vendredi, juin 18, 2010

Le complot synarchique


Les médias font tout pour dissimuler l’existence d’un impitoyable pouvoir caméléon.

Une organisation oligarchique internationale avance masquée depuis plus de deux siècles afin de contrôler les peuples. Pour parvenir à ses fins, cette organisation a fait des centaines de millions de victimes. Elle est responsable de graves crises économiques et de nombreux conflits.

Les commémorations de l’appel du 18 juin 1940, l’hypocrite célébration de la victoire de la démocratie sur le fascisme et la glorification de la geste gaullienne ne sont que des incantations pour nous empêcher de découvrir la terrible vérité :

Les élites responsables de la deuxième guerre mondiale ont triomphé. Elles contrôlent les peuples après avoir utilisé les communistes, les nazis, les forces alliées, les résistants…

Aujourd’hui, nous sommes dominés par une oligarchie criminelle en lien avec la synarchie.

« La synarchie est une organisation dont l’origine remonte à la fin du XVIIIème siècle, mais qui apparaît et disparaît au gré des périodes de croissance ou de crise économique. Au XXème siècle, les premières traces de ce mouvement resurgissent à Londres en 1918, puis en Italie en 1919 où elles sont à l’origine de la montée au pouvoir de Mussolini. En France, un Ordre martiniste et synarchique clandestin surgit le 3 janvier 1921 et crée, en 1922, un Comité synarchique central (CSC) qui donnera naissance au Mouvement synarchie d’empire, MSE, dont le principal activiste connu est Jean Coutrot, un polytechnicien qui a été l’un des personnages centraux de l’avènement du pétainisme en 1940.

Ordre martiniste et fascisme financier

Cette organisation prend la forme d’une secte maçonnique - pas une organisation maçonnique classique contre lesquelles nous n’avons pas de querelle – mais une organisation maçonnique de rite martiniste.
A l’origine de ce mouvement, il y a Louis-Claude de Saint-Martin, un théosophe mystique (1743-1803) qui fonda à Lyon la première loge martiniste. A cette époque, plusieurs personnalités importantes se sont réclamées de cette pensée, dont Joseph de Maistre, chef de file de la pensée réactionnaire, un employé de la Couronne de Savoie, qui fut l’un des pires ennemis de la France, y exerçant une influence néfaste tout au long du XIXème siècle. De Maistre est soupçonné notamment d’avoir inspiré la terreur jacobine, le fascisme de Napoléon et autres formes de pensée réactionnaire.

A la fin du XIXème siècle, ces idées reviennent en force avec un autre grand illuminé, un charlatan dénommé Saint Yves d’Alveydre, le premier à donner à ce système le nom de Synarchie.

Derrière ce nom se cache une organisation fasciste qui veut éliminer toute forme de parlementarisme, accusé d’être responsable de tous les maux de la société. Pour eux, la société doit être dirigée par un chef, désigné par une caste de clercs, des religieux doués d’une autorité qui leur vient de la providence divine. C’est un régime religieux, théocratique, où toutes les églises doivent être représentées.

Ces sectateurs défendaient l’idée que ce type de régime ne pourrait être établi que grâce à un chaos régénérateur, créant les conditions de l’émergence d’un nouvel ordre sur les cendres du défunt. Dans une lettre, Louis Claude de Saint Martin louait la Révolution française, sous prétexte qu’il fallait « nettoyer l’aire avant d’apporter le bon grain ». Joseph de Maistre prétendait que la révolution était un mal nécessaire, voulu par la providence, pour redonner à une élite le sens de ses devoirs et aux prophètes le goût de la prophétie et du pouvoir. Pour arriver au pouvoir, la synarchie, telle une cinquième colonne, se proposait d’agir de façon clandestine jusqu’au moment de la « cristallisation synarchique », où il faut passer à l’action.

Au-delà de ces délires mystiques, cependant, c’est surtout l’économie qui intéresse la synarchie, et avant tout le financier à qui elle donne priorité sur l’industrie et la production. La synarchie prône une organisation de type corporatiste de l’économie, sous la coupe d’une planification étatiste dictatoriale aux mains d’une élite financière, bureaucratique et technicienne.

Autre particularité de la synarchie, son rejet total de l’Etat-nation et sa prédilection pour les schémas mondialistes. Alexandre Kojève, qui a baigné dans les eaux de la Synarchie des années 30 et a participé à sa reconstitution après la Deuxième Guerre mondiale, sous la forme notamment du mouvement des néo-conservateurs américains, en donne la raison : depuis Napoléon Bonaparte, les Etats-nations ont montré leur incapacité à faire face aux empires. Par conséquent, les Etats-nations sont morts et on doit désormais procéder à la création d’empires régionaux intégrés, pouvant aboutir à l’émergence de l’empire universel homogène, imaginé par Hegel pour la fin des temps.

Les fascismes européens

C’est donc cette synarchie qui sera à l’origine des régimes fascistes en Europe, y compris celui de la Révolution nationale de Pétain. Au départ, ces pouvoirs financiers étaient du côté d’Hitler, qu’ils avaient créé pour détruire l’Union soviétique. Mais lorsque celui-ci décida de lancer son offensive à l’Ouest avant de s’attaquer au géant russe, Churchill et d’autres, qui partageaient les objectifs du fascisme mais ne souhaitaient pas se retrouver sous la botte allemande, décidèrent de se rallier à Roosevelt, le temps de détruire Hitler, avant de poursuivre leurs sales projets.

Même pendant la guerre, il est intéressant de voir comment les synarchistes, de Londres à Berlin, en passant par le Paris de Pétain, complotent toujours pour pouvoir survivre à la défaite d’Hitler et imposer leur nouvel ordre après.

En France, la quasi-totalité des hommes qui arrivent au pouvoir avec le maréchal Pétain sont des synarchistes. La plupart avaient appartenu à l’équipe Worms, l’un des éléments clés de cette organisation des financiers en France. »

Source : Solidarité et Progrès http://www.solidariteetprogres.org/
Extrait du texte PDF « Après les 30 glorieuses, Synarchie financière et dérives fascistes ».


lundi, juin 14, 2010

La spiritualité à rebours


Le Bouddha n’était pas bouddhiste. Le bouddhisme est devenu une religion à la suite d’un long processus de déchéance.

Les prétendus maîtres bouddhistes, les vénérables bhikkhus (moines) et les lamas rinpochés (très précieux gourous) enseignent des dogmes religieux qu’ils théâtralisent à l’aide de rites et d’une liturgie exotiques. Quant à la pratique individuelle, elle s’est transformée en méditations artificielles qui ne sont pas dénuées de risques inhérents à la concentration et à la modification des états de conscience.

Le véritable Bouddha-Dharma, l’Enseignement (ou la norme) de l’Eveillé, se présente comme un réalisme spirituel. Il permet de s’éveiller à sa propre nature et d’être soi-même. Le Bouddha-Dharma s’oppose au dogmatisme et au ritualisme. Dans le Chan/Zen originel, la contestation du formalisme religieux a souvent utilisé des procédés extravagants et de subtiles pitreries. L’érudit indien A. K. Coomaraswamy, ne comprenant rien aux subtilités contestataires des maîtres Chan, déclara : « Le Chan et le Zen représentent rien moins qu’une dégénérescence du bouddhisme ». En réalité, le Chan chinois incarne à partir du VIème siècle un renouveau du Bouddha-Dharma. En revanche, le bouddhisme officiel, dogmatique et religieux, est, lui, dégénéré. Coomaraswamy influença René Génon afin de lui faire revoir son analyse assez négative du bouddhisme « institutionnel ». Mais contrairement à Coomaraswamy, Guénon avait perçu la véritable dimension du Chan à travers ses méthodes et ses symboles (1) comme celui de Guanyin indiquant un prolongement du taoïsme. Le taoïsme originel est l’un des véhicules de l’antique sagesse. Le livre de Guénon, « La Grande Triade », atteste que l’auteur connaissait les écrits de Tchouang-tseu, le philosophe libertaire du Tao. En 1934, un Français attiré par l’œuvre de René Guénon, et en relations personnelles avec lui, André Préau, publiait dans le n° d’avril de la revue Jayakarnataka, éditée en Inde, à Darwar, un article consacré à Guénon et intitulé « Connaissance orientale et recherche occidentale ». André Préau écrivait :

« Cet auteur (Guénon) présente le cas très rare d’un écrivain s’exprimant dans une langue occidentale et dont la connaissance des idées orientales a été directe, c’est-à-dire essentiellement due à des maîtres orientaux ; c’est en effet à l’enseignement oral d’orientaux que M. René Guénon doit la connaissance qu’il possède des doctrines de l’Inde, de l’ésotérisme islamique et du Taoïsme (2), aussi bien que celle des langues sanscrite et arabe, et ce trait le distingue suffisamment des orientalistes européens ou américains qui, sans doute, ont parfois travaillé avec les Asiatiques, mais sans leur demander autre chose qu’une aide destinée à faciliter un travail restant principalement livresque et conçu suivant les méthodes de l’érudition occidentale. »

Malgré des considérations contestables sur le lamaïsme, l’œuvre de René Guénon et plus particulièrement l’un de ses deniers livres « Le règne de la quantité et les signes des temps » nous aident à comprendre les véritables enjeux de la crise spirituelle, sociale et économique de ce début du 21ème siècle. En effet, en plus d’une sorte de fatalité cyclique qui affecte toutes les strates de la société, Guénon incrimine une conspiration pluriséculaire de forces obscures. Victor Marchetti, ancien cadre supérieur de la CIA, dénonce une secte œuvrant pour ces forces dans son livre « The CIA and the Cult of Intelligence » :

« Cette secte est parrainée et protégée par les plus hauts officiels gouvernementaux du monde. Ses membres sont ceux qui occupent les centres de pouvoir des gouvernements, des industries, du commerce, de la finance, et du travail. Elle manipule les individus dans des domaines d’importante influence du public, y compris le monde universitaire et des médias. La secte secrète est une fraternité globale d’aristocratie politique dont l’objectif est d’appliquer des politiques de personnes ou agences inconnues. Elle agit en sous-main et illégalement. »

Guénon, versé dans l’étude et l’interprétation des textes spirituels et ésotériques les plus ardus des hindous, des musulmans et des taoïstes, identifie les forces dissimulées derrière la secte évoquée par Victor Marchetti. Mais Guénon ne fait pas de révélations surprenantes, il réitère des mises en garde méprisées par une grande partie de nos contemporains. En effet, ces forces proviendraient du monde infrahumain. Monde aujourd’hui relégué dans le domaine des vieilles croyances et de la mythologie. Un lecteur résume le message contenu dans les derniers chapitres du livre de Guénon « Le règne de la quantité et les signes des temps » ainsi :

« Les forces en jeu sont proprement inéluctables et qualifiées, sans détour, de sataniques, leur propos étant, de fait, l'incarnation de l'Antéchrist en personne, appelé à régner sur une humanité réduite à l'esclavage dans l'obscurité la plus complète, avant un redressement brusque vers le haut, qui marquera la fin d'un temps. » (commentaire de Toto)

Le règne de l’Antéchrist est indissociable de ce que Guénon appelle « la grande parodie ou la spiritualité à rebours ». Les prémices de la grande parodie spirituelle sont perceptibles dans le bouddhisme en vogue et dans l’importance accordée à une méditation lénifiante, un art du bonheur fait du mélange de techniques orientales, de pragmatisme anglo-saxon et de considérations plus ou moins scientifiques (3). Malheureusement, l’euphorie mentale que procure cette sorte de méditation ne fait que dissimuler les influences négatives provenant de l’inframonde.

Les personnes attentives à l’actualité et ayant quelques notions de spiritualité authentique constatent que les forces de l’inframonde contrôlent le monde politique, économique et aussi une mouvance spiritualiste frelatée.


Notes :
(1) La méthode de recherche adoptée par René Guénon comprend l’étude des symboles. Les symboles les plus subtils du bouddhisme tibétain proviennent en grande partie de courants spirituels indiens fidèles à l’antique sagesse universelle. Toutefois, René Guénon ignorait que le cinquième Dalaï-lama était au centre d’un complot. L’arrivée au pouvoir du cinquième Dalaï-lama marque le début du dévoiement de l’institution des Dalaï-lama et le départ d’une déviation religieuse qui sont corroborés par des sources tibétaines dans le livre « Une Grande Imposture ».

(2) André Préau ne mentionne pas le lamaïsme qui avait pourtant été gratifié de quelques phrases élogieuses de Guénon. En outre, ce dernier, maître soufi reconnu et installé en Egypte au début des années 1930, ignorait probablement l’existence d’un courant du bouddhisme tibétain très hostile à l’Islam.
Le quatorzième Dalaï-lama délivre de grandes initiations publiques de Kalachakra qui font de tous les participants des guerriers de Shambhala et des ennemis de l’Islam. Il faut rappeler, encore une fois, que l’islamophobie du Kalachakra Tantra et les plans de la CIA, qui visent à déstabiliser la Chine au nom du Tibet libre, expliquent la fulgurante promotion du lamaïsme en Occident

(3) « Quand des gens pensent que « méditer sur la compassion », ou « éprouver ce qu’éprouvent tous les êtres vivants », peut avoir pour résultat un « entraînement sonique du rythme cardiaque à des modèles plus complexes et cohérents », ce qui leur permettra de « créer un impérissable corps de diamant qui sera utilisé comme véhicule d’enseignement, ici sur Terre », ils sont complètement à côté de la plaque. » Laura Knight-Jadczyk

***

Récemment, la statut du démon Pazuzu, une des représentations des forces de l’inframonde, vient d’être achetée par la banque Rothschild de Londres révélant ainsi au vu et au su de tous la véritable nature du pouvoir financier.

Lire : La banque Rothshild de Londres vient d’acquérir le « roi des démons » http://www.mecanopolis.org/?tag=pazuzu
Démenti daté du 20 juin 2010 : la banque NM Rothschild affirme ne pas avoir acheté cette statue de démon à Cuoghi.

Les Rothschild seraient impliqués dans un plan hostile à l’Esprit :

Israël Shamir reprend une étude d’Alexandre Solzhenitsyn consacrée à ce plan







Photo : Pazuzu, le public a découvert ce démon lors de la projection du film « L’exorciste ».

jeudi, juin 10, 2010

Le prochain Ram serait russe




Vainqueurs de Napoléon et de Hitler, les Russes mettront-ils un terme à la domination anglo-saxonne ?









Un guerrier initié, guidé par le génie (1) du légendaire Ram gallo-celtique, vaincra-t-il l’Empire ?

« Le prochain Ram serait russe ! », écrivait dans les années soixante-dix Jean Louis Bernard, un spécialiste de l’ésotérisme. Il est utile de préciser l’origine de cette phrase, peut-être prophétique. Elle se trouve dans le livre, « Les archives de l’insolite », un dictionnaire de l’ésotérisme écrit par Jean louis Bernard et publié par les éditions du Dauphin en 1971. L’auteur explique le mythe de Ram ainsi :

« Thèse ou arcane de l’ésotérisme politique, le génie de Ram s’incarnerait d’une façon plus ou moins cyclique en un guerrier initié. Avant le légendaire Ram gallo-celtique, le héros iranien Yima aurait illustré le mythe de Ram et, auparavant encore, le Rama du « Ramayana » hindou. Ces personnage seraient donc les avatars du même génie. Leur rôle : la lutte contre la névrose du siècle » par la guerre extérieure qui la fait éclater ou la dissout, la reconstruction d’un « empire de Ram » qui leur survivra spirituellement, sinon politiquement. [...] Le prochain Ram serait russe. »

Toujours dans « Les archives de l’insolite », Jean Louis Bernard révèle de singulières relations entre Napoléon, Jomini et le tsar Alexandre 1er :

« Jomini, l’insolite général, surnommé par Ney le « devin de l’Empereur », qui , selon un ésotérisme suisse, était le « jumeau » spirituel et psychique de Napoléon. Né à Payerne, près de Lausanne, dix ans après l’Empereur, il mourut à Paris, 48 ans après lui – ce qui fait qu’il s’écoula exactement un siècle entre la naissance de l’un des « jumeaux » et la mort de l’autre ! Jomini paraissait avoir le même cerveau que Napoléon, planifiant à sa façon originale et prévoyant sa tactique. A plusieurs reprises, en cours de bataille, il dédoubla vraiment l’Empereur. Aide de camp de Ney, il combattit en Espagne et en Russie, contribuant aussi, nettement, à la victoire de Bautzen. Mais il se brouilla avec l’armée dans laquelle il servait à titre étranger, à cause de la jalousie de Berthier, et passa au service de la Russie dont le tsar qui avait tout fait pour l’attirer, le couvrit d’honneurs. Ce tsar Alexandre 1er, personnage singulier, mystique, possédait un pouvoir de séduction qui devait être funeste à Napoléon – et un sixième sens : il avait deviné de longue date qu’un lien télépathique inexplicable soudait Jomini au seigneur fracassant de la guerre… C’est ainsi qu’en 1804, quand le Suisse publia son « Traité des grandes opérations militaires », il le crut de la main même de l’Empereur ! Celui-ci était-il conscient de cette possible bilocation de son génie ? Il semble que oui, car il favorisa l’avancement de Jomini. Son attention avait été attirée sur Jomini vers 1800, quand on lui rapporta une conversation d’officiers, au cours de laquelle le Suisse décrivit en devin la stratégie qui serait employée pour l’entrée en Italie, par le passage du col du Grand-Saint-Bernard (d’après Lo Duca). Son destin avait placé Jomini entre les deux grands personnage de l’époque, l’un habité par le génie, l’autre (le tsar) par l’angoisse métaphysique, peut-être la folie ! Le tsar fréquenta la trouble baronne de Krudener, médium spirite et mauvais génie de la Sainte-Alliance. Elle développa en Alexandre une mythomanie apocalyptique qui le brouilla irrévocablement avec Napoléon qu’il admirait jusque là ; il se crut dès lors missionné par Dieu pour lutter contre le « principe des ténèbres » = Napoléon… A cause de cette névrose religieuse qu’exaltait la pratique du spiritisme, les ombres mortes d’un passé condamné (l’Ancien Régime) l’emportaient un temps (jusqu’en 1848) sur l’ère neuve, amorcée par Napoléon. Le tsar Alexandre 1er laissa derrière lui, de son côté, une légende. Il ne serait pas mort en 1825, sinon officiellement ; dévoré par son messianisme, rêvant de sainteté, il aurait abandonné son trône et son identité pour se faire moine mendiant en Sibérie. »

(1) « Un génie, écrit J. L. Bernard, est une entité de nature divine qui téléguide un être exceptionnel dans sa destinée. »

La sainte Russie

La Russie s'étend de Kaliningrad, au bord de la mer Baltique, à Vladivostok, le port le plus important de l’Extrême-Orient russe. Au milieu de l’immense pays, près du lac Baïkal ou dans l’Altaï, certains prétendent que la Sagesse antique n’a pas totalement disparu. « Nous ne pouvons pas le confirmer. En tout cas, écrit Laura Knight-Jadczyk, c’est de Russie qu’est venue l’œuvre de Georges Gurdjieff, principalement grâce aux efforts d’un autre russe : P. D. Ouspensky. Le Troisième Homme, Boris Mouravieff, a développé de manière considérable la théorie des Quatre Corps émise par Gurdjieff, la reliant ainsi au thème du Sacré Graal. »

L’empire anglo-américain




737 bases militaires américaines sont réparties sur la planète. Il ne faut pas oublier d’ajouter les territoires contrôlés par les britanniques comme l’île de Diego Garcia dans l’Océan Indien, Sainte Hélène dans l’Atlantique, Gibraltar… Vassal de l’empire, Nicolas Sarkozy a apporté la contribution de la France à l’hégémonisme anglo-américain en créant la base militaire interarmes d’Abu-Dhabi, aux Emirats Arabes.

L’empire anglo-américain a recours à des stratégies de déstabilisation des Etats par le biais de l’omniprésente CIA et du terrorisme financier fomenté à Wall Street et à la City. La crise économique actuelle, avec la complicité de politiciens collabos, assomme les peuples européens et les intègre de force au Nouvel ordre mondial anglo-américain.

D’un point de vue spirituel, l’empire anglo-américain instaure la société « contre-traditionnelle » opposée à l’équilibre entre l’homme, l'environnement et le besoin d'Absolu. En outre, les hiérarques impériaux sont tous liés au Dajjâl, l’imposteur qui prétendra être le grand monarque des peuples. Le mot arabe "dajjâl" (imposteur) évoque la civilisation musulmane. Or, le monde musulman et ses ressources énergétiques, le dépôt spirituel et la tradition guerrière de l’Islam ont toujours préoccupé les anglo-saxons. L’Iran rebelle pourra-t-il défier plus longtemps l’Empire ?

mercredi, juin 09, 2010

Expérience de mort imminente & Dharma


Jean Morzelle a vécu une EMI (Expérience de Mort Imminente) à l’âge de 20 ans. Dans son livre « Témoignages d’éternité », il raconte l’extraordinaire voyage de sa conscience et sa rencontre avec une lumière qu’il identifie à une puissance spirituelle. « Il a également collecté, précise son éditeur, les récits de quinze autres témoins de NDE, qui tous ont vu cette lumière et ont parfois « fusionné » avec elle. Ils en tirent une force, une certitude, celle qu’il existe bien un ailleurs, un après, une vie après la vie. »



L’expérience de mort imminente vue par le bouddhisme

Jean Morzelle relève une importante discordance entre les témoignages d’EMI où se manifestent des personnes décédées depuis plusieurs décennies et la doctrine du bouddhisme tibétain. En effet, d'après les lamas, l’esprit d’un défunt ne séjourne pas dans l’au-delà (bardo) plus de 49 jours. Au terme de ce délai et selon le karma individuel, la réincarnation a lieu dans l’un des six mondes suivants : le monde des dieux ou des êtres célestes (deva) ; le monde des ennemis des dieux (asura) ; le monde des être humains (purusha) ; le monde des animaux (jantu) ; le monde des esprits faméliques (préta) ; les enfers, le monde des êtres damnés (naraka).

Très présents en France compte tenu du succès du Dharma, la voie du milieu (1), écrit Jean Morzelle, certains lamas tibétains ont été pressés de questions quant à leur interprétation de l’EMI, si spectaculaire aux yeux des Occidentaux. Il faut de nouveau mentionner leur insistance à ne pas se laisser abuser par la forme, qui n’est qu’apparence. Ils citent un exemple en particulier : au cours de cette phase lumineuse, les expérienceurs relatent souvent leur rencontre avec un ou plusieurs proches défunts, lesquels se présentent à eux sous des âges divers, mais sont toujours identifiés par le témoin. Selon le bouddhisme, les défunts disparus depuis longtemps devraient être réincarnés, donc ils ne peuvent pas être là ! Le Bardo Thödrol décrit les « niveaux » que doit traverser l’âme du défunt jusqu’au sans-forme, en identifiant clairement le premier niveau suivant la dimension physique (plan astral des ésotéristes) comme le lieu de la projection des pensées, des tourments et des interrogations. Un témoin parle de « palier des affinités » pour évoquer le bilan psychologique et émotionnel du sujet au moment de l’expérience. Ces pensées prennent forme, elles se matérialisent pour être littéralement affrontées par la conscience, c’est pourquoi la peur extrême peut engendrer une expérience très négative. Difficile alors de dire si l’expérienceur rencontre réellement des proches, s’il « projette » la scène, ou encore s’il rencontre comme une trace ou un « corps subtil » du parent décédé, éternellement présent dans cette dimension-là. D’autant que le bouddhisme situe tout de même cette dimension hors espace-temps. On se heurte ici aux limites de nos conceptions et de nos modèles : si le temps ne s’écoule pas dans cette dimension, comment peut-on y être puis ne plus y être, à un moment donné… ? Pour compliquer le tout, plusieurs témoignages d’EMI font état de rencontre avec des proches décédés, mais dont l’expérienceur ignorait l’existence, pour cause de secret familial…

Constatons pour finir que l’action du poil-à-gratter bouddhiste est ici d’autant plus singulière que la notion de réincarnation est une aberration dans notre culture, et de surcroît l’objet d’un profond malentendu. Elle est vue chez nous comme une chance et une bénédiction, celle de pouvoir revenir, revivre ; or pour le bouddhisme elle est un échec et une condamnation car le but de la vie est de parvenir à l’éveil, afin justement de briser le cycle des réincarnations, lui-même alimenté par la loi du karma. Intéressants regards croisés de deux cultures sur ce qui serait une bénédiction selon l’une, à laquelle elle ne croit cependant pas, et une malédiction selon l’autre, à laquelle elle croit depuis toujours.

Jean Morzelle







Le livre de Jean Morzelle, « Témoignages d’éternité », est édité par les Editions Aquarius : aquari75@aol.com

(1) Jean Morzelle ne fait pas la différence entre la Voie du Milieu (Mâdhyamika), école du bouddhisme Mahâyâna fondée par Nâgârjuna, et le Dharma, la Doctrine attribuée au Bouddha.

mardi, juin 08, 2010

Le nouveau féodalisme d’Obama Rinpoché


Obama est la marionnette de puissances financières et occultes qui ont lancé une offensive généralisée contre la liberté.

L’idéal des pères fondateurs de l'Europe est depuis longtemps vermoulu par les lobbies internationaux qui parasitent les institutions européennes. Une des nombreuses défaites de la démocratie européenne est exprimée par Corinne Lepage en ces termes : « Le refus opposé par la conférence des présidents à la demande formulée par 210 députés de créer une commission pour comprendre les dysfonctionnements liés à gestion de la crise de la grippe A H1N1 pose un réel problème démocratique ».
Corinne Lepage :

Plus grave, les dirigeants européens, prétextant les dettes publiques, imposent aux populations des mesures d’austérité qui permettent en réalité de mettre en place une stratégie de conditionnement et de soumission de l’opinion publique. C’est le début de la dictature.

Une idéologie nazie s’est répandue dans le monde avec l’expansion agressive de l’ultralibéralisme. L’idée de la supériorité raciale des aryens est remplacée par celle de la suprématie absolue d’une classe sociale sur toutes les autres. Les riches ont créé un nouveau féodalisme et se sont placés au-dessus de la morale et des peuples. Ils réduisent les citoyens au servage ou à la précarité (l’obéissance totale ou la neutralisation par l’exclusion) .

Dans le domaine de la pensée, les intellectuels, notamment ceux qui sont salariés des médias officiels, sont presque tous les serviteurs obséquieux du nouveau pouvoir et de sa caste de prédateurs. Les spiritualistes, eux, pouvaient représenter un véritable danger pour ce pouvoir dont la nature est clairement évoquée dans d’anciens textes. Des opérations de promotion d’une prétendue sagesse orientale furent montées afin de séduire ces spiritualistes et de les soumettre à des gourous autocrates, les sulfureux faux prophètes des écrits inspirés. De plus, les services spéciaux de l’empire anglo-américain sont à l’origine de programmes de contrôle mental en usage dans presque tous les groupes spiritualistes. Actuellement, des techniques d’« éveil » et de méditation n’ont qu’un but : transformer rapidement un être humain normal en béni-oui-oui stupide ânonnant des mantras pour la paix dans le monde. Les adeptes du nouveau spiritualisme préfèrent se prosterner devant un imposteur religieux plutôt que de combattre l’impitoyable tyrannie qui se répand par les armes en Orient (Palestine, Afghanistan, Irak…) et par les mensonges en Occident.

La spiritualité authentique ne fait pas d’un être humain une lavette incapable de réagir devant les injustices et la mondialisation du crime organisé.

Le nom de Bodhidharma, le premier patriarche du Chan, est associé à Shao-lin et aux arts martiaux. Autrefois, des moines étaient capables d’infliger de sévères corrections aux brigands.


dimanche, juin 06, 2010

Blocus de Gaza


Une pétition a recueilli plus de 200 000 signatures en 24 heures pour demander une enquête internationale concernant l'assaut de la flottille et la levée du blocus de Gaza.

Email d’Avaaz :

L'assaut meurtrier d'Israël sur une flottille transportant de l'aide pour Gaza a provoqué un choc dans le monde entier.

Israël, comme n'importe quel Etat, a le droit de se défendre, mais le raid sur la flottille représente un usage scandaleux et meurtrier de la force pour défendre une politique tout aussi scandaleuse et meurtrière: le blocus de Gaza par Israël qui réduit la vie de deux tiers des familles gazaouies à se demander chaque jour si elles trouveront de quoi se nourrir.

L'ONU, l'Union Européenne, et presque tous les gouvernements et organisations multilatérales ont appelé Israël à lever ce blocus et à présent, un organe de l'ONU a demandé le lancement d'une enquête sur l'attaque de la flottille. Mais sans une pression massive exercée par les citoyens, la réponse des principaux dirigeants mondiaux risque de se limiter à de simples déclarations - comme ils l'ont fait tant de fois par le passé.

Nous devons faire entendre un appel mondial assez puissant pour être pris en compte. Rejoignez la pétition pour une enquête internationale concernant l'attaque, afin que les responsables soient tenus de rendre des comptes, et pour la fin immédiate du blocus de Gaza - cliquez pour signer la pétition, puis faites suivre ce message à tous vos proches:


Cette pétition a dépassé les 200 000 signatures en moins de 24 heures, et a été remise une première fois à l'ONU et aux principaux responsables politiques dans le monde. Pour faire résonner encore plus fort cet appel, à nous d'atteindre 500 000 signatures et de la présenter publiquement une nouvelle fois. L'ampleur de la pétition montrera à nos responsables politiques que des communiqués de presse et des déclarations solennelles ne sont pas suffisants, que les citoyens redoublent d'attention, demandent des actes et montrent la voie à suivre.

Alors que l'Union Européenne s'apprête à décider ou non de l'expansion de ses accords commerciaux spéciaux avec Israël, qu'Obama et le Congrès américain définissent le budget qui sera alloué l'an prochain à l'aide destinée à l'armée israélienne, et qu'enfin les pays voisins comme la Turquie et l'Egypte définissent leur réponse diplomatique à la crise, c'est le moment de faire entendre la voix des citoyennes et citoyens. Toute la lumière doit être faite sur les responsabilités dans l'attaque de la flottille, et l'heure est venue pour Israël de respecter le droit international en mettant un terme au blocus de Gaza. Signez dès maintenant et faites suivre ce message:


Partout dans le monde, nous sommes une grande majorité à partager le même souhait: deux Etats viables et libres, Israël et la Palestine, vivant côte à côte. Mais le blocus, et la violence utilisée pour le maintenir, nous éloigne toujours plus de cette issue. Comme l'indiquait un journaliste à ses concitoyens israéliens dans les colonnes du journal Ha'aretz aujourd'hui: "Nous ne défendons plus Israël. Aujourd'hui nous défendons seulement le blocus. Ce blocus est entrain de devenir le Viet-Nam d'Israël."

Des milliers de militants pacifistes en Israël ont manifesté contre l'attaque et contre le blocus de Gaza lors de rassemblements à Haïfa, Tel Aviv et Jérusalem -- rejoignant les manifestations organisées partout dans le monde. Quelque soit le camp qui a donné le premier coup ou tiré la première balle (l'armée israélienne affirme qu'elle n'est pas à l'origine de l'usage de la violence), les dirigeants israéliens ont décidé d'envoyer des hélicoptères et des troupes d'assaut surarmées pour attaquer dans les eaux internationales une flotte de bateaux convoyant des médicaments et des biens de première nécessité pour Gaza. Aujourd'hui, certains membres du convoi sont morts.

Rien ne pourra les ramener à la vie. Mais peut-être qu'ensemble nous pouvons faire de ce moment tragique un tournant - il faudra pour cela faire résonner avec conviction notre appel à la justice et rendre incontournable notre rêve de paix.

Avec espoir,

Ricken, Alice, Raluca, Paul, et toute l'équipe d'Avaaz

SOURCES:

NouvelObs: Récit, heure par heure, des événements liés à l'assaut de la flotille:

AFP: "L'assaut contre la flottille pour Gaza: un désastre pour l'image d'Israël" et pour la suite des négociations de paix:

Le Monde, "Pour la presse israélienne, cette opération est un échec":

Rue89, Réaction de l'historienne Esther Benbassa à l'assaut de la flotille

Le Monde, "Les chemises moisies de Gaza", les conséquences du blocus de Gaza:


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Féodalisme mondial

Après avoir spolié les peuples autochtones de leurs terres, les promoteurs au service du milliardaire indien Ajit Gulabchand construisent Lavasa City, une nouvelle ville réservée aux riches.

Une soldatesque privée y assure l’ordre sous la direction du manager américain de « Lavasa Corporation » qui fait office de bourgmestre d’opérette. Les forces de « Lavasa Corp » n’ignorent pas que la guérilla naxalite s’étend maintenant aux zones industrielles de Delhi, de Mumbai, de Raipur, de Pune. Des nantis, désireux de fuir les mégalopoles indiennes, notamment la ville de Pune située à quelques kilomètres de Lavasa, investissent dans la cité du seigneur Ajit Gulabchand.


Lavasa City est le modèle de la ville protégée pour nantis. Quant aux pauvres, leur sort indiffère les riches comme le démontre cette histoire rapportée par Martin Hirsch, l'ancien « haut-Commissaire » de Nicolas Sarkozy.

Ca se passe dans le train : un aller-retour Paris St Etienne, que Martin Hirsch, avant son entrée au gouvernement, effectue avec un « grand industriel » français (il ne donne pas le nom).

Martin Hirsch, pendant le trajet lui explique qu'il est en train de monter son Agence des nouvelles solidarités actives, et qu'il est a recherche d'argent. Notamment privé : les donations d'entreprises ou de riches particuliers sont les bienvenues, lui dit-il. Le grand patron l'écoute. Lui dit tout son intérêt pour son initiative, mais ne propose à aucun moment, de faire un don. Alors qu'un récent classement affirme qu'il gagne, quelque chose comme 7 millions d'euros, par an !

Dans le train du retour, Martin Hirsch repart à la charge, en se demandant à haute voix pourquoi les riches en France donnent si peu aux Associations caritatives. Réponse sidérante du grand patron du CAC40 :

« Cher ami, c'est parce les biens que les riches convoitent coûtent cher, et augmentent encore plus vite que leur salaire: les ventes à Drouot (lui dit-il), les montres de collection, l'immobilier. Les biens qui intéressent les gens fortunés connaissent, vous savez, une forte inflation! »

Martin Hirsch s'étouffe. Par la suite, toutes ses sollicitations, auprès de ce grand patron (notamment après l'instauration du bouclier fiscal), pour financer de "grandes causes" resteront lettre-morte. Pour l'ancien patron d'Emmaüs, cette anecdote confirme 2 choses: d'abord, il existe bien une spécificité française: les riches Français donnent moins que les pauvres Français ! Et les statistiques confirment ce qu'il a pu constaté, lui, sur le terrain: il arrive, dans les Associations, toujours plus de petits chèques de petites gens que de gros chèques de gros donateurs ! L'autre conclusion que tire Martin Hirsch de cet aller-retour Paris-St Etienne, c'est que la question des grosses rémunérations, en France, n'est pas qu'anecdotique. Ce n'est pas qu'une série de scandales isolés ; l'addition de cas particuliers. La répartition de la richesse, en France, est un problème, écrit-il: ces 20 dernières années, 10% des Français les plus riches se sont accaparés les 3 quarts des richesses produites: il faut remédier à ça. Pour définitivement marquer les esprits, Hirsch rappelle que le milliard d'euros que BNP-Paribas verse, cette année, à ses traders, c'est quasiment le coût de son RSA !









vendredi, juin 04, 2010

La guerre d’Ahriman


De nombreuses personnes pensent qu’une puissance occulte maléfique, désignée sous le nom d’Ahriman par Rudolf Steiner, s’est incarnée dans un pays anglo-saxon, certainement aux Etats-Unis d’Amérique.

Steiner avait pressenti la grande crise actuelle qui se transformera, comme la crise précédente (celle de 1929), en conflit mondial.

La « guerre de tous contre tous » qui mettra fin à la civilisation a-t-elle débuté le lundi 31 mai 2010, le jour de l’attaque de la flottille humanitaire par l’armée israélienne ?

L’Etat d’Israël, création ahrimanienne, est entré depuis plusieurs années dans une spirale belliqueuse qui peut embraser le Moyen-Orient et toute la planète. Le 31 mai 2010, l’opinion mondiale médusée a découvert la véritable nature du pouvoir israélien. Les fascistes qui dirigent Israël ne se dissimulent plus parce qu’ils ne sont pas isolés. En effet, l’oligarchie de l’empire anglo-américain et de ses états satellites, confrontée à la colère des peuples victimes de la crise et des scandaleuses mesures antisociales, a besoin d’une guerre pour se maintenir au pouvoir. C’est Israël qui pourrait appuyer sur le détonateur d’une nouvelle conflagration internationale. L’arraisonnement de la flottille humanitaire est comparable à l’attentat de Sarajevo, l’événement déclencheur de la première guerre mondiale. Cet acte de piraterie et la prise de conscience du sort des Palestiniens de Gaza généreront d’inévitables violences, la réaction d’Israël sera-t-elle une nouvelle fois disproportionnée et mettra-t-elle à feu et à sang le Moyen-Orient et le reste du monde ?

La « guerre de tous contre tous » ne doit pas être perçue comme une fatalité irrévocable. Les ennemis de la paix ne sont pas les immigrés, les Musulmans ou les Chinois. Nous sommes confrontés à un pouvoir maléfique qui s’appuie sur une oligarchie mondiale, majoritairement anglo-saxonne. Les suppôts de ce pouvoir ne tolèrent pas la lumière de la vérité. Si nous parvenons à avoir une nette perception des réalités de ce monde, notre clarté intérieure permettra d’annihiler l’influence que ces monstres ont sur nous. Nos chaînes seront brisées comme par enchantement. Mais nous devons avoir le courage de sortir de la torpeur créée par les sortilèges du système : la frénésie consumériste, les illusions hollywoodiennes, le conditionnement télévisuel, l’hédonisme de bazar, le spiritualisme frelaté... Il est aussi indispensable de rejeter la propagande médiatique et les mensonges des politiciens profiteurs. Devenons lucides, la guerre d’Ahriman est surtout dirigée contre les esprits.

The Advent of Ahriman selon R. Steiner



lundi, mai 31, 2010

L'autorité et la liberté


par Joël Labruyère

L’autorité est l’agent le plus destructeur sur cette planète. L’autorité est destructrice. L’autorité politique, scientifique, religieuse, économique, etc. L'autorité politique est destructrice car elle oriente les choix funestes des masses dont elle stimule les instincts. La masse, dont nous faisons partie, est soumise aveuglément aux autorités. Elle y trouve la sécurité. Nous acceptons d'être coiffés par des autorités parce cela nous déresponsabilise. Imaginez un instant que vous êtes entièrement responsable individuellement de tout ce qui arrive. Cela devrait vous faire bondir hors de votre passivité car vous disposeriez d'une énorme énergie, d'une volonté neuve et d'une grande vivacité. Mais puisqu'il y a des docteurs, des savants et des sauveurs, à quoi bon se fatiguer?

Les autorités terrestres ne sont pas reliées à la sagesse universelle, mais elles sont mues par l’instinct de conservation de leurs privilèges et de leurs statuts - par cynisme ou par ignorance.
Les autorités contrôlent la conscience des masses, lesquelles en retour, font pression sur les autorités pour qu’elles donnent satisfaction à leurs instincts basiques – du pain et des jeux.
La politique mondiale est fondée sur ce mécanisme depuis le début de la période historique.
Les autorités accompagnent l’instinct des masses qui est uniquement tourné vers la sécurité matérielle à court terme. La politique est donc assez simple : il suffit de chevaucher le dragon des masses humaines en comblant son désir de sécurité et de distraction.
Dans une civilisation matérialiste, la connivence entre l’autorité et la masse devient particulièrement destructrice car il n’y a pas de borne à la double avidité en présence. La prise en compte de la nature et des règnes vivants n'a pas sa place.
L’élite veut des privilèges et plus de pouvoir, et la masse ne désire que la sécurité physique agrémentée d’espérance en des jours meilleurs. L’élite dispense alors généreusement des promesses de verts pâturages, tandis que le troupeau qui se sent bien gardé, ronronne de satisfaction.
Il y a un consensus qui interdit aux deux forces de se réfréner mutuellement puisqu’il n’y a plus d’élément équilibrant quand l’illusion du progrès physique est la seule norme.

La troisième force, l’autorité ancienne de l’Eglise, est désormais inféodée à la préservation des privilèges de l’élite économique, ou bien, elle se noie dans la démagogie humanitaire, sociale, matérialiste. Dans les deux cas, l’église sert le système élite/masse, en s’identifiant à l’un ou l’autre, incapable de s’affirmer comme une force morale autonome.
Quoiqu’il en soit, l’autorité des églises, lorsqu’elle ne rencontre pas de résistance, est dévastatrice pour la conscience emprisonnée dans un carcan de croyances conventionnelles qui n'aident pas à vivre ni même à bien mourir.

L’autorité emprisonne tous les êtres, depuis les classes non cultivées jusqu’à l’élite intellectuelle qui est incapable de penser hors du cadre de ses références culturelles. Un cadre de l'élite, arrogant et bourré de connaissances, demeure un ignorant.
Or, pour penser comme un être vraiment libre, il faut d’abord être libre de toute autorité, de toute tradition, de tout système idéologique ou économique. Il faudrait en outre, être intérieurement affranchi par rapport à notre propre pensée mécanique, répétitive, obsédante, radoteuse, maniaque, bornée, peureuse, etc. – ce mental auquel nous sommes inexorablement soumis, et qui nous rend fou à quelques nuances près. Car l’autorité ne nous atteint que parce que nous la laissons nous séduire à l’intérieur de notre conscience.
Refuser l’autorité de l’élite, dans la mesure où nous sommes capables de la voir en face, ne suffit pas. Il faut être conscient du mal que l’autorité opère en nous-mêmes, à travers notre système de pensée et de croyance, c’est à dire notre structure psychique entière.

Le dissident spirituel qui veut échapper intérieurement aux autorités destructrices qui mènent le monde ne doit pas faire de concession.
Il ne devrait pas tenter de faire le tri entre les mauvaises autorités - dont il constate l’influence négative sur sa vie et la nature entière - et de supposées autorités acceptables, qui apparaissent comme un moindre mal.
Il faut écarter résolument toute autorité - sauf celle de celui qui exerce ses compétences dans la vie quotidienne, et qui le démontre par ses actes.

L’autorité la plus pernicieuse est évidemment celle qui se dissimule en nous-mêmes en tant que principe égotique, le moi qui impose sa loi tyrannique à l'âme. Le moi est le roi Hérode qui extermine nos pures intuitions spirituelles - les nouveaux nés de notre conscience.
Si l’on observe le fonctionnement de notre moi, on voit que le centre de l’ego auquel on est identifié lorsqu’on dit “moi, je”, est un ensemble de données provenant des autorités extérieures.
La marge de liberté de penser est limitée puisqu’on repousse une idée conformiste pour mieux adopter la position opposée, laquelle provient inévitablement d’une autre autorité.
La caricature de ce processus réside dans la démarche politique: on rejette les idées de droite, et on bascule à gauche, ou vice-versa. Mais l’être est-il de droite ou de gauche ?
Lorsque je m’engage d’un côté, je démontre seulement que je suis conditionné, renvoyé d’un bord à l’autre comme une boule de flipper.

La pensée

Notre pensée peut-elle se soustraire aux autorités ? Peut-on penser librement sans s’appuyer sur l’autorité de quelqu’un d’autre ?
C’est une question délicate, puisqu’on est entièrement plongé dans les conditionnements, et que d’autre part, on ne pourrait pas vivre dans le vide psychique. Il faut emmagasiner des informations pour les transmuter en conscience, mais on absorbe ainsi des éléments inassimilables qui fermentent dans le subconscient.
Celui qui voudrait tout rejeter, se trouverait dans une situation intenable, et c’est d’ailleurs pourquoi personne ne s’y risque, car dans le vide, le pire peut survenir.
Il faut donc procéder à un déconditionnement intelligent.
On a vu des candidats à la grande libération rejeter les livres, l'information et les sources de culture ou de distraction, dans l’ardeur d’un moment d’aspiration. Mais, il faut bien s’intéresser à quelque chose, et occuper notre esprit et nos mains - à moins de passer nos journées en promenade dans de beaux paysages. (Ce serait la meilleure façon de vivre, marcher sans se retourner, sans souci; en chantant des hymnes de notre composition avec pour horizon les collines bleues. Partir éternellement…)
Mais il faut s’occuper. Alors, occupons nous de choses libératrices pour notre individualité.
Ce qui est libérateur c’est d’abord de rejeter l’autorité des maîtres qui guident une civilisation allant à la destruction.
Il faut se défaire des idées inutiles que le monde nous impose par l’éducation forcée, la désinformation ou de manière subtile par la propagande spirituelle.
Toutes nos idées et croyances proviennent des autorités et celles-ci suivent un plan au service de leur buts. On nous matraque à l’école ou bien par télépathie à partir de centres secrets. Constatant que ces idées sont diffusées pour guider les masses dans une direction afin de mettre en place un type de société totalitaire, il faut opérer un rejet de toutes ces idées et croyances.
La méthode de déconditionnement préliminaire est simple: tout ce dont le système tente de nous convaincre en terme de valeurs, éthique, morale et de comportements, doit être écarté.
Ce n’est pas facile, car nous sommes sensibles aux idées d'apparence généreuse, oubliant que l’enfer est pavé de bonnes intentions. L'espoir n'est pas interdit et il est bon de rêver un peu, mais l’usage que les élites font des idées généreuses pour nous contrôler est ignoble. Il faut s’en détourner sans culpabilité car tout ce qu’on nous impose à travers la culture de masse - que cela soit agréable ou déplaisant - participe d’un programme de conditionnement collectif.

Nous avons déjà utilisé l’image de la corbeille de l’ordinateur où d’un seul clic on envoie tout le fatras culturel à la poubelle. Mais hélas, l’hydre pousse vers nous de nouvelles tentacules séduisantes, et nous nous laissons posséder par une séduction médiatique ou une bonne cause. On nous envoûte chaque jour avec mille inepties.
Pour se protéger, il faut “mettre un gardien à la porte de notre pensée”.

Depuis le début du cycle actuel - après la chute de l'Atlantide - le problème de l'humanité réside dans son manque de contrôle du pouvoir mental.
Nous ne maîtrisons pas notre pensée et c'est pourquoi nous ne maîtrisons pas grand chose.
La pensée tourne à l’intérieur du moulin de notre conscience et elle mouline tout ce qui se présente. Tout y passe, sans répit. C’est un labeur incessant et épuisant. Il faut transmuter un million de stimulations mentales dont on nous bombarde continuellement. D’autre part, notre mise sous contrôle dépend aussi d'un conditionnement subliminal. Depuis des siècles, à partir de centres occultes secrets (comme ceux de l'Himalaya), des initiés nous envoient des signaux télépathiques pour orienter notre pensée et nos comportements.
(Voir ce phénomène d’emprise dans « Les contes de fée du Tibet » http://bouddhanar-2.blogspot.com/2010/04/les-contes-de-fee-du-tibet-par-joel.html )
Il faut aussi citer, parmi d'autres facteurs, l’influence des dogmes des églises. Ces dogmes sont des implants de contre vérités sur l'origine de l'homme et la création. De cette désinformation est issu le matérialisme.
Quant à elle, la « loge orientale » s’est livrée depuis des siècles à la diffusion télépathique des idées délétères qui structurent la civilisation décadente de l'âge noir.
La façade de sagesse orientale est un leurre car ces initiés mènent en réalité une guerre de conquête. Pour avancer en douceur, les puissances impérialistes occultes prennent le masque de la religion. L’église catholique a investi le champ historique par le côté physique - la conquête par le goupillon a remplacé le glaive de la Rome impériale. L'orient a avancé plus subtilement par la suggestion mentale dynamisée magiquement dans ses usines monastères du toit du monde.
Les deux courants magiques jumeaux ont fini par se rencontrer quand le temps fut venu de s'allier contre les démons du matérialisme.
Le contrat entre la loge d’Orient et l’Occident s’est symboliquement opéré par la poignée de mains entre le pape Jean-Paul II et le Dalaï-lama – qui sont des représentants médiatiques ayant fonction de dissimuler la nature de l'autorité secrète qui est à l’arrière plan des égrégores spirituels de l’Est et de l’Ouest.
Il ne s’agit pas de juger ces personnages, sans doute sincères, quoique le discours bien pensant du lama tibétain soit plein de démagogie, d'un sophisme fort éloigné du Bouddhisme originel.
Quant à l’infatigable marathonien Jean-Paul II, ses pérégrinations autour de la planète doivent être comprises comme une opération de séduction médiatique (censément magique) présentant plusieurs niveaux de rentabilité – dont la mise en scène d’une sorte de chant du cygne de l’Eglise, en préparation de la religion mondiale qui devra succéder à l’effacement programmé du christianisme de l’église de Pierre.
Le Christianisme spirituel de l’église de Jean demeurera jusqu’à la fin du cycle planétaire en cours, selon la parole que Jésus dit à Pierre : “ Que t’importe si celui-ci (désignant l’apôtre Jean) reste avec moi jusqu’à l’accomplissement ”.
Rappelons également, sans insister car c’est un sujet qu'il est interdit de comprendre, que l’influence du judaïsme est déterminante, en tant qu’institution tenant la “ table des changeurs dans le temple ”. Il n’est pas péjoratif de dire que les maîtres du peuple juif (dont le chef est l'immortel Ahasverus) ont la situation bien en mains, et que ce qui est un âge noir pour la planète serait un âge d’or pour le Judaïsme dont l’apparition historique, il y a 5 000 ans, cadrait avec le début de l’âge noir.


***
Soupçon de végétarisme

L’Omnium des Libertés (fondé par Louis Pauwels et Joël Labruyère en 1996) est une association loi 1901 qui défend les individus victimes de discrimination en raison de leurs choix spirituels.

L’Omnium soutient l’entreprise Terre du Ciel, une sarl spécialisée dans le commerce de la spiritualité, suspectée de travail dissimulé. Au début du mois de janvier 2010, le siège social de
Terre du Ciel
est investi par les forces de l’ordre. Voici les faits tels que le responsable,
Alain Chevillat,
les rapportent :

Jeudi 7 janvier à 8h45, 3 voitures déboulaient à toute allure dans la cour d’honneur du Domaine de Chardenoux, siège de terre du ciel – avant de repartir vers les bureaux.

À 9h précise, une vingtaine d’hommes intimaient au personnel l’ordre de ne plus toucher à rien – ni papier, ni ordinateur, ni téléphone – tandis que 2 fourgons bleus de la gendarmerie se positionnaient devant les 2 entrées du Domaine, et qu’en descendaient des hommes armés, en treillis d’opération militaire : défense d’entrer et de sortir. C’était une perquisition.

Il y avait là des hommes et femmes de la brigade de recherche, brigade financière, Urssaf, inspection du travail – avec un spécialiste de l’informatique et – ce qu’on découvrira à la fin – un médiateur psychologue. L’ambiance fut celle d’une véritable opération militaire qui mit tout le monde en situation d’hors-la-loi et créa une ambiance de culpabilité traumatisant l’ensemble du personnel pour plusieurs jours. La perquisition dura de 9h à 18h sans interruption. La moindre pièce et le moindre placard furent visités et fouillés. Des cartons de dossiers furent mis sous scellés et emportés, tous les ordinateurs – (sauf un sauvé in extremis) – soit 16 appareils – furent débranchés et emportés, ainsi que le serveur central, les sauvegardes, les disques durs annexes et tous les logiciels.

Alain Chevillat reconnaît quelques maladresses de gestion. Comme toute entreprise, nous avons fait des erreurs. Nous avons eu ces dernières années deux contrôles Urssaf, dont le dernier date d'avril, et une visite de l'inspection du travail. À chaque fois, nous avons régularisé ce qui n'allait pas. Peut-être nous reproche-t-on d'avoir rémunéré des Indiens venus faire des interventions et qui ne disposaient que d'un visa de tourisme ? (1) Mais cela vaut-il un tel déploiement de force ?

Les gendarmes ont posé des questions étranges au personnel de Terre du Ciel :
Est-ce qu’on vous oblige à porter un uniforme ?
Est-ce qu’on vous oblige à faire de la gymnastique ?
Les repas sont-ils végétariens ?

En France, les enquêteurs considèrent-ils le végétarisme comme un indice de délinquance ?

La « végéphobie » était le thème de la conférence/débat de la Veggie Pride 2010 qui s'est déroulée à Lyon le samedi 15 mai 2010.



(1) Les lamas tibétains venus de Dharamsala pour animer des retraites payantes en France possèdent-ils tous des visas de travail ?

Un rabbin affirme que les Juifs sont des extraterrestres venus pour « conquérir » la Terre.

Le rabbin Michael Laitman est l'auteur de "Kabbalah, Science and the Meaning of Life". Le livre retrace les étapes de l'év...