vendredi, janvier 08, 2016

Hitler, Jnani & Avatar

En France, l'éditeur Fayard a annoncé la réédition de "Mein Kampf".

Ce vendredi 8 janvier 2016, huit historiens allemands en charge de la réédition de « Mein Kampf » dévoilent le fruit de leur travail à Institut d’histoire contemporaine de Munich.

En Inde, « Mein Kampf » n'a jamais été censuré. Dans des milieux spiritualistes, on murmure 
même que le grand sage Ramana Maharshi aurait dit : « Qui sait si Hitler est un Jnani, un instrument divin », selon son disciple Sadhu Arunachala (alias A. W. Chadwick).

Cette rumeur a été reprise par la française Maximine Portas, née le 30 septembre 1905 à Lyon, morte le 22 octobre 1982 à Sible-Hedingham (Essex, Angleterre). « En 1932, elle s'installa en Inde et se maria au brahmane Asit Krishna Mukherji. Elle adopta le nom hindou de Savitri Devi et fut une hitlérienne convaincue en lutte contre l'influence de l'islam et du christianisme dans ce pays. » Elle déclara :

« Quelqu'un demanda un jour à Ramana Maharshi — l'une des plus grandes figures spirituelles de l'Inde moderne — ce qu'il pensait d'Adolf Hitler. La réponse fut courte et simple : « C'est un jnani », c'est-à-dire un sage ; quelqu'un qui « sait », qui est, par expérience personnelle, pleinement conscient des vérités éternelles qui expriment l'Essence de l'univers ; conscient du caractère hiérarchique de ses manifestations visibles [et invisibles] dans le temps et en-dehors du temps ; conscient de la nature et de la place des dieux, des hommes et des autres créatures, animées et inanimées, dans la lumière de la Seule Réalité inexprimable, derrière, à l'intérieur et au-dessus d'eux tous : le Brahman-Atman [l'âme universelle] des écritures hindoues, vieilles de milliers d'années. Cela implique, bien sûr, la conscience des grandes lois des manifestations qui président à la naissance, à la vie, la mort, la renaissance et la libération d'avec la roue de la naissance et de la renaissance, de toutes les créatures, et donc de l'inégalité fondamentale des créatures, y compris des gens — et des races — l'inégalité des âmes tout comme celle des corps, et — sur le plan social — la lutte pour un ordre qui serait le reflet exact de cette inégalité à l'intérieur de la hiérarchie divine universelle — de cette unité à l'intérieur de la diversité hiérarchique.

Dans l'esprit d'un si éminent brahmane [au sens étymologique du mot : un homme qui a réalisé le Brahman-Atman en lui-même, et qui, en conséquence, « connaît » la vérité], le mot jnani ne peut pas signifier moins que cela.

C'est un bien plus grand éloge qu'une simple reconnaissance de l'importance de notre Fürher dans l'histoire. Cela signifie que sa place unique dans l'histoire est le simple résultat d'une chose plus profonde et plus difficile à percevoir [pour un esprit ordinaire] : sa place parmi ceux qui sont au sommet même de la hiérarchie des créatures. Comme je l'ai dit avant, Ramana Maharshi représente la double aristocratie de l'hindouité : à la fois par sa caste [il était un brahmane] et par le fait qu'il était l'un des quelques-uns qui étaient vraiment dignes d'appartenir à cette caste élevée. Son jugement a beaucoup plus d'importance que celui de millions d'hommes moyens, bien qu'intellectuels. »


Lecture complémentaire conseillée :
http://bouddhanar.blogspot.fr/2015/08/rene-guenon-et-la-politique.html


dimanche, décembre 20, 2015

Joyeux Noël !



Un vrai « cadeau » : le WU.


Le WU de Wang Bi

par Isabelle Robinet.

Le wu est « l'extrême des êtres », leur fin bout. Le « quotidiennement se réduire » de Lao zi est compris comme « retourner au vide » par Wang Bi qui compare ce travail de réduction à celui du paysan qui élimine les mauvaises herbes de son champ et n'y admet qu'une seule sorte de plante. « Si on réduit jusqu'à épuisement, on aboutit alors à l'Ultime qui s'appelle l'Un ». Cet Ultime identique à l'Un n'est autre que la non-existence. C'est l'Un métaphysique (et non l'un mathématique) qui, comme celui de Platon, « n'est pas un nombre, mais ce par quoi s'accomplissent les nombres ».

Sur le plan du comportement, cette « réduction » se traduit par un renoncement au monde extérieur, à celui des êtres : « Lorsqu'on n'accable pas sa vérité avec les êtres et qu'on n'endommage pas son esprit par des désirs », dit-il, alors « on accède au Tao tout naturellement ». Il faut « annihiler son égotisme et nier sa personne », alors, « sans avoir cherché on trouve, sans avoir rien fait on réussit ». Car cette réduction est en fait un délestage ; elle consiste à rejeter ce qui est particularisé pour atteindre à l'universel. Si donc l'on conçoit l'apparition des choses (êtres ou idées) comme une réduction, ainsi que le fait Wang Bi, c'est en réduisant cette réduction qu'on parvient à une affirmation, mais une affirmation non formulable. La particularisation qui fait l'individu et les concepts, les « noms », est la véritable réduction : « S'il y a nom, il y a détermination, et tous les êtres ne peuvent être embrassés. Donc, quand il y a bruit, ce n'est pas le Grand Son... S'il y a forme, il y a détermination... Aussi une image qui a forme ne peut-elle être la Grande Image ». Wang Bi y revient souvent. Émettre une affirmation équivaut à nier : dire de quelque chose que c'est vert, c'est nier que ce soit rouge, bleu, jaune, etc. Toute apparition s'accompagne d'une disparition, « il y a forcément quelque chose de perdu », la totalité n'est pas atteinte. La réflexion sur l'Un est axée chez les Grecs (puis chez les chrétiens, de même, à leur suite) sur l'absence d'attributs, en raison de la forme de leur langage qui attribue toujours un prédicat à un sujet, tandis qu'en Chine, elle est liée à l'absence des noms (outre celle d'attributs, on le voit dans les textes qui traitent du Tao), qui, depuis Confucius au moins, sont considérés comme ce qui détermine l'existence de quelque chose en tant que repérable ; simple différence entre deux cultures, mais qui aboutit au même.

Sous son aspect positif, le non-être, non-vouloir, non-faire, non-nommer, non-désirer s'appelle la spontanéité : il faut « suivre le caractère spontané des choses... ne pas les façonner, ne pas s'appliquer ; suivre la nature profonde des choses et ne pas les diriger avec des noms » qui est la Vérité ultime ; « ce qui est naturel suffit ». La conception que se fait Wang Bi de la spontanéité est tout à fait dans la tradition taoïste. C'est ne pas agir intentionnellement, ce qui est « factice », et s'en remettre à la loi des choses. L'ordre universel s'instaure naturellement et spontanément : « Les dix mille êtres s'ordonnent d'eux-mêmes réciproquement » ; il suffit à l'homme de s'y conformer en respectant la hiérarchie des valeurs. Cette spontanéité comporte elle aussi un aspect ineffable : « On ne peut en voir le principe, ni en percevoir l'intention ». Mais elle est la vraie nature des choses, leur identité, leur spécificité : « Suivre sa spontanéité, c'est, pour ce qui est cané, se conformer au carré, pour ce qui est rond, se conformer au rond ».


Pour résumer, le non-être possède un caractère négatif, la négation de toute détermination, et un caractère positif en tant que source de toute vie, origine, maître, cœur, et fin de toute chose, totalité une et ordonnée, et universalité. Ce caractère positif s'appelle le principe d'ordre qui structure le monde. Les êtres ont aussi un caractère négatif en tant qu'ils ne sont pas par eux-mêmes, dépendent du non-être pour être, pour apparaître en se déterminant de façon limitative sur ce fond d'indéterminé, et un caractère positif en ce sens que par leur finitude ils font paraître le non-être infini, toute manifestation étant de l'ordre de l'être, du fini, mais manifestant l'essence même de ce qui ne peut être manifesté. 

Extrait du livre d'Isabelle Robinet "Comprendre le Tao".



mardi, décembre 15, 2015

Un dessin animé japonais qui élève l'esprit




Récemment, ma femme m’a montré un dessin animé japonais intitulé Mon Voisin Totoro (1988).

Bien que destiné aux enfants, ce film m’a rappelé le pouvoir de la création artistique pour nous réassurer, nous rafraichir et nous inspirer. C’est un parfait exemple de tout ce dont nous sommes privés.


Écrit et dirigé par Hayao Miyazaki, le film décrit les rapports entre deux soeurs, Satsuki et Mei, et un « esprit des bois » au sein d’une campagne proche de Tokyo en 1957.

Beaucoup de choses m’ont étonné. Je ne me souviens pas de la dernière fois où j’ai vu l’innocence dépeinte avec autant de bonheur. Ces enfants sont innocents, tout spécialement la plus jeune, Mei. La manière dont la palette des réactions émotionnelles de l’enfant est si habilement décrite dans ses expressions faciales, m’a rappelé que l’art nous rend plus humains en révélant ce qui est universellement humain. Les sensations d’un enfant ont trouvé une résonance en moi, un homme de 64 ans.


Je vois rarement des émotions humaines positives dépeintes dans les films : la tendresse, l’espoir, l’amour. Je pourrais en lister davantage mais j’ai oublié ce qu’elles sont. Tout le monde devient de plus en plus blasé et déshumanisé. 


Le père des filles, M. Kusukabe, un professeur d’archéologie, joue son rôle de père. Mme Kusukabe est à l’hopital. J’ai apprécié la manière dont ce père traite ses enfants, avec beaucoup de patience et de respect. J’ai adoré le monde où ils vivent, le fait qu’il puisse prendre son bain avec ses deux filles sans que les voisins alertent les services de protections de l’enfance.

Leur monde est innocent. La culture est intacte. Les gens connaissent la différence entre ce qui est sain et ce qui malsain.


Lorsque Mei part toute seule pour visiter sa mère, il n’y a pas à s’inquiéter qu’elle soit enlevée ou abusé sexuellement. Lorsque Satsuki part à sa recherche, tout le monde est courtois, inquiet et serviable. Malgré que le Japon ait eu à subir la dernière guerre, la culture est restée intacte.

Satsuki fait appel à l’esprit des bois Totoro pour l’aider. Ce dernier envoi alors un chat géant qui se change en bus. J’ai aimé le fait que ces créatures soient bienveillantes. Il n’y avait aucun sentiment de menace.


À comparer avec tout le traumatisme et la noirceur présente au sein de beaucoup de films pour enfants. Prenez Bambi, où la mère est tuée par des chasseurs ou Nemo où sa famille est dévorée par un requin. Madagascar est rempli d’insinuations homosexuelles.


Si nous voulons vivre au sein d’une société saine, les médias de masse doivent défendre des valeurs saines. Traitez-moi d’Ayatollah, mais je bannirai la pornographie, la dépravation et la violence. Pourquoi peuvent-ils nous imposer leur immoralité et nous ne pouvons pas leur imposer notre morale ?

Nous avons subi un lavage de cerveau pour rejeter les notions de Satan et du Satanisme, mais notre société est sataniquement possédée. Vous pouvez vous en rendre compte à travers l’obsession à l’égard du sexe et de l’argent, ainsi que l’acceptation de la dépravation, de l’obscénité et la violence. Cela n’est pas le moins du monde accidentel. C’est une stratégie délibérée des Illuminati, un culte satanique qui contrôle les médias de masse et beaucoup d’autres choses.

Les écologistes combattent la pollution mais négligent le renflement qui se déverse dans nos esprits et nos âmes. Il semble que nous ne parvenions pas non plus à arrêter ce courant.

Un animateur de radio avait pour habitude de rendre l’antenne en disant: « Ayez des bonnes pensées ». C’est la moitié de la bataille pour sauver notre âme. Cela dépend de ce sur quoi nous choisissons de fixer notre attention.


J’ai été étonné de voir à quel point Mon Voisin Totoro m’a revigoré. Je me suis senti purifié et allégé. Ce film m’a rappelé que mon âme, et pas seulement mon estomac, a besoin d’une nourriture saine.
Henry Makow

Selon Henry Makow, l'humanité est victime d'une oligarchie sataniste. Roger Dommergue évoque le génie de Norbert Wiener pour résumer en quelques phrases la tragédie mondiale dénoncée par Makow :

« Norbert WIENER, inventa le premier robot perfectionné, la tortue électronique. Bachelier à 8 ans, à 15 ans il a traité devant les cybernéticiens français ébahis des esprits infernaux !

Il est divertissant de constater qu 'il en distingue deux sortes : ceux qui détruisent l'ordre, et ceux qui créent le désordre ; et les pires : ceux qui cherchent à PROMOUVOIR UN ORDRE NOUVEAU CONTRAIRE A L'ORDRE DIVIN... Disons les simples démoniaques ou les Lucifériens, dont il regrette, comme Einstein et Oppenheimer, mais un peu tard d'avoir fait partie ! »



dimanche, décembre 13, 2015

Liberland




Le 13 avril 2015 est née la république constitutionnelle et démocratie directe du Liberland.

Liberland, l'État avec le moins d’État possible, s'étend sur sept kilomètres carrés de terrains boisés entre la Serbie et la Croatie, au bord du Danube. Sa capitale s'appelle Liberpolis, c'est le Vatican-Mecque des libertariens, des anarcho-capitalistes, des libéraux intégristes, des wahhabites fous de la propriété privée et de la libre entreprise.

Ils sont plus de 350 000 à travers le monde à se considérer citoyens de la république sans foi ni loi du Liberland qui encourage la rapacité économique sans payer impôts et taxes.


Liberland, terre promise des entrepreneurs


Où donc se sont perdus le dénoueur de nœuds, la torcheuse de culs et l'enculeur de mouches ? Qui donc les a revus le dépendeur d'andouilles, la mangeuse de santé et l'étouffeur de vents ? (Sont-ils) bien disparus la gonfleuse de couilles, le démorveur de nez et l'étrilleuse de glands, la tripoteuse d'acné, le faiseur d'mauvais sang, la fileuse de diarrhée et l'équarrisseur d'enfants ? (D'après une chanson de Juliette)

Les libertariens veulent l'abolition des réglementations, du droit du travail et du rôle protecteur de l’État afin de permettre la renaissance et la création de toutes sortes de business « pourvu que ça rapporte ».

Les libertariens n'ont rien en commun avec les véritables libertaires. Leur idéologie encourage la prédation économique, l'accaparement des richesses et des terres par les individus les plus dominateurs, retors et avides. Liberland c'est la triste utopie des possédants qui ont perdu leur humanité.

Site officiel du Liberland : http://liberland.org





Télécharger gratuitement « Le Droit à la Paresse », un livre qui agace les exploiteurs libertariens hyperactifs :



mercredi, décembre 09, 2015

Le fascisme, un spiritualisme politique toujours en vogue



Il y a de singulières ressemblances entre les emblèmes du fascisme et ceux d'une certaine Maçonnerie noire...
René Guénon (lettre à R. Schneider datée du 6 janvier 1937).


« Le fascisme associe la pensée à l'action. C'est une action animée par une doctrine. Cette doctrine est née d'un système donné de forces historiques, auquel elle reste intimement liée et qui reçoit d'elle son impulsion intérieure. Il a donc une forme correspondant aux contingences de lieu et de temps, mais il a en même temps un contenu idéal qui l'élève au rang de vérité supérieure dans l'histoire de la pensée.

On ne saurait agir spirituellement sur le monde, en tant que volonté humaine dominant d'autres volontés, sans une conception de la réalité passagère et particulière sur laquelle il faut agir, et de cette autre réalité permanente et universelle à laquelle la première emprunte son être et sa vie. Pour connaître les hommes il faut connaître l'homme, il faut connaître la réalité et ses lois. Il n'y a pas de conception de l'État qui ne soit dans le fond une conception de la vie. C'est une philosophie ou une intuition, un système d'idées qui se traduit dans une construction logique ou qui se résume dans une vision ou dans une foi, mais c'est toujours, au moins virtuellement, une conception organique du monde.



Conception spiritualiste

Aussi bien ne comprendrait-on pas le fascisme dans beaucoup de ses manifestations pratiques, soit comme organisation de parti, soit comme système d'éducation, soit comme discipline, si on ne le considérait en fonction de sa conception générale de la vie. Cette conception est spiritualiste. Pour le fascisme, le monde n'est pas ce monde matériel qui apparaît à la surface, où l'homme est un individu isolé de tous les autres, existant en soi et gouverné par une loi naturelle qui, instinctivement, le pousse à vivre une vie de plaisir égoïste et momentané. Dans ce qu'on appelle l'homme, le fascisme considère la nation et la patrie, les individus et les générations se trouvant unis, dans une même tradition et dans une même mission, par une loi morale qui supprime l'instinct de la vie maintenu dans le cercle étroit du plaisir, pour instaurer dans le devoir une vie supérieure, libérée des limites du temps et de l'espace : une vie où l'individu, par l'abnégation de lui-même, par la sacrifice de ses intérêts particuliers, par la mort même, réalise cette existence toute spirituelle qui fait sa valeur d'homme.




Conception positive de la vie comme lutte

Nous avons là une conception spiritualiste, née de la réaction générale du siècle présent contre le positivisme matérialiste et dégénéré du XIXe siècle. Une telle conception est antipositiviste, mais positive : ni sceptique, ni agnostique, ni pessimiste, ni passivement optimiste, comme le sont généralement les doctrines (toutes négatives) qui placent le centre de la vie, en dehors de l'homme qui, par sa libre volonté, peut et doit créer son monde. Le fascisme veut que l'homme soit actif et engagé dans l'action avec toutes ses énergies : virilement conscient des difficultés réelles et prêt à les braver. Il conçoit la vie comme une lutte, il estime qu'il appartient à l'homme de conquérir une vie vraiment digne de lui, en créant, avant tout, en lui-même, l'instrument (physique, moral, intellectuel) pour la construire. Et cela est vrai pour l'individu lui-même, pour la nation et pour l'humanité.

D'où la haute valeur de la culture sous toutes ses formes (art, religion, science) et la très grande importance de l'éducation. D'où, également, la valeur essentielle du travail, par quoi l'homme triomphe de la nature et crée le monde humain (économique, politique, moral, intellectuel).

Conception morale


Cette conception positive de la vie est évidemment une conception éthique. Elle englobe toute la réalité, aussi bien que l'activité humaine qui la domine. Aucune action n'échappe au jugement moral ; rien au monde ne peut être privé de la valeur qu'ont toutes choses en fonction des fins morales. La vie, par conséquent, telle que la conçoit le fasciste, est grave, austère, religieuse: elle est vécue tout entière dans un monde que soutiennent les forces morales et responsables de l'esprit. Le fasciste méprise la vie commode.

Conception religieuse


Le fascisme est une conception religieuse, qui considère l'homme dans son rapport sublime avec une loi supérieure, avec une Volonté objective qui dépasse l'individu comme tel et l'élève à la dignité de membre conscient d'une société spirituelle. Ceux qui, dans la politique religieuse du régime fasciste, n'ont vu qu'une question de pure opportunité, n'ont pas compris que le fascisme est non seulement un système de gouvernement, mais encore, et avant tout, un système de pensée.

Conception éthique et réaliste


Le fascisme est une conception historique, dans laquelle l'homme n'est ce qu'il est, qu'en fonction du processus spirituel auquel il concourt, dans le groupe familial et social, dans la nation et dans l'histoire à laquelle toutes les nations collaborent. D'où la haute valeur de la tradition dans les mémoires, dans la langue, dans les mœurs, dans les lois de la vie sociale. En dehors de l'histoire, l'homme n'est rien. C'est pourquoi, le fascisme est contraire à toutes les abstractions individualistes, à base matérialiste, genre XIXe siècle ; c'est pourquoi aussi il est contraire à toutes les utopies et à toutes les innovations jacobines. Il ne croit pas à la possibilité du « bonheur » sur la terre, comme le voulait la littérature des économistes du XVIIIe siècle ; aussi repousse-t-il toutes les conceptions téléologiques d'après lesquelles, à un certain moment de l'histoire, le genre humain parviendrait à un stade d'organisation définitive. Une telle doctrine est contraire à l'histoire et à la vie, qui est mouvement incessant et perpétuel devenir... »

Benito Mussolini



lundi, décembre 07, 2015

La dynastie Le Pen ou la cyberdémocratie ?



Que faire pour stopper la marche de l'extrême droite vers le pouvoir ?

Si l'Assemblée nationale n'était pas un repaire de coquins, elle proclamerait la 6ème république et voterait l'abolition des privilèges des politiciens avant de se dissoudre ?



Rêvons un peu 

Tous les élus redeviennent des citoyens ordinaires, cela met immédiatement fin à l'oligarchie (corrompue par les lobbies, la finance...) et légitime le véritable « gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ».

La 6ème République est une cyberdémocratie (ou e-démocratie) c'est-à-dire une démocratie électronique directe qui utilise l'internet et d'autres technologies de communication électronique pour exprimer des choix politiques. Tous les citoyens deviennent « des participants égaux aux propositions, aux créations et à la mise en œuvre des lois ».

Des personnes compétentes sont désignées pour concrétiser le projet de société décidé par le peuple. Ces personnes sont soumises au RAPPEL ou « Abberufung » (qui existe en Suisse). Il s'agit d'une procédure de démocratie-directe qui permet de démettre de ses fonctions par initiative populaire celui ou celle qui ne donne pas satisfaction.



VERS UNE CITOYENNETE NUMERIQUE ?
Télécharger gratuitement la bibliographie de la Bibliothèque Nationale de France :





Un rabbin affirme que les Juifs sont des extraterrestres venus pour « conquérir » la Terre.

Le rabbin Michael Laitman est l'auteur de "Kabbalah, Science and the Meaning of Life". Le livre retrace les étapes de l'év...