vendredi, avril 22, 2022

Le journal catholique La Croix apporte son soutien à Emmanuel Macron


 

(2:40)


Réaction de l'ancienne ministre Christine Boutin sur Twitter :

Stupeur ! La Croix divise encore une fois les catholiques et l’Eglise. Or, Pour nous tout est lié : la dignité de la personne humaine ET le migrant, la marchandisation des corps Et la GPA, la personne démunie Et l’embryon, l’IVG à 14 semaines, l’Euthanasie Et le "tu ne tueras pas".

Christine Boutin recommande la lecture de "cette belle lettre adressée par le général Maurin à Mrg Ravel" :

(L’archevêque de Strasbourg, Mgr Luc Ravel, a annoncé qu’il voterait pour Emmanuel Macron. Ancien commandant de la brigade parachutiste, le général Emmanuel Maurin lui a répondu dans une lettre qu’il accepte de rendre publique.) 

Monseigneur,

J’ai eu la stupeur de lire dans la presse votre déclaration qui annonce que « le citoyen Ravel votera Emmanuel Macron, bien entendu ».

Bien entendu, vous voterez pour un candidat qui annonce vouloir inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution.

Bien entendu, vous voterez pour un candidat dont la majorité entend faire de l’euthanasie la grande cause sociétale du prochain quinquennat.

Bien entendu, vous voterez pour un candidat qui souhaite légiférer pour la PMA sans père en attendant le trafic des GPA.

Bien entendu, vous voterez pour un candidat qui trouve beau de rencontrer une femme voilée
(voir note ci-dessous), préférant manifestement le racolage électoral à la dignité de la femme.

Bien entendu, vous voterez pour un candidat « plus capable de fédérer » après avoir pourtant fractionné à dessein la société en trois blocs et, accessoirement, avoir « emmerdé » les non-vaccinés (je précise que je suis trois fois vacciné).

Bien entendu, tout cela vous l’avez longtemps mûri, oint de votre onction ecclésiastique d’évêque et de successeur des Apôtres. Bien entendu, vous le dites en conscience.

Bien entendu, vous acceptez donc de porter votre part de responsabilité dans ces lois à venir.

Je pensais pourtant, naïvement sans doute, qu’en qualité de successeur des Apôtres, vous aviez à guider vos fidèles vers le Christ qui est le Chemin, la Vérité et la Vie. Souhaiteriez-vous aujourd’hui les guider vers l’impasse, le Mensonge et la Mort ? Impasse d’un projet de société libertaire qui détruit la famille, arrache l’homme de tous ses racinements comme disait Péguy pour une liberté chimérique et prométhéenne. Mensonge d’un projet de société qui nie la nature essentiellement mixte de l’humanité.

« Homme et femme il les créa » avez-vous entendu comme moi samedi soir lors de la veillée pascale.

Culture de mort d’une société qui ne reconnait plus la dignité des plus fragiles et des plus diminués. Culture de mort d’une société sans Dieu qui dès lors, par peur et refus de la mort, ouvre grand la porte à l’eugénisme et au transhumanisme.

L’évêque de Carthage, Saint Cyprien disait au IIIè siècle : « Dès le début de mon épiscopat, je me suis fait une règle de ne rien décider d’après mon opinion personnelle sans votre conseil, à vous les prêtres et les diacres et sans le suffrage de mon peuple ». Manifestement dix-huit siècles plus tard, le citoyen-évêque Ravel s’est bien émancipé.

Votre fallacieuse distinction entre l’évêque et le citoyen a pour seul et triste mérite, au pire de mal masquer une hypocrisie pharisienne, au mieux de voiler difficilement comme une sorte de gêne, une sorte de scrupule, comme un petit caillou dans la conscience d’un homme coincé dans le conformisme de l’entre-soi des gens respectables. Votre « bien entendu » sonne comme une recherche de respectabilité, il est comme l’acte manqué d’un pasteur de l’Église qui préfèrerait la quiétude de l’approbation des puissants à l’affirmation à temps et à contretemps que la sagesse de Dieu est et reste une folie aux yeux des hommes.

Je ne sais quel était votre but en faisant cette déclaration malheureuse. Je sais en revanche quel en est d’ores et déjà le résultat : une déchirure plus grande encore dans la tunique du Christ.

Monseigneur, à la personne que vous êtes, j’adresse l’expression de toute ma profonde considération. À l’évêque que vous êtes et au Pasteur que vous devriez être, l’expression de ma totale incompréhension, de mon entier désaccord et de ma profonde colère.

Emmanuel Maurin




Note de Bouddhanar :

"Quelques mots sur le voile de la femme musulmane s’imposent ici. L’Islam tranche sévèrement entre le monde de l’homme et celui de la femme, entre la collectivité totale et la famille qui en est le noyau, ou entre la rue et le foyer, comme il tranche aussi entre la société et l’individu en entre l’exotérisme et l’ésotérisme ; le foyer — comme la femme qui l’incarne — a un caractère inviolable, donc sacré. La femme incarne même d’une certaine façon l’ésotérisme en raison de certains aspects de sa nature et de sa fonction ; la « vérité ésotérique » — la haqîqah — est « sentie » comme une réalité « féminine », comme c’est aussi le cas de la barakah. Le voile et la réclusion de la femme sont du reste en rapport avec la phase cyclique finale que nous vivons — et où les passions de la malice dominent de plus en plus — et présentent une certaine analogie avec l’interdiction du vin et le voilement des mystères." Frithjof Schuon, Comprendre l'islam. PDF gratuit :

L'islam étudié par Frithjof Schuon (1907-1998) est différent du wahhabisme, dont Youssef Hindi a démontré le lien avec le sabbataïsme.

Le journaliste Houari Achouri écrit :

Youssef Hindi, présenté comme écrivain et historien de l’eschatologie messianique, qui est, comme il l’explique lui-même, "la science de la fin des temps", est l’auteur d’un livre intitulé "Occident et Islam", avec en sous-titre "Sources et genèse messianiques du sionisme. De l’Europe médiévale au choc des civilisations".

Dans le second chapitre de cet ouvrage, il retrace l’histoire du wahhabisme, du réformisme islamique et du réformisme chrétien, en mettant en évidence leurs racines communes : le messianisme antinomique sabbato-frankiste.

(...) Youssef Hindi estime qu’il y a un lien direct ou indirect entre le sabbato-frankisme et le mouvement idéologique wahhabite, et que celui-ci n’a rien à voir avec la religion musulmane. Il le démontre en exposant «le wahhabisme et le réformisme islamique dans une perspective géopolitique, historique et eschatologique». Il montre en quoi le wahhabisme a été un acteur très important dans le projet messianique global. Il admet qu’il n’y a pas de documents qui exposent le lien formel entre le sabbataïsme et le wahhabisme mais dit montrer clairement le lien entre le sabbataïsme, c’est-à-dire, précise-t-il, la maçonnerie et le mouvement réformiste islamique qui commence, dit-il, avec Malkun Khan, puis avec Djamal-Eddine El-Afghani, puis Mohamed Abduh, Rachid Ridha, Hassan Al-Banna, jusqu’à Tarik Ramadan aujourd’hui.

Ce réformisme n’a rien d’islamique au départ, explique-t-il, mais il est maçonnique et sabbatéen. Il fait remarquer que tous les fondateurs du réformisme islamique sont francs-maçons, y compris Hassan Al-Banna. Déjà en 2012, dans une interview accordée à Algeriepatriotique, Thierry Meyssan assimilait, de son côté, les Frères musulmans à la franc-maçonnerie.

L’auteur retrace le cheminement, depuis la fin du XIXe siècle, du monde musulman touché par ce courant, et rappelle les attaques qui sont menées contre l’islam, de l’intérieur, à partir d’un fondamentalisme très dur ou de manière plus subtile, et à partir aussi d’une espèce de rationalisme, à l’exemple de la destruction de l’Empire ottoman («via les Jeunes Turcs qui sont des sabbatéens», précise Youssef Hindi). Il évoque également l’impact destructeur de la révolution française sur les structures traditionnelles et traditionnalistes européennes, ainsi que le projet sioniste puis la destruction de l’Empire ottoman, l’Empire austro-hongrois et de l’Empire germanique.

Youssef Hindi estime que la Première Guerre mondiale est une étape fondatrice de cette évolution du projet messianique global avec, notamment, la création du foyer juif en Palestine. Il décrit la phase actuelle comme la dernière de ce projet global multiséculaire. Pour lui, la montée de la religiosité dans l’entité sioniste signifie que l’Etat d’Israël renoue avec ses racines messianiques. Le rôle d’Israël dans la déstabilisation des pays arabes est connu. Il cite Bernard-Henri Lévy – «en service commandé», dit-il – qui se réjouissait de voir se développer les «Printemps arabes» et ne cachait pas qu’il était lui-même à l’origine de la guerre occidentale destructrice contre la Libye.

Il rappelle que les Israéliens avec les Etats-Unis ont créé les groupes terroristes, la CIA et le Mossad ayant travaillé conjointement dans ce sens, souligne-t-il. Il termine par l’ultime groupe terroriste Daech, qui est chargé de «finir le travail» : affaiblir l’armée syrienne et le Hezbollah considérés comme «les deux principaux verrous, explique-t-il, qui empêchent l’expansion israélienne».



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