lundi, juin 11, 2018

Un ordre mondial communiste et théocratique, l'ultime complot des Jésuites


Lorsqu'on explique à des gens qui se gargarisent avec le complot des illuminatis que tout repose sur la Société des Jésuites, il y a comme un flottement. Les gens ont été conditionnés à ne voir dans les Jésuites qu'un groupe de prêtres en noir qui rasent les murs. C'est l'image que les Jésuites ont voulu donner, afin qu'en les prenant pour des religieux au demeurant parfaitement repérables, on ne puisse imaginer à quel point leur duplicité dépasse les normes. Chez eux, tout est paradoxal et extrême. 


Nous parlons des Jésuites des hauts grades, car les jésuites de la base ne sont pas initiés aux secrets de l'ordre, quoiqu'ils forment un bataillon de soldats obéissants prêts à remplir n'importe quelle mission. On ne recrute qu'un seul initié sur quarante candidats qui, écoutez bien, ont été préparés pendant quinze ou vingt ans ! 

Avec eux, le paradoxe est la règle. Les Jésuites se font passer pour des faux-jetons pour comploter à l'aise. Ils sont experts dans de nombreux domaines de pointe. Ils sont pauvres avec les pauvres et riches avec les riches. Mais ils peuvent faire exactement le contraire que ce qu'on les croit occupés à faire. 

Depuis quatre siècles, ils ont pris à la fois l'Eglise catholique et la Franc-maçonnerie en otage pour faire avancer leur grand projet : le Grand Œuvre de l'Ordre Mondial.

Le nouvel ordre mondial est leur invention. Dans cette période de l'âge noir, la destinée des peuples est sous leur contrôle. Aucune révolution ni guerre n'est déclarée sans eux. En quatre siècles ils ont été bannis 73 fois d'à peu près tous les pays, tant ils causaient de zizanies et de problèmes politiques. Mais pour mieux comprendre, revenons un peu sur leur histoire.


IGNACE est un nom "charmant" 


Ignace de Loyola a fondé l'Ordre des Jésuites au XVI° siècle pour en faire une armée théoriquement au service de Rome - je dis bien de Rome et non de l'Église qui devint leur outil de conquête. C'est une super inquisition pour les temps modernes ; une milice pour convertir les peuples ou tout au moins pour ramener les grandes religions mondiales dans le sein de Rome à travers l'œcuménisme, lorsque la conversion s'avère impossible. C'est pourquoi cette société s'appelle Compagnie et que son chef porte le titre de Général. Les fondateurs des SS s'inspirèrent de l'ordre Jésuite, et les services secrets internationaux y ont leurs racines. Au début, il fallait contrer la Réforme de toute urgence, et sauver le Vatican d'une débâcle annoncée. Avec génie, Ignace de Loyola tira profit de cette situation critique pour l'Eglise afin de se placer en tant que défenseur de la Foi contre les " parpaillots et les hérétiques " contre lesquels les Dominicains semblaient incapables de lutter. 

Dès sa fondation, L'ordre se répand sur la terre, d'abord en Inde, puis au Japon et en Chine. De Chine, les Jésuites sont passés au Tibet, sans doute les premiers. [...]

A chaque étape, ils s'incrustent profondément dans la culture locale allant jusqu'à se déguiser en sannyasin en Inde et en mandarin confucianiste en Chine. Ils ne s'en cachent d'ailleurs pas car la dissimulation et l'infiltration font partie de leurs devoirs. Sur des gravures chinoises représentant des mandarins aux ongles longs et aux moustaches tombantes, on aurait du mal à identifier des pères jésuites, à moins d'un détail comme ce crucifix volontairement disposé dans un coin du décor.

Des rinpochés tibétains disciples de Saint Ignace de Loyola

Au Tibet, ils disparaissent dans les lamaseries, mais réémergeront au XIX° siècle en tant que… Maîtres de la Grande Loge Blanche ! Vous avez compris l'astuce ? Cela n'étonnera que les naïfs qui croient aux contes de fée de la Théosophie façon new age. Comment imaginer que la Grande Loge Orientale est entre les mains de ceux qui tiennent également le Grand Orient sous leur coupe ? Mais, c'est ainsi. Les Jésuites ont investi le Tibet, et n'en sont jamais repartis.

Vous voyez le topo ? C'est pourquoi aujourd'hui encore, ils financent le Bouddhisme tibétain - ils paient directement le salaire des lamas - après avoir lancé la Chine communiste contre le Tibet ! Toujours " diviser pour mieux régner ". Car, la Chine est une de leur place forte, et le communisme est leur cheval de Troie. Tout cela est dit en raccourci, mais le chercheur motivé en découvrira les preuves s'il y consacre un peu d'efforts. Car rien n'est caché lorsqu'on sait lire les livres de propagande sur le Lamaïsme, par exemple. [...]


Les Jésuites ont un projet de grande envergure, des moyens financiers et intellectuels considérables, et une discipline de fer. C'est une Gestapo avec les pouvoirs occultes en plus.

Imaginez une milice de SS déguisés en prêtres, et qui séviraient depuis quatre siècles, cela doit finir par donner des résultats ! Ils ont un système de développement occulte qui les rend totalement déterminés et obéissants. [...]

Les Jésuites mènent une guerre terrible depuis plusieurs siècles, et tous les conflits ont été directement ou indirectement déclenchés par leur volonté avec le soutien financier de leur généreuse banque, rien moins que l'honorable maison Rothschild. Ce sont les Rothschild qui ont financé les Illuminés de Bavière, et encore les Rothschild qui offrent des cadeaux somptueux aux Jésuites, tel le château de chantilly. [...]



Attention à l'antisémitisme primaire

Au XIX° siècle, les Jésuites lancèrent la " mode " de l'antisémitisme afin qu'on rejette la responsabilité de leurs turpitudes sur les juifs. Les premiers pamphlets et les écrits de l'idéologie antisémite ont été rédigés par des jésuites qui deviendront ultérieurement des militants de l'anti-racisme. N'oublions pas qu'ils sont toujours des deux côtés à la fois. Diviser pour régner. C'est pourquoi, on pense que les Protocoles des Sages de Sion ont été mis en circulation par les jésuites pour détourner l'attention vers les juifs qui sont devenus un bouc émissaire idéal à cause des juifs célèbres qu'on retrouve aux commandes du système jésuito-illuminati.

Pourtant, les juifs de base ne sont pas responsables si des milliardaires et des élites sionistes trempent dans la combine. Nombre de juifs doivent se demander ce qui leur vaut autant de succès dans les médias, la finance ou le monde du spectacle. Ils devraient quand même se méfier de leurs parrains et de ces familles puissantes comme les Rothschild qui n'hésitèrent pas à sacrifier leurs congénères durant la dernière guerre mondiale. Car, quoiqu'en disent les révisionnistes, les juifs ont souffert sous le joug nazi même si cela ne leur permet pas de s'attribuer le monopole de la souffrance. Rappelons que les Rothschild n'ont perdu aucun de leurs membres ni souffert du moindre harcèlement depuis l'apparition de l'antisémitisme moderne. On prétend même qu'ils ont financé le régime nazi, lequel entretenait d'ailleurs
d'excellents rapports avec le mouvement sioniste. [...]


[Note : Il est écrit dans "La Compagnie de Jésus", dossier du Comité de Salut Public, (les Jésuites sont) "placés en pole position avec le judaïsme dans la gestion des affaires terrestres. Les deux, à plusieurs reprises, ont d'ailleurs collaboré à travers l'histoire". (La Compagnie de Jésus : ordre crypto-judaïque ou ordre catholique ?)]


Les aptitudes du conspirationniste sérieux 



Les chercheurs conspirationnistes ne semblent pas intéressés par la piste des Jésuites. C'est encore un sujet tabou. Les gens évoquent parfois cette question, puis ils passent à un autre sujet, car à vrai dire, ils n'en savent à peu près rien. 

Pour pénétrer cette sphère, il faut une sorte de sens prophétique et une grande détermination car tout est dissimulé. Tout est truqué. 

Il faut s'armer de patience, réfléchir et progresser sans se focaliser outre mesure pour ne pas projeter de l'émotionnel

Il ne faut pas devenir un obsédé du " complot satanique jésuite " comme d'autres le sont des Reptiliens, ou du complot judéo-maçonnique ou encore du complot fasciste. 

Il faut garder sa bonne humeur, et ne jamais se laisser aller au ressentiment qui nous égare sur de fausses pistes. 

Comme le pêcheur qui surveille le bouchon, il faut savoir attendre longtemps avant de vérifier une simple petite information. 

Il faut prendre en compte le moindre détail, selon la parole " tu ne négligeras pas la poussière ". L'information vient toujours quand on ne s'y attend pas. Et c'est parfois le déclic.

Les erreurs des complotistes américains

Certains chercheurs américains ont révélé des informations essentielles sur les Jésuites, mais leur discours est souvent conditionné par un fanatisme religieux évangélique en lutte contre le catholicisme romain. Ils passent complètement à côté des aspects occultes de la question à cause de leurs préjugés religieux dogmatiques. Ils ne voient dans cette affaire qu'un combat entre le Protestantisme et le Catholicisme. 

Selon eux, le protestantisme du nouveau-monde serait le garant de la liberté de conscience, alors que Rome - par le biais des jésuites - perpétuerait l'inquisition et voudrait instaurer une théocratie mondiale avec un " pape-messie " à la tête. Ces évangélistes américains qui s'appellent " patriotes ", croient que l'Amérique est tombée entièrement sous le joug des Jésuites. Cela n'est pas faux, mais c'est emprunt de préjugés religieux, et d'une méconnaissance totale du monde de l'occulte. 

La motivation

Il vrai que pour étudier cette question il faut se sentir motivé. Il y a certes des inexactitudes dans tout ce que j'énonce ici, mais je dispose de références sérieuses pour 80 % de mes allégations. 

Matthieu l'a écrit dans "Le moine et le philosophe", première édition

Des sympathisants du Bouddhisme tibétain pourraient se scandaliser lorsque j'affirme que des Lamas reçoivent de l'argent des Jésuites. Mais je n'y peux rien, c'est un fait dont on trouve la trace dans un livre grand public écrit par un moine dont le père est philosophe. Les choses sont dites en clair si l'on fait bien attention à la propagande. 

Sherlock Holmes du complot

Chaque propagande se trahit elle-même par ses excès et ses omissions. Par exemple, vous ne trouverez que des livres d'apologie sur la sainte famille Rothschild. Mais si vous avez les clés du système, ces livres vous montrent à l'envers toutes les preuves que vous recherchez comme sur des négatifs photos. Je ne vous demande pas de me croire mais de mener votre propre enquête, à condition que vous soyez tenace. [...]

Que veulent les jésuites


...Ils mettent en place le nouvel ordre mondial qui verra la fin de ce qu'on appelait la civilisation humaniste. N'oublions pas que les jésuites furent les inventeurs des camps de concentration avec leurs " Reductiones " du Paraguay où les Indiens étaient dressés à devenir de bons citoyens robotiques dans le cadre d'une société communiste théocratique. En terme de tyrannie, ils ont déjà tout expérimenté grâce au communisme, et cela n'annonce rien de bon pour le meilleur des mondes qu'ils nous ont préparé.

D'après "Les Jésuites, espions et assassins du Vatican" de Jean leDuc qui reprend un article de Joël Labruyère publié dans la revue Undercover. (Les sous-titres ne figurent pas dans le texte de Jean leDuc)

A LIRE :


"Les Jésuites, espions et assassins du Vatican" par Jean leDuc. PDF gratuit ICI

La Compagnie de Jésus - Pour la plus grande gloire de qui ? Dossier du Comité de Salut Public


"Pensées corsaires" de Gabriele Adinolfi.




La politique mondialiste des Jésuites et du Pape François
(Radio Brigandes - Août 2016) 




Entretien avec Marianne, chanteuse leader des Brigandes, et Antoine Duvivier, représentant du Comité de Salut Public, sur la politique mondialiste des jésuites et du Pape François. 

Interventions filmées de Gabriele ADINOLFI (fondateur de l'Institut Polaris à Rome et initiateur du projet européen "Lansquenet") dans la première partie de l'émission. 

Pour plus d'informations, notre brochure sur la Compagnie de Jésus est disponible ici : https://lesbrigandes.com/brochures/


ÉMISSION DIVISÉE EN 3 PARTIES : 

1) La politique mondialiste du Pape François et de la Compagnie de Jésus aujourd'hui 

2) La Compagnie de Jésus a t-elle toujours eu cette politique mondialiste depuis sa création (1540) ? 

3) Comment la Compagnie de Jésus entrave les mouvements antimondialistes 

À LA FIN DE L'ÉMISSION: live de la nouvelle chanson des Brigandes "Catho Spleen"



La société théocratique et contre-traditionnelle de l'Antéchrist


dimanche, juin 10, 2018

Le bouddhisme gagnerait à sortir de sa caricature occidentale



Dans "Qu'ont-ils fait du bouddhisme ? Une analyse sans concession du bouddhisme à l'occidentale", l’anthropologue Marion Dapsance revient sur la réinvention du bouddhisme en Europe et aux États-Unis où il est devenu, depuis XIXe siècle, un projet de réforme sociale.



L'utilisation du terme « bouddhisme à l'occidentale » sous-entend une opposition au « bouddhisme oriental ». Cette distinction est-elle due à des différences culturelles ou à une incompréhension occidentale ?

Marion Dapsance : L'Occident s'est approprié certains aspects du bouddhisme. Dès le XIX e siècle, une quête de « spiritualité laïque » est apparue. Désireux de rompre avec l'héritage chrétien, nombre d'intellectuels européens ont souhaité donner une nouvelle assise morale et religieuse aux sociétés dans lesquelles ils vivaient, notamment en France. Ils ont alors compris et remodelé les traditions asiatiques se réclamant du Bouddha, de manière à ce qu'elles répondent à leur souci du moment : en l'occurence, pour ce qui est de la France, la volonté de promouvoir une « sagesse » ou une morale « laïque » - ce qui n'a absolument aucun sens pour les bouddhistes d'Asie.

Le bouddhisme n'a jamais promu une « spiritualité laïque », ni une diminution du stress. En anthropologie, ce mécanisme de réinvention et d'appropriation d'une tradition exotique est appelé « hybridité culturelle », faisant référence à un mélange de culture. Ce que nous appelons « bouddhisme » ne relève plus ni des traditions asiatiques ni des traditions occidentales. C'est un mélange. Il existe de grandes différences de pensée et de pratique entre les deux. Par exemple, le bouddhisme, quelles que soient ses variantes, comporte de nombreux rituels. Ce que l'on appelle la « méditation » n'est que l'un d'entre eux. Le bouddhisme comprend aussi un vaste panthéon de divinités et d'êtres éveillés (« bouddhas ») qui jouent un rôle important dans la pratique spirituelle des Asiatiques. Faire du bouddhisme une « spiritualité laïque », voire « rationnelle » ou « scientifique », n'a donc guère de sens.

Une autre différence concerne le statut des textes doctrinaux et liturgiques. Ces textes sont fondamentaux dans les traditions asiatiques, mais souvent laissés de côté en Occident. Les rituels y disparaissent ou sont simplifiés à l'extrême, comme dans le cas de la « méditation », qui ne répond plus à un objectif de salut, mais simplement à l'apaisement de l'esprit.

Quand vous parlez, à propos du bouddhisme en Occident, de « fait social total », à la manière du sociologue Marcel Mauss, voulez-vous dire qu'il s'agit d'un phénomène de mode ?

MD :
 J'utilise cette expression afin de sortir du perpétuel débat religion / spiritualité, dont les termes sont dénués de signification claire et précise. Le « fait social total » permet d'insister sur le fait que ce que l'on appelle « le bouddhisme » et la « méditation » concernent différents secteurs de la société tels que la psychothérapie, la médecine, les milieux intellectuels, le monde de l'entreprise, la publicité, etc. Ce « bouddhisme » est loin de se réduire à la sphère dite « religieuse ». Ce que je montre en particulier dans le livre, c'est que le bouddhisme à l'occidentale porte un vrai message idéologique : il vise à réformer la société pour la rendre meilleure. Le bouddhisme, en s'intégrant aux sociétés occidentales, ne s'est donc pas seulement transformé en pratique thérapeutique ou en produit commercial, comme certains observateurs ont pu l'affirmer. Il tente surtout d'apporter des solutions aux méfaits de la société moderne, ce qui n'était évidemment pas le cas des bouddhismes asiatiques.

Que représente véritablement le bouddhisme pour les Occidentaux ?

MD : Il a d’abord été vu par les Européens comme une religion païenne, soit d’un œil plutôt positif – un exemple de « religion naturelle », une éthique proche du christianisme –, soit d’un œil résolument négatif, comme une forme de satanisme. Ce n’est qu’à partir du XIXe siècle qu’on l’assimile, pour des raisons que j’explique dans le livre, à une « sagesse » ou à une « philosophie rationnelle ». Les traditions littéraires venues d’Inde, parmi lesquelles des textes bouddhiques, sont en effet traitées de manière purement intellectuelle par les savants européens (la plupart du temps des philologues et des philosophes, c’est-à-dire des spécialistes des textes et non des pratiques), qui les ont déconnectées de leur contexte social et rituel d’origine. Il est alors assez aisé de transformer ces textes doctrinaux en « philosophies » et de délaisser comme autant de « superstitions » ceux qui relèvent de la légende ou de la pratique rituelle. Devenu « philosophie », le « bouddhisme » (nom qui n’a pas d’équivalent exact dans les langues asiatiques) apparaît comme l’une des philosophies auxquelles l’Occidental cultivé peut s’intéresser.

Ce qui plaît, c’est essentiellement l’idée d’une lutte contre la souffrance, un thème qui s’oppose à la fois à la pensée chrétienne – qui considère que la souffrance joue un rôle privilégié dans l’économie du salut –, et rejoint les préoccupations sociales de l’époque : condition ouvrière,
hygiénisme, eugénisme, etc. Le « bouddhisme » est dès lors récupéré par de nombreux penseurs et activistes de gauche, souvent anticléricaux voire athées, comme Clémenceau, qui n’hésite pas, peut-être par provocation, à se déclarer bouddhiste et à participer à des « messes bouddhiques »
organisées par le musée Guimet dans les années 1890.


Le « bouddhisme » suit alors les évolutions que la notion de « souffrance » a connues en Europe et aux États-Unis : au XXe siècle, et particulièrement dans sa seconde moitié, les conditions de vie matérielle des Occidentaux ayant été singulièrement améliorées, la notion de « souffrance » est davantage associée à son aspect psychologique ou émotionnel.

C’est ainsi que « le bouddhisme » et « la méditation » sont désormais appelés à la rescousse, non plus explicitement pour fonder une nouvelle société, comme ce fut le cas au XIXe siècle, mais pour aider les individus à atteindre « le bonheur ». L’idée de rénovation sociale demeure toujours, cependant, car les promoteurs de la « méditation de pleine conscience » nous expliquent que si chacun pratique la méditation, c’est la société voire la planète tout entière qui en sera transformée.

Je dirais donc que ce qui caractérise « le bouddhisme » en Occident, c’est surtout cet idéal de transformation du monde par l’éradication de la souffrance. L’objectif reste matériel voire matérialiste puisqu’il ne s’agit plus, comme dans le cas des formes asiatiques de bouddhisme, de permettre aux êtres de sortir définitivement du monde et de ses illusions. 

En Occident, on cherche au contraire à améliorer le monde : c’est un contre-sens du point de vue bouddhique.

Le terme « bouddhisme » est ainsi utilisé à tort, faute de mieux. On pourrait peut-être parler plus justement d'athéisme éthico-thérapeutique à coloration bouddhique, à la manière dont les sociologues américains Christian Smith et Melinda Lundquist parlaient de « déisme éthicothérapeutique » en 2005 dans leur ouvrage "Soul Searching : The religious and Spiritual Life of American Teenagers".

Le surnaturel omniprésent dans le bouddhisme asiatique disparaît également en Occident...

MD : De nos jours, c'est le critère scientifique qui détermine ce qui est vrai ou ce qui est faux. Selon certains scientifiques, la méditation aurait un effet sur le cerveau. Sa pratique améliorerait les conditions cognitives et émotionnelles des individus. Ses porte-paroles justifient ces allégations à l’aide de tests en tous genres. « La science » aurait validé la pratique de la méditation.

Dès lors, le bouddhisme, qui aurait inventé cette « technique », serait lui-même « vrai ». Tout ce qui ne va pas dans le sens de cette vision positiviste des choses est écarté, traité comme « superstition », « folklore » ou « métaphore ». C’est ainsi que le surnaturel est très souvent écarté par les Occidentaux qui pratiquent le bouddhisme – du moins dans un premier temps ou dans ce qu’ils disent publiquement du bouddhisme, car en réalité beaucoup de bouddhistes occidentaux croient en l’existence des divinités bouddhiques, des êtres éveillés, des esprits, etc. La science ne joue en fait que le rôle de caution morale ou de produit d’appel. Il faut donc relativiser son pouvoir réel. Les Occidentaux n’ont pas vraiment renoncé aux croyances « surnaturelles ».

En quoi la hiérarchie est importante dans le bouddhisme ?

MD : Chögyam Trungpa (1939-1987) est l'un des premiers lamas officiant en Occident à avoir rompu avec sa hiérarchie. Il a monté son propre réseau dans lequel il était le seul maître. Sans hiérarchie, aucun recours n'est possible. Apparaît alors une autorité absolue créant une relation de soumission, relevant essentiellement du sadomasochisme. La hiérarchie, dans le bouddhisme comme dans toute société, est une garantie contre le pouvoir arbitraire. En tout cas, lorsque cette hiérarchie se fonde sur des règles justes.

Des listes de devoirs, appelées « règles éthiques », existent dans le bouddhisme. Est-ce comparable à d'autres devoirs religieux comme la sharia ou les Dix commandements ?

MD : L'objectif reste assez similaire, même si, par exemple, la sharia est beaucoup plus détaillée. Ces « règles éthiques » sont des principes non négociables, comme peuvent l'être les Dix commandements. L’idée que l’on trouve au fondement de l’éthique bouddhique est qu’il existe un ordre naturel, le dharma, similaire au cosmos grec. Cet ordre est à la fois physique et moral. Il implique, par exemple, le respect de toute vie dès son commencement et quelle que soit sa forme (humaine, animale).

Le bouddhisme de tradition asiatique aurait-il sa place en Occident ?

MD : 
La question est plus vaste : peut-on et faut-il faire renaître les formes de bouddhisme asiatiques en Occident ? Je n'en suis pas certaine. La plupart de ceux qui s’intéressent au bouddhisme et à la méditation ne s’intéressent pas ou peu, en réalité, aux cultures asiatiques. Ce qu’ils veulent, ce sont des solutions pratiques à leurs propres problèmes, à leur propre souffrance. Il est rare qu’ils demandent à pratiquer des rituels complexes impliquant des divinités exotiques dans le but d’éviter l’enfer karmique, et pratiquer tout cela dans une langue étrangère. Cela arrive, mais c’est rare. Ce qu’ils veulent, et on peut les comprendre, c’est tenter de ne pas se déshumaniser sous l’effet des technologies et des mentalités modernes. Mais le bouddhisme et la « méditation » les y aideront-ils vraiment ? Seul l’avenir nous le dira.

Propos recueillis par Ilham Mraizika 




Depuis plusieurs années, Marion Dapsance, docteure en anthropologie, étudie le bouddhisme en Europe. Sa thèse, remaniée sous le titre "Les dévots du bouddhisme", a été publiée chez Max Milo en 2016. Dans son nouvel ouvrage "Qu'ont-ils faitdu bouddhisme ? Une analyse sans concession du bouddhisme àl'occidentale" (Bayard, 2018), elle s'interroge plus largement sur le bouddhisme tel qu’il est pratiqué en Europe.

samedi, juin 09, 2018

Le guide religieux pour tuer les non-juifs


(3:27)
Vidéo en anglais d'une réunion de rabbins fondamentalistes favorables aux préceptes du livre "Torat Ha'Melech", "La Torah du Roi", un traité sur la "Halakha" (Loi juive) qui justifie le meurtre de non-Juifs y compris des enfants. (source : Max Blumenthal, Joseph Dana et Alternet)


Torat Ha'Melech 
(Loi du Roi)
Le guide complet pour tuer des non-Juifs

Le livre ne contient pas moins de 230 pages sur les lois concernant le meurtre de non-Juifs, une sorte de guide pour quiconque se pose la question de savoir si et quand il est permissible de prendre la vie d’un non-Juif. 

Quoique le livre ne soit pas vendu par les grands distributeurs, il a reçu de chaudes recommandations par des éléments de la droite, y compris les recommandations de rabbins importants tels que Yitzhak Ginsburg, Dov Lior et Yaakov Yosef, qui sont imprimées au début du livre. Le livre est distribué via Internet et par la yeshiva... [...]

Au long du livre, les auteurs traitent en profondeur des questions théoriques de la loi religieuse juive concernant le meurtre de non-Juifs. Les mots « Arabes » et « Palestiniens » ne sont pas mentionnés même indirectement, et les auteurs prennent soin d’éviter de faire des déclarations explicites pour qu’un individu applique la loi de ses propres mains. Le livre contient des centaines de sources de la Bible et de la loi religieuse. Il inclut des citations d’Abraham Isaac Kook, un des pères du Sionisme Religieux, et du rabbin Shaul Yisraeli, un des doyens de la yeshiva Mercaz Harav, la citadelle du Sionisme national-religieux située à Jérusalem.

Le livre débute par une interdiction du meurtre de non-Juifs et la justifie, entre autres choses, au motif de prévenir l’hostilité et toute désacralisation du nom de Dieu. Mais très rapidement, les auteurs passent de l’interdiction à la permission, aux diverses dérogations pour faire mal à des non-Juifs, la raison centrale étant l’obligation de faire respecter les sept lois Noahides, que chaque être humain sur terre doit suivre. Parmi ces commandements se trouvent les interdictions du vol, de l’effusion de sang et de l’idolâtrie. [Les sept lois Noahides interdisent l’idolâtrie, le meurtre, vol, les relations sexuelles illicites, le blasphème et la consommation de la chair d’un animal vivant, et exige des sociétés l’institution de lois justes et de cours judiciaires]. 

« Quand nous approchons un non-Juif qui a violé les sept lois Noahides et que nous le tuons par souci de faire respecter ces sept lois, aucune interdiction n’a été violée », déclare le livre, qui souligne que tuer est interdit sauf si c’est effectué par obéissance à la décision d’une cour. Mais plus loin, les auteurs limitent l’interdiction, notant qu’elle ne s’applique qu’à un « système approprié concernant les non-Juifs qui violent les sept commandements Noahides ». 

Le livre inclut une autre conclusion qui explique qu’un non-Juif peut être tué même s’il n’est pas un ennemi des Juifs. « Dans toute situation où la présence d’un non-Juif met en danger des vies juives, le non-Juif peut être tué même si c’est un Gentil
(goy ou non-juif) vertueux pas du tout responsable de la situation qui a été créée », disent les auteurs. « Quand un non-Juif aide un meurtrier de Juifs et cause la mort de quelqu’un, il peut être tué, et dans tous les cas quand la présence d’un non-Juif pose un danger à des Juifs, le non-Juif peut être tué ». 

Une des dérogations pour tuer des non-Juifs, d’après la loi religieuse, s’applique dans un cas de din rodef [la loi du « poursuivant » d’après laquelle celui qui suit un autre avec une intention meurtrière peut être tué de manière extrajudiciaire] même si le poursuivant est un civil. « La dispense s’applique même quand le poursuivant ne menace pas de tuer directement, mais seulement indirectement », indique le livre. « Même un civil qui vient en aide à des combattants est considéré comme un poursuivant et peut être tué. Quiconque assiste l’armée des malfaisants d’une quelconque manière renforce les meurtriers et est considéré comme un poursuivant. Un civil qui encourage la guerre donne au roi et à ses soldats la force pour continuer. Par conséquent tout citoyen de l’État qui s’oppose à nous qui encourage les soldats combattants ou exprime de leurs actions une satisfaction est considéré comme un poursuivant et peut-être tué. Pareillement, quiconque affaiblit notre propre État par la parole ou par une action similaire est considéré comme un poursuivant ». 

Les rabbins Shapira et Elitzur déterminent qu’on peut aussi faire du mal à des enfants parce qu’ils sont des « entraves ». Les rabbins écrivent ce qui suit : « Entraves - on trouve souvent les bébés dans cette situation. Ils bloquent le chemin du secours par leur présence et le font complètement de force. Néanmoins, ils peuvent être tués parce que leur présence aide le meurtre. Il est justifié de tuer des bébés s’il est clair qu’ils grandiront pour nous nuire, et dans une telle situation on peut leur faire du mal délibérément, et pas seulement pendant le combat avec des adultes ». 

De plus, les enfants du meneur peuvent être touchés pour faire pression sur lui. Si l’attaque des enfants d’un mauvais chef va l’influencer pour qu’il ne se comportent pas méchamment, on peut leur faire du mal. « Il vaut mieux tuer les poursuivants que tuer d’autres », déclarent les auteurs.

Dans un chapitre intitulé « Mal délibéré à des innocents », le livre explique que la guerre est dirigée principalement contre les poursuivants, mais ceux qui appartiennent à la nation ennemie sont aussi considérés comme ennemis parce qu’ils assistent des meurtriers.

La rétorsion a aussi une place et une fonction dans ce livre des rabbins Shapira et Elitzur. « Pour vaincre les ennemis, nous devons nous comporter envers eux dans un esprit de représailles et de mesures pour mesures », écrit-il. « Les représailles sont absolument nécessaires pour que cette méchanceté ne vaille pas le coup. Par conséquent, parfois nous faisons des actes cruels pour créer le bon équilibre de la terreur ».

Dans une note de bas de page, les deux rabbins écrivent d’une manière qui semble permettre à des individus d’agir par eux-mêmes, hors de toute décision du gouvernement ou de l’armée : « Une décision par la nation n’est pas nécessaire pour permettre de verser le sang du royaume du mal », écrivent les rabbins. « Même des individus de la nation attaquée peuvent les frapper ».

À la différence des livres de loi religieuse publiés par les yeshivas, cette fois-ci les rabbins ont ajouté un chapitre contenant les conclusions du livre. Chacun des six chapitres est résumé en points principaux de plusieurs lignes, qui exposent, entre autres choses : « Dans la loi religieuse, nous avons trouvé que les non-Juifs sont généralement suspects de verser le sang juif, et dans la guerre, cette suspicion devient bien plus grande. On doit considérer de tuer même des bébés, qui n’ont pas violé les sept lois Noahides, à cause du danger futur qui sera causé s’ils sont autorisés à devenir aussi mauvais que leurs parents ».

Même si les auteurs prennent soin, comme indiqué, d’utiliser le terme « non-Juif », il s’en trouvera certainement pour interpréter la nationalité des « non-Juifs » responsables de mettre en danger le peuple juif. Ceci est renforcé par la brochure « La voix juive » publiée sur Internet depuis Yitzhar, qui commente le livre : « Il est superflu de faire remarquer que nulle part dans le livre il n’est écrit que les déclarations ne concernent que les non-Juifs d’autrefois ». Les éditeurs de la brochure n’ont pas oublié une remarque cuisante en direction des services de sécurité (GSS), qui se donneront certainement la peine de se procurer une copie. « Les éditeurs suggèrent au GSS qu’ils attribuent le prix de la sécurité d’Israël aux auteurs », déclare la brochure, « qui ont donné aux enquêteurs le choix de lire les conclusions résumées sans avoir besoin d’une étude du livre entier en profondeur ».

Un étudiant de la yeshiva Od Yosef Hai à Yitzhar a expliqué d’où, de son point de vue, les rabbins Shapira et Elitzur ont tiré le courage de parler si librement sur un sujet tel que le meurtre de non-Juifs. « Les rabbins n’ont pas peur de poursuites parce que dans ce cas, Maimonides [le rabbin Moses ben Maimon, 1135-1204] et Nahmanides [rabbin Moses ben Nahman, 1194-1270] devraient être aussi traînés en justice, et de toute façon, ceci est une recherche sur la loi religieuse », a dit l’étudiant de la yeshiva. « Dans l’État juif, personne n’est ainsi en prison pour avoir étudié la Torah ».


* Note du traducteur : Ces interprétations religieuses ont été traitées de manière détaillée dans : Israel Shahak et Norton Mezvinsky, « Jewish Fundamentalism in Israel », Pluto Press (1999).

Source :
http://didiremez.wordpress.com/2009...
Traduction : JP Bouché 


Des textes religieux prétendent que les juifs sont des hommes supérieurs, des seigneurs qui doivent dominer les non-juifs (sous-hommes) et leur imposer une loi impitoyable :

LA LOI DU ROI (Torat Ha'Melech)  

(Livre en vente sur le site Virtual Geula, 56 $)





jeudi, juin 07, 2018

Israël, le nouvel apartheid


 Le 5 mai, Macron, le golem rothschildien, a reçu Netanyahu, le bourreau de Gaza.



Israël, le nouvel apartheid 


Michel Bôle-Richard 



S’il est un terme que les Israéliens et la communauté juive mondiale réfutent avec violence pour caractériser la situation des Palestiniens en Cisjordanie, c’est bien celui d’apartheid. Bien sûr, il ne s’agit pas du modèle qui a eu cours en Afrique du Sud jusqu’à la libération de Nelson Mandela en février 1990. Nous ne sommes plus à la même époque et les situations politiques sont différentes. Pourtant, dans les principes et leur mise en application, les méthodes sont souvent similaires et la ségrégation des Palestiniens en Cisjordanie et en Israël est une réalité que personne ne peut nier. Apartheid réinventé, apartheid masqué, les faits et les réalités sur le terrain le démontrent facilement. [...] 


(…) Le comportement de l’État juif peut s’assimiler à une forme réinventée de l’apartheid que l’on appelle quelquefois l’« apartheid masqué ». Le terme fait bondir aussi bien nombre d’Israéliens que de Juifs français. Cependant il revient de plus en plus fréquemment dans la bouche des politiciens tant israéliens que palestiniens ainsi que dans les rapports d’organisations internationales pour qualifier l’attitude d’Israël tant à l’égard des Palestiniens d’Israël que ceux des territoires occupés. Cette forme de ségrégation a toutes les chances de s’amplifier en raison de la volonté d’Israël de maintenir le caractère juif de l’État hébreu et de son obstination à refuser de créer à ses côtés un État palestinien digne de ce nom. 


Avraham Burg n’hésite pas à comparer l’état de la société israélienne à une
forme de « nazisme » à l’encontre des Arabes en mettant en avant « le caractère central du militarisme dans notre identité. La place des officiers de réserve dans la société. Le nombre d’Israéliens armés dans les rues. Où va cet essaim de gens armés ? Ils disent publiquement « les Arabes dehors ! » Se définissant comme un citoyen du monde, un pacifiste, il qualifie l’occupation de la Cisjordanie d’« Anschluss » et prédit « une explosion sans fin ». « Nous sommes au pied du mur, avait-il conclu. Demandez à vos amis s’ils sont sûrs que leurs enfants vont vivre ici. Au maximum 50 % diront “oui”. Autrement dit, l’élite israélienne est déjà partie et sans élite, il n’y a pas de nation. » 


Menahem Klein constate : « nous gouvernons par la force. Nous sommes devenus un régime ethnosécuritaire, arrogant, égoïste, ethnocentriste. Nous sommes convaincus d’être les meilleurs et que les autres ne valent rien. Désormais, le conflit est devenu religieux, ethnique et la politique est inefficace » […] 


Gideon Levy, de Haaretz, est consterné : « Les formes de racisme envers
les Arabes et les étrangers, l’arrogance israélienne envers l’opinion internationale, tout cela peut s’expliquer par la croyance aveugle et primaire de la majorité des Israéliens selon laquelle nous pouvons nous permettre tout ce que l’on veut puisque Dieu nous a choisis. » Il note que, de plus en plus, « la religion est l’État et l’État est la religion » soulignant qu’aujourd’hui, le facteur religion gagne du terrain en Israël. Son emprise s’accroît dans la vie quotidienne, à la Knesset, dans l’armée où il y a de plus en plus de soldats orthodoxes. » [...] 


C’était la même chose en Afrique du Sud. Les Afrikaners pensaient qu’ils
étaient les envoyés de Dieu, les apôtres de la civilisation, confortablement retranchés derrière leurs préceptes religieux. Ils s’estimaient supérieurs aux Noirs auxquels ils étaient venus apporter la bonne parole et leur savoir-faire. Ils pensaient qu’ils étaient le fer de lance du progrès parmi « les sauvages ». 


Theodor Herzl n’a-t-il pas écrit dans « L’État des juifs » : « Si sa majesté le
Sultan consentait à nous donner la Palestine, nous pourrions nous charger de mettre en ordre les finances de la Turquie. Pour l’Europe, nous formerions là-bas un élément du mur contre l’Asie ainsi que l’avant-poste de la civilisation contre la barbarie… Nous formerions une garde d’honneur autour des lieux saints et garantirions par notre existence même l’accomplissement de ce devoir. » Les Juifs israéliens se considèrent toujours comme le poste avancé de l’Occident entouré d’une nuée de barbares.


A lire : "Israël, le nouvel apartheid" de Michel Bôle-Richard.



L'Observatoire de la haine

Le CRIF, qui a lancé son "Observatoire de la haine sur Internet", devrait observer Israël où la haine n'est pas un vain mot :


Assassinats de Palestiniens, 
Discrimination envers les Arabes israéliens, 
Blocus de Gaza, 
Pillage des ressources et des terres palestiniennes et leur transformation en bantoustans, 
Colonisation galopante, 
Humiliations quotidiennes des Palestiniens, 
Racisme à l'encontre des juifs noirs comme les Falashas éthiopiens...


La Torah du crime

Beaucoup de juifs s'inspirent des préceptes du livre "interdit" « Torat ha-Melekh » (la Torah du Roi) dans lequel on justifie le meurtre préventif de non-Juifs (goyim), y compris les femmes et les enfants « si leur présence met en danger la vie d’un Juif ».


Razan Al-Najjar était infirmière. Agée de 21 ans, elle faisait partie des volontaires qui, au péril de leur vie, interviennent dans la bordure frontalière, soit quelques centaines de mètres près de la clôture séparant la bande de Gaza d’Israël. C’est là qu’elle a été tuée, le 1er juin, par un sniper israélien, à l’est de Khan Younès. Une centaine d’autres personnes ont été blessées, lors de ce nouveau rassemblement de la « marche du grand retour », entamée le 30 mars, dont le bilan, en termes de victimes, s’élève à ce jour à près de 120 morts et plus de 3 500 blessés par balle.


"Israël, le nouvel apartheid", interview de Michel Bôle-Richard, ancien journaliste au Monde.




mercredi, juin 06, 2018

Une nouvelle conscience




Moins on fait de théories sur l’apparition d’une nouvelle conscience, et plus on l’aide à naître. Il ne faut pas la réduire à un idéal à atteindre, car cette naissance s’accomplit dans les difficultés de la vie. C’est un processus dramatique et réel sinon ce ne serait rien d’important. 



L'inutilité des pratiques


Certains ont tenté de l’appréhender par des pratiques diverses, mais il ne faut pas se tromper d’objectif. La nouvelle conscience n’a rien à voir avec la recherche du bien-être ou de la santé. Ceux-ci sont les conséquences d’un mode de vie juste pour autant que la société actuelle le permette. En voulant forcer l’organisme et le psychisme, on risque de restimuler des forces rétrogrades qui seraient un frein à l’émergence d’une conscience nouvelle. 

Certaines pratiques énergétiques ou spirituelles sont bonnes pour l’équilibre mental et la santé mais incapables de gérer les forces cosmiques nouvelles qui pénètrent actuellement l’atmosphère en provenance du centre de l’univers. Nous n’avons pas prise sur ces hautes énergies dont nous sommes incapables de maîtriser le flux avec nos instruments psychiques. Il s’agit d’une effusion spirituelle pour tous, mais qui ne peut devenir consciente que chez ceux qui l’accueillent consciemment en leur être. Il est possible que son effet positif s’inverse chez ceux qui s’y opposent, et qu’ils aillent ainsi au devant d’un jugement et d’une destruction. 

C’est ainsi qu’on voit apparaître une nouvelle forme de mal chez les êtres qui se mentent à eux-mêmes pour défendre le vieux système auquel ils sont identifiés. C’est l’obstination dans l’attachement au fond du plan matériel quand l’heure est venue d’en ressortir. 


Le satanisme

Ce « mal » pourra atteindre à l’avenir des proportions monstrueuses à cause du désespoir qui s’empare de ceux qui s’accrochent à ce qui va disparaître. C’est pourquoi, ils se blindent derrière la technologie, le béton et l’acier depuis plus d’un siècle. Ou derrière des dogmes et des
idéologies. Mais ce rempart fragile sera renversé. 


En attendant, le satanisme – Satan est « celui qui résiste » - s’insinue dans les pensées et les actes, et devient de ce fait identifiable ce qui aide
les esprits éveillés à s’en dégager. 


Nombre de personnes s’éveillent à la réalité, et au lieu d’en ressentir de l’accablement, elles appellent de leurs vœux une nouvelle existence. Malheureusement, les conditions de la civilisation actuelle s’opposent fortement à la mise en pratique d’une nouvelle organisation sociale qui
serait mieux adaptée aux rayonnements cosmiques qui se déversent sur l’humanité. 



Le vieux système doit disparaître


Il y a le risque d’une trahison lorsqu’on veut parodier un âge d’or qui n’existe pas. Et c’est pourquoi nombre de personnalités médiatiques prennent le masque des bons sentiments et d’une bonté humanitaire superficielle. Il y a dans cette mascarade un test de lucidité pour tous. Il faut en tirer la leçon suivante : quoique la période actuelle apporte de nouvelles possibilités potentielles, la situation politique au sens large du terme empêche leur actualisation, sans toutefois entraver leur action au fond de notre être. 

La vérité est bafouée mais rien ne l’arrête ou la diminue. Sachant cela, la sagesse nous demande de nous préparer, en n’opposant aucune résistance aux rayonnements universels. Il est impossible d’atteindre une vie nouvelle
dans l’état actuel de notre conscience qui est le produit du vieux système. C’est simple à comprendre, mais difficile à admettre pour l’ego qui ne recherche que sa conservation. D’ailleurs, l’ego est prêt à jouer à « l’ego spirituel » pour se maintenir. Il peut même se transformer, en un « ego de saint homme » ou de grand humanitariste ou encore de grand thérapeute. Voyez le défilé des prix Nobel ! C’est un défilé de mode. 


Il ne sert à rien d’améliorer les conditions sociales et politiques, et c’est même ce qu’il y a de plus négatif, car ces systèmes sont condamnés à disparaître, non par la volonté humaine mais par l’action des forces universelles de régénération. S’y opposer conduit à l’aggravation de la maladie mondiale, pour l’individu comme pour l’humanité. 

La nouvelle conscience est en train de naître. Le refus d’accueillir cette renaissance conduira une partie de l’humanité à s’endurcir dans le mal. Il y
a une sélection en cours. Rien de malveillant dans ce processus, mais une parfaite justice. Le jugement qui vient est une sélection fondée sur l’amour. 



La fin des hiérarchies parasitaires

L’univers respecte la loi du libre-arbitre mais les forces de correction – qui tentent de sauver ce qui est perdu – se mettent alors à l’œuvre de toute leur pureté angélique intraitable. 


Il va donc y avoir un « jugement » en vue de régler leur compte aux hiérarchies parasitaires. Nous ne développerons pas cet aspect, mais
l’observation de nous-mêmes nous enseigne qu’on ne peut pas s’opposer à la loi universelle sans tomber malade ou devenir déséquilibré. 


Si l’on ressent déjà l’aiguillon de cette conscience nouvelle qui nous mobilise, nous pouvons nous organiser pour lui préparer un cadre favorable. Pour l’instant, nous sommes déchirés entre la vie sociale pleine d’embûches et notre vie intérieure qu’il faut parfois dissimuler à notre entourage. Cette situation difficile nous permet toutefois de nous détacher du vieux système tout en demeurant au cœur de la réalité. C’est une très grande force. Nous sommes en train d’accumuler ainsi de la puissance puisqu’il n’y a pas de conditions plus pénibles que celles où nous vivons actuellement. 


L’être qui est engagé sur la voie spirituelle n’a pas à se soucier des conditions politico-sociales, pour les améliorer, ce qui est d’ailleurs
impossible, et constituerait une perte d’énergie. Il faut être tout à fait clair à ce sujet : le vieux système est celui par lequel nous sommes éprouvés en fonction de notre karma, et du point de vue spirituel, cette épreuve est excellente pour notre perfectionnement. 



La civilisation nouvelle

Lorsque nous parlons d’une civilisation nouvelle, il ne s’agit pas de faire la révolution, ou d’attendre l’avènement d’un âge d’or qui s’installerait progressivement sur l’ordre ancien. Si les choses devaient se passer ainsi, rien ne changerait en profondeur. Non, nous prédisons que la civilisation actuelle va encore durer, sans qu’on puisse prédire durant combien de temps, mais que parallèlement à sa décadence irréversible, une partie de l’humanité va connaître une mutation. Cette mutation entraînera l’apparition progressive d’une société sans aucun rapport avec l’ancienne. Cette nouvelle organisation sociale communautaire sera propice à l’accélération des processus de transformation pour ceux qui sont orientés vers une démarche libératrice, mais elle offrira également un cadre matériel harmonieux pour les êtres qui se préparent à cette transformation. Il y aura inévitablement un choc et une rupture entre les deux groupes humains qui vont en sens opposé : l’un recherchant l’harmonie avec l’univers et l’autre devenant toujours plus robotique. 

La nouvelle civilisation que nous devons mettre en place ne sera pas décrétée du haut des tribunes internationales. Au contraire, les autorités planétaires feront leur possible pour la réprimer car elle signera la fin de leurs privilèges. C’est pour cette raison qu’il ont mis en place des systèmes de contrôle pour soustraire les masses aux influences du nouveau cycle. Ils les abrutissent par la télévision qui diffuse sa propagande subliminale sans interruption. 

A un certain moment, nous sortirons de leur jeu. Ce sera comme un exil, une sortie d’Egypte, et nous détachant définitivement du vieux système, nous n’aurons pas d’autre solution que de recréer des cadres de vie qu’on ne peut pas encore définir. 


Aucune autorité mondiale ne peut l’empêcher car des forces cosmiques irrésistibles sont en action. Ceux qui sont sensibles à de nouvelles pensées
et de nouvelles aspirations, vont se reconnaître, se rejoindre, et peut-être s’unir pour établir les bases de la civilisation nouvelle. Cela peut passer par l’expérimentation de nouvelles formes de vie communautaires, car un être n’existe qu’en relation avec d’autres.



Joël Labruyère



Lumière sur la civilisation de l'âge Noir
de Joël Labruyère

« Dans la Tradition universelle, le déroulement du monde se divise en quatre âges marquant chacun un nouvel effondrement moral et un éloignement du divin. Les Hindous nomment le dernier de ces âges le Kali Yuga, l'Âge Noir. Ils considèrent que nous y sommes entrés il y a 5000 ans et que nous ne sommes pas prêts d'en sortir. Pendant l'Âge Noir, seul subsiste un quart de vérité contre trois-quarts de mensonge. Plus l'Âge Noir avance et plus ce quart de vérité se trouve englouti, non pas disparu, mais mélangé et difficilement identifiable. Malgré tout, les Anciens considéraient que l'Âge Noir était un cycle propice pour ceux qui recherchent la grande Libération. Insatisfaits des gratifications illusoires de la matière, nous pouvons être propulsés vers le haut par la pression insoutenable du mensonge grandissant. Endurer ce mal nous force à rechercher le Bien absolu. Si nous n'avons pas le goût de flâner dans le jardin des délices de la civilisation matérialiste pour éprouver son bonheur virtuel, il faut s'en extraire avec force au risque de s'y perdre. Il faut s'arracher à l'entropie ambiante par un mouvement énergétique, une révolution de la conscience et de l'être. Au cœur de l'Âge Noir, il existe donc une porte vers l'Âge d'Or intérieur. Mais cette porte est cachée. Il faut combattre pour la trouver. »



mardi, juin 05, 2018

L'opération Mamoudou Gassama


Spiderman ou l'autopsie d'une imposture

Les créateurs de la vidéo, Artémisia Collège, précisent : "Nous présentons un travail de recherche critique de la vérité, sans prétendre la détenir de façon absolue. Si des journalistes dignes de ce nom faisaient ce travail, nous n’aurions pas à le faire…"

Commentaire de Florence Vivès


Je suis docteur en physique et je voulais vous informer que je peux démontrer par le calcul mathématique que toute cette histoire avec Mamoudou n’est qu’une vaste fumisterie.

Voici la démonstration : quelle est la vitesse d’un corps en chute libre à une hauteur H donnée ? Mettons H = 6 m, soit grosso modo la hauteur de deux étages. L’objet a donc un mouvement rectiligne uniformément accéléré par la gravité, la formule qui permet d’obtenir sa vitesse est donc v = racine carrée de (2*g*h) Avec g = 9.81 et h = 6 m (c’est la distance parcourue lors de la chute, soit deux étages = 6 m). On obtient donc une vitesse de 10.85 m/s, soit encore v = 39.06 km/h La chute d’un corps de 6 m de haut équivaut donc à projeter ce même corps à près de 40 km/h contre un mur en béton.

Mon ami Didier Long, aussi titulaire d’un doctorat de physique vient appuyer mes calculs, je le cite : « Lorsque l’on tombe de trois mètres et que l’on s’accroche à une barre, située donc trois mètres plus bas que le départ de la chute, l’énergie doit être encaissée par le travail mécanique exercé par les bras. Si le dépliement des bras au cours de l’arrêt se fait sur une longueur de 1 m, les bras doivent supporter quatre fois le poids du corps. Si ce dépliement se fait sur une longueur de 50 cm, les bras au cours de l’arrêt de la chute sept fois le poids du corps. Le tout sans que les mains glissent. C’est un peu ce que font les gymnastes aux barres fixes. Si la chute est d’une hauteur de 6 mètres, et selon l’amplitude du dépliement des bras au cours de l’arrêt, 1 mètre ou 0.5 mètre, la force encaissée par les bras est de 7 fois le poids du corps, ou 13 fois le poids du corps. »

Conclusion : la version officielle est donc scientifiquement impossible. L’enfant ne peut en aucun cas être tombé d’une hauteur de 6 m et s’être rattrapé à la rambarde, c’est mathématiquement et physiquement impossible, ses bras et ses mains n’auraient pas survécu à l’impact. Macron tient donc son Théo.




La fabrication du consentement


Partout en Europe, la vague migratoire inquiète les populations européennes. Après le Brexit britannique, la percée de l'extrême-droite en Allemagne et son entrée au gouvernement en Autriche, l’Italie a voté pour une coalition de droite nationaliste et eurosceptique.  

Devant les millions de migrants qui affluent en Europe, Macron doit dissiper l'inquiétude grandissante des Français. L'opération Mamoudou Gassama vise à fabriquer une image positive des sans-papiers entrés illégalement en France.

La connivence entre le pouvoir et les médias permet de manipuler l'opinion publique et de fabriquer du consentement. Ainsi, l'exploit de Mamoudou Gassama, qui n'est certainement pas spontané, est relayé par les journalistes aux ordres jouant la partition de Macron.  


Noam Chomsky et Edward Herman mettent en évidence dans leur livre "La fabrication du consentement" l’existence d’une propagande visant à diffuser la vision du monde des dominants


A lire ou à relire, La Fabrication du consentement 

"Les médias constituent un système qui sert à communiquer des messages et des symboles à la population. Ils ont vocation à distraire, amuser, informer, et à inculquer aux individus les croyances et codes comportementaux qui les intégreront aux structures sociales au sens large."



Pourquoi faut-il dénoncer le mondialisme messianique ?


Le mondialisme messianique entend élargir le magma cosmopolite d'esclaves volontaires déracinés. Les masses, abruties par la propagande des médias aux ordres, sont soumises dès l'enfance à une impitoyable compétition, un darwinisme social, qui exclut les plus faibles et les transforme en parias. Parias qui seront probablement relégués, ainsi que les dissidents, dans des zones concentrationnaires comme Gaza... La dictature est en marche !




lundi, juin 04, 2018

Les Dix Devoirs du ROI

La société "démocratique" contre-traditionnelle




Les Dix Devoirs du ROI

par Patrick

Au temps du Bouddha vivaient, comme aujourd’hui, des souverains qui gouvernaient injustement leurs états. Ils levaient des impôts excessifs et infligeaient des châtiments cruels.Le peuple était opprimé et exploité, torturé et persécuté. Le Bouddha était profondément ému par ces traitements inhumains. 


Le Dhammapadatthakathâ raconte qu’il porta alors son attention sur le problème d’un bon gouvernement. Ses idées doivent être appréciées dans le contexte social, économique et politique de notre temps. Il montra comment tout un pays pouvait devenir corrompu, dégénéré et malheureux quand les chefs du gouvernement, c’est-à-dire Roi, ministres et fonctionnaires deviennent eux-mêmes corrompus et injustes. Pour qu’un pays soit heureux il doit avoir un gouvernement juste. Les principes de ce gouvernement juste sont exposés par le Bouddha dans son Enseignement retrouvé dans les Ecritutres Canoniques du Canon Pâli sur les “Dix Devoirs du ROI” : Dasa-râja-Dhamma

Le mot ROI d’autrefois doit être remplacé aujourd’hui par le mot “Gouvernement”. Par conséquent les Dix Devoirs du ROI s’appliquent maintenant à tous ceux qui participent au gouvernement, chef d’état, ministres, chefs politiques, membres du corps législatif et fonctionnaires d’administration.

1. Le premier de ces dix devoirs est la libéralité, la générosité, la charité (Dâna). Le souverain ne doit pas avoir d’avidité ni d’attachement pour la richesse et la propriété, mais il doit en disposer pour le bien du peuple.

2. Un caractère moral élevé (Sîla). Il ne doit jamais détruire la vie, tromper, voler ni exploiter les autres. Il doit appliquer à lui-même les 5 préceptes que respecte le laïc qui comprend l’enseignement du Bouddha.

3. Sacrifier au bien du peuple (Pariccâga). Il doit être prêt à sacrifier son confort, son nom et sa renommée, et sa vie même dans l’intérêt du peuple.

4. Honnêteté et intégrité (Ajjava). Il doit être libre de peur ou de faveur dans l’exercice de ses devoirs. Il doit être sincère dans ses intentions et ne doit pas tromper le public.

5. Amabilité et affabilité (Maddava). Il doit avoir un tempérament doux.

6. Austérité dans les habitudes (Tapa). Il doit mener une vie simple et ne doit pas se laisser aller au luxe. Il doit être en possession de soi-même.

7. Absence de haine, mauvais-vouloir, inimitié (Akkodha). Il ne doit garder rancune à personne.

8. Non-violence (Ahimsa), ce qui signifie qu’il ne doit non seulement faire de mal à personne, mais aussi qu’il doit s’efforcer de faire régner la paix en empêchant la guerre et toute autre chose qui impliquent violence et destruction de la vie.

9. Patience, pardon, tolérance, compréhension (Khanti). Il doit être capable de supporter 
les épreuves, les difficultés et les insultes sans s’emporter.

10. Non-opposition, non-obstruction (Avirodha). C’est-à-dire qu’il ne doit pas s’opposer à la volonté populaire, ne contrecarrer aucune mesure favorable au bien-être du peuple.

En d’autres termes, il doit se tenir en harmonie avec le peuple. Il est inutile de dire combien serait heureux un pays gouverné par des hommes possédant ces qualités.



Agence France Presse du 31 mai 2018 à 11h30 :

“Notre Premier ministre nous dit qu’il assume les conditions de travail difficiles à Matignon :

14 secrétaires et 4 conseillers ont quitté leur poste de travail depuis son arrivée à Matignon. Pressions, horaires à rallonge, menaces… l’ambiance est malsaine à Matignon selon des fonctionnaires au service de ce Premier ministre qui dit assumer un engagement total, une exigence totale dans les services de Matignon : “à Matignon on travaille beaucoup, beaucoup, et j’y veille, dit-il.” Il admet une pression considérable… “Lorsque je demande à quelqu’un de partir, il est réaffecté dans un autre poste administratif.” Les témoins de cet état de fait nous disent que ces responsables menacent de faire sauter à tout moment un collaborateur. Des secrétaires assistent des conseillers jusqu’à 3 ou 4 heures du matin et reprennent le travail dès le lendemain matin après avoir dormi de 5 à 7 heures du matin… “ On n’est jamais sûr de garder son poste, on ne sait jamais si on finira la semaine, on a vu des conseillers pleurer… On a eu des anciens Premiers ministres qui étaient difficiles, mais non, ce n’était pas aussi dur. Ce n’était pas aussi malsain comme ambiance…” …

Les mots harcèlement moral ou vampirisme psychique sont devenus la norme ISO dans le Kali Yuga actuel, cet âge de fer, l’âge sombre, et l’Ethique traditionnelle si favorable aux équilibres disparaît aux profits des comportements malsains-financiers justifiés par le politique dans ses aberrations comportementales. Les Sciences politiques ont ce jour la tête et le cœur vers le bas dans la fange car, la caste des Vaisyas, celle des nouveaux financiers-commerçants de notre époque du “ Règne de la quantité”, domine et tient fermement sous son joug les deux premières castes Sacerdotale et Guerrière des traditions antiques : celles des Brâhmanes et des Ksatriyas. Après la guerre 39-45 des psychiatres étudièrent les témoignages rapportés par des rescapés des camps de concentration et de soldats revenus vivants des enfers. Une abondante littérature médicale montrera de quoi est capable un dominant en situation de dominance politique ou religieuse. Les diagnostics médicaux les concernant sont accablants et éloquents.

Ce qui se passe à Matignon serait-il un simple exemple assez inquiétant parmi bien d’autres ?

Cela ressemblerait-il aux pratiques de harcèlement moral des sectes toujours pratiquées par des pervers narcissiques parfois doublés de chefs de sectes pseudo-religieuses qui procèdent par leurs endoctrinements au lavage des cerveaux de leurs croyants illusionnés. 

Propagandistes, prestidigitateurs, fakirs politiques procèdent bien ainsi tandis que le mensonge a toujours été la marque d’infamie du politique. Si le peuple se trouve asservi dans la peur par instinct de troupeau et s’il vient à oser manifester sa désapprobation… alors, il est malmené et peut se retrouver en prison comme ces Turcs intègres opposés au dictateur de la Turquie actuelle.

Sommes-nous en France au bord d’une dictature naissante ? 

Le prétexte du politique est toujours le même : Il veut votre bonheur en vous dictant votre conduite et, ce faisant, ce n’est que le malheur qui sort de son chapeau de prestidigitateur… rarement une colombe… Souvenons-nous de l’ex-URSS, de l’Allemagne nazie, et de combien d’autres exemples si nombreux…
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“Que toutes les existences soient Heureuses, que leurs Coeurs soient Heureux …”
Le Bouddha

samedi, juin 02, 2018

Soral et Xav, le dessin satirico-subversif condamné



Soral et Xav, le dessin satirico-subversif condamné


« En France, rappellent Daniel Salles et Magali Eymard, la caricature est une tradition républicaine, protégée par la loi sur la liberté de la presse de 1881 et par la jurisprudence des tribunaux. (...) l’essor de la caricature politique a toujours correspondu à des périodes de crises sociales et politiques : mouvement de la Réforme, Révolution française, monarchie de Juillet, affaire Dreyfus. »


Des dessins "tolérables"


Des caricatures sont tolérées quand leur objectif est la confrontation entre musulmans et non musulmans.

En revanche, l'oligarchie et la secte messianique (qui orchestre la globalisation du chaos) ont recours à la coercition quand des caricatures soulignent le rôle de leurs agents. 


Quand la LICRA accuse d'antisémitisme, le couperet tombe inéxorablement. Le dessinateur Jean-Phillipe Martin, dit "Zéon", fut condamné à 6 mois de prison avec sursis et à des amendes et dommages et intérêts de 18 000 €. 

"La LICRA, écrit Zéon, par ses actes, est un trouble à l’ordre public perpétuel, perfide, et nocif au possible aux valeurs fondamentales garanties par les lois de la République, le venin despotique que ses dirigeants et membres veulent insuffler dans la veine démocratique, au profit de l’hégémonie esclavagiste américano-sioniste, imposée au peuple au niveau planétaire sous l’intitulé revendiqué du « nouvel ordre mondial », comme jadis Joseph Goebbels et Adolf Hitler qui, après avoir dans un premier temps privé les écrivains et artistes de leur droit à exprimer leurs pensées, les ont privés ensuite, carrément et tout simplement de leur droit de vie". (Source)


Xav et Soral


Le dessin "Les cancrelats", de Xavier Duhayon, dit "Xav"...


... et un autre dessin, intitulé "l’Échiquier politique", diffusés en 2017 sur le site "Egalité et réconciliation". 

A cause de ces deux dessins jugés antisémites, le 1er juin 2018, le tribunal de grande instance de Paris condamne Alain Soral à un an d’emprisonnement avec sursis et au paiement de 31.004,00 euros.



L’Échiquier politique

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