mercredi, mars 25, 2009

Le roi du monde



Pendant que l’aventurière Alexandra David-Néel parcourait le Tibet et se préparait à faire la promotion du lamaïsme en Occident, le journaliste français Albert Londres était en Chine. Il écrit :

Ma joie est sans mélange. J’ai trouvé mon Eldorado. Il est des hommes cupides qui s’en vont par le monde pour épouser des mines d’or ; d’autres, aimant la lumière, pourchassent les puits de pétrole ; des troisièmes, une lanterne entre les deux yeux, attendent vibrants, des nuits entières aux lisières émouvantes des jungles, un rendez-vous secret avec le tigre noctambule. Moi, votre petit serviteur, je cherchais le pays sans maître, la ville chimérique de l’anarchie totale. Dieu m’a comblé. Je la tiens. C’est Pékin !

Contrairement aux occidentaux férus de magie tantrique, Albert Londres est goguenard devant le grand lama du Yonghegong, le temple tibétain de Pékin :

Je bondis dans un rickshaw et me fis conduire chez le Bouddha vivant.

Le Bouddha vivant est un personnage dans le genre de Pie XI, mais pour la religion lamaïque seulement. C’était, en principe, une haute conscience. De plus son esprit sanctifié offrait toutes garanties de gravité.

A mon arrivée le Bouddha vivant était en prières, au fond de la quatrième cour.

Autour du saint, une trentaine de bœufs, de cerfs, de rhinocéros et de démons terrifiants dansaient le Pu Tch’a.

D’abord un peu étonné, je compris assez rapidement que ces animaux valseurs, n’ayant que deux pattes, n’étaient autres que des bonzes tibétains coiffés d’une tête en carton. C’était la prière pour reconduire les esprits malfaisants.

Néanmoins, je demeurai.

Cette bamboula dura dix minutes.

Alors deux lamas eunuques apparurent portant sur leurs épaules quelque chose comme un bonhomme de neige. C’était la statue du diable.

La bamboula recommença.

Ceux qui représentaient les rhinocéros bramaient comme des cerfs, quand repoussent leurs bois. Les cerfs glapissaient comme un chacal affamé. Les bœufs piaillaient comme des moineaux insouciants. Quand aux démons ils avaient la voix des anges.

Et toute la séquelle, suivant la statue du diable, passa dans une cinquième cour – processionnellement.

Un tas d’herbes sèches y était préparé. Les eunuques jetèrent le diable dessus. Un silence plana.

A cet instant, le Bouddha vivant s’avança vers le bûcher. Là, il fouilla parmi ses innombrables robes et finit par en extraire une boîte d’allumettes japonaises. Il rata la première, et rata la seconde. Le silence planait toujours. A la troisième, il lâcha un juron tibétain. Mais il réussit à la quatrième.

Se baisant, il mit le feu aux herbes. Ce fut un signal : les bonzes tirèrent des pétards. Le diable, en brûlant dégageait une odeur de boulangerie : il était en farine.

La cérémonie était terminée.

Je m’approchai du Bouddha vivant :

- Grand Saint ! fis-je, d’abord daigne bénir l’incroyant que je suis, ensuite, ô puits de tout savoir, condescends à m’apprendre qui dirige aujourd’hui la Chine ?

- C’est Padma Sambhava, né du Lotus, l’éternel génie vivifiant.

- A part lui, grand Saint, est-ce Sa Majesté l’empereur ou Sa Roture le président de la République ?

A part lui, répondit le Saint…
Et j’allais enfin comprendre la question chinoise.
- A part lui, qu’importe ?


(Texte extrait de "La Chine en folie", reportage publié dans l’Excelsior en 1922.)

Aujourd’hui, les extravagantes bamboulas tibétaines se déroulent régulièrement en Occident. Les temples voués à la pratique du bouddhisme magique ont poussé comme des champignons vénéneux, les Boletus satanas.

Satan a toujours été associé au monde souterrain. Or le Tibet, le plateau le plus élevé du monde, permettrait d’accéder aux entrailles de la terre et de parvenir dans le monde souterrain d’Agartha. Des occultistes affirment que dans les profondeurs de la terre se cache le mystérieux roi du monde. En réalité, ce personnage est l’incarnation d’une terrifiante imposture spirituelle. Il est au centre de la "toile d’araignée" qui piège les mystiques imprudents. On chuchote que le Dalaï-lama est le représentant du roi du monde*.

En 1921, le Bouddha vivant des Mongols résidait à Ourga. Son bibliothécaire fit une confidence à Ferdinand Ossendowski. La tête du doyen des prêtres d’Agharta est "un crâne nu avec des yeux vivants et une langue qui parle". En présence de son répugnant prêtre, le roi du monde communique avec les défunts. Il est aussi en relation télépathique avec les puissants, les religieux et les savants qui contrôlent l’humanité. "Bêtes, hommes et dieux, l’énigme du roi du monde", Ferdinand Ossendowski.

La terre creuse était une des obsessions des dignitaires nazis. Ils entretenaient d’étranges rapports avec les initiés tibétains. Lors de la chute de Berlin, les russes ont trouvé les cadavres d’un millier de tibétains en uniforme allemand.



*) "Depuis l’époque des invasions musulmanes, écrit René Guénon, le prêtre Jean (le roi du monde) aurait cessé de se manifester, et il serait représenté extérieurement par le Dalaï-lama." Source : "Le roi du monde", Gallimard.

René Guénon n’a pas vu l’ampleur de la déliquescence de la sagesse orientale. Il pensait qu’une influence spirituelle pouvait survivre dans une organisation qui avait eu autrefois un authentique caractère initiatique. La dégénérescence du lamaïsme n’a laissé qu’un cadavre psychique possédé par des entités anormales.

***

Le 28 mars 1959 le gouvernement tibétain est dissous par Pékin.
Voir la vidéo "Témoignage d’anciens serfs tibétains" : http://bouddhanar-9.blogspot.com/2009/03/temoignages-danciens-serfs-tibetains.html

mardi, mars 03, 2009

Le terrorisme islamiste


Des universitaires américains, des spécialistes du Kalachakra Tantra, ont assimilé les ennemis du dharma, les Mleccha, aux Musulmans. Ils considèrent que l’eschatologie guerrière de ce livre sacré du Vajrayana vise l’Islam. Un obscur dessein exploite cette islamophobie en faisant la promotion outrancière de l’occultisme lamaïste et de son ésotérisme politique.


Jacques, fidèle lecteur du blog, aimerait lire quelques lignes sur le terrorisme islamiste. Il écrit :
"Qu'attend Bouddhanar pour nous faire un post sur le sujet ? Ca changerait !"

La vérité sur le terrorisme islamiste n’est pas celle des médias. Un intéressant texte, publié dans l’Executive Intelligence Review du 26 décembre 2008, reproduit dans le site "Solidarité et Progrès", bouscule les idées reçues :
Le terrorisme, une spécialité londonienne

Suite à des attentats terroristes sur leur sol, les gouvernements d’Egypte, de Libye, de Jordanie, de Turquie, d’Iran, de Russie, de France et d’autres nations, envoyèrent des protestations diplomatiques au Foreign Office britannique concernant l’hébergement d’organisations terroristes.

En 1997, le Parlement britannique répondit clairement qu’il n’avait nullement l’intention d’intervenir : il refusa en effet de modifier la loi qui permet à ces organisations de financer et de recruter pour des opérations armées, l’argument étant que ces opérations n’allaient pas à l’encontre des intérêts britanniques !

Le Royaume-Uni a régulièrement refusé de coopérer avec d’autres nations pour arrêter des terroristes en activité sur son sol. Les seules exceptions eurent lieu lorsque la pression fut mise par les autorités américaines.

Depuis 1995, l’Executive Intelligence Review a largement documenté les opérations menées depuis la Grande-Bretagne pour déstabiliser d’autres nations. La plupart des nations victimes de ces actes terroristes sont quasi-systématiquement à majorité musulmane. Cette alliance apparemment paradoxale entre les " infidèles " et les " moudjahidines " est mieux comprise lorsque la lumière est jetée sur les méthodes utilisées par l’Empire britannique pour manipuler les religions dans un but stratégique global. Cet empire existe toujours aujourd’hui, à la différence près que l’empire colonial et maritime d’avant 1945 s’est mué progressivement en un empire financier dont les trois piliers sont la City de Londres (première place financière du monde), les paradis fiscaux (dont un grand nombre se situent dans les îles anglo-néerlandaises) et les fonds vautours ou " hedge funds " opérants depuis ces îles ; l’existence de cet ensemble perpétue un système s’opposant au développement physique et moral des peuples et des nations. Mais avec l’effondrement du système financier international entamé depuis l’été 2007, la stratégie de tension reste une des dernières cartouches de l’Empire. À nous de le combattre et de ne pas en être les dupes. Contre la guerre de tous contre tous, seul le retour à une politique de développement mutuel permettra de bâtir la paix.

Lire l’intégralité du texte :
http://www.solidariteetprogres.org/article4995.html


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Le dalaï-lama est "citoyen d'honneur" de Rome depuis le 9 février 2009.

Peu embarrassé par son passé fasciste dans le Mouvement Social Italien, le maire de Rome donne des leçons de démocratie aux Chinois et soutien la lutte du chef de l’église tantrique pour l'autonomie du Tibet.

Le maire de Rome, Gianni Alemanno, est membre de l’Alliance Nationale, l’héritière du Mouvement Social Italien, un courant d’extrême-droite. Parmi les fondateurs du mouvement Social Italien on trouve d’anciens dignitaires du régime fasciste de Mussolini.

Gianni Alemanno, qui a commencé sa carrière politique dans le Mouvement social Italien (MSI), a épousé la fille de Pino Rauti, un Admirateur inconditionnel de Benito Mussolini et Vice-secrétaire général du Mouvement Social Italien, la formation d'extrême droite née de la nostalgie du fascisme.



mercredi, février 25, 2009

Syndrome tantrique et déviation pathologique de l'énergie spirituelle



Les centres du bouddhisme tantrique sont souvent l’antichambre de l’hôpital psychiatrique. Les observateurs objectifs remarquent les troubles du comportement d’un nombre non négligeable de pratiquants des méthodes tantriques. Que se passe-t-il ?

De nos jours ce ne sont pas de véritables maîtres qui enseignent les méthodes d’éveil de la Kundalini. Ce sont des businessmen avides et indifférents aux troubles psychiques qui se déclarent parmi leurs élèves après des week-ends, des retraites, des séminaires lucratifs d’initiation ou d’éveil de la Kundalini.


Le psychiatre Jacques Vigne connaît bien les techniques spirituelles orientales. Il écrit :

" Quelles que soient les méthodes qu’on utilise pour éveiller la Kundalini, il faut garder présents à l’esprit deux éléments de discrimination :

- Certains éveils baptisés pompeusement du nom de Kundalini peuvent n’être que des éveils sexuels à peine sublimés.

- Les soi-disant "voies rapides" peuvent être des voies rapides vers la névrose… Par exemple, le Dr J Donnars, de Paris, m’a dit qu’il voyait en consultation de plus en plus de rescapés de week-ends où ils avaient pratiqué des techniques d’éveil rapide de l’énergie et qui présentaient des bouffées délirantes aiguës : la plupart finissent par s’en remettre, mais pourquoi risquer des accidents qui peuvent dégoûter à vie du chemin intérieur ?"

Contrairement aux affirmations des gourous lubriques, la sexualité est toujours sublimée par les véritables maîtres. En outre, ces gourous obsédés sont de véritables agents corrupteurs dont les enseignements conduisent inévitablement à la névrose ou à la psychose. Les débordements sexuels des gourous sont souvent justifiés par des commentaires fallacieux comme, par exemple, "A Commentary on the Kalachakra Tantra Taught by Geshe Lharampa Ngawang Dhargyey", déjà évoqué dans un précédents post.http://bouddhanar-1.blogspot.com/2007/03/commentary-on-kalacakra-tantra.html (Cliquer sur le document pour l’agrandir).

Des gourous, sous l’emprise de la colère, de l’avidité et de fortes pulsions sexuelles, prétextent la "folle sagesse" pour justifier leurs débordements. En réalité, leurs agissements indiquent clairement l’inversion de la sadhana (la pratique spirituelle).

Symptômes de déviation pathologique de la Kundalini par le docteur Jacques Vigne 

1) Le vrai signe de progrès spirituel, ce ne sont pas les expériences de méditation spectaculaires ou les visions, mais c’est le changement dans la vie quotidienne, en particulier la manière dont on réussit à maîtriser la colère et à sublimer la force sexuelle, ce qui n’est pas facile. Shankaracharya dit dans un distique célèbre : "Le désir, la colère et l’avidité (kama-krodha-lobha) sont trois voleurs qui demeurent dans le corps et dérobent le joyau de la Connaissance : c’est pourquoi éveille-toi, éveille-toi, éveille-toi !" Le redressement même du dos lié à la montée de l’énergie peut facilement dévier vers la colère ; on dit que la Kundalini qui sort de sa torpeur se dresse comme un serpent frappé à coups de bâton… ce n’est pas rien.

2) Il y a des similarités intéressantes entre les variations d’humeur d’un aspirant dont la Kundalini est en train de s’éveiller et la cyclothymie. Certains patients en état hypomaniaque ou maniaque présentent des signes de Kundalini éveillée ; c’est ce que j’ai pu observer en retournant, après cinq ans en Inde, faire une visite dans un hôpital psychiatrique à un patient maniaque avec des idées mystiques, qu’un ami psychiatre m’avait dit d’aller voir. Les signes communs étaient une joie irrépressible, une sympathie avec l’univers entier, un sens de l’humour aiguisé, la générosité, le don des associations rapides, une volonté d’entreprendre de grandes actions pour le bien du monde. Mais contrairement au sadhaka, le patient maniaque ne réussissait pas à maîtriser les aspects négatifs de cette excitation. Il avait un trouble du comportement social et sexuel peu commun, qui l’avait fait interner par la police. Il avait aussi un trouble du comportement alimentaire : il avait tellement soif qu’il s’est mis, lorsqu’on a tardé à lui apporter sa dixième bouteille d’eau de la journée, à boire l’eau des toilettes…

3) L’éveil trop rapide de la Kundalini peut donner un tableau qui ressemble à une bouffée délirante aigüe, mais :

- le sujet n’est pas grinçant, il a peu de conflit avec son entourage. Il souhaite plutôt qu’on le laisse tranquille ;

- son rire n’est pas ambivalent ;

- les conseils qu’il reçoit de ses voix intérieures sont plutôt positifs ;

- il est fortement décidé à résoudre ses problèmes par lui-même.

- Pour de tels cas, le meilleur est un environnement discret, tolérant et qui comprend les grandes lignes de l’évolution spirituelle et de ses crises.

4) L’hystérie est une déviation tentante, si les sujets sont convaincus, avec le groupe auquel ils appartiennent, que l’éveil de la Kundalini doit se manifester par des mouvements étranges ou spectaculaires. En premier des attitudes théâtrales, ils peuvent bénéficier secondairement de la reconnaissance du groupe. Ceci dit, pourquoi faudrait-il culpabiliser ceux qui apportent un vent frais de folie mystique dans notre société de normosés, parfois normosés jusqu’au suicide ? Nous nous moquons des clercs qui voyaient dans les convulsionnaires de Saint-Médard des possédés de Satan, mais ne faisons-nous pas sortir trop facilement, pour des sujets qui cherchent leur voie spirituelle, le diagnostic d’hystérie comme le diable de sa boîte ? Evidemment, des textes trop détaillés sur la Kundalini, et j’y inclus le mien, peuvent suggérer des expériences construites chez des gens influençables avec le risque ensuite qu’ils croient qu’ils ont eu un éveil complet. Peut-être serait-il mieux de ne rien écrire et de laisser la Kundalini elle-même diriger son propre éveil…

5) Syndrome du dhat : il s’agit d’un syndrome névrotique connu en Inde. Dhat vient du sanskrit dhatu qui signifie "élément" constitutif du corps. Dans ce contexte particulier, dhat fait référence à la semence virile que les patients atteints de ce syndrome se plaignent de perdre par des excès hétéro- ou auto-érotiques. Ils attribuent à cette perte fatigue, dépression, anxiété, etc. En fait, il ne s’agit pas d’un syndrome d’éveil de la Kundalini, mais à l’inverse de déplétion. Ce qu’il a de névrotique, c’est qu’il produit un écart trop grand entre un idéal de pureté complète et une réalité quotidienne qui n’y ressemble guère, ainsi qu’une culpabilité tellement intense qu’elle paralyse tout effort pour améliorer les choses d’une manière ou d’une autre. Ceci dit, il ne faut pas se hâter de coller des étiquettes pathologiques. Il se peut qu’il y en ait, parmi ces patients, qui aient une vocation réelle au célibat (bramacharya) si valorisé dans le contexte indien. S’ils ont une pratique du Yoga correcte et l’aide d’un maître spirituel compétent, ils arriveront, comme un certain nombre de yogis à chaque génération, à une compréhension et à un contrôle de leur sexualité et de leur mental qui leur assureront, si ce n’est la Libération, au moins une grande liberté d’être.

6) L’inflation de l’ego est une déviation moins spectaculaire, mais plus fondamentale, de l’éveil de la Kundalini ; de ce fait, on pourrait dire que le problème central de cette montée d’énergie est l’"egolâtrie". Au lieu de développer une forte spiritualité, le yogi développe un ego rigide. Le Yoga donne des siddhis, des pouvoirs dont il faut éviter de se servir. L’un d’eux est le pouvoir d’influencer les autres, et ce pouvoir doit être abandonné par le sadhaka qui n’est au fond responsable de personne d’autre que de lui-même. Contrairement aux religions ordinaires, le Yoga n’encourage pas le prosélytisme.

7) Après l’egolatrie, nous avons déjà fait allusion à l’"énergolâtrie", l’idolâtrie de toute expérience d’énergie quelle qu’elle soit. Au départ, cette faim d’expérience à tout prix est une réaction saine contre l’intellectualisme ambiant ; mais après, il est bon de développer une maturité, une discrimination, et de se mettre à faire la part entre les expériences qui vont réellement dans le sens d’une libération et celles qui compliquent plutôt la vie, parce qu’elles ne sont par exemple pas assez purifiées. Plutôt que de rester fasciné par l’expérience elle-même, on peut essayer de l’observer comme si elle était projetée sur un écran, et se demander quel est cet écran.

8) Les signes physiques : Un cas intéressant à ce propos est celui de Krishnamurti. Il a eu à l’âge de 26 ans, à Ojai en Californie, une expérience qui influença toute sa vie. Cette expérience dura trois mois en 1922 et revint cinq mois en 1925 ; elle continua ensuite en filigrane pendant quarante ans. Selon Pupul Jayakar, dans sa biographie de Krishnamurti (traduite en français), l’expérience initiale a été vécue par l’entourage comme l’éveil de la Kundalini chez Krishnamurti, passage nécessaire pour qu’il puisse être réellement considéré comme le Messie de la Société théosophique. Nous avons déjà signalé que Leadbeater, l’éducateur de Krishnamurti, avait écrit un livre sur les chakras. Pendant trois mois donc, Krishnamurti était en dehors de son corps, comme halluciné ; mais son sommeil restait bon, ce qui va à l’encontre du diagnostique de bouffée délirantes aiguë. Après trois mois, les choses se sont débloquées : krishnamurti a senti la douleur qui montait le long du dos jusqu’au milieu du front. Cette douleur qu’il appelait "le processus" le suivra jusqu’à un âge avancé, dès qu’il cherchait à se reposer.

Tous ces effets secondaires ou déviations possibles de l’éveil de la Kundalini ne doivent cependant pas faire oublier que cette énergie primordiale est avant tout la grande guérisseuse. Une fois que les voies d’énergie (nadis) sont ouvertes, le yogi peut jusqu’à un certain point éliminer nombre de maladies à leur début. Néanmoins, il y a un risque à vouloir asservir la Kundalini, même avec de bonnes intentions de départ, en vue d’un travail de guérison, surtout s’il est pratiqué de manière professionnelle. La Kundalini est une reine qui ne se laisse pas réduire facilement au rôle de servante.

"Soigner son âme, méditation et psychologie", Jacques Vigne, éditions Albin Michel.



lundi, février 23, 2009

Brèves insolites :

Le Tibet et Nostradamus
Selon Jean-Charles de Fontbrune, les écrits de Nostradamus permettent d'annoncer des troubles très graves qui se produiront au Tibet au mois de Mars 2009. Le 10 mars 1959 est le jour du soulèvement de la population de Lhassa. Le traducteur des énigmatiques quatrains ajoute que l’assassinat du Dalaï-lama ou la mort par pendaison de grands lamas n’est pas improbable… En 1980, dans son livre "Nostradamus, historien et prophète", Jean-Charles de Fontbrune annonçait l'élection de François Mitterrand. l'attentat contre Jean-Paul II, la guerre des Malouines, la guerre en Yougoslavie, etc. En 1995, dans son livre Nostradamus, Nouvelles Prophéties, on trouvait sous la date du 11 septembre la traduction du quatrain suivant : " Un personnage se référant à l'intégrisme islamique fera renaître la frayeur des humains. jamais les journaux n'auront eu à décrire autant d'horreurs que l'événement qui arrivera aux chrétiens à cause de l'Irak. " Dans le présent ouvrage, qui décrypte les prophéties de Nostradamus entre 2008 et 2025, on trouvera des références à la guerre en Géorgie, à la fin du capitalisme, à la fin de l'islamisme en 2017, à une guerre entre l'Occident et la Chine, ou encore à une guerre entre la Russie et les pays islamiques... Un avenir chaotique, qui doit cependant préparer l'avènement de la paix universelle et de l'âge d'or en 2026. "Nostradamus l'avait prédit : Crise financière, Tibet, Chine, Caucase, Iran, Afghanistan...", Jean-Charles de Fontbrune, éditions du Rocher (12 février 2009). Source : 23/02 Europe 1 Découvertes : Michel Drucker " De la crise financière au 11 septembre, et si Nostradamus avait dit vrai ? " avec Jean-Charles de Fontbrune, Ecrivain http://www.europe1.fr/Radio/ecoute-podcasts/Decouvertes/Europe-1-Decouvertes-Michel-Drucker/Europe-1-Decouvertes-Michel-Drucker-23-02-2009

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Le Dalaï-lama et les reptiliens
Victor, lecteur de Bouddhanar, a contacté David Icke par Email pour connaître son opinion à propos du lamaïsme. David Icke suggère que le Dalaï-lama est contrôlé par les Anunnaki. Il serait utilisé pour permettre à Anubis, le dieu des morts, et à ses cohortes basées sur Mars, de balayer les obstacles afin d'envahir notre monde en entrant par la porte qui avait été fermée dans les temps anciens…
Site de David Icke :
The Anubis/Dalai Lama Connection Revealed
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dimanche, février 22, 2009

Le véritable sannyâsa

Des moines ont pris le maquis. Faisant fi des menaces (courroux du lama, mauvais karma, vengeance des dharmapalas…), ils ont rejeté les trois objets indispensables de tout pratiquant du bouddhisme tantrique (le vajra, la cloche et le mala) pour se consacrer à la vie érémitique.

Au plus bas du cycle de dégénérescence spirituelle, la vitalité du véritable monachisme d’Orient et d’Occident, longtemps contenue par les princes et les prélats, se réveille.

"Comme il est arrivé si souvent dans le passé, écrit le bénédictin Henri Le Saux, un renouveau monastique authentique va prendre sa source dans un renouveau de la vie érémitique, et il y a déjà de nombreux signes qui vont dans cette direction. Il est dès lors possible d’imaginer qu’en Occident une sorte d’osmose pourrait se produire entre la tradition venue des Pères du Désert (qui remonte à Jean-Baptiste et au grand Elie le moine prophète par excellence de l’Ancien Testament), et la Tradition du sannyâsa transmise depuis les plus anciens Rishis de l’Inde. Dans un tel contexte, les moines qui ont goûté en Inde l’ivresse des espaces illimités du cœur dans l’expérience upanishadique, se sentiront moins perdus lorsqu’ils retourneront dans leur pays d’origine où il ne leur sera plus possible de s’intégrer à une famille spirituelle exclusive et encore moins à un monastère qu’il soit de forme traditionnelle ou moderne. De plus, en Occident il n’y a actuellement aucune initiation pour une telle vie d'ermite comprise comme une vie "au-delà des signes". Ne peut-on, dès lors, entrevoir une fécondation de la vie érémitique occidentale par la grâce propre à la sannyâsa-dîkshâ qui viendrait infuser en elle quelque chose du "grand départ" (mahâprasthanâ) qui caractérise le renoncement de l’Inde ?" […]

"Pour le sage qui a découvert son vrai SOI* – qui sait "qui" il est – il n’y a plus finalement ni ville ni forêt, ni vêtement ni non-vêtement, ni faire ni non-faire. Il vit dans la liberté de l’Esprit, et à travers lui, à son gré, l’Esprit accomplit son œuvre dans le monde, par son silence comme par sa parole, par sa solitude comme par sa vie en compagnie des hommes. Quand l’homme a passé au-delà de son "propre soi", de sa "propre vie", son être, son agir, sa paix, sa joie, sont dans le Soi seul, le seul Soi réel, le parama-âtman. Tel est le véritable idéal du sannyâsî." [...]

"Tout essai de mettre ensemble des sannyâsîs, comme pour en faire une classe à part, est une négation de ce que le sannyâsa est réellement. Le sannyâsî est unique, chaque sannyâsî individuel est unique de l’unicité même de l’âtman, au-delà de toute altérité ; il est l’ekarishi, l’unique voyant. Voyant puisque "il n’y a rien d’autre différent de soi". Le sannyâsi n’a pas de lieu, son unique loka est celui de l’âtman, mais le loka de l’âtman est autant a-loka (sans lieu) que sarva-loka (en tous lieux). Il ne peut entrer en dvandva (en dualité) avec quoi que ce soit, aussi, s’il y a une classe de sannyâsîs, c’en est fini du sannyâsa !"


(*) Le SOI et la nature de Bouddha sont-ils différents ?

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Très différent du sannyâsa, le bouddhisme de Sakya Tashi Ling en Catalogne, c’est le "yab youm" (union) du pragmatisme occidental et de la magie des mantras tibétains. Voir les vidéos :
http://bouddhanar-9.blogspot.com/2009/02/sakya-tashi-ling-my-spirit-flies-to-you.html





samedi, février 21, 2009

S'affranchir du lamaïsme



Sur Internet plusieurs articles ont démythifié le bouddhisme magique du Tibet.
Il est difficile d’ignorer que les grands prélats du lamaïsme ne sont pas insensibles à l’argent. Les chefs de lignées, les héritiers des seigneuries monastiques sont riches, très riches, c’est un fait. Le mercantilisme religieux des lamas, la vente des enseignements et des initiations ainsi qu’un efficace Charity-business ont remplacé les revenus des puissantes lamaseries de l’ancien Tibet.


Des prélats de la diaspora tibétaine sont des alliés de l’impérialisme étasunien qui lorgne vers le toit du monde. De plus, l’ésotérisme politique du Kalachakra, dirigé contre l’Islam, sert les intérêts de Washington.

Le Dalaï-lama impose une implacable persécution religieuse à l’encontre des sectateurs du culte tibétain de Shougden. Le masque de tolérance du prix Nobel de la paix est tombé.

A tout cela s’ajoute le comportement de certains gourous tibétains. Ces satrapes manipulateurs et lubriques trahissent l’enseignement du Bouddha pour assouvir leurs appétits sexuels.

Le pan occulte du lamaïsme est loin d’être une fadaise. La découverte de pratiques magiques néfastes est au centre de " Nirvana, le réveil des oiseaux", le roman à clé de l’ancien moine bouddhiste Marc Bosche.

Le sort des personnes qui ont tout quitté est préoccupant. Quel est l’avenir des moines et des nonnes qui, après avoir accordé leur confiance au Dalaï-lama, découvrent les coulisses du lamaïsme ?

Ni clerc ni laïc, le moine est un être ordinaire qui a un mode de vie différent, plus simple. Il n’est pas soumis à un autocrate religieux. L'idéal ancien de la profession spirituelle se retrouve dans les UPANISHADS. Le père Henri LE SAUX, moine bénédictin et sannyâsi enthousiaste, est l'auteur de "Initiation à la spiritualité des Upanishads".

Le sannyâsi typique, écrit henri Le Saux, et idéal est l'avadhûta, littéralement : "celui qui a tout rejeté, celui qui est libéré de toute règle, fixé en la contemplation de sa véritable nature propre, vêtu d'espace (digambara). […]

Le sannyâsa est au-delà de tout dharma, que ce mot soit entendu au sens de règle éthique ou de règle religieuse. […]

Dès lors il est normal que les moines de toutes obédiences se découvrent frères au-delà des frontières de leurs dharmas respectifs, dans se dépassement des "signes" dont ils sont les témoins. Il y a en fait un "ordo monasticus" qui recouvre tout et se découvre partout - non toutefois un "ordre" qui chercherait à s'organiser, car ce serait justement la ruine du charisme de la vie monastique, qui est cette tension intime et inapaisable vers l'Absolu. Il suffit qu'ils se reconnaissent quand ils se rencontrent, et, en fait, les vrais se reconnaissent toujours.

Les moines et les disciples soumis aux hiérarques tantriques par des serments (samaya) doivent avoir le courage de s’affranchir et de rejeter la misogynie bouddhique, l’affairisme religieux, l’absolutisme des gourous, le plan "contre-initiatique" du spiritualisme moderne…

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La proscription religieuse du Dalaï-lama :
http://bouddhanar.blogspot.com/2008/10/attention-aux-lamas-survolts.html

"Nirvana, le réveil des oiseaux" :

vendredi, février 20, 2009

L’arbre des refuges

Une victime tente d’alerter les membres d’un forum bouddhiste :

Que faire, lorsqu'on se rend compte après avoir passé beaucoup d'années dans un centre bouddhiste, que les plus élémentaires droits de l'homme, de la femme, et des enfants n'y sont pas respectés ? […]

J’ai déjà quitté ce centre du Dharma. Il s’agit puisque vous voulez en savoir plus, de K… L… en Bourgogne. J'ai vraiment l`impression d’être sorti d`une secte. Il m'est difficile de rentrer pour l`instant dans les détails car les victimes des lamas bouthanais résidants, ou des rinpoché de passage, ne souhaitent pas pour l'instant dévoiler publiquement ces affaires. C'est d`ailleurs à chaque fois comme ça. C'est pour ça qu'ils peuvent continuer en toute impunité. Sachez cependant qu'il s`agit de manipulation mentale, d'extorsion d'argent, de tentative de viol, d'attouchements sur mineures de moins de 12 ans. […]

Je n'ai pas confiance d'emblée, dans les autorités bouddhistes. Vous connaissez June Campbell, lorsqu'elle a commencé à parler de "l'esclavage sexuel" qu`elle avait subi de la part de l'ancien Kalou Rinpoché, aucune publicité n'en a été faite. On l'a traitée de menteuse et de démon. Kalou Rinpoche l'a lui-même personnellement menacée de mort.

La plupart des rinpoché ne valent pas mieux que les pires d'entre nous. G… Tulkou a demandé a une fille que je connais d'avorter après l'avoir mise enceinte. J… rinpoché utilise son charisme pour baiser avec des filles de 15 ans. Ce ne sont que quelques exemples dont j'ai été témoin à K… L…

Le problème, est que les victimes n'osent pas témoigner. Elles ont peur, honte. La manipulation a tellement bien marchée qu'elles se terrent dans le silence. Ce qui arrange bien les "autorités" bouddhistes. Lorsque ces dernières s'expriment sur le sujet, ce n`est que pour parler d'abus d'alcool, ou de viande.
Le recours en justice ne sera donc pas possible tant que les victimes elles-mêmes ne voudront pas témoigner. Chose d'autant plus délicate que d'une certaine façon, dans la plupart des cas, elles étaient plus ou moins consentantes.
Lorsque j'ai parlé de ça au disciple de T… rinpoché qui s'occupe de prendre les rendez-vous, il n'a pas eu l'air surpris. Il m'a dit : "Ils (les lamas) sont tous comme ça". Et de me citer le dernier mail d'une taiwanaise abusée par un lama qui donnerait des initiations de "Kuntouzangpo yab youm" un peu spéciales. Elle avait peur, surtout par rapport a ses parents , d'en parler. J'aimerais les convaincre, mais en attendant qu'elles acceptent de témoigner, que faire ?

Après avoir évoqué le cas de June Campbell, la victime devient promptement coupable :

T…, nous te prierons de modérer ton langage et de ne pas non plus discréditer sans preuve tous les lamas. Il se peut qu'il y en ait qui "profitent" de leur situation pour exercer des abus en tout genre mais il ne faut pas faire une généralité.
Ici, tu portes des accusations TRES GRAVES, ton devoir est de dénoncer ce genre de choses, si c'est vrai ils seront jugés en conséquence. S'il y a déjà eu des plaintes, il est vraiment étrange que les autorités n'ont pas condamnés les auteurs. A partir de ce fait, toute accusation venant de toi ou d'autres ne sont pas valides.
Il est dommageable de critiquer ces maîtres qui ont passé des années en retraite solitaire pendant plusieurs années, sincèrement, nous pensons qu'ils sont au-delà de ces désirs malsains. Les grands Maîtres ont une maîtrise totale de leur esprit, faudrait penser à ne pas l'oublier.
Si vraiment ils ont commis ces actes horribles, non seulement au niveau de la loi, c'est condamnable mais aussi au niveau de la loi causale, ils subissent en conséquence. […]
Il est tellement simple d'accuser sans preuves... Accusations très graves !!! Attention car ce genre d'accusation non fondé peut avoir une répercussion sur le karma ! C'est la raison pour laquelle je doute fortement de ces paroles ! […]

Le sujet est clos ! Nous n'avons pas besoin de ce genre de discussion sur l'Arbre des Refuges.
En bon entendeur…
La discussion est verrouillée.


(Les noms sont dissimulés par Bouddh@nar.)



On ne peut pas occulter les obsessions sexuelles des lamas. Elles sont dans les textes. Par exemple, un commentaire du Kalachakra tantra du Guéshé Lahrampa Ngawang Dhargyey, édité par la Library of Tibetan works & archives en 1994, est explicite. A propos du sexe et de l’alcool, les religieux initiés s'accordent le droit de rompre leurs vœux monastiques :

http://bouddhanar-1.blogspot.com/2007/03/commentary-on-kalacakra-tantra.html (Cliquer sur le document pour l’agrandir).

Dans son livre " Le bouddhisme ", dans la Petite Bibliothèque Payot, Edward Conze, spécialiste reconnu du bouddhisme, écrit :

"On ne s’attend pas, en fait, à ce que les adeptes d’une religion revendiquent comme une sorte de devoir sacré, par exemple, " le commerce sexuel quotidien dans des endroits écartés avec des filles âgées de douze ans, de la caste candâla ". Le Guhyasamâja-Tantra, l’une des plus anciennes, et aussi des sacrées, parmi les écritures du Tantra de Main-gauche, enseigne, semble-t-il, exactement tout le contraire de ce que soutenait l’ascétisme bouddhique."

mardi, février 17, 2009

Bouddhomania, islamophobie et Hollywood


L’islamophobie et la bouddhomania ont en commun Hollywood. Or le cinéma hollywoodien est un outil de propagande de Washington.

Les Etasuniens font preuve de beaucoup de bienveillance à l’égard du lamaïsme. Du cinéma aux milieux universitaires en passant par les librairies, le bouddhisme magique du Tibet rencontre partout le succès. Même le lieu de villégiature officiel du président des Etats-Unis, le Naval Support Facility Thurmont, plus connu sous le nom de Camp David, fut renommé Shangri-la par le président Roosevelt. Shangri-la est le nom tibétain de Shambhala.

Shambhala est au centre de l’ésotérisme politique des lamas. Après avoir exterminé les ennemis de la " Bonne Loi ", les armées de Shambhala instaureront un nouvel ordre mondial.

" Le Kalachakra tantra ", le texte sacré des lamaïstes, prophétise le triomphe de la dictature mondiale au terme d’une terrible guerre qui anéantira les Mleccha. Dans le " Tantra de Kalachakra ", la traductrice, Sofia Stril-Rever, écrit une note à propos de " Mleccha ", mot sanskrit qui désigne les barbares :

J. Newman, "The Outer Wheel of Time : Vajrayana Buddhist Cosmology in the Kalachakratantra", et après lui un certain nombre d’universitaires américains, ont assimilé les Mleccha à des Tajiks, des Musulmans d’Asie centrale. Cette identification ne va peut-être pas de soi. "La Lumière immaculée" situe en effet Makha, capitale des Mleccha, en Inde au sud du fleuve Sita, sans forcer donc l’assimilation, phonétiquement engageante, de Makha avec La Mecque.
( "La Lumière immaculée" est un commentaire du Tantra de Kalachakra.)

Les Mleccha, les ennemis du Dharma, sont bien "les habitants de La Mecque " d’après Victor et Victoria Trimondi :

Le Tantra du Kalachakra jure une guerre totale entre le monde islamique et le monde non-islamique lors de laquelle les disciples de Mohamed seront présentés comme les ennemis principaux des bouddhistes. Dans le texte original, la Mecque est décrite comme la résidence de " l’idole puissant et impitoyable des barbares ", " l’incarnation du démon " (Shri Kalachakra I. 154). Ainsi d’après l’adversaire principal du prochain roi du Shambhala, Rudra Chakrin "tourneur courroucé de la roue", nous apprenons qu’ils sont également nommés mleccha ce qui signifie "barbares" mais également "habitants de la Mecque". Un autre commentaire du Kalachakra appelle Rudra Chakrin le "meurtrier des Mlecchas.

Glorifié par l’usine à fantasmagories d’Hollywood, le lamaïsme, tout en assujettissant les spiritualistes les plus brillants qui pouvaient s’opposer au nouvel ordre mondial, met en place une hiérarchie d’initiés tantriques, des magiciens sans cœur et avides de pouvoir, tous reliés à Shambhala.

La guerre mondiale contre les Mleccha est une réalité en Afghanistan, Iraq, Palestine. Elle n’indigne pas l’opinion occidentale car depuis des décennies les films d’Hollywood répandent un racisme anti-arabe abject.

Pour la première fois, un documentaire canadien dénonce le racisme hollywoodien :

Ce documentaire totalement inédit passe à la loupe un des aspects les plus calomnieux de l’histoire du cinéma et que personne n’avait jamais osé contesté, depuis l’époque du muet jusqu’aux grandes productions hollywoodiennes d’aujourd’hui.

VOIR LE DOCUMENTAIRE

lundi, février 16, 2009

Le blog de Clervie

La caste sacerdotale du Tibet féodal s’est perpétuée en Occident et s’est octroyée des droits sur le message du Bouddha. Message qu’elle déforme sans vergogne avec la complicité d’universitaires occidentaux, tous plus ou moins assujettis à des gourous tibétains.

De nos jours, le lamaïsme a maintenu, dans une moindre mesure, l’ancien système clérical hiérarchique, manipulateur et dominateur. Des lamas usent de leur statut de prétendus maîtres spirituels et utilisent des disciples pour satisfaire leurs besoins sensuels. Ils se comportent comme des satrapes lubriques. Des disciples victimes des manipulations de lamas pervers ne sont pas rares. La mésaventure de la traductrice de Kalou Rinpoché, June Campbell, qui était devenue l’esclave sexuelle du gourou tibétain, n’est pas une exception. Dans l’ancien Tibet, de vieux lamas réduisaient des enfants à l’état d’esclaves sexuels (drombo) et se prétendaient vertueux.

Après son témoignage, envoyé à Bouddhanar le 7 février 2009, Clervie s’est décidée à confier aux internautes d’autres révélations et aussi des traductions plus authentique des textes spirituels et philosophiques (c’est son métier). Elle vient de créer le blog : Bouddha-Héritage
http://bouddhaheritage.blogspot.com/

Clervie rapporte des confidences de disciples abusés et humiliés par des lamas :

Ne rentrons pas trop dans les détails, c'est sordide. Toutefois signalons le. Si nous n'en parlons pas ce seront d'autres biches ou de jeunes faons mâles qui se feront croquer. Les biches et faons se sont les disciples crédules qui pensent qu'il faut toujours obéir au lama et, en particulier, que s'il le veut il faut se soumettre à ses caprices sexuels.
Bien sûr, je ne donnerai pas les véritables noms, de plus je ne parlerai que de ceux ou de celui qui sont venus se confier à moi et pas des nombreuses histoires qui m'ont été racontées par une tierce personne. De même, je laisse de côté les rares véritable histoires d'amour, ça existe heureusement.

Lisa me dit " J'étais au service privé de Tango Rinpoché, lors de sa visite au centre. Il était presque toujours ivre et me poursuivait dans son appartement pour me coincer contre le mur et me peloter. Personne n'a rien su. Plus tard, avant de repartir dans son pays il est venu chez moi et nous avons couché ensemble ". Elle poursuit: " Tu sais c'est un être réalisé, ce n'est pas rien d'être choisie! ";" Ah bon, lui dis-je, et il t'a choisie longtemps? ". Lisa a les larmes aux yeux: " En fait ça a été très dur, je suis allée lui rendre visite dans son pays, le voyage était super cher. Là bas, je suis allée à un de ses enseignements, il était avec sa femme, il a fait semblant de ne pas me reconnaître. Depuis il m'ignore, je me demande ce que j'ai fait de mal? ".Lisa n'a rien fait de mal, mais elle n'a pas compris que Tango était juste un homme en voyage et bien porté sur la bouteille.

Benoit me dit: " lama Pinson (le moine responsables des disciples résidents dans le centre) m'a fait appelé dans sa chambre. Quand je suis entré il était sur son lit allongé sur le ventre tout nu. Il m'a demandé de le masser. J'étais très gêné. Puis il m'a demandé de le masser vigoureusement partout, vraiment partout!" - " Tu l'as fait? " - " Ben oui, il m'a dit que c'était pour casser mon ego. "Ça se passe de commentaires.

Marie est une très jolie fille. Quand Son Éminence Sortilège Rinpoché (moine) a posé le regard sur elle, j'ai bien vu qu'il s'en été rendu compte. Devant nous, il l'a invitée à passer quelques jours chez lui pour lui faire part d'un grand projet et l'instruire aux plus hauts enseignements. La jolie Marie m'appela quelques jours après, me demandant si je pouvais venir la chercher et la ramener chez elle. Dans la voiture elle m'expliqua: " Il était avec deux autres filles et quand ils ont commencé à être insistants sur les questions de sexe j'ai compris ce qu'ils attendaient de moi. Alors je t'ai appelé ". Elle reste un peu silencieuse et reprend: " J'ai désobéi, mais je ne pouvais vraiment pas, j'aime trop mon compagnon. J'espère que je n'ai pas fait quelque chose de grave en refusant ". Je lui dis: " Tu as un miroir chez toi, je suppose ? Alors regardes toi bien tu comprendras la seule jolie raison pour laquelle Rinpoché t'a invitée chez lui ".

Louise me dit une petite grimace tordant sa jolie frimousse: " Je suis divisée entre Lama Corrida et Baba Koala Rinpoché, je me sens tellement perturbée "; - " Tient donc, pourquoi? "; - " Et bien Lama Corrida est mon maître mais Baba Koala m'a dit que j'étais aussi sa disciple et qu'il voudrait que j'aille en Inde chez lui "; - " Et c'est ça qui te perturbe, dis-lui non!"; - " C'est pas si facile. C'est qu'un jour la nonne qui le sert est venue me chercher en me disant que Rinpoché voulait me voir dans sa chambre. Il m'a attrapée par le bras et m'a forcé à avoir du sexe avec lui "; - " Mais tu aurais pu partir! "; - " Tu sais bien que c'est un être réalisé, s'il fait ça c'est qu'il y a une bonne raison "; - " Au moins, j'espère que c'était agréable ", lui dis-je. Elle grimace encore plus: " Non, j'ai honte c'était dégoûtant ".

Carmène est au bout du fil en pleurs. Elle a fait une tentative de suicide mais les gendarmes l'on sauvée. Elle a appris que Lama Tartuffe (moine), son amant, a une autre compagne dans un autre pays depuis bien des années. La femme l'a appelée en lui disant qu'elle devrait renoncer au Lama sinon gare! C'est une pratiquante tantrique et il ne faut pas s'y frotter. Il faut comprendre que Carmène soit secouée, elle loue un appartement à Paris pour que son amant ait un pied-à-terre lors de ses transits et travaille pour lui au dépend de ses études supérieures. Le Lama ne veut pas perdre sa première maîtresse, alors il l'a quitte elle. Carmène: " Je ne comprends pas, je suis sa consort, c'était tellement spécial quand on faisait l'amour. J'ai réalisé de grandes choses. C'est un être réalisé, il sait ce qu'il fait, mais pourquoi me laisse-t-il? ". Je n'ai rien pu lui expliquer, le lavage de cerveau était trop poussé.

Denise me dit: " J'étais en Inde, lorsqu'un homme tibétain de mes connaissances m'a dit de venir à une grande initiation donnée pour quelques personnes par Son Éminence Machintruc Rinpoché. On nous a lié par des samayas*, il y avait là aussi une jolie jeune tibétaine. On nous a demandé à moi et à elle de rester à la fin pour parler à Rinpoché; j'ai compris que le vieux monsieur nous voulait comme consort. " - " Et alors, tu as fait quoi?" - " Je me suis enfuie, tant pis pour les samayas".

Ces personnes n'ont pas vécu autre chose que des abus physiques sexuels et psychologiques avec toutes les conséquences que cela implique.

* Samayas : Liens initiatiques dont le principal est l'obéissance stricte au Maître. Les rompre, au mieux, détruit notre vie spirituelle, au pire, nous envoie dans les enfers " vajra ".

"Une femme, je la fais jouir 42 fois en une nuit"

Gourou Bikran Choudhury L'Effet Papillon revient sur le reportage de Mathieu Bonnet : "Rencontre avec le yogi CHOUDHURY, le fondate...