mardi, décembre 27, 2022

Agents occidentaux de la contre-initiation : Baring, Hurgronje, Oppenheim, Marty


Les cerveaux de la guerre contre l'islam

Réformer pour détruire



EVELYN BARING, anglais et administrateur colonial. Il devient de fait le pharaon d’Egypte en 1882 et réduit les khédives (gouverneurs) au rang de marionnettes :

- Il se déchaîne pour déraciner l’islam.

- Il promeut des savants innovateurs fascinés par l’Occident comme le mutazilite Mohamed Abduh dont il conforte, sinon crée, la position. Il écrit : « Les adeptes de cette nouvelle voie méritent toutes les aides et encouragements des Européens. »

- Il facilite aussi l’essor et l’influence de la franc-maçonnerie du Caire comme la loge Nil (de Jamal ad din al Afghani) et la Grande loge nationale d’Egypte sous influence franco-britannique.

- Il organise une campagne de dévoilement et soumet le système éducatif coranique.

- Il lutte contre les madrasa et souhaite former une élite occidentalisée, seule légitime à gérer le pays. Sa stratégie est décrite dans Modern Egypt (1908).

Il écrit : « Il est concevable qu’avec le temps les musulmans développeront une religion, peut-être un pur DÉISME, qui ne sera pas tout à fait l’islam du passé et du présent et qui REJETTERA une grande partie de l’enseignement du Prophète. »


Le hollandais SNOUCK HURGRONJE fut le parrain de l’islamologie moderne. En 1884, ce fils de pasteur est envoyé en Arabie pour espionner les pèlerins indonésiens qui cherchent le soutien ottoman pour se défaire de l’oppression coloniale.

Munafiq et comploteur, il se convertit faussement pour pouvoir pénétrer à La Mecque. Il est ensuite envoyé à Aceh, la province la plus islamisée des Indes «néerlandaises », afin d’infiltrer les résistances islamiques et défigurer l’islam dans le sens des intérêts occidentaux.

Il lutte contre « l’islam politique » et le panislamisme et promeut un islam local folklorique et inoffensif. Il gagne la confiance et surveille les oulémas influents qui prêchent le jihad et fait sur eux des rapports secrets et détaillés aux autorités coloniales.

Il écrit : « les véritables ennemis actifs sont les oulémas. Les écraser sans pitié est une condition impérative de la restauration de l’ordre dans la région d’Acèh. »

« Même dans des pays d’une culture islamique bien antérieure à celle de notre archipel, nous constatons que l’éducation libère les Mahométans de certains de ces déchets qu’ils charrient depuis trop longtemps. »


MAX VON OPPENHEIM est le « Laurence d’Arabie allemand ». Fils de banquier juif influent, il est un orientaliste archéologue et espion qui voyage en terre d’islam et apprend l’arabe au Caire, où il est un gros consommateur de femmes et aborde des musulmanes voilées et mariées.

Il fomente des révoltes contre les intérêts britanniques du Moyen Orient aux Indes. Il contribue à l’hypocrite « Jihad made in Germany » pendant la Première Guerre mondiale et est le 1er théoricien de la manipulation de ce concept islamique.

Il est l’auteur d’un « Mémoire concernant la révolutionnarisation des territoires musulmans de nos ennemis » : Mobiliser les musulmans arabes, persans et afghans pour défendre l’intérêt impérial germanique.

En 1940, il écrit pour les nazis une note :

Il conseille d’organiser des révoltes "musulmanes" contre les français/britanniques. Il faut former des espions, rééditer les livres de fiqh al jihad au Maghreb, et instruire les soldats allemands pour bénéficier du soutien local.


PAUL MARTY est le véritable fondateur de la « science coloniale islamique » française. Catholique fervent, il fait des études de droit à Alger. Il apprend l’arabe et s’intéresse aux cultures du Maghreb, où il fait ses recherches.

Il part pour Dakar, comme directeur des Affaires musulmanes au Gouvernement Général de l'Afrique Occidentale Française. Il développe la théorie de l’ « islam noir » . Il veut s’appuyer sur la confrérie soufie mouride : une « sorte de religion nouvelle née de l’islam ».

Il promeut la réconciliation avec Amadou Bamba, son fondateur révolté. Le mouridisme est à ses yeux ce potentiel « islam noir » dont le pouvoir colonial pourrait tirer profit. Il va soumettre les éléments rebelles et faire du soufisme le relai des intérêts de la République.

Maître du « diviser pour régner » colonial, il veut totalement séparer « l’islam noir » de l’agitation antifrançaise de « l’islam arabe » et « berbère » . Il prend la Direction des Affaires indigènes à Rabat.

Il y est chargé de l'enseignement supérieur musulman puis devient conseiller de l'université islamique al Qarawiyine à Fès…

Il écrit : « L'enseignement secondaire destiné aux musulmans doit préparer les jeunes Marocains à recevoir une culture générale qui, sans les détourner de leurs traditions, les rend aptes à s'intéresser à toutes les manifestations de la vie moderne. »

Il donne en 1936 et 1937, aux officiers des Affaires indigènes et officiers interprètes de Tunisie, une conférence sur les origines religieuses de l'Islam. Il conclue par cette formule, sa stratégie : « culture musulmane et instruction française. »

Source :

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