vendredi, décembre 23, 2022

La crise de la Vérité face au mensonge absolu



de René Guénon
Préface d'Ali Benziane


(Edition de 1924)



Par Prajñâ


Conférence du Dr Ali Benziane le 11 décembre 2022 à Belfort 

Le Dr Ali Benziane est Docteur en Pharmacie. Jeune Philosophe il est surtout un Connaisseur éclairé de la métaphysique Orientale et ainsi il s’inscrit dans la Lignée de René Guénon. 

C’est pourquoi il nous parle d’un des livres essentiels de René Guénon « Orient et Occident ». Son témoignage est fondamental pour comprendre ce que nous vivons depuis 2019 avec cette fausse pandémie et tout le faux du reste.

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La crise du Covid n’est qu’une crise de la vérité, parce que tout simplement nous sommes en train de voir que la vérité resurgit de plus en plus. Cette crise du Covid n’est qu’un « voile » qui cache quelque chose de plus profond. 

Quand on parle de de crise de la vérité c’est un « affrontement » entre la vérité et le mensonge qui est l’épisode le plus commun que l’on retrouve dans toutes les grandes traditions spirituelles notamment dans les mythes grecs en Occident.

Prenons Œdipe et Tirésias. Vous connaissez le mythe d’Œdipe, mais il se caractérise principalement dans le fait que Œdipe ne veut pas voir la vérité en face, sa propre vérité. Il est parricide et incestueux. Tirésias, lui, est aveugle physiquement mais pas intérieurement. (L’homme « intérieur » dont parle Maître Eckhart dans ses Traités).

Tirésias possède la vérité car il a la Connaissance métaphysique et il le dit à la face d’Œdipe, sauf que Œdipe ne l’accepte pas car ce dernier souffre de ce que les grecs appellent « l’hybris » un orgueil imbu de luimême, de sa propre science et de sa propre force dont il se vante et cela l’empêche de voir la vérité en face. Mais il va le découvrir plus tard et c’est exactement ce que nous sommes en train de vivre maintenant. On retrouve cela dans la Bible avec Jésus et les Pharisiens, Moïse et Pharaon, dans le Coran aussi … (mieux encore en Orient dans le soufisme, le Bouddhisme et l’Advaïta-Vedânta).

C’est quelque chose qui ressurgit particulièrement « en fin de cycle » comme le rappelle le métaphysicien René Guénon. C’est bien ce que nous sommes en train de vivre en fin de civilisation, la vérité finit toujours par ressurgir.

Qu’est-ce qu’il y a derrière le « masque » du Covid ? 


La vérité métaphysique est immuable, la vérité profane philosophique est changeante. Heidegger est allé à l’origine du mot « Aletheia » = « vérité », « hors-retrait ». A est ici privatif, et Aletheia en grec signifie aussi « voile ».

Pour chercher la vérité il faut chercher ce qu’il y a derrière, ce qui est « en retrait de cette vérité ». Heidegger dit aussi que la vérité est conquise de haute lutte ; c’est une conquête et il y a un sens conflictuel de la vérité, ce que les grecs appelaient « l’agôn » : un rapport de force, compétition, affrontement entre Œdipe et Tirésias, symboliquement.

Il faut d’abord connaître le mensonge pour ensuite connaître la vérité. 


Que dissimule le Covid ?
 
Deux verbes : dire et simuler. C’est ce qui s’est passé


Le psycho-pouvoir est un mécanisme de pouvoir qui s’est mis en place avec la crise Covid, c’est un terme qui est utilisé par Bernard Stiegler dans un contexte bien précis. On peut définir le psycho-pouvoir comme une tentative globale de contrôle intégral de l’individu, c’està-dire un contrôle extérieur mais surtout intérieur dans le psychisme des gens.

La grande parodie est ce que nous avons vécu, pas seulement avec le Covid, car cela a commencé avec le 11 Septembre 2001 à New-York. C’est cette grande parodie qui a permis au psycho-pouvoir de se mettre en place. Un avion qui rentre dans une tour et une aiguille qui rentre dans votre bras pour inoculer son vaccin. Il y a une similitude !! Et pas seulement à ce niveau-là, car après le 11 septembre, nous avons tous vécu ces images et avons été traumatisés. Personne ne savait ce qui se passait et quel serait le monde d’après. Quelles seraient les conséquences de cet événement ?

Pendant le confinement, nous avons vécu la même chose à un niveau plus important car le monde s’effondrait devant nos yeux mais pas de manière symbolique comme avec le 11 septembre ; ici c’est le « ground zéro psychique », un phénomène de sidération qui nous a empêché de penser et c’est là que le psycho-pouvoir de manière perverse va venir s’immiscer dans nos vies et nous manipuler.

Le grand philosophe Giorgio Agamber, toujours en vie, déjà dans les années 1990, avait bien compris le monde qui se dessinait par ce nouveau mécanisme de pouvoir. Dans son livre « Etat d’exception » il écrit : « Le camp est l’espace qui s’ouvre lorsque l’état d’exception devient la règle ». Il l’appelait le « camp à ciel ouvert », un nouveau modèle de société vers laquelle on allait se diriger. Quand on nous a libéré du confinement nous avons été encore plus contrôlés mais à « ciel ouvert ».

Les 3 étapes de ce psycho-pouvoir

1 – La « disruption », sidération des esprits qui va suspendre notre faculté de juger, de penser. Et l’on arrive au point 2 :

2 – La « massification » (exemple : des gens qui vont aller se faire vacciner en masse sans savoir ce que l’on va leur inoculer, sans savoir ni pourquoi ni qu’elle sera l’efficacité). Cette sidération va entraîner une perte de la faculté de réfléchir comme le dit Bernard Stiegler, et les gens suivent ce qu’on leur dit car ils ne peuvent pas réfléchir.

3 – La « quantification » : le contrôle intégral avec le pass–sanitaire notamment. L’individu devient malléable, « fliqué » à merci. « Le Covid n’est qu’un masque ». On nous prépare le pass–carbone, plus la soi-disant crise énergétique, les coupures d’électricité intempestives, les enfants qui ne pourront plus aller à l’école.

On peut parler de société de dissolution.

Pour cela on peut rendre hommage à Gilles Deleuze pour son texte en 5 pages « Postscriptum sur les sociétés de contrôle » et comme le grand philosophe Michel Foucault, sa réflexion philosophique aborde toutes les formes de pouvoir. Pour Deleuze il y a d’abord une société disciplinaire puis une société du souverain qui a droit de vie et de mort sur ses sujets, dont parle aussi Foucault.

La société disciplinaire a pour modèle le « milieu clos » : l’hôpital, la prison, l’école, l’usine, modèles par excellence du capitalisme, aussi dans le langage et le matricule. Cela permet de contrôler les corps, ce que Michel Foucault appelait le « biopouvoir », un contrôle des corps pour entretenir le système. Plus on préserve dans un premier temps les corps et la vie, le système capitaliste continue sa marche en avant.

Ce qu’avait compris Deleuze et en cela il était visionnaire, c’est la société de contrôle. Et là, le modèle est différent car on passe du milieu clos au milieu ouvert, le modèle de l’entreprise et l’on arrive à des chefs d’état qui gèrent leur pays comme des « startups ». 

Le but du psycho-pouvoir n’est pas de préserver la vie mais de contrôler les esprits.

Préserver la vie est secondaire et nous l’avons très bien vu pendant le Covid, le soin est passé au second plan, on a refusé de soigner les gens. Cette société de contrôle a connu son apogée avec la crise du Covid 19 et les confinements, et cela risque de nous amener à ce qui s’apparenterait à du « totalitarisme », car le psycho-pouvoir globalise d’une certaine manière tous les codes du totalitarisme.

L’un des plus grands esprits du 20ième siècle, poète et cinéaste, c’est Pierre Paolo Pasolini, Italien, un grand visionnaire parce qu’il avait compris ce qui se jouait en Italie, d’une certaine manière générale : un totalitarisme qui ne disait pas son nom. Pasolini est un martyr de la vérité. Il a été lâchement assassiné. Il avait compris que l’on manipulait les gens en Italie avec beaucoup d’attentats sous faux drapeaux et il connaissait les commanditaires … et quelques jours après il sera assassiné. Il a regroupé ce qu’il savait dans son livre « Ecrits Corsaires » dans lequel il parle de ce nouveau fascisme : « Le nouveau visage du totalitarisme, grâce aux moyens de communication et d’information viole et souille l’âme à jamais ». Il comparait ce nouveau fascisme avec celui de Mussolini dont il disait « qu’il n’arrivait même pas à égratigner l’âme du peuple italien ». C’est peu dire.

On a un autre visionnaire qui est Ernst Jünger. Grand écrivain, héros de guerre, il a fait les 2 guerres. Les nazis ont essayé de le récupérer « sans succès » car il savait ce que l’on faisait aux Juifs et il a refusé d’y participer. Il avait compris qu’il y avait une nouvelle forme de totalitarisme qui arrivait sous deux caractéristiques :

– Une cruauté qui ne disait pas son nom. « La cruauté menace de devenir un élément, une fonction de nouvelles structures du pouvoir, et l’on voit l’individu désarmé devant elle ». Cela me fait penser aux soignants suspendus « ad vitam aeternam » sans raison parce que l’on sait très bien que ce n’est pas pour des raisons sanitaires. Et maintenant, c’est évident que ce n’est certainement pas pour des raisons politiques parce que cela n’a pas de sens, donc « c’est purement de la cruauté ».

2 – Nous allions devenir des proscrits en puissance du jour au lendemain « hors la loi ». Et nul ne sait s’il n’appartiendra pas demain à un groupe de hors la loi. Et c’est ce que l’on a vécu pendant le Covid, nous étions un « hors la loi » en allant acheter une baguette de pain ou parce que l’on ne s’était pas fait injecter … maintenant parce que l’on rejette trop de carbone (!) [au passage c’est totalement faux], on ne pourra plus prendre sa voiture ni voyager. Ils sont en train de préparer les esprits petit à petit.

Cette société de contrôle, ce qui la caractérise comme le disait Pasolini, c’est l’omniprésence de la technologie, la soumission à la technologie qui conduirait à la « société de dissolution » qui va dissoudre l’individu complètement soumis à l’I.A., aux algorithmes, aux Big-Data ; et c’est là où l’on peut faire le lien entre cette forme de pouvoir et le transhumanisme. 

Le code universel sera le QR code (du code universel au transhumanisme). Nous deviendrons des codes QR sur pattes. Et ça peut continuer sous d’autres formes et d’autres masques jusqu’à arriver à cette fusion que veulent tous les milliardaires. C’est ce que j’appelle « l’androidocène ». Pasolini disait que c’est un cataclysme anthropologique qui se profile.

Je pense que c’est quelque chose d’impossible parce que de manière globale on ne peut pas transformer l’homme en machine. On ne peut pas transgresser les lois biologiques même si une des caractéristiques de cette forme de pouvoir c’est la transgression les lois biologiques.

Comme pendant le Covid en imposant des tests PCR inefficaces (faux tests), des injections inefficaces (faux vaccins) avec un virus (fabriqué) dont on ne comprend rien à rien en refusant les traitements efficaces (simples et très peu onéreux, on a transgressé les lois de la biologie (comme le 11 septembre il y eut une transgression manifeste des lois de la physique, une tour qui s’effondre sur elle-même que même les architectes ne comprenaient pas). La tour N°7 à côté qui s’effondre d’un seul coup en moins d’une minute !!

La transgression des lois universelles est devenue le modèle de cette forme de pouvoir. 


Rôle de la science moderne


Cette science moderne, de grands esprits l’ont appelé « scientisme » qui s’apparente à une sorte de pseudo-religion. 

Il faut rendre hommage à la philosophe Simone Weil (pas la ministre Simone Veil dont la belle-fille sera Agnès Buzin !), femme exceptionnelle qui a écrit sur la spiritualité et sur la science, d’une érudition vraiment exceptionnelle (elle connaissait la métaphysique orientale).

Elle dira : « La science classique contenait dans son progrès même un facteur progressif de paralysie qui devait un jour la tuer ».

Elle parlait de la science classique à la renaissance, mais la science moderne c’est encore pire, ce que René Guénon avait compris. Dans son ouvrage de 1924 « Orient et Occident » il y a un chapitre qui s’appelle « la superstition de la science ». René Guénon est un métaphysicien français qui s’intéressait à la Tradition universelle, notamment aux traditions orientales, et il s’est intéressé à la dégénérescence intellectuelle de l’Occident donc spirituelle parce que pour lui intellectuel et spirituel étaient synonymes, les dégénérescences intellectuelles, philosophiques, économiques, etc.

Dans ce livre, il décrit la science moderne comme devenu une religion laïque parce qu’elle s’est affranchie des principes immuables et universels qui la caractérisaient et qui justement l’empêchaient de transgresser des lois aussi élémentaires que les lois biologiques. « La science occidentale est un savoir ignorant » écrira René Guénon.

Autre grand esprit français : Alexandre Grothendieck (1928-2014). C’est le plus grand mathématicien du 20ième siècle. Il a beaucoup dénoncé les collusions entre le milieu universitaire et le milieu militaro-industriel nucléaire ; écologiste radical dans sa jeunesse, du jour au lendemain il a rompu complètement avec le milieu universitaire et il a refusé sa médaille Fields en écrivant une lettre extraordinaire à ceux qui voulaient la lui remettre ! Il a tout arrêté et est parti se réfugier au fin fond de l’Ariège aux pieds des Pyrénées dans un village et il y a vécu en ermite jusqu’à sa mort. Il a écrit un livre incroyable « Récoltes et semailles » qui a été réédité chez Gallimard cette année. Dans ce livre il y a des mathématiques, bien sûr, mais aussi de la métaphysique, de la spiritualité, de la philosophie. C’est juste exceptionnel. Il écrit :

« Nous pensons maintenant que la solution ne viendra pas d’un supplément de connaissances scientifiques ni d’un supplément de techniques mais qu’elle proviendra d’un changement de civilisation ». 

Son livre est aussi disponible en pdf. Il rejoint René Guénon qui disait la même chose.

Ces pseudo sciences comme les religions en pleine dégénérescence ont besoin d’hérétiques ! Maintenant que leur château de carte s’effondre on a besoin de brûler des gens en place publique. Les deux principaux sont les Pr. Perronne et Raoult ! Si nous étions au moyen-âge, ils auraient été brûlés en place publique en tant que « Galilée » des temps modernes. Sur les plateaux TV ils ont été jugés hérétiques !

Comme dans toute pseudo religion en pleine dégénérescence il y a un moralisme et un sentimentalisme, une hystérie qui est juste effroyable.

La caractéristique de cette science c’est qu’elle est alliée avec la force. Dans le film de Pasolini « Œdipe Roi », Œdipe dit qu’il a avec lui la science e(s)t la force, et pour lui c’est suffisant. C’est cela qu’a dénoncé René Guénon : la force pour s’imposer. Pendant le Covid, la force a définitivement supplanter la science. On a vacciné, testé, des gens de force et cela continue avec les soignants suspendus pour aucune raison, en fait. Hiroshima a été l’exemple de la force privilégiée à la science. Oppenheimer, ce grand physicien, s’est compromis avec le cartel militaro-industriel et il a été un des participants à la bombe qui a été larguée sur Hiroshima ! Voilà le résultat extrême entre autres de l’alliance entre la science et la force.

En ce qui concerne ARNm injecté, nous n’avons aucun recul concernant son innocuité et cela n’a jamais été utilisé auparavant. (En fait on connait le but maintenant… !). Entre Hiroshima et l’ARNm il y a une différence de degré, certes, mais on ne sait pas de quoi est capable cette science qui s’affranchit de ses principes et qui utilise la force pour s’imposer.

Alors, cette alliance va donner cela comme les pseudo religions et le messianisme qui resurgit et qui est le dénominateur commun de toutes les religions. Quand les religions sont en fin de vie, ce messianisme est ce qui resurgit le plus. Donc la science + la force + le messianisme = le transhumanisme, l’avènement de l’homme augmenté et ultime… ! Voyez ce (fou) Dr Laurent Alexandre et son livre « Et si nous devenions immortels ? ». (L’autre fou) Yuval Noah Harari et son livre « Homo Deus, une brève histoire du futur ». Il est à Davos, il a l’oreille de Klaus Schwab, de tous les chefs d’état. Tout cela est imposé par la force. Et là, on a Bill Gates avec une phrase qui est très parodique comme tout ce que nous vivons … : « La vaccination est une technologie révolutionnaire qui sauve des millions de vies ». DONC, il faut comprendre exactement le contraire.

Ce qui est important dans cette citation c’est les deux mots : « technologie et révolutionnaire ». Cela résume toute la mentalité de ces gens qui veulent que l’on soit soumis à cette technologie y compris la vaccination.


Devenir rebelle


Revenons à Ernst Jünger qui é écrit son livre en 1951 « Traité du rebelle », non-réédité mais disponible sur internet. Dans ce livre, il parle de la fin de l’héroïsme. Pour lui la souffrance due aux deux guerres et à la technologie remplace la grandeur de l’antique. C’est ce qui amène à l’inertie populaire, aux gens qui vont voter régulièrement pour des personnes qui leur font continuellement du mal et ils le savent, mais ils continuent à voter et surtout pour les mêmes ! C’est un grand mystère issu un peu de cette sidération, et que Yünger avait bien compris ; et comme Simone Weil, la philosophe, il démonte le suffrage universel et surtout « l’illusion » de cette liberté que l’on donne chaque année …

Il nous dit que notre temps est pauvre en grands hommes mais produit des « figures ». Une de ces figures est « le rebelle » qui a le recours aux forêts même si les forêts ont disparu… mais pas pour ceux qui cachent en eux des forêts ! La forêt pour Yünger c’est « l’être intérieur », intime, avec lequel il doit renouer pour sortir de cette tentative de contrôle psychique qui caractérise le totalitarisme et qu’il a dénoncé comme nazisme et les formes de totalitarismes qui se mettaient en place.

Georges Bernanos a écrit « La France contre les robots ». Il disait que « le monde moderne est une conspiration contre la vie intérieure ».

Yünger écrit : « Le rebelle connait la solitude nouvelle, telle que l’implique avant tout l’épanouissement satanique de la cruauté, son alliance avec la science et le machinisme ».

René Guénon parlait de la constitution d’une élite intellectuelle (et ce qu’il dit ici est tellement précis et juste) :

« A notre époque, l’élite intellectuelle, telle que nous l’entendons, est donc véritablement inexistante en Occident ; les cas d’exception sont trop rares et trop isolés pour qu’on les regarde comme constituant quelque chose qui puisse porter ce nom, et encore sont-ils en réalité pour la plupart, tout à fait étrangers au monde occidental, car il s’agit d’individualités qui, devant tout à l’Orient sous le rapport intellectuel, se trouvent à peu près, à cet égard, dans la même situation que les Orientaux vivant en Europe, et qui ne savent que trop quel abîme les sépare mentalement des hommes qui les entourent. Dans ces conditions, on est assurément tenté de se renfermer en soi-même, plutôt que de se risquer, en cherchant à exprimer certaines idées, de se heurter à l’indifférence générale ou même de provoquer des réactions hostiles ; pourtant, si l’on est persuadé de la nécessité de certains changements, il faut bien commencer à faire quelque chose en ce sens, et tout au moins donner, à ceux qui en sont capables (car il doit y en avoir malgré tout), l’occasion de développer leurs facultés latentes… ». Page 171 du livre « Orient Occident » aux éditions Véga, Paris.

Nous finirons avec René Guénon par cette citation qui va nous donner du baume au cœur, très optimiste : 

« Ceux qui pourraient se sentir tentés de se livrer au découragement devraient se rappeler que rien de ce qui s’accomplit dans le monde ne peut être inutile, que la confusion, l’erreur et l’obscurité ne peuvent jouir que d’un triomphe trompeur et purement éphémère, que toute sorte de déséquilibre partiel et transitoire doit nécessairement contribuer au grand équilibre du tout ; et rien ne peut finalement prévaloir contre la puissance de la vérité. Ils devraient prendre pour devise celle qui fut adoptée en d’autres temps par ces organisations initiatiques en Occident : « Vincit Omnia Veritas » : « La Vérité triomphe de tout ».


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