Laurent Fabius, ministre
des Affaires étrangères, quitte son poste. François Hollande l'a
nommé
mercredi (10 février 2016) à la présidence du Conseil
constitutionnel, le prétendu Conseil des sages de la République
française.
L’élite véritable ne peut se contenter de détenir un savoir théorique ; elle doit tendre à la réalisation métaphysique des états supra-humains ; elle doit être reliée au « Centre ».
Dans un remarquable livre consacré à René Guénon, Erik Sablé résume en quelques lignes un parcours qui conduit à la réalisation spirituelle et à la véritable sagesse :
"Selon les Lois de Manou, qui sont l'un des fondements de la législation des brahmanes, la prière à voix basse est dix fois supérieure au rituel : si elle est murmurée, elle est cent fois supérieure enfin, dite mentalement, elle est mille fois préférable.
Au cours de la pratique, le méditant (sadhak) verra des couleurs intenses. Elles correspondent à l'essence des quatre éléments qui composent toutes les formes matérielles. La vision de ces couleurs, lorsqu'elle se prolonge, est l'indice que l'individualité est en train de se défaire. Cela fait partie du processus de la « mort initiatique ». Le sadhak peut aussi avoir la vision de jardins de fleurs, de palais. de montagnes. de temples d'or, etc., ou bien entendre des sons qui ne sont pas issus du monde des sens : ils naissent dans le centre du cœur et accompagnent le processus d'intériorisation. [...] Le « sens de l'ego » tend à s'effacer. Il éprouve un grand désir de solitude. Une paix profonde l'habite. Autant de signes qu'il vit une transformation de tout son être.
Et un jour se produit une rupture et la conscience se renverse l'esprit se retrouve complètement absorbé à l'intérieur de lui-même : les sensations du monde extérieur ne lui parviennent plus. l'esprit est parfaitement clair, unifié, plongé dans un état de plénitude. Cet état d'absorption intérieur est ce que les Yoga-Sutras de Patanjali nomment le samadhi. Tout d'abord, le disciple expérimente cet état d'absorption un bref instant, puis durant des périodes de plus en plus longues. Enfin, il arrivera à le maîtriser et pourra retrouver cet état à volonté. Cette expérience correspond au « sens de l'éternité », à la réintégration au centre de l'être humain. « L'être qui l'a acquise la possède désormais d'une manière permanente et immuable, et rien ne saurait la lui faire perdre ; il lui suffit de se retirer du monde extérieur et de rentrer en lui-même, toutes les fois qu'il lui convient de le faire, pour retrouver toujours. au centre de son propre être, la véritable "fontaine d'immortalité." » (René Guénon, » Aperçus sur l'initiation ») À partir de ce moment, le disciple peut découvrir une multitude de « mondes célestes », de « Terres de béatitude ». Ce sont autant d'étapes sur le chemin, qui amènent chaque fois un sentiment de liberté plus grand.
Mais ces myriades d'états spirituels ne sont encore que des prisons pour le « fidèle d'amour », le disciple habité par une soif véritable de la « Seule Réalité », de l'éternité, de l'« Unité ». Un jour ces phénomènes cessent et le yogi plonge dans l'océan de la divinité inconditionnée ; alors la multitude des univers grossiers et subtils, avec forme ou sans forme, ne sont plus pour lui que des ombres sans consistance, car Dieu seul existe réellement. « La "Délivrance" (Moksha ou Mukti), c'est-à-dire cette libération définitive de l'être [...], qui est le terme ultime auquel il tend, diffère absolument de tous les états par lesquels cet être a pu passer pour y parvenir, car elle est l'obtention de l'état suprême et inconditionné, tandis que tous les autres états, si élevés qu'ils soient, sont encore conditionnés, c'est-à-dire soumis à certaines limitations. » (René Guénon, « L'Homme et son devenir selon le Védanta ».)"
Erik Sablé
La véritable élite
"Une élite véritable [...] ne peut être qu'intellectuelle (c'est-à- dire connectée à la Réalité, au Centre) ; c'est pourquoi la "démocratie" ne peut s'instaurer que là où la pure intellectualité n'existe plus, ce qui est effectivement le cas du monde moderne ». Cela signifie qu'une société harmonieuse doit être dominée par des êtres de spiritualité. Ils constituent la seule véritable élite car une société « normale », traditionnelle, doit se fonder sur le spirituel..." (selon René Guénon)
Aujourd'hui,
René Guénon, dont l'œuvre a marqué plusieurs artistes et
écrivains : André
Breton, Antonin Artaud, René Daumal, Paul Ackerman, Raymond
Queneau..., serait qualifié de « complotiste ».
"Chose assez curieuse, écrit René Guénon, le sceau officiel des États-Unis figure la Pyramide tronquée, au-dessus de laquelle est un triangle rayonnant qui, tout en en étant séparé, et même isolé par le cercle de nuages qui l’entoure, semble en quelque sorte en remplacer le sommet ; mais il y a encore dans ce sceau, dont certaines des organisations « pseudo-initiatiques » qui pullulent en Amérique cherchent à tirer un grand parti en l’expliquant conformément à leurs « doctrines », d’autres détails qui sont au moins étranges, et qui semblent bien indiquer une intervention d’influences suspectes : ainsi, le nombre des assises de la Pyramide, qui y est de treize (ce même nombre revient d’ailleurs avec quelque insistance dans d’autres particularités, et il est notamment celui des lettres qui composent la devise E pluribus unum), est dit correspondre à celui des tribus d’Israël (en comptant séparément les deux demi-tribus des fils de Joseph), et cela n’est sans doute pas sans rapport avec les origines réelles des « prophéties de la Grande Pyramide », qui [...] tendent aussi à faire de celle-ci, pour des fins plutôt obscures, une sorte de monument « judéo-chrétien."
L'empire des ténèbres
"On croit qu’il n’y a pas de gouvernance mondiale, c’est faux ! Il y a une forme de gouvernance mondiale sauf qu’elle n’est pas codifiée. Elle est empirique ! Elle est implicite ! Mais elle est décisive !" déclara Alain Minc le 26 septembre 2009 sur France Inter.
Il y a plus de 70 Ans, René Guénon dénonçait la gouvernance mondiale et son chef en ces termes :
« ...on voit déjà s’esquisser notamment, dans des productions diverses dont l’origine ou l’inspiration « contre-initiatique » n’est pas douteuse, l’idée d’une organisation qui serait comme la contrepartie, mais aussi par là même la contrefaçon, d’une conception traditionnelle telle que celle du « Saint-Empire », organisation qui doit être l’expression de la « contre-tradition » dans l’ordre social ; et c’est aussi pourquoi l’Antéchrist doit apparaître comme ce que nous pouvons appeler, suivant le langage de la tradition hindoue, un Chakravartî (ou « monarque universel ») à rebours.
Ce règne de la « contre-tradition » est en effet, très exactement, ce qui est désigné comme le « règne de l’Antéchrist » : celui-ci, quelque idée qu’on s’en fasse d’ailleurs, est en tout cas ce qui concentrera et synthétisera en soi, pour cette œuvre finale, toutes les puissances de la « contre-initiation », qu’on le conçoive comme un individu ou comme une collectivité ; ce peut même, en un certain sens, être à la fois l’un et l’autre, car il devra y avoir une collectivité qui sera comme l’« extériorisation » de l’organisation « contre-initiatique » elle-même apparaissant enfin au jour, et aussi un personnage qui, placé à la tête de cette collectivité, sera l’expression la plus complète et comme l’« incarnation » même de ce qu’elle représentera, ne serait-ce qu’à titre de « support » de toutes les influences maléfiques que, après les avoir concentrées en lui-même, il devra projeter sur le monde. Ce sera évidemment un « imposteur » (c’est le sens du mot dajjâl par lequel on le désigne habituellement en arabe), puisque son règne ne sera pas autre chose que la « grande parodie » par excellence, l’imitation caricaturale et « satanique » de tout ce qui est vraiment traditionnel et spirituel ; mais pourtant il sera fait de telle sorte, si l’on peut dire, qu’il lui serait véritablement impossible de ne pas jouer ce rôle. Ce ne sera certes plus le « règne de la quantité », qui n’était en somme que l’aboutissement de l’« antitradition » ; ce sera au contraire, sous le prétexte d’une fausse « restauration spirituelle », une sorte de réintroduction de la qualité en toutes choses, mais d’une qualité prise au rebours de sa valeur légitime et normale ; après l’« égalitarisme » de nos jours, il y aura de nouveau une hiérarchie affirmée visiblement, mais une hiérarchie inversée, c’est-à-dire proprement une « contre-hiérarchie », dont le sommet sera occupé par l’être qui, en réalité, touchera de plus près que tout autre au fond même des « abîmes infernaux ».
Cet être, même s’il apparaît sous la forme d’un personnage déterminé, sera réellement moins un individu qu’un symbole, et comme la synthèse même de tout le symbolisme inversé à l’usage de la « contre-initiation », qu’il manifestera d’autant plus complètement en lui-même qu’il n’aura dans ce rôle ni prédécesseur ni successeur ; pour exprimer ainsi le faux à son plus extrême degré, il devra, pourrait-on dire, être entièrement « faussé » à tous les points de vue, et être comme une incarnation de la fausseté même. C’est d’ailleurs pour cela même, et en raison de cette extrême opposition au vrai sous tous ses aspects, que l’Antéchrist peut prendre les symboles mêmes du Messie, mais, bien entendu, dans un sens également opposé ; et la prédominance donnée à l’aspect « maléfique », ou même, plus exactement, la substitution de celui-ci à l’aspect « bénéfique », par subversion du double sens de ces symboles, est ce qui constitue sa marque caractéristique. De même, il peut et il doit y avoir une étrange ressemblance entre les désignations du Messie (El-Mesîha en arabe) et celles de l’Antéchrist (El-Mesîkh) ; mais celles-ci ne sont réellement qu’une déformation de celles-là, comme l’Antéchrist lui-même est représenté comme difforme dans toutes les descriptions plus ou moins symboliques qui en sont données, ce qui est encore bien significatif. [...]
La contre-initiation, « ...allant au rebours de l’initiation, par définition même, va par conséquent dans le sens d’un accroissement du déséquilibre des êtres, dont le terme extrême est la dissolution ou la « désintégration » dont nous avons parlé ; l’Antéchrist doit évidemment être aussi près que possible de cette « désintégration », de sorte qu’on pourrait dire que son individualité, en même temps qu’elle est développée d’une façon monstrueuse, est pourtant déjà presque annihilée, réalisant ainsi l’inverse de l’effacement du « moi » devant le « Soi », ou, en d’autres termes, la confusion dans le « chaos » au lieu de la fusion dans l’Unité principielle... […]
Les institutions et les "fonctionnaires" de l'empire sont des cadavres psychiques.
« ...il n’y aurait en somme extérieurement aucun moyen de distinguer la « contre-tradition » de la tradition véritable, et il faut bien, pour que les « élus » tout au moins ne soient pas séduits, qu’elle porte en elle-même la « marque du diable ». Au surplus, le faux est forcément aussi l’« artificiel », et, à cet égard, la « contre-tradition » ne pourra pas manquer d’avoir encore, malgré tout, ce caractère « mécanique » qui est celui de toutes les productions du monde moderne dont elle sera la dernière ; plus exactement encore, il y aura en elle quelque chose de comparable à l’automatisme de ces « cadavres psychiques » [...] et elle ne sera d’ailleurs, comme eux, faite que de « résidus » animés artificiellement et momentanément, ce qui explique encore qu’il ne puisse y avoir là rien de durable ; cet amas de « résidus » galvanisé, si l’on peut dire, par une volonté « infernale », est bien, assurément, ce qui donne l’idée la plus nette de quelque chose qui est arrivé aux confins mêmes de la dissolution.
Il y aura un grand nettoyage
Nous ne pensons pas qu’il y ait lieu d’insister davantage sur toutes ces choses, conclut Guénon. Il serait peu utile, au fond, de chercher à prévoir en détail comment sera constituée la « contre-tradition », et d’ailleurs ces indications générales seraient déjà presque suffisantes pour ceux qui voudraient en faire par eux-mêmes l’application à des points plus particuliers, ce qui ne peut en tout cas rentrer dans notre propos. Quoi qu’il en soit, nous sommes arrivés là au dernier terme de l’action antitraditionnelle qui doit mener ce monde vers sa fin ; après ce règne passager de la « contre-tradition », il ne peut plus y avoir, pour parvenir au moment ultime du cycle actuel, que le « redressement » qui, remettant soudain toutes choses à leur place normale alors même que la subversion semblait complète, préparera immédiatement l’« âge d’or » du cycle futur. »
L'aveu d'Alain Minc le 26 septembre 2009 sur France Inter
Le gouvernement socialo-maçonnique s'inquiète de la propagation des théories du complot.
« Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l'Éducation nationale, organise ce mardi 9 février une journée d'étude sur le thème : « Réagir face aux théories du complot », qui réunit 300 chercheurs, professeurs, psychiatres et lycéens. »
Les politiciens initiés aux secrets de la franc-maçonnerie veulent étouffer des révélations qui compromettent l'emprise de leur secte sur la société. La ministre de l'Éducation nationale ignore-t-elle que beaucoup de jeunes, qui souscrivent au complot visant à l'avènement d'un pouvoir mondial maléfique, puisent leurs sources dans des textes spirituels ou religieux pluriséculaires ? La consultation de certains sites conspirationnistes permet simplement de corroborer la pertinence de ces textes.
Bouddhanar, qui propose de
temps à autre un essai sur la conspiration des « élites »
politiques et religieuses, figure maintenant sur la liste mondiale
des sites conspirationnistes.
Merci à l'officine de renseignement (probablement située aux USA) qui reconnaît notre travail.
Nous le savions, le Web planétaire est fliqué depuis longtemps et les listes noires ne sont pas une nouveauté. Mais la mise en ligne de la liste 2016 des sites conspirationnistes est une mesure de rétorsion, conséquence des combats menés avec succès contre les oligarchies mondialistes et contre les cabales fomentées dans de sinistres loges.
Aujourd'hui, le rejet de l'Union européenne tend à se généraliser. Les politiciens professionnels sont tous discrédités. Plus grave, des gouvernements sont suspectés de générer la terreur, via leurs services spéciaux, en manipulant et finançant de vrais mercenaires et de faux djihadistes.
En France, le gouvernement socialo-maçonnique redoute un coup d'Etat des haut-gradés de l'armée français restés fidèles à la tradition catholique et ne digérant toujours pas le mariage pour tous.
Le 6 février 2016, Manuel Valls panique et fait arrêter le général Christian Piquemal, ancien numéro un de la légion étrangère, venu à Calais pour protester contre la vague migratoire (en grande partie islamique) qui échappe à tout contrôle.
Cette arrestation va-t-elle faire bouger l'armée, y compris au plus haut sommet de la hiérarchie militaire, qui répondra à l'appel au putsch afin de « mettre un peu d'ordre dans le pays » ?
Selon la Revue de l'Arsenal et le Lys noir, des groupes royalistes évoquent depuis 2013 le grand mécontentement des armées. Ils incitent les officiers catholiques à un « coup de force ».
Calais, 6 février 2016, arrestation du général Christian Piquemal .
Une idée reçue particulièrement néfaste dont il faut se débarrasser est que l'homme mérite d'aller au paradis, s'il n'a pas fait preuve de trop de méchanceté.
Que l'on croie dans le Jardin des Délices où l'on se rend automatiquement après la mort, ou que l'on préfère imaginer un Nirvana qui nous attend à la fin du cycle des réincarnations, l'erreur funeste serait de s'imaginer que le but suprême serait un dû.
Non, le Paradis n'est pas démocratique. Il faut avoir fait ses preuves pour y pénétrer, et jamais les Anciens n'ont pensé qu'on pouvait rejoindre le monde des dieux simplement après avoir vécu une honnête vie ordinaire. Traditionnellement, le paradis éternel est pour les héros.
Ceci devrait interpeller nos contemporains pour autant qu'ils éprouvent encore de la crainte pour leur devenir post-mortem. Mais la plupart sont plus préoccupés de leur retraite. L'idée que pour mériter une retraite divine, il faut avoir cotisé à la caisse des vertus supérieures ne les effleure pas. On ressent de temps à autre une vague inquiétude métaphysique pour notre survie après la mort, mais cela est aussitôt recouvert par toutes sortes de soucis matériels « plus urgents et plus importants ». Il y a tant de choses intéressantes et délicieuses à faire en ce bas monde, que le paradis peut bien attendre. Nous verrons d'ici là, se disent les croyants. On a toute l'éternité pour s'occuper de notre immortalité.
Cette attitude de profonde irresponsabilité nous a été inculquée par la religion populaire qui enseigne que « nous y irons tous au paradis, même les voleurs et les bandits, et même moi ! »
Hélas, mille fois hélas, le bonheur suprême ne s' atteint pas avec de bons sentiments démocratiques. Les portes du paradis ne s'ouvrent que pour les êtres qui ont mené le dur combat de la grande libération, dans les larmes et le sang de l'existence réelle.
Donc, lorsque nous nous interrogeons sur la vie éternelle et la nature des mondes paradisiaques, nous ne nous adressons qu'à ceux qui ressentent encore une foi vivante et un intérêt sincère pour ces choses supérieures.
L'Eden, d'où nous avons été expatriés dans un temps d'avant le monde, représente l'univers supérieur, et il ne faudrait pas s'imaginer qu'on peut y retourner aussi facilement qu'on en est tombé. Après une lente descente qui a duré des millions d'années, la remontée sera plutôt rude. Nous nous sommes laissés glisser à travers diverses dimensions de plus en plus denses, endormis dans une torpeur inconsciente, chutant d'un niveau éthérique dans un degré de densité toujours plus lourd, jusqu'au vortex matériel où nous nous trouvons actuellement. Parvenus au nadir, à l'extrême opposé du monde céleste originel, nous imaginons un retour direct et automatique, à l'aide de quelques sacrements religieux ou d'autres moyens spirituels d'une efficacité aussi miraculeuse.
Les Chrétiens croient que le sacrifice du Christ leur épargnera le labeur de la traversée, mais personne n'a franchi les portes du vrai Paradis sans avoir accompli lui-même le sacrifice rédempteur. Il faut se convaincre de cela si l'on s'intitule « Chrétien ».
Idem pour les bouddhistes. Sans l'offrande absolue de l'être, sans la mort intérieure absolue et définitive, pas de Nirvana. Il ne suffit pas de se croire appelé à servir le monde car le vrai bouddhisme comme le vrai christianisme, ce n'est pas servir le monde, mais le vaincre en le transcendant. Le chemin du Paradis n'est pas une voie facile. Cela explique sans doute pourquoi la plupart des humains ne s'en soucient guère ou qu'ils s'en font une représentation enfantine. L'Eden est un lieu où souffle le vent de l'Esprit universel qui est un feu vivant renouvelant tout en permanence. Dans ces dimensions supérieures, nul ne peut vivre sans disposer d'une structure énergétique adaptée aux puissants rayonnements qui inondent ces mondes divins. La véritable question religieuse serait donc de s'interroger avec le plus grand sérieux sur cette difficulté : comment disposer d'un corps-âme capable de supporter l'intensité du feu divin et de la lumière qui éclairent les mondes paradisiaques ?
Celui qui prétend s'intéresser aux problèmes spirituels doit commencer par se représenter l'immense décalage entre sa vie mortelle et la vie éternelle. Alors, constatant que les choses ne sont pas aussi puériles que dans le catéchisme de notre jeunesse, ni aussi faciles que ce que les gourous orientaux nous enseignent avec leur « libération du soi » à base de méditation sur le nombril sacré, on devrait plutôt se dire que cette affaire est si grave et urgente, qu'il faut y consacrer plus d'efforts et d'attention que les quelques instants d'intériorité dérobés à la vie profane. Rappelons quelques évidences pas toujours comprises. En premier, il faut savoir que ce que le spiritualisme nomme « les mondes suprasensibles » ou « l'au-delà » ne sont pas les royaumes divins. Tout le monde va dans l'au-delà après la mort, et même si cette dimension comporte des lieux de repos qui paraissent agréables en comparaison de la dureté de la vie physique sur la terre, l'au-delà des spirites et des spiritualistes est un monde provisoire, au temps très ralenti, mais qui n'est que l'envers du monde matériel. Ce n'est pas le Paradis. Alors, demandons-nous pourquoi nous accordons tellement d'importance aux visions et aux phénomènes des mondes suprasensibles ?
La littérature spiritualiste si répandue aujourd'hui, ne vante que les monts et merveilles de l'au-delà. Les clairvoyants ne tarissent pas d'éloges sur les créatures fabuleuses qui peuplent l'au-delà.
Les mystiques ne jurent que par les êtres de lumière et les saints de l'au-delà. La méprise est générale, constante, universelle, et on a confondu les écuries avec le palais royal. Quelques rares instructeurs spirituels du courant gnostique nous ont pourtant averti de ne pas prendre le reflet pour la réalité, mais nous n'écoutons que les faux prophètes, aveugles qui guident les aveugles, et qui sont hallucinés par la fausse lumière astrale de l'au-delà.
Si l'on pouvait réintégrer l'Eden supérieur en se contorsionnant sur une natte de méditation zen, en invoquant des noms sacrés en sanskrit ou en hébreu, en se livrant à une introspection pour arracher la racine de l'ego, en communiant chaque matin, en visualisant des divinités, ou par n'importe quel moyen qu'on nous propose pour détourner notre attention du seul vrai problème métaphysique qui est la réalisation opérationnelle de l'immortalité, bref, s'il ne suffisait que de se livrer à une pratique, le Paradis serait un but médiocre.
Non, nous savons que ceux qui s'exercent ainsi ne cherchent pas l'absolu mais sont en quête de paix, de sécurité, de bien être ou d'une extase. Et si, malgré tout, ils cherchent sincèrement l'absolu, alors, ils devraient cesser leurs marchandages avec la vérité.
Nul ne peut retourner au monde originel par des moyens mécaniques. Par ces méthodes, on peut au mieux contacter des forces spirituelles rétrogrades de l'au-delà, ce qui retardera encore plus notre libération.
Qu'en pense la Tradition universelle ?
Elle enseigne que durant l'Âge Noir, les voies spirituelles ne s'ouvrent plus sur la vie supérieure, sauf pour ceux qui acceptent l'engagement dans la guerre sainte spirituelle en y consacrant leur vie. Voilà un langage qui pourrait heurter nos oreilles habituées à la musique soporifique du Nouvel Âge et aux contes de fée de la spiritualité. Mais, il faut savoir ce que l'on veut.
L'Eden est un univers multidimensionnel qui est en dehors de notre continuum constitué d'un double monde, physique et suprasensible. Les univers paradisiaques sont au-delà de l'au-delà. Cela a été enseigné par les traditions authentiques, mais, depuis la descente dans l'Âge Noir, il y a 5 000 ans, les enseignements spirituels ont été récupérés par les puissances des mondes intermédiaires. Ces hiérarchies occultes poursuivent des buts politiques pour préserver leurs domaines célestes dans l'au-delà. Or, à partir du cœur de l'univers, des forces divines nouvelles attaquent ces systèmes rétrogrades que la Bible nomme la Grande Babylone, le monde spirituel de la lumière de Lucifer.
L'hérésie est de confondre les dimensions immatérielles avec les mondes divins.
La structure traditionnelle de l'univers présente 7 mondes constitués chacun de 7 dimensions. L'univers où nous vivons actuellement comporte donc 7 degrés, dont 6 dimensions immatérielles, supérieures au plan matériel où nous sommes incarnés.
Lorsque nous parlons de l'au-delà, il s'agit des dimensions supérieures à la matière dense, mais le Royaume des cieux se situe dans un univers sublime séparé du nôtre.
C'est de cet univers supérieur, l'Eden que nous sommes venus, dans la mesure où nous avons en nous une étincelle divine, ce qui n'est pas le cas de tous les êtres de forme humaine. Certains humains sont les créatures des dieux intermédiaires et ne sont pas dotés d'un principe immortel.
Ils doivent être « allumés » spirituellement par des interventions supérieures.
Si l'on ressent l'appel de l'absolu, c'est le signe que notre âme réagit favorablement aux signaux venant de l'univers édénique. On est alors tourné vers la recherche spirituelle de manière intense. C'est l'Absolu ou rien.
Si l'on entend parler du Royaume céleste, notre cœur frémit de joie, et on désire s'élancer vers ce but au péril de notre vie. C'est pourquoi les anciens mythes disent que le Paradis est réservé aux héros qui ont combattu jusqu'à la mort. Il s'agit d'une mort initiatique, mais le combat est réel.
De nos jours, la voie héroïque est peu empruntée, car nous sommes devenus faibles et inconstants. Mais, quoiqu'il en soit, il faut se décider un jour à engager la lutte pour briser nos chaînes.
De quelle manière cela doit-il être interprété? Cela dépend de chacun. L'Eden est un lieu où il n'est pas facile de se rendre, contrairement aux boniments d'une spiritualité décadente. Il faut opérer une transmutation intégrale de notre être, corps, âme et esprit. Il faut s'en donner les moyens et changer les paramètres de notre existence. Il faut agir avec une complète détermination car il n'y a pas d'autre voie pour transmuter nos forces en lumière.
L'action menée simultanément dans l'intériorité et sur le front du monde extérieur est la « guerre sainte ». On appelle « grande guerre sainte », la lutte pour vaincre le vieil homme en nous et « petite guerre sainte », l'application extérieure de la purification interne.
Cela peut conduire le héros à entrer dans une guerre physique contre un adversaire en chair et en os, afin de vérifier si ses vertus sont suffisamment bien trempées. Mais de nos jours, le seul fait d'évoquer la guerre physique entraîne un sentiment d'effroi et de désapprobation.
Qu'importe à quel niveau la confrontation se situe, mais un être vivant est naturellement en guerre du fait qu'il doit survivre dans un monde soumis à la décrépitude et à la mort. Le paradis mérite bien qu'on y sacrifie une existence de toute façon condamnée.
Dessin de Catherine Dezon pour le livre de Yann Lipnick, "Les esprits de la nature".
La France demeure le premier pays consommateur de somnifères. « Depuis le temps qu'on se fait empapaouter par Nicolas, François, Jacques et les autres... on a perdu le sommeil », reconnaît la boulangère de la rue Saint Martin. « Moi, rétorque un amateur de croissants, avant de m'endormir, j'écoute Noëlle Bréham sur France Inter ».
Dans
« La nuit est à vous », Noëlle
Bréham partage
l'antenne avec les auditeurs pour évoquer et commenter un thème
différent.
L'émission du
mercredi 3 février 2016 était consacrée aux esprits de la nature.
On
y entend le témoignage d'une personne qui raconte comment elle a livré son corps à une entité, une vouivre.
Les
vouivres
« Un
jour, dit Yann Lipnick, suite au nettoyage d'un site sacré qui
m'avait mis à rude épreuve, je décidai d'aller me purifier dans un
lac tout proche. Ce jour-là, je rencontrai pour la première fois
des élémentaux supérieurs de l'eau : les vouivres.
J'en
avais vaguement entendu parler, mais là, cela dépassait mon
imagination. À l'époque, je ne savais pas que je pouvais les
accueillir dans mon corps. C'est pourtant ce qui m'est arrivé. L'une
d'elles est entrée en moi, alors que je me séchais au bord du lac.
C'est à ce moment-là que j'ai découvert que ces petites bêtes,
mesuraient 5 à 8 m de long.
Cela
est très impressionnant, surtout quand nous ressentons la partie
arrière de la vouivre, qui dépasse derrière nous ! En fait, elle
serpente dans notre corps... »
Pour
en savoir plus :
« Les
esprits de la nature » de Yann Lipnick ;
«
A la rencontre des esprits de la nature » et « L'oracle
des esprits de la nature » de Loan Miège, l'invitée de
Noëlle Bréham.
Le thème de l'émission du 14 octobre 2015 : « Les fées existent-elles ? Comment vivent-elles ? Quels rapports ont-elles avec nous, et pourquoi ? »
On
te mettra dans un' tombe Vieille
Canaille Et
moi j'irai faire la bombe Vieille
Canaille À
coups de p'tits verr's d'eau-d'vie La
plus bell' cuit' de ma vie Sera
pour tes funérailles Vieille
Canaille Vieille
Canaille Vieux
Chameau
La
loi du 3 janvier 1973
par
Pierre-Yves Rougeyron
Pour
nous Français, la loi du 3 janvier fut une expropriation en 1973. Il
en advint de même plus tard pour les autres pays. Les politiques ont
commencé par nous reléguer très loin, pour que nous ne puissions
pas voir leur escroquerie (racket serait plus juste) alors que nous
les avions élus pour servir l'État et défendre les intérêts de
la France.
Si
on regarde l'étendue du désastre aujourd'hui, on peut même se
demander ce que les Français ont fait à leurs représentants pour
mériter une telle punition, la mise en esclavage par la
dette. [...]
La
loi du 3 janvier 1973 fut une étape française dans une grande
transformation du monde, un véritable bond en arrière par rapport à
l'époque de l'après-guerre où les pays avaient trouvé les moyens
de réaliser un progrès démocratique sans précédent dans
l'histoire, même s'il fut inachevé. [...]
C'est
la classe politique entière qui a baissé la garde et qui a
abandonné le pays. C'est pire qu'un complot. Comme le dit très bien
Christian Noyer, gouverneur de la banque qui fut naguère la Banque
de France : « la volonté
d'autonomie des États doit s'effacer ».
L'autonomie
(petit rappel historique) est le principe de se donner sa propre
« auto »loi« nomos ».
Pour les Grecs, c'était l'une des définitions de la liberté.
Autrement dît, c'est vous qu'on efface d'un revers de main. On n'est
jamais mieux mis au rancard que par ses enfants. En réalité, ils ne
nous ont même pas trahis car pour cela il eut fallu que nous
existions vraiment à leurs yeux. Le peuple n'existe pas à leurs
yeux, il n'a pas son mot à dire, il est trop bête.
Avant
de mourir, le gaulliste Jacques Dauer, président fondateur de
l'Académie
du Gaullisme, l'un des fidèles parmi les
fidèles du général avait dîné avec le secrétaire général du
RPR, Jérôme Monod à l'initiative de ce dernier. La discussion
s'envenima sur le projet européen et les positions de Jacques
Chirac. Excédé, Monod aura cette phrase
terrible, et totalement contre-productive pour sa mission :
«
Monsieur je suis industriel, et je vous le répète : votre France,
c'est fini ! »
Le
processus enclenché en 1973 fut un règlement de comptes entre les
deux « France ». Celle qui s'est battue contre les Allemands, qui a
reconstruit à partir de 1945, qui a voulu vivre, et celle qui n'y
croyait plus et qui préférait être un petit bout de l'Europe et
qui pense que la France « c'est
fini ». Cette démission, cet abandon de l'élite par
mépris, par intérêt ou par idéologie est le grand drame de la
France d'aujourd'hui. Maurice Allais l'avait également souligné :
«Il
est aujourd'hui pour le moins paradoxal de constater que, pendant des
siècles, l'Ancien Régime avait préservé jalousement le droit de
l'État de battre monnaie, et le privilège exclusif d'en garder le
bénéfice, la république démocratique a abandonné pour une grande
part ce droit et ce privilège à des intérêts privés ».[...]
Pour
les citoyens, s'insurger est parfois le seul devoir si cela se passe
dans la responsabilité et pas par des mouvements qui se contentent
de s'indigner et qui ne vont guère plus loin. Notre élite a failli
car la loi de janvier 1973 peut se résumer par «
comment remplacer un système qui fonctionnait par un système qui ne
fonctionne pas et qui met la France, vous, moi, sous dépendance des
banques puis des marchés financiers ».
Plus
simplement, comment arriver à payer plus cher à d'autres, souvent
des étrangers, pour quelque chose que nous faisions parfaitement
bien nous-mêmes.
En
nous expropriant de notre Banque Centrale, comme l'ont été une
partie des peuples du monde (ceux sous l'influence ou la domination
américaine), le pouvoir financier a vampirisé l'État et maintenant
il étend chaque jour son emprise.
[...]
À
elle seule, la loi du 3 janvier 1973, avec ses tenants et
aboutissants, résume la cupidité criminelle d'une caste aussi
méprisante que suffisante, au service d'une Union Européenne et de
l'Agence France Trésor succursales des États-Unis.
Au
service de leur pouvoir, les marchés financiers et l'UE peuvent
compter sur la servilité des journalistes. Ces derniers, trop
heureux de fréquenter la classe dominante (que leur niveau de
revenus ne leur permettrait pas de fréquenter) se gardent bien d'en
dénoncer les travers de peur de perdre leur emploi et leurs petits
avantages (voyages de presse, petit-déjeuners au Crillon et
avantages en nature ). Que peut-on attendre par exemple du journal Le
Monde qui appartient à un banquier, Mathieu Pigasse ? Que
peut-attendre de Libération qui appartient à Edouard de Rothschild
? De tous les journaux du groupe Lagardère et du Figaro de Serge
Dassault, tous deux marchands d'armes, dépendants de l'État ?
Au-delà
des logiques d'intérêt unissant les financiers, les hommes de
presse et les politiques, qu'attendre de la plupart des journalistes
pour qui Bruxelles est une religion et qui, pour la protéger,
censureront et mentiront sans qu'on ait à leur demander ou à les
forcer. Il est donc logique que les conséquences de la loi du 3
janvier n'aient jamais été mises en avant, ni critiquées. La
presse, dans sa très grande
majorité, est entièrement soumise parce qu'elle est contrôlée
et/ou possédée par des gens proches soit de Bruxelles, soit des
États-Unis (JP Morgan possède 10% de TF1 par exemple) soit du
gouvernement en place. Cela permet de maintenir les peuples en
général et les Français en particulier dans un état de
désinformation « économique » permanent, comme vous avez pu le
constater. Les effets à long terme de cette désinformation sont de
maintenir et d'amplifier une « politique de terreur » empêchant la
prise de conscience, le diagnostic et la mise en place de solutions.
À long terme, elle provoquera, à un moment donné ou à un autre,
l'effondrement psychologique de la population à qui on explique à
longueur de journée (par exemple BFM-TV,
France2, TF1 ou Canal+) que ce qu'elle vit n'existe pas. Une
population profondément traumatisée et apeurée (en temps de paix )
sera réduite à l'état de foule malléable et agressive où les
plus violents profiteront du désastre social ( exemple : émeutes
spontanées de Londres de l'été 2011 ). Karl Marx appelait cette
sous-classe le « Lumpenproletariat »,
qu'aujourd'hui on qualifie de «
racaille » .
Pour
éviter d'avoir à parler sérieusement des crises économiques
(mondiale et de l'euro) comme ce fut le cas lors de la dernière
campagne présidentielle, les télévisions rivalisent de créativité
pour trouver les sujets les plus stupides afin de dévier la colère
et occuper « le
temps de cerveau disponible ».
Les plans d'austérité s'appelant les uns les autres, il n'y aura
pas de solution à cette crise sans :
1
) L'intervention réelle de Banques Centrales rétablies dans leurs
droits.
2
) Des salaires calqués sur l'inflation et une inflation « à la
française » qui étouffera la dette.
3)
Un retour des notions d'État et de Frontières.
4)
Un nettoyage du système politique et économique actuel qui, en plus
d'avoir failli et volé les Français, les pousse, jour après jour,
vers l'effondrement et la violence.
Le
système actuel est en grande partie un système virtuel condamné à
l'effondrement. En d'autres termes, nous sommes partis pour une
nouvelle Révolution Française.
Enquête
sur la Loi du 3 janvier
Pierre-Yves
Rougeyron
Enquête
sur la Loi du 3 janvier est un livre choc. Il montre, point par
point, comment la France a été mise en esclavage par la dette avec
juste un simple texte anodin. Il montre comment l'élite des hautes
fonctionnaires a renoncé, pas à pas, à la Nation française, à
son âme et à son indépendance.
C'est
l'histoire des manipulations successives, organisées et pilotées
pour ne profiter qu'à une seule entité : les banques privées.
Grâce à cette loi, la France a été conquise sans bruit, sans une
balle tirée et sans aucune résistance : chaque semaine, ce sont 4
nouveaux milliards, empruntés par l’État pour payer retraites,
salaires et aussi... intérêts de la dette, qui s'ajoutent aux 1700
milliards déjà dus, alors qu'au même moment 800 emplois
industriels sont détruits chaque jour. Ce livre est le récit de la
pire trahison de l'Histoire de France.
Née le 13 mars 1902 dans un village de la Drôme, Marthe Robin est morte le 6 février 1981 dans la maison paternelle qu'elle n'avait jamais quittée. Pendant trente années, cette fervente chrétienne simple et humble n'a pris aucune nourriture, aucune boisson.
Marthe faisait presque chaque jour une expérience étrange : il serait infidèle à sa mémoire de cacher ces choses. Pour parler avec exactitude et réserve, comme un observateur impartial, je me borne à dire qu'il y avait près d'elle un élément qui la contrecarrait ; qui, selon sa parole, « gâchait tout ». Tantôt d'une manière enfantine, comme un gosse en colère, il déplaçait les objets, il empêchait d'ouvrir la porte, il faisait tomber l'ampoule, mais toujours sans brisure, ni cassure, comme s'il était furieux et inoffensif. Tantôt il lui semblait susciter des obstacles au-dehors, machiner des aventures, des incidents, tenter, comme elle disait encore, de « démolir le Foyer ».
Je ne suis pas psychiatre, ni chargé d'enquêter sur le « Malin ». Je me borne à décrire les apparences et les impressions. Ce qui m'a frappé dans ces témoignages, c'est que celui que Marthe appelait tout simplement Il n'avait sur elle qu'une action extérieure: il n'atteignait pas son intimité. Et il la portait plutôt à sourire. Avec ce maître d'ironie elle luttait en se servant des mêmes armes d'ironie. Elle m'en parlait laconiquement, miséricordieusement, comme une épouse parle d'un mari ivre, comme le soldat nomme le capitaine féroce.
"Il". Qui était cet "Il" ? On comprend que je pensais à celui que l'Évangile dans le Pater nomme « le Malin ». Nous préférons traduire par : « délivrez-nous du mal », ce qu'il faudrait traduire par : « délivrez-nous du Malin ». Et les exégètes, qui sont si susceptibles sur l'exactitude, qui n'ont plus accepté dans la traduction du Gloria le mot aimé de Jules Romains : les hommes de bonne volonté, ont dégradé le Malin pour le réduire au mal. Et sans doute ont-ils contenté ce compagnon subtil qui adore le déguisement et qui est si heureux de persuader aux sages de ce monde qu'il n'existe pas ? Ce qui m'a surpris en causant avec Marthe de cette lancinante et journalière épreuve, c'est que, comme les Évangiles de la Tentation, elle ne dépréciait pas son gentil Belzébuth. Descartes avait lui aussi, dans la nuit du 10 novembre 1579, cru voir ce Malin : il devait l'appeler un « malin génie » et lui faire jouer un grand rôle dans sa dialectique. Marthe disait qu'il était fort intelligent et elle ajoutait qu'il était beau.
Depuis ce temps, je n'ai plus jamais pu me représenter l'Adversaire sous des formes baroques, hideuses et grimaçantes. En Lucifer, quand je tente de l'imaginer pour le mieux peindre, je me figure un merveilleux visage de douteur. Je vois deux mains longues et fines, jointes par de beaux ongles comme dans la prière, mais sans cet entrelacement des doigts qui est le signe de l'amour. En somme, je conçois un être châtié d'avoir mal ou trop aimé la créature par une éternelle impossibilité d'aimer. Lorsque Marthe parlait de lui, disais-je, elle ne le méprisait pas. Elle l'apercevait dans sa noblesse, qui pour être déchue demeurait une noblesse. Caïn était protégé par Yahvé, qui ne permettait pas qu'on le touchât. Il était aux yeux de Marthe, comme le frère d'Abel, un prince déchu et sans espérance, qui avait reçu le pouvoir de tout « saccager ». Lorsqu'il s'attaquait à son corps virginal, qu'il le déportait, le frappait contre le mur, le jetait à terre (comme il fit à son dernier jour), elle n'était pas blessée : elle n'était pas même découverte. L'Impur respectait sa pudeur. Si, à son dernier moment de vie sur la terre, il l'a terrassée, j'ose croire que c'est par une dernière discrétion, pour lui permettre de s'évader solitaire hors de ce monde, sans déranger personne par une agonie.
En somme, le triomphe du Malin aux yeux de Marthe était un triomphe déjà défait : son pouvoir était un pouvoir impuissant. C'était aussi l'idée de Goethe : dans Faust, Méphistophélès parle en désespéré, comme un vainqueur vaincu. Télécharger gratuitement le livre de Jean Guitton "Portrait de Marthe Robin" : http://www.pdfarchive.info/pdf/G/Gu/Guitton_Jean_-_Portrait_de_Marthe_Robin.pdf
Près
des trois quarts des Français (73%) sont satisfaits de la démission
de Christiane Taubira, ministre de la justice, icône de gauche et
Pasionaria du
mariage pour tous.
La
démocratie et l'implant gauchiste
par
Joël LaBruyère
Des
esprits perspicaces ont montré qu'une foule dans l'erreur ne peut
pas avoir raison contre l'avis d'un seul qui serait dans la vérité.
Cela n'a servi à rien. Si l'on n'est pas démocrate, on est méchant.
Par le baptême républicain, nous avons reçu l'implant de la foi
dans la vérité du grand nombre.
Tout
le monde n'a pas été contaminé avec la même dose de
démocratiquement correct. Je me suis toujours efforcé de me
conduire, assez naïvement, en démocrate de façade, mais j'ai
trouvé cela ennuyeux. Alors, j'ai laissé tomber cette attitude
lassante pour me ranger du côté des « anarchistes traditionalistes
» faute d'une meilleure expression. Anarchiste, parce qu'on ne peut
rien espérer de mieux que l'écroulement de cette civilisation
antinaturelle.
Traditionaliste,
parce que la seule alternative souhaitable serait l'avènement sur
terre d'une société initiatique et aristocratique dans le sens
spirituel et non social du terme. Pas de lutte des classes à
l'envers. Toutefois, je ne crois pas que cette civilisation fondée
sur la noblesse de l'esprit et la verticalité pourra apparaître
dans les conditions de décadence de l'Age Noir. Il faut que tout
descende la pente inéluctable pour que l'épreuve soit parfaite et
que nous devenions purs et forts. Il faudra aller jusqu'au bout de la
démocratie pour en voir la face aliénante, surtout pour le peuple
qui en fait les frais.
Car
les manipulateurs démagogues qui prétendent représenter les masses
sont de cyniques élitistes. Ils jouent avec les principes
républicains et démocrates.
Quant
à elle, la masse est un gros animal aveugle qui ne peut se diriger
sans un cornac énergique. Dans l'Age Noir, l'antique caste guerrière
qui avait jadis la fonction de guider, gouverner et protéger le
peuple est tombée sous les coups du capital. La bourgeoisie l'a
remplacée. La plèbe est au pouvoir. Certes, on ne regrettera pas la
noblesse d'ancien régime, en état de dégénérescence avancée au
moment de la Révolution. Toutefois, cette aristocratie, ennoblie
pour ses obscurs services rendus aux capétiens centralisateurs,
maintenait une certaine verticalité au cœur de ses bois et forêts.
Avec
la décapitation de la caste aristocratique, la tronçonneuse
démocratique ne rencontre plus de résistance. Le peuple n'a plus de
racines.
Les
technocrates démocrates sont au pouvoir, et le peuple ne sait plus
s'il doit applaudir ou pleurer. Il supporte tous les outrages car
n'est-ce pas en son nom que les horreurs modernes s'accomplissent ?
Mais, laissons la masse à ses jeux et à ses ennuis de digestion, et considérons plutôt la classe moyenne cultivée où l'on trouve encore des esprits informés, capables d'avoir de temps à autre un éclair de lucidité. A l'évidence, ces éclairs se font rares et tous sont contaminés par l'esprit du temps, surtout la jeunesse qui a été formatée par les bataillons de profs gauchistes, gavés de socialisme utopique soixante-huitard.
Aussi,
où que l'on se tourne, on doit surveiller son langage au risque de
passer pour un réac, si ce n'est un méchant facho. Les anarchistes
athées et marxisés sont les pires censeurs de l'esprit libre.
C'est
épuisant de retenir sa langue en permanence. On aimerait parfois
lancer quelques jurons antisociaux décomplexés, mais cela fait
mauvais genre. La norme est au politiquement correct de gauche qui
est plus tyrannique que le totalitarisme de droite qu'on nous
lance au visage au moindre mot incorrect comme si nous avions gardé
les cochons avec Franco. Ah ! les nazis, de combien de crimes encore
inconnus seront-ils accusés dans mille ans ? Mais, on s'en fout des
nazis ! On s'en tape des fascistes, autant que des régimes
communistes et libéraux. On aimerait simplement pouvoir dire crotte
de bique à tous les culs bénis démocrates et invoquer la foudre
contre le monde moderne. « je ne prie pas pour le monde »
s'écrie Jésus, avant que les Jésuites en fassent une idole de
l'humanitaire.
Je
ne crois pas dans le matérialisme historique et dans les valeurs qui
fondent la religion démocratique. Je ne crois pas dans le
matérialisme et ses valeurs sataniques. C'est une question de foi
qui ne demande pas de démonstration.
Alors,
un conseil, si vous voulez vous libérer d'un énorme carcan, rejetez
les valeurs démocratiques et humanistes, sans aucun complexe. Vous
vous sentirez mieux, comme dégagés d'un poids sur la conscience.
Cela vaut une cure de rajeunissement et toutes les thérapies à la
noix. En arrachant l'implant gauchiste de votre esprit, vous verrez
un monde entièrement différent. Un monde où tout peut être
bousculé, renouvelé, comme un avant-goût du crépuscule des dieux.
Puisqu'il
faut quand même apporter des démonstrations, soyons donc démocrates
et examinons brièvement ce qui se cache derrière la sainte
démocratie. La démocratie le règne du peuple est une poussée
irrésistible venant de la conscience de la masse pour abaisser et
absorber des valeurs supérieures qu'elle ressent comme une
injustice. Cela pourrait avoir un sens si la masse était constituée
d'esprits libres et intelligents tournés vers la véritable justice.
Or, dans une civilisation matérialiste, la masse ne désire que le
confort matériel. Son instinct est tourné vers la satisfaction de
son désir sécuritaire et de son avidité pour les choses
matérielles.
Dans
cette marée, que deviennent les individus qui recherchent des
valeurs d'élévation et de transcendance ? Ils n'ont pas la parole
et ne comptent pour rien car la politique et la culture sont au
service de la sécurité et de la distraction des masses. Cette
poussée instinctive d'en bas pour subvertir les valeurs supérieures
est un mécanisme inhérent à l'Âge Noir. Il ne peut s'inverser à
cause du faible degré de vérité qui demeure durant le cycle
obscur. La justice karmique qui tient chaque être dans les limites
de son état de vie, est perçue comme une injustice.
Bien
entendu, comme chacun peut se plaindre de ses conditions d'existence
limitées, on voudrait, au nom de l'égalitarisme, que tout le monde
soit logé à la même enseigne.
La
masse ne veut plus voir de tête qui dépasse de ses mornes colonnes
de citoyens obéissants, gavés des jeux du cirque. C'est pourquoi
l'élite qui se montre aux tribunes dans le vêtement de travail du
technocrate socialiste, doit dissimuler l'intérieur de ses palais et
ses comptes bancaires fruits d'un racket généralisé, ainsi que ses
frasques.
Mais
qu'importe, car le maître du jeu, c'est la foule qui fait l'audimat
et élit les idoles.
C'est
elle qu'il faut séduire, en lui promettant plus. Plus de démocratie
et de justice, bien entendu. Plus de sécurité et de plaisir. Plus
de bons sentiments. De quoi se plaint le peuple ? On lui a promis le
socialisme mondial et la paix éternelle, la santé et la longévité,
et bientôt il pourra se retailler un faciès de star, remboursé par
la sécu, ou naître sans le gène de l'incivilité.
La
démocratie va donc s'étendre jusqu'à la limite ultime de la
décadence et de l'écroulement de la civilisation, sur une terre
ravagée par les masses d'humanoïdes insatiables. On nous dit que la
nature est détruite par des prédateurs capitalistes mais c'est
inexact. C'est l'instinct des masses qui dévore tout. L'élite n'est
qu'au service de cet instinct bestial. Elle chevauche un dragon aux
milliards de ventres. L'élite corrompue est la fleur de la
démocratie.
Si
vous avez encore une illusion sur la vertu de la démocratie,
voyez-en la limite, et si vous le pouvez, désidentifiez-vous de
l'esprit de masse qui est le médium des démons de la matière.
L'implant démocrate est très profondément enfoncé dans notre
conscience à cause d'une culture chrétienne de la bonté. On nous a
appris que Jésus était venu sauver l'homme et que, par conséquent,
le genre humain pris en tant que globalité est sacré. La vérité
est différente et opposée.
Ce
n'est pas le genre humain terrestre qui intéresse les dieux
rédempteurs, mais l'étincelle d'immortalité qui clignote
faiblement chez certains individus. Il n'y pas de salut pour les
troupeaux qui broutent aux pieds de Mammon. Il n'y a que le jugement
purificateur. Investir notre générosité et notre amour de ce côté
est une cause perdue. C'est une faute. S'identifier au grand nombre
est un crime contre l'âme car la masse est au service de la
prolifération matérielle.
Notre
amour ne doit s'adresser qu'à la parcelle divine dans les humains.
Ne voir l'être que sous son apparence formelle est un blasphème, la
négation du divin.
Laissons
ceux qui s'apitoient sur les corps, enterrer les morts. Si nous avons
foi en la Transcendance d'un monde éternel qui est notre patrie
originelle, le jeu démocratique ne nous concerne pas.
Extrait
de « Kali Yuga », une sélection des dossiers publiés
par Joël LaBruyère dans sa revue confidentielle UNDERCOVER, entre
mai 2002 et novembre 2007.
Pour Mikhaël Ivanhov, le sort post-mortem des riches n'est guère enviable.
« Jésus a dit qu'il était plus facile à un chameau de passer par le chas d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le Royaume de Dieu, rappelle Mikhaël Ivanhov. On n'a jamais expliqué pourquoi Jésus a choisi cette image du chameau. Alors j'ai voulu comprendre et je me suis dit : « Voyons, qu'est ce qui caractérise le chameau ? » et j'ai trouvé que le corps astral du chameau était extrêmement réduit, parce que le chameau est sobre, il n'a pas de désirs, il traverse le désert sans boire et sans manger pendant plusieurs jours. Tandis que le corps astral d'un riche est énorme, gonflé, parce qu'il veut avaler le monde entier. C'est pour cela qu'il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu, parce que la porte n'est pas suffisamment large et vaste pour cette dilatation du corps astral. C'est dans ce sens que Jésus parlait – et il insistait toujours sur la pureté du cœur – sinon c'est stupide : comment un chameau avec un si grand corps pourrait passer par le chas d'une aiguille, alors qu'un riche ne pourrait entrer dans le Royaume de Dieu ? »
Durant la guerre froide, quand le monde était divisé en deux blocs hostiles (communiste et capitaliste), Mikhaël Ivanhov avait le don de ménager la chèvre et le chou. Il disait : « Celui qui travaille à devenir riche doit avoir comme idéal non la possession mais la distribution de sa richesse. […] L'idéal, c'est d'être à la fois capitaliste et communiste, c'est-à-dire recevoir, gagner, absorber toutes les splendeurs du ciel et les distribuer ensuite aux humains. Donc être capitaliste vis-à-vis du ciel et communiste vis-à-vis de la terre. C'est cela la perfection. Mais si vous êtes seulement communiste ou seulement capitaliste, vous êtes perdu de toutes les façons. »
La kundalini, terme sanskrit, est la force karmique latente qui se diffuse au compte-goutte tout au long de la vie de l'individu, jusqu'à épuisement des stocks, quand la mort survient.
Au niveau individuel, c'est un réservoir de forces situé au bas de la colonne vertébrale et dans lequel sont accumulées toutes les énergies karmiques des vies précédentes. La plupart des pratiques spirituelles, qu'elles soient occultistes ou mystiques, visent à éveiller cette puissance pour l'orienter vers le haut du corps. On la compare alors à un serpent qui, lové sur lui-même dans le sacrum, se réveille puis se déploie dans tout le corps.
Il nous paraît important d'avertir le lecteur du caractère dangereux, et proprement « contre-initiatique » d'une telle démarche. À cause du réveil inopiné de cette force kundalini, il peut entrer en contact avec son « soi supérieur », appelé « soi divin » dans les milieux nouvel âge, et que les gnostiques nomment le Satan intérieur. Un être qui cherche volontairement à éveiller cette force court de grands risques d' être subjugué par le serpent. Progressivement, il retrouve les pouvoirs de ses vies précédentes mais, ne sachant qu'en faire, il finit par être dépassé par cette force qui contrôle toute sa personne.
Un éveil mal contrôlé de la kundalini par une manipulation profane des chakras peut entraîner des infirmités dans une vie future. Le feu de la kundalini, éveillé prématurément, risque de brûler le système cérébro-spinal. Un effet très fréquent de son éveil prématuré est qu'elle s'élance vers les parties inférieures au lieu de s'élever vers les parties supérieures du corps. Elle excite alors les passions basses, à tel point que la personne ne peut plus lui résister. Elle devient alors un satyre ou un dépravé. Une telle personne acquerra probablement des pouvoirs paranormaux, mais ceux-ci la mettront en contact avec des entités inférieures à l'humanité. Il lui faudra alors plus d'une incarnation pour échapper à leur emprise.
Le développement prématuré de la kundalini intensifie tout dans la nature de l'homme et affecte les qualités inférieures. Dans le corps mental, par exemple, elle éveille très facilement l'ambition et la fait rapidement croître à un point excessif ; une grande intensification de l'intelligence s'accompagne d'un orgueil anormal démesuré. Cette force de la kundalini n'est pas une force ordinaire, mais quelque chose d'irrésistible. [...]
Kundalini n'est donc ni utile ni désirable pour le développement de l'homme. Les occultistes se sont emparés d'un mot dont ils ont altéré la signification, réussissant à faire de cette force très dangereuse un objet d'espoir et une promesse de bénédiction. C'est une force qui agit sur les hommes par son pouvoir hypnotique pour les maintenir dans leur état actuel, source d'illusions. [...]
La
contre-initiation
La « voie directe » n'est pas celle que l'ego aimerait emprunter de lui-même, et il va nous en cacher l'accès en proposant un programme d'évolution sur cent mille ans. Car l'ego, inconstant et futile, aime se réincarner dans le monde qui est le sien. Il croit que cela le mènera finalement quelque part. Et c'est si bon de faire durer le plaisir. Se libérer, d'accord, mais le plus tardivement possible.
C'est le problème. L'ego joue avec la personnalité qui croit disposer de son libre-arbitre. La personnalité étant l 'instrument de l'ego, si elle choisit un chemin, c'est l'ego qui lui dicte sa conduite. C'est un jeu de dupe, car l'ego a plusieurs casquettes : Je moi, la personnalité, le subconscient et le surmoi.
Et le Soi des yogis modernes, c'est le Super ego. La non-dualité est une invention de l'ego pour survivre en s'identifiant au Grand Tout. Tout est Un et le Soi est partout. Une superbe arnaque jésuitique made in India et qui a ses équivalents dans les autres doctrines asiatiques importées par les Bons Pères. Un bonheur pour l'ego qui recherche une sécurité ultime. Car le moi ne désire que la paix et la sécurité, d'où le succès massif des enseignements de la contre-initiation. Par honnêteté, on ne devrait jamais dire : « Je suis initié à ceci ou cela », mais « Je suis contre-initié ». L'ego fondu dans le Tout, c'est le Supra ego cosmique.
La
Non-dualité et l'arnaque jésuitique
Roberto de Nobili (1577-1656), était un prêtre jésuite italien, missionnaire dans l'Inde du Sud. Ayant rapidement compris qu'une évangélisation sérieuse ne pouvait se faire que par un travail d'inculturation de la foi chrétienne, il étudia les langues, maîtrisa le sanskrit et le tamoul, et adopta un style de vie proche de celui des castes supérieures de la société indienne, pour devenir finalement un authentique « sadhu » indien.
Considéré aujourd'hui comme l'un des grands précurseurs des études indiennes, il est le jésuite qui a pris le contrôle du courant du vedanta, avant que son ordre ne l'importe en Occident. Amis « vedantistes », vous êtes « enjésuités ».
Extrait du livre de Thierry Philippe « Quand la kundalini s'allume... Confessions d'un bandit gourou ».
Ces confessions autobiographiques ont été recueillies dans la confidentialité. Elles dévoilent les pratiques de la pègre ainsi que les collusions politiques avec le banditisme. Elles vont à l’encontre des idées reçues sur les milieux spiritualistes, et expliquent comment les techniques magiques peuvent être utilisées à des fins « professionnelles ».
Deux chercheurs californiens affirment qu'une autre planète est située à plus de 4 milliards de kilomètres du soleil.
D'après le journaliste et écrivain italien Peter Kolosimo, pseudonyme de Pier Domenico Colosimo, cette planète était connue de certains lamas tibétains. En 1959, une mission russe erre de monastère en monastère cherchant au Tibet, dans le pays le plus secret du monde, une voie qui la conduirait aux étoiles.
"Le voyage est plein de difficultés : deux hommes de l’expédition sont blessés en tombant dans une crevasse ; trois autres, exténués, sont obligés de se faire hospitaliser dans un village. Pourtant, la ténacité reçoit sa récompense : dans une lamaserie située non loin du sanctuaire de Galjan, les explorateurs arrivent à obtenir d’être reçus par un vieux sage, astronome étonnamment au courant des problèmes de l’astronautique.
Ce lama ayant admis pouvoir – suivant certaines circonstances – entrer en contact avec les habitants d’une autre planète, les Russes lui demandent de leur permettre d’assister à ce genre d’expérience. Après s’être fait beaucoup prier, le vieillard finit par consentir à condition que seuls deux étrangers participent à la séance.
Après quelques jours de repos, les hommes choisis sont appelés à suivre une série d’exercices de concentration accompagnés de gymnastique yoga et d’un régime alimentaire particulier.
Puis, enfin, le grand jour arrive dans la pauvre cellule du lama. Le moine tient les étrangers par la main. Ils se concentrent comme on le leur a enseigné. Un instrument de musique scande à intervalles réguliers des sons assourdis jusqu’au moment où ils s’arrêtent brusquement. Le silence règne.
Une image provenant des profondeurs de l’espace prend consistance ; d’abord floue, elle devient de plus en plus claire. Un être extrêmement étrange regarde fixement le trio. Son corps a des apparences humaine, mais son visage est indescriptible, et ses membres sont ceux des arthropodes. Il se tient debout et immobile tandis qu’autour de lui tourne une miniature du Système solaire. Autour d’une grosse boule brillante se meuvent Mercure, Vénus, la Terre, Mars…
Les Russes regardent ces sphères, les identifient et les comptent… ils en compte dix… plus loin que Pluton (à l'époque Pluton n'avait pas perdu son statut de planète), un autre globe tourne autour du Soleil.
D’où viennent ces images ? Le moine, têtu, ne veut répondre à aucune question. Il ne se montre un peu plus loquace que sur un point : au-delà de Pluton, il existe effectivement une autre planète (ou un satellite de Neptune sorti de son orbite) qu’on découvrira dans peu de temps.
L’expérience a été intéressante mais, dans le fond, infructueuse. Voici ce qu’en dit un des hommes qui prirent part à la séance à côté du lama : « Ni moi ni mon camarade ne saurons jamais si cet être est apparu réellement devant nous ou si nous l’avons imaginé. Nous ne saurons jamais s’il a été projeté à travers le cosmos ou s’il dépendait de la volonté du Tibétain. Nous pouvons le décrire vaguement…, ce qui est vrai, c’est qu’il n’avait rien de réel ni de terrestre et il nous paraît impossible que l’imagination seule ait pu concevoir un personnage aussi étrange."