mercredi, juillet 25, 2018

Qu'ils viennent me chercher !

Le chef a dit...

"Qu'ils viennent me chercher !" est l'arrogante réponse de Macron à ceux qui veulent des explications sur l'affaire Benalla .


Benalla, un Judas toujours en poste après sa trahison

Macron a menti en déclarant à propos de Benalla : "Ce qui s'est passé le 1er mai est une trahison !"

"Si tel est le cas, pourquoi avoir attendu la semaine dernière pour le licencier ?

Pourquoi l'avoir dans les faits maintenu dans ses fonctions ?

Pourquoi l'avoir couvert ?


Le storytelling ne fonctionne plus...", a fustigé sur Twitter le premier secrétaire du PS Olivier Faure, pour lequel "le vrai courage c'est de prendre ses responsabilités avant que la presse ne révèle le scandale".






Qui sont réellement les "ils" ?

"Ils" désigne-t-il les parlementaires de l'opposition ou les maîtres de l'argent et des médias ? Médias qui ont fabriqué Macron et se retournent maintenant contre lui.

La "gouvernance mondiale non-codifiée", évoquée par Alain Minc en 2009, n'apprécie probablement pas l'orientation trop autocratique d'un Macron au psychisme perturbé. Une marionnette doit rester sous le contrôle absolu du véritable pouvoir.


mardi, juillet 24, 2018

Benalla, réseaux occultes et milice macronienne


"Benalla, connaît pas !"


Le pouvoir occulte fait bon ménage avec la ploutocratie française. Macron est entouré de francs-maçons, comme son ministre de l'intérieur et des cultes, Gérard Collomb, qui dans l'affaire Benalla est le dernier flic de France. "Il fut un temps où le ministre de l’Intérieur, également appelé « premier flic de France », était censé être l’homme le mieux informé du pays. Hier, Gérard Collomb s’est employé devant les députés à faire mentir cette réputation. Benalla, connaît pas !", ironise Hervé Fabre dans La Voix du Nord.

Il est vrai qu'Alexandre Benalla a des réseaux proches du Grand Orient, l'obédience maçonnique de Gérard Colomb. Dans les sociétés secrètes, on se tait, on ne dit pas la vérité  car, comme dans la mafia, enfreindre la loi du silence peut avoir des conséquences fâcheuses.



Simple chauffeur et gros bras dans la mafia socialiste, Alexandre Benalla a été propulsé adjoint du chef de cabinet d'Emmanuel Macron et promu “lieutenant-colonel” grâce à “un ordre venu de très haut” et contre l’avis défavorable de la gendarmerie.

L'ascension fulgurante d'Alexandre Benalla


Pourquoi a-t-on gratifié Benalla de privilèges royaux ? 

On lui a octroyé une voiture de fonction avec chauffeur (habituellement réservée à la hiérarchie) ; un salaire mirobolant ; un luxueux appartement de fonction, un badge offrant un accès "super privilégié" à l'Assemblée nationale, etc...

Une enquête pourra-t-elle révéler le rôle de Benalla dans la création d'une milice macronienne où se profile l'ombre des véritables commanditaires du terrorisme international ? 


Quand on parle de terrorisme, les services secrets israéliens ne sont jamais loin ainsi que des sanyanim impliqués dans des organisations comme la Ligue de Défense Juive. La LDJ est considérée comme extrémiste et violente. Jean-Luc Mélenchon, le chef de file des députés insoumis, dénonce dans l’hémicycle de l’assemblée nationale un homme, au profil inquiétant. Il s’agit de Philippe Mizerski, fonctionnaire de police, et surtout le mentor attitré d’Alexandre Benalla. Jean-Luc Mélenchon a formellement reconnu Philippe Mizerski qui lui a donné l’ordre de se retirer à l’occasion de la marche silencieuse en l’honneur de Mireille Knoll, en mars 2018. "Au cours de laquelle, précise Jean-Luc Mélenchon, nous avons été agressés par la "Ligue de Défense Juive" dans des conditions assez insupportables pour que le président de l’assemblée s’en soit ému.»


Les agents d'Israël pratiquent un art martial nommé le Krav-maga. Or, Benalla est un expert du Krav-maga. 

Plus troublant, le questionnement de Marc Bildermann dans Wikistrike :

Alexandre Benalla a-t-il un lien avec les attentats du 13 novembre ?


Makao, le garde du corps d’Emmanuel Macron et ami de Jawad Bendaoud, le désormais célèbre logeur des terroristes du 13 novembre et qui prétendait face caméra « rendre service » a étrangement été recruté par Alexandre Benalla.

Le 13 novembre 2016, un attentat terroriste mené sur plusieurs fronts (Stade de France, Terrasses, Bataclan) a fait une centaine de morts et de très nombreux blessés,

Les attentats, revendiqués par l'organisation terroriste État islamique (Daech), sont une série de fusillades et d'attaques-suicides islamistes perpétrées dans la soirée à Paris et dans sa périphérie par trois commandos distincts.

Si de nombreuses théories complotistes ont émergé suivant ces attaques, les relations intimes entre Jawad, qui a ignoré savoir ce que concoctaient les invités qu’il logeait, Makao, l’imposant garde du corps de Macron, et Alexandre Benalla qui a embauché ce dernier (on appelle cela du piston), ces relations interrogent aujourd’hui.

Et si les attentats avaient été orchestrés par le pouvoir ou par un seul politique ?

Aucune certitude aujourd'hui de mettre en lumière leurs implications, cependant, les révélations allant crescendo, le pouvoir, les influences, sa protection, et les privilèges d'Alexandre Benalla au sein de l'Elysée, laissent entrevoir de nouvelles cachotteries explosives. Au regard de l'ampleur de l'affaire, rien n'est à écarter, et bien des doutes émergent.

Jawad Bendaoud connaissait les terroristes, Makao connaissait Jawad et Bellana. Des questions de posent, et elles sont légitimes. Ne pas oublier que ces attaques de novrembre 2015 ont véritablement lancé la campagne présidentielle de Macron, bien qu'il se cachât derrière un site web participatif; "En Marche!".

En conclusion, l'organisation terroriste Daech fricote-t-elle avec l'Elysée ?

Source :

dimanche, juillet 22, 2018

Google limite le référencement des articles de Bouddhanar



Le référencement par Google des articles de Bouddhanar a été limité, voire quasiment supprimé, depuis que le blog réactualise d'anciens textes sur la "Cabale" et le complot américano-sioniste contre les Etats-Nations, comme le livre de Jean-Gaston Bardet "Qabalah de joie, kabbale de mort", entre autres :

Google est un outil des services secrets étasuniens pour contrôler l’information au profit de l'empire américano-sioniste, dirigé par une oligarchie de contre-initiés.

Les censeurs du Web, Google, Facebook, YouTube..., permettent à l'empire de gagner la guerre de la communication.



5 moteurs de recherche alternatifs à Google


D’après une étude de StatCounter publiée en novembre 2016, 92,9% des requêtes mondiales passent par Google. Celui-ci ne traite pas moins de 3 milliards de recherches par jour au niveau mondial. Si la suprématie du moteur de recherche ne semble pas prête d’être contestée, certaines alternatives ne manquent toutefois pas d’intérêt. En voici cinq !



#1 Qwant 


Créé en 2013, ce moteur de recherche ne trace pas ses utilisateurs et ne filtre pas le contenu d’internet. L’interface ergonomique et la pertinence des résultats de recherche en font l’un des principaux outsiders de Google en France où la startup accapare 2% de parts de marché. La jeune pousse a d’ailleurs levé 53,5 millions d’euros depuis 2013 et peut se targuer aujourd’hui d’accueillir 32 millions de visiteurs uniques par mois. En 2016, Qwant a totalisé près de 2,6 milliards de recherches. Aujourd’hui, la startup se fixe pour objectif d’atteindre 5 à 7 % du marché européen et un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros sur le moyen terme. Elle aspire notamment à embaucher 1 000 personnes dans plusieurs pays européens.



#2 Xaphir


Lancé en 2017 par la société Xilopix après 8 ans de R&D à Épinal dans le Grand Est français, le moteur de recherche Xaphir ambitionne d’offrir un accès à la connaissance en proposant des résultats adaptés aux exigences de diversité, d’impartialité et d’universalité. Il se base sur de nombreux critères pour proposer des résultats pertinents contrairement à Google qui se base sur le PageRank pour faire remonter les pages les plus populaires. Les développeurs de Xaphir se donnent jusqu’à 2020 pour figurer parmi les 5 meilleurs moteurs de recherche au monde. Aujourd’hui, le moteur est encore à l’essai et les résultats proposés ne sont pas toujours au point et manquent de pertinence.



#3 Lilo


Tout a commencé en 2015 lorsque deux ingénieurs, Clément Le Bras et Marc Haussaire, ont lancé le moteur de recherche Lilo qui permet à ses utilisateurs de cumuler des « gouttes d’eau » pour chaque recherche qu’ils réalisent. Il s’agit en fait d’une monnaie virtuelle qui permet aux internautes de soutenir un projet social ou environnemental. Comme Qwant, Lilo ne trace pas ses utilisateurs et ne collecte pas d’informations sur leurs recherches. Ne disposant pas de son propre algorithme, la startup a développé un meta-moteur qui permet de sélectionner les résultats pertinents en puisant dans plusieurs sources dont Google, Yahoo et Bing. Le moteur de recherche est déjà utilisé par plus de 700 000 utilisateurs par mois.



#4 DuckDuckGo


Produit unique d’une startup de Philadelphie aux Etats-Unis, DuckDuckGo s’impose petit à petit depuis son lancement en 2008 comme une alternative crédible, sans pub ou tracking. DuckDuckGo attaque Google sur son terrain de prédilection, à savoir le Search. Pour combler ses lacunes, le moteur de recherche à la tête de canard a recours aux « bangs », des commandes qui permettent de faire ses recherches directement sur un site donné. Les utilisateurs peuvent choisir leurs bangs préférés parmi plus de 8 000 déjà existants. Le moteur enregistre 10 milliards de requêtes depuis 2008, dont près de 50% en 2016 seulement. L’intégration du moteur de recherche dans Safari, le navigateur d’Apple, a sans nul doute contribué à ce succès.


#5 YaCy



YaCy est un moteur de recherche open source et Peer to Peer lancé en 2004. Contrairement à Google et Yahoo, il est décentralisé et n’est donc pas sous l’autorité d’une société ou d’un Etat. Il n’y a donc pas de censure. Pour l’utiliser, il suffit de télécharger le logiciel et l’installer sur son poste que ce soit en version Windows, Linux ou Mac Os. Cependant, le bon fonctionnement de ce système dépend du nombre d’utilisateurs. Environ 130 000 requêtes sont effectuées chaque jour via ce moteur open source qui connait un certain succès auprès de la communauté du logiciel libre.

Source :

samedi, juillet 21, 2018

Bodhi


Revue bouddhiste et civilisation narcissique

par l'instructeur de Patrick


Créer aujourd’hui une revue d’études bouddhiques peut sembler une véritable gageure car on n’en finirait pas d’énumérer les conditions inhérentes à la vie moderne qui éloignent toujours plus nos contemporains de toute Voie de Libération ou qui les empêchent d’accéder à une compréhension juste de tout enseignement traditionnel. Dans le cas précis du bouddhisme, nous nous contenterons de signaler quatre points fondamentaux sur lesquels la vision moderne des choses s’oppose radicalement à la vision bouddhique :

Le moi

Le bouddhisme, qui est par excellence la doctrine du non-moi, anâtmaniya, nie toute réalité au moi empirique. Le monde moderne en général, et les sociétés occidentales en particulier, évoluent de plus en plus vers un véritable culte du moi et ce que certains ont déjà appelé une “civilisation du narcissisme”.

La mort

Le bouddhisme ne se lasse pas d’insister sur l’impermanence, l’évanescence des phénomènes et accorde une grande importance à la “Contemplatio mortis” [les ascètes qui allaient méditer sur les lieux de crémation ou près des fosses communes pour pratiquer les Ashubhasamjñâ et les Dasa samjñâ] ; la société moderne escamote la mort, en fait quelque chose dont il est malséant de parler, car pour elle rien n’est pire que la mort.

La liberté

Le bouddhisme, qui pose un total déterminisme et affirme que “l’homme ordinaire”, prthagjana, est entièrement lié, se présente non comme un idéal de liberté, mais comme une Voie menant à la délivrance, ou libération, ce qui n’est pas du tout la même chose et en toute rigueur, un bouddhiste devrait s’interdire des phrases comme “je suis libre de faire ceci ou cela”. Le monde moderne fait de la liberté une valeur absolue, sans se rendre compte qu’un être esclave de lui-même mais voulant “tout, et tout de suite”, ne peut être qu’oppresseur et criminel [cas extrême : la “philosophie du marquis de Sade et ses lointains épigones qui font l’apologie aveugle du “désir”, de même que certaines déviances doctrinales aberrantes, par exemple chez certains sectateurs d’un Vajrayâna mal compris], et habitue les individus à mendier des apparences de liberté à l’état, à un syndicat, à une secte, à une croyance, à une religion, etc., au lieu de conquérir eux-mêmes la liberté.

Le silence

La sphère mentale du bouddhisme est un “monde du silence”, du recueillement, de la concentration, de la solitude active et consentie, de l’introspection équilibrée. Le monde moderne est un univers d’agités, de bruit et de fureur, d’individus extravertis qui cherchent tous les subterfuges possibles pour échapper à un sentiment profond de dépendance et d’angoisse ; c’est un monde qui bannit toute “vie intérieure” authentique.

En énumérant ces quatre points, nous avons aussi voulu suggérer quatre thèmes de réflexion qui pourraient faire l’objet d’études particulières, certains souhaitant que nous fassions alterner des numéros de “mélanges”, comme ce N°1, et des numéros “thématiques”.



Le culte du moi a tout envahi


Sous réserve d’y revenir plus longuement en une autre occasion, nous nous attacherons, dans ce premier éditorial, à décrire certaines expressions du “culte du moi” qui font de notre société un univers narcissique difficilement perméable aux vérités bouddhiques.

Le narcissisme contemporain n’est évidemment que la conséquence logique, lointaine mais inévitable, de l’idée même qui est à la racine de la mentalité moderne : l’individualisme, c’est-à-dire la négation de tout principe supra-individuel ou, pour reprendre une terminologie qui nous est plus familière, la négation ou la perte de vue du troisième mode constitutif de l’homme, le mode d’articulation métaphysique, seul capable d’“adombrer” le mode physiologique et le mode psychologique. Et l’individualisme moderne, bien loin d’être l’opposé de l’uniformisation des comportements, de la massification, de la dictature du collectif, en est au contraire la condition nécessaire et suffisante. Car c’est précisément quand le culte du moi a tout envahi, quand l’individu ne reconnaît plus rien qui le dépasse que la société, de communauté organique qu’elle était, constituée d’individus adhérant tous, implicitement ou explicitement, à un même ensemble de valeurs transcendant l’existence de chacun, devient une collectivité éclatée qui n’est plus, effectivement, que la somme “absurde” des individus qui la composent.

Le mythe raconte que Narcisse, si beau que filles et garçons étaient amoureux de lui, refusa la passion de la nymphe Echo, qui finit par dépérir, et qu’il fut puni de sa cruauté par Némésis, la déesse de la vengeance. Celle-ci le condamna à la contemplation de sa propre image. Plus Narcisse se regardait, plus il était amoureux de lui-même. Toujours penché sur l’eau pour admirer son reflet, il se consuma et mourut. Y-a-t-il allégorie plus parlante que celle-ci pour décrire la condition où commence à s’enfermer l’Occidental moyen ?

Nous vivons à l’ère des “foules solitaires”, nous sommes dans un univers étrange où l’on est isolé ensemble. De l’automobile à la télévision, le processus technique, en même temps qu’il fait communiquer apparemment, isole réellement : on est seul au volant de sa voiture, mais entouré par tous les autres dans les “bouchons” interminables ; avec des voisins partout dans l’immeuble, mais seul devant le récepteur de télévision qui diffuse le monologue incessant du système. Exemple typique du narcissisme d’aujourd’hui, qu’il vaudrait mieux peut-être qualifier de “nombrilisme” : la mode foudroyante du “walkman”, du “portable et de la tablette via internet”, qui compteront plus dans l’histoire de ce siècle que de soi-disant “grands événements” politiques. La période du repli général sur soi-même, de l’hédonisme médiocre, de l’idéal sénile du petit bonheur égoïste et frileux, de la philosophie pour midinettes [qui lisaient la revue “Nous deux”], s’instaure sous nos yeux, en ce moment même. Entouré de ses jeux numériques, le casque d’écoute individuel collé à la tête, connecté à Facebook ou Twitter, l’Occidental sera bientôt enfermé dans un univers complètement artificiel et faussement protecteur d’images et d’objets, lesquels ne lui renverront désormais que les signes de sa propre aliénation. Consommateur toujours passif des stéréotypes à la mode, il croira qu’il vit “une époque formidable” (Etymologiquement le mot formidable signifie : “Qui remplit d’effroi !”) qui a “inventé le bonheur”, il se croira même libre et aura des “droits” à ne plus savoir qu’en faire. Il ne comprendra pas que si nous sommes dans une société où l’on peut, en effet, pratiquement tout dire et tout faire, c’est précisément parce que tout ce que l’on y dit ou fait ne sert à rien et ne change rien. 


Fondamentalement, nous sommes dans un univers immobile, perdu dans l’auto-contemplation. La succession rapide des modes éphémères, les découvertes incessantes, la poussière des non-événements, les semblants de révolte immédiatement récupérés, en somme la micro-instabilité dans le détail, masquent mal la macro-stabilité de l’ensemble. Beaucoup d’agitation en surface ; mais, tout au fond, le grand silence de cette “mort tiède” qui, selon Konrad Lorenz, guetterait aujourd’hui l’espèce humaine.

L’occidental moyen s’imaginera être libre. Mais la liberté ne se réduit pas au sentiment qu’on en a. L’esclave et le robot peuvent très bien se croire libres. Il suffit pour cela qu’ils aient perdu toute possibilité de se représenter ce que pourrait être véritablement leur liberté.

C’est l’âge du “bonheur programmé” par une société qui assure aux gens les moyens matériels d’existence, mais qui leur vole en même temps toute raison de vivre. La suppression de la liberté ne résultera pas de la répression physique, mais d’une sécurité imposée, comme l’avait vu si prophétiquement George Orwell. Et Big Brother nous attend avec un grand sourire.

Le nombrilisme, l’avènement du moi comme valeur absolue, se manifestent aussi dans de multiples simulacres de “libération”. Le moi s’étale et occupe le devant de la scène : les modes “psy” parce qu’il faut “assumer son vécu”, les obsessions sexuelles platement énoncées dans le discours public, la frénésie des “expériences personnelles”, la famille devenue avant tout un petit noyau de consommateurs, le mimétisme vis-à-vis des vedettes, des peoples, de l’écran et de la chanson en sont autant de signes révélateurs.

La “permissivité”, dont l’Occident s’est fait un drapeau, loin de libérer, isole et accentue l’angoisse. Privé du cadre éducatif et des institutions héritées des ancêtres, l’individu ne sait plus comment se comporter. Il s’en remet alors aux injonctions passagères que lui distillent les médias, la publicité, les “manuels” d’éducation sexuelle. Les conseils intéressés des magazines et de la télévision se substituent à l’expérience intériorisée de la tradition familiale ou communautaire. Nous sommes dans un monde qui aime tellement l’ersatz, qui préfère tellement l’image à la chose, la copie à l’original, la représentation à la réalité, que les gens en sont réduits à demander à des livres comment il faut faire l’amour ou élever des enfants. Aucune liberté authentique n’est à l'oeuvre ici, et le cas des pays scandinaves, à la fine pointe du “progrès”, en est la preuve : à la morale puritaine des pasteurs protestants a succédé une autre morale, permissive celle-là ; dans un cas : “il ne faut pas jouir”, dans l’autre : “il faut jouir”. Dans les deux cas : une totale absence de liberté, car dès qu’on dit “il faut” ou “tu dois”, c’est que la liberté est déjà au tombeau. Il faut donc que les choses soient des “problèmes” : pour le pasteur protestant, un problème à éviter, pour l’émancipé(e) d’aujourd’hui, un problème à résoudre.

Mais jamais quelque chose de sain, de normal, qu’il faut accepter avec aussi peu de “surimpositions” que possible.



 On prend mentalement sa retraite à vingt ans


Ce n’est pas un hasard si la “culture du nombrilisme” se développe essentiellement parmi les jeunes. Car si la jeunesse peut être l’âge de la générosité, du désintéressement, du don de soi, elle est aussi, surtout aujourd’hui, l’âge de l’infatuation, de la prétention imbécile, des “opinions” à n’en plus finir. Il n’est que trop facile de se croire immortel quand on a un visage agréable à regarder, sur lequel les ans n’ont pas encore imprimé leur marque. Mais, en réalité, on ne voue aujourd’hui à la jeunesse un véritable culte que parce que les valeurs qui lui sont propres [le goût du risque, l’aventure, le courage, la disponibilité] ont été enterrées, après avoir été jugées “anachroniques”. Les marchands flattent d’autant plus la jeunesse qu’ils sont en train d’en faire un immense marché de consommateurs précocement séniles. De nos jours, en se repliant égoïstement avec tous ses gadgets sur la petite sphère psychique, on prend mentalement sa retraite à vingt ans.

Notre allusion aux “opinions” n’avait rien de gratuit. Autrefois, dans les temps traditionnels, l’homme, même analphabète, avait des savoirs, notamment pour tout ce qui touchait aux cycles naturels. A notre époque, grâce aux méfaits immenses de “l’instruction obligatoire”, idée chimérique qui amène à penser que tous les hommes sont aptes à recevoir le même enseignement et que les mêmes méthodes sont valables pour tous, indistinctement ; chaque année qui passe apporte son contingent d’individus gorgés “d’opinions” sur tout et sur rien. Comme pour confirmer ce que disait, nous semble-t-il, Julien Benda dans “la trahison des clerc” : “Un imbécile n’est jamais aussi parfait que lorsqu’il est un peu cultivé”, tandis qu’un autre Français avait pu écrire, à peu près à la même période : “Le drame de notre époque, c’est que la bêtise se soit mise à penser”.

Certains diront peut-être qu’une analyse comme celle qui précède n’a pas sa place dans une revue d’études bouddhiques. A quoi nous répondrons que le premier devoir d’un bouddhiste, c’est évidemment la lucidité, lucidité sur lui-même, bien sûr, mais aussi lucidité sur ce qui l’entoure. Tant qu’on nourrit encore certaines illusions, tant qu’on prend les vessies pour des lanternes, les vues justes ne peuvent éclore. Il est vrai aussi que la “civilisation du narcissisme” est un phénomène, en tant que tel, impermanent, insatisfaisant et sans réalité propre. Pourquoi donc faudrait-il en parler ? Mais Voir ce phénomène en vision profonde, Vipasyana, en s’abstenant de tout commentaire, est une chose, pas à la portée du premier venu d’ailleurs ; le décrire aussi précisément que possible, le connaître par la discrimination en est une autre, accessible à quiconque possède un minimum de lucidité. La vérité absolue, si elle peut se transmettre, ne peut pas s’exprimer : elle est littéralement indicible. Alors, puisque nous avons décidé de nous exprimer avec des mots en fondant cette revue, que cela serve du moins, entre autres choses, à énoncer des vérités relatives qui nous concernent tous très concrètement.

En faisant cette analyse, nous n’avons d’ailleurs pas voulu peindre le diable sur les murs, pour en conclure ensuite trop aisément au côté “satanique” du monde moderne. Cet adjectif figure parmi ceux qui doivent être employés avec une extrême prudence ; il s’agit, beaucoup plus simplement, de constater la loi implacable de la causalité, et de s’en convaincre une bonne fois pour toutes. Il ne s’agit pas non plus de peindre en rose les sociétés traditionnelles, de les voir d’un regard naïf, admiratif et béat :

“ Il n’y a pas de civilisations qui soit supérieure aux autres sous tous les aspects, parce qu’il n’est pas possible à l’homme d’appliquer également, et à la fois, son activité dans toutes les directions, et parce qu’il y a des développements qui apparaissent comme véritablement incompatibles” ( René Guénon : “Orient et Occident”, p. 9.)

Il n’est donc même pas question de jugement de valeur : le monde actuel présente-t-il des conditions, des structures favorables au cheminement sur une Voie de Libération ? Force nous est de répondre négativement, du moins en ce qui concerne une écrasante majorité.

Car c’est là le paradoxe : pour les âmes fortes, pour ceux qui sont capables de rester “droits dans ce qui est courbe”, de “se tenir fermement au-delà du supporté, au-delà du non-supporté”.

Le monde qui nous entoure pourra alors être une épreuve bénéfique et même un upâya, un “moyen habile” servant à l’ascèse. Pour ceux qui sont las des grands mots qu’on écrit avec une majuscule, des idéaux, des croyances, pour ceux qui ont connu un genre particulier de déception, notre époque de dissolution des formes peut aider à se pénétrer chaque jour un peu plus des vérités enseignées par le Bouddha, vérités qui ont parfois l’apparence de truismes mais que nous ne voyons pas précisément parce qu’elles nous crèvent les yeux : la voie de celui “qui peut ne faire fond sur rien” se passe volontiers d’un ordre traditionnel extérieur. Au contraire, elle puise sa force dans le dénuement, voire même dans l’adversité apparente d’un monde en dissolution. La désagrégation formelle générale l’oblige, salutairement, à se concentrer sur l’essentiel ” (Dharmadarshin : “la doctrine de l’Eveil et les écoles bouddhiques”).


Un bouddhisme non religieux et “gnostique”


Pour terminer, apportons quelques précisions sur le contenu de ce N°1, contenu qui pourrait par endroits surprendre le lecteur. 

Pourquoi faire appel à des auteurs occidentaux, contemporains ou non ? Parce que le bouddhisme n’a pas le monopole de la vérité, parce que ces auteurs, dans la mesure où ils sont occidentaux, peuvent s’exprimer d’une façon immédiatement plus proche de notre sensibilité native que de respectables sutta et sûtra datant de 2000 ans et plus, toujours pleins de sagesse mais parfois bien ennuyeux pour nous. Dans ce domaine, nous voulons être fidèles au véritable esprit traditionnel, esprit de tolérance éclairée et non d’indifférence vers le bas : “ …toute vérité est exclusive de l’erreur, non d’une autre vérité (ou, pour mieux nous exprimer, d’un autre aspect de la vérité) ; et, nous le répétons, tout autre exclusivisme que celui-là n’est qu’esprit de synthèse, incompatible avec la compréhension des principes universels ” (René Guénon : op. cit ., p. 194.).

Pourquoi aussi avoir publié un poème qui relève plus de la farce que de la doctrine ?

Parce que “Bodhi” veut être une revue faite par des gens sérieux ne se prenant pas au sérieux, parfaitement conscients que leur contribution sera une simple goutte dans la mer de la Sagesse sans temps ni lieu. Le sérieux crispé et impeccable, nous le laissons aux “bouddhologues”, plus compétents que nous pour disséquer les textes. A chacun son petit rôle.

Pourquoi enfin des allusions plus ou moins ironiques, mais jamais vraiment méchantes, aux croyances et aux religions ? Parce que cette revue s’adresse prioritairement à des athées.

Mais pas à des athées militants, pas à des religionnaires de l’incroyance. A partir du moment où l’on a saisi que certains ont autant besoin de croire que de manger, boire ou dormir, on ne perd plus de temps à s’adonner à des formes faciles et stupides d’anticléricalisme. “Bodhi”, par conséquent, ne ressemblera pas, de près ou de loin, à “La Calotte”, organe de l’Union des Athées.

Signalons aussi que tous les articles écrits par des membres du groupe d’Etudes Bouddhiques, éditeur de la revue, sont volontairement non signés, car cette revue est faite par des gens qui n’ont d’autre intention que de servir le Dharma.

“Bodhi” ne vivra, c’est évident, que si ses lecteurs la soutiennent en s’abonnant. Un petit éditeur d’ouvrages traditionnels, à qui l’on reprochait le prix trop élevé de ses livres, répondit une fois très justement : “C’est vrai, les livres que j’édite sont chers, mais bien moins chers que la viande de porc”. A chacun donc de considérer ce qui lui est vraiment indispensable : la viande de porc ou la parole du Bouddha.

Alors, pourquoi “Bodhi” ? Parce qu’il faut expliquer les modalités d’un bouddhisme non religieux, “gnostique”, pour ceux qui sont aptes à se tourner vers lui ; parce que le don du Dharma est le plus grand des dons ; parce que toute action noble a quelque chose de “gratuit” et “d’inutile”…


(Editorial du premier numéro de la revue Bodhi.)


dimanche, juillet 15, 2018

La super-classe mondiale contre les peuples

M. Geoffroy : "pour s’affranchir de la super-classe mondiale, il faut être une puissance".


Michel Geoffroy, essayiste, contribue au travail de la Fondation Polémia. Avec ce livre, il s’attaque à un sujet fondamental, cette super-classe mondiale agissant systématiquement contre les peuples, même lorsqu’elle prétend faire de l’action humanitaire.

L’auteur commence par définir cette super-classe mondiale et expliquer ce qui la caractérise. Il s’agit bien d’une classe, au sens sociologique du terme, celle d’un groupe de super-riches présentant des traits particuliers et durables qui le distinguent des autres. Elle se situe au-dessus des anciennes élites nationales et hors de portée, voire de la vue, des peuples. Elle est transnationale et son mode d’action, comme son projet, est mondial. Michel Geoffroy livre ensuite quelques exemples de personnalités qui composent ce cercle de l’élite économique et financière mondiale et examine leurs liens avec un second cercle, celui des médias et de la culture. Cette super-classe mondiale étant propriétaire de tous les médias dominants et finançant l’essentiel de ce qui se fait dans le domaine culturel relayé par les médias, elle contrôle les leviers d’influence majeurs. Pour compléter le tableau, ces oligarques mondialistes sont également aux commandes de myriades d’organisations non gouvernementales et de fondations diverses participant à l’entreprise de subversion générale à laquelle nous assistons en tous domaines.

Ce livre aborde aussi le projet eschatologique de la super-classe mondiale. L’une des biographies les plus connues du milliardaire mondialiste George Soros est d’ailleurs intitulée "Soros : The Life and Times of a Messianic Billionaire".

L’aspect totalitaire du plan de cette super-classe ne fait aucun doute. Du cosmopolitisme au transhumanisme, elle impose toutes ses volontés à la façon d’un rouleau compresseur prêt à écraser toute opposition.

Pourtant, ce livre tient à se conclure sur une touche positive en soulignant le réveil de certains peuples à travers ce que la presse appelle les « populismes ». Mais l’auteur note aussi que les oligarques mondialistes accélèrent la mise en place de leur gouvernance mondiale. Le temps est compté.

Source :


La Super Classe Mondiale (SCM) n’est pas un fantasme : elle existe bien et elle a pris le pouvoir en Occident et notamment en Europe Occidentale.

Elle est propriétaire des médias, elle finance le microcosme culturel, les ONG et les groupes de pression et elle impose partout une politique qui va à l’encontre de la volonté du corps électoral. En France elle a réussi à faire élire son candidat lors de la présidentielle de 2017 : Emmanuel Macron [...]

La SCM incarne aussi le retour d’une vieille eschatologie: la prétention hérétique de bâtir le paradis sur terre et d’unifier le genre humain, sans attendre la venue ou le retour du Messie, prétention qui a été reprise par le messianisme protestant et sa croyance en la destinée manifeste des anglo-saxons. Cette eschatologie fonde le projet cosmopolite ou mondialiste de la SCM, qui se prétend élue pour ce faire.


Ce projet est bien un complot contre la liberté, la souveraineté et l’humanité de l’homme. Car le gouvernement mondial n’ouvrirait pas la voie à une « démocratie planétaire » mais au contraire à la dictature mondiale de l’oligarchie. En accusant les autres de complotisme la SCM pratique en réalité l’inversion accusatoire.

Lire la suite :
https://www.polemia.com/super-classe-mondiale-contre-peuples-dirige-reponse/



Se procurer le livre :


Michel Geoffroy

En Occident on ne vit plus en démocratie mais en post-démocratie : les gouvernements ne gouvernent plus mais obéissent aux marchés et aux banques, les puissances d'argent dirigent les médias et les peuples perdent leur souveraineté et leurs libertés. Pourquoi ? Parce que depuis la chute de l'URSS le pouvoir économique et financier s'affranchit du cadre national et veut gouverner à la place des Etats. Parce que la fin du communisme nous a libérés de la Guerre froide, et lui a succédé la prétention obstinée du messianisme anglo-saxon à imposer partout sa conception du monde, y compris par la force. Ce double mouvement s'incarne dans une nouvelle classe qui règne partout en Occident à la place des gouvernements : la superclasse mondiale. Une classe dont l'épicentre se trouve aux Etats-Unis mais qui se ramifie dans tous les pays occidentaux et notamment en Europe. Une classe qui défend les intérêts des super riches et des grandes firmes mondialisées, sous couvert de son idéologie : le libéralisme libertaire et cosmopolite. Une classe qui veut aussi imposer son projet : la mise en place d'un utopique gouvernement mondial, c'est-à-dire la mise en servitude de toute l'humanité et la marchandisation du monde. Une classe qui manipule les autres pour parvenir à ses fins, sans s'exposer elle-même directement. Avec La Superclasse mondiale contre les peuples, Michel Geoffroy dresse un portrait détaillé, argumenté et sans concession de la superclasse mondiale autour de cinq questions : que recouvre l'expression superclasse mondiale ? Que veut-elle ? Comment agit-elle ? Va-t-elle échouer dans son projet de domination ? Quelle alternative lui opposer ? Un ouvrage de référence pour comprendre les enjeux de notre temps.

samedi, juillet 14, 2018

L'occultisme dans le show-business




Beyoncé, Jay Z, XXX Tentacion, Katy Perry, Cardi B, Lil Xan, Jennifer Lawrence...

APPRENEZ À VOIR #1 
Un initié vous fait passer derrière le rideau



Commentaire d'Alexandre Lebreton, auteur de "MK Abus rituel et contrôle mental" : 

"1er épisode de la série "APPRENEZ À VOIR" où l'auteur vous apprendra à identifier et décoder les nombreux symboles dont nous sommes bombardés légalement dans les clips, les films, les pubs et qui représentent un réel DANGER pour nous ! Au sommaire de la série : découverte du milieu occulte des célébrités, cours intensif sur le programme de Contrôle Mental MK ULTRA ainsi que ses conséquences sur notre esprit et décryptages réguliers de nombreuses vidéos d'actualité. L'objectif de cette série : vous sortir définitivement de cette hypnose dont vous n'avez même pas conscience."

Occultisme et contrôle mental dans l’Industrie du divertissement

par Alexandre Lebreton 

L’industrie du divertissement semble être particulièrement touchée par l’occultisme et le contrôle mental, cela est sans doute dû au fait que de toutes les industries, c’est celle-ci qui s’expose publiquement le plus ; donc fatalement des failles apparaissent sous les projecteurs et laissent parfois entrevoir les symptômes des traumatismes et des programmations. [...]

Cette industrie du divertissement joue un rôle essentiel dans le contrôle mental des masses, il faut donc qu’elle soit elle-même parfaitement contrôlée et connectée au monde des esprits pour canaliser et diffuser la ‘‘lumière luciférienne’’ ici-bas. Les artistes destinés à la gloire mondiale doivent donc être de parfaits médiums et de parfaites marionnettes servant à infuser cette ‘‘lumière’’ dans la masse. La programmation mentale basée sur les traumatismes est l’outil idéal pour cela.

Nous sommes toutes et tous victimes de contrôle mental à différents degrés mais les célébrités du show-business sont sûrement celles qui le sont le plus. Leur opulence et leurs comportements dégénérés sont mis en avant dans les médias afin que nous envions leur mode de vie et consommions leurs productions, ne sachant pas que pour obtenir une telle situation, ils sont sous le joug d’une servitude physique, psychique et spirituelle absolue. Les traumatismes qu’ils endurent s’expriment souvent à travers leur art mondialement diffusé, ainsi tout le monde peut-être indirectement traumatisé… et ils appellent cela du divertissement…


La pédocriminalité dans le show-business

Les petites stars qui sont introduites dans le ‘‘système Hollywoodien’’, passent souvent par toutes sortes de traumatismes et d’abus. Il devient aujourd’hui très clair que les abus sexuels sur des enfants ne sont pas quelque chose d’anecdotique à Hollywood et que globalement c’est tout le show-business qui est gravement touché. C’est un phénomène très répandu, une sorte ‘‘d’épidémie’’ se transmettant comme une morsure de vampire.

Source : 


Satan ou Yahvé, un méli-mélo judaïque

Représentation de Satan dans le livre de Dana Goldstein.

"Dans les synagogues Hassidiques, écrit Henry Makow, de nombreuses prières juives sont conduites en yiddish, une langue composite loin de la prononciation prévue de l’Hébreu originel. Ces prières ne sont rien de moins que des invocations démoniaques déguisées. Elles sont des sorts hypnotiques, semblables à la langue Enochienne de l’Église de Satan.

Des jeunes Juifs passent d’innombrables heures à se préparer pour leur Bar Mitzvah en mémorisant les longs chants, la cadence et le ton appropriés. La plupart de ceux qui passeront leur Bar Mitzvah ne seront pas en mesure de traduire plus d’une poignée de mots. Ces jeunes hommes et femmes n’ont aucune idée de ce qu’ils disent ou à qui ils prient. Les Juifs invoquent dans leurs rituels les démons appelés Adonaï, Élohim, El Shaddai, Zeba’ot, Diyenu (Diana) et bien d’autres."


Dans le second tome de "La véritable nature du judaïsme", Dana Goldstein dénonce l'inversion qui place le diable Jéhovah/Yahvé à la place de Satan, l'Éternel (Sanatana en sanskrit).



SATAN, la signification originelle
par Dana Goldstein


(...) Satan signifie VÉRITÉ en sanskrit, la langue originelle de l’Humanité.

La racine SAT signifie l’Existence Pure, l’Être Réel, la VÉRITÉ.

SATYA : signifie Vérité, Réel, Honnête, Droit, ce qui est le même dans le passé, le présent, le futur. La Vérité Inaltérable, qui ne s’altère jamais, ni par le passage du temps, ni par l’espace, ni par l’influence d’aucun ‘Guna’ (caractéristiques humaines).

SATYA ACHARANA : pratique de la Vérité.

SATGURU : le maître parfait, celui qui incarne la Vérité

SAT NAMA : le vrai nom

ANANTAM signifie sans fin, illimité, ETERNEL. Il est le nom du serpent Shesa, roi des Nagas, les serpents génies dont les circonvolutions encerclent la Terre et qui symbolise l’Éternité.

SANATANA DHARMA : Loi Éternelle, Éternelle Religion qui n’a ni commencement ni fin, la Loi Immuable.

SATAN dans son entièreté se traduit par VÉRITÉ ÉTERNELLE. LA VÉRITÉ ÉTERNELLE QUI NE FINIT JAMAIS.

D’autre part, nous avons les quatre Kumaras qui sont appelés Fils de Brahma et sont les quatre pouvoirs spirituels: Sanaka, Sanatana, Sanandana et SanatKumara. Ils sont décrits comme les Grands Sages.

Brahma ici repésente le principe d’Énergie et de Pouvoir Eternels, l’Ether, à partir duquel Tout est créé. Aussi les Quatre Kumaras symbolisent les Quatre Eléments Primordiaux, l’Ether étant le Cinquième duquel découlent les autres.

Ces Éléments sont vitaux pour toute Vie Humaine.

Si nous prenons en compte tout ce qui a été dit précédemment et notamment que l’Energie Originelle de l’Inde est SACRÉE, il apparaît que la plus grosse erreur que les Juifs aient commise est d’avoir récupéré le mot satan dans leur langue contrefaite et d’en avoir fait le mot adversaire, opposant, ennemi.

Ce qui signifie clairement que la VÉRITÉ ÉTERNELLE EST L’ENNEMIE DES JUIFS. Et c’est exactement ce que nous constatons actuellement, les Juifs ne supportent pas la Vérité qui est leur plus grave adversaire. Leur plus dangereux ennemi. Ils traquent la vérité et tentent de l’étouffer par tous les moyens. Puisque, eux, ne sont que mensonges et impostures.

Par ailleurs, si SATAN, votre Père et véritable Dieu a accepté de garder ce nom de Satan, c’est qu’Il se reconnaît pleinement sans sa signification originelle et non pas celle trafiquée par les juifs, ses ennemis.

Par conséquent Satan et Dieu ont été inversés pour les Chrétiens.

Le dieu que l’on vous fait prier (Jésus fils de Dieu) est votre véritable diable dans le sens ENNEMI.


Votre VÉRITABLE DIEU est celui qui est appelé Satan par les chrétiens alors qu’il n’est autre que ENKI.

Aussi, il m’apparaît évident que, eu égard, au caractère sacré de l’Inde Ancienne et à sa puissance originelle profondément engrammée dans sa terre comme dans tout ce qu’elle fut, c’est grâce à l’utilisation du nom SATAN que la VÉRITÉ va retentir sur la planète et va faire que les juifs font se fracasser purement et simplement, eux et tous leurs mensonges avec.

Ils ont fait là une erreur qui va leur être FATALE.

Mais comme désormais, le mot/nom SATAN est lié à deux égrégores ennemis qui se mènent une guerre à mort, et emploient chacun satan dans un sens totalement opposé l’un de l’autre, tous ceux qui resteront dans l’égrégore du Satan/ennemi/adversaire/opposant/diable risquent bien d’être détruits puisqu’ils appartiennent à l’égrégore de l’ennemi de la VÉRITÉ.

Là nous entrons dans un domaine purement physique, énergétique. C’est une loi physique. C’est la raison pour laquelle, je vous presse de rejoindre votre Père, car il est évident que lorsque la Vérité va submerger la planète, le vortex, l’égrégore du mensonge/ennemi va être détruit. [...]

Je n’en ai pas fini avec Satan puisqu’il va falloir parler de l’autre Satan, le vrai diable pour les gentils et qui n’est autre que les dieu des juifs. Les juifs ont utilisé et superposé les deux aspects, histoire que vous ne compreniez plus rien. [...]

ANU qui devint JEHOVAH/YAHVÉ, dictateur, despote, tyran prône l’obéissance absolue (jusqu’à la négation totale de toute expression individuelle), le collectivisme et ne conçoit les êtres que comme des exécutants, des esclaves à son service.

Dana Goldstein, "La véritable nature du judaïsme", tome II.
Téléchargement gratuit ICI



mercredi, juillet 11, 2018

Le Dalaï-lama a appris l'exécution de son ami Shoko Asahara


L’ex-gourou de la secte Aum, Shoko Asahara, condamné à mort pour sa responsabilité dans l’attaque au gaz sarin dans le métro de Tokyo en mars 1995, a été exécuté le 6 juillet 2018.

Shōkō Asahara était initié à l'ésotérisme politique de Kalachakra ce qui lui avait valu l'amitié du dalaï-lama, le grand hiérophante des arcanes ténébreux de Kalachakra.

Marc Bosch écrit :

"Le gourou de la secte Aum se proposait de transformer à marche forcée le monde en un "royaume de Shambhala" et avait mis en valeur ses introductions auprès de sa Sainteté le Dalaï-lama pour faciliter la pénétration des idées du tantrisme bouddhique de Shambhala dans la société japonaise. [...]

A la fin des années 80, Shoko Asahara n’était plus un inconnu. Il rencontra cinq fois le Dalaï-lama dont il se disait le disciple. Même après l’attaque au gaz sarin, le Dalaï-lama aurait, selon le magazine Stern (Stern 36/95, p. 126), réaffirmé son amitié pour le responsable de Aum Shinrikyo, appelant ce dernier " un ami, peut-être pas parfait, mais un ami ". De nombreux courriers attestaient de relations très amicales et respectueuses entre Asahara et les nombreuses autorités tibétaines, incluant Khamtrul Rinpoche et Kalu Rinpoché.



Sa Sainteté le dalai-lama pose main dans la main avec le riche bienfaiteur Shoko Asahara qui aurait donné en tout à la cause tibétaine 45 millions de roupies, soit environ 170 millions de Yen ou encore 1,2 millions de dollars selon le journaliste Christopher Hitchens.

Quelques années plus tard, le 20 mars 1995, le même Shoko Asahara, gourou de la secte Aum, et surtout psychopathe ayant l'intention d'anticiper à sa manière la vision apocalyptique de Shambhala, fera gazer au sarin de sa propre initiative les passagers captifs du métro de Tokyo. L'attentat entraîna de nombreuses morts et de très nombreuses intoxications (environ 5500) dans ce qui devait s’avérer l'une des plus grandes catastrophes contemporaines en relation avec une secte.


Le dalaï-lama vient de perdre un ami


par Maxime VIVAS




« Troublants […] les rapports entre le gourou japonais de la secte Aum, Shoko Asahara, sponsor de « la cause tibétaine » et le dalaï-lama (des photos les montrent main dans la main). Or, Shoko Asahara a défrayé la chronique de l’horreur en faisant gazer au sarin des passagers du métro de Tokyo le 20 mars 1995 ».


En 2016, Macron rencontre en France le dalaï-lama et il twitte, extasié : « j’ai vu le visage de la bienveillance ».


Le 25 avril 2018 aux USA, il parle du dalaï-lama aux étudiants de l’université George Washington : « C’est un leader extraordinaire, je le respecte beaucoup ».

Il est juste de dire que l’engouement de Macron pour l’ex-esclavagiste théocratique est largement répandu dans la classe politico-médiatique française. La raison en est un alignement idéologique derrière les USA qui travaillent inlassablement à essayer d’amputer la Chine de sa région autonome tibétaine.

Lors de la recension par LGS en 2012 de mon livre sur le dalaï-lama, un lecteur (qui signe BQ) nous a envoyé ce commentaire dont je fais un copié-collé car il est un condensé puissant :


« Le 13 septembre 1994, à l’approche de ses 60 ans, le 14ème dalaï-lama invita quelques personnes à Londres pour un lunch. Des personnes qui avaient été au Tibet « avant l’arrivée du régime communiste », c.-à -d. avant les années 1950 (...).

Un des invités était Heinrich Harrer, célèbre alpiniste autrichien et nazi confirmé (SA) à partir de 1933, bien avant « l’Anschluss » de l’Autriche par l’Allemagne (1938) (...) Il se rendra à Lhassa où il deviendra le tuteur du jeune 14ème dalaï-lama.

Harrer était également un des hommes de liaison des Etats-Unis pour organiser concrètement en 1959 le départ en exil du 14ème dalaï-lama (...).

Un autre « invité de marque » en 1994 : Bruno Beger. Un nazi un peu plus dérangeant : condamné en 1970 pour assassinat de 86 personnes dans le camp d’Auschwitz (pour une recherche sur les crânes), mais jamais interné. (...) Fin des années 1930, Beger était allé au Tibet avec le zoologue SS Ernst Schäfer pour y mesurer des crânes, dans le cadre d’une recherche ethnologique subsidiée par… Himmler. Il était devenu l’ami du 14ème dalaï-lama.

Mais l’étrange cercle d’amis du 14ème dalaï-lama ne s’arrête pas là.

Dans le désordre :

Carl Gershman : ex-directeur de la NED (New Endorsement [lire : Endowment] for Democracy, USA, cousine germaine de la CIA et sponsor du DL) : a reçu une médaille « Lumière et Vérité » du DL en 2005 ;

Miguel Serrano : ouvertement nazi au Chili : rencontres avec le DL ; entre autres, accueil à l’aéroport de Santiago en 1992 (photos sur le net) ;

Shoko Asahara : gourou japonais (attentat au gaz dans le métro de Tokyo) : plusieurs rencontres. Le DL lui donna des lettres de recommandation destinées au gouvernement japonais, pour favoriser des subsides. Shoko Asahara fait un don important à Dharamsala [ C’est-à-dire au « gouvernement tibétain en exil » installé à Dharamsala. Note de MV].

Pinochet : le DL a au moins pris sa défense contre un jugement d’un tribunal international [En avril 1999, le dalaï-lama a appelé le gouvernement britannique à libérer le dictateur chilien, Augusto Pinochet, arrêté au cours d’une visite en Angleterre. Note de MV] ;

G.W. Bush : lors de la réception de sa médaille d’or par le Congrès américain, le DL appelé G.W. Bush un « grand ami qui a fait beaucoup de choses pour la démocratie et les droits de l’homme… ».

J’ajoute ceci : le 29 avril 2005, le dalaï-lama, parlant à des sénateurs français, a réussi en deux phrases à approuver deux guerres étatsuniennes et à suggérer leur prolongement en Chine : « La politique américaine veut promouvoir la démocratie en Irak et en Afghanistan, par des méthodes parfois controversées. Je dis tant mieux, c’est bienvenu. Mais ce serait encore mieux si la démocratie était promue en Chine ».


Reprendre des moules ?



Shoko Asahara, responsable de l’attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo en 1995, a été exécuté le vendredi 6 juillet 2018. J’ai souvent dit que j’étais hostile à la peine de mort. Cela me distingue en cette circonstance de quelques imitateurs de Pierre Desproges, lequel reprit deux fois des moules en apprenant la mort de Tino Rossi.


Lecture :
« Dalaï lama pas si zen » Maxime Vivas (Editions Max Milo, 2011).

Source :

mardi, juillet 10, 2018

TRADITION BOUDDHIQUE

Tradition universelle, intemporelle et primordiale


Texte rédigé par l’Instructeur de Patrick



Certains bouddhistes affirment qu’il n’est de “traditionnel” en Bouddhisme que dans les “écoles”. Nous considérons comme fausse cette opinion.

Rappelons que “Tradition” a pour racine indo-européenne dô : transmettre la possession de… Cette racine a donné en latin : traditio, action de transmettre, tradere : transmettre, livrer.

Dans l’acceptation moderne, le mot tradition a deux sens, l’un, caractérisant la transmission des éléments des Voies authentiques, l’autre, profane, caractérisant la transmission d’éléments sans articulation métaphysique. C’est à l’honneur de René Guénon d’avoir rétabli le premier sens, effacé par le modernisme, le sens profane ayant prévalu, dans l’oubli du troisième composant de l’homme : l’articulation métaphysique, Prajñâ, en Bouddhisme.

Quelle est la Tradition primordiale dans le Dharma du Bouddha ?

Elle est exprimée par les données suivantes :

1 – Les quatre Excellentes ou Nobles Essentialités

les ârya Satya ; nous abandonnons la traduction commune “Vérité” qui ne rend pas compte du concept exprimé par “AS” : être. Les quatre Essentialités sont indiscutables, irréfutables ; ce ne sont pas des hypothèses, des légendes, ce sont des constatations, soit :

1. L’insatisfaction phénoménale

2. La cause de cette insatisfaction

3. L’annihilation de cette insatisfaction

4. La Voie qui mène à l’extinction de la cause.

2 – La Chaîne des origines interdépendantes

3 – Les éléments qui furent rassemblés sous le titre : 
les 37 “ailes” ou auxiliaires de la Bodhi [mal traduit par Eveil, Bodhi étant féminin].

Tels sont les éléments de la Tradition primordiale, surgis lors de l’Eveil du Bouddha, transmis sans discontinuité et ils forment la base de toutes les écoles, qui sans eux ne seraient pas bouddhistes. C’est cette base même qui permet de reconnaître les données de la Tradition primordiale.

On voit que cette position qui est la nôtre, “réception et transmission” est parfaitement traditionnelle.

Comment se marque la régularité de la transmission ?


1. Par les Refuges [hélas, très mauvaise traduction de “saranam” mais que trouver d’autre dans les langues modernes infirmes ?

2. Par la transmission du code éthique, variable selon la position du disciple.

3. Par la transmission d’une technique de base.

L’ensemble étant validé par “adombrement” de Prajñâ, la Connaissance Transcendante.

Ainsi pourra se manifester Prajñâ, facteur d’articulation métaphysique, d’abord en faculté, indriya, puis en “Force”, bala ; enfin, quand cette Force est suffisante, Prajñâ donne l’Eveil, l’ouverture, Bodhi.

On voit qu’il n’y a pas en ce propos l’idée “d’école”. Qu’entend-on par “école” ? Le mot a pour sens : “ensemble des partisans d’une même doctrine”, “source d’enseignement, de réflexion”. On pourrait donc penser à l’Ecole bouddhique, dans la Tradition primordiale.

En fait, quand on parle “d’écoles bouddhiques”, il s’agit de “greffons” (quelquefois bien étranges !) apparus au cours des temps et poussés sur le tronc de Dharma. Les greffons ont eu pour raison d’être les différentes conformités de la psyché, les unes fortes, capables de s’en tenir à la tradition Primordiale, les autres ayant besoin de soutiens, par exemple le soutien du phénoménal subtil (autre que les dhyâna), des rites, des cérémonies, d’un apparat religieux, des mythes, voire du rappel des imprégnations passées, par exemple pour les européens, l’imprégnation judéo-christo-catholique ; nous en reparlerons.

Le choix est grand, car le Dharma en toute tolérance, accepte, mais “scolastiquement”, les “traditions” des pays où il s’implante, pourvu que les éléments de ces traditions soient en accord, où à peu près, avec le Tradition primordiale.

Il n’est pas dans notre propos d’étudier chaque école. Cette étude serait trop longue et d’ailleurs si nous sommes éclairés sur leur origine, nous n’en connaissons pas toutes les modalités, par exemple : panthéon des Bouddha et des Bodhisattva mythiques, techniques d’origine hindoue ou asiatique, etc…

Il est, pour nous, caractéristique de constater que toutes ces écoles, plus ou moins, se critiquent, chaque école proclamant sa supériorité : les Theravâdin estiment que leur “école” est la plus proche de l’Enseignement du Bouddha, position niée par le Mahâyâna ; à l’intérieur de celui-ci, les écoles s’affrontent et ont des positions curieusement opposées : dévotion extrême ou bien attitude de Lin-Tsi à qui on demande : “Qu’est-ce que le Bouddha ?” et qui répond : “Bâton merdeux !”. Action et réaction président à la formation de certaines écoles.

Réaction du Ch’an contre l’excessive recherche littéraire ; réaction du Mahâyâna contre le “Hinayâna”, école de l’Arhat égoïste (?!), où le laïc est en mauvaise position, aussi le Mahâyâna et d’autres écoles compensent-ils le laïc par l’idéal du Bodhisattva ou par les techniques du Vajrayâna.

Comment pourrions-nous, si nous en avions la moindre envie, “appartenir” (mot très juste) à une école ?


Le Theravâda ? Son canon Pâli n’a pas été dit par le Bouddha qui ne parlait pas le Pâli, langue réservée à l’expression du canon bouddhique. Comment dans ce canon accepter ces histoires fantaisistes ? : la biche donnant naissance à un moine à tête de cerf, pour avoir bu de l’urine mêlée de sperme d’un Bhikkhou ! le ver que les moines allaient manger : “Arrêtez, frères ! Ce ver est la re-naissance d’un Bhikkhou qui aimait trop le fromage ! Et les Jataka, et bien d’autres histoires qu’il nous paraît indécent de mettre dans la bouche d’un homme sage.

Le Mahayana ? Son canon sanskrit prétendument réservé à une élite de haute compréhension (pauvres Theravâdin !) et caché au fond d’un lac à la garde des Nâga, jusqu’à leur réapparition 600 ou 700 après le parinirvâna du Bouddha ?

Le Ch’an ou le Zen ? Il faudrait croire à la légende du Bouddha montrant une fleur, que seul Kasyapa comprend (les autres étaient trop simplets !). “Transmission en dehors des écritures…”

C’est enfoncer une porte ouverte et ceux qui prônent la transmission uniquement par l’écriture sont débiles.

La Nichiren sho shou ? Il faudrait croire que Nichiren est le Bouddha de l’ère Mappa ?

Les “Bonnets rouges” ? Il faudrait croire à cette rencontre mythique de Tilopa avec le Bouddha mythique Vajradhâra ?

Arrêtons-nous là et admettons que nous sommes infirmes par notre incapacité à “croire” ou, pourquoi pas ? “Normaux”.

Mais pourrait-on dire, toutes ces légendes sont des symboles ! des images qui indiquent la Voie ! Nous sommes dans la Voie, par la Tradition primordiale (que certains en doutent, c’est leur droit !), nous n’avons pas besoin de poteaux indicateurs, ni d’un “culte” rendu à ces poteaux indicateurs le long de la Voie.

Certains diront : “Ces fables, ces légendes, ces rites, ces cérémonies sont nécessaires pour compenser le subconscient, l’irrationnel qui existe en tout homme. Mais le rêve aussi ! Est-il cependant conseillé de toujours rêver ? Le subconscient a des degrés d’intensité : les angoissés, les agressifs, les passionnés, aux réactions incontrôlables – combien en avons-nous vu dans notre monastère, pendant les méditations – sont pour nous des “anormalement anormaux”, leurs purulences, leurs âsrava, expulsent un pus abondant qui les empoisonne, les intoxique à un degré parfois extrême. Par contre, et là, référons-nous, encore aux ludions ; ceux dont les âsrava, sans être éteints, ne sont pas à un degré d’irritation “anormal”, nous les appelons “normalement anormaux”, et ceux-là n’ont pas besoin de moyens dionysiaques pour arriver à l’extinction des purulences, les Dhyâna suffisent.

Un autre aspect se décèle aussi dans cette nécessité d’une école, particulièrement en ce qui concerne les écoles Tibétaines. Il est indéniable que par leur mystère, leur apparat religieux, leurs techniques, elles ont exercé, de nos temps, une influence importante sur le monde occidental, car elles sont propres à calmer à la fois la soif d’absolu et l’angoisse, la peur archaïque. Pourtant, René Guénon a dénié aux écoles tibétaines la qualité de bouddhistes. On peut lire dans “Mélanges”, à propos d’une mission dans l’Asie centrale : “La réalité est que le Bouddhisme n’a jamais eu dans ces régions qu’une influence toute superficielle et au Tibet même, on aurait peine à en retrouver quelques traces malheureusement pour ceux qui, maintenant encore, viendraient en faire le centre de la religion bouddhique”. Nous n’irons pas à cette extrémité, René Guénon a écrit ce texte avant sa rencontre avec Coomaraswamy [personnage bien curieux qui traduit “Tathâgata” par ‘Trouveur de Vérité !”]. Le Dharma du Bouddha, via negativa par excellence, dans son état primordial a été pour René Guénon une pierre d’achoppement. On peut le voir à son enthousiasme pour le Roi du Monde, l’Agartha, les “Maîtres inconnus”… etc …

Ces voies orientales quand elles sont exprimées par des Occidentaux dévots font penser à une nostalgie due à l’imprégnation judéo-christo-catholique, pendant des siècles ; les “wangs” sont appelés des “initiations” ; on parle “d’influences spirituelles” alors que cette notion est étrangère au Bouddhisme car en celui-ci rien qui rappelle un “spir” ; on parle de bénédictions, on donne à certains moines le titre de “Sa sainteté”, typiquement catholique ; mitres, chasubles, trônes, instruments du culte, musique, chants psalmodiés dans les langues “sacrées” [et pourtant quand on psalmodie le Vinaya, la traduction donne pour certains versets : “C’est une faute de stocker de la nourriture dans ses bajoues, …C’est une faute de pisser debout”] qui semblent bien être des emprunts aux religions occidentales. Cet enchantement des dévots est visible, nous gardons dans notre souvenir l’attitude d’une dame recevant un cordon rouge et trois pilules, de la même façon qu’elle eût reçu l’hostie. Il en est de même de l’Amidisme. Ceux qui croient au vœu du Bouddha Amithaba n’ont-ils pas la nostalgie d’un Paradis (paradesha = entrée) ? A noter qu’un représentant actuel de cette école est un ancien Chanoine. Certains, trouvent là leurs délices. Pour nous, nous partageons la conviction de ce Rimpoché, tulkou (spécialité tibétaine), vivant en France depuis longtemps, solitaire, étudiant et méditant ; quand nous lui avons posé la question : “Pourquoi n’enseignez-vous pas la Voie tibétaine ?”, il nous a répondu : “Parce que les Voies tibétaines conviennent pour les Tibétains, pas pour les Français”.

Voilà ce que nous avons voulu préciser, non pas pour répondre à certaines attaques – elles nous laissent indifférent – mais bien pour rappeler la Tradition primordiale, la présenter à ceux qui sont surpris, amusés, repoussés, par certains “greffons” ethniques.

On aurait tort de considérer cette étude comme une attaque contre les écoles, elles entrent pour nous dans la catégorie des “upâya”, les moyens habiles, les approches.

Souvenons-nous de l’image donnée dans le Saddharma Pundarika Sûtra, aux enfants de la maison en feu ; on présente des jouets divers pour les en faire sortir. Chacun peut y trouver ce qui lui convient. Nous n’hésitons pas d’ailleurs à emprunter aux diverses écoles les éléments qui nous semblent en accord avec la tradition primordiale. Quoi de plus illuminant que le Hrdaya Sûtra ? De plus précieux que les Mantra ? Jambes croisées, corps droit, l’attention établie devant soi, n’est-ce pas l’attitude sur laquelle l’école Soto Zen insiste ? (Probablement en réaction contre la position du fœtus remplaçant, dans certaines écoles, celle du Lotus !). Et les charmantes anecdotes du Ch’an ou du Zen ne sont-elles pas éclairantes ?

Toutefois ce que nous condamnons, suivant en cela René Guénon, c’est le syncrétisme :


Yogzen, Zen chrétien, Bouddhisme franc-maçon, etc … un pied sur une voie, un pied sur l’autre, c’est l’écartèlement, la chute ou la folie.

Pour nous, le seul garde-fou est de s’en tenir à la Tradition primordiale, sans exclure une compréhension de “sympathie” pour toutes les écoles.

"Ils veulent votre âme"

  Henry Makow : "Ils veulent nos âmes. Les mondialistes veulent nous faire subir à tous ce que les Israéliens font aux Palestiniens. Et...