dimanche, février 06, 2011

Soirée spéciale « Apocalypse »






Le 5 février 2011, la soirée spéciale « Apocalypse » sur France 4 a débuté par un téléfilm inédit : « Stonehenge Apocalypse » et s’est poursuivie avec le téléfilm de Fred Olen Ray « Périls sur la terre ».


Périls sur la terre 


La Terre perd le nord, son champ magnétique est perturbé surtout depuis les dernières explosions nucléaires en Iran (Tiens, tiens…). Mais David Terran, un scientifique marginalisé par ses confrères à cause des ses théories apocalyptiques, empêchera-t-il qu’une ultime explosion nucléaire, représailles étasuniennes contre l’Iran, chamboule définitivement le champ magnétique terrestre et provoque l’apocalypse ?


L’inversion des pôles


« La géologie confirme que des inversions des pôles se sont produites à maintes reprises au cours de l'histoire de la Terre. Ces renversements de la polarité sont visibles dans l'orientation des minéraux magnétiques des roches lorsqu'ils se cristallisent.


En moyenne (une moyenne faite sur des milliards d'années), il y a une inversion des pôles terrestres tous les 250 000 ans (c'est-à-dire environ quatre inversions par million d'années). Cette moyenne ne signifie cependant pas que ces inversions se produisent régulièrement, comme s'il y avait une horloge interne au coeur de la Terre. Bien au contraire, ces changements de polarité des pôles se produisent de façon très irrégulière.


Pour preuve, la dernière inversion des pôles en date s'est produite il y a environ 780 000 ans (inversion Brunhes-Matuyama), ce qui est largement supérieur à l'intervalle de temps moyen entre deux inversions. En revanche, il s'est déjà écoulé plusieurs dizaines de millions d'années entre deux inversions du champ magnétique terrestre.


Depuis environ 150 ans, les scientifiques ont mesuré une diminution de l'intensité du champ magnétique. Cet affaiblissement s'est intensifié au cours des dernières années mais il est trop tôt pour affirmer qu'il y a là une tendance durable et qu'une inversion des pôles est imminente.


En outre, l'inversion des pôles est un phénomène qui se produit sur des centaines d'années, selon les modèles actuels. Il est donc insensé de donner une date aussi précise que l'an 2012. D'après Wikipedia, les théories actuelles situent la prochaine inversion des pôles vers l'an 3000 ou 4000, ce qui nous laisse amplement de temps pour étudier les conséquences potentielles de ce phénomène.


Dire qu'une inversion des pôles se produira en 2012 est donc un canular qui relève de l'alarmisme et du pur charlatanisme. »
Source : http://www.an2012.com/2010/05/inversion-poles-2012.html




Bouddhisme tibétain et engagement social






Le Bouddhisme a aussi un aspect social, nous réplique-t-on du côté du Bouddhisme tibétain light. Bien sûr, au Japon, par exemple, il n’est pas rare que les nouveaux employés d’une entreprise soient accueillis avec un sermon sur la manière bouddhiste de diriger l’entreprise. Les valeurs les plus prisées par les patrons pour choisir leurs employés sont la Vacuité (de toute volonté individuelle, gain ou promotion), le détachement de l’ego (qui vise le dépassement de soi au profit de l’entreprise), et le culte de l’action pure (qui honore le flexibilité et les heures supplémentaires). Dans ces entreprises du postmodernisme, le Bouddhisme est enseigné aux employés afin qu’ils s’en servent comme règle de vie pour orienter les décisions professionnelles. En France, il existe un discours similaire amenant les fidèles bouddhistes à exceller dans leurs entreprises respectives, à se rendre de plus en plus disponibles et tolérants. Ils feront ainsi grimper le chiffre d’affaires de l’entreprise, ce qui aura un impact positif sur le lieu de travail, l’environnement et la société. Le fidèle bouddhiste y trouve également son compte puisqu’il positive son propre karma !


Le terrorisme organisé qui émane du système dans lequel nous vivons, et auquel le Bouddhisme tibétain s’adapte parfaitement et soutient même concrètement, rend les travailleurs, à tous les échelons, malades, traumatisés, incapables de réagir, ou même de réfléchir à ce qui leur arrive, inaptes à se faire une opinion et à développer un sens critiques. Cela commence par les distributeurs de coca-cola dans les écoles, cela continue avec la maison dont il faut rembourser le prêt à tout prix et cela se termine par une maniaco-dépression à la pré-pension. Il n’est pas difficile de prédire catastrophe sur catastrophe face à une telle sinistrose du monde du travail. Il faut dire, hélas, que la planète se prête aux discours apocalyptiques. Par contre, qui dit, assez haut et fort, que nous avons entre nos mains tous les moyens technologiques et scientifiques pour redresser efficacement de multiples situations qui pourraient devenir des catastrophes humaines et écologiques ? qui dit assez haut et fort que ce ne sont pas les moyens financiers qui manquent, mais les volontés politiques ? Est-ce le Bouddhisme tibétain ? A-t-on jamais entendu le Dalaï-lama prononcer un discours dans ce sens ? Or, l’Apôtre de la paix, comme on nomme volontiers Sa Sainteté, ne mériterait aujourd’hui ce titre que dans la résistance à l’horreur économique.
Elisabeth Martens  


Elisabeth Martens est licenciée en biologie de l'université de Bruxelles en Belgique.


Lors de son séjour à l'université de Nankin, en République populaire de Chine de 1988 à 1991, elle se spécialise en médecine traditionnelle chinoise. Amenée à visiter le Tibet, elle y découvre la culture tibétaine et le bouddhisme tibétain au monastère de Labrang dans le Gansu. Depuis, elle retourne régulièrement au Tibet et dans les régions qui comptent des communautés tibétaines (Gansu, Sichuan, Qinghai et Yunnan).
Elle est l'épouse de Jean-Paul Desimpelaere, ancien coadministrateur de l'association Belgique-Chine et spécialiste du Tibet, avec qui elle donne parfois des conférences sur le Tibet.


Élisabeth Martens donne aussi des cours sur la pensée chinoise. Elle est chargée de cours des religions et des philosophies d’Extrême Orient (bouddhisme, taoïsme, confucianisme) à l’Université libre de Bruxelles.


En 2008, elle publie, aux éditions L'Harmattan, « Histoire du Bouddhisme tibétain, la Compassion des Puissants », livre rédigé à partir d'un travail de documentation auquel a participé son mari.
Elle déclare avoir été saisie, à son retour en Europe, du décalage entre le discours de la bienséance politique sur le Tibet et ce qu'elle a constaté sur place. En 2009, elle publie, en collaboration avec Jean-Paul Desimpelaere, « Tibet : au-delà de l'illusion », aux éditions ADEN. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Elisabeth_Martens




vendredi, février 04, 2011

Le dhyâna démoniaque






La méditation pour tous et partout : c'est le rêve de Matthieu Ricard traducteur et ami du dalaï-lama. Matthieu Ricard est l'auteur de « L'art de la méditation : Pourquoi méditer ? Sur quoi ? Comment ? ». 


Mais ce rêve peut se transformer en cauchemar. En effet, Annick Drogou dit à propos de la méditation (sk : dhyâna) : « Voilà enfin, semble-t-il, la panacée, le remède à tous les maux ! Présentée avec un arsenal de techniques qui la rendent de plus en plus performante, elle serait la réponse infaillible à tous les stress de la vie trépidante du monde moderne et même la possibilité jubilatoire et divine de léviter.
Pratiquée à haute dose, surtout devant une chandelle et la photo du gourou, elle provoque des hallucinations visuelles et mentales et devient très vite, de surcroît, une drogue dangereuse.
Dans une secte autrichienne (Centre de méditation de Gauting), on fait même méditer les bébés, jusqu’à 8 heures par jour !, en leur bandant les yeux et leur bouchant les oreilles à la cire, pour en faire, Dieu à l’intérieur, ange vu de l’extérieur, des phares, des sauveurs de l’humanité» Annick Drogou, « Le dico des sectes ».


C’est à Uruvelâ, dans le Magadha, sous le figuier qui sera appelé « l’arbre de l’Eveil », que Gotama devait atteindre son but et devenir le bouddha, c’est-à-dire l’éveillé. Selon le Majjhima-Nikâya, l’un des nombreux récits de l’expérience de cette nuit là, le Bouddha est parvenu à la sagesse ultime au terme de quatre absorptions méditatives, les fameux quatre dhyana dont on ne cesse de nous rebattre les oreilles. Or depuis plus de quinze siècles, des bouddhistes chinois dénigrent l’égarement causé par la méditation artificielle, qualifiée de « dhyâna démoniaque » :


Le dhyâna démoniaque


Question : « Qu’entendez-vous par « esprit démoniaques » ? »
Réponse : « Fermer les yeux pour entrer en concentration. »


« Question : « Et si je recueille mon esprit dans la concentration du dhyâna, de sorte qu’il soit immobile ? »
Réponse : « C’est se lier par la concentration, et cela ne sert à rien. Les quatre dhyâna eux-mêmes ne sont qu’une quiétude provisoire, qui sera de nouveau perturbée. On ne doit pas y attacher une trop grande valeur. Ce sont des dharmas créés, qui finissent par être eux-mêmes détruits. Ce n’est pas le Dharma ultime. Si vous pouvez comprendre que votre nature est exempte de toute quiétude ou confusion, vous deviendrez maîtres de vous-mêmes. Celui que n’attirent ni la quiétude ni la confusion, celui-là dispose de ses esprits vitaux. »
« Le traité de Bodhidharma », traduction et commentaires de Bernard Faure.


Livres cités


La médiocrité de la classe politique




Dans une émission radiodiffusée, le philosophe Karl Jaspers a dit :


« Ce qui est terrible, c’est qu’il y ait dans la liberté même un facteur de perdition.


Le monde politiquement libre est perdu si de grands hommes d’Etat n’apparaissent pas à chaque génération, car les hommes ont été initiés à la liberté. Dans tout ce qu’ils font, ils mettent à profit toutes les chances de leur liberté. Ils en connaissent les dangers. L’audace leur est profitable, car l’enjeu est le plus précieux de tous les biens de l’Homme. Ils ont du courage, de la clairvoyance et de la patience. On peut leur appliquer ce que l’on disait de Périclès : à partir du moment où il gouverna Athènes, on ne le vit plus jamais rire.


Il en va autrement des politiciens. Ce sont des réalistes opportunistes, factieux, roublards, maîtres chanteurs. Dépourvus de scrupules, ils agissent, au nom de la liberté, contre les conditions de la liberté. Compromis, ils retirent leur épingle du jeu par des mensonges ou des mots d’esprit. Par leur comportement, ils insultent le Parlement ; celui-ci, bien qu’ayant le même caractère qu’eux, s’en aperçoit à peine et n’a pas l’idée de mettre à la porte les personnages qui blasphèment à ce point l’esprit de la politique. Avec des phrases sentimentales, ils jouent la comédie du sérieux. Ce sont les fossoyeurs de la liberté.


Ces politiciens sans vocation tiennent leurs fonctions pour un métier (1) avantageux à toutes sortes d’égards, comportant de gros revenus et le droit à la retraite. Ils estiment qu’ils ne risquent rien. Ils ne pensent pas en termes de responsabilité. C’est pourquoi, comme en 1933, ils se soumettent à n’importe quel pouvoir qui, croient-ils, les mettra à l’abri ou du moins leur permettra de s’en tirer, car, dans le danger, ils n’ont aucune solution de rechange. Rien n’était plus honteux pour eux et pour leur Etat, rien n’était plus justifié aussi, que le mépris que déversèrent sur eux, en 1933, Hitler et Goebbels, dans des discours qui leur firent mordre la poussière.


L’esprit du monde libre est ambigu. Nous autres, peuples libres, sommes encore bien loin d’être politiquement libres. La prospérité, le conservatisme, l’agitation pour l’amour de l’agitation ne suffisent pas à faire la liberté. L’aristocratie des citoyens clairvoyants va en diminuant. La répartition des responsabilités engendre l’absence du sens des responsabilités. La démocratie dégénère en oligarchie de partis. Dans une large mesure, ce qui était autrefois civilisation n’est plus que littérature surfaite. L’esprit y perd son sérieux.


C’est pourquoi les peuples ne sont pas écrasés par les menaces gigantesques suspendues au-dessus d’eux. Tout au plus éprouvent-ils de temps à autre une angoisse vite oubliée après quelques jours de dégel. Peu d’hommes soupçonnent les menaces qui pèsent sur leur liberté, dans leur propre pays et à l’échelle du globe. »     
Karl Jaspers, « Initiation à la méthode philosophique ».




(1) Jeu de mots sur Berufung (vocation) et Beruf (métier).   






Initiation à la méthode philosophique


Professeur de philosophie à l'université de Heidelberg, puis, après la Seconde Guerre mondiale, à l'université de Bâle, Karl Jaspers (1883-1969) fut l'un des principaux, philosophes existentialistes allemands. Pour lui, l'homme devait sans cesse engager sa liberté et avoir l'exigence d'une transcendance. Il prit de nombreuses positions morales et politiques : son opposition au national/socialisme, son analyse de la culpabilité allemande, etc. De lui, les Éditions Payot ont également publié en 1995 sa Correspondance (1926-1969) avec Hannah Arendt, qui fut son élève et son amie.


Cette Initiation à la méthode philosophique a pour origine une série d'émissions radiodiffusées, d'où son caractère très vivant et accessible. C'est une initiation à la philosophie en général, mais aussi à la pensée originale d'un des penseurs les plus marquants de notre temps.






« Peu d’hommes soupçonnent les menaces qui pèsent sur leur liberté, dans leur propre pays et à l’échelle du globe. » 


***
Sondage du 28 au 31 janvier 2011 : seulement 24% des Français font confiance à Sarkozy, en baisse de 3 points. Qu’à cela ne tienne, la lobbycratie s’offrira un président socialiste en 2012. 

jeudi, février 03, 2011

Santo Daime




Les nouvelles sectes hallucinogènes


Dans ce dossier, Undercover restitue les points de vue opposés sur le mouvement brésilien Santo Daime qui s’implante en Europe et qui utilise une drogue comme base de son rite « religieux ». Les drogues favorisent un contact avec le monde inférieur, et les états et les visions qu’on en retire sont de l’ordre de l’illusion des « spiritualités astrales ». 


1 – La propagande 


Originaire de l’Amazonie occidentale, ce culte est un syncrétisme associant christianisme et chamanisme. Lors des rituels, les participants ingèrent un breuvage connu sous les noms d'Ayahuasca, Santo Daime ou Yagé. Il s'agit d'une décoction de deux végétaux, Banestiriopsis Caapi et Psychotria Viridis, utilisées à des fins magico-spirituelles dans le bassin amazonien depuis au moins trois mille ans. Cette religion du Santo Daime est officiellement reconnue au Brésil depuis 1992, après une étude diligentée par le Bureau Fédéral des Narcotiques et le Ministère de la Santé Publique. Le rapport de ces deux organismes, a conclu à l’innocuité des principes psycho-actifs contenus dans le breuvage et à l’impact positif de ce culte sur l’intégration sociale de ses membres. ( ? ? ?)


Au cours de la dernière décennie ce culte a connu une forte expansion et a quitté la forêt amazonienne pour gagner les États-Unis, le Japon et l’Europe, dont la France.


En Europe une dizaine de personnes font l’objet de poursuites judiciaires pour avoir consommé de l’ayahuasca à l’occasion de cérémonies célébrées dans le cadre du culte du Santo Daime CEFLURIS.


Aujourd’hui en France, six personnes sont inculpées de trafic de drogue, d’association de malfaiteurs et d’escroquerie pour avoir organisé des cérémonies où la boisson sacrée est consommée dans un contexte religieux. Elles encourent de lourdes peines pouvant aller jusqu’à plusieurs années d’incarcération.


Note officielle de l'Eglise du Santo Daime


Face au récents événements survenus dans certains pays d'Europe et aux État-Unis, entraînant des mesures de restriction à l'usage rituel de notre boisson sacramentelle appelée SANTO DAIME et/ou AYAHUASCA, notre "Igreja do Culto Ecléctico da Fluente Luz Universal (CEFLURIS)" - Église du Culte Eclectique du Flux de Lumière Universelle exprime publiquement par cette note officielle sa certitude qu'une solution équitable sera trouvée pour le cas en question, et profite également de l'occasion pour rappeler certains points qui sont à la base de notre position.


L'usage rituel de notre boisson sacramentelle appelée AYAHUASCA est une pratique légale dans notre pays. L'usage de cette boisson psychoactive, élaborée à partir de deux plantes originaires de l'Amazonie à des fins rituelles, trouve son origine dans les traditions ancestrales des peuples d'Amériques du Sud. Elle est utilisée lors de cérémonies religieuses, de pratiques chamaniques et thérapeutiques depuis des milliers d'années. Cela démontre que l'utilisation religieuse des entéogènes a été une pratique naturelle très répandue depuis l'aube de l'humanité, et qu'elle a contribué à générer des sociétés hautement développées et stables. Ce n'est qu'ainsi qu'on peut comprendre les temples mégalithiques dédiés aux champignons sacrés en Anatolie, la célébration ininterrompue des mystères d'Eleusis pendant 1400 ans, ou le culte du Soma, boisson sacrée des anciens voyants rishis, dont les visions extatiques ont été à l'origine des trésors de sagesse védiques.


Dans le nouveau monde, un grand nombre de ces cultures entéogènes sont tombées, il n'y a pas très longtemps, sous le joug de la conquête coloniale européenne et de la christianisation forcée des populations autochtones, ce qui a constitué un véritable ethnocide. Mais certaines traditions ont su se préserver et se renouveler. L'une d'elles est la Doctrine du Santo Daime, dont le fondateur est Raimundo Irineu Serra, un humble "seringueiro" qui au début de ce siècle vivait en contact avec des indiens au cœur de la forêt amazonienne, où il reçut une révélation de la Vierge Marie, sous la forme de la Rainha da Floresta (Reine de la forêt). Elle lui révéla le si beau rituel de chants et de danses au moyen desquels nous continuons à louer encore de nos jours Dieu, les êtres divins, le soleil, la lune, les étoiles et les forces de la Nature dans nos travaux.


Mestre Irineu à réuni autour de lui des personnes de croyances et de conditions sociales extrêmement différentes pour réussir, sans la moindre trace de revanchisme, une prouesse significative qui permettait de préserver le sacrement des peuples asservis tout en le réconciliant avec la foi chrétienne, au nom de laquelle furent commis les excès et les crimes de la colonisation. Cela montre le contenu d'amour et de paix de notre message spirituel. C'est pour cette raison qu'il s'agit d'un message universel, valable pour tous les peuples de la terre. Il faut analyser, sans préjugés et en se servant d'une approche multidisciplinaire, si le sacrement eucharistique de notre messe est une boisson psychoactive. D'après notre expérience, l'emploi de notre boisson sacramentelle dans le contexte spirituel approprié qui est le sien, loin d'être une expérience dissociative pour le mental et nocive pour la santé de l'individu ou de la société, représente au contraire une expansion de conscience bénéfique, de même nature que l'expérience mystique la plus authentique. Depuis plus de trois générations, des milliers de personnes peuvent témoigner de ce fait dans notre pays. 


C'est en tenant compte de ces faits qu'après de nombreuses études, les autorités brésiliennes ont autorisé l'emploi rituel de notre boisson. C'est une grave injustice de le confondre avec l'usage et le trafic de drogues. Nul doute, l'industrie du Vice et de la Drogue constitue l'une des grandes plaies de notre civilisation contemporaine. Il s'agit là d'un mal qui provient des profondeurs de notre civilisation et qui révèle que quelque chose à mal tourné. Cela fait partie de la crise spirituelle que traverse l'humanité à l'aube du  Troisième Millénaire. L'emploi rituel des plantes entéogènes n'est nullement responsable de cela :  au contraire, il peut encore de nos jours nous aider à retrouver le sens cosmique et transcendantal de notre existence. (note : les fumeurs de haschisch disent la même chose)


Notre sacrement, le SANTO DAIME ou AYAHUASCA, n'est pas une drogue et les raisons pour lesquelles nous le prenons ne constituent pas une forme de dépendance. Ce qui nous amène à communier rituellement par son intermédiaire est une aspiration noble et juste d'élévation spirituelle. Il s'agit donc d'un droit de liberté de culte, d'un droit inaliénable pour tout être humain : choisir une pratique religieuse lui permettant d'avoir une compréhension spirituelle de la saga humaine sur cette planète. Nous ne saurions nullement avoir honte de notre Chemin, que nous considérons être un trésor spirituel et culturel pour l'humanité, digne d'être préservé pour le bénéfice des générations à venir.


Par l'intermédiaire de nos avocats, nous laissons à la justice la lourde responsabilité de décider dans quels cas un état de conscience - même lorsqu'il est induit par certaines "techniques archaïques d'extase" - peut être considéré  comme une expérience spirituelle légitime et dans quels cas il sera considéré comme un stigmate social ou même un crime. La meilleure manière d'en décider ne réside pas uniquement dans une interprétation bureaucratique de la Loi, mais également dans la sensibilité et la chaleur humaine capable d'élargir l’Esprit des lois, chaque fois que la froideur des mots figés ne permet pas de tenir compte de la multiplicité des aspirations humaines et des phénomènes sociaux.


 Cela étant dit, nous serons toujours disposés à dialoguer avec les autorités, confiants dans le fait que lorsque notre droit de croyance, et donc celui de communier avec notre sacrement, seront assurés, nous saurons être à la hauteur du défi pour réglementer son usage, avec les réserves et les principes éthiques requis pour le bon fonctionnement de notre Église.


2 – LA CONTROVERSE


Le SANTO DAIME est un phénomène typiquement brésilien qui, comme d'autres produits de même origine - samba, bossa nova, cachaza - s'exporte vers d'autres pays et, à la différence de ces derniers, constitue un danger pour l'intégrité physique, psychologique et sociale des personnes qui, dans la plupart des cas, sont sérieusement éprouvées en raison de leur manque de connaissance du sujet et se trouvent séduites par le puissant appel que ces groupes exercent. 


Informations préliminaires


Il s'agit de sectes qui, outre tous les mécanismes habituels dans ces cas (réinterprétation de textes sacrés, comme la Bible, la doctrine spirite, théosophie, etc.), utilisent une boisson originaire de la flore amazonienne, l'ayahuasca, au puissant effet altérateur de la conscience. Sous cette forme, l'emprise est double: les personnes s'aveuglent avec la possibilité, d'une part, d'avoir trouvé une vieille pratique chamanique qui les protégerait de la souffrance et de la maladie en faisant usage d'une substance hallucinogène à la pratique légale, et, d'autre part, de faire partie d'une fraternité où le mal serait éradiqué. 


Origines


L'existence des guérisseurs, sorciers ou chamans parmi les peuples amazoniens est une tradition qui se perd dans le temps. Pour ces peuples, il y aurait des plantes de pouvoir et des plantes de savoir, qui utilisées de façon sacrée par les chamans, permettent de comprendre la cause des maux et ainsi de les mettre en déroute. 


Parmi les plantes de  pouvoir, l’une des plus puissantes est l'ayahuasca, mélange de décoction d'une liane, (banisteropis caapi) et d'une feuille (psycotria viridis). Les alcaloïdes produits par cette union sont connus comme DMT (N-dimétiltriptamine). Ainsi, il y a pour le moins trois mille ans, les peuples de l'Amazonie développèrent des rituels avec l'objectif de résoudre leurs problèmes et de maintenir leurs traditions actives. 


Dans la décennie des années quarante, un mouvement commandé par le Maréchal Rondon, au Brésil, demanda des volontaires de tous les états pour prendre position dans les régions amazoniennes inexplorées.


Parmi tant d'autres, arrivèrent à ce qui aujourd'hui se dénomme " Etat d'Acre ", à la frontière de l'Amazonie péruvienne, provenant de Saint Louis de Maranhao, Irénée Serra, fils d'une " mae de santo ", et Gabriel da Siva, originaire de Bahia.


Sans se connaître, tous deux firent connaissance avec la tradition " végétaliste " auprès des guérisseurs locaux et, sous les effets de la plante, reçurent la mission divine de transmettre la doctrine chrétienne, intégrée aux croyances locales, avec l'aide de l’Ayahuasca.


Irénée Serra reçoit l'instruction de dénommer la boisson Santo Daime qui est l'impératif du verbe "dar " (donner) : « donne moi la lumière, donne-moi l'amour, donne-moi la justice, donne-moi le pardon ».
Il fonde un groupe religieux qu'il appelle CEFLU - Culte Eclectique du Flux de Lumière Universelle - où il développe des rites avec des éléments du candombe, du spiritisme, de l'umbanda et du catholicisme. Dans certains de ces rituels les personnes dansent et chantent au son d'hymnes religieux durant toute la nuit. 


Dans des conditions semblables, Gabriel Da Silva fonde l'Union Végétale, où se mêlent aux éléments catholiques, des gestes et symboles de la franc-maçonnerie. 


Dans les années soixante-dix, de nombreux hippies, désenchantés - " le rêve est fini " - sac au dos et emplis du rêve de trouver un monde meilleur, se dirigent vers Acre et Rondonie à la recherche de la mystérieuse boisson qui fournirait un trip légal. Naît ainsi l'inévitable choc des cultures. Ce qui était déjà une acculturation de la tradition végétaliste tend à devenir une course effrénée pour s'approprier la substance et la disséminer dans les  villes. 


Au début des années quatre-vingt, commencent à apparaître à Rio de Janeiro, San Paolo, Brasilia, Bello Horizonte, entre autres, de petits noyaux, propageant la nouvelle pratique et séduisant des personnalités du monde du spectacle et de la politique, des thérapeutes, les professions libérales et la faune la plus variée de désaxés sociaux. 
La même vague crée un enthousiasme tout puissant, et une course entre les divers groupes commence pour exporter la boisson et la pratique par delà les frontières brésiliennes. 


Actuellement


Selon les chiffres fournis par les organisations elles-mêmes, il y aurait au Brésil sept mille adeptes de l'Union Végétale et cinq mille de Santo Daime. Ainsi, l'ayahuasca, sous le nom de Santo Daime ou Union végétale, est exportée vers les Etats-Unis, l'Espagne, le Portugal, l'Allemagne, la Suède, l'Argentine, le Japon, l'Italie, etc.


Les conséquences ne tardent pas à apparaître : les effets de dissolution des structures de la conscience produits par la boisson en plus de la coercition psychologique, donnèrent lieu à des suicides, à des débuts psychotiques et/ou schizophréniques, des tragédies familiales, des disparitions, etc.
Une caractéristique de ce phénomène est que autour du Daime se rassemblent les plus libéraux, des personnes des mouvements alternatifs et du new age, tandis que vers le Végétal  convergent des membres du pouvoir : juges, politiciens, autorités et cadres, lesquels se réunissent une fois par semaine pour halluciner ensemble. Ce doit être un cas unique au monde ! Et, en même temps, se forme une sorte de peloton de choc, qui fait en sorte que toute plainte ou procès judiciaire contre les sectes de l'ayahuasca se perde dans les instances des tribunaux.




Alicia Diana Castilla, ex-adepte, a écrit :
 Santo Daime, fanatisme et lavage de cerveau. Editoria Imago


Undercover n° 10

mercredi, février 02, 2011

Bouddhisme, franc-maçonnerie et satanisme mêlés




De nouveaux mouvements de spiritualité diffusent les enseignements de mystérieux maîtres, les « supérieurs invisibles », tout en empruntant aux trois religions monothéistes qui « partagent une série de mépris identiques : haine de la raison et de l’intelligence ; haine de la liberté ; haine de tous les livres au nom d’un seul ; haine de la vie ; haine de la sexualité, des femmes et du plaisir ; haine du féminin ; haine des corps, des désirs, des pulsions (1) ». 


Ainsi le racisme de l’Ancien Testament trouve une nouvelle vigueur dans les sectes qui ont un programme de purification individuelle, collective, politique, universelle pour l’avènement d’un nouvel ordre mondial. « Nous vous proposons de nous aider à accélérer la catastrophe finale qui ne fera que purifier l’univers en détruisant les êtres qui sont le fruit d’une expérience ratée. Aidez-moi à appliquer mon plan, qui repose sur une activation des différents racismes, afin d’obtenir l’éclatement d’une guerre mondiale. » Raël, « Les extra-terrestres m’ont amené sur leur planète », Editions raëliennes.  


La Société théosophique a inspiré une multitude de mouvements messianiques et ésotériques. Helena Petrovna Blavatsky, fondatrice avec Henry Steel Olcott de la Société théosophique, prétendait avoir rencontré dans l’Himalaya les Grands Initiés, sages réincarnés qui revenaient sur terre pour guider les hommes.


« Bien que les fondateurs aient été au départ résolument décidés à se distancer de la franc-maçonnerie, ils décident finalement d’adopter en 1876 un système de grades et de rites initiatiques dont l’empreinte maçonnique ne fait aucun doute. D’ailleurs les premiers adhérents à la Société sont souvent des maçons anglo-saxons. La doctrine théosophique développée par Helena Petrovna Blavatsky est une synthèse d’éléments tirés du bouddhisme, de l’hindouisme et des trois religions monothéistes. Influencée par le spiritisme, elle défend en outre l’idée de réincarnations successives par lesquelles l’individu s’améliore progressivement, et prétend enseigner à ses adeptes les éléments d’une gnose permettant de se libérer des entraves de la matière. De fait, cette croyance est peu compatible avec le christianisme orthodoxe que Helena Petrovna Blavatsky tient en piètre estime. Elle fait d’ailleurs l’éloge de la figure de Lucifer présenté comme un « sauveur » qui apporte la connaissance. Ce savoir, Petrovna déclare le détenir d’entités secrètes qui le lui ont communiqué en lui donnant accès au « plus vieux manuscrit du monde », le « Livre de Dzyan ». En 1888, elle publie l’ensemble de ses thèses dans son ouvrage majeur, « la Doctrine secrète ».
« Les sociétés secrètes », ouvrage collectif.


Satan, le « porteur de lumière »


Helena Petrovna Blavatsky a soutenu que son principal livre lui avait été inspiré par des « maîtres de sagesse » habitant des plans invisibles. Elle présente la figure de Satan comme un libérateur, illustrant l’étymologie de Lucifer qui signifie « le porteur de lumière » :


« Il est naturel de voir Satan, le serpent de la Genèse, comme le véritable créateur et bienfaiteur, le Père de l’humanité spirituelle. Celui qui fut le « messager de la lumière », le brillant et radieux Lucifer, qui a ouvert les yeux de l’automate créé par Jéhovah, comme on prétend ; et celui qui fut le premier à murmurer : « Du jour où vous mangerez du fruit, vous serez comme Elohim, connaissant le bien et le mal » - peut être vu en toute lumière comme un Sauver. »
Helena Petrovna Blavatsky, « la Doctrine secrète ».




(1) Michel Onfray






Les sociétés secrètes


Une encyclopédie historique illustrée des sociétés secrètes de l'Antiquité à nos jours. Une approche d'abord thématique puis chronologique à l'intérieur de chaque thème.
4 grands thèmes :
les sociétés religieuses (le culte de Dionysos, les druides, la Kabbale, l'Opus Dei...)
Les sociétés initiatiques (chamanisme, Templiers, Franc-Maçonnerie)
Les sociétés politiques (les assassins, le ku klux klan, Al Quaida)
Les sociétés criminelles (les Thugs, la mafia Italienne, les Yakusa...).


Pour chaque société évoquée, l'ouvrage présente ses buts, son fonctionnement, ses rites, sont histoire, ses grandes figures...
Le seul ouvrage généraliste sur le sujet. Un ouvrage qui permet de faire la part des choses entre réalité et fantasmes. La grande vogue de l'ésotérisme en France qui s'accompagne d'un regain d'intérêt pour le spirituel (phénomène Da Vinci Code). Un format pratique et un prix qui séduiront le grand public.



lundi, janvier 31, 2011

La religion fait bon ménage avec le Capital






La religion fait bon ménage avec le Capital par Vincent Bouba. 


Vincent Bouba est enseignant auprès d’enfants déficients intellectuels. Il est peintre et surtout anarchiste convaincu.


L’anarchisme


L’anarchisme c’est, au sens étymologique, la suppression du gouvernement. « Les libéraux veulent limiter les interventions de l’Etat, afin de préserver les droits et la liberté des individus. L’anarchisme pousse plus loin cette logique, en estimant que le meilleur moyen de défendre droits individuels et liberté personnelle est de supprimer l’Etat.


La souveraineté du peuple est un leurre


Cette suppression est indispensable, maintenir l’Etat serait légitimer la tyrannie qu’il exerce, et l’encourager à devenir plus totalitaire encore. La fin de l’Etat passe par la dénonciation des subterfuges qu’il emploie pour se maintenir, souveraineté populaire et suffrage universel. La souveraineté du peuple est un leurre puisqu’il faut la déléguer, et cette délégation se fait par un suffrage qui aliène la liberté du votant pour plusieurs années, au profit de l’élu.


Une autre organisation sociale


Communément, l’anarchisme est hâtivement assimilé à une société sans ordre, sans aucune organisation. En réalité, si l’anarchisme refuse un Etat lointain et omnipuissant, c’est pour lui préférer un mode de contrat plus proche de l’homme, fondé sur l’association communale. Chaque commune se gouverne totalement à son gré, et son échelle réduite évite la délégation des pouvoirs. L’ensemble des communes est regroupé au sein d’une fédération très lâche. Le système économique d’ensemble repose sur la collectivité des biens, la propriété individuelle n’existe pas. »


Florence Braunstein-Silvestre & Jean-François Pépin. 




Le blog de Vincent Bouba : http://www.myspace.com/vincentexpo

vendredi, janvier 28, 2011

L’idée de solidarité au Ve siècle avant notre ère




Lors de son séjour de deux mois à Londres, pendant l’automne 1906, Alexandra David-Neel remit à Luzac, son éditeur, le plus grande partie de son travail sur un philosophe chinois, qui paraîtra l’année suivante sous le titre « Le philosophe Meh-ti (ou Mo-tse) et l’idée de solidarité. 


« Dans sa préface à Meh-ti, Alexandra expose les raisons qui l’incitèrent à tirer de l’oubli ce philosophe chinois du Ve siècle avant Jésus-Christ. Cet « Amour universel » qu’il prêcha n’a rien à voir avec les vues par trop idéalistes du christianisme, moins encore avec les entraînement irraisonnés de la passion ; au contraire, c’est un sentiment à la chinoise, tout à fait rationnel et même terre à terre, bien plus susceptible de convenir à notre époque et capable de fonder la « moderne solidarité ». L’entraide mutuelle que préconise Meh-ti et qui, selon lui, est productrice d’ordre, d’harmonie, de bonheur moral et matériel » revient, en somme, à un égoïsme intelligemment compris : « Agissez envers votre prochain comme si vous l’aimiez. Faites cela pour votre mutuel avantage. »


« Pour rendre accessible le texte de Meh-ti, Alexandra David-Neel a utilisé la traduction anglaise des trois premiers chapitres qu’en avait donné le sinologue James Legge, mais elle a traduit elle-même, avec l’aide d’un collaborateur dont le nom n’est pas mentionné, d’importants fragments des autres chapitres de cet auteur subtil et obscur, probablement sous la supervision d’Edouard Chavannes qui fut son professeur et dont elle cite une lettre dans sa préface. »


Jacques Brosse




Alexandra David-Neel :
« La nécessité de la solidarité est présentée de mille façons diverses dans l'ouvrage de Meh-ti, soit qu'il l'envisage dans le domaine matériel, ou dans le domaine intellectuel. II ne manque pas d'affirmer l'étroite relation entre les faits matériels et les conséquences morales qu'ils engendrent.


La misère du peuple est la plus grande source de désordre publique, le luxe outré des classes du Haut entraîne inévitablement la dépravation et la révolte chez celles du Bas :
«... Ainsi les riches vivent dans le luxe et le peuple souffre le froid et la faim. »


Lire « Le Philosophe Meh-ti, l’idée de solidarité en Chine au 5ème siècle avant notre ère » :
http://bouddhanar-5.blogspot.com/2011/01/le-philosophe-meh-ti.html

mardi, janvier 25, 2011

La destruction de la méditation





« Détruis encore et encore le calme, la félicité, la clarté et les projections… ». Cette instruction était donnée par , Djigmé Tcheukyi Wangpo, alias Patrul rinpoché ( Dza Peltrül 1808-1887), un maître incontesté de l’Ati-Yoga  ou Grande Perfection, c’est-à-dire du Dzogchen.


Loin de faire carrière comme hiérarque dans un riche monastère possédant des milliers de serfs, Patrul errait dans les montagnes et vivait dans les grottes, les forêts et les ermitages perdus et solitaires. Il était parvenu à une réelle compréhension du Dzogchen, l’enseignement ultime des traditions Nyingma et Bön. Cet enseignement présente de nombreuses affinités avec le Chan répandu ouvertement au Tibet jusqu’au Concile de Lhassa (792 à 794), controverse qui opposa les bouddhistes chinois et les bouddhistes tibétains à propos de l'accès à la conscience primordiale. 


Dans son texte « Le Docte et Glorieux Roi », Patrul recommande aux adeptes du Dzogchen de se débarrasser des expériences plus où moins extatiques qui surviennent avec la reconnaissance du « Discernement indicible ».


« S’ils cultivent longuement cet état, les débutants verront leur nature innée obscurcie par les expériences de Délice, de Clarté et de Non-discursivité mais en se débarrassant de la gangue des expériences, la Sagesse rayonnera de l’intérieur lorsque le Discernement paraîtra dans sa nudité. Un proverbe dit ainsi : « Plus elle sera détruite, meilleure sera la méditation du yogi ; plus elle sera haute, plus puissant sera le martèlement de la cascade » ; par conséquent :


Détruit encore et encore le calme, la félicité, la clarté et les projections.


Comment opérer cette destruction ? Lorsque les expériences de calme, de délice et de clarté s’élèvent, ou encore, lorsqu’émerveillent des semblances de joies, d’exultation et de bonheur, l’on doit se débarrasser de la gangue des attachements aux expériences à l’aide d’un PHAT ! furieux comme un roulement de tonnerre… »


« Le Docte et Glorieux Roi », texte traduit et commenté par Jean-Luc Achard.






Le Docte et Glorieux Roi 


Le Docte et Glorieux Roi est un texte récent de la tradition de la Grande Perfection qui puise aux sources les plus anciennes de l'école Nyingmapa du Bouddhisme Tibétain. Les principes qu'il décrit ont pour dessein d'ouvrir le calice de l'esprit et de lui révéler sa nature primordiale, à l'aide de méthodes yogiques et introspectives rarement décrites dans les livres en langues occidentales. Dans ce texte, qui est probablement l'ouvrage Dzogchen le plus enseigné à l'heure actuelle dans la tradition Nyingmapa, Peltrül Rinpoche a recueilli la quintessence de la transmission orale et l'a essentialisée en un « conseil du cœur » qui va droit au coeur du principe : l'expérience directe de l'état naturel et le recueillement dans la Liberté vierge de toute limite.



lundi, janvier 24, 2011

Mal d’ego, Bonheur d’être




L’itinéraire de François Malespine, auteur de « Mal d’ego, Bonheur d’être », ne s’apparente pas à la quête du bonheur des spiritualistes qui vont inlassablement d’un gourou à un autre, l’âme enfiévrée par le désir de se repaître d’extases divines. La soif mystique, qui naît du mal d’amour, a toujours fait la notoriété des experts des béatitudes et des ravissements célestes. Si François Malespine exprime sa gratitude à quelques orfèvres en la matière, Marthe Robin, les Desjardins (Arnaud et Denise), Mata Amritanandamayi, Lama Guendun, Dudjom Rinpoché, etc., il sait depuis son enfance qu’au-delà de la félicité et des exaltations religieuses, il y a un état primordial, état nommée « rigpa » par les Tibétains.  


Des lamas sont intarissables sur  « rigpa », la conscience innée de l'esprit. Un expert du dzogchen, Tenzin Wangyal, lama tibétain confortablement installé aux USA, enseigne à ses disciples les trois sortes de rigpa : 


« Il y a trois sortes différentes de présence (rigpa) : la présence pénétrante (khyabrig) ; la présence ou conscience de l’esprit discursif (samrig) ; et la présence primordiale (yérig). La présence pénétrante est inséparable de la base du künshi et omniprésente dans toute existence matérielle. La présence de l’esprit discursif est le rigpa fils, que l’on ne trouve que dans l’esprit des êtres sensibles, chez qui la distraction peut interrompre la continuité de la présence ; lorsque nous sommes distraits, nous ne pouvons pas demeurer dans l’état de contemplation. La présence primordiale est le rigpa mère, l’état qui est toujours là que l’on pratique ou non. Elle est la présence que la conscience de l’esprit discursif essaie de comprendre. Nous ne devrions pas penser, cependant, que puisque la présence pénétrante est omniprésente et l’état primordial toujours présent, il n’est pas nécessaire de pratiquer. La présence individuelle est innée, mais ne nous est pas connue. C’est elle que nous avons besoin de rencontrer et de développer, c’est elle que le maître introduit quand nous la découvrons en nous-mêmes. »  


Heureusement, François Malespine ne s’occupe pas du catéchisme dzogchen et de sa sainte Trinité : la Mère, le Fils et le Saint-Esprit pénétrant. En réalité, l’auteur n’a pas eu besoin de recourir aux dogmes des gourous en vogue pour vivre une véritable spiritualité. Très jeune, il connaissait l’état naturel de l’esprit, expérience décrite en ces termes :      


« Enfants, mais plus tard également, nous avons tous vécu ces instants où la pensée s’arrête pour laisser place à un bonheur sans véritable cause, et sans objet. Ainsi, si je me tourne vers mon enfance je peux aujourd’hui illustrer cet état particulier que l’on nomme numineux par de nombreux souvenir. Ces situations passées ouvraient, pour un instant, mon œil sur ma propre profondeur. Alors, je restais là, clair comme un cristal, dans une sensation de vie, de plénitude, de bonheur au-delà de toute cause. Chacun trouvera ses propres souvenirs. Voici l’un des miens, peut-être vous aidera-t-il à retrouver les goûts de votre propre enfance et à les reconnaître pour ce qu’ils étaient. » (« Mal d’ego, Bonheur d’être », page 40.)


Généralement, les maîtres tibétains, avant d’accepter d’enseigner le dzogchen, demandent à leurs élèves d’effectuer des pratiques de purification (près d’un million de mantras et de rites préliminaires nommés « Ngöndro » doivent être capitalisés dans le courant nyingma de Dudjom Rinpoché). Ces techniques, inspirées des mythes magico-tantriques de l’Orient, n’aident pas vraiment les lamas qui sont rarement capables de produire dans l’esprit de leurs disciples  le « déclic » qui ouvre à l’état « clair comme un cristal » évoqué par François Malespine. La superstitieuse comptabilité lamaïste n’est pas très différente des préoccupations matérialistes focalisées sur l’avoir, les deux sclérosent l’esprit.


Nous avons tous vécu des moments qui nous ont rapproché de notre véritable identité. Ces états contemplatifs, qui n’ont pas droit de cité dans la société moderne, pourraient être réappropriés. Les enfants, éduqués selon les principes de la compétition et de la loi du plus fort (un darwinisme social, sportif, économique…), ne seraient plus obligés d’oublier l’expérience spontanée du dévoilement de la conscience impersonnelle. Durant son enfance, François Malespine, qui a eu la chance de grandir dans une famille d’artistes, lui-même artiste peintre, était certainement plus enclin à la contemplation que la plupart des enfants poussés à la réussite matérielle. 




Mal d’ego, Bonheur d’être




Il est un éveil ordinaire dont on ne parle presque jamais si ce n’est dans le bouddhisme tibétain où il est nommé « Rigpa », et dans le bouddhisme zen où il est nommé « Petit satori ».


S’il n’est pas l’Eveil avec un grand E, il est cependant particulièrement précieux car il nous fait passer de la croyance à la vision.


Il est comme ces dessins faits de points proposés aux enfants. Invisible au commencement, tellement évident et simple ensuite.


François Malespine grandit dans une famille d’artistes-peintres. Après les Beaux-Arts il se forme au tissage artisanal. Il effectue ensuite deux voyages en Inde. Puis il enseigne les arts en collège et en lycée, et expose en France et aux Etats-Unis. Actuellement il exerce son métier de peintre dans le Sud-Ouest.




Editions Charles Antoni – L’Originel :
http://www.loriginel.com/mal-dgo-bonheur-dtre-p-139.html


Photo :
Fall Peacefulness
http://photo.net/photodb/photo?photo_id=6639014

samedi, janvier 22, 2011

Pensée dogmatique & pensée critique




Au cours de ses recherches sur l’origine de la pensée critique chez l’homme, Karl Popper raconte dans son autobiographie intellectuelle, « Unended Quest », qu’il fut amené à utiliser une théorie conçue par Konrad Lorenz pour expliquer certaines conduites animales, la théorie de l’« empreinte ». Lorenz avait constaté par exemple que dans une oie nouveau-née il y a une attente innée, celle que le premier être qu’apercevra le jeune volatile soit sa mère. Si on substitue à la mère un autre être vivant (par exemple Konrad Lorenz lui-même), la jeune oie se conduira avec cet « imposteur » comme elle se préparait à se conduire avec sa mère : l’empreinte était déjà esquissée en elle, et peu importe ce qui l’a définitivement « imprimée », une mère oie ou un vieil ethnologue autrichien. Par analogie avec le mécanisme de l’empreinte chez les animaux, Popper a conçu l’hypothèse d’un dogmatisme (ou d’une foi) qui serait antérieur chez l’enfant à la pensée critique. Il voit dans l’adhésion à un dogme le résultat d’un besoin inné, la réponse première à une attente. « Ce qui devint clair pour moi par rapport à la formation de dogmes, écrit le philosophe, c’est que les enfants, et surtout les petits enfants ont un besoin urgent de régularité autour d’eux. ils n’ont pas seulement besoin d’être nourris et aimés, mais aussi de découvrir une structure invariable dans leur environnement […] La pensée dogmatique est due à ce besoin inné de régularité. » Popper suppose que la pensée critique et la correction des erreurs ne peuvent s’accomplir qu’à partir de ce stade élémentaire de la pensée dogmatique. Il a plus tard trouvé trop simple cette hypothèse, mais a conclu cependant qu’il « ne peut y avoir de phase critique de la pensée sans qu’elle ait été précédée par une phase dogmatique – une attente, une régularité escomptée, de manière à ce que l’élimination des points de vue erronés puisse commencer à fonctionner ». Le dogme constitue le fondement, la base à partir de laquelle la pensée critique va pouvoir s’exercer, la raison examiner et corriger, la pensée scientifique se développer. Ce qui s’inscrit dans l’« empreinte » primordiale, cela peut être « dieu, table ou cuvette ». L’esprit commence par croire. On a envie d’ajouter : peu importe à quoi. Il a besoin de croire, d’abord, pour pouvoir douter, ensuite.


Claude Roy  

Néo-taoïsme, le courant sentimentaliste ou libertin-libertaire








Il n’y a de spontanéité qu’à partir de soi, de soi ici et maintenant. C’est dire autrement qu’il s’agit à la fois d’« oublier » les autres et de « s’oublier » soi-même en tant que censeur moralisant, en tant que personnage officiel, public ou social, afin d’être dans le soi le plus vide, le plus désencombré, dans le soi spontané, non dénaturé, celui qui spontanément en tant que microcosme s’accorde au macrocosme, partout et toujours imperturbablement spontané.


Il s’agit d’être aussi spontané, aussi « libres », aussi raffinés même que le vent et l’eau courante, et ainsi de permettre aux oreilles d’entendre ce qu’elles aiment entendre, aux yeux de voir ce qu’ils aiment voir, à l’esprit de faire ce qu’il aime faire.


Dès qu’on interdit ou qu’on s’interdit de faire ce qu’on aime c’est comme si on faisait de l’obstruction, comme si l’on obstruait ses oreilles, sa vue, son esprit. Mais il ne s’agit point là de donner licence à quelque impulsion ou désir que ce soit. Au fond, il y a quand même une grande différence entre ce qui est spontanéité accordée au macrocosme et donc à soi-même comme partie microcosmique et sensualité primaire liée aux humeurs et aux désirs-besoins. Il y a un « je ne sais quoi » qui fait toute la différence mais qu’il n’est jamais possible de définir en termes exprès puisque ce qui fait la différence est précisément ce « je ne sais quoi ».


Tel acte excentrique, telle émotion submergeant toute retenue, tel comportement énigmatique ou bizarre, tel apparent je-m’en-fichisme, comporteront ce « je ne sais quoi » qui en fera toute la qualité spontanée qu’apprécieront en connaisseurs ceux dont la connivence atteint la même subtilité. Ainsi en sera-t-il pour ces fameux « Sept sages du bosquet de bambous » qui avaient l’habitude de se réunir pour converser et faire bonne chère et des libations, dans un lieu plein de charme et de poésie spontanée.


Une anecdote, parmi des centaines d’autres, illustrera cette spontanéité aussi libre que le vent et l’eau courante.


Au début de la nuit, un lettré, réveillé par une grande chute de neige, ouvre la fenêtre. Une blancheur éblouissante lui saute aux yeux… Emu, il pense à un ami très cher qui habite au loin. Qu’à cela ne tienne, il prend une barque et voyage toute la nuit. Sur le point de frapper à la porte de l’ami, il s’arrête et prend le chemin du retour. Comme on lui demandait la raison de son étrange comportement, il répondit : « je suis allé sous l’impulsion de mon désir. Elle a pris fin au moment où j’allais frapper à la porte. Pourquoi irai-je au-delà et aurai-je dû voir mon ami ? » Sous-entendu, par exemple, l’importuner peut-être, et en tout cas n’être plus en cet état de spontanéité qui m’a mené jusqu’à lui dans cette nuit magnifique, etc.


Le « je ne sais quoi » d’un tel acte paraît bien sûr déraisonnable, en tout cas il réclame pour se goûter la connivence du lecteur qui, sans comprendre comprend. Ce qui est tout à fait taoïste.


Ne nous laissons tout de même pas trop prendre au charme de ce qui fut chez beaucoup raffinement décadent et subtilité vaine, un nudisme de nantis de la « bonne société oisive » qui n’avait à craindre ni le froid, ni la faim, tandis que le peuple paysan crevait de misère et d’injustices et que les Barbares se pressaient aux portes de cet empire morcelé, plein de vide et de bruit.


Vladimir Grigorieff, « Les philosophies orientales, l’Inde et la Chine ».







Photo :
This line of trees beside the A701 created amazing shadows on the immaculate white snow. http://www.henniker.org.uk/html/_borders1.htm

vendredi, janvier 21, 2011

Hermès et la Fraternité du Serpent


Des hermétistes se réfèrent à un Hermès Trimégiste égyptien, un Thôth-Hermès (« trois fois grand » = trimégiste) qui passait pour avoir été le vizir du roi Osiris et pour avoir composé les hiéroglyphes et la « Table d’émeraude » ou les « Sept principes de Thôth-Hermès. Selon une légende populaire égyptienne, « la possession de l’ouvrage conférait la toute puissance sur la nature universelle, tout en portant malheur au détenteur. Jacques Bergier crut même à l’existence d’une conspiration du silence, s’acharnant au cours des millénaires à la destruction des exemplaires du « Livre de Thôth » (Jean Louis Bernard).


Hermès Trimégiste, un personnage avide de pouvoir


Laura Knight-Jadczyk est une enquêtrice un peu spéciale. Elle conduit ses investigations dans le monde du mystère, des traditions secrètes et des conspirations à l’aide d’un Ouija (ou planchette spirite) qui lui permet de recevoir les messages d’entités nommées Cassiopéens.


Un message des Cassiopéens présente Hermès Trimégiste comme un personnage avide de pouvoir, un agent de la Fraternité du Serpent et un traître à la cour d’un Pharaon qui régna il y a plus de 5 200 ans.


Le 33 des francs-maçons et le 11 de la Fraternité du Serpent


« Si cette date de formation de la société connue par la suite comme les francs-maçons (5 633 avant l’ère chrétienne) est correcte, cela signifie qu’elle existait environ 2 400 ans avant la rébellion d’Hermès qui a eu lieu il y a 5 211 ans. Les Cassiopéens ont dit que Hermès était un « traître à la Cour du Pharaon Rana » qui était le chef égyptien d’une alliance spirituelle de tous les peuples de la région actuellement désignée comme « Moyen-Orient ».  
Ce qui nous paraît le plus intéressant, ici, c’est que ce sont les dates qui nous fournissent des indices – le 33 représente les Osiriens (la société des francs-maçons originelle), le 11 représente Hermès et la Fraternité du Serpent. Nous remarquons également que l’histoire de la lutte de Jacob avec l’ange se trouve au chapitre 33 de la Genèse, et que le verset qui nous dit que Jacob a transmis quelque chose à Essaü est le 11e. Essaü est, bien sûr, le père légendaire des arabes (1). » (Laura Knight-Jadczyk)

Laura Knight-Jadczyk , inspirée par les Cassiopéens, affirme que les désobligeants « Lézards » (2) sont à l’origine de la Fraternité du Serpent. Quoi qu’il en soit, pervers ou pas, l’enseignement attribué à Hermès se résume à sept principes transmis de toute antiquité d’une école ésotérique à la suivante. « Ils n’ont été publiés qu’à la fin de la guerre de 1914 par trois initiés anonymes, sous le titre de « Kybalion » - terme à rapprocher de Kabbale. » (Jean Louis Bernard)


Les sept principes de Thôth-Hermès


1) Principe du mentalisme : « Le Tout est esprit ; l’Univers est mental ». L’Esprit ( = Dieu) est au-delà du mental, donc ; et le mental universel, arcane du cosmos, n’est que sa manifestation première.


2) Principe de correspondance : « Ce qui est en Haut est comme ce qui est en Bas ; ce qui est en Bas est comme ce qui est en Haut. » La loi d’analogie, clef de la magie, découle de ce principe, de même que l’analogie entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, entre le cosmos et la cellule. Autre analogie : le mysticisme (force d’en haut) correspond à l’érotisme, au point que ces deux forces sont les pôles d’une seule réalité.


3) Principe de vibration : « Rien ne repose ; tout remue ; tout vibre. »


4) Principe de polarité : « Tout est double ; toute chose possède des pôles ; tout a deux extrêmes ; semblable et dissemblable ont la même signification ; les pôles opposés ont une nature identique, mais des degrés différents ; les extrêmes se touchent ; toutes les vérités ne sont que des demi-vérités ; tous les paradoxes peuvent être conciliés. » Ce principe annule le fanatisme.


5) Principe de rythme : « Tout s’écoule, au-dedans et au-dehors ; toute chose a sa durée ; tout évolue, puis dégénère ; le balancement du pendule se manifeste dans tout ; la mesure de son oscillation à droite est semblable à la mesure de son oscillation à gauche ; le rythme est constant. »


6) Le principe de cause et d’effet : «  Toute Cause a son Effet ; tout Effet a sa Cause ; tout arrive conformément à la Loi ; la Chance n’est qu’un nom donné à la Loi méconnue ; il y a de nombreux plans de causalité, mais rien n’échappe à la Loi. »


7) Le principe de genre : « Il y a un genre en toutes choses ; tout a ses Principes masculin et féminin ; le Genre se manifeste sur tous les plans. »


(Les archives de l’insolite)  




Le Kybalion 
Etude sur la philosophie hermétique de l'ancienne Egypte et de l'ancienne Grèce


Le Kybalion est basé sur les enseignements d'Hermès Trismégiste. Sa connaissance embrasse les rapports de l'Homme avec la nature. Sa pratique rendait l'Initié « Roi de l'Univers Matériel » d'où son nom d'Art Royal. Les 7 principes hermétiques, les lois de la vie, l'univers mental, le divin paradoxe, le Tout, les plans de correspondance, la vibration, la polarité, etc. y sont expliqués.






(1) Le début de l’année 2011 est marqué par la révolution tunisienne dont l’onde se propage dans tout le monde arabe.  « 2011 se situe tout juste 2160 ans (une ère zodiacale) après le début de la troisième guerre punique, guerre durant laquelle Rome – l’empire mondial de l’époque – anéantit définitivement Carthage. » 
http://www.crom.be/entry.php?id=22

(2) D’après les messages reçus par Laura Knight-Jadczyk :
Notre monde n'est rien d'autre qu'une illusion, comme dans le film «Matrix». 
La race humaine est manipulée, physiquement et spirituellement par une autre race qui vit dans la « quatrième densité ».
Les «lézards» sont capables de nous manipuler et de nous contrôler exactement comme nous pouvons le faire avec du bétail.
Ils ont «besoin» de nous, en tant que nourriture, à la fois psychique, spirituelle et physique. 
Ils nous ont «cultivés» au sein même de notre existence.
Ils ont fabriqué nos systèmes religieux et politiques… 

Réchauffement climatique : La Froide Vérité

De nos jours, des vidéos sont rapidement censurées et les paroles s'envolent . Grâce à la transcription et l'impression de l'aud...