lundi, novembre 12, 2012

Conspiration cybernétique & lamaïsme





Hier, un internaute a commenté le post Tibet, près de 70 immolations par le feu en reprenant un extrait de l'un des premiers questionnements qui sont à l'origine de ce blog.

Il y a quelques années, je m'interrogeais sur une situation assez singulière :

Des universitaires, des chercheurs, des membres du CNRS, généralement rémunérés par les contribuables français, font ouvertement la promotion du lamaïsme en traduisant et commentant des livres tibétains. Mais pour quelle raison s'efforcent-ils de dissimuler les horreurs contenues dans des textes comme la biographie secrète du cinquième dalaï-lama, Le Manuscrit d’Or, par exemple ?

Le contenu de ce manuscrit est qualifié de « trésors mystiques » par d'érudits tibétologues payés pour se moquer du monde, car en réalité, quand on l'examine attentivement, Le Manuscrit d'Or du cinquième dalaï-lama est un monstrueux Vade-mecum de magie noire. Il contient des rites macabres nécessitant des ingrédients répugnants. Selon le cycle du rD-rje gro-lod gnam-lcags ‘bar-ba, l’encens est remplacé par la chair humaine brûlante (sha-chen-gyi bdug-spos), les lampes sont alimentées par de la graisse humaine fondue (tshil-chen-gyi mae-me), le sang remplace l’eau rituelle, les fleurs sont substituées par des yeux… Une peau humaine (g.yang-gzhi) et un crâne sont utilisés par les magiciens tantriques qui suivent les instructions données par le Zur Chos-dbying rang-grol. L’initiation à la déesse gSang- sgrub, un aspect particulier de dPal-dan lhamo (la protectrice du dalaï-lama), demande une tête humaine fraîchement coupée.

La barbarie qui émaille la « spiritualité » du cinquième dalaï-lama n’émeut personne. Elle passe totalement inaperçue, noyée dans le courant d’éloges et d’émerveillement inconditionnels qui transporte le bouddhisme tantrique au cœur des nations modernes. De nombreux artistes et des intellectuels succombent à la fascination du lamaïsme magique et… sanguinaire. Mais qui veut voir les coupes crâniennes remplies de sang représentées sur presque tous les tangkas ? Les tantras les plus obscènes et les moins ragoûtants sont traduits et qualifiés de révélations merveilleuses.

L’attrait du lamaïsme s’explique-t-il par des influences occultes ? Nombre d’Occidentaux sont fascinés par les pouvoirs surnaturels, les fameux siddhis qui apparaissent en corollaires de l’évolution spirituelle. Malgré les avertissements traditionnels, des adeptes du lamaïsme entretiennent l’espoir secret de maîtriser des forces qui permettent de lire dans les pensées, de prévoir l’avenir, d’opérer des matérialisations, de rendre des objets invisibles, de pénétrer dans des corps étrangers et de pratiquer la lévitation. Pantañjali évoque ces pouvoirs surnaturels dans son « Yoga-soutra ».

Aujourd'hui, l'auteur de Conspiration Cybernétique a aimablement apporté sa contribution afin de nous permettre d'échapper aux manipulations des érudits tibétologues et autres propagandistes du lamaïsme. Il écrit :

« Dans mon livre Conspiration Cybernétique, j'explique notamment que le principe de réincarnation des TULKU est un mode de manipulation magique qui n'a pas séduit que les seuls lamas. Je pense que cette façon de maintenir des trames en activité au delà des règles propres à la manifestation terrestre d'une incarnation régulière, se pratique également pour le maintient de certaine dynasties à l’œuvre pour la domination du monde. Ce n'est donc pas un hasard si tout ce beau monde fait un si bon ménage.

Je décris les 2 voies possibles : soit par la transmission d'un patrimoine spécifique d'ADN et ou par le transfert d'une trame dans un nouveaux corps utilisé ensuite pour sa spécificité biologique réceptacle d'une entité propre à la dynastie en question. Par exemple, le grand-père renaît corps et âmes si l'on peut dire à travers le petit fils, etc.

Cela afin de garder l'emprise de la dynastie sur un empire financier et pour la poursuite d'un plan hégémonique caractérisant les eugénistes dans la tradition des fameux dieux venus du ciel... Autrement dit, les usurpateurs de l'humanité primordiale se sont maintenus contre vents et marées, tout comme les 14 incarnations du Dalaï-lama... Il est clair que si ces créatures avaient œuvré pour le bien de l'humanité nous n'en serions pas là.

L'objectif de la Conspiration Cybernétique est aussi de mettre en avant l'hypothèse que des changements en profondeur s'opèrent dans les constructions astrale des égrégores propre à ces trames. La dissolution est en cours et l'usage de cette magie ne pourra plus fonctionner par la redistribution des cartes qui vient. Il s'agit bien d'une mise à zéro des compteurs ce qui va permettre la reprise d'une trajectoire en vortex ascendant pour l'humanité et toutes les autres formes de vie terrestre. Il ne s'agira plus de la logique d'un cercle tournant sur lui même, rejouant en permanence le même film.

Par ailleurs, il est utile de dire que l'exploitation de la fission nucléaire à largement contribué aux dérèglements des plans éthériques, sabotant au passage la manifestation d'instructeurs clairvoyants destinés à l'accompagnement de l'humanité dans les changements en cours. Voilà une des raisons qui font que des êtres d'exception se sont retrouvés catapultés dans des existences ne leurs permettant pas d'accomplir leurs tâches... Voilà également pourquoi des cercles occultes ont mis en place de prétendus instructeurs, Paraclet et autre Maitreya... Et voilà pourquoi les gourous ont pris le pouvoir dans les consciences occidentales durant les années 50 et 70. Il s'agissait bien de remplir un vide sidéral implacable. D'autre part, l'énergie propre a une espèce répond à des exigences particulières pour le maintient de cette derrière sur le plan concordant avec son niveau d'évolution. Dans le cas de l'espèce humaine, le sabotage est parfait. L'intoxication chimique des corps et la démence organisée conditionnent globalement la destinée de l'espèce. Autrement dit, l'humanité est plaquée sur la note exclusive du sol alors que nous devrions bénéficier de toute la gamme. Il est clair que si cela était à nouveau possible nos formidables facultés nous permettraient de voir les ordinateurs pour ce qu'il sont c'est à dire des machines inutiles appartenant à une histoire révolue.

Voilà pourquoi un monde entièrement virtuel se construit sous nos yeux. Cet univers virtuel permet à ces entités aux abois d'accéder à la vie éternelle, qui leur fait défaut, grâce aux circuits de la sphère électromagnétique et bientôt quantique. Les plans supérieurs leur sont définitivement interdits, il n'ont alors pas d'autre choix que de créer de toutes pièces un monde de secours.

Ce n'est pas drôle car dans cette perspective il est clair que l'humanité laborieuse est obsolète. Le transhumanisme est là pour nous en convaincre. Ce n'est pas une illusion mais une triste réalité, car l'illusion est de croire que tout n'est qu'illusion, et le New Age est là pour nous y faire croire. »

Sinouhé l'ARTISTE
Le blog de Sinouhé l'ARTISTE :

Quelques folios extraits du Manuscrit d'Or :

Les ingrédients du cycle rituel du rDo-rje gro-lod gnam-lcags’bar-ba :
http://bouddhanar-1.blogspot.com/2009/12/les-offrandes-tantriques-des-dalai.html


Un rite lamaïste requiert une tête humaine fraîchement coupée :
http://bouddhanar-1.blogspot.com/2009/12/ofrrandes-rituelles-des-dalai-lamas-ii.html

Le cœur d'un enfant né d’une union incestueuse était (
est – si ce rituel est pratiqué secrètement de nos jours) disposé sur l'autel d'une déité vénérée par les lamas tibétains :http://bouddhanar-1.blogspot.com/2009/12/offrandes-des-dalai-lamas-iii.html


samedi, novembre 10, 2012

Tibet, près de 70 immolations par le feu





On peut comprendre le geste de Mohamed Bouazizi, le jeune tunisien qui a préféré mourir que de vivre dans la misère (les autorités lui ayant confisqué son outil de travail, une charrette de marchand ambulant). En s'immolant par le feu le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi fut à l'origine d'un mouvement social qui se répandit dans toute la Tunisie et mit fin à la dictature.

Au Tibet, les immolations par le feu de moines bouddhistes posent une question : 

Comment des moines peuvent-ils être affectés par les méandres de la politique et les autres illusions du samsara au point de s'autodétruire ? Tous les bouddhistes savent que l'existence humaine est trop précieuse et trop difficile à obtenir pour être gaspillée.

Dans le bouddhisme il est possible de mettre fin à ses jours en prétextant le suicide altruiste. En effet, selon les Jâtakas (les récits des nombreuses vies antérieures du Bouddha), Shākyamouni, avant de devenir le Bouddha historique, aurait dans une lointaine existence offert son corps à une tigresse affamée allaitant 5 tigrons. Ainsi, la notion de suicide altruiste permet de manipuler des personnes dans un but social, politique ou militaire. Durant la seconde guerre mondiale, les kamikazes étaient « bénis » par des responsables religieux du Japon, des dignitaires bouddhistes et des prêtres shintoïstes. En outre, les lamas tibétains propagent une doctrine guerrière parmi les initiés de Kalachakra. Dans une vie future, ces initiés seront, leur dit-on, les combattants glorieux de Shambhala qui viendront établir le nouvel ordre mondial de la bonne loi ou du saint Dharma ; le suicide altruiste ne crée pas de mauvais karma.

Autre chose, sans pour autant dédouaner les autorités non démocratiques de Chine, les personnes qui connaissent un peu la fausseté des hiérarques tibétains et les ambiguïtés du dalaï-lama sont toujours prudentes sur la question de la répression des libertés au Tibet. Personnellement, il y a quelques années, j'avais parcouru une grande partie du Kham et le nord du Yunnan sans être inquiété par la police chinoise. Pourtant, j'avais souvent revêtu ma tenue monastique (à l'exception du gilet bleu, cette tenue est identique à celle de l'école du dalaï-lama).

Dans le Yunnan, à Shangrila (anciennement Zhongdian en chinois et Gyalthang en tibétain), j'avais rencontré un américain installé dans cette région comme éleveur de bétail. Pour rien au monde, il aurait envisagé de repartir aux USA. Quand on a vu le Yunnan, il est facile de comprendre ce yankee. Mais, c'est bien connu, la privation de liberté enlaidit tout...

On ne peut nier que les Hans, l'ethnie chinoise majoritaire, posent des problèmes au Tibet et dans d'autres régions de Chine où vivent les shǎoshu mínzú, littéralement « peuples en petit nombre », c'est-à-dire les « minorités ethniques ». En effet, les Hans sont de redoutables concurrents pour les commerçants, artisans, ouvriers, employés, chômeurs... de ces minorités. De plus, au Tibet, la politique de sédentarisation accentue les tensions. Les Tibétains sont forcés d’installer des clôtures de barbelés autour de leurs troupeaux. « Les nomades tibétains, écrit la réalisatrice Geneviève Blault, qui avaient réussi à préserver leur mode de vie ancestral jusqu’à tout récemment, voient désormais leur existence menacée au quotidien. Le gouvernement de Beijing est convaincu que la population nomade doit accéder à des standards de développement occidentaux. En 2010, les autorités chinoises visaient un taux de sédentarisation de 80% des nomades à la grandeur du plateau tibétain. »

En réalité, comme en France et partout dans le monde, le peuple tibétain est confronté aux problèmes générés par le capitalisme et la mondialisation (chômage, pauvreté, domination de l'argent, despotisme oligarchique...). 

Ce qui est certain, les Tibétains n'ont pas l'intention de restaurer l'ancienne dictature religieuse des lamas.





vendredi, novembre 09, 2012

Prendre aux pauvres pour donner aux riches




Dans Le Capital, le dernier film de Costa-Gavras, un homme propulsé à la tête d'une banque, Marc Tourneuil (joué par Gad Elmaleh), déclare :

« Nous allons continuer de prendre aux pauvres pour donner aux riches. »

Cette petite phrase résume toute la perversité du système oligarchique.

Les oligarchies impérialistes

J'ai appris une chose et je sais en mourant
Qu'elle vaut pour chacun :
Vos bons sentiments, que signifient-ils
Si rien n'en paraît au dehors ?
Et votre savoir, qu'en est-il,
S'il reste sans conséquences ? [...]

Je vous le dis :
Souciez-vous, en quittant ce monde,
Non d'avoir été bons, cela ne suffit pas,
Mais de quitter un monde bon !
BERTOLT BRECHT
Sainte Jeanne des abattoirs


« Une oligarchie étroite qui n'a jamais connu son Vichy, qui n'a donc jamais été démasquée, règne depuis plus de cent cinquante ans sur un État et un peuple dont la législation, le système idéologique et les bureaucraties électorales sont étroitement adaptés à ses besoins. Grâce à un système bancaire extraordinairement hypertrophié, grâce aussi à ces institutions admirables que sont le secret bancaire et le compte à numéro, l'oligarchie suisse fonctionne comme le receleur indispensable du système capitaliste mondial. Avec son butin quotidien, elle finance ses propres aventures étrangères : ses sociétés multinationales contrôlent aujourd'hui, de l'Indonésie à l'Afrique du Sud, du Brésil au Guatemala, des régions et des populations entières. Le bilan commercial de la Suisse avec les pays de la misère est — fait unique pour un État industriel d'Europe — constamment excédentaire. Au sein du système impérialiste mondial, les seigneurs de la banque de Genève et de Zurich exercent de nombreuses autres fonctions ils contribuent à l'étouffement du Chili populaire en réduisant, puis en coupant les lignes de crédit internationales. Ils « stabilisent » puis renforcent les dictatures racistes d'Afrique du Sud, de Rhodésie, les régimes totalitaires de Bolivie et d'Indonésie. Mais leur victoire la plus éclatante, les seigneurs de la banque helvétique la remportent au niveau de la lutte de classe idéologique : par leur appareil de propagande internationale hors pair, par leur corruption de larges secteurs de la classe politique autochtone, les seigneurs de la banque répandent l'idée d'une identité complète entre leur stratégie de pillage et de recel et les intérêts nationaux de l'État et du peuple suisses. Produisant constamment un discours de neutralité et de paix, le visage à demi masqué par le drapeau de la Croix-Rouge, les seigneurs de la banque, ces monstres froids, se font passer, auprès des peuples du dehors comme de leurs sujets autochtones, pour des philanthropes, riches certes, mais pacifiques et pieux. [...]

La planète où nous vivons est un charnier. Ce charnier, les oligarchies impérialistes s'appliquent à le remplir jour après jour de victimes nouvelles. Je connais de près l'une de ces oligarchies, celle qui opère à partir de la Suisse. Je veux dire sa praxis. Et du même coup je veux faire voir la dépendance que cette oligarchie instaure pour la Suisse en tant que nation, en tant que peuple, à l'égard de l'impérialisme. Aucun doute : l'impérialisme, stade suprême du capitalisme, est aujourd'hui en « crise ». Mais cette « crise » est une crise de restructuration, d'adaptation, non une agonie. [...]

Qu'est-ce que l'impérialisme ? Assis sous les voûtes sombres de la « Predigerkirche » (Église des prédicateurs), transformée en bibliothèque municipale, à Zurich en 1916, Lénine a tenté de répondre à cette question : le système capitaliste se nourrit de l'accumulation ininterrompue de capitaux, de l'accélération et de l'intensification de la production, du pillage des ressources disponibles de la nature, du savoir rapidement cumulatif en matière de gestion, de technologie et de science. Un jour, ce système entre dans ce que Lénine appelle le stade « hégémonique ». Ce jour est arrivé en Suisse, en France comme dans d'autres pays de l'Europe industrialisée, aux États-Unis, au Japon. L'accumulation capitaliste concentre entre les mains de quelques-uns des richesses colossales. La concurrence entre groupes capitalistes rivaux tend à disparaître. Les monopoles naissent. Ce sont des groupes de capitalistes qui dominent un ou plusieurs secteurs économiques précis et qui y dictent leur loi. Or, les monopoles ont une tendance naturelle à l'expansion. La maximalisation du profit, la croissance continue sont leur règle. Les monopoles conquièrent le monde. Partout ils font reculer les modes de production pré-capitalistes. Ils raflent des marchés sur les cinq continents, occupent les régions productrices de matières premières et détruisent — avec les modes de production non capitalistes — des univers entiers de civilisation. Bref : ils font un monde à leur image.

Max Horkheimer dit : « Désormais, toute histoire est histoire de marchandise. » Quelle marchandise devient sujet de l'histoire ? Le capital financier. Il est composé par le capital industriel et le capital bancaire. Entre les mains de ceux qui le possèdent, il devient une arme d'une terrifiante efficacité. Le petit groupe d'hommes qui, dans chaque pays capitaliste-hégémonique du centre, possède, utilise, met en œuvre la stratégie du capital financier s'appelle l'oligarchie.

Deux questions préalables se posent. La première : existe-t-il une spécificité de l'impérialisme secondaire par rapport à l'impérialisme premier ? Ou l'impérialisme secondaire n'est-il qu'un impérialisme sous tutelle, totalement dépendant, bref, un simple relais de transmission dans la hiérarchie mondiale du mépris et du profit ? A cette question les fondateurs de la sociologie de l'impérialisme ont répondu d'une façon uniforme et claire : Pas de spécificité qui tienne ! L'impérialisme secondaire est un impérialisme tout à fait ordinaire qui ne se distingue en rien d'un hypothétique impérialisme premier. Or, depuis la publication de leurs analyses, le paysage social de la planète a subi nombre de mutations importantes. La question se pose dans des termes nouveaux. Elle exige un nouvel examen. Deuxième question préalable : l'impérialisme est le stade ultime du développement capitaliste. Il est le capitalisme, il en véhicule la rationalité la plus intime, la visée la plus visible, le projet le plus meurtrier. Il ne disparaîtra qu'avec le système capitaliste lui-même. »

Jean Ziegler, Une Suisse au-dessus de tout soupçon, 1976.


Assommons les pauvres







L'Opéra de quat'sous de Bertolt Brecht


L'Opéra de quat'sous (Die Dreigroschenoper) est une comédie musicale de Bertolt Brecht et Kurt Weill. Il s'agit de la lutte de pouvoir et de concurrence entre deux « hommes d'affaires » : Jonathan Jeremiah Peachum, et un dangereux criminel, Macheath dit « Mackie-le-Surineur » (Mackie Messer). 

"M'sieur Mackie croque son prochain"


Les dents longues, redoutables
Le requin tue sans merci
Le surin au fond d'la poche
Sans reproche, c'est Mackie

Sur les bords de la Tamise
Le sang coule dans la nuit
On périt les poches vides
Poches pleines, quelqu'un fuit

Jenny Trowler agonise
Un couteau entre les seins
Sur les rives dans l'eau grise
M'sieur Mackie s'en lave les mains

Et la veuve d'âge tendre
Que l'on viole dans son lit
Que l'on vole sans attendre
Le gentleman, c'est Mackie

L'incendie sur la ville
Le feu brille, la mort vient
On s'étonne, on questionne
Oui mais Mackie ne sait rien

Le sang coule des mâchoires
Au repas du grand requin
Mains gantées et nappe blanche
M'sieur Mackie croque son prochain...


mercredi, novembre 07, 2012

La Conspiration Cybernétique





« La conspiration Cybernétique » est un texte écrit par Sinouhé l'Artiste, un lecteur de Bouddhanar. On y trouve des associations intéressantes entre la cybernétique, l'occultisme et la politique luciférienne des maîtres du monde.

« La Conspiration Cybernétique » permet d'entrevoir un programme qui vise à modifier radicalement la société. L'élite accédera à l'immortalité dans une trentaine d'années (2045 Avatar Project) grâce à la réalisation, d'abord, d'une sorte de double numérique, puis d'un corps hologramme immortel. Quant au commun des mortels, il est destiné à l'esclavage.

Pour en savoir plus sur l'immortalité en 2045 : http://bouddhanar.blogspot.fr/2012/08/immortalite.html )

En ce jour de réélection d'Obama, beaucoup de personnes regardent vers l'Amérique du nord. Or cette région du monde occupe une place particulière dans les recherches de Sinouhé l'Artiste. Son texte débute par une analyse étonnante de l'autre réalité qui se cache derrière la municipalité de Palo Alto, dans le comté de Santa Clara, au sud de la péninsule de San Franscisco.


Palo Alto
L'antre de la bête


« La relation avec Palo Alto ("le Grand ARBRE"), écrit Sinouhé l'Artiste, vient du fait que cette ville est l'épicentre de toutes les innovations cybernétiques avec quelques autres lieux de par le monde ; mais on peut dire, que c'est à Palo Alto que le lien avec la génération Peace and Love prend tout son sens.

Dans les années 50 et 60, Palo Alto a été un des points de rencontre de la génération LSD avec les prototypes de la GEEK attitude avant de devenir le poumon de la silicon valley et le lieu d'expérimentation des dogmes de la société occidentale actuelle. Cette zone compte également un nombre considérable de sectes sataniques ou apparentées comme l'institut "Esalen" ainsi qu'un nombre sidérant de cultes New Age plus débiles les uns que les autres... Les premiers missionnaires catholiques avaient placé Palo Alto sur le "Camino Réal" ça ne s'invente pas...

Dans les anciennes mythologies et avec une perception accrue, comme celle de certains chercheurs, il semblerait que cette terre de la Californie (le Chaud Fourneau) soit un vestige du continent perdu de MU (voir la petite histoire de Californie dans la suite des extraits de Palo Alto l'antre de la bête) beaucoup d'indices vont dans ce sens. Il est également question de l'or de la Californie, d'où la fameuse fièvre de l'or qui a rendu célèbre dans le monde moderne cette région. Une ancienne légende amérindienne raconte que cette terre était gardée par des amazones noires à la tête d'une armée de griffons et dont les armes étaient faites d'or pur... Le lien avec la City et les princes noirs actuels est alors possible... L'or de la City de Londres est également gardé par des griffons, comme la plupart des lieux où se terrent les grands prédateurs de ce monde... Les chiens ne font pas des chats, enfin pas encore...

La raison doit faire admettre que certains vestiges cyclopéens que l'on retrouve de par le monde sont bien antérieurs au déluge et confirment l'existence des fameux peuples de l'Atlantide, des géants, des cyclopes et autres chimères qui peuplent encore les livres saints et les symboliques des loges maçonniques, des édifices religieux et des grimoires de toutes les magies.

Notons que la partie nord de l'Amérique est redevenue depuis peu de temps la puissance qui veut en imposer au monde entier. Cela montre que l'histoire est un éternel recommencement et que les trames karmiques sont opiniâtres quant à vouloir retrouver inlassablement l'origine de leur origine. Mais la question qui se pose est la suivante : comment se fait-il que ce vaste territoire soit resté aussi longtemps sans aucune reconstruction digne des civilisations de l'Amérique du sud ? Cette vaste terre resta des milliers d'années seulement peuplée de quelques tribus dont le point commun a été de ne pas déranger la terre mère par leur présence, se déplaçant à pied au gré du mouvement des troupeaux et de la clémence du climat... On comprend alors pourquoi les civilisations de l'Amérique du sud considéraient ce vaste territoire comme une terre maudite où vivaient les esprits démoniaques en quête d'une nouvelle existence...

Il y a là un lien qui explique comment aujourd'hui des êtres d'apparence humaine sont devenus en peu de temps des prédateurs voraces et insatiables persuadés que la destinée du monde est entre leurs mains. Nul doute que les parasites dimensionnels de la terre maudite attendaient impatiemment l'arrivée de véhicules de chair pour préparer leur entrée dans la sphère électromagnétique en élaboration à Palo Alto.

Si l'on considère que le nouveau monde est la terre maudite racontée dans les légendes des Amérindiens, alors on comprend pourquoi les vieilles émanations diaboliques des lignées encore actives de par le monde ont voulu à tout prix revenir sur les terres de leurs anciennes résidences pour reprendre leurs projets hégémonique et eugéniste là où ils étaient restés il y a des milliers d'années, avant la grande guerre inter-dimensionnelle à l'origine du méga cataclysme qui "précipita les étoiles sur le sol". [...]

Les points communs que l'on rencontre de par le monde, à travers les légendes et les vestiges des antiques civilisations, sont autant de preuves qui indiquent clairement qu'un tronc commun est a l'origine de toutes ces civilisations post-atlantéennes. 

Aujourd'hui, les habitants de la terre ne sont pas évolués mais amnésiques, alors qu'un petit groupe d'initiés connaît parfaitement la véridique histoire de l'humanité afin de garder une longueur d'avance sur la masse humaine. Il ne fait aucun doute que tous les trésors et toutes les preuves de la véridique histoire de l'humanité ont été conservés par certains cercles initiatiques dans l'attente d'un possible retour de leurs dieux qui viendraient encore et toujours du ciel à moins qu'ils ne décident de les rejoindre définitivement en enfer...

Il faut pourtant admettre que ces dieux venus du ciel sont ces êtres décrits dans les tablettes sumériennes. Avec le temps, et divers accouplements avec les filles de la terre, ils sont devenus les démiurges des écritures hermétiques que les initiés des cercles occultes se sont transmis de génération en génération. Les fables post-diluviennes, relatées dans toutes les légendes du monde, sont à l'origine des religions de la discorde mondiale actuelle alors que les secrets technologiques des anciens dieux sont entre les mains des prétendus scientifiques des laboratoires de recherche à la solde d'une espèce qui n'a plus grand-chose d'humain... Il ne fait aucun doute que les dieux venus du ciel des fables hermétiques connaissaient bien les trésors technologiques que le monde actuel et en train de redécouvrir à ses dépens, car de ces merveilles viendront l'esclavage numérique des peuples et leurs extinctions par le chaos. Les dieux connaissaient d'autant mieux ces technologies d'un autre monde car elles ont été à l'origine de la création de l'ADAM à partir de manipulations génétiques sans lesquelles les dieux venus du ciel ne pouvaient pas rester sur terre pour se baffrer dans le jardin d'éden sur dos de l'ADAM. Dieu a fait l'homme à son image et l'homme n'a pas eu d'autres choix... 

C'est en cela que résident le chaînon manquant et la disparition de l'humain primordial vivant encore en nous dans ce que les savants du moment appellent l'ADN poubelle. C'est par ce parasitage que l'homme actuel est confronté à la dualité infernale qui le conduit à toujours choisir les pires solutions pour sa destinée, dissonance plutôt que consonance, toujours le même choix... La construction d'un monde entièrement virtuel en est encore l'illustration, car l'homme bâti avec son sang et sa sueur les murs d'une citadelle qui lui sera interdite, mais son ego sur-dimensionné lui fait croire que son nombril est le centre de l'univers, et la vie éternelle est un dû et non une quête. 

L'enfer Cybernétique sera à la mesure des paradis artificiels que l'homme appelle de ses vœux car la souffrance de la chair lui est insupportable, et cette souffrance est proportionnelle à la démesure de la Babylone cybernétique en construction.

La Grande Babylone cybernétique

Voici le temps de l'emprise "Cybertechnologique" sur le genre humain dans la perspective du transhumanisme et de l'ère post-sapiens qui s'annonce. Le transhumanisme est présenté comme l'avenir de l'espèce par les papes de cette posture prétendument avant-gardiste, mais réellement mortifère. Avant cela, il faut que l'humanité turbulente se soumette aux maîtres architectes d'une nouvelle configuration planétaire que certains nomment aujourd'hui le nouvel ordre mondial. En fait de nouvel ordre, il s'agit plutôt d'un nouveau monde entièrement virtuel similaire à ce que nous montrent les prétendues fictions hollywoodiennes à la mode augmentées d'effets spéciaux 3 D et aux implants viraux à effet retard qui vont avec... En plus du pouvoir de séduction de la lanterne magique, il s'agit de préparer les consciences à cette nouvelle version de la manifestation, non plus divine mais cybernétique. Dans ce nouveau "JEU" l'humanité, dans sa forme actuelle, n'aura que peu d'utilité, mais l'homme est le seul à ne pas s'en rendre compte, persuadé que sa présence sur terre est indispensable, ce qui est bien naturel. Ce qu'il ignore, c'est qu'il n'est pas au programme du plan global des marionnettistes qui opèrent derrière les écrans de fumée haute résolution de l'illusion aujourd'hui quotidienne de l'existence moderne. Les vrais maîtres ne sont pas les pantins qui s'agitent devant les foules, ils sont les rémanences des plus anciennes lignées déjà issues de l'hybridation contre nature abondamment décrite dans les textes des plus vieilles épopées mythologiques à l'origine des croyances de l'homme actuel.

L'idée d'un gouvernement mondial n'est qu'une étape pour la mise en place de cette matrice cybernétique où l'intelligence artificielle sera génératrice de toutes les fantasmagories, dès lors que des consciences, autrefois incarnées dans les êtres de chair, pourront exister dans les nano-gels des programmes quantiques de la sphère micro-informatique. La non-vie éternelle en somme.

En fait, il s'agit d'utiliser le support cérébral humain comme modèle à l'élaboration d'un double artificiel qui à terme sera en mesure de récupérer l'ensemble des données contenues dans un cortex cérébral modèle. Le plug in de la conscience du modèle dans sa totalité sera alors possible. L'hybridation HOMME/MACHINE sera de cette nature, l'interaction sera possible avec les multitudes de programmes mis en réseaux à travers les super ordinateurs aux puissances de calcul hors de l'imagination. Là seront les nouveaux territoires d'une nouvelle créature existant sur un autre plan de conscience virtuelle, celui des mondes infra-matériels. Le film Avatar a donné un aperçu idéal de ce genre de transfert opérationnel dès aujourd'hui, le film Total Recall a donné un aperçu des moyens mis en œuvre pour préparer l'humanité à la reprogrammation totale de sa trajectoire régulière. Il est important de préciser que l'homme de chair, augmenté en implants robotiques, plus connu sous le nom de cyborg n'a pas pour vocation, comme on veut nous le faire croire, de répondre aux défaillances du corps humain. Dans un avenir proche, ces créatures "cybertronique" seront conformes à la fiction présentée dans la série des films TERMINATOR. Leur usage sera la maintenance des installations terrestres des princes de la nouvelle Babylone électromagnétique. La nature, elle aussi, n'a que peu de place dans ce projet. Les cyborgs seront conformes avec la vision d'Einstein qui disait que la plupart des êtres humain pourraient se passer de cerveaux, la moelle épinière suffisait largement pour remplir les fonctions qui sont les leurs. On comprend mieux le rôle d'Einstein dans la trajectoire de l'humanité.

Le poète, l'artiste, l'homme dans sa merveilleuse nature n'ont aucune place dans ce programme en tant qu'être vivant... La bibliothèque numérique de la sphère électromagnétique micro-informatique sera en mesure de générer à peu près n'importe quelle production visuelle plus vraie que nature à travers les bases de données actuellement mises en Qbit et capable de répondre a n'importe quelle question par l'intermédiaire de l'interface WATSON (quel fils), actuellement incarnée sur le plan virtuel dans le CLOUD.

Peu de gens sont au courant (c'est le cas de le dire) mais les plus célèbres vedettes et le STARS du moment n'ont aucune responsabilité créatrice dans les tubes qu'elles produisent... Des machines sont à l'œuvre pour eux à partir de programmes spécialement conçus pour mettre en séquences leurs natures spécifiques augmentées par des virus sonores destinés à frapper l'inconscient des FANS dans la perspective d'inhiber ou d'exacerber certains comportements, certaines postures sociales, en plus de rapporter des milliards aux opérateurs de l'industrie "CYBERTSHOW". [...]

"La Conspiration Cybernétique" apporte un éclairage original permettant de réunir les morceaux d'un puzzle extraordinaire. Dans ce livre j'ai mis en lumière les liens entre, la Beat génération, la contre culture des années 60 , le LSD et les drogues pharmaceutiques, les agences de renseignements, les cercles occultes, les laboratoires pétrochimiques et les centre de recherche cybernétique, l'ensemble remis en perspective et en lien avec une trajectoire qui prend sa source dans les plus anciennes fables hermétiques relatant l'épopée humaine depuis les mondes antédiluviens.

Il est certain qu'un vaste plan de reformatage de l'espèce humaine est en cours de réalisation dans la perspective des événements décrits plus haut. La Beat Génération a été l'embryon d'un processus diabolique d'expérimentation à l'échelle d'une génération à partir des principes cybernétiques mis en applications pour la modélisation et la transformation en profondeur des consciences occidentales notamment. Dès les années 50, le baby boom s'est transmuté dans une opération de contrôle mental sous la bannière Peace and Love, en vue de préparer les hommes à l'avènement de l'ère informatique et à la suprématie de l'intelligence artificielle au détriment de la réflexion humaine et de son cheminement plus lent mais régulier au regard des règles fondamentales de l'univers... Par le biais du flower power, il a été possible de construire et d'expérimenter un modèle qui est aujourd'hui utilisé chaque fois que les "princes" de ce monde souhaitent mettre la main sur un pays ; depuis les révolutions des fleurs, des couleurs et enfin des printemps arabes. 

Sur d'autres plans, le sabotage spirituel est toujours un ingrédient incontournable et la recette de l'obscurantisme religieux est souvent de la partie. Pour ceux qui étaient déjà là, on se souvient, dans les années 50 et 60, de l'invasion en Occident des gourous et autres maîtres spirituels (aujourd'hui ascensionnés) qui, en plus de détruire les bases de la conscience propre à un individu dans le sens spirituel, est à l'origine de l'engouement actuel des postures inspirées de l'advaita védânta qui prône la non-dualité mise à toutes les sauces New Age avec en prime l'amour universel qui consiste à aimer tout le monde, cela revient à n'aimer personne finalement. La mission est donc accomplie. Il est urgent de dire que cette posture est une bénédiction pour ceux qui souhaitent prendre le contrôle pendant qu'une partie de l'humanité attend l'illumination dans la position du lotus. Il est aussi important de dire (comme un malheur n'arrive jamais seul), que tout cela a été savamment orchestré par des créatures comme Aldous Huxley lui-même converti au védânta dans l'attente de l'avènement de son meilleur des mondes. Nous y sommes presque...

La clef de toute cette formidable organisation inhumaine est sans aucun doute la cybernétique qui a justement vu le jour à la fin de la dernière guerre mondiale, mais qui a été conceptualisée par les promoteurs de l'eugénisme aux 19e siècle.

Il semble clair que les scientifiques nazis de l'opération, "paperclip" ont été particulièrement actifs dans la mise en place de cette nouvelle science inhumaine qui est directement associée à la robotique et à la micro-informatique. Aujourd'hui, il faut y ajouter le transhumanisme qui est le monstre né de cette prétendue évolution. Autrement dit, la cybernétique est venue pour que les prédateurs de l'espèce deviennent les dieux que le pouvoir de l'argent leur fait croire qu'ils sont. Mais pour cela nous devons disparaître.

Il me semble évident que l'emprise sur le monde et sur la conscience humaine est d'ordre cybernétique et que cette approche permet de mieux comprendre les véritables objectifs des "marionnettistes" au pouvoir actuellement. On comprend alors leurs intérêts pour les terres rares sans lesquelles l'intelligence artificielle ne fonctionne par, enfin ! pas encore...

Il est question dans mon ouvrage d'une nouvelle chute du genre humain au moins aussi grave que celle qui a précipité l'humanité dans les affres de la dualité et du matérialisme égotique sous l'impulsion des fameux archontes, créateurs de l'ADAM selon la gnose mais aussi responsables de la chute dans la dualité et les affres du jugement dernier.

À Sumer, ils étaient appelés les Anunnakis ; chez les hébreux : les Elohim ; chez les Grecs : les Titans, etc...

L'outil pour parvenir à cette chute new look est la cybernétique qui consiste à contrôler les entrées et les sorties d'une boîte noire, qui est la version métaphorique cybernétique d'un groupe humain ou plus largement d'un peuple entier... De là découle la modélisation des comportements des sujets d'études et, ensuite, il est possible de créer des algorithmes informatiques capables de donner des réponses et des stratégies afin de parvenir à la modélisation des peuples ; ceci dans le but de les contrôler, puis finalement de les soumettre à des situations le plus souvent délétères pour leur intégrité. Derrière l'aspect idéal de toutes les innovations qui découlent de la stratégie cybernétique, il faut voir les officines des cercles noirs pour qui l'humanité n'a jamais été autre chose qu'une masse laborieuse destinée à servir leurs objectifs de domination et de prédation.

La génération hippie a été, sans aucun doute, le prototype de la "schizophrénisation" des générations actuelles afin de conduire l'humanité à son obsolescence annoncée, et aussi pour qu'elle accepte son sort avec la passivité d'un lobotomisé à la mode New Age. 

La seule alternative au chaos est de connaître la véritable trajectoire et le vrai projet des illusionnistes au pouvoir sur la planète.

Le nouvel ordre noir planétaire refermera définitivement les portes des enclos pour conduire l'humanité dans un univers sans issue et sans possibilité d'échapper au funeste destin d'espèce déchue. Préparons nous c'est pour bientôt. [...]

Tous les programmes informatiques sont construits comme des incantations magiques, mais seuls les commanditaires détiennent le sens kabbalistique de l'affaire et, c'est le moins que l'on puisse dire, dans ces opérations ils excellent. L'homme, lui, utilise les merveilleux avantages de la machine ordinateur comme une bénédiction apportant selon lui la preuve manifeste de sa supériorité sur tout le reste de la création. L'orgueil et l'hyper-ego se portent aujourd'hui aux cous comme un bijou précieux. Or l'humanité ne cesse de se déchirer avec en toile de fond les vieilles religions d'un autre temps. Temps déjà révolu par la cybernétique. (L'homme ignore qu'il n'est pour rien dans la redécouverte de ces merveilleuses inventions, tout comme l'homme ignore la vérité sur l'origine des dieux qu'il adore.)

La seule chose qui a été utilisée par les psychopathes aux commandes pour s'assurer les services de l'ADAM, c'est justement l'énergie vitale de ce dernier. Voilà encore une autre raison pour laquelle il est demandé à l'homme de donner son sang. Qui donne son sang donne son énergie vitale, la bonne cause n'est pas suffisante. Celui qui travaille pour une cause mortifère donne son énergie vitale à cette entreprise et accepte par la même occasion son emprise. Chaque homme qui participe à des horreurs pour un salaire en payera le prix dans sa conscience, car il participe à nourrir les trames rétrogrades en action, sous prétexte qu'il a lui aussi besoin de se nourrir : le loup dévore l'agneau, mais les prédateurs de l'espèce se nourrissent des deux. Il n'y a donc pas d'échappatoire à moins de recouvrir la mémoire et la vision.

L'homme ignore que des créatures sont à l'œuvre pour recouvrir leur statut de démiurges et reconstruire leur éden sur une haute montagne, conformément aux temps des origines où l'on vendait de l'homme à la criée, et où le sang humain était l'ambroisie utile au maintien des démiurges visiteurs du temps en transit sur le plan de la manifestation terrestre. 

Les nouveaux dogmes pour le transfert de la conscience humaine dans une matrice cybernétique sont en cours de téléchargement, l'avènement du messie cybernétique est l'Antéchrist annoncé par les clairvoyants de toutes les époque de notre manifestation...

La bête cybernétique c'est notre affaire à tous.

La Conspiration Cybernétique” s'inscrit dans un travail général sous le nom générique de "l'humanité rétrograde" pour faire écho à la malédiction qui s'installe comme l'inévitable destinée de l'Humanité. Humanité devenue une "sous-humanité" réduite à des codes numériques issus de la cybernétique, nouvelle bible d’un autre genre post-humain. Cet arsenal prend sa source dans les méandres d’une lointaine histoire inhumaine incarnée dans une clique de prédateurs toujours en quête d’un retour à la vie éternelle. Cela se manifeste aujourd’hui par la mise en œuvre d’un formidable plan régit par le mensonge, la cupidité, le crime et l’usage intempestif de tout ce que la science peut engendrer de pire. La victime est sans aucun doute la planète et tout ce qui vit dessus y compris le genre humain. Le polymorphisme satanique est l’apanage entre tous de cette engeance violente, criminelle et psychopathe à l’œuvre depuis les temps immémoriaux dans les basses fréquences des zones rétrogrades. Aujourd’hui, l’épicentre moderne de la pègre mentale s’est transmuté en "cyberterroriste" installé dans la tiédeur des laboratoires de recherches tous azimuts de Palo Alto, cette ville californienne proche de San Francisco.

A la violence prédatrice “Cybertronique”, il est vital d’opposer la contre violence comme un pied de nez à la contre culture et aux lobotomisés du lâcher-prise New Age. La contre violence implique une véritable action pour survivre à cette fin annoncée fort, bien trop fort, par les principaux bénéficiaires du crime, cela démontre si l’on veut bien entendre et voir que l’effondrement de leur Babylone est en cours.

La meilleure posture est de faire table rase de l’illusion qui enfume le chercheur de vérité. Pour ce faire, il est capital de voir derrière les écrans de fumée et de mettre en lumière les ventres mous qui prospèrent par la supercherie et l’illusionnisme, bien plus que par la science dont ils se targuent d’être les représentants infaillibles à l’image des anomalies prédatrices en question. Leur présence dans toutes les instances des structures occultes et de l’organisation humaine nous invite à les reconnaître pour ce qu’ils sont et non plus pour ce qu’ils voudraient nous faire croire qu’ils sont. L’objectif et de les montrer au grand jour afin que le monde puisse bien voir leur vraie nature. Aujourd’hui, les masques tombent les uns après les autres car l’âme humaine a devant elle la plus formidable des victoires à prendre pour son retour à la vraie vie.

Il est temps de passer en revue les personnages impliqués dans la promotion et la réalisation d’un plan qui aujourd’hui n'est plus ignoré. Il ne s’agit pas d’une réalisation à valeur scientifique, cela va de soi si l’on considère que la science moderne sert le plan délétère à l’oligarchie rétrograde. Il s’agit d’un travail qui s’inspire de perceptions personnelles recoupées avec des faits réels et historiques puisés dans les livres anciens, chez les occultistes éclairés de tout temps, mais aussi en provenance des informations transitant par l’internet et l’information journalistique alternative et classique. La mise en perspective et en évidence d’une multitude de connexions et d’inter actions entre les tenants et les aboutissants de l’aventure humaine de ces 200 dernière années démontre que la mémoire nous fait défaut.

Plus rien ne doit nous faire ignorer que des prédateurs nous sirotent la cervelle comme des cocktails pris au bord d’une piscine remplie du sang de l’humanité. Les prédateurs ont besoin de sang et d’énergie humaine il faut le savoir pour leur couper les vivres et sortir de l'enclos. »

Sinouhé l'ARTISTE






mardi, novembre 06, 2012

Le réchauffement climatique et la Rose-Croix




« Le réchauffement climatique aux USA. Il donne lieu à un rapport catastrophique ; au même moment EXXON mobil (25 milliards de CA) veut minorer l’importance de ce réchauffement. Pour cela elle trouve un scientifique, Patrick Michaels, qu’elle paye pour exprimer partout, partout le fait que seul l’antarctique se réchauffe et que la terre refroidit (livres, interventions télévisuelles, conférences à la demande). Elle rétribue des groupes de lobbying (40), de chercheurs, de médias pour faire pression sur l’opinion. » Chomsky et Compagnie.

Patrick Michaels, climatologue corrompu, ment comme un arracheur de dents. La terre se réchauffe. Mais, contrairement à ce que l'on nous dit, les activités humaines ne seraient pas totalement en cause.

Dans les années 1950, les initiés d'un ordre Rose-Croix répandaient d'étranges rumeurs. Avant la première conférence des Nations Unies sur l'environnement humain (Stockholm, 1972), qui a soulevé pour la première fois la question du changement climatique, ils affirmaient que la terre se réchauffe et l'amplification du phénomène provoquera de plus en plus de cataclysmes. Les rosicruciens précisaient que l'origine du réchauffement ne se situe pas sur terre mais dans l'espace.

Van Rijckenborgh, grand maître de la Rose-Croix d'Or, alerta ses disciples en ces termes :

« Ce qui se déclenchera d'abord, c'est une série de cataclysmes. Comme vous le savez peut-être par notre littérature, il existe ce qu'on appelle la plus haute sphère de chaleur. Elle se trouve au-dessus de l'ionosphère et entoure spécialement le champ de vie terrestre. Cette sphère de la plus intense chaleur correspond au stratum de feu situé sous la croûte terrestre. La conséquence logique des tensions accumulées dans cette sphère d'intense chaleur, c'est que toutes sortes d'explosions se préparent, tremblements de terre et autres calamités du même genre, qui se produiront par la suite. Elles concerneront le monde entier : nulle contrée ne sera préservée et l'aspect du monde s'en trouvera modifié. […]

Tous les peuples de la terre vont vers l'hystérie. Sur le plan psychologique, une intense chaleur s'est développée, toujours plus intense, une chaleur de crise, la chaleur de la fin. […]

L'humanité, surtout durant ces dernières décades, s'est battue à satiété. Elle a ensuite inventé des moyens de destruction si terribles qu'elle-même en est effrayée. Le monde entier frémit à la pensée d'une guerre atomique, car, chacun le sait, le recours à l'énorme puissance des armes nucléaires entraînera son anéantissement.

Mais pensez à ceci : entre-temps l'humanité a tellement délabré l'économie de la nature, et la crise se traduit actuellement par un tel état de tension, que la nature elle-même commence à réagir, tout comme le corps humain se rebelle lui aussi, lorsqu'il subit pendant longtemps un traitement à contre-sens. Le moment de la crise coïncide en ces jours avec la fin de cette période, ce qui est parfaitement compréhensible, vu le rapport indéfectible qui existe entre toutes les lois naturelles. »

Par ailleurs, Van Rijckenborgh révéla l'existence d'un plan visant à établir la dictature mondiale des loges occultistes. Il disait à qui voulait l'entendre :

« On mettra en scène ni plus ni moins que le Grand Retour du Seigneur, tel qu'il est dépeint dans les diverses prophéties apocalyptiques. Cette représentation minutieusement préparée sera accompagnée de phénomènes prodigieux de nature scientifique naturelle. Elle englobera le monde entier, troublant jusqu'à la moindre place. Chacun pourra être témoin et pensera : « Le Seigneur vient dans les nuées du ciel, avec tous ses saints anges ! »

Ensuite une intervention aura lieu dans le système gouvernemental de tous les pays et un gouvernement mondial sera instauré. »

(Jan Van Rijckenborgh, Démasqué.)


lundi, novembre 05, 2012

La franc-maçonnerie, de Poncins, Guénon et Evola


Léon de Poncins, l'ennemi des sociétés secrètes mondialistes, était-il disciple de René Guénon et de Julius Evola ?


« Descendant d'une famille de parlementaires anoblis en 1696 le vicomte (de Montaigne) de Poncins (1897-1976) était un fervent catholique qui connut un certain succès dans les années 1930 (plusieurs de ses ouvrages furent traduits notamment en anglais, en italien et en espagnol). Léon de Poncins explique la plupart des grands bouleversements politiques et révolutionnaires de la modernité par l'action de courants issus de certaines sociétés secrètes porteuses d'une "foi" opposée à celle du Christianisme : il vise notamment des mouvements révolutionnaires, juifs, sionistes ou autres, ainsi qu'une "guerre secrète" dirigée par une "foi" de nature diabolique. »

Wikipédia



« Les Éditions Pardes ont publié en 1987, écrit Jean Vaquié, sous le titre Ecrits sur la Franc-Maçonnerie, un recueil contenant huit articles de Julius Evola. Ces huit articles sont de parution ancienne puisqu'ils s'échelonnent entre 1937 et 1942. Selon la présentation qui en est faite au dos de la couverture, ils «ne relèvent ni de l'apologie, ni du dénigrement systématique... ils se veulent une contribution à l'étude d'un domaine initiatique».

Le recueil ainsi constitué contient plusieurs appendices dont l'un s'intitule « Léon de Poncins, un Contre-Révolutionnaire Intégral ». C'est ce travail qui va retenir notre attention. Cet exposé, d'ailleurs très dense et renseigné avec soin, se termine ainsi :

« Au terme de cette trop brève étude sur Léon de Poncins, nous avons le sentiment que les éléments réunis ici sont suffisants pour déplaire, sinon à tous, du moins à beaucoup. Les intégristes n'apprécieront pas que nous ayons exhumé des textes d'un de leurs auteurs de prédilection (officiellement, en tous cas) où il est très favorablement question de Guénon. Ces textes, nous ne les avons pourtant pas inventés, et il suffit d'aller les consulter là où c'est possible, dans les bibliothèques.

« Seul Tempête sur le Monde (l'un des tous premiers livres de L. de P.) a été utilisé ici, mais le lecteur intéressé pourra facilement trouver d'autres livres de Léon de Poncins où abondent les références à Guénon. Dérangeant pour certains, un rappel de ce type montre en fait que, derrière l'inévitable étroitesse ou insuffisance des travaux d'un archiviste ou d'un documentaliste de la subversion il y avait un homme possédant une solide formation doctrinale, capable de prendre du recul par rapport à l'événement et de
regarder loin ».

Cet homme « possédant une solide formation doctrinale et capable de regarder loin », c'est Léon de Poncins. Tout l'ensemble du chapitre nous le présente comme "regardant loin" parce qu'il n'a pas craint de puiser sa doctrine "contre-révolutionnaire intégrale" à la source des écrits de Guénon dont il a su prévoir le grand retentissement. Bref on nous en fait un disciple de Guénon. Mais aussi un disciple d'Evola auquel il eut également recours et qu'il cite longuement.

Il y a là une erreur d'appréciation que nous voudrions corriger. Et si nos amis de Chiré m'ont demandé de rédiger une note rectificative, c'est parce que j'ai moi-même fréquenté Léon de Poncins pendant de nombreuses années, travaillant avec lui sur les mêmes sujets. Je connais donc bien son jugement sur R. Guénon et sur J. Evola. Et je dois dire tout de suite qu'il aurait été très désagréablement surpris à la lecture de l'appendice qui termine le recueil que nous venons de désigner. Et il n'aurait pas manqué, j'en suis certain, de rédiger lui-même une "note rectificative", qui aurait peut-être été plus complète mais qui n'aurait pas été substantiellement différente.

Replaçons-nous donc par la pensée dans les conditions où se trouvaient les intellectuels "nationaux" et catholiques pendant la période qui est délimitée approximativement par les dates de parution des articles de J. Evola qui font l'objet du recueil des Editions Pardès, c'est-à-dire de 1937 à 1942. La doctrine de R. Guénon possède, comme toutes les doctrines fortement homogènes et très élaborées, une partie critique et une partie constructive. Ce penseur, comme bien d'autres, s'élève contre une certaine forme de la société avant de proposer un système de remplacement. On avait vu de même, au XIXe siècle, Karl Marx procéder à la critique du capitalisme avant d'édifier le système collectiviste destiné, dans son esprit, à le remplacer.

La Critique que R. Guénon adresse au monde moderne est double. Il lui fait deux procès distincts. Le premier vise le matérialisme de la société contemporaine. Le second a pour objectif une certaine forme de spiritualisme dont elle s'imprègne rapidement. Reprenons séparément ces deux griefs en essayant de définir leurs fondements bphilosophiques dans la doctrine guénonienne.

R. Guénon reproche au monde moderne son matérialisme et sa désacralisation. Et il les explique ainsi. Il écrit que le monde moderne est le siège d'une véritable solidification. D'où provient cette solidification? Si le monde se solidifie c'est parce qu'il est parvenu à la fin d'un cycle cosmique. Au début de chaque cycle l'univers apparaît dans un état à prédominance spirituelle et sacrale. Puis il va en se dégradant, c'est-à-dire en se déspiritualisant et donc en se matérialisant. De sorte qu'à la fin du cycle, quand arrive l'âge final appelé âge sombre l'univers est dans un état de matérialisation irréversible. Tel est précisément le stade qui est atteint par notre monde moderne. Il est voisin de la solidification. C'est la désacralisation matérialiste qui y prédomine, d'où son hyper-technicité, son mercantilisme et son collectivisme massifiant. Tels sont les grands traits de la construction guénonienne en ce qui concerne la critique du monde moderne.

En même temps qu'il s'élève contre le matérialisme, R. Guénon fait le procès d'une certaine forme de spiritualisme. Il a en vue un faux spiritualisme qui se présente sous deux formes : la théosophie et le spiritisme, lesquels font l'objet de deux ouvrages différents : Le Théosophisme, Histoire d'une Pseudo-Religion (1921) et L'Erreur Spirite (1923). Ces deux ouvrages figurant parmi ses tout premiers livres. C'est par eux que le public catholique a commencé à connaître Guénon.

R. Guénon explique que ces deux faux spiritualismes en pleine expansion sont de faux antidotes au matérialisme moderne. Ils ne sont que des caricatures du vrai spiritualisme que lui-même se propose d'exposer longuement dans ses travaux ultérieurs. Le "vrai spiritualisme" de René Guénon s'inspire de ce qu'il appelle la "Grande Tradition Universelle et Primordiale" dont nous verrons plus loin quelle est la véritable valeur. On comprend très bien de la part de Guénon, cette critique préalable. Elle était destinée à faire place nette. Il était nécessaire en effet qu'avant de répandre son propre système spiritualiste, Guénon règle leurs comptes aux deux faux spiritualismes qui constituaient ses deux principaux concurrents à savoir la théosophie et le spiritisme. Et il faut reconnaître que son éreintement fut magistral. Il les a fait taire pour de nombreuses années. Devant cette critique du monde moderne dans son matérialisme et dans les
faux spiritualismes, les nationaux, et parmi eux les catholiques, furent très admiratifs. Pouvait-on souhaiter un auxiliaire plus avantageux que l'auteur de ces deux livres magistraux ? Voilà un homme qui s'attaque simultanément à la dégénérescence matérialiste et à l'invasion de l'occultisme hindouisant lesquelles constituent précisément leurs deux adversaires les plus redoutables. Et cette attaque, il la fonde sur "la Tradition", ce qui n'était pas non plus pour leur déplaire, si du moins ils n'étaient pas trop regardants quant à la définition de cette tradition. Le mot de "tradition" en effet exerçait déjà, sur les nationaux et les catholiques, son effet de prestige et d'autorité. Effet psychologique vague mais puissant qui reste encore actuel et que nous connaissons bien.

Il faut reconnaître que, si les écrivains catholiques et leurs conseillers théologiques de l'époque avaient étudié avec plus de soin les fondements de la fameuse "tradition universelle" au nom de laquelle Guénon prononçait son réquisitoire contre le matérialisme et contre les pseudo-spiritualismes", ils auraient constaté que cette prétendue tradition n'était pas autre chose que le védantisme, lequel diffère essentiellement de la Tradition apostolique dont l'Eglise est "gardienne et maîtresse" (custos et magistra) et qu'eux-mêmes étaient censés défendre.

On voit que les positions relatives des doctrines en présence étaient assez mal définies. Cette imprécision générale était due au fait que Guénon, finalement, avançait masqué. Il avait ouvertement fait la critique du monde moderne, mais on ne connaissait la partie positive de ses doctrines que par des ouvrages assez énigmatiques et d'accès difficile qui étaient lus seulement par ceux que l'on appelait alors les occultistes et qui allaient devenir, après la guerre de 39-45, les "ésotérites".

Quoiqu'il en soit de ces incertitudes, ce qui est sûr c'est que L. de Poncins n'a utilisé que la partie critique de l'œuvre guénonienne. Il est facile de constater qu'il ne lui a emprunté que ses griefs contre le monde moderne. Griefs que Guénon avait en commun avec les nationaux et les catholiques, et qu'il exprimait seulement d'une manière un peu différente. Jamais Poncins n'a rien puisé dans la construction hindouiste ou islamique de Guénon, dans ses développements ésotériques et gnostiques bien qu'ils constituent la part la plus importante et la plus essentielle de son œuvre. On peut affirmer que L. de Poncins a ignoré le guénonisme.

Il est un point de doctrine tout à fait capital qui permet de constater la pleine liberté et l'indépendance d'esprit que L. de Poncins a conservé à l'égard de Guénon. C'est le jugement porté, par l'un et par l'autre des deux hommes, sur la maçonnerie spiritualiste. Comment cette question se pose-t-elle ? Voyons d'abord le point de vue de Guénon et ses fondements philosophiques ou plutôt historiques.

La thèse de Guénon était celle-ci. Il acceptait la distinction que les maçons établissent eux-mêmes entre, d'une part les loges rationalistes et athées et d'autre part les loges spiritualistes. C'est une distinction tout à fait classique dans la maçonnerie. Mais Guénon considère que la filière initiatique est irréprochable dans l'une et l'autre maçonneries. Dans les deux cas l'initiation, qui est conférée, présente les indispensables caractères d'archaïsme. Dans les deux branches, l'origine de l'initiation se perd dans la nuit des temps, donc elle est de fondation "non-humaine". Par conséquent, pour Guénon, dès lors que la loge est "régulière" et que les rites sont rigoureusement respectés, l'initiation maçonnique est authentique et il n'y a pas lieu de distinguer entre maçonnerie rationaliste et maçonnerie spiritualiste.

D'après Guénon, ce qui est répréhensible, dans les loges rationalistes et athées, ce n'est pas l'initiation, c'est l'enseignement doctrinal. On y impose une orientation de type encyclopédique, révolutionnaire, scientiste et matérialiste. C'est cela qui est mauvais, très mauvais même car les loges rationalistes, qui ne reconnaissent pas de Dieu, en arrivent à accélérer la "solidification" du monde. Mais la régularité de l'initiation est inattaquable nonobstant les doctrines erronées qui l'accompagnent.

Les loges spiritualistes, au contraire, toujours d'après Guénon, sont irréprochables autant pour leurs doctrines, qui sont de nature religieuse, que pour leur initiation qui est d'origine immémoriale et donc non-humaine. On comprend dès lors que R. Guénon se soit toujours trouvé en accord fondamental avec la maçonnerie spiritualiste. Il en a fait partie et il y a toujours conservé des amis, des défenseurs et même des disciples nombreux.

Ainsi peut-on résumer la doctrine de Guénon concernant la maçonnerie. Mais il est bien évident qu'il s'agit là d'un schéma. La distinction des deux courants philosophiques n'est contestée par personne, dans son principe, mais dans la pratique elle ne se présente pas toujours d'une manière tranchée. Car, du fait de sa tolérance, la maçonnerie abrite des tendances très diverses et très nuancées.

Voyons maintenant le point de vue de Poncins. De même qu'il avait appelé nGuénon à l'aide contre le monde moderne, il aurait pu le citer aussi dans ses développements contre la maçonnerie rationaliste qu'il combattait comme lui. Mais il s'en est bien gardé. Poncins engloba toujours dans la même réprobation les loges athées et les loges théistes dans lesquelles il ne percevait qu'une habile répartition de la clientèle. De fait, contrairement à Guénon, Poncins a toujours été détesté dans l'un et l'autre courants maçonniques. Il a été combattu par la maçonnerie toutes tendances confondues. Et cela essentiellement parce qu'il n'y a jamais été considéré comme un disciple de Guénon si peu que ce soit.

Mais alors pourquoi L. de Poncins, qui vouait aux deux courants maçonniques une détestation égale, n'a-t-il pas combattu la religion gnostique élaborée par les loges spiritualistes avec la même ardeur qu'il mettait à critiquer les doctrines révolutionnaires des loges athées? Pourquoi s'en est-il tenu à dévoiler les menées anti-nationales de la maçonnerie rationaliste et socialiste ? Il y a là une objection que j'ai quelquefois entendu formuler et à laquelle il faut répondre.

Notre "ami était parfaitement conscient de la nécessité du combat dans l'ordre religieux. Il savait très bien que si l'ordre temporel était attaqué, l'ordre spirituel l'était aussi. Et s'il ne s'est pas lancé lui-même expressément dans la défense de l'Église c'est pour deux raisons.

La première vient de ce qu'il avait reçu, de la part de plusieurs ecclésiastiques, le conseil pressant de se tenir à l'écart des discussions religieuses pour lesquelles, lui disait-on, il n'avait ni compétence ni autorité. Il s'abstint donc, réservant son activité aux limites du temporel. A eux seuls les titres de ses livres témoignent de la sectorisation qu'il s'imposa. Citons par exemple La Franc-Maçonnerie contre la France. Il n'a rien écrit sur la maçonnerie contre l'Eglise. L'un de ses premiers livres avait été La S.D.N., Super-Etat Maçonnique. Et jamais il n'a traité le sujet de la maçonnerie comme Super-Eglise. Il laissait au clergé, qui paraissait encore à cette époque bien charpenté et bien décidé, le soin de défendre la cause religieuse. La répartition des tâches semblait logique.

La seconde raison pour laquelle L. de Poncins s'abstint longtemps d'attaquer la maçonnerie sur le terrain spiritualiste et religieux c'est l'existence, à Paris, d'un organe spécialisé : la R.I.S.S (Revue Internationale des Sociétés Secrètes) de Monseigneur Jouin. Poncins entretenait avec lui d'excellents rapports. Mais il était parfaitement conscient qu'une revue, consacrée à la publication de documents maçonniques et occultistes s'exposait en permanence à se laisser circonvenir par des agents de toutes sortes. Je lui ai souvent entendu exprimer quelques réserves de détail. Dans l'ensemble cependant il était très élogieux non seulement pour Mgr Jouin lui-même mais aussi pour la majorité de ses collaborateurs.

Ces deux raisons font qu'il n'éprouva nul besoin de se lancer en personne dans la défense de la vraie Religion, ni contre les attaques directes des rationalistes, ni contre les attaques indirectes des spiritualistes néo-gnostiques. Il fallut la crise conciliaire pour que L. de Poncins abandonne la discipline qu'il s'était imposée. A partir de ce moment, les pressions judéo-maçonniques pour faire dévier l'Eglise devinrent si fortes et la défense de l'orthodoxie par des religieux spécialisés ou non, se révéla si déficiente et même si inexistante qu'il se sentit obligé d'entrer personnellement dans l'arène.

Deux ouvrages témoignent de cet élargissement de son action au domaine religieux de la maçonnerie spiritualiste. Pendant le Concile, il publia et distribua Le Problème des Juifs au Concile. Puis en 1970, aux éditions de l'Ordre Français, il fit paraître un ouvrage très clair et très solide : Christianisme et Franc-Maçonnerie (1970), dont il existe une réédition à la D.P.F. de Chiré en 1975. Livre dans lequel nous recommandons le chapitre VII qui a pour titre « La théologie occulte et l'influence gnostique ». Tout cela aurait-il pu être écrit par un disciple de Guénon ? On voit qu'il aurait été aussi compétent en matière spirituelle qu'il l'avait été en matière temporelle si les deux circonstances que nous venons de relater ne l'avaient arrêté.

Pour nous résumer sur les rapports de Poncins avec Guénon, nous pouvons dire ceci. Avant la guerre de 39-45, pendant les années de lutte de toute la Droite contre les "menées anti-nationales" comme l'on disait alors, L. de Poncins avait fait appel à quelques citations de R. Guénon pour renforcer, par un témoignage extérieur, son argumentation contre le monde moderne. Mais quant à se nourrir de la doctrine guénonienne, il en était très loin. Bien sûr, il lisait ces livres-là quand il en apercevait de nouveaux dans les devantures des librairies, mais il ne les recherchait certes pas. Il les trouvait d'ailleurs parfaitement indigestes et il avait du mal à les finir. Son aversion pour l'auteur allait en grandissant.

Il finit par exploser littéralement à la lecture du Règne de la Quantité et les Signes des Temps. C'était en 1945. Il m'avait demandé de lui prêter mon exemplaire et nous avions convenu que je passerai le reprendre à l'hôtel de la rue Jacob (non loin de la rue des Saints-Pères) où il descendait presque toujours quand il venait à Paris. Il me le rendit avec des commentaires tout ce qu'il y a de plus désapprobateurs. Et il me confia même qu'il était furieux contre Guénon qui finalement, l'avait trompé.

Depuis la lecture de Règne de la Quantité L. de Poncins n'eut plus le moindre doute sur l'affiliation initiatique de R. Guénon puisque son discours différait si peu de celui des maçons spiritualistes.

Demandons-nous maintenant quel type de relations L. de Poncins a bien pu entretenir avec Julius Evola et avec son oeuvre. Ces relations ont suivi le même schéma qu'avec Guénon, malgré une petite différence d'ordre personnel que nous noterons au passage. Pour comprendre les rapports des deux hommes, il faut savoir qu'il existait deux Evola dans le même personnage. Il y avait un Evola exotérique, c'est-à-dire politique et un Evola ésotérique, plein de sousentendus d'ordre religieux.

L'Evola exotérique est l'ami de l'ordre. C'est le contre-révolutionnaire. C'est l'homme politique. Et c'est à lui que L. de Poncins demandait, pour sa revue (Contre-Révolution, Revue Internationale d'Etudes Sociales, Paris.), des articles comme par exemple celui de décembre 1938 : « Technique de la Subversion » ou « Les instruments de la Guerre Occulte », dans lequel il nous décrit l'action de ce qu'il appelle « les forces secrètes de l'anti-tradition », forces secrètes qui ne sont pas autre chose que les loges rationalistes, athées et révolutionnaires. On retrouve la même position que chez Guénon (note de Bouddhanar : selon Guénon, les forces secrètes qui œuvrent à l'avènement de la contre-tradition sont d'une nature beaucoup plus redoutable que de simples idées révolutionnaires, rationalistes, athées...). Même position aussi en ce qui concerne les "faux spiritualismes" que J. Evola décrit dans son livre Masques et Visages du Spiritualisme Contemporain (Editions de l'Homme). Avec cet Evola exotérique, Poncins, incontestablement se plaisait, alors que le personnage de Guénon ne l'a jamais séduit. Et il est tout à fait exact qu'il admirait beaucoup la force de caractère et le stoïcisme d'Evola et qu'il aimait à lui rendre visite à Rome dans la vieille maison paternelle où il était né et où il devait mourir.


Mais il y avait aussi un autre Evola, celui qui cultivait l'ésotérisme graalien, gibelin et aussi bouddhiste, celui qui est devenu l'un des grands doctrinaires de la nouvelle gnose, avec des ouvrages comme Chevaucher le Tigre (à la Colombe), La Métaphysique du sexe (chez Payot), Le Mythe du Graal et l'Idée Impériale Gibeline (Éditions Traditionnel-les), La Tradition Hermétique (également aux Éditions Traditionnelles), Le Yoga Tantrique (chez Fayard), La Doctrine de l'Éveil (chez Arché-Milano).

Cet Evola ésotérique, je puis dire que Poncins a voulu l'ignorer et, à cause de son amitié pour l'homme, il souffrait mal qu'on lui en parle, ce qui prouve qu'il situait très exactement l'œuvre. Il était totalement imperméable à ce genre de raisonnement. C'est une pensée qui lui était tout à fait étrangère. Il ne lui a jamais rien emprunté. Il n'a pas subi son influence. Mais en mesurait-il la nocivité ? Je le crois, car il se fermait dès que l'on commençait à lui parler de l'ésotérisme d'Evola. Finalement, il avait été trompé par lui comme par Guénon, mais il avait mis beaucoup plus longtemps à en prendre conscience.

Nous terminerons cette "note rectificative" par la conclusion suivante. On serait totalement dans l'erreur si l'on prétendait situer Léon de Poncins dans la mouvance de R. Guénon et de J. Evola. Maintenons, car telle est la vérité, qu'il appartient pleinement à l'École du légitimisme classique. »

Jean VAQUIÉ





de Julius Evola

La Franc-Maçonnerie revient souvent au premier plan de l'actualité, si bien que plus personne ne peut ignorer quelle influence elle exerce sur la vie politique, locale et nationale. On n'a pas oublié les activités de la " Loge P. 2 ", en Italie, et, en France, on se rappellera les affaires autour du tribunal de Nice. L'opinion publique a ainsi été amenée à s'interroger sur l'identité de la Franc-Maçonnerie, sur sa problématique fonction de société de pensée. Mais ce ne sont évidemment pas ces aspects que privilégie Julius Evola. Parus entre 1937 et 1942, ses huit articles ne relèvent pas plus de l'apologie que du dénigrement systématique. Abordant des questions comme le symbolisme maçonnique, l'illuminisme, la préparation intellectuelle de la Révolution française, l'arrière-plan de la guerre d'Espagne ou les rapports supposés de Descartes avec les Rose + Croix, ils se veulent à la fois une enquête historique et une contribution à l'étude d'un domaine initiatique. Ces articles d'Evola sont précédés d'une introduction de Renato Del Ponte, dans laquelle, notamment, il s'interroge sur la validité de la distinction guénonienne entre "initiation virtuelle" et " initiation effective ". De nombreuses notes historiques et documentaires, dues à Renato Del Ponte et au traducteur, complètent les articles. En fin de volume, figurent une biographie critique raisonnée, établie par Renato Del Ponte, et une étude du traducteur sur un "contre-révolutionnaire intégral", Léon de Poncins, auquel Evola lui-même se référait fréquemment. Voilà un recueil qui ne manquera pas d'intéresser le lecteur, spécialiste ou non de ces questions, désireux de réfléchir sur le rôle et le destin de la Franc-Maçonnerie.


Un rabbin affirme que les Juifs sont des extraterrestres venus pour « conquérir » la Terre.

Le rabbin Michael Laitman est l'auteur de "Kabbalah, Science and the Meaning of Life". Le livre retrace les étapes de l'év...