vendredi, janvier 06, 2023

Le livre le plus dangereux ?


Aldo Sterone parle d'un livre réputé très dangereux :

Le Soleil des Connaissances
Shams alma' ârif

Ahmad ibn 'Ali al-Buni (en arabe : أحمد بن علي البوني), également appelé de son nom complet Sharaf al-Din ou Shihab al-Din Ahmad ibn Ali ibn Yusuf al-Buni al-Maliki al-ifriqi, né à Annaba (anciennement Bona) en Algérie et mort en 1225, était un mathématicien, philosophe, soufi et écrivain algérien, bien connu pour ses écrits sur la valeur ésotérique des lettres et des sujets relatifs aux mathématiques, à la sorcellerie et à la spiritualité, mais on en sait très peu sur lui. 

Al-Buni a vécu en Égypte et a appris de nombreux maîtres soufis éminents de son temps. Un contemporain d'Ibn Arabi, il est surtout connu pour avoir écrit l'un des plus importants livres de son époque; Shāms al-Ma’arif (le soleil des connaissances), un grimoire qui est toujours considéré comme le premier texte occulte sur les talismans et la divination.




jeudi, janvier 05, 2023

L'étrange mitre de Benoît XVI


Benoît XVI, prédécesseur de François, est décédé le 31 décembre 2022 à l'âge de 95 ans.

 
Depuis 1964, les papes ont renoncé à la Tiare ou Trirègne qui contenait dans ses trois couronnes, une claire et unique symbolique des trois pouvoirs d’origine divine attribués au Pontife. Il est devenu d’usage courant depuis lors de "couronner" un nouveau Pape avec une simple mitre.

"La mitre, dit Franco Adessa
(directeur de Chiesa Viva, journal fondé par Don Luigi Villa, fils spirituel de padre Pio), n’ayant pas de claire et précise symbolique historique codifiée, peut être sujette au risque d’altération ou même de bouleversement de sa signification des pouvoirs d’origine divine attribués au Pape. L’absence d’une symbolique codifiée à attribuer à la mitre ferait alors retomber la pleine responsabilité de la symbolique utilisée directement sur le Pontife qui l’approuve, la reçoit et l’accueille sur sa tête."


La mitre de la bête


« Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon. »

"Ce verset, écrit Simon André, signale l’avènement d’une bête qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, c’est-à-dire d’un homme élevé à la dignité épiscopale (la mitre est une bicorne). Nous le voyons monter de la terre, c’est-à-dire qu’il est épris des biens terrestres et non des biens célestes. Il s’agit là de la marque des faux docteurs, qui poursuivent des fins intéressées. Ce faux docteur ressemble extérieurement à l’Agneau, c’est-à-dire à Jésus-Christ, qui a institué à la tête de l’Église un Vicaire pour le représenter. Ainsi, les trois bêtes, les antipapes Wojtyla, Ratzinger et Bergoglio, sont aux yeux du monde de vrais Vicaires du Christ, mais chacun peut s’apercevoir qu’ils n’en sont pas, en réalisant qu’ils "parlent comme un dragon". Ils sont les faux prophètes précurseurs de l’Antéchrist-personne."

La mitre ci-dessous a été portée par Benoît XVI. « Mitre sans un symbole chrétien, constate Franco Adessa, mais qui, par de symboles occultes, glorifie l’Homme-Dieu et la Triple Trinité maçonnique. »


Simon André, auteur très catholique, est catégorique :

« La franc-maçonnerie a orchestré l’éclipse de l’Église de façon progressive. Sous un certain rapport, cette secte a enveloppé la terre de ténèbres dès 1962, puis en 1972, 1975, 1978 et 1986/1988, 1993, 2002, 2011 et 2014. Ces dates correspondent respectivement à l’ouverture de Vatican II, à la neutralisation progressive de Paul VI (1972, 1975 et 1978), aux rencontres d’Assise (1986, 1993, 2002, 2011), à la fausse excommunication de Mgr Lefebvre (1988) et à la pseudo-béatification (2011) et prétendue canonisation (2014) de Wojtyla. »

Toujours selon Simon André : "Les différentes organisations maçonniques diffusent dans le monde entier la pensée anticatholique, et elles sont bien plus influentes et efficaces que beaucoup ne le pensent. En 2012, François Hollande, président de la République française, n’a pas hésité à déclarer : « Si l’on croit, comme c’est mon cas, dans la République, à un moment il faut passer par la franc-maçonnerie. » 

Le cas de Vincent Peillon est typique. Dans sa biographie Wikipédia, on lit qu’il est le fils de Gilles Peillon, banquier communiste décédé en 2007 qui était autrefois directeur de la première banque soviétique hors d’URSS. Sa mère Françoise Blum était une juive alsacienne et son oncle maternel Étienne Blum est co-inventeur de la pilule RU 486 (abortif). Enfin, sa grand-mère Thérèse Lion était féministe. Il a été nommé ministre de l’Éducation nationale le 16 mai 2012. L’Église Catholique est aujourd’hui si affaiblie qu’il n’a pas hésité à exposer ouvertement l’idéologie franc-maçonnique, son travail de destruction et sa continuité, depuis la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen jusqu’à aujourd’hui, en proposant ses deux livres comme pistes de réflexion permettant de poursuivre l’œuvre de ce qu’il appelle lui-même « la Révolution ». Ces deux livres sont intitulés "la Révolution française n’est pas terminée" et "Une religion pour la République". A la page 277 de ce dernier volume, publié en 2011 aux éditions du Seuil, on lit : « Car toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l’Église. Non pas seulement l’Église catholique, mais toute Église et toute orthodoxie. […] Comprise ainsi, dans la réalité de son instauration, la laïcité apparaît pour ce qu’elle est : non pas une simple tolérance, une simple neutralité, un simple juridisme, mais, comme religion recherchée par la Révolution, une doctrine à la fois philosophique, morale, politique, pédagogique et religieuse précise et déterminée. Dans une République où la raison a besoin des secours de l’émotion, où les lois ne seront rien sans les mœurs et l’esprit sans le cœur, elle vient fournir un fondement et une doctrine à ce nouveau monde, issu de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, qu’il nous reste à bâtir. » Admettons donc que la franc-maçonnerie est une Synagogue de Satan, une conjuration satanique qui cherche à exterminer le catholicisme. »
de Simon ANDRÉ

PDF gratuit ICI

Nous sommes le 6 avril 2014, l'Eglise Catholique véritable est en deuil et s'apprête à subir la "canonisation" du pire antipape de l'histoire, laquelle aura lieu 21 jours plus tard. Dans Sa Miséricorde Infinie, Dieu décide alors d'ouvrir les sept sceaux de l'Apocalypse, en ce jour du dimanche de la Passion, afin de manifester qu'Il reste maître des événements, malgré la haine croissante de ses adversaires. L'Apocalypse dévoile alors soudainement son avertissement: à compter d'avril 2014, la ruine des ennemis du Christ est imminente, et Rome n'échappera pas plus au châtiment que Jérusalem en son temps, la ville sainte de l'Ancienne Alliance que Dieu avait condamnée par les paroles acérées d'Ezéchiel. Ouvrez ce livre et découvrez comment l'énigme la plus ancienne et la plus mystérieuse de l'histoire de la Synagogue et de l'Église compare le destin de la Rome infidèle au siège de Jérusalem : sang et ruines pour punir l'apostasie du peuple saint.



mercredi, janvier 04, 2023

Les résolutions d'Emma


- Je ne prendrai jamais de vaccin de ma vie.

- Et je ne ferai jamais confiance au gouvernement.

- Je ne ferai jamais non plus confiance au système de santé.

- Je ne mangerai jamais un putain d'insecte.

- Et je ne me soumettrai jamais à un confinement ou à un masque.

- Je ne croirai plus jamais les grands médias.

- Je ne reconnaîtrai plus jamais vos pronoms.

- Et je ne reconnaîtrai jamais un pédophile pour autre chose que ça. Bien qu'il y ait une chose pour laquelle je voudrais remercier nos pédophiles d'élite : Ils ont réveillé un groupe de personnes qui vont les détruire, jusqu'à leur disparition totale de ce monde.

BONNE ANNÉE 2023 !

Emma sur Twitter 


mardi, janvier 03, 2023

Tout ce que les médias ont dit au cours du dernier demi-siècle faisait partie du véritable Grand Mensonge,





Top 10 des théories du complot qui seront validées en 2023


L'origine du terme "théorie du complot" est né des efforts de la Commission Warren pour dissimuler l’assassinat de l’ancien président John F. Kennedy.

Aube Digitale :

JFK a peut-être été la première fois que des agents de l’État profond de la communauté du renseignement ont réussi à renverser un président en exercice.

Depuis, cela s’est produit au moins deux autres fois, avec les empreintes digitales du FBI et de la CIA à la fois sur le scandale du Watergate et sur la fraude électorale de 2020.

Mais après avoir surjoué leur jeu, l’ensemble du château de cartes semble maintenant prêt à s’effondrer, validant la conviction des sceptiques que tout ce qu’on leur a dit au cours du dernier demi-siècle faisait partie du véritable Grand Mensonge, et que notre idée de la démocratie n’était qu’une illusion.

En gardant cela à l’esprit, voici 10 choses que le pouvoir en place à Washington doit encore admettre, mais qu’il sera bientôt impossible d’ignorer, sans ordre particulier :

- 1. Le rôle que la communauté des renseignements et le ministère de la Justice ont joué dans la fomentation de la violence par des opérations psychologiques le 6 janvier 2021 sera exposé. Malheureusement, dans leur contre-enquête attendue en réponse à la commission du 6 janvier dirigée par Pelosi, même les républicains de la Chambre des représentants pourraient nous cacher des secrets d’État. Mais la conduite partisane préjudiciable du FBI a généré une multitude de lanceurs d’alerte transfuges qui devraient être disposés à faire la lumière sur les allégations douteuses d’extrémisme de droite et de violence au Capitole des États-Unis – et dans l’émeute de Charlottesville de 2017 qui était sa répétition générale.

- 2. L’impact mortel des vaccins contre le COVID deviendra indéniable. Au départ, j’avais envisagé d’écrire sur la façon dont la Chambre du Parti Républicain va exposer le rôle d’Anthony Fauci dans le développement du virus COVID-19, mais cela a déjà été examiné à mort, et sans aucune responsabilité pour le soutenir, cela ne fait aucune différence. Mais il y a beaucoup d’autres abus liés au COVID qui continueront à donner lieu à de nouvelles intrigues. Et aucun n’est peut-être plus important que la décision des sociétés pharmaceutiques de supprimer les thérapeutiques et de surestimer l’importance de leurs nouveaux vaccins expérimentaux et non testés. Il est de plus en plus évident que les vaccins eux-mêmes ont pu être aussi mortels et dommageables que le virus, ce dont de nombreux actuaires d’assurance-vie pourraient témoigner. Que les vaccins soient effectivement dotés de nanorobots qui s’assemblent automatiquement et transmettent des signaux Wi-Fi, il y a de nombreuses raisons de penser qu’ils sont dangereux à un certain niveau.

- 3. L’étendue du contrôle exercé par la Chine sur le gouvernement américain deviendra plus claire. Nous connaissons les différents liens financiers entre la famille Biden et le PCC. Nous savons que d’autres hauts dirigeants, dont Nancy Pelosi et Mitch MacConnell, sont fortement investis dans l’industrie chinoise. Mais ce que nous n’avons pas encore pleinement exploré, c’est la manière dont des entreprises liées à la Chine, comme BlackRock, ont également complètement infiltré la Maison Blanche et écrivent effectivement la politique étrangère des États-Unis.

- 4. La véritable nature de la relation entre David DePape et Paul Pelosi sera révélée. Alors que les audiences judiciaires ont permis de garder le silence sur les preuves dans l’affaire de l’agression de Paul Pelosi, y compris les images de la caméra corporelle, il sera plus difficile pour Nancy Pelosi d’exercer son autorité après avoir quitté la présidence de la Chambre. Il est très clair que l’agresseur, David DePape, n’est pas un extrémiste de droite et qu’il se passe plus de choses qu’il n’y paraît.

- 5. Nous allons découvrir ce que contenaient vraiment les dossiers de Trump à Mar-a-Lago. Confier les enquêtes du ministère de la Justice qui ont abouti à la descente sans précédent dans le complexe de Mar-a-Lago de Trump à l’avocat spécial corrompu Jack Smith était un bon moyen de les garder hors de portée de la surveillance du Parti Républicain à la Chambre des représentants. Mais, finalement, l’horloge s’écoulera et il sera nécessaire d’expliquer pourquoi, exactement, cette mesure de violation des normes a été prise. Il y a fort à parier qu’il s’agissait d’une opération CYA du FBI visant à empêcher Trump d’exposer les documents relatifs au canular russe dont il avait déjà déclaré publiquement la déclassification.

- 6. Nous apprendrons ce que les démocrates ont l’intention de faire de Joe Biden et qui sera choisi pour le remplacer. S’agira-t-il de Michelle Obama, comme d’autres et moi-même l’avons prédit depuis longtemps ? Ou pourrait-il s’agir d’une autre personnalité encore inconnue qui aurait été soigneusement contrôlée et préparée en secret, comme son mari, Barack ? Lorsque les démocrates décideront que Biden n’est plus utile, les raisons pour lesquelles ils l’ont installé en premier lieu deviendront peut-être claires. Lorsque Barack Obama a été entendu en train de dire à un donateur démocrate : « Ne sous-estimez pas la capacité de Joe à tout faire foirer », il y a de fortes chances que ce soit plus un argument de vente qu’un avertissement.

- 7. Nous allons découvrir la vérité sur le partenariat américano-ukrainien pour la recherche et le développement d’armes biologiques. Le Congrès a alloué plus de 100 milliards de dollars pour défendre quelque chose en Ukraine, mais ce n’est certainement pas la démocratie. Si leurs investissements personnels dans Burisma – ou dans des fabricants d’armes comme Raytheon – peuvent être des motivations de premier ordre, tout indique que le pays est un nid à rats d’opérations de la CIA.

- 8. Les plans de la gauche visant à normaliser et à généraliser la pédophilie vont porter leurs fruits. La campagne initiale de sexualisation et de conditionnement des enfants dans les écoles et sur des supports adaptés aux enfants comme Disney est peut-être tombée à plat, mais les gauchistes ne feront que redoubler d’efforts pour imposer cela à la population, car la capacité à contrôler et à manipuler les jeunes esprits est essentielle pour leurs plans de contrôle à long terme. En acclimatant les enfants au sexe dès leur plus jeune âge, ils peuvent en faire une arme supplémentaire dans leur carquois, qui comprend également la culture de l’ignorance et des griefs raciaux, afin que la classe plébéienne soit aussi malléable que possible.

- 9. Le Forum économique mondial sera le premier à tenter de transformer les humains en batteries glorifiées de type Matrix. La convergence de la technologie de l’intelligence artificielle, du métavers, du déclin de la culture de bureau, de la clameur croissante au sujet des passeports et des monnaies numériques, des revenus garantis et de la rareté croissante des ressources suggère que les plans mondiaux visant à collectiviser toutes les nations sous un gouvernement mondial unique sont en train d’être élaborés en ce moment même.

- 10. Au fur et à mesure que la relation entre les Big Tech et les agences d’espionnage se précise, nous apprendrons que nos appareils personnels traquent nos moindres mouvements. Sachant ce que nous savons de l’intérêt que le FBI et la CIA ont à manipuler les entreprises technologiques pour effectuer des opérations extralégales, et ce que nous savons des signaux de vertu répréhensibles de Google et Apple, y a-t-il vraiment un doute qu’ils ont donné à notre communauté de renseignement le pouvoir de mener une surveillance domestique sans mandat à partir de n’importe quel appareil et à tout moment, et que nos téléphones sont utilisés pour nous surveiller, à la manière de Big Brother, 24 heures sur 24 ?




lundi, janvier 02, 2023

La centrale de contre-vérité






Robert Charroux dénonçait la conspiration du silence orchestrée par une mystérieuse centrale de contre-vérité. 

Dans "Le livre des maîtres du monde", il écrit :

"L'histoire authentique des civilisations est interdite. Des conjurations puissantes veillent sur la stricte observance d'une version altérée qui seule a le droit d'être exprimée.

Des hommes qui se croient affranchis de tout préjugé parce qu'ils sont libres penseurs, anarchistes ou francs-maçons, sont en réalité profondément inféodés à des psychoses, ou assujettis à un pouvoir dictatorial qui conditionne leurs activités et leur comportement.

Notre histoire sociale et religieuse est trafiquée depuis des millénaires.., depuis que les Égyptiens, oubliant ou voulant oublier les vérités transmises par leurs ancêtres, s'octroyèrent le titre d'Initiateurs premiers et de premiers hommes de notre planète.

Les Grecs, à leur tour, oublièrent de citer leurs sources, de rendre hommage à leurs maîtres celtes et égyptiens et firent de leur patrie le berceau de l'humanité.

Puis, vinrent les Hébreux. Ce fut le coup de grâce.

L'entreprise ne pouvait réussir que maintenue par la force de dogmes impératifs à caractère religieux. Ainsi furent lancés et imposés des mythes nouveaux et des religions dont le rôle fut d'hypnotiser les masses et de les détourner des vérités originelles.

Des milliards d'êtres humains, de nos jours, ont une formation intellectuelle et psychique moulée sur les archétypes bibliques. Ils peuvent avoir leur libre arbitre sur une multitude de sujets, par exemple : science, commerce, industrie, mais ils mettent invinciblement le bandeau dès qu'il s'agit de genèse, de préhistoire, d'histoire et de religion. Pour aider à la libération, au réveil de ces esprits hypnotisés, il faut produire, étaler des preuves :

1. de l'existence des conjurations de contre-vérité,

2. que l'histoire enseignée est à l'inverse de la réalité des faits."

Robert Charroux, Le livre des maîtres du monde

PDF gratuit ICI.


Robert Charroux, de son vrai nom Robert Grugeau né le 7 Avril 1909 à Payroux dans la Vienne (France) mort le 24 Juin 1978 à Vienne dans l’Isère est un écrivain français à l'origine de théories  apparentées au néo-évhémérisme.

"Champion d’athlétisme, plongeur sous-marin dès 1930, chercheur de trésors, globe-trotter, journaliste, archéologue, producteur à la R.T.F.

Il choisit pour nom de plume le nom du village de Charroux. Son départ des PTT en 1943 est précédé par la publication de sa première nouvelle sous le nom de Charroux en 1942.

Il est attaché à sa région, et est également connu sous un autre pseudonyme, emprunté à un autre village de la Vienne : Saint-Saviol.

Il publie huit ouvrages de fiction entre 1942 et 1946.

Fondateur du Club de l'Insolite, Robert Charroux a été porté par sa curiosité à explorer les domaines les plus divers de l'histoire et de l'activité des hommes, loin des sentiers battus et de la science orthodoxe.

L'étude de la Trahison et de la Préhistoire, des voyages de recherche dans les pays des plus anciennes civilisations, la découverte de documents et de messages millénaires, lui firent très tôt pressentir qu'une vérité fantastique, ignorée de la plupart des hommes, pouvait éclairer notre genèse ; à son tour, il fit sienne l'hypothèse d'un « univers parallèle » plus authentique que l'univers inventé par les hommes des temps classiques. Convaincu qu'un mystère immense était caché à la connaissance de l'humanité, il s'acharna à le percer, réunit les indices, les documents, les preuves, établit une nomenclature de l'insolite terrestre et composa les titres suivants :

« Trésors du monde », « Histoire inconnue des hommes depuis cent mille ans », « Le livre des secrets trahis », « Le livre des maîtres du monde », « Le livre du mystérieux inconnu », « Le livre des mondes oubliés », « Le livre du passé mystérieux », « L'énigme des Andes », « Archives des autres mondes ».

La théorie des anciens astronautes, aussi surnommée néo-évhémérisme par le sociologue Jean-Bruno Renard, selon laquelle les dieux dont parlent les anciennes mythologies et dont l'archéologie met les cultes en évidence, étaient en fait des extraterrestres humanoïdes. Cette théorie est souvent attribuée à Erich von Däniken mais, si ce dernier l'a amplement popularisée en 1968, elle avait toutefois déjà été proposée avant, notamment par le Théosophisme d'Helena Blavatsky ou en 1962 par Robert Charroux."

dimanche, janvier 01, 2023

Les origines du Système


Le contrôle des médias


Une partie de l'extrême droite française, encore accrochée au catholicisme, de préférence intégriste (antisémite, antimaçonnique, anticommuniste...), a toujours dénoncé la mondialisation orchestrée par les sociétés secrètes et la finance.


Jacques Bordiot (1900-1983), qui appartenait à cette mouvance radicale, était radicalement opposé au Système. En pleine guerre froide, il écrit dans son livre, "Le gouvernement invisible" :

"Le "Système" se compose d'un petit nombre d'"initiés", appartenant à la plus haute finance internationale, qui poursuit actuellement le vieux rêve messianique d'un gouvernement mondial sous l'autorité d'une oligarchie apatride.

On en tient l'aveu du Dr Carroll Quigley l'un de ces initiés. Dans son livre Tragedy and Hope (Tragédie et Espoir, 1966), il affirme que l'objectif de cette oligarchie est "rien moins que la création d'un Système mondial d'hégémonie aux mains de quelques personnalités capables de dominer la politique de chaque pays et l'économie mondiale tout entière".

A l'heure présente, le Système enserre le monde entier dans un réseau complexe d'alliances de familles, de holdings communs, de sociétés multinationales imbriquées étroitement à la tête. Il se prétend assez puissant pour tenir à sa merci même les « pays derrière le rideau de fer ou de bambou ». Ce qui fait dire au docteur Bella Dodd, ancien membre du Bureau du Parti Communiste américain :

"Je crois que le complot communiste n'est qu'une branche d'un complot beaucoup plus important." (W. Cleon Skousen)


Les origines du Système


John Ruskin (1819-1900), héritier d'un riche marchand de vin de Londres, prit ses grades à Oxford. En 1870, il était nommé titulaire de la chaire des Beaux-Arts à cette aristocratique université, qu'il allait perturber quelque peu. Car, féru de sociologie, il entraîna ses élèves – vite devenus ses disciples – dans une étonnante série d'expériences communautaires sous le couvert d'une St George's Guild (Confrérie de Saint-Georges), pour l'instauration d'un climat socialiste dans l'agriculture et l'industrie. La Confrérie fut un échec, mais ses adeptes demeurèrent toute leur vie fidèles aux conceptions de Ruskin.

Elles n'avaient rien d'original. C'était en fait une synthèse de La République de Platon, de la Panorthosie de Coménius, du Code de Weishaupt de Knigge et de la Synarchie de Saint-Yves d'Alveydre, mais surtout du Manifeste de Karl Marx, le tout accommodé à la façon aristocratique.

Si Ruskin professait que l’État devait s'emparer de tous les moyens de production et de distribution en vue d'assurer autoritairement le bien de la communauté – et peu lui importaient les idées de démocratie et de liberté – laissait entendre à ses élèves qu'ils constitueraient la « classe privilégiée » : « Mon but constant, disait-il, a été de démontrer la supériorité éternelle de quelques hommes sur les autres, parfois même d'un seul sur tous les autres ».

Mais, ajoutait-il, sans le partage des traditions aristocratiques avec les classes inférieures non seulement de Grande-Bretagne, mais aussi du monde entier, la minorité privilégiée serait finalement balayée par la masse, d'où la perte des traditions et, par suite, un recul de la civilisation.

Aussi ses disciples d'Oxford : Arnold Toynbee, Alfred (futur Lord) Milner, Arthur Glazebrook, George (sir George) Parkin, Philip Lyttleton Gell, et Henry (sir Henry) Birchenough. ; et ceux de Cambridge : Reginald Baliol Brett (Lord Esher), Sir John B. Seeley, Albert (Lord) Grey, et Edmund Garrett, conçurent un projet d'« Extension de l'idée anglophone » qu'ils communiquèrent au journaliste William T. Stead ; celui-ci les mit en relations avec Cecil Rhodes. Et le 5 février 1891, Rhodes et Stead constituèrent, avec les disciples de Ruskin, une société secrète dont Rhodes rêvait depuis seize ans.

Cecil Rhodes était alors Premier ministre de la colonie du Cap. Et immensément riche : fondateur, avec l'appui de trois banquiers juifs, Lord Rothschild, Alfred Beit et Barney Barnato, de la Consolidated Gold Fields, pour l'exploitation des places d'or du Transvaal, et de la De Beer Consolidated Mines, qui s'octroya le monopole du diamant, il jouissait d'un revenu estimé à un million de livres (25 500 000 francs-or). D'autre part, il avait obtenu une charte royale pour une British South Africa Company, destinée à la mise en valeur des territoires situés au nord du Transvaal ; mais surtout à la construction d'une ligne de chemin de fer, épine dorsale d'une future Afrique Orientale britannique du Cap au Caire. Un tel impérialisme ne pouvait manquer d'être conquis par le projet d'« Extension de l'idée anglophone ».

Rhodes et Stead organisèrent leur société secrète sur le modèle des « cercles concentriques ». Animé par Cecil Rhodes, le « cercle intérieur » se composait d'un Comité exécutif : Stead, Brett et Milner, coiffant un Cercle d'Initiés, comprenant notamment Arthur Balfour, Arthur Gray, Harry Johnston et Lord Rothschild. Il était prévu un « cercle extérieur », dénommé Association de Bienfaiteurs, constitué plus tard par Milner sous le nom de Table Ronde.

Certains ont attribué le caractère secret de la société au fait que, parmi ses fondateurs, plusieurs et non des moindres appartenaient à la Franc-maçonnerie.

D'autres aux tendances socialistes inspirées de Ruskin. ll est certain que, sous le règne de la reine Victoria, proposer l'abolition de la propriété alors que le prince de Galles est "landlord" des deux tiers de Londres, et l'instauration d'une dictature cooptée par des "initiés" sous un régime monarchique héréditaire, impose le secret comme précaution élémentaire. Surtout lorsque les doctrinaires de cette société n'hésitent pas à prôner, d'après Platon, de jeter bas, au besoin par la force, tout régime ou toute structure sociale existants, afin que les nouveaux dirigeants puissent disposer d'une « toile nette » pour l'organigramme de leur « société idéale ».

Mais le motif le plus puissant du secret tient, évidemment, au but même de la société : l'exploitation de l'impérialisme britannique non point pour la plus grande gloire et les intérêts de la mère-Patrie, mais pour le triomphe de la "classe privilégiée" de Ruskin.

En vertu de son principe, l'"extension de l'idée anglophone", la société Rhodes-Stead a exercé ses activités dans deux directions : d'une part, la constitution de l'Empire britannique en confédération sous la direction du Royaume-Uni – et ce fut l'origine du Commonwealth ; d'autre part, l'élargissement de cette confédération aux États-Unis.

Pour gagner les élites, la société fit attribuer à ses affiliés des chaires dans plusieurs universités. Rhodes consacra une partie de sa fortune à fonder un Centre (Rhodes House) à Oxford, et des bourses (Rhodes scholars) ; Milner en fit autant pour la Toynbee Hall, premier institut colonial du monde.

La presse ne fut pas négligée. Certains de ses membres prirent le contrôle de divers quotidiens et périodiques ; en outre, des "initiés" furent poussés à des postes-clefs dans d'autres organes de Presse – telle Miss Flora Shaw, future Lady Lugard, nommée chef de rubrique Affaires coloniales du Times jusqu'en 1912, avec audience internationale.

Ces activités exigeaient beaucoup d'argent. Outre les subventions assurées par Rhodes et les financiers Milner, Brett, Lord Rothschild, des fonds importants étaient réunis par un groupe de banquiers, ayant pour chef de file Lazard Brothers de Londres, San Francisco et New York, coopérant avec la banque Morgan de New York.

Ainsi, la société Rhodes-Stead fut fondée et soutenue par des membres de la Haute Finance internationale.


La Table Ronde


Avant de mourir en 1902, Cecil Rhodes avait désigné comme exécuteur testamentaire Alfred Milner, Gouverneur général et Haut-Commissaire britannique en Afrique du Sud depuis 1897.

A peine avait-il pris ses fonctions que Milner s'entoura d'un groupe de jeunes gens – « Milner's Kindergarten » (le jardin d'enfants de Milner) – frais émoulus d'Oxford et de Toynbee Hall. Il fonda avec eux, en 1909, une association semi-secrète, The Round Table (La Table Ronde), « cercle extérieur » de la société Rhodes-Stead. Dès 1915, elle répartissait des Groupes de la Table Ronde dans sept pays : Angleterre, Afrique du Sud, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Indes et États-Unis l'ensemble dirigé de Chatham House, à Londres.

Ces groupes se tiennent en liaison étroite par correspondance et par de fréquentes visites entre eux. Mais aussi par une revue trimestrielle, The Round Table, fondée en 1910 à Chatham House, dont aucun article n'est signé, pour ménager le secret sur l'origine des informations, voire des directives, qui y sont publiées.

Au départ, la Table Ronde eut les mêmes bailleurs de fonds que ceux de la société Rhodes-Stead, notamment les frères Beit, Sir Abe Mailey, la banque Lazard Brothers et la banque J .P. Morgan de New York ; puis le Rhodes Trust de George Parkin, et la famille Astor, propriétaire du Times, le Carnegie United Kingdom Trust, les Rockefeller, les Whitney, etc.

La Table Ronde de New York était plus mélangée. Elle comptait parmi ses membres Frank Aydelotte, George Louis Beer, Whitney Shepardson, Jerome D. Greene, Thomas W. Lamont, associé de la banque Morgan, les Journalistes Walter lippmann, du New York Herald Tribune, Erwin D. Canham, ancien « Rhode scholar » d'Oxford, rédacteur au Christian Science Monitor, et quelques autres.

La pénétration dans les universités fut facilitée par le fait que, aux États-Unis, elles sont ouvertement subventionnées par des financiers. Le groupe Morgan avait la haute main sur Columbia, sur Harward – où il entretient toujours un Centre Dillon et une bibliothèque Lamont –, et, par Thomas W. Lamont, il partageait son influence sur Yale avec les Whitney, qui eux-mêmes contrôlaient Princeton.

La Presse sous l'influence de la Table Ronde comprenait en particulier les New York Times, New York Herald Tribune, Washington Post, et surtout le puissant Christian Science Monitor, dont le rédacteur en chef était le correspondant de The Round Table, et auquel collaborait Lord Lothian, premier rédacteur en chef de The Round Table.

En 1914, l'affilié William Straight, associé de J.P. Morgan et allié aux grandes familles de financiers Payne, Whitney, Vanderbilt, etc., fondait une revue The New Republic, dont la direction fut confiée à un représentant de Wall Street, Walter Lippmann, allié aux Whitney.

D'après l'"insider" Carroll Quigley, « l'intention à l'origine de la création de cette revue était de fournir un moyen d'expression à la gauche progressiste et de l'orienter insensiblement vers l'anglophilie ».

ON RETROUVE DANS LA CREATION DE CETTE REVUE LES TROIS CARACTERISTIQUES DE TOUTES LES ORGANISATIONS QUI D'ECOULERONT DE LA SOCIETE RHODES-STEAD EN SE PRECISANT DANS LE TEMPS :

- UNE TENDANCE SOCIALISANTE ;

- UNE TENDANCE ANGLOPHILE ;

- LA PROGRESSION VERS UN GOUVERNEMENT MONDIAL." 


Jacques Bordiot, Le gouvernement invisible. PDF gratuit ICI.


Livre audio en 3 parties :
 

https://youtu.be/lUsrVbejDFs par la chaîne YouTube "Documents Rares et Inédits".

Description :

Quels sont les vrais pouvoirs qui dominent le monde ? Documents à l'appui, Jacques Bordiot répond à cette question en explorant les réseaux d'influence secrets qui assurent à une petite élite un contrôle absolu sur les destinées de la planète. Cette situation n'est pas récente. Au cours des siècles, diverses tentatives ont eu lieu, citons les plus connues : l'Ordre Templier et la Franc-Maçonnerie.

Au XXe siècle, les organisations secrètes à vocation mondialiste se sont multipliées et ont puissamment contribué au déclenchement d'événements importants comme la Révolution de 1917 ou, plus grave encore, la Seconde Guerre mondiale. Durant les trente dernières années, l'intégration croissante des sociétés développées au sein d'un seul vaste ensemble économique occidental, a facilité la tâche de groupes d'hommes influents qui mettent au point des stratégies concertées d'accession au pouvoir. C'est ainsi qu'en 1976 la Commission Trilatérale a mis au pouvoir Jimmy Carter, aux États-Unis et un homme comme Raymond Barre en France.

Quels sont les vrais objectifs de ce « Gouvernement invisible » du monde ? Quels sont leurs moyens ? Des questions graves auxquelles Jacques Bordiot apporte une réponse documentée.


samedi, décembre 31, 2022

La France est le paradis des violeurs d’enfants !

Pédocriminels jouant à la pétanque. Ils sont hébergés dans une sorte d'hôtel sécurisé (baptisé "prison") aux frais des contribuables et ainsi gardent le secret sur le réseau, "l'association de malfaiteurs dirigée par des hauts fonctionnaires" dont parle Dutroux dans une courte vidéo. 


Définitivement, on peut affirmer aujourd’hui que la France n’est pas un pays civilisé, du moins les élites qui la gouvernent.


Aucune société humaine, absolument aucune, n’a géré ses criminels les plus dangereux de cette sorte ! Comment est-il possible non seulement d’abolir la peine de mort pour les crimes monstrueux commis sur les enfants mais de surcroît protéger les mêmes coupables en les mettant dans des prisons de luxe dans lesquelles ils possèdent les clés de leurs propres cellules ? Ces mêmes criminels, condamnés à des peines très légères qui vont leur permettre de sortir rapidement de prison afin de récidiver comme le démontrent à chaque fois les faits divers sordides. [...]

Nous avons l’impression que la société française a mis en place des moyens importants afin de protéger ces criminels car sans la justice et la police ils auraient déjà été éliminés de la société. Grâce à la force légitime de la police et de la justice, ils sont logés et nourris tranquillement, gratuitement, dans des pseudos prisons jusqu’à leur libération et à leurs récidives. C’est du jamais vu dans toute l’histoire de l’humanité et ça nous est présenté comme une grande avancée humaine par les dégénérés et les criminels qui nous gouvernent !

Une société humaine qui est dans l’incapacité de protéger ses membres les plus fragiles, c’est-à-dire les enfants, n’est pas digne de son humanité. Au contraire, c’est une société monstrueuse, indigne, dont le seul avenir est celui de disparaître.



vendredi, décembre 30, 2022

Qui protège les pédocriminels ?




Une vidéo, censurée par YouTube, revenait sur un nombre important de détails concernant l'affaire Epstein. 

- La vidéo permettait comprendre pourquoi la France est le paradis des pédocriminels

- Elle évoquait toutes les défaillances constatées autour de Jeffrey Epstein que ce soit lors de son suicide dans la prison new-yorkaise, lors de son arrestation et de sa condamnation à 18 mois de prison en Floride... 

- Elle affirmait que Jeffrey Epstein était un agent du Mossad mais également de la CIA et du MI6 anglais

La vidéo parlait de satanisme, le culte qui exige justement un comportement pédocriminel. Elle démontrait à quel point les élites hollywoodiennes, les stars les plus en vue et les plus connues, pratiquent le satanisme




Retrouvée accrochée dans la maison de Jeffrey Epstein, une peinture représentant Clinton en robe et en chaussures rouges ; chaussures qui seraient un symbole satanique du sacrifice d'êtres humains y compris d'enfants. Lire : Pourquoi les satanistes portent-ils des chaussures rouges ?.


En 2013, Daniel Cohn-Bendit, Antoine de Caunes, Christophe,  Cyril Lignac, Xavier de Moulins ou encore Sergi Lopez et bien d’autres encore, se sont fait photographiés en chaussures à talon rouges.


Cohn-Bendit dans Apostrophes en 1982 : "Vous savez que la sexualité d’un gosse c’est absolument fantastique. Moi j’ai travaillé avec des gosses qui avaient entre 4/6 ans. Ben quand une petite fille de 5 ans commence à vous déshabiller, c’est fantastique parce que c’est un jeu érotico-maniaque." 


Qui protège les pédocriminels ?

Réponse de Dutroux depuis sa prison : C'est un réseau, "une association de malfaiteurs dirigée par des hauts fonctionnaires"...

Vidéos :


mercredi, décembre 28, 2022

Ce qui peut arriver en 2023, les prédictions de Dmitri Medvedev



"Joyeuses fêtes de fin d’année à tous, amis anglo-saxons, et à leurs joyeux porcelets qui grognent joyeusement !"


Dmitri Medvedev, n°2 du Conseil de sécurité de Russie de Vladimir Poutine et ancien président, livre sur Twitter des prédictions dessinant un futur particulièrement dystopique.

Le membre officiel du gouvernement de Russie s’est adonné sur le réseau social le 26 décembre a un exercice qu’il qualifie de « modeste contribution » aux prédictions pour 2023 des plus « folles » aux plus « absurdes ».

Nous vous en livrons la traduction intégrale.

"Le soir du Nouvel An, tout le monde se lance dans les prédictions.
Nombreux sont ceux qui émettent des hypothèses futuristes, comme s’ils rivalisaient pour distinguer les plus folles, voire les plus absurdes.

Voici notre humble contribution.

Ce qui peut arriver en 2023 :

1 - Le prix du pétrole atteindra 150 dollars le baril, et le prix du gaz dépassera 5 000 dollars par 1 000 mètres cubes.

2 - Le Royaume-Uni réintégrera l’UE

3 - L’UE s’effondrera
après le retour du Royaume-Uni ; l’euro cessera d’être la monnaie de l’UE.

4 - La Pologne et la Hongrie occuperont les régions occidentales de l’ancienne Ukraine.

5 - Le quatrième Reich sera créé, englobant le territoire de l’Allemagne et de ses satellites, c’est-à-dire la Pologne, les États baltes, la République tchèque, la Slovaquie, la République de Kiev et d’autres pays marginaux.

6 - La guerre éclatera entre la France et le Quatrième Reich. L’Europe sera divisée, la Pologne répartie dans ce processus.

7 - L’Irlande du Nord se séparera du Royaume-Uni et rejoindra la République d’Irlande.

8 - La guerre civile éclatera aux États-Unis, la Californie et le Texas devenant des États indépendants. Le Texas et le Mexique formeront un État allié. Elon Musk gagnera l’élection présidentielle dans un certain nombre d’États qui, à la fin de la nouvelle guerre civile, auront été donnés au GOP (Great Old Party = parti Républicain des États-Unis, ndlr).

9 - Toutes les grandes places boursières et l’activité financière quitteront les États-Unis et l’Europe pour se déplacer en Asie.

10 - Le système de gestion monétaire de Bretton Woods s’effondrera,
entraînant le crash du FMI et de la Banque mondiale. L’euro et le dollar cesseront de circuler en tant que monnaies de réserve mondiales. Les monnaies fiduciaires numériques seront activement utilisées comme alternative.

Joyeuses fêtes de fin d’année à tous, amis anglo-saxons, et à leurs joyeux porcelets qui grognent joyeusement !"

("Happy Oink", Joyeux grognements, est un jeu vidéo américain sur le thème de l’élevage des porcelets, ndlr.)

Difficile d’interpréter cette déclaration, qui est à l’heure où nous écrivons ces lignes l’objet de milliers de commentaires 1 heure après sa publication.

Elon Musk, le milliardaire et nouveau patron de Twitter, s’est empressé de réagir en s’exclamant : « un thread épique ! » (un thread est une série de publications sur Twitter permettant un publication longue, ndlr).


mardi, décembre 27, 2022

Agents occidentaux de la contre-initiation : Baring, Hurgronje, Oppenheim, Marty


Les cerveaux de la guerre contre l'islam

Réformer pour détruire



EVELYN BARING, anglais et administrateur colonial. Il devient de fait le pharaon d’Egypte en 1882 et réduit les khédives (gouverneurs) au rang de marionnettes :

- Il se déchaîne pour déraciner l’islam.

- Il promeut des savants innovateurs fascinés par l’Occident comme le mutazilite Mohamed Abduh dont il conforte, sinon crée, la position. Il écrit : « Les adeptes de cette nouvelle voie méritent toutes les aides et encouragements des Européens. »

- Il facilite aussi l’essor et l’influence de la franc-maçonnerie du Caire comme la loge Nil (de Jamal ad din al Afghani) et la Grande loge nationale d’Egypte sous influence franco-britannique.

- Il organise une campagne de dévoilement et soumet le système éducatif coranique.

- Il lutte contre les madrasa et souhaite former une élite occidentalisée, seule légitime à gérer le pays. Sa stratégie est décrite dans Modern Egypt (1908).

Il écrit : « Il est concevable qu’avec le temps les musulmans développeront une religion, peut-être un pur DÉISME, qui ne sera pas tout à fait l’islam du passé et du présent et qui REJETTERA une grande partie de l’enseignement du Prophète. »


Le hollandais SNOUCK HURGRONJE fut le parrain de l’islamologie moderne. En 1884, ce fils de pasteur est envoyé en Arabie pour espionner les pèlerins indonésiens qui cherchent le soutien ottoman pour se défaire de l’oppression coloniale.

Munafiq et comploteur, il se convertit faussement pour pouvoir pénétrer à La Mecque. Il est ensuite envoyé à Aceh, la province la plus islamisée des Indes «néerlandaises », afin d’infiltrer les résistances islamiques et défigurer l’islam dans le sens des intérêts occidentaux.

Il lutte contre « l’islam politique » et le panislamisme et promeut un islam local folklorique et inoffensif. Il gagne la confiance et surveille les oulémas influents qui prêchent le jihad et fait sur eux des rapports secrets et détaillés aux autorités coloniales.

Il écrit : « les véritables ennemis actifs sont les oulémas. Les écraser sans pitié est une condition impérative de la restauration de l’ordre dans la région d’Acèh. »

« Même dans des pays d’une culture islamique bien antérieure à celle de notre archipel, nous constatons que l’éducation libère les Mahométans de certains de ces déchets qu’ils charrient depuis trop longtemps. »


MAX VON OPPENHEIM est le « Laurence d’Arabie allemand ». Fils de banquier juif influent, il est un orientaliste archéologue et espion qui voyage en terre d’islam et apprend l’arabe au Caire, où il est un gros consommateur de femmes et aborde des musulmanes voilées et mariées.

Il fomente des révoltes contre les intérêts britanniques du Moyen Orient aux Indes. Il contribue à l’hypocrite « Jihad made in Germany » pendant la Première Guerre mondiale et est le 1er théoricien de la manipulation de ce concept islamique.

Il est l’auteur d’un « Mémoire concernant la révolutionnarisation des territoires musulmans de nos ennemis » : Mobiliser les musulmans arabes, persans et afghans pour défendre l’intérêt impérial germanique.

En 1940, il écrit pour les nazis une note :

Il conseille d’organiser des révoltes "musulmanes" contre les français/britanniques. Il faut former des espions, rééditer les livres de fiqh al jihad au Maghreb, et instruire les soldats allemands pour bénéficier du soutien local.


PAUL MARTY est le véritable fondateur de la « science coloniale islamique » française. Catholique fervent, il fait des études de droit à Alger. Il apprend l’arabe et s’intéresse aux cultures du Maghreb, où il fait ses recherches.

Il part pour Dakar, comme directeur des Affaires musulmanes au Gouvernement Général de l'Afrique Occidentale Française. Il développe la théorie de l’ « islam noir » . Il veut s’appuyer sur la confrérie soufie mouride : une « sorte de religion nouvelle née de l’islam ».

Il promeut la réconciliation avec Amadou Bamba, son fondateur révolté. Le mouridisme est à ses yeux ce potentiel « islam noir » dont le pouvoir colonial pourrait tirer profit. Il va soumettre les éléments rebelles et faire du soufisme le relai des intérêts de la République.

Maître du « diviser pour régner » colonial, il veut totalement séparer « l’islam noir » de l’agitation antifrançaise de « l’islam arabe » et « berbère » . Il prend la Direction des Affaires indigènes à Rabat.

Il y est chargé de l'enseignement supérieur musulman puis devient conseiller de l'université islamique al Qarawiyine à Fès…

Il écrit : « L'enseignement secondaire destiné aux musulmans doit préparer les jeunes Marocains à recevoir une culture générale qui, sans les détourner de leurs traditions, les rend aptes à s'intéresser à toutes les manifestations de la vie moderne. »

Il donne en 1936 et 1937, aux officiers des Affaires indigènes et officiers interprètes de Tunisie, une conférence sur les origines religieuses de l'Islam. Il conclue par cette formule, sa stratégie : « culture musulmane et instruction française. »

Source :

lundi, décembre 26, 2022

L’obsolescence de l’homme




« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes.

L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées. Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.

Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser. On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux.

En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.

L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels. On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir ».

Extrait de "L’obsolescence de l’homme", de Gunther Anders.

https://youtu.be/AvT4HDYptgw



dimanche, décembre 25, 2022

Faire des populations des troupeaux passifs




Des armes favorisant l'autosuggestion des individus sont disponibles aujourd'hui et leur descriptif a été réalisé dans des cercles très fermés. Le danger, c'est leur utilisation possible dans des démocraties, afin de faire des populations des troupeaux passifs. Ces moyens peuvent être utilisés pour leur faire adopter à leur insu, un mode de pensée unique.

L'utilisation d'armes psychotroniques ou armes RF (radiofréquences) : 

Cela consiste à transmettre un champ d'énergie destructeur pour les équipements électroniques, ou une information sous la forme d'un champ radioélectrique ou électromagnétique modulé d'une façon spécifique en direction d'une personne ou d'un groupe de personnes afin d'influencer le comportement psychologique. Dans le cas des troupes, l'objectif consiste principalement à engendrer des réactions de peur et d'angoisse dans le but d'annihiler toute résistance. [...]

Le cerveau est une usine électrochimique capable de générer des impulsions microélectriques destinées à alimenter le système nerveux pour commander les muscles. Il devient alors possible d'induire de l'extérieur - par radio par exemple - des signaux artificiels, de façon à provoquer les réactions voulues, aussi bien au niveau musculaire que de la pensée. 

On a d'ailleurs découvert vers 1977, grâce à un rapport comptable, l'existence du projet MK-ULTRA, financé par la CIA, où l'on apprend que visiblement des expériences n'ont pas été menées que sur des animaux, mais aussi sur des humains, des malades mentaux. Cette révélation a déclenché un scandale. L'objectif est toujours le même, tenter de manipuler les individus à leur insu.

Marc Filterman

Marc Filterman

PDF gratuit ICI

Les laboratoires secrets se livrent à des recherches inquiétantes, qui risquent de mener notre civilisation à sa perte. Elles visent aussi bien la manipulation du climat ou le déclenchement de tremblements de terre, que les mutations génétiques, bactériologiques ou chimiques... La guerre électromagnétique ouvre des abîmes encore plus insondables, dont on ne peut mesurer les conséquences. Malheureusement la fiction est dépassée depuis longtemps dans tous ces domaines. Sueurs froides garanties.

Vidéo : https://youtu.be/N7EZU2vZqi0


samedi, décembre 24, 2022

Ce que nous tenons pour vrai n'est qu'un ensemble de conditionnements


René Guénon est mort en 1951 au Caire. Son œuvre, qui traite aussi bien des spiritualités orientales, de l’initiation, du symbolisme que de critique sociale, resta discrète. Elle n'occupa jamais le devant de la scène médiatique, et pourtant elle passionna, intéressa ou intrigua de nombreux esprits parmi les plus brillants de son époque.

Si Guénon amène chez certains une adhésion totale, passionnée, elle provoque aussi le rejet. Pour certains intellectuels, la seule mention de son nom crée une réaction irrationnelle, violente, un refus qui témoigne souvent d'une méconnaissance de l'œuvre. René Guénon ne laisse jamais indifférent ceux qui l'approchent. Il intrigue, fascine. Il n'est pas un auteur comme les autres.

La plupart des ouvrages de spiritualité contemporains respectent les « valeurs de la société occidentale », les découvertes de la science, la technologie, ou du moins ne les mettent pas réellement en cause. Dans ces livres, la spiritualité est un objet plutôt inoffensif, un ensemble de connaissances, de règles de vie, de pratiques, qui visent à trouver un certain équilibre intérieur et s'intègrent parfaitement au discours ambiant. Par intérêt ou par indifférence, ces auteurs caressent la modernité « dans le sens du poil ».

René Guénon aurait pu se contenter de publier ses remarquables études sur le Védanta ou le symbolisme. Mais pour lui, le domaine du spirituel n'est pas dissociable d'une « vision du monde » sacrée. On ne peut parler de soufisme, de taoïsme, de yoga, sans remettre en cause le monde « profane » qui est le nôtre. Le spirituel doit s'inscrire dans une perspective plus vaste. Guénon montre que des disciplines comme la méditation, des doctrines comme le Védanta sont l'écho des anciennes civilisations hindoues ou tibétaines qui étaient complètement imprégnées par le sacré — et ces échos nous sont parvenus plus ou moins déformés par tous les préjugés de la mentalité actuelle, souvent détournés de leur véritable sens.

À notre époque où se pose la question d'une « spiritualité laïque », détachée des religions, Guénon répond très nettement qu'elle est impossible. Une pratique spirituelle n'est pas une « science », au sens où l'entendent les modernes, c'est-à-dire une discipline neutre, libre de toute référence à une tradition. Elle ne peut être déliée de son contexte religieux et surtout d'une filiation maître-disciple. Pratiquer la méditation en dehors d'un cadre bouddhiste ou hindou, c'est comme pratiquer la prière du cœur hésychaste sans se référer au christianisme. Même dans les formes les plus dépouillées du bouddhisme, le zen et le théravada, les moines s'inscrivent dans une forme traditionnelle particulière et récitent chaque jour des sutras ; de même, la Cabale n'est pas dissociable du judaïsme ni le soufisme de l'islam, c'est-à-dire des matrices au sein desquelles ils se sont développés. De ce fait, René Guénon a tenté de restaurer ces pratiques et ces doctrines dans leur vérité, sans faire de concession à l'idéologie dominante.

Les Orientaux ont toujours représenté, face aux divinités chargées de compassion, des dieux ou des déesses qui luttent contre les « démons » et veillent à garder l'intégrité de la tradition, comme Durga en Inde ou Manjusri dans le bouddhisme. Dans cette perspective, nous pouvons dire que René Guénon joue un peu le rôle du boddhisatva Manjusri, qui tranche les ténèbres de l'ignorance avec son épée.

Ce que René Guénon a à nous dire est contraire à tous nos conditionnements, nos préjugés, à tout ce que nous avons appris. Nous pensons que le monde sensible que nous percevons est la seule réalité, qu'il a toujours été le même pour tous les peuples depuis le commencement de l'humanité et que l'homme blanc contemporain a découvert pas à pas, petit à petit, la vérité à travers la démarche scientifique. Nous sommes persuadés que l'économie explique en grande partie les événements de l'histoire, que nous passons progressivement de la barbarie à la civilisation et que les idées philosophiques et religieuses sont affaires de « croyance ». Or Guénon nous dit précisément que ce que nous tenons pour vrai n'est qu'un ensemble de conditionnements, de préjugés, un « rêve particulier », et que nous prenons pour une vérité universelle une réalité très singulière. Une réalité contraire à la nature profonde de l'homme.

Nous nous croyons libres, ou du moins plus libres que la plupart des hommes des anciennes civilisations. René Guénon nous montre que nous sommes simplement victimes d'une idéologie dominante qui nous maintient dans certaines croyances que nous pensons universelles. Il met le doigt sur la profonde aliénation de l'homme contemporain. Par rapport à l'emprise subtile qu'exerce le monde actuel, l'œuvre de Guénon représente une échappée, une verticalité, une « liberté vraie ».

René Guénon s'est situé délibérément en dehors des « valeurs » de la société occidentale, rendant de ce fait toute récupération de son discours impossible. Même si les critiques adressées à cette société sont nombreuses, elles demeurent finalement toujours dans un cadre convenu, et n'échappent pas aux « valeurs de la modernité ». Toute révolte ne peut avoir lieu que sur la scène érigée par la collectivité à laquelle nous appartenons. Nous n'avons que la liberté dérisoire de nous positionner : nous sommes darwinistes ou bien créationnistes, théistes ou athées, progressistes ou réactionnaires, etc. Ainsi l'individu se retrouve-t-il enfermé dans une posture tout en se croyant libre de ses choix.

Pour aborder l’œuvre de René Guénon, il est donc nécessaire de déposer toutes nos croyances, toutes nos habitudes de pensée, pour nous ouvrir à quelque chose de neuf, de radicalement différent de ce que l'on nous a enseigné. Si nous n'adoptons pas cette attitude, nous ne ferons que juger de son œuvre en fonction de nos préjugés. Projetant sur elle nos particularités culturelles en pensant qu'elles sont universelles, alors qu'elles sont liées à une certaine époque et à un certain lieu, nous passerons à côté de ce que nous dit René Guénon.

Mais cette vision du monde différente à laquelle il nous enjoint de nous ouvrir, cette nature profonde de l'homme qu'il nous appelle à retrouver, n'est pas le fruit de sa propre spéculation, car la véritable particularité de Guénon, ce qui fait sa force et sa différence, réside dans le fait qu'il ne défend pas une pensée personnelle. Il n'est pas le créateur ou le continuateur d'un système philosophique, d'une idéologie, d'une croyance particulière. Il s'est toujours voulu le témoin de la Tradition — ce qui est l'essentiel, le cœur de sa démarche, le fondement de son œuvre. Comme il le dit dans un compte-rendu; « "Nos" doctrines n'existent pas, pour la bonne raison que nous n'avons jamais fait autre chose que d'exposer de notre mieux les doctrines tradition-nelles, qui ne sauraient être la propriété de personne . » Le mot « Tradition » ne se réfère évidemment pas au folklore, aux coutumes, à ce que Guénon appelle le « traditionalisme ». La Tradition métaphysique, au sens où il l'entend, n'a rien à voir avec un culte du passé et la volonté de le prolonger dans le présent ; elle est une « réalité métahistorique », intemporelle, vivante, qui se trouve au cœur des religions et qui est en même temps le principe ordonnateur de toute civilisation centrée sur le sacré — et en ce sens « traditionnelle ». L'existence de ce noyau de vérité, commun à toutes les grandes religions du monde, est familière à beaucoup de maîtres ou d'êtres spirituellement réalisés.

Erik Sablé, René Guénon, le visage de l'éternité.



Violemment critiqué ou célébré comme un gourou, Guénon n'a pourtant jamais revendiqué une œuvre personnelle : il s'est présenté comme le "scribe" de la tradition universelle, ce noyau de vérité au cœur des diverses traditions spirituelles qu'on trouve évoqué par les mystiques, des kabbalistes aux soufis en passant par Maître Eckhart. Sa passion de l'éternité s'est ainsi déployée comme un travail de transmission de la tradition universelle, qu'il s'est attaché à définir et à présenter tout au long de son oeuvre. Les valeurs de la modernité, particulièrement la prépondérance de la raison, ont en effet dissous le lien avec cette tradition, encore vivante dans certaines sociétés (Tibet, Inde ou chez les soufis par exemple). L'essence de l'homme est spirituelle, et une société qui ne respecte pas cette essence s'égare, vidée de toute dimension sacrée, nous dit Guénon.


vendredi, décembre 23, 2022

La crise de la Vérité face au mensonge absolu



de René Guénon
Préface d'Ali Benziane


(Edition de 1924)



Par Prajñâ


Conférence du Dr Ali Benziane le 11 décembre 2022 à Belfort 

Le Dr Ali Benziane est Docteur en Pharmacie. Jeune Philosophe il est surtout un Connaisseur éclairé de la métaphysique Orientale et ainsi il s’inscrit dans la Lignée de René Guénon. 

C’est pourquoi il nous parle d’un des livres essentiels de René Guénon « Orient et Occident ». Son témoignage est fondamental pour comprendre ce que nous vivons depuis 2019 avec cette fausse pandémie et tout le faux du reste.

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La crise du Covid n’est qu’une crise de la vérité, parce que tout simplement nous sommes en train de voir que la vérité resurgit de plus en plus. Cette crise du Covid n’est qu’un « voile » qui cache quelque chose de plus profond. 

Quand on parle de de crise de la vérité c’est un « affrontement » entre la vérité et le mensonge qui est l’épisode le plus commun que l’on retrouve dans toutes les grandes traditions spirituelles notamment dans les mythes grecs en Occident.

Prenons Œdipe et Tirésias. Vous connaissez le mythe d’Œdipe, mais il se caractérise principalement dans le fait que Œdipe ne veut pas voir la vérité en face, sa propre vérité. Il est parricide et incestueux. Tirésias, lui, est aveugle physiquement mais pas intérieurement. (L’homme « intérieur » dont parle Maître Eckhart dans ses Traités).

Tirésias possède la vérité car il a la Connaissance métaphysique et il le dit à la face d’Œdipe, sauf que Œdipe ne l’accepte pas car ce dernier souffre de ce que les grecs appellent « l’hybris » un orgueil imbu de luimême, de sa propre science et de sa propre force dont il se vante et cela l’empêche de voir la vérité en face. Mais il va le découvrir plus tard et c’est exactement ce que nous sommes en train de vivre maintenant. On retrouve cela dans la Bible avec Jésus et les Pharisiens, Moïse et Pharaon, dans le Coran aussi … (mieux encore en Orient dans le soufisme, le Bouddhisme et l’Advaïta-Vedânta).

C’est quelque chose qui ressurgit particulièrement « en fin de cycle » comme le rappelle le métaphysicien René Guénon. C’est bien ce que nous sommes en train de vivre en fin de civilisation, la vérité finit toujours par ressurgir.

Qu’est-ce qu’il y a derrière le « masque » du Covid ? 


La vérité métaphysique est immuable, la vérité profane philosophique est changeante. Heidegger est allé à l’origine du mot « Aletheia » = « vérité », « hors-retrait ». A est ici privatif, et Aletheia en grec signifie aussi « voile ».

Pour chercher la vérité il faut chercher ce qu’il y a derrière, ce qui est « en retrait de cette vérité ». Heidegger dit aussi que la vérité est conquise de haute lutte ; c’est une conquête et il y a un sens conflictuel de la vérité, ce que les grecs appelaient « l’agôn » : un rapport de force, compétition, affrontement entre Œdipe et Tirésias, symboliquement.

Il faut d’abord connaître le mensonge pour ensuite connaître la vérité. 


Que dissimule le Covid ?
 
Deux verbes : dire et simuler. C’est ce qui s’est passé


Le psycho-pouvoir est un mécanisme de pouvoir qui s’est mis en place avec la crise Covid, c’est un terme qui est utilisé par Bernard Stiegler dans un contexte bien précis. On peut définir le psycho-pouvoir comme une tentative globale de contrôle intégral de l’individu, c’està-dire un contrôle extérieur mais surtout intérieur dans le psychisme des gens.

La grande parodie est ce que nous avons vécu, pas seulement avec le Covid, car cela a commencé avec le 11 Septembre 2001 à New-York. C’est cette grande parodie qui a permis au psycho-pouvoir de se mettre en place. Un avion qui rentre dans une tour et une aiguille qui rentre dans votre bras pour inoculer son vaccin. Il y a une similitude !! Et pas seulement à ce niveau-là, car après le 11 septembre, nous avons tous vécu ces images et avons été traumatisés. Personne ne savait ce qui se passait et quel serait le monde d’après. Quelles seraient les conséquences de cet événement ?

Pendant le confinement, nous avons vécu la même chose à un niveau plus important car le monde s’effondrait devant nos yeux mais pas de manière symbolique comme avec le 11 septembre ; ici c’est le « ground zéro psychique », un phénomène de sidération qui nous a empêché de penser et c’est là que le psycho-pouvoir de manière perverse va venir s’immiscer dans nos vies et nous manipuler.

Le grand philosophe Giorgio Agamber, toujours en vie, déjà dans les années 1990, avait bien compris le monde qui se dessinait par ce nouveau mécanisme de pouvoir. Dans son livre « Etat d’exception » il écrit : « Le camp est l’espace qui s’ouvre lorsque l’état d’exception devient la règle ». Il l’appelait le « camp à ciel ouvert », un nouveau modèle de société vers laquelle on allait se diriger. Quand on nous a libéré du confinement nous avons été encore plus contrôlés mais à « ciel ouvert ».

Les 3 étapes de ce psycho-pouvoir

1 – La « disruption », sidération des esprits qui va suspendre notre faculté de juger, de penser. Et l’on arrive au point 2 :

2 – La « massification » (exemple : des gens qui vont aller se faire vacciner en masse sans savoir ce que l’on va leur inoculer, sans savoir ni pourquoi ni qu’elle sera l’efficacité). Cette sidération va entraîner une perte de la faculté de réfléchir comme le dit Bernard Stiegler, et les gens suivent ce qu’on leur dit car ils ne peuvent pas réfléchir.

3 – La « quantification » : le contrôle intégral avec le pass–sanitaire notamment. L’individu devient malléable, « fliqué » à merci. « Le Covid n’est qu’un masque ». On nous prépare le pass–carbone, plus la soi-disant crise énergétique, les coupures d’électricité intempestives, les enfants qui ne pourront plus aller à l’école.

On peut parler de société de dissolution.

Pour cela on peut rendre hommage à Gilles Deleuze pour son texte en 5 pages « Postscriptum sur les sociétés de contrôle » et comme le grand philosophe Michel Foucault, sa réflexion philosophique aborde toutes les formes de pouvoir. Pour Deleuze il y a d’abord une société disciplinaire puis une société du souverain qui a droit de vie et de mort sur ses sujets, dont parle aussi Foucault.

La société disciplinaire a pour modèle le « milieu clos » : l’hôpital, la prison, l’école, l’usine, modèles par excellence du capitalisme, aussi dans le langage et le matricule. Cela permet de contrôler les corps, ce que Michel Foucault appelait le « biopouvoir », un contrôle des corps pour entretenir le système. Plus on préserve dans un premier temps les corps et la vie, le système capitaliste continue sa marche en avant.

Ce qu’avait compris Deleuze et en cela il était visionnaire, c’est la société de contrôle. Et là, le modèle est différent car on passe du milieu clos au milieu ouvert, le modèle de l’entreprise et l’on arrive à des chefs d’état qui gèrent leur pays comme des « startups ». 

Le but du psycho-pouvoir n’est pas de préserver la vie mais de contrôler les esprits.

Préserver la vie est secondaire et nous l’avons très bien vu pendant le Covid, le soin est passé au second plan, on a refusé de soigner les gens. Cette société de contrôle a connu son apogée avec la crise du Covid 19 et les confinements, et cela risque de nous amener à ce qui s’apparenterait à du « totalitarisme », car le psycho-pouvoir globalise d’une certaine manière tous les codes du totalitarisme.

L’un des plus grands esprits du 20ième siècle, poète et cinéaste, c’est Pierre Paolo Pasolini, Italien, un grand visionnaire parce qu’il avait compris ce qui se jouait en Italie, d’une certaine manière générale : un totalitarisme qui ne disait pas son nom. Pasolini est un martyr de la vérité. Il a été lâchement assassiné. Il avait compris que l’on manipulait les gens en Italie avec beaucoup d’attentats sous faux drapeaux et il connaissait les commanditaires … et quelques jours après il sera assassiné. Il a regroupé ce qu’il savait dans son livre « Ecrits Corsaires » dans lequel il parle de ce nouveau fascisme : « Le nouveau visage du totalitarisme, grâce aux moyens de communication et d’information viole et souille l’âme à jamais ». Il comparait ce nouveau fascisme avec celui de Mussolini dont il disait « qu’il n’arrivait même pas à égratigner l’âme du peuple italien ». C’est peu dire.

On a un autre visionnaire qui est Ernst Jünger. Grand écrivain, héros de guerre, il a fait les 2 guerres. Les nazis ont essayé de le récupérer « sans succès » car il savait ce que l’on faisait aux Juifs et il a refusé d’y participer. Il avait compris qu’il y avait une nouvelle forme de totalitarisme qui arrivait sous deux caractéristiques :

– Une cruauté qui ne disait pas son nom. « La cruauté menace de devenir un élément, une fonction de nouvelles structures du pouvoir, et l’on voit l’individu désarmé devant elle ». Cela me fait penser aux soignants suspendus « ad vitam aeternam » sans raison parce que l’on sait très bien que ce n’est pas pour des raisons sanitaires. Et maintenant, c’est évident que ce n’est certainement pas pour des raisons politiques parce que cela n’a pas de sens, donc « c’est purement de la cruauté ».

2 – Nous allions devenir des proscrits en puissance du jour au lendemain « hors la loi ». Et nul ne sait s’il n’appartiendra pas demain à un groupe de hors la loi. Et c’est ce que l’on a vécu pendant le Covid, nous étions un « hors la loi » en allant acheter une baguette de pain ou parce que l’on ne s’était pas fait injecter … maintenant parce que l’on rejette trop de carbone (!) [au passage c’est totalement faux], on ne pourra plus prendre sa voiture ni voyager. Ils sont en train de préparer les esprits petit à petit.

Cette société de contrôle, ce qui la caractérise comme le disait Pasolini, c’est l’omniprésence de la technologie, la soumission à la technologie qui conduirait à la « société de dissolution » qui va dissoudre l’individu complètement soumis à l’I.A., aux algorithmes, aux Big-Data ; et c’est là où l’on peut faire le lien entre cette forme de pouvoir et le transhumanisme. 

Le code universel sera le QR code (du code universel au transhumanisme). Nous deviendrons des codes QR sur pattes. Et ça peut continuer sous d’autres formes et d’autres masques jusqu’à arriver à cette fusion que veulent tous les milliardaires. C’est ce que j’appelle « l’androidocène ». Pasolini disait que c’est un cataclysme anthropologique qui se profile.

Je pense que c’est quelque chose d’impossible parce que de manière globale on ne peut pas transformer l’homme en machine. On ne peut pas transgresser les lois biologiques même si une des caractéristiques de cette forme de pouvoir c’est la transgression les lois biologiques.

Comme pendant le Covid en imposant des tests PCR inefficaces (faux tests), des injections inefficaces (faux vaccins) avec un virus (fabriqué) dont on ne comprend rien à rien en refusant les traitements efficaces (simples et très peu onéreux, on a transgressé les lois de la biologie (comme le 11 septembre il y eut une transgression manifeste des lois de la physique, une tour qui s’effondre sur elle-même que même les architectes ne comprenaient pas). La tour N°7 à côté qui s’effondre d’un seul coup en moins d’une minute !!

La transgression des lois universelles est devenue le modèle de cette forme de pouvoir. 


Rôle de la science moderne


Cette science moderne, de grands esprits l’ont appelé « scientisme » qui s’apparente à une sorte de pseudo-religion. 

Il faut rendre hommage à la philosophe Simone Weil (pas la ministre Simone Veil dont la belle-fille sera Agnès Buzin !), femme exceptionnelle qui a écrit sur la spiritualité et sur la science, d’une érudition vraiment exceptionnelle (elle connaissait la métaphysique orientale).

Elle dira : « La science classique contenait dans son progrès même un facteur progressif de paralysie qui devait un jour la tuer ».

Elle parlait de la science classique à la renaissance, mais la science moderne c’est encore pire, ce que René Guénon avait compris. Dans son ouvrage de 1924 « Orient et Occident » il y a un chapitre qui s’appelle « la superstition de la science ». René Guénon est un métaphysicien français qui s’intéressait à la Tradition universelle, notamment aux traditions orientales, et il s’est intéressé à la dégénérescence intellectuelle de l’Occident donc spirituelle parce que pour lui intellectuel et spirituel étaient synonymes, les dégénérescences intellectuelles, philosophiques, économiques, etc.

Dans ce livre, il décrit la science moderne comme devenu une religion laïque parce qu’elle s’est affranchie des principes immuables et universels qui la caractérisaient et qui justement l’empêchaient de transgresser des lois aussi élémentaires que les lois biologiques. « La science occidentale est un savoir ignorant » écrira René Guénon.

Autre grand esprit français : Alexandre Grothendieck (1928-2014). C’est le plus grand mathématicien du 20ième siècle. Il a beaucoup dénoncé les collusions entre le milieu universitaire et le milieu militaro-industriel nucléaire ; écologiste radical dans sa jeunesse, du jour au lendemain il a rompu complètement avec le milieu universitaire et il a refusé sa médaille Fields en écrivant une lettre extraordinaire à ceux qui voulaient la lui remettre ! Il a tout arrêté et est parti se réfugier au fin fond de l’Ariège aux pieds des Pyrénées dans un village et il y a vécu en ermite jusqu’à sa mort. Il a écrit un livre incroyable « Récoltes et semailles » qui a été réédité chez Gallimard cette année. Dans ce livre il y a des mathématiques, bien sûr, mais aussi de la métaphysique, de la spiritualité, de la philosophie. C’est juste exceptionnel. Il écrit :

« Nous pensons maintenant que la solution ne viendra pas d’un supplément de connaissances scientifiques ni d’un supplément de techniques mais qu’elle proviendra d’un changement de civilisation ». 

Son livre est aussi disponible en pdf. Il rejoint René Guénon qui disait la même chose.

Ces pseudo sciences comme les religions en pleine dégénérescence ont besoin d’hérétiques ! Maintenant que leur château de carte s’effondre on a besoin de brûler des gens en place publique. Les deux principaux sont les Pr. Perronne et Raoult ! Si nous étions au moyen-âge, ils auraient été brûlés en place publique en tant que « Galilée » des temps modernes. Sur les plateaux TV ils ont été jugés hérétiques !

Comme dans toute pseudo religion en pleine dégénérescence il y a un moralisme et un sentimentalisme, une hystérie qui est juste effroyable.

La caractéristique de cette science c’est qu’elle est alliée avec la force. Dans le film de Pasolini « Œdipe Roi », Œdipe dit qu’il a avec lui la science e(s)t la force, et pour lui c’est suffisant. C’est cela qu’a dénoncé René Guénon : la force pour s’imposer. Pendant le Covid, la force a définitivement supplanter la science. On a vacciné, testé, des gens de force et cela continue avec les soignants suspendus pour aucune raison, en fait. Hiroshima a été l’exemple de la force privilégiée à la science. Oppenheimer, ce grand physicien, s’est compromis avec le cartel militaro-industriel et il a été un des participants à la bombe qui a été larguée sur Hiroshima ! Voilà le résultat extrême entre autres de l’alliance entre la science et la force.

En ce qui concerne ARNm injecté, nous n’avons aucun recul concernant son innocuité et cela n’a jamais été utilisé auparavant. (En fait on connait le but maintenant… !). Entre Hiroshima et l’ARNm il y a une différence de degré, certes, mais on ne sait pas de quoi est capable cette science qui s’affranchit de ses principes et qui utilise la force pour s’imposer.

Alors, cette alliance va donner cela comme les pseudo religions et le messianisme qui resurgit et qui est le dénominateur commun de toutes les religions. Quand les religions sont en fin de vie, ce messianisme est ce qui resurgit le plus. Donc la science + la force + le messianisme = le transhumanisme, l’avènement de l’homme augmenté et ultime… ! Voyez ce (fou) Dr Laurent Alexandre et son livre « Et si nous devenions immortels ? ». (L’autre fou) Yuval Noah Harari et son livre « Homo Deus, une brève histoire du futur ». Il est à Davos, il a l’oreille de Klaus Schwab, de tous les chefs d’état. Tout cela est imposé par la force. Et là, on a Bill Gates avec une phrase qui est très parodique comme tout ce que nous vivons … : « La vaccination est une technologie révolutionnaire qui sauve des millions de vies ». DONC, il faut comprendre exactement le contraire.

Ce qui est important dans cette citation c’est les deux mots : « technologie et révolutionnaire ». Cela résume toute la mentalité de ces gens qui veulent que l’on soit soumis à cette technologie y compris la vaccination.


Devenir rebelle


Revenons à Ernst Jünger qui é écrit son livre en 1951 « Traité du rebelle », non-réédité mais disponible sur internet. Dans ce livre, il parle de la fin de l’héroïsme. Pour lui la souffrance due aux deux guerres et à la technologie remplace la grandeur de l’antique. C’est ce qui amène à l’inertie populaire, aux gens qui vont voter régulièrement pour des personnes qui leur font continuellement du mal et ils le savent, mais ils continuent à voter et surtout pour les mêmes ! C’est un grand mystère issu un peu de cette sidération, et que Yünger avait bien compris ; et comme Simone Weil, la philosophe, il démonte le suffrage universel et surtout « l’illusion » de cette liberté que l’on donne chaque année …

Il nous dit que notre temps est pauvre en grands hommes mais produit des « figures ». Une de ces figures est « le rebelle » qui a le recours aux forêts même si les forêts ont disparu… mais pas pour ceux qui cachent en eux des forêts ! La forêt pour Yünger c’est « l’être intérieur », intime, avec lequel il doit renouer pour sortir de cette tentative de contrôle psychique qui caractérise le totalitarisme et qu’il a dénoncé comme nazisme et les formes de totalitarismes qui se mettaient en place.

Georges Bernanos a écrit « La France contre les robots ». Il disait que « le monde moderne est une conspiration contre la vie intérieure ».

Yünger écrit : « Le rebelle connait la solitude nouvelle, telle que l’implique avant tout l’épanouissement satanique de la cruauté, son alliance avec la science et le machinisme ».

René Guénon parlait de la constitution d’une élite intellectuelle (et ce qu’il dit ici est tellement précis et juste) :

« A notre époque, l’élite intellectuelle, telle que nous l’entendons, est donc véritablement inexistante en Occident ; les cas d’exception sont trop rares et trop isolés pour qu’on les regarde comme constituant quelque chose qui puisse porter ce nom, et encore sont-ils en réalité pour la plupart, tout à fait étrangers au monde occidental, car il s’agit d’individualités qui, devant tout à l’Orient sous le rapport intellectuel, se trouvent à peu près, à cet égard, dans la même situation que les Orientaux vivant en Europe, et qui ne savent que trop quel abîme les sépare mentalement des hommes qui les entourent. Dans ces conditions, on est assurément tenté de se renfermer en soi-même, plutôt que de se risquer, en cherchant à exprimer certaines idées, de se heurter à l’indifférence générale ou même de provoquer des réactions hostiles ; pourtant, si l’on est persuadé de la nécessité de certains changements, il faut bien commencer à faire quelque chose en ce sens, et tout au moins donner, à ceux qui en sont capables (car il doit y en avoir malgré tout), l’occasion de développer leurs facultés latentes… ». Page 171 du livre « Orient Occident » aux éditions Véga, Paris.

Nous finirons avec René Guénon par cette citation qui va nous donner du baume au cœur, très optimiste : 

« Ceux qui pourraient se sentir tentés de se livrer au découragement devraient se rappeler que rien de ce qui s’accomplit dans le monde ne peut être inutile, que la confusion, l’erreur et l’obscurité ne peuvent jouir que d’un triomphe trompeur et purement éphémère, que toute sorte de déséquilibre partiel et transitoire doit nécessairement contribuer au grand équilibre du tout ; et rien ne peut finalement prévaloir contre la puissance de la vérité. Ils devraient prendre pour devise celle qui fut adoptée en d’autres temps par ces organisations initiatiques en Occident : « Vincit Omnia Veritas » : « La Vérité triomphe de tout ».


Crime contre la démocratie et déferlement totalitaire

Anthropologue français, spécialisé en santé publique, Jean Dominique Michel enseigna dans de nombreuses universités. Dans une courte vidéo ...