du complot

Chaque propagande se trahit elle-même par ses excès et ses omissions. Par exemple, vous ne trouverez que des livres d'apologie sur la sainte famille Rothschild. Mais si vous avez les clés du système, ces livres vous montrent à l'envers toutes les preuves que vous recherchez comme sur des négatifs photos. Je ne vous demande pas de me croire mais de mener votre propre enquête, à condition que vous soyez tenace. [...]

Que veulent les jésuites


...Ils mettent en place le nouvel ordre mondial qui verra la fin de ce qu'on appelait la civilisation humaniste. N'oublions pas que les jésuites furent les inventeurs des camps de concentration avec leurs " Reductiones " du Paraguay où les Indiens étaient dressés à devenir de bons citoyens robotiques dans le cadre d'une société communiste théocratique. En terme de tyrannie, ils ont déjà tout expérimenté grâce au communisme, et cela n'annonce rien de bon pour le meilleur des mondes qu'ils nous ont préparé.

D'après "Les Jésuites, espions et assassins du Vatican" de Jean leDuc qui reprend un article de Joël Labruyère publié dans la revue Undercover. (Les sous-titres ne figurent pas dans le texte de Jean leDuc)

A LIRE :


"Les Jésuites, espions et assassins du Vatican" par Jean leDuc. PDF gratuit ICI

La Compagnie de Jésus - Pour la plus grande gloire de qui ? Dossier du Comité de Salut Public


"Pensées corsaires" de Gabriele Adinolfi.




La politique mondialiste des Jésuites et du Pape François
(Radio Brigandes - Août 2016) 




Entretien avec Marianne, chanteuse leader des Brigandes, et Antoine Duvivier, représentant du Comité de Salut Public, sur la politique mondialiste des jésuites et du Pape François. 

Interventions filmées de Gabriele ADINOLFI (fondateur de l'Institut Polaris à Rome et initiateur du projet européen "Lansquenet") dans la première partie de l'émission. 

Pour plus d'informations, notre brochure sur la Compagnie de Jésus est disponible ici : https://lesbrigandes.com/brochures/


ÉMISSION DIVISÉE EN 3 PARTIES : 

1) La politique mondialiste du Pape François et de la Compagnie de Jésus aujourd'hui 

2) La Compagnie de Jésus a t-elle toujours eu cette politique mondialiste depuis sa création (1540) ? 

3) Comment la Compagnie de Jésus entrave les mouvements antimondialistes 

À LA FIN DE L'ÉMISSION: live de la nouvelle chanson des Brigandes "Catho Spleen"



La société théocratique et contre-traditionnelle de l'Antéchrist


dimanche, juin 10, 2018

Le bouddhisme gagnerait à sortir de sa caricature occidentale



Dans "Qu'ont-ils fait du bouddhisme ? Une analyse sans concession du bouddhisme à l'occidentale", l’anthropologue Marion Dapsance revient sur la réinvention du bouddhisme en Europe et aux États-Unis où il est devenu, depuis XIXe siècle, un projet de réforme sociale.



L'utilisation du terme « bouddhisme à l'occidentale » sous-entend une opposition au « bouddhisme oriental ». Cette distinction est-elle due à des différences culturelles ou à une incompréhension occidentale ?

Marion Dapsance : L'Occident s'est approprié certains aspects du bouddhisme. Dès le XIX e siècle, une quête de « spiritualité laïque » est apparue. Désireux de rompre avec l'héritage chrétien, nombre d'intellectuels européens ont souhaité donner une nouvelle assise morale et religieuse aux sociétés dans lesquelles ils vivaient, notamment en France. Ils ont alors compris et remodelé les traditions asiatiques se réclamant du Bouddha, de manière à ce qu'elles répondent à leur souci du moment : en l'occurence, pour ce qui est de la France, la volonté de promouvoir une « sagesse » ou une morale « laïque » - ce qui n'a absolument aucun sens pour les bouddhistes d'Asie.

Le bouddhisme n'a jamais promu une « spiritualité laïque », ni une diminution du stress. En anthropologie, ce mécanisme de réinvention et d'appropriation d'une tradition exotique est appelé « hybridité culturelle », faisant référence à un mélange de culture. Ce que nous appelons « bouddhisme » ne relève plus ni des traditions asiatiques ni des traditions occidentales. C'est un mélange. Il existe de grandes différences de pensée et de pratique entre les deux. Par exemple, le bouddhisme, quelles que soient ses variantes, comporte de nombreux rituels. Ce que l'on appelle la « méditation » n'est que l'un d'entre eux. Le bouddhisme comprend aussi un vaste panthéon de divinités et d'êtres éveillés (« bouddhas ») qui jouent un rôle important dans la pratique spirituelle des Asiatiques. Faire du bouddhisme une « spiritualité laïque », voire « rationnelle » ou « scientifique », n'a donc guère de sens.

Une autre différence concerne le statut des textes doctrinaux et liturgiques. Ces textes sont fondamentaux dans les traditions asiatiques, mais souvent laissés de côté en Occident. Les rituels y disparaissent ou sont simplifiés à l'extrême, comme dans le cas de la « méditation », qui ne répond plus à un objectif de salut, mais simplement à l'apaisement de l'esprit.

Quand vous parlez, à propos du bouddhisme en Occident, de « fait social total », à la manière du sociologue Marcel Mauss, voulez-vous dire qu'il s'agit d'un phénomène de mode ?

MD :
 J'utilise cette expression afin de sortir du perpétuel débat religion / spiritualité, dont les termes sont dénués de signification claire et précise. Le « fait social total » permet d'insister sur le fait que ce que l'on appelle « le bouddhisme » et la « méditation » concernent différents secteurs de la société tels que la psychothérapie, la médecine, les milieux intellectuels, le monde de l'entreprise, la publicité, etc. Ce « bouddhisme » est loin de se réduire à la sphère dite « religieuse ». Ce que je montre en particulier dans le livre, c'est que le bouddhisme à l'occidentale porte un vrai message idéologique : il vise à réformer la société pour la rendre meilleure. Le bouddhisme, en s'intégrant aux sociétés occidentales, ne s'est donc pas seulement transformé en pratique thérapeutique ou en produit commercial, comme certains observateurs ont pu l'affirmer. Il tente surtout d'apporter des solutions aux méfaits de la société moderne, ce qui n'était évidemment pas le cas des bouddhismes asiatiques.

Que représente véritablement le bouddhisme pour les Occidentaux ?

MD : Il a d’abord été vu par les Européens comme une religion païenne, soit d’un œil plutôt positif – un exemple de « religion naturelle », une éthique proche du christianisme –, soit d’un œil résolument négatif, comme une forme de satanisme. Ce n’est qu’à partir du XIXe siècle qu’on l’assimile, pour des raisons que j’explique dans le livre, à une « sagesse » ou à une « philosophie rationnelle ». Les traditions littéraires venues d’Inde, parmi lesquelles des textes bouddhiques, sont en effet traitées de manière purement intellectuelle par les savants européens (la plupart du temps des philologues et des philosophes, c’est-à-dire des spécialistes des textes et non des pratiques), qui les ont déconnectées de leur contexte social et rituel d’origine. Il est alors assez aisé de transformer ces textes doctrinaux en « philosophies » et de délaisser comme autant de « superstitions » ceux qui relèvent de la légende ou de la pratique rituelle. Devenu « philosophie », le « bouddhisme » (nom qui n’a pas d’équivalent exact dans les langues asiatiques) apparaît comme l’une des philosophies auxquelles l’Occidental cultivé peut s’intéresser.

Ce qui plaît, c’est essentiellement l’idée d’une lutte contre la souffrance, un thème qui s’oppose à la fois à la pensée chrétienne – qui considère que la souffrance joue un rôle privilégié dans l’économie du salut –, et rejoint les préoccupations sociales de l’époque : condition ouvrière,
hygiénisme, eugénisme, etc. Le « bouddhisme » est dès lors récupéré par de nombreux penseurs et activistes de gauche, souvent anticléricaux voire athées, comme Clémenceau, qui n’hésite pas, peut-être par provocation, à se déclarer bouddhiste et à participer à des « messes bouddhiques »
organisées par le musée Guimet dans les années 1890.


Le « bouddhisme » suit alors les évolutions que la notion de « souffrance » a connues en Europe et aux États-Unis : au XXe siècle, et particulièrement dans sa seconde moitié, les conditions de vie matérielle des Occidentaux ayant été singulièrement améliorées, la notion de « souffrance » est davantage associée à son aspect psychologique ou émotionnel.

C’est ainsi que « le bouddhisme » et « la méditation » sont désormais appelés à la rescousse, non plus explicitement pour fonder une nouvelle société, comme ce fut le cas au XIXe siècle, mais pour aider les individus à atteindre « le bonheur ». L’idée de rénovation sociale demeure toujours, cependant, car les promoteurs de la « méditation de pleine conscience » nous expliquent que si chacun pratique la méditation, c’est la société voire la planète tout entière qui en sera transformée.

Je dirais donc que ce qui caractérise « le bouddhisme » en Occident, c’est surtout cet idéal de transformation du monde par l’éradication de la souffrance. L’objectif reste matériel voire matérialiste puisqu’il ne s’agit plus, comme dans le cas des formes asiatiques de bouddhisme, de permettre aux êtres de sortir définitivement du monde et de ses illusions. 

En Occident, on cherche au contraire à améliorer le monde : c’est un contre-sens du point de vue bouddhique.

Le terme « bouddhisme » est ainsi utilisé à tort, faute de mieux. On pourrait peut-être parler plus justement d'athéisme éthico-thérapeutique à coloration bouddhique, à la manière dont les sociologues américains Christian Smith et Melinda Lundquist parlaient de « déisme éthicothérapeutique » en 2005 dans leur ouvrage "Soul Searching : The religious and Spiritual Life of American Teenagers".

Le surnaturel omniprésent dans le bouddhisme asiatique disparaît également en Occident...

MD : De nos jours, c'est le critère scientifique qui détermine ce qui est vrai ou ce qui est faux. Selon certains scientifiques, la méditation aurait un effet sur le cerveau. Sa pratique améliorerait les conditions cognitives et émotionnelles des individus. Ses porte-paroles justifient ces allégations à l’aide de tests en tous genres. « La science » aurait validé la pratique de la méditation.

Dès lors, le bouddhisme, qui aurait inventé cette « technique », serait lui-même « vrai ». Tout ce qui ne va pas dans le sens de cette vision positiviste des choses est écarté, traité comme « superstition », « folklore » ou « métaphore ». C’est ainsi que le surnaturel est très souvent écarté par les Occidentaux qui pratiquent le bouddhisme – du moins dans un premier temps ou dans ce qu’ils disent publiquement du bouddhisme, car en réalité beaucoup de bouddhistes occidentaux croient en l’existence des divinités bouddhiques, des êtres éveillés, des esprits, etc. La science ne joue en fait que le rôle de caution morale ou de produit d’appel. Il faut donc relativiser son pouvoir réel. Les Occidentaux n’ont pas vraiment renoncé aux croyances « surnaturelles ».

En quoi la hiérarchie est importante dans le bouddhisme ?

MD : Chögyam Trungpa (1939-1987) est l'un des premiers lamas officiant en Occident à avoir rompu avec sa hiérarchie. Il a monté son propre réseau dans lequel il était le seul maître. Sans hiérarchie, aucun recours n'est possible. Apparaît alors une autorité absolue créant une relation de soumission, relevant essentiellement du sadomasochisme. La hiérarchie, dans le bouddhisme comme dans toute société, est une garantie contre le pouvoir arbitraire. En tout cas, lorsque cette hiérarchie se fonde sur des règles justes.

Des listes de devoirs, appelées « règles éthiques », existent dans le bouddhisme. Est-ce comparable à d'autres devoirs religieux comme la sharia ou les Dix commandements ?

MD : L'objectif reste assez similaire, même si, par exemple, la sharia est beaucoup plus détaillée. Ces « règles éthiques » sont des principes non négociables, comme peuvent l'être les Dix commandements. L’idée que l’on trouve au fondement de l’éthique bouddhique est qu’il existe un ordre naturel, le dharma, similaire au cosmos grec. Cet ordre est à la fois physique et moral. Il implique, par exemple, le respect de toute vie dès son commencement et quelle que soit sa forme (humaine, animale).

Le bouddhisme de tradition asiatique aurait-il sa place en Occident ?

MD : 
La question est plus vaste : peut-on et faut-il faire renaître les formes de bouddhisme asiatiques en Occident ? Je n'en suis pas certaine. La plupart de ceux qui s’intéressent au bouddhisme et à la méditation ne s’intéressent pas ou peu, en réalité, aux cultures asiatiques. Ce qu’ils veulent, ce sont des solutions pratiques à leurs propres problèmes, à leur propre souffrance. Il est rare qu’ils demandent à pratiquer des rituels complexes impliquant des divinités exotiques dans le but d’éviter l’enfer karmique, et pratiquer tout cela dans une langue étrangère. Cela arrive, mais c’est rare. Ce qu’ils veulent, et on peut les comprendre, c’est tenter de ne pas se déshumaniser sous l’effet des technologies et des mentalités modernes. Mais le bouddhisme et la « méditation » les y aideront-ils vraiment ? Seul l’avenir nous le dira.

Propos recueillis par Ilham Mraizika 




Depuis plusieurs années, Marion Dapsance, docteure en anthropologie, étudie le bouddhisme en Europe. Sa thèse, remaniée sous le titre "Les dévots du bouddhisme", a été publiée chez Max Milo en 2016. Dans son nouvel ouvrage "Qu'ont-ils faitdu bouddhisme ? Une analyse sans concession du bouddhisme àl'occidentale" (Bayard, 2018), elle s'interroge plus largement sur le bouddhisme tel qu’il est pratiqué en Europe.

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