samedi, septembre 25, 2010

Clairvoyance positive et négative, dangers de la Médiumnité et de l’Hypnotisme

La clairvoyance

Clairvoyance signifie « voir clair » ou faculté (de la vision physique) de voir dans les mondes invisibles. C'est une faculté latente chez tous et que finalement chaque être humain possédera au cours de son épanouissement spirituel. Ayant acquis cette vue spirituelle, on peut alors faire pour soi-même des investigations dans des domaines comme la condition de l'Esprit humain avant la naissance et après la mort, et la vie dans les mondes invisibles.

Bien que chacun de nous possède naturellement cette faculté, il faut un effort persistant est nécessaire pour la développer de façon positive, ce qui paraît être puissamment dissuasif. Si elle pouvait être achetée, beaucoup paieraient le prix fort. Mais peu nombreux sont ceux qui consentent à vivre la vie requise pour l'éveiller. Cet éveil ne s'obtient que par un effort patient et persévérant.
Il ne peut pas être acheté; il n'existe pas non plus de route royale pour l'acquérir .

Il existe deux sortes de clairvoyance.
La clairvoyance positive, ou volontaire, est celle dans laquelle l'individu peut à volonté voir et faire des investigations dans les mondes intérieurs; il est maître de lui-même et de ce qu'il fait. Ce type de clairvoyance se développe par une vie pure et de service; l'individu doit être soigneusement instruit de son usage afin qu'il soit totalement efficace et utile. La clairvoyance négative, ou involontaire, existe, quand les scènes des mondes intérieurs se présentent à l'individu tout à fait indépendamment de sa volonté; il voit ce qu'on lui donne à voir et ne peut en aucune manière être le maître de sa vision. Ce type de clairvoyance est dangereux, il laisse l'individu exposé à être possédé par des entités désincarnées et, au pire, il risque que sa vie, dans ce monde et dans le suivant, ne lui appartienne pas.

Dans le cerveau se trouvent deux petits organes :le corps pituitaire (hypophyse) et la glande pinéale. La science n'a que peu de chose à dire à leur sujet et appelle la glande pinéale le troisième oeil atrophié, bien que ni cette glande, ni le corps pituitaire ne sont en train de s'atrophier. Ceci embarrasse beaucoup les savants, car la nature ne conserve rien d'inutile. Dans tout le corps, nous trouvons des organes qui s'atrophient ou se développent.
Cependant, le corps pituitaire et la glande pinéale appartiennent encore à une autre classe d'organes qui, pour le présent, n'évoluent ni ne dégénèrent, mais sont dormants. Dans un lointain passé, quand l'homme était en contact avec les mondes intérieurs, ces organes étaient les moyens d'y accéder et ils le seront à nouveau dans une phase ultérieure. Ils étaient connectés avec le système nerveux involontaire, ou sympathique. Dans un passé plus récent (pendant la dernière partie de l'Epoque Lémurienne et la première partie de l'Epoque Atlantéenne) l'homme voyait les mondes intérieurs; des images se présentaient à lui tout à fait indépendamment de sa volonté. Les centres de perception de son corps du désir tournaient dans le sens contraire des aiguilles d'une montre (suivant d'une manière négative le mouvement de la Terre qui tourne sur son axe dans cette direction), comme le font aujourd'hui les centres de perception des médiums. Chez la plupart des gens, ces centres de perception sont inactifs, mais un développement approprié les fera tourner dans le sens des aiguilles d'une montre. C'est là le point difficile du développement de la clairvoyance positive.

Le développement de la clairvoyance négative, ou médiumnité, est plus facile parce qu'il est simplement le réveil d'une faculté de miroir que l'homme possédait à une époque reculée, par laquelle le monde extérieur se reflétait involontairement en lui. Cette faculté se conserva par la suite grâce aux mariages consanguins. Chez les médiums contemporains, ce pouvoir est intermittent, ce qui explique pourquoi à certains moments ils peuvent "voir" et à d'autres moments ils échouent complètement, sans raison apparente.

Dans le corps du désir du clairvoyant volontaire correctement développé, les courants du corps du désir tournent dans le sens des aiguilles d'une montre et brillent d'une splendeur éblouissante qui surpasse de beaucoup la brillance du corps du désir d'une personne ordinaire. Les centres de perception du corps du désir autour duquel tourbillonnent ces courants, donnent au clairvoyant volontaire le moyen de percevoir les choses du « monde du désir » (le plan astral) et il voit et observe à volonté. La personne dont les centres tournent en sens contraire des aiguilles d'une montre ressemble à un miroir qui réfléchit simplement ce qui est devant lui; elle est incapable de rechercher des informations.

C'est là une des différences fondamentales qui existe entre un médium et un clairvoyant correctement développé. Il est impossible pour la plupart des gens de distinguer l'un de l'autre. Cependant, il existe un critère infaillible: jamais un clairvoyant correctement développé n'exercera cette faculté pour de l'argent ou tout autre avantage, pas plus qu'il ne s'en servira pour satisfaire la curiosité, mais uniquement pour aider l'humanité.

On comprend facilement quel grand danger résulterait, pour la société, du mauvais usage du pouvoir de clairvoyance volontaire permettant d'observer et de voir à volonté, si ce pouvoir était entre les mains d'une personne indigne. Elle pourrait lire les pensées les plus secrètes.
C'est pourquoi l'aspirant à la vue et à la pénétration spirituelles doit avant tout donner la preuve de son désintéressement. L'Initié est tenu par les serments les plus solennels de ne jamais utiliser ce pouvoir pour son intérêt personnel si peu que ce soit.

La clairvoyance correctement développée est la seule dont on se serve pour faire des recherches sur des faits occultes et c'est la seule qui puisse être utilisée dans ce but. Par conséquent, l'aspirant doit éprouver, non pas le désir de satisfaire une curiosité vaine, mais le désir sacré et désintéressé d'aider l'humanité. A défaut d'un tel désir, il est impossible de faire des progrès dans l'acquisition de la clairvoyance positive.

Pour retrouver le contact avec les mondes intérieurs, il est nécessaire d'établir la connexion de la glande pinéale et du corps pituitaire avec le système nerveux cérébro-spinal et de réveiller le corps pituitaire et la glande pinéale. Cela fait, l'homme aura à nouveau la faculté de percevoir les mondes intérieurs, mais à un degré plus élevé que dans le passé, parce que cette faculté sera reliée au système nerveux volontaire et, par conséquent, sous le contrôle de sa volonté. Cette faculté de perception lui ouvrira les voies de la connaissance et il aura à son service un moyen d'acquérir des informations, en comparaison duquel les autres méthodes de recherche ne sont que jeux d'enfants.

L'éveil de ces organes se fait par l'entraînement ésotérique suivant : la plupart des gens dépensent leur force sexuelle pour la gratification des sens, alors qu'elle devrait être utilisée pour la génération. Quand l'aspirant à la vie supérieure commence à réprimer ces excès et à consacrer son attention à des pensées et des efforts spirituels, la force sexuelle non utilisée commence à s'élever. Elle s'élève en un volume croissant, traversant le coeur et le larynx, ou bien l'épine dorsale et le larynx, ou les deux, puis passe directement entre le corps pituitaire et la glande pinéale vers le point à la racine du nez où siège l'Esprit .

Toutefois ce courant, quelle que soit son importance, doit être développé dans une certaine mesure avant que le véritable entraînement ésotérique ne commence. Ce n'est pas seulement un accompagnement nécessaire, mais une condition préalable à tout travail conscient dans les mondes intérieurs. Aussi l'aspirant doit-il mener, pendant un certain temps, une vie morale consacrée à des pensées élevées, avant qu'il ne soit possible de commencer le travail qui lui donnera la connaissance des royaumes hyperphysiques.

Quand le candidat a vécu de cette manière pendant un temps suffisant pour établir un courant d'énergie spirituelle et qu'on le trouve digne et qualifié de recevoir une instruction ésotérique, on lui enseigne certains exercices destinés à faire vibrer le corps pituitaire. Cette vibration le pousse à heurter et à faire légèrement dévier la ligne de force la plus proche qui, à son tour, agit sur la ligne de force la plus proche, et ainsi de suite jusqu'à ce que la force de la vibration soit épuisée.
Quand ces lignes de force ont été suffisamment déviées pour atteindre la glande pinéale, le but recherché est atteint: un pont entre les deux organes a été jeté. C'est un pont entre le monde physique et le monde astral. Dès qu'il est construit, l'homme devient clairvoyant et peut diriger son regard là où il veut. Il voit à la fois l'intérieur et l'extérieur des objets solides. L'espace et la solidité, en tant qu'obstacles à son observation, ont cessé d'exister.

Il n'est pas encore un clairvoyant expérimenté, mais il est clairvoyant à volonté, un clairvoyant volontaire. La faculté qu'il possède diffère de beaucoup de celle du médium.

La personne chez laquelle ce pont a été une fois construit, est toujours assurée de pouvoir entrer en contact avec les mondes invisibles, la connexion pouvant être établie ou interrompue à volonté. Peu à peu, l'observateur apprend à discipliner la vibration du corps pituitaire de façon à pouvoir entrer en contact avec telle région des mondes intérieurs qu'il désire visiter. Cette faculté est entièrement soumise à sa volonté. Point n'est besoin pour lui d'entrer en transe, ou de faire quoi que ce soit d'anormal pour élever sa conscience jusqu'au plan astral. Il lui suffit de vouloir voir, et il voit.

Toutefois, ayant obtenu cette faculté, le néophyte doit apprendre à comprendre ce qu'il voit dans le monde astral. De nombreuses personnes pensent que toute la vérité est immédiatement accessible au clairvoyant, et que, quand il peut « voir », il « sait tout sur tout » en ce qui concerne les mondes supérieurs. C'est là une grande erreur.

Nous savons que nous sommes loin d'avoir une connaissance universelle des choses que nous voyons dans le Monde Physique. Il faut beaucoup d'études et de persévérance pour connaître seulement une partie infinitésimale des objets physiques que nous manipulons chaque jour.

Dans le monde physique, les choses sont denses, solides et ne changent pas d'apparence en un clin d'oeil. Dans le monde astral, elles se transforment de la manière la plus inopinée. C'est là une source d'erreurs continuelles pour le clairvoyant involontaire négatif et même pour le néophyte qui pénètre dans ce monde sous la conduite d'un instructeur; cependant, l'enseignement qu'il reçoit l'amène bientôt au point où il peut percevoir la Vie qui cause le changement de la Forme et la connaître telle qu'elle est, malgré tous les changements possibles et énigmatiques.

Par conséquent, les clairvoyants doivent d'abord être entraînés avant que leurs observations puissent avoir une valeur réelle; et plus ils sont compétents, plus ils sont modestes en parlant de ce qu'ils voient; et plus ils ont d'égards pour les versions des autres, sachant combien il y a à apprendre et le peu qu'un simple investigateur peut en saisir.

Ceci explique aussi les différences dans les rapports qu'on a sur les mondes supérieurs, lesquels sont, pour les gens superficiels, un argument contre l'existence de ces mondes. Ils soutiennent que si vraiment ces mondes existent, les chercheurs doivent nécessairement en rapporter des descriptions identiques. C'est comme si, dans le monde physique, vingt personnes étaient appelées à décrire une ville, il y aurait vingt versions différentes; il en est de même pour les rapports des investigateurs des mondes supérieurs. Chacun les voit à sa manière et les décrit selon son point de vue personnel. Le rapport qu'il en fait peut différer de celui des autres, bien que tous soient fidèles du point de vue personnel de chaque observateur.

Il y a aussi une autre, et très importante distinction à faire. Le pouvoir qui permet de percevoir les objets d'un monde n'est pas identique à celui qui permet d'y pénétrer et d'y agir. Le clairvoyant volontaire bien qu'il ait reçu quelque instruction et qu'il soit capable de discerner le vrai du faux dans le monde astral, se trouve, par rapport à ce monde, dans la même position qu'un prisonnier derrière les barreaux d'une fenêtre vis-à-vis du monde extérieur-il peut voir, mais il ne peut pas opérer dans ce monde. C'est pourquoi, en temps voulu, de nouveaux exercices lui sont donnés pour former un véhicule au moyen duquel il peut fonctionner dans les mondes intérieurs d'une manière consciente.

La faculté de clairvoyance indique une connexion relâchée entre le corps vital et le corps dense. Durant les époques qui ont marqué l'histoire de notre Terre, où tous les hommes étaient involontairement clairvoyants, c'était le relâchement de cette connexion qui en était la cause. Depuis cette époque, le corps vital est devenu beaucoup plus étroitement relié au corps dense chez la majorité, mais cette connexion est relâchée chez tous les sensitifs.

C'est cette connexion qui fait la différence entre un tempérament « psychique » et une personne ordinaire qui n'est consciente que des vibration perçues par l'intermédiaire des cinq sens. Tous les êtres humains doivent passer par cette connexion étroite des véhicules et expérimenter la limitation de conscience qu'elle entraîne.

Il y a donc deux classes de sensitifs: ceux qui ne sont pas encore fermement incorporés dans la matière (telles les races moins évoluées et ceux qui ont pratiqué l'endogamie) et ceux qui sont à l'avant-garde de l'évolution. Ces derniers émergent du nadir de la matérialité et se divisent aussi en deux groupes: volontaire et involontaire.

Quand la connexion entre le corps vital et le corps physique est quelque peu lâche, l'individu sera sensible aux vibrations spirituelles et, s'il est positif, il pourra par sa propre volonté développer ses facultés spirituelles, et, à un moment, recevoir l'enseignement nécessaire pour devenir un clairvoyant positif, maître de sa faculté à n'importe quel moment et libre de l'exercer à son gré.

Si une personne a ce léger relâchement entre le corps vital et le corps dense, mais est d'une nature négative, elle est sujette à devenir la proie d'esprits désincarnés à la recherche d'un médium.

Quand le lien entre le corps vital et le corps dense est très relâché, de sorte que le corps vital puisse se retirer, et si le sujet est de nature positive, il peut devenir capable de séparer à volonté les deux éthers supérieurs de son corps physique et de les employer comme véhicule de perception sensorielle et de mémoire. Il peut alors fonctionner consciemment dans le monde spirituel et en rapporter le souvenir de ce qu'il y aura fait, de sorte que lorsqu'il quitte le corps physique la nuit, il prend part en pleine conscience à la vie dans les mondes invisibles, tout comme après notre réveil au matin, nous vaquons à nos activités dans ce monde.

Lorsqu'une personne a ce relâchement entre le corps vital et le corps dense et qu'elle est de nature négative, les entités liées à la terre et qui cherchent à s'y manifester peuvent soutirer son corps vital par la rate et utiliser temporairement son éther pour matérialiser des formes et rendre cet éther au médium lorsque la séance est terminée.

Comme le corps vital est le véhicule par lequel sont spécialisés les courants solaires qui nous donnent la vitalité, le corps du médium, au moment de la matérialisation, diminue parfois presque de moitié parce qu'il est privé du principe vitalisant. Sa chair devient flasque et la flamme de la vie y est faible. La séance terminée, le médium revient à la conscience et éprouve une immense fatigue.

Il suffit de dire qu'il est extrêmement dangereux pour quiconque de devenir négatif au point que ses véhicules et ses facultés peuvent être investies par une entité désincarnée; c'est ce qui arrive lorsqu'un médium « travaille ». L'entité peut contrôler le médium au point qu'il ne puisse plus avoir de choix dans quoi que ce soit, et ne vive qu'en fonction des souhaits de l'entité. Ce contrôle peut continuer même après sa mort si l'entité s'empare de son corps du désir. Il est difficile de s'y soustraire.

En plus de ces différents types de clairvoyance, tous les enfants sont clairvoyants, du moins pendant les premières années de leur vie. Le temps durant lequel ils conservent cette faculté dépend de leur avancement spirituel et aussi de leur milieu, car tous les enfants font part de ce qu'ils voient à leurs aînés et leur faculté de clairvoyance est perturbée par leur attitude trop souvent moqueuse envers leur « imagination »; ils apprennent bientôt à garder ces choses pour eux.

Ainsi nous voyons que la clairvoyance existe, qu'elle soit positive ou négative; ce n'est que par la clairvoyance positive que l'individu peut voir de façon juste, faire des recherches dans les mondes intérieurs et avancer le long du sentier de l'évolution. La clairvoyance négative ne peut pas être considérée comme un instrument sûr d'investigation et apporte souvent la situation hautement indésirable d'être sous un contrôle extérieur et peut entraîner une régression dans l'évolution de l'individu concerné.

La médiumnité

Pour comprendre la médiumnité, il est nécessaire de savoir que l'homme possède plusieurs corps. En plus du corps dense, instrument visible qu'il utilise ici dans ce monde à des fins matérielles, il possède également un corps vital composé d'éther, un corps du désir ou corps émotionnel, et un intellect. L'Esprit individualisé, ou Ego, vit et utilise ses véhicules qui s'interpénètrent, pour acquérir de l'expérience à l'école de la vie.

A l'état de veille, le corps dense et le corps vital (ce dernier interpénétrant le corps physique et s'étendant à environ quatre centimètres au-delà) sont entourés et pénétrés par un nuage de forme ovoïde qui comprend le corps du désir et l'intellect. Ces véhicules sont tous concentriques, et l'interpénétration de l'un par l'autre, se fait de manière que les centres sensoriels d'un véhicule soient correctement ajustés avec les centres sensoriels de l'autre, ce qui permet à l'Ego de diriger l'organisme complexe et de réaliser d'une manière ordonnée les processus vitaux que nous appelons raison, parole et action.

Lorsque le corps dense s'endort, il y a séparation des véhicules. L'Ego et l'intellect, revêtus du corps du désir, se retirent du corps vital et du corps dense, ces deux derniers restant sur le lit, tandis que les véhicules supérieurs planent au-dessus ou près du corps endormi, auquel ils sont reliés par la corde d'argent. Le processus de restauration commence peu après. Dans les cas normaux, le corps du désir (ayant été harmonisé dans le Monde du Désir) envoie l'énergie rythmique dans le corps vital et celui-ci, à son tour, commence à travailler sur le corps dense, éliminant les déchets principalement au moyen du système nerveux sympathique.
Le résultat est que le corps physique est revigoré et déborde de vie quand le corps astral, l'intellect et l'Ego le pénètrent le matin et provoquent son réveil.

A la mort, la même séparation entre les corps se produit comme dans le sommeil. Les soi-disant morts sont des Ego qui ont quitté définitivement leur corps dense, mais ont encore leur intellect et leur corps du désir; ils sont souvent pendant quelque temps conscients du monde matériel qu'ils ont quitté. Certains s'accrochent à la vie terrestre et ne peuvent se servir de leur mental pour apprendre les leçons nouvelles. Nous les appelons les esprits liés à la terre, mais ils ne peuvent fonctionner dans le monde visible sans un corps. Aussi utilisent-ils des vivants dont la liaison entre le corps dense et le corps vital est relâchée. Tous les Esprits ne sont pas confinés avec une égale justesse dans la prison du corps dense. Ceux qui sont le plus étroitement liés sont les matérialistes, ceux dont les liens ne sont pas aussi serrés sont les sensitifs, capables de répondre dans une certaine mesure à des vibrations spirituelles. Les êtres de nature positive, qui sont capables de répondre à ces vibrations, s'ils se développent, le font par leur propre volonté et deviennent des clairvoyants entraînés.

Ceux dont la volonté est faible ne peuvent se développer qu'avec l'aide d'autres personnes et d'une manière négative. Ils deviennent la proie des esprits liés à la terre, qui se constituent leurs guides, et font de leurs victimes des médiums à transes ou, si la liaison entre le corps physique et le corps vital de la victime est particulièrement relâchée, des médiums à matérialisation.

Le médium est un clairvoyant négatif ou involontaire ayant la liaison entre le corps dense et vital particulièrement relâchée et sous le contrôle d'un Esprit du Monde du Désir. Il, ou elle, est dans la même situation que l'hypnotisé vis-a-vis de l'hypnotiseur dans le monde physique. Dans le cas du médium à transe, toutes ses expériences ont lieu alors que son corps physique est en état de transe. L'Ego, revêtu de l'intellect et du corps du désir a quitté le corps physique; la même séparation a lieu dans un sommeil sans rêves, avec cette différence, toutefois, que le corps physique n'est pas alors laissé inhabité sur le lit. L'esprit-contrôle entre habituellement dans le corps physique du médium, en prend possession et s'en sert selon son bon plaisir, bien souvent au grand détriment du médium. Par exemple, quand un esprit contrôle a été un ivrogne ou un libertin pendant sa vie terrestre, il utilise le corps de sa victime pour se livrer à sa passion pour la boisson et satisfaire ses bas instincts sensuels.

Nous ne saurions trop répéter que le corps physique est notre instrument le plus précieux et qu'il est très dommageable de l'abandonner à la merci d'un hypnotiseur ou d'un esprit-contrôle.

En ce qui concerne les esprits liés à la terre, il faut se rappeler qu'ils sont à tous égards comme les hypnotiseurs, sauf qu'ils sont invisibles aux yeux de leurs victimes, et ont sur elles un pouvoir plus grand, parce qu'elles les considèrent comme des êtres supérieurs, des anges dénués de tout mal et dont le but désintéressé est de répandre le bonheur ou la sagesse. A vrai dire, il n'y a pas de pouvoir de transformation dans la mort; le pécheur ne devient pas un saint, ni l'ignorant un Salomon; c'est un spectacle pathétique pour le clairvoyant entraîné que de voir la contrainte exercée par ces cyniques esprits-contrôles sur leurs victimes ignorantes, lesquelles sont si naïves qu'elles ne peuvent distinguer le vrai caractère de ces imposteurs et acceptent leurs inepties comme sagesse sublime. Ils ont fait quelque bien en prouvant la réalité de la vie après la mort, mais aussi beaucoup de mal aux médiums.

Il est certain que les Esprits de nature hautement morale, ou d'une grande spiritualité, se servent rarement des médiums. Ce sont plutôt les esprits inférieurs et liés à la terre qui obtiennent un contrôle sur les personnes à tendances médiumniques, et lorsqu'ils sont en possession de leur corps, ils peuvent l'utiliser pour satisfaire leurs passions pour la boisson ou le sexe. Ils causent ainsi dans l'organisme des troubles qui amènent sa détérioration.
Dans le cas du médium à matérialisations, l'esprit pénètre dans le corps dense de la victime et soutire par la rate l'éther de son corps vital car, comme on l'a dit, la différence entre le médium à matérialisations et une personne ordinaire repose sur le fait que la liaison entre le corps vital et le corps dense est extrêmement relâchée, de sorte qu'il est possible de dégager presque entièrement ce corps vital. Or, le corps vital est le véhicule par lequel sont absorbés les courants solaires qui nous donnent la vitalité. Privé du principe vitalisant, le corps du médium, pendant la matérialisation, se réduit quelquefois à la moitié de sa taille; la chair devient flasque et l'étincelle de vie qui l'anime est presque éteinte. Quand la séance est terminée et que le corps vital a repris sa place, le médium se réveille et retrouve sa conscience normale. Il éprouve alors un sentiment d'épuisement extrême et malheureusement il a parfois recours à la boisson pour reprendre des forces. Dans ce cas, naturellement, la santé en souffre bientôt et le médium devient une épave.

Malheureusement, la grande majorité des médiums ne réalisent pas le péril. Ils ignorent particulièrement l'énorme danger qui les menace après la mort. Comme on l'a déjà dit, le corps du désir peut alors être accaparé par l'esprit-contrôle. S'ils essaient de se soustraire à l'influence de l'esprit-contrôle pendant qu'ils sont encore ici dans leur corps, ils découvrent que l'entité a une emprise extrêmement forte sur eux, une domination qu'il est difficile de briser et ils devraient comprendre que lorsque la mort les amènera dans le monde de ces esprits-contrôles, le danger sera, bien entendu, plus grand encore.

On connaît des cas où des médiums ont essayé de déjouer l'esprit-contrôle et d'échapper à ses contraintes, mais ils n'ont pu briser la forte emprise de l'entité. Ils étaient impuissants. Des médiums ont raconté comment ils étaient presque irrésistiblement contraints de se suicider ou de commettre un meurtre; comment ils avaient prié et supplié ces esprits-contrôles de les laisser tranquilles, mais en vain. Il y a d'autres cas où des esprits-contrôles ont arraché impitoyablement leurs victimes de leur lit, au milieu de la nuit contre leur volonté, pour les forcer à écouter leurs importunités. Il est très rare qu'ils montrent quelque pitié.

Ainsi, nous voyons qu'une fois entrés dans la médiumnité, ce n'est généralement plus pour les médiums une question de choix; ils perdent le pouvoir de chasser les esprits-contrôles. Tant qu'ils obéissent docilement à leur oppresseur, ils ne sentent peut-être pas le mors; mais que l'un deux tente de se dérober, il ne tardera pas à se rendre compte que l'esprit-contrôle possède à la fois le mors et les éperons dont il fera usage impitoyablement.

Le modus operandi du manipulateur invisible consiste simplement à pousser les véhicules supérieurs hors des corps dense et vital du médium consentant, à y entrer lui-même et à en prendre le contrôle. Lorsqu'il en sort, il prélève une partie du corps vital du médium pour s'en servir comme clé ou levier pour la fois suivante. Dans certains cas, il ne se contente pas d'emprunter un corps, il le vole et maintient le possesseur au dehors, en permanence. Nous voyons le même corps, mais il y a un autre Ego à l'intérieur qui manifeste des habitudes et des goûts différents. C'est ce qu'on appelle l'obsession, laquelle peut être décelée par le fait que l'iris ne réagit ni à la lumière ni à la distance par contraction ou dilatation; seul son possesseur peut avoir un oeil qui réagisse. C'est pourquoi les yeux des médiums sous contrôle sont toujours fermés ou bien ont un regard vitreux.

La leçon évidente à tirer de la connaissance de ces choses est que nous devons rester notre propre maître et ne devons jamais sous aucun prétexte accepter d'être hypnotisés ou contrôlés par une emprise extérieure. Pas plus que nous ne devons assister à des séances d'hypnotisme, car l'attitude négative qui y règne expose à l'influence ou à l'obsession. Notre but est la maîtrise de soi, non la maîtrise des autres.

L'hypnotisme

Le contrôle d'autrui par l'usage du pouvoir de volonté est une agression mentale même plus répréhensible que l'agression sur le plan physique. Cette agression mentale est appelée hypnotisme. Elle est graduée dans ses effets comme l'est l'agression physique. Un homme énergique peut administrer une série de vives claques et obtenir d'un autre qu'il obéisse a sa volonté ou bien il peut le faire sombrer dans l'inconscience. Le commerçant hypnotiseur projette juste l'énergie nécessaire pour faire acheter au client ce qu'il ne veut pas ou bien ce qu'il n'a pas les moyens d'acheter et alors il s'illusionne lui-même en définissant ses activités comme "travail légitime".

Aussi courant et abusif que cela soit, beaucoup de gens ne s'attendent pas à des effets secondaires liés à la pratique du sommeil hypnotique sur les personnes assujetties. La gravité de ces actes ne peut être évaluée que lorsque l'effet est examiné sur les corps invisibles du sujet.
C'est une caractéristique des corps invisibles de l'homme d'être activés par la volonté propre de l'individu, tandis que ses incitations à l'action - induites par des sources extérieures communément appelées "circonstances" - ont leur origine dans la volonté d'autrui. Et la différence entre l'homme de caractère fort - qu'il soit sage ou non - et l'homme influençable est que le premier est sous l'emprise de sa propre volonté, agissant de lui-même, avec ses capacités propres, sans tenir compte des circonstances extérieures, poursuivant son chemin comme il le décide lui-même. Dans le second cas, la personne influençable, qui a peu de volonté, est le jouet des circonstances; et, dominée par la volonté d'autrui, elle se laisse dériver sur une mer sans rivage de la vie.

Une personne forte et volontaire ne peut être dominée par un hypnotiseur cherchant à la mettre en sommeil, et celle qui a une attitude mentale positive ne peut être subjuguée. C'est pourquoi la victime sans méfiance est poussée d'abord à devenir parfaitement négative et à désirer être mise en sommeil. Le fluide de l'hypnotiseur est alors dirigé vers la tête d'où il entre en contact avec le corps vital de la tête physique et le chasse. Cet éther vital se trouve repoussé autour du cou en rouleaux épais, semblables a un col roulé de chandail.

Ainsi la connexion entre l'Ego et le corps dense est rompue, comme dans le sommeil, et les véhicules supérieurs se retirent. Cependant les conditions sont différentes de celles du sommeil: la tête du corps vital n'est pas à sa place propre, n'enveloppant et ne pénétrant pas la tête physique de la victime. Celle-ci est maintenant imprégnée par l'éther provenant du corps vital de l'hypnotiseur et ainsi ce dernier a tous pouvoirs sur la victime.

Si nous savons ce que signifie: "table d'écoute télégraphique", nous avons la clé de la relation entre l'hypnotiseur et sa victime, du moins dans une certaine mesure. Si un homme possède un réseau téléphonique privé entre sa maison et son bureau, et si quelqu'un place un branchement entre les deux lieux, il sera capable d'intercepter les messages, de jouer le rôle d'homme d'affaires, de transmettre des ordres..., etc... L'hypnotiseur fait quelque chose de semblable. Il se branche sur la ligne de communication entre l'Ego et le corps de sa victime en interposant une partie de lui-même sur la ligne, et par cette emprise, il peut forcer l'Ego à aller dans le monde invisible chercher les informations qu'il désire, aussi loin que possible. Ou bien, il peut faire commettre au corps dense des actes insensés ou criminels, selon son désir.

Mais, de loin, le plus grand danger pour la victime vient du fait qu'une fois la partie du corps vital de l'hypnotiseur introduite dans son propre corps, elle ne peut plus être entièrement ôtée au moment de l'éveil. Une petite partie reste dans la moelle épinière et forme un noyau par lequel l'hypnotiseur peut pénétrer le corps de sa victime et la soumettre plus facilement par la suite; et à chaque nouvelle emprise quelque chose s'ajoute à ce noyau. Ainsi peu a peu sa pauvre proie devient complètement désemparée, soumettant sa volonté à son maître, indépendamment de la distance qui les sépare jusqu'à ce que la mort de l'un ou de l'autre rompe la connexion.

Le résidu du corps vital de l'hypnotiseur constitue aussi une porte ouverte pour donner des ordres exécutables dans le futur, entraînant la réalisation de certains actes, à un certain jour et à une certaine heure. Quand le moment arrive l'impulsion est libérée comme le déclenchement d'une sonnerie de réveil. La victime doit effectuer l'ordre, même un meurtre, bien qu'elle ne se doute pas que l'influence puisse venir de quelqu'un d'autre. A la mort de l'hypnotiseur toutes ses victimes sont libérées et aucune de ses suggestions passées ne pourra plus les contraindre par la suite.

Il est parfois dit que l'hypnotisme peut être utilisé bénévolement pour le traitement de l'alcoolisme et autre vice et il est volontiers admis que, vu seulement d'une optique matérialiste, cela semble valable. Du point de vue de la science spirituelle cependant c'est différent. Comme tout autre désir, la soif d'alcool a sa source dans le corps du désir (astral), et c'est le devoir de l'Ego de le maîtriser par le pouvoir de la volonté. C'est pourquoi il est à cette "Ecole de l'Expérience" appelée Vie, et aucun homme ne peut faire sa croissance morale pour lui, pas plus qu'il ne peut digérer un repas à la place d'un autre. On ne doit pas tricher avec la nature. Chacun doit résoudre ses propres problèmes, vaincre ses propres fautes par sa volonté personnelle. Si, malgré tout, un hypnotiseur domine le corps du désir d'un alcoolique, l'Ego de ce dernier n'aura pas tiré de leçon pour une vie future, s'il meurt avant l'hypnotiseur. Si ce dernier meurt avant, son client inévitablement boira de nouveau puisque la partie du corps vital de l'hypnotiseur qui tenait en échec le désir dépravé est revenue à sa source. Le traitement reste sans effet. La seule voie pour maîtriser d'une manière permanente un vice est l'usage de sa propre volonté.

L'homme qui utilise ses pouvoirs mentaux sans respect d'autrui est la pire et la plus dangereuse espèce de criminel. Ce travers est très insidieux car il se situe au plan mental d'un homme d'apparence parfaitement respectable, agissant souvent sous le couvert du bénévolat, mais qui peut ruiner la vie des autres, réduire leur volonté jusqu'au bout, paraissant lui-même irréprochable et pouvant être pris pour un ami et un bienfaiteur par sa victime.

Sa transgression est rarement punie dans la vie où elle a été commise mais souvent dans les vies suivantes en l'expiant par une maladie congénitale. Le crime d'un hypnotiseur résolu est en fait le péché « contre le Saint-Esprit ». On peut vraiment dire que la dépravation spirituelle et l'hypnotisme sont les plus grands fléaux sur terre et le plus grand danger pour la société.

Undercover n° 12

Liens communiqués par Victor :



La Clairvoyance (Vue spirituelle) selon l’enseignement de Max Heindel


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Cinq jours de régime végétarien pour détoxiquer l’organisme

vendredi, septembre 24, 2010

Prenez garde aux âmes en peine


Par Roger de Lafforest

Après la mort du corps, les âmes humaines sont en quelque sorte aspirées, aimantées vers la Lumière : elles quittent la Terre pour l’autre monde avec une vitesse qui dépend de leur degré de pureté.

Certaines s’en vont, si j’ose dire, à reculons, avec regret, péniblement, tant elles sont attachées aux biens matériels, rendues lourdes et opaques par le péché.

Certaines même refusent de quitter la Terre, ou ne le peuvent (à cause de leur poids) : elles traînent alors dans le bas astral, clochards du monde invisible, remâchant le souvenir des plaisirs délicieux que la matière procure et dont justement elles ne peuvent plus profiter puisqu’elles n’ont plus de corps.

Aussi sont-elles toujours en chasse pour trouver un moyen d’émerger, un conduit qui leur permette de refaire surface, un intermédiaire qui leur ouvre le passage. Ces âmes lourdes, noires, guettent le moindre appel ou la brèche du monde des vivants pour s’y réinstaller. L’appel, ce peut être une séance de spiritisme, une expérience d’évocation des morts, une obsession sentimentale ; la brèche, ce peut être un état schizoïde ou médiumnique, l’usage d’une drogue ou d’un médicament, une perte de conscience accidentelle ou une anesthésie, parfois simplement le sommeil ou la méditation.

Ces âmes en peine, errant dans le monde invisible qui nous environne, constituent pour nous la menace permanente d’une effraction et d’une invasion. Elles ne cherchent qu’une chose, c’est de s’introduire chez un vivant, de venir l’habiter, de s’y installer à demeure, une fois qu’elles sont dans la place, elles imposent leur loi. Le malheureux occupé n’est plus maître de lui ni chez lui : c’est l’occupant qui décide de ses goûts et de son comportement.

En général, l’occupé ne se laisse pas asservir sans lutte ; il résiste et cherche à expulser l’envahisseur. Les deux personnalités s’affrontent – parfois en des bagarres violentes, parfois en de simples jeux de bras de fer, sans éclats mais épuisants.

C’est toujours l’intrus finalement qui gagne, et qui fait agir et jouir selon ses goûts ce corps chaud qu’il occupe sans titre.

Ne pas confondre « habité » et schizophrène

Pour obliger le squatter à évacuer les lieux, quel huissier, quel gendarme faut-il lui envoyer ? En tout cas, certainement pas le psychiatre qui soignera le malheureux « habité » pour schizophrénie ; c’est-à-dire l’abrutira sans le guérir.

Je suis sûr que dans les asiles d’aliénés un bon tiers, sinon la moitié des internés, ne sont pas des malades mentaux, mais des malheureux « habités » ou « possédés » par des âmes en peine ou par des entités échappées du bas astral.

Plusieurs médecins psychiatres amis (dont je ne citerai pas les noms pour ne pas les compromettre) sont du même avis : « C’est sûrement vrai, disent-ils, mais comment le prouver ? Comment faire la différence entre un schizophrène et un « habité », puisque les symptômes cliniquement observables sont les mêmes ? »

Eh bien, je ne voudrais pas révéler prématurément ce qui n’est encore, à l’heure où j’écris, qu’une hypothèse de travail, mais je crois savoir qu’il y aurait peut-être bientôt la possibilité de formuler un diagnostic par l’examen d’une goutte de sang cristallisée pour déterminer s’il s’agit d’une maladie de la personnalité ou d’une invasion étrangère. Il y aurait donc un critère scientifique que les médecins rationalistes ne pourraient plus contester.

Extrait du livre « Présence des invisibles » de Roger de Lafforest.

Pour Roger de Lafforest, nous vivons, sans en avoir conscience, au milieu d’une faune invisible et fascinante qui s’étend des âmes en peine, n’arrivant pas à faire leur deuil de la vie terrestre, aux « formes-pensées », possédant substance et pouvoir d’action.
Mais voilà : seuls quelques privilégiés ont le pouvoir d’entrer en communication avec ces êtres étranges dont l’action interfère constamment dans notre vie quotidienne. Heureusement, Roger de Lafforest est de ceux-là.
En quelques pages et quelques formules, il nous fait pénétrer dans ce no man’s land inquiétant et nous révèle les mille et un moyens permettant d’apprivoiser ces « invisibles ».

Présence des invisibles



jeudi, septembre 23, 2010

Les poils ne vont pas au nirvana


Des gourous lamaïstes, partis à la conquête du marché spirituel, font miroiter à leurs disciples la possibilité d’obtenir un corps magnifique et éternel, le « ja’ lus » dont rêvent toutes les grenouilles de rinpoché. D’après des chroniques tibétaines relatées par ces gourous, la transformation du corps physique de grands mystiques en corps d’arc-en-ciel (ja’ lus), exclut les phanères (poils, ongles, cheveux), les résidus du « grand transfert ».

Dans l’Antiquité, les poils étaient considérés comme impurs car dépourvus de sensibilité. De plus, poils et barbe poussent abondamment sur les morts, jusqu’à décomposition… En Egypte, les prêtres se rasaient intégralement. De nos jours, parmi les sannayasins généralement hirsutes qui vivent en marge de la société indienne, des ascètes éliminent leurs cheveux et poils à l’instar des anciens prêtres égyptiens.

Dans le monde islamique, l’épilation est préconisée aux femmes comme aux hommes pour des raisons d’hygiène. Les musulmans barbus et virils s’épilent depuis le nombril (« Al Halâl wal Harâm » de Cheikh Sayfoullâh).

A notre époque, des personnes, peut-être vivifiées par de nouvelles énergies, retrouvent inconsciemment d’anciennes pratiques religieuses en cédant à la mode de l’épilation.

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Sarkozy habillé pour l’hiver dans l’émission « Ce Soir ou jamais »

Vent de fraîcheur télévisuel dans une médiasphère manquant d’audace, l’émission « Ce Soir ou Jamais » devrait être prescrite pour tous les neurones ankylosés par la pesanteur de la pensée unique, tant ses joutes oratoires sont décapantes et revigorantes.

Le débat d’hier soir, 21 septembre, n’a pas failli à sa règle d’or : des invités de choix qui ont confronté leur analyse divergente de la France de Sarkozy, dans une liberté de ton qui s’est affranchie de toutes les périphrases, à l’image de l’intellectuel Emmanuel Todd, qui a qualifié le locataire de l’Elysée de "machin" au pouvoir, ou de l’humoriste limogé de France Inter, Didier Porte, qui l’a comparé à un "adolescent de 17 ans".

Un grand moment du service public qui, s’il a donné quelques sueurs froides à son animateur vedette Frédéric Taddéï, n’a jamais aussi bien rempli sa mission de revivification publique…






Emmanuel Todd (né en 1951) est un politologue, démographe, historien, sociologue et essayiste français. Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et docteur en histoire de l'Université de Cambridge. Ingénieur de recherche à l'Institut national d'études démographiques (INED), ses recherches l'ont conduit à considérer que les systèmes familiaux ont un rôle déterminant dans l'histoire et la constitution des idéologies religieuses et politiques.


mercredi, septembre 22, 2010

La grande misère des vieux


Le mode de vie matérialiste, l’exacerbation des désirs et les frustrations générées par le consumérisme produisent des scléroses mentales dès la cinquantaine. A l’âge de la retraite, les énergies spirituelles (yang) n’étant plus renouvelées depuis longtemps, les vieux ne sont pas vraiment appréciés par tout le monde. Par exemple, ils agacent Chacha qui s’interroge :

Mais pourquoi les vieux sont-ils aussi méchants ?

Parce qu’ils n’ont rien d’autre à faire dans la vie que de faire chier les gens.
Parce qu’ils ne comprennent pas le monde dans lequel on vit puisqu’ils sont restés bloqués en 1950.
Parce que leurs familles les ont abandonné sur l’autoroute pendant la canicule.
Parce qu’il n’y a pas assez de choix dans les vêtements 3ème âge.
Parce qu’ils n’ont plus de dents…
Et puis merde alors, je ne vais pas leur chercher d’excuses ! Maintenant un petit coup de gueule pour les vieux. Vous allez me dire que je suis contradictoire car je critiquais les jeunes juste avant mais attention c’était bien ciblé sur les jeunes péteux ! Moi aussi, je fais partie de la catégorie « djeuns » et quand la catégorie « veilles peaux » m’enmerdent ; eux aussi ont le droit à des critiques !
Je vais caractériser les vieux comme des personnes de plus de 60 ans. Il y a certaines personnes à qui ça ne fera pas plaisir car pour eux c’est péjoratif mais il faut bien leur donner un nom !
Les vieux disent que les jeunes ne sont pas polis. FAUX. Quand on leur dit bonjour, ils ne répondent pas car ils ont peur qu’on les frappe.
Les vieux font leurs courses le soir à 18h en même temps que les gens qui travaillent. Mais putain, ils ont toute la journée et ils viennent alimenter les queues à la caisse avec leur 2 de tension !
Les vieux t’engeulent comme du poisson pourri si tu les a bousculé sans faire exprès même après avoir fais 5 excuses à la suite ! On dirait que ça les amuse de te faire monter la pression et de faire des esclandres.
Les vieux aiment t’épier par la fenêtre pour connaître tes horaires et tes habitudes. Les feux de l’amour et plus belle la vie, ça ne leur suffit pas.
Les vieux aiment bien être méchants avec les gens qui les aident comme les assistantes de vie et les infirmières. Ils sont aigris alors ils se vengent.
Les vieux critiquent les gens qui n’ont pas de boulot. Pour eux ce sont des faignants et ils profitent du système. Mais malheureusement le « quand on cherche, on trouve » n’existe plus depuis plusieurs années mes pauvres gens. Et dire qu’aujourd’hui 1 personne sur 5 a plus de 60 ans et qu’en 2040, elles seront 1 sur 3, ça fait peur ! En plus, c’est nous qui cotisons pour la retraite des vieux. 10 actifs financent pour 4 retraités aujourd’hui et en 2040, ils en financeront 7. Je ne sais pas comment on va faire mais une chose est sûre, ils ont intérêt à être plus gentils avec nous les futurs retraités!
En fait, je suis un peu remonté contre les vieux à cause de Jeanne Josette. C’est ma voisine du dessous et elle est horriblement chiante « il ne faut pas claquer les volets, je vous entends marcher… » alors j’attends qu’elle me recommande les patins à mettre sous les chaussons et à m’interdire de faire couler l’eau à partir de 22h (dédicace à MP) pour descendre lui injecter du cyanure dans sa tisane. Mais non, je vais rester correcte et lui offrir une place dans une maison de retraite.
Pourtant moi j’aime bien parler de la pluie et du beau temps avec des petits vieux qui ont du persil qui dépasse des oreilles et du nez et des petites vieilles qui ont de la moustache qui pique. Avec eux, on se tient au courant des potins du quartier et il peuvent remplacer les grands-parents parfois. Alors les papys Brossard et les mamies Nova tout gentils sont-ils en voie d’extinction ?

D’un point de vue spiritualiste, réduire l’existence au credo « travailler plus pour gagner plus » cancérise l’âme et provoque la sénilité précoce ainsi que les nombreux vices du vieillard évoqués par Chacha.

Malgré le jeunisme de rigueur, notre société est profondément sénile. Ce sont les peurs, habilement développées par la classe des exploiteurs, qui sont à l’origine de la sénescence prématurée des populations. L’argent est devenu une sorte d’antidote de l’angoisse, avoir de l’argent rassure. Or, l’amour et l’accumulation de l’argent c’est l’avarice, un vice de la vieillesse. William Shakespeare l’avait constaté : « L'avarice adhère à la vieillesse, comme à la jeunesse l'amour. » (La mégère apprivoisée – 1594).

« Dans la culture chinoise, écrit Nan Huai-chin, on trouve de valeureux voyageurs itinérants qui faisaient fi de l’argent pour leur sens du devoir. Ils se défaisaient de leurs biens sans rien attendre en retour. Quand ils n’avaient pas d’argent, ils aspiraient à en donner… »

Nan Huai-chin est l’un des plus grands maîtres Chan (Zen).


mardi, septembre 21, 2010

Qu’est-ce que le Christ ?

En recoupant les données intelligentes, on peut définir le Christ, non comme une personne, mais comme une dimension spirituelle proche de la source universelle, un rayonnement qui en émane. C’est l’aura prodigieuse d’un dieu étranger au monde. Toute imagerie mise à part, Jésus représente le point de contact du Christ dans l’incarnation. Ainsi un être humain touché par cette force spirituelle peut à juste titre se dire « vivant en Jésus ». « Mourir en Christ » signifie la renaissance du principe spirituel immortel en nous.
Ce champ d’énergie n’a rien de commun avec notre univers de densité. C’est pourquoi il s’en est approché lentement, par adaptations successives aux mondes épais de la condensation.. On découvre la trace de cette progression à travers les grandes révélations spirituelles de l’histoire humaine.
Du point de vue métaphysique, le Christ est la révélation du salut englobant tous les grands êtres descendus en ce monde pour le raccorder au plan divin. La hiérarchie christique comprend donc les travailleurs spirituels de tous les lieux et de toutes les races qui ont œuvré pour la rédemption de l’humanité depuis l’origine des temps.
Le plan de relèvement de l’espèce humaine a donc commencé avant que l’âme ne prenne une apparence formelle, et l’incarnation elle-même est une stratégie pour placer les âmes dans des situations pouvant la réveiller de l’oubli, et opérer sa re-connexion avec le cœur de l’univers.
Bien avant les rishis de l’Inde préhistorique jusqu’à l’époque gréco-romaine, ce champ de rayonnement du Christ s’insinue lentement à travers les dimensions subtiles de notre monde, jusqu’à opérer un contact, un branchement avec la conscience d’un organisme incarné.
Lors de l’événement meta-historique évoqué symboliquement comme le drame du Golgotha, la force de ce champ spirituel a pénétré concrètement la terre, et par conséquent le métabolisme humain.
Ce processus permet de ré-accorder les mondes éjectés de la zone divine - qui sont par conséquent en perdition - avec le Père, la source.
C’est un processus intemporel qui a peu à voir avec la vision d’un Christ localisé historiquement.
Le Christ représente un champ de force attractif – l’amour – qui sauve ce qui est en voie d’être englouti vers les univers périphériques où vivent les accidentés cosmiques comme notre humanité qui est un grand être collectif blessé.

Quand la présence de cette dimension spirituelle extragalactique a t-elle commencé à être détectée par les hommes ?

En Inde, pendant la période qui a suivi la fin de l’Atlantide. Bien entendu, l’Inde archaïque existait déjà du temps de l’empire atlante. C’était un puissant pays où nul envahisseur ne pouvait pénétrer sans se heurter à la barrière magique des sages, car l’Inde avait sa source dans la civilisation précédente, la Lémurie. Le puissant fond spirituel de l’Inde provient de la culture qui s’est manifestée àl’apogée de la Lémurie où la magie du son et des mantram - le verbe - était développée au plus haut niveau. La culture hindoue en a gardé le souvenir à travers sa musique aux sonorités envoûtantes qui ont encore le pouvoir de détacher l’âme du plan physique. Mais il s’agit désormais d’une magie rétrograde car la vague de vie humaine s’est déportée dans la matière dense. On ne peut revenir en arrière vers les mondes subtils, comme le proposait l’ancienne initiation orientale du « détachement ». Il faut désormais transmuter la puissance matérielle. C’est le sens du sacrifice de ce dieu qu’on nomme le Christ. Il meurt à sa dimension spirituelle pour naître sur notre plan de mort. Il est difficile d’imaginer ce que signifie pour un dieu le passage à travers la mort. En cela réside le mystère du christianisme. On dit également que la manifestation la plus sublime du Christ avant l’événement du Golgotha, fut l’incarnation du dieu Krishna dont la légende est très proche de celle de Jésus. Krishna descend du monde spirituel comme un berger pour rassembler le troupeau des âmes (symbolisées par les vaches sacrées) au son de sa flûte divine. Cette musique céleste est ce que le christianisme nomme « esprit saint » qui est la formule vibratoire la plus haute. Krishna répand les 7 rayons du Saint Esprit et procure l’illumination aux âmes qui s’abandonnent à Lui, ayant tout quitté ( l’égo personnel et les attachements) pour le suivre. Il les reconduit à la bergerie céleste comme le Bon Berger de l’Evangile. Christ et Krishna sont un. Krishna naît dans une prison (la grotte) ; il et pourchassé par un roi jaloux (Hérode), et finit criblé de flèches (transpercement par des pointes de métal et effusion du sang). Il faut être de mauvaise volonté pour ne pas voir qu’à travers leur troublante ressemblance, ces deux « avatars » ne sont qu’un seul mythe.
Donc, l’Atlantide s’étant effondrée au cœur de l’océan qui porte le même nom, la révélation spirituelle qui est un processus éternel, se porta en Inde, où les sages clairvoyants, les premiers rishis, entrevirent dans l’éther de la terre ce rayonnement qu’on nomme Christ en Occident. Ils en pressentirent la présence comme un rayonnement sublime apparaissant à travers la lumière solaire, mais cette Lumière n’avait pas encore touché le plan éthérico-physique, ce qui ne devait arriver qu’à la période romaine, le point le plus bas de l’involution, là où l’instinct égocentrique de l’humanité risquait de se noyer dans la matière.
Bien entendu, les anciens rishis de l’Inde donnèrent à ce rayonnement spécial un nom sanskrit, et si on ne parlait pas du Christ en ce temps là, on commença à évoquer un esprit divin, qui au milieu des autres dieux, avait une fonction spéciale.
L’idée de rédemption est alors apparue. Il y avait les dieux créateurs auxquels on rend un culte, et un autre élément qui n’est pas de notre nature et que les gnostiques ont appelé le « dieu inconnu ».

Le Christ apparaît donc alors comme un dieu solaire ?

Disons plutôt que de grands clairvoyants de cette époque perçoivent un rayonnement particulier dans le soleil, car le soleil - au plan spirituel - est un relais du champ d’énergie christique qui s’approche de notre dimension. Mais dans le soleil vit également le dieu Lucifer, le reflet lumineux du Christ, son ombre en quelque sorte. Progressivement, le rayonnement spirituel du dieu inconnu s’est rapproché du plan physique à travers ce qui deviendra les grandes révélations de la Perse ancienne, de l’Egypte et de la Grèce. A travers Mazda, les sages de la Perse voyaient le Christ. C’est comme un soleil spirituel qui se lève à l’Orient, identifié d’abord en Inde, et qui progressivement atteint l’Occident. On a cristallisé la représentation de cet être sous la forme d’un grand esprit apparu une seule fois en Palestine il y a vingt siècles, mais il fut actif à l’arrière plan des autres grandes révélations spirituelles.

Comment comprendre les religions avec leurs croyances et leurs dogmes opposés ?

Chaque religion est comme la trace derrière le passage de l’Esprit, la cendre qui reste lorsque la flamme est partie, non pas éteinte, mais passée ailleurs, transmise à une autre civilisation. Ainsi, on détecte cette flamme depuis le lointain passé oriental, et elle s’avance jusqu’à l’époque romaine qui est le temps de la matérialisation où l’homme a acquis un moi individuel. La mémoire spirituelle, maintenue par les orientaux, fut alors oubliée, s’est repliée et devint secrète, et le monde est entré dans l’âge noir, où les contingences matérielles dominent la vie intérieure jusqu’à devenir la seule réalité. L’apparition dans le monde gréco-romain du Christ sous figure humaine découle de la matérialisation de cette culture. Il est vrai que cette imagerie voulait exprimer le fait que la divinité était descendue jusqu’à l’homme.
Les religions, quoique dévitalisées, privées du souffle vivant de l’esprit, ont tant bien que mal maintenu dans leurs mythes le souvenir d’une dimension divine où l’homme a son origine. Mais ces religions se sont constituées à partir du reflet du champ spirituel christique et non sur sa réalité. Elles ne diffusent que la lumière de Lucifer - dit le « porteur de lumière ».
De la vient le paradoxe que ces religions parlent encore du salut de l’âme mais qu’elles ne peuvent pas le procurer, sauf dans un paradis après la mort ?
A l’aide de leurs rites et sacrements, les religions maintiennent les âmes sous une influence protectrice, mais celle-ci devient emprisonnante pour l’être.
Il doit alors se défaire des brillantes illusions de la lumière de Lucifer, qui est rappelons-le, car cela est très important, le reflet naturel du champ surnaturel du Christ.

Lucifer n’est donc pas mauvais dans le sens satanique qu’on lui prête ?

Lucifer est un champ spirituel lumineux qui est harmonisé avec les règnes naturels, mais qui est limité. Il règne sur la dimension subtile et immatérielle de notre monde. On dit qu’en dehors du Ciel, Lucifer est le plus puissant.
A partir d’un certain moment de l’histoire humaine, c’est à dire dans un temps très ancien, des êtres se sont élevés très haut dans la lumière de Lucifer, et, ayant acquis des pouvoirs supérieurs, ils se sont imaginés être parvenus à un état divin. Ils se sont pris pour des dieux, et en effet, ils peuvent paraître divins. Provenant d’anciennes initiations orientales ou égyptiennes, leur but est de maintenir un statu quo dans les mondes invisibles où ils résident, afin que leur ordre ne soit pas perturbé par le champ étranger christique. C’est pourquoi, on parle de forces angéliques rebelles, combattues par Michaël – le bras armé et l’aspect justicier du Christ universel. Mais il faut prendre garde de ne pas se faire de représentations imagées de ces puissances cosmiques. Ni le Christ, ni Michaël ne sont des personnages qu’on peut se représenter à la manière des dieux des basses hiérarchies du monde spirituel.
Le prince Lucifer est un puissant esprit emprunt d’idéalisme. Ce n’est pas un monstre. Ce dieu est en lui-même constitué d’une hiérarchie d’être lumineux, remplis de la sagesse des anciennes dispensations. Mais cette sagesse est devenue inactive, impropre à libérer les êtres incarnés aujourd’hui. C’est pourquoi, on parle de « hiérarchies rétrogrades », non que ces êtres soient pervers, mais ils sont le résidus des dispensations du passé, comme le déchet des anciennes initiations orientales et égyptiennes. Ces entités spirituelles lucifériennes seraient comme des voyageurs qui se sont avancés très loin, mais qui ont raté la dernière correspondance. Se croyant arrivés à destination, ils tentent de retenir les autres pèlerins. Cette illusion est rendue possible à cause de la lumière séduisante de Lucifer qui peut imiter la Vérité. C’est pourquoi, inévitablement, leurs écoles spirituelles portent la marque du passé, par leurs rites et leurs symboles empruntés à l’Inde, au Tibet ou à l’Egypte. Même lorsqu’ils se réfèrent au Christ, comme à travers la Théosophie orientale qui a donné naissance au Nouvel-âge, c’est en des termes réducteurs qui démontrent que ces initiés n’ont pas la vision de la dimension christique extra galactique. Ils voudraient que le Christ serve leur plan politique dans l’ordre mondial, mais pour le vrai Christianisme, le royaume de Dieu n’est pas de ce monde. Il y a un profond malentendu dans les milieux spiritualistes à ce sujet. Christ est un champ spirituel étranger à notre monde. Il ne vient pas pour spiritualiser ce qui n’est pas de son domaine, mais pour retirer du monde « ce qui est à lui », les âmes emprisonnées dans la condensation étouffante du circuit vie-mort.

On peut dire que le Christ universel, élément extra galactique, étranger au monde, rencontre deux opposants face à lui : l’un est Lucifer, le Satan qui règne sur la lumière spirituelle de l’au-delà – celui qui inspire les idéalismes terrestres - et son autre adversaire serait un esprit hyper matérialiste, le Diable des légendes ? C’est la théorie élaborée par Steiner ?

C’est en effet le schéma qui a été transmis par le fondateur de l’Anthroposophie. En cela, l’humanité est redevable à Steiner d’avoir clairement différencié les deux pôles du mal, l’un étant d’ordre spirituel et l’autre matériel. Le Christ est une force qui s’interpose, qui traverse au centre de la dualité, empêchant les deux pôles de s’unir, ce qui serait une tragédie pour l’humanité. Car lorsque Satan et le Diable – d’après leurs noms traditionnels – se rencontrent dans l’âme humaine, le risque est que la conscience devienne prisonnière de la double illusion idéaliste et matérialiste. La religion ne faisant plus son travail « d’aspiration par le haut », l’âme est livrée aux puissances inférieures, à l’intelligence mentale appliquée au monde matériel. Cette intelligence déchaînée produit alors la science et la technologie que nous connaissons. Un grand démon solaire, jusqu’alors inactif dans l’histoire, montre alors son vrai visage. Il ne veut plus seulement maintenir les âmes endormies, flottant dans la lumière de Lucifer, non, il veut les posséder, et les expulser de leur corps pour prendre leur place.

C’est là un nouveau visage du mal : il ne veut plus seulement posséder les âmes, mais il désire les éliminer pour prendre leur place ? C’est le démon 666 du livre de l’Apocalypse ?

Oui. Le démon 666 est une puissance qui a été activée (ou réactivée) depuis quelques siècles. Elle a inspiré notre culture moderne dans tous ses aspects. Les hommes qui s’en font les serviteurs, n’en voient pas la finalité réelle à cause du « mythe du progrès » qui leur masque l’intention politique de cet esprit démoniaque. L’illusion du matérialiste c’est qu’il ne croit plus dans les esprits. Il ne voit pas que des êtres spirituels sont à l’oeuvre derrière les phénomènes physiques, y compris derrière des appareils mécaniques. Tout mouvement est le signe de la présence d’un esprit. Le matérialiste est trompé par les apparences.
C’est pourquoi on dit que la ruse suprême du Diable c’est de faire croire qu’il n’existe pas.
Lucifer était le vieux Satan dissimulé dans la sphère invisible qui entoure notre monde. Son grand concurrent, le diable 666 - que l’on nomme aussi la « Bête à deux cornes » - a quant à lui, trouvé un corps dans la technologie matérialiste. Il inspire les cerveaux humains pour qu’ils « inventent » des machines à travers lesquelles, pour la première fois dans l’histoire, ce démon s’incarnera sur la terre.
D’abord, les systèmes assez primitifs, comme la machine à vapeur, ont fourni un espace de vide où des démons se sont glissés pour préparer le terrain à la grande conquête. Au final, lorsque l’informatique aura pris possession de tous les domaines de l’existence, le démon 666 disposera d’un corps physique d’envergure planétaire, le réseau web, la toile de l’araignée. A-t-on déjà vu une araignée tisser sa toile par amour ?
En refusant de s’harmoniser avec le champ du Christ, les hommes ont attiré à eux ce danger.

Les hommes ont refusé le Christ véritable pour adorer sa caricature luciférienne. Qu’est-ce alors que le Christianisme ?

Le Christianisme est une potentialité spirituelle qui n’a pas encore trouvé à vivre réellement dans la conscience humaine, sinon, cela se verrait. On parle du Christ et on le prie mais il est absent de nos pensées qui sont entièrement tournées vers les illusions psychiques ou les contingences matérielles. Pour ceux qui se disent chrétiens, le Christ n’est qu’un alibi, une éventuelle assurance sur la mort et la souffrance. Ils se disent « sauvés » mais ils sont entièrement plongés dans le trou de la mort. N’y échappe que celui qui peut témoigner qu’il a opéré le contact avec le champ christique, de manière opérationnelle, en pleine conscience.
Beaucoup le prétendent, mais ce n’est souvent qu’une croyance émotionnelle, une expérience mystique, une conviction intellectuelle, ou une illusion médiumnique inspirée par les nombreuses entités de l’astral qui s’habillent de la forme donnée à Jésus à travers des milliers d’images religieuses. Pour les chrétiens, le Christ n’est qu’une image, et certainement pas un fait d’expérience, en dépit du gigantesque effort moral qui a été entrepris depuis l’événement du Golgotha. Cet effort a t-il empêché le démon 666 de descendre ? Non, bien entendu. C’est donc la preuve que le champ spirituel du Christ n’a pas encore transformé la conscience humaine, et que, contrairement au dogme de la rédemption automatique par le sacrifice du Christ, l’humanité démontre par son matérialisme qu’elle est foncièrement anti-chrétienne.
On dit qu’on ne peut pas servir deux maîtres. Non seulement l’homme ne sert pas le Christ, ce qui impliquerait de le connaître en pleine conscience, mais il s’est fait l’esclave du Diable auquel il prête les intentions du Christ. Il est scandaleux d’entendre ces pontifes et les criminels patentés invoquer le nom du Christ en vain. Cela induit un châtiment. Et c’est le Diable qui vient alors rendre justice. Le Christ véritable n’a rien à voir avec notre folie.
L’être humain attaché à la matière et à ses rêves n’est pas méchant en soi, mais il est de fait un pur sataniste au service de l’Antéchrist. On peut être sataniste et très gentil. On peut être moral et humaniste selon les critères du monde, appartenir à une église, se dévouer en bonnes œuvres, prier et lire les Ecritures, mais cela ne fait pas le chrétien.
Entrer dans le champ spirituel du Christ c’est changer de dimension. Il faut sortir du monde selon l’âme et l’esprit, ne plus appartenir au système spirituel luciférien, et se hisser hors de l’emprise démoniaque matérialiste. Qui le fait ? Certainement pas les bons apôtres qui prêchent l’Evangile. C’est pourquoi, à cause de notre âme égarée loin de sa source, un dieu s’est approché de notre monde pour nous contacter. Et nous avons fait de lui une caricature de Christ à notre image. C’est cette caricature que les hommes invoquent sous le nom de Jésus-Christ. Au fond du gouffre de la décadence, on trouve le Jésus des jésuites qui ont tout bonnement interverti le nom du Christ avec celui de Lucifer. L’Islam et le Judaïsme en font autant avec le nom de Dieu. Ils ne connaissent qu’un dieu, c’est Satan, le prince de ce monde.
Le véritable Christianisme commence à vivre chez ceux qui ont rompus avec l’hypocrisie des religions et la séduction de la matière. On dit que le Christianisme ne deviendra effectif que dans un lointain futur, à moins qu’il ne disparaisse entièrement si le démon 666 parvient à expulser le principe de l’individualité en l’homme.

Il n’y a pas de victoire assurée pour les forces de Lumière qui sont sans rapport avec la lumière de Lucifer ?

Pourquoi une victoire serait-elle assurée dans ce monde ? Rien n’est joué.
Durant des millions d’années, le champ spirituel christique s’est approché de notre dimension jusqu’à opérer un branchement direct avec notre plan par l’être qu’on appelle Jésus. Il s’agissait d’un personnage d’une pureté exceptionnelle qui disposait en son âme de la force de grands sages du passé, tel Zorastre, l’annonciateur du Christ Solaire - le dieu Mazda.
Le champ christique – par le symbole du sang énergétique – a transmis une information dans la terre lorsque ce Jésus fut immolé. Cette information spéciale a eu pour effet de freiner l’intervention de certains démons tout en obligeant ces démons à des initiatives précipitées. C’est de la haute stratégie, où nous n’avons, en tant qu’humains, aucun rôle. Comment serions-nous informés des secrets du combat cosmique entre les dieux ?
Nous n’en savons que ce que les religions lucifériennes nous en disent. Autant dire que nous ne connaissons le Christ que par ses adversaires. Très peu d’entre nous, ont eu connaissance des écrits initiatiques authentiques, à condition de savoir qu’ils recèlent aussi de la désinformation pour « tromper l’ennemi ». Donc, pour les idéalistes, Jésus est un gentil qui vient fonder le meilleur des mondes par la non-violence. Pour les religieux, le Christ les a sauvé une bonne fois pour toutes en rachetant la faute originelle au prix de son sang.
Ces idées, respectables au demeurant, ont réchauffé le cœur de millions de croyants sincères.
Les chrétiens ne dissimulent plus qu’ils ne croient qu’en la sécurité ici-bas et en une bonne assurance post mortem. La plupart vendraient leur hypothétique ticket d’entrée au paradis contre une réussite matérielle bien tangible. (Note sur les autres religions : l’Islam promet une éternité de délices sensuels ; le pragmatique Judaïsme ne cache pas que le bonheur est à rechercher dans la vie physique ; les hindous et les bouddhistes espèrent une meilleure réincarnation sur la terre. Les religions populaires sont donc toutes matérialistes, sinon elles auraient déjà disparu. Quant au new age, il veut spiritualiser la matière pour en profiter deux fois plus !)
Le Christianisme véritable n’est pas une spiritualité matérialiste. Il ne fait aucune concession avec le monde. Il ne veut pas le transformer pour le rendre plus confortable aux parasites à deux pattes qui vampirisent la nature. Il ne promet pas d’éternelles gâteries dans le paradis d’Allah. Il ne veut pas instaurer la « terre promise » avec le roi David au gouvernement. Il ne promet pas une meilleure réincarnation dans la jungle planétaire. Le Christianisme ne veut pas transformer le camp de la mort en jardin des délices.
Le champ de rayonnement christique vient retirer les âmes du monde. Il veut délivrer. Il veut briser la roue des renaissances, et démonter les paradis artificiels des religions lucifériennes. Le Christ est venu combattre la double influence satanique et démoniaque.
C’est une guerre cosmique :« je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée ».

Qu’est-ce que Michaël ?

Dans la tradition judéo-chrétienne, c’est l’archange combattant le mal. Son nom signifie « l’Elohim de la face divine » , et on le traduit littéralement par « qui est comme Dieu ». Cette face divine est cachée, mais lorsqu’elle se découvre, c’est Michaël qui entre en action pour accomplir la Justice. Michaël est aussi appelé « le bras armé du Christ ».
Voir en cette énergique puissance cosmique un personnage de bondieuserie est de la dérision car l’épée qu’il brandit est une arme d’extermination de ce qui est mauvais ou rétrograde.
Cette épée ressemble étrangement à celle de la déesse Kali, qui règne sur la mort et la régénération.
En latin Michaël est Michaeli, ou MI-KAELI, ce qui est curieusement très proche de la « Mère Kali » : MA-KALI. Il s’agit vraisemblablement de deux représentations mythiques jumelles, quoique la tradition hébraïque ait voulu masculiniser l’action énergique de Michaël, alors que les traditions de l’antiquité et de l’orient y voyaient l’aspect féminin de l’énergie – la Mère divine sous son aspect terrible et vengeur. Par exemple, la déesse Tanit des carthaginois est appelée la « déesse de la face », mais c’est une autre histoire, car Rome a vaincu Carthage… pour le moment.

Source de cette conception gnostique : Undercover n° 15

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lundi, septembre 20, 2010

La voie gnostique de Basilide


Nous savons, par le témoignage des adversaires chrétiens de Basilide, que celui-ci imposait à ses disciples, à l’exemple de Pythagore, un silence de cinq ans. Peut-être ce silence allait-il au-delà de celui des disciples et impliquait-il aussi celui du maître. On sait fort peu de chose sur Basilide et son école, et il est impossible d’imaginer exactement comment il enseignait. Mais même s’il fut le seul à imposer cette ascèse du silence, ce fait est révélateur. Il est une des formes les plus nettes – et les plus difficiles – du combat contre l’illusion du monde. Car ce silence n’est pas seulement le contraire du bruit, la cessation de la parole, il doit être un moyen de susciter chez le disciple – par l’état de constant éveil qu’il implique – une conscience accrue, une charge de pensée, comme un supplément d’âme. Il est refus du langage mais approche d’une hyperconscience. Abstention mais arme comme la non-violence. On voit déjà vers quelle voie pratique s’engage l’enseignement de Basilide. Puisque que ce monde est fait de ce qui n’est pas, on luttera contre lui en le niant, notamment par le silence. Aux bruits du monde, aux ondes éphémères des paroles, à la matière sonore et trompeuse de l’univers, on opposera cette sorte d’anti-son que devient alors le silence de l’homme.

Et l’on opposera quelque chose de plus encore. Le désir de connaître, de déceler derrière le jeu des formes évanescentes du monde les mécanismes véritables qui les meuvent, ce désir est suspect. Que peut être en effet le savoir dans un monde d’illusions, si ce n’est un savoir lui-même illusoire ? Ce que nous questionnons, ce sont des reflets, des songes, des fantômes. La logique elle-même devient inefficace, puisqu’elle est logique de l’inanité. Elle n’est, dans la plupart des cas, qu’un mécanisme tournant à vide dans ce labyrinthe à mirages qu’est tout cerveau humain. Seule l’ignorance, jointe au silence, trace la voie royale de la libération.

Basilide, il est vrai, dut tempérer quelque peu ce refus de toute connaissance. Pris aux pièges de ces négations successives qui renvoient en nous-mêmes l’écho répété de nos doutes, Basilide a dû transiger. On dit qu’il écrivit vingt-quatre livres de commentaires sur les Evangiles, qu’il composa des Odes, et institua pour ses disciples un culte à mystères qui suppose évidemment la connaissance des mystères eux-mêmes. Mais il ne négligea pas ce qu’on pourrait appeler les « conseils pratiques ». il n’est pas difficile d’imaginer en quoi ils pouvaient consister. Face aux tromperies du réel, aux duperies des Eglises et de toutes les institutions, au scandale des lois, des fois, des interdits, il proposa une morale des plus simples : la non-morale. Ainsi, au moment où commençaient les premières persécutions contre les chrétiens et contre les gnostiques (les Romains ne voyant entre eux aucune différence), Basilide proclame qu’il est normal et nécessaire d’abjurer sa foi pour s’y soustraire. De même, le désir sexuel ne doit pas être entravé par les institutions qui partout tentent de le canaliser vers des formes sociales, il doit s’assouvir librement, pour lui-même, en dehors de tout lien affectif et matrimonial. Ce qui ne veut pas dire que Basilide prônait l’union libre comme seul remède aux détresses des hommes. En ce qui le concerne, il ne semble pas qu’il ait été un satyre ivre de femmes, ces « vases d’élection » comme les nomme un texte gnostique. Aux initiés, à ceux qui avaient supporté l’épreuve du silence, il est probable qu’il conseillait l’ascèse. Aux autres, simples disciples ou simple auditeurs, ils laissait la liberté de choisir la voie qu’ils jugeaient la meilleure. A l’encontre de la quasi-totalité des groupes ésotériques, des communautés mystiques de tous les temps, les gnostiques ne dressaient, au début, aucune règle ni aucun interdit de principe. Leur but fut plutôt, semble-t-il, de laisser chacun libre de rejoindre l’enseignement en continuant sa propre vie, sans être astreint ni à l’ascèse ni à la non-ascèse. Ainsi s’affirme, avec Basilide, cette indifférence prodigieuse à l’égard des principes, cet affranchissement radical à l’égard des systèmes, qui devaient tant scandaliser tous ses contemporains.

Jacques Lacarrière


Marie d'Égypte, ou Le désir brûlé



« Ce roman, ce conte-histoire débute aux temps où finissait un monde. Au IVe siècle, les dieux anciens quittaient l'Egypte. À Alexandrie, capitale de la volupté, vivait Marie, la plus belle et la plus libre de toutes les prostituées de la ville. Près du port, elle se donnait aux hommes jour et nuit, dans l'ivresse du plaisir partagé. Mais tandis que l'histoire inverse son sens et que le dieu des chrétiens pénètre le cœur des hommes, Marie elle aussi ressent une force mystérieuse, un appel fulgurant : elle quitte tout et part au désert à la recherche de l'Infini qui la délivrera de ses remords et de toute vie humaine. Marie la prostituée devient Marie des Sables et rentre dans la légende. A travers le roman de cette extraordinaire existence, Jacques Lacarrière nous entraîne au cœur de ce monde qui bascule en devenant chrétien; Alexandrie, le désert, un dieu nouveau, Marie d'Égypte, prostituée des hommes et amante de Dieu. » (présentation de l’éditeur)

Source de l’illustration :

vendredi, septembre 17, 2010

Métaphysique de la crise


Faut-il avoir peur du Nouvel Ordre Mondial ?

En réalité, le nouvel ordre mondial n’est qu’un tigre de papier. Ses concepteurs, les maîtres des loges anglo-saxonnes, n’ont pas été capables de sauver leur système bancaire de la ruine. Quant à ses forces armées réunies sous la bannière de l’OTAN en Afghanistan, malgré des moyens considérables, elles sont obligées de se terrer pour éviter d’être totalement vaincues par la résistance. Les populations méprisent l’oligarchie occidentale pourrie par l’argent dont les soudards ne sont que de lâches criminels de guerre. Partout la colère gronde.

Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut

Malgré la veulerie des soldats de l’OTAN et la prochaine faillite de l’Occident (1), des sites Internet prétendent que les maîtres lucifériens de l’empire anglo-américain ont le pouvoir de dominer le monde, d’éliminer une grande partie de la population et de réduire les survivants en esclavage. C’est de l’intox. En réalité, l’ordre millénaire des hiérarchies occultes est en déliquescence. La crise économique est en quelque sorte la répercussion sur le plan matériel de la défaite des entités négatives obligées de fuir devant les forces cosmiques qui détruisent leur sphère astrale (2). Ces entités, les puissances de l’air dénoncées par saint Paul (3), sont en déroute. Elles ont jeté leur dévolu sur notre planète. Les contre-initiés lucifériens multiplient les signes de leur infiltration dans l'humanité. Même sur la carte identité allemande figure un signe satanique :

L’homme a la capacité de détruire les influences occultes. Ces signes sont donc répandus afin de tenter de conditionner et de soumettre l’esprit humain aux forces qui s’engouffrent dans notre monde.

L’hydre peut être terrassée

A l’instar de leurs maîtres du monde astral qui vampirisent les énergies humaines, les accapareurs des richesses de la planète cherchent à préserver leurs privilèges en pressurant davantage l’humanité laborieuse. Mais ces dégénérés sont aux abois comme la clique politico-financière qui a pris le contrôle de la France. L'idée de l'invincibilité du nouvel ordre du monde n’est que de l’esbroufe. L’hydre à plusieurs têtes de l’horreur économique globale est en réalité à l’agonie. Comme Persée qui n’hésita pas à décapiter la redoutable Méduse, il faut avoir le courage de trancher la dernière tête de l’ordre mondial inique fondé sur la prédation des riches et des entités de l’astral.

Un autre monde est possible

Après avoir rejeté les oligarchies profanes et les confréries occultes qui sont à l’origine du vampirisme psychique pratiqué dans le spiritualisme moderne (nouvel âge, pseudo-méditation, néo-bouddhisme…), une place importante doit être accordée à la jeunesse afin qu’elle invente de nouveaux modes de vie. Il faut redistribuer aux jeunes l’argent accaparé par les parasites du CAC 40 et consorts. La jeunesse à la possibilité de réenchanter la vie.

L'homme moderne a été coupé de la nature et intoxiqué par une chimie diabolique. Car un mode de vie naturel et l’équilibre psycho-physico-spirituel prémunissent contre les influences infrahumaines et le parasitisme occulte.



(1) Marc Faber : « On n’a pas résolu une crise, on l’a simplement repoussée pour en créer une autre. Dans cinq à dix ans, la prochaine crise sera la faillite de certains Etats. »

(2) Selon Jean-Louis Bernard : « […] La destruction méthodique de l'argent luciférien est en cours depuis la chute des valeurs en Bourse, tant à New York, « Vatican » de Lucifer, que dans les autres capitales. Il y a maintenant comme une cancérisation de l'argent luciférien dont les effets se reportent sur ses détenteurs et leurs familles (nombre de leurs enfants sont sexuellement déréglés, se droguent ou servent en tant qu'anarchistes, les desseins absurdes du « fou du cosmos »). Cette révolution, au vrai sens du terme, paraît être la conséquence d'une multiplication des initiés. […] Ces gens assurent le contact réel avec les centres-Dieu et représentent, face à la contre-initiation luciférienne, l'initiation authentique. » Les énergies cosmiques émanant des centres-Dieu bousculent les entités parasitaires du monde astral.

(3) « Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les princes, contre les puissances, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits mauvais répandus dans l'air. » Epître de Saint Paul aux Ephésiens.

Un rabbin affirme que les Juifs sont des extraterrestres venus pour « conquérir » la Terre.

Le rabbin Michael Laitman est l'auteur de "Kabbalah, Science and the Meaning of Life". Le livre retrace les étapes de l'év...