mardi, juin 14, 2022

Le "Petit livre noir", pour une révolution spirituelle




"Le Petit Livre Noir" est un recueil de citations d'un proscrit de la culture officielle : Julius Évola. Gianfranco De Turris, préfacier du livre, écrit :

La pensée traditionnelle reste une boussole possible dans le chaos contemporain, elle qui avait annoncé en son temps ce qu'il allait advenir et qui avait proposé alternatives et remèdes. Comme on le sait, René Guénon et Julius Évola ont incarné deux voies, celle de la contemplation et celle de l'action, brahman et kshatryia.

Selon Évola, la voie de l'action (désintéressée et spirituelle) doit être conseillée pour deux raisons : d'abord parce qu'elle s'accorde mieux à la manière d'être occidentale ; ensuite, parce qu'ayant à vivre dans le Kali yuga, l'âge ultime de beaucoup de traditions non seulement orientales mais aussi occidentales, l'unique philosophie qu'on peut prescrire est celle des Tantra, celle qu'on appelle aussi la Voie de la main gauche.

Julius Évola (1898-1974) est un penseur complexe et multiforme, au sens où, au cours d'un demi-siècle d'une activité intellectuelle intense, il s'est intéressé, au niveau théorique et pratique, à de multiples questions, orientations de l'esprit, activités : il a été peintre et philosophe, poète et hermétiste, morphologue de l'histoire et politologue, critique des coutumes et sexologue, orientaliste et mythologue, spécialiste des religions et de la Tradition. Mais il a été aussi un alpiniste de valeur et un conférencier universitaire. Ceci devrait permettre, à ceux qui sont intéressés, de choisir un aspect particulier de sa pensée : souvent, pourtant, les thèmes multiples s'entremêlent et pourraient produire une certaine confusion. Il est donc devenu nécessaire, comme guide des idées évoliennes, d'établir une espèce de synthèse qui permette, d'un côté d'avoir un coup d'œil général de sa pensée, de l'autre d'effectuer un choix. Ceci, surtout pour les plus jeunes lecteurs.

En 1971, au plus fort des mouvements de contestation, j'avais formulé une idée de ce genre, afin de fournir une orientation aux générations prises dans ce bouillonnement qui, trente ans plus tard, devait accoucher de notre société. J'eus alors recours à un spécialiste, Giovanni Conti, qui avait élaboré à son usage personnel un choix de pensées évoliennes. C'est ainsi que Giovanni Volpe, fils du fameux historien Gioacchino Volpe, édita un petit volume d'extraits tirés des œuvres (livres, essais, articles et interviews) d'Évola et qui fut intitulé : Citazioni, il s'agissait d'une référence clairement provocatrice aux Citations des œuvres de Mao qui, à l'époque, circulaient parmi les jeunes en révolte sous le nom usuel de « Petit livre rouge ». Malgré l'inégalité de diffusion, les idées d'Évola furent méthodiquement opposées à celles qui symbolisaient alors la subversion. Indépendamment de ce qui se passa à l'époque, on peut dire que si plus personne, aujourd'hui, ne s'intéresse à la pensée du dirigeant chinois, les idées d'Évola continuent, elles, d'avoir toujours plus d'écho et de diffusion, non seulement en Italie mais également en France et ailleurs (Évola a été traduit aux États-Unis, en Roumanie, en Hongrie et en Turquie). 

L'édition française que nous présentons ici s'inspire du choix de citations qui avait été fait en 1972 et sort parallèlement à la nouvelle édition italienne qu'on a intitulée "L'Évola portatif". Les deux éditions s'adressent aux nouveaux lecteurs d'Évola comme aux plus accomplis, en cherchant à leur offrir une synthèse acceptable de la pensée évolienne de façon à les guider dans leur choix. Julius Évola s'est toujours battu pour une révolution intérieure, une révolution spirituelle, cherchant à concilier le concept métaphysique de tradition avec le concept idéologique de la droite, et même d'une droite spirituelle comme il l'a souvent décrite. Évola resta paralysé à la suite d'un bombardement à Vienne en 1945.

Il fut ensuite accusé, lors d'un procès à Rome en 1951, d'avoir été le mentor d'un groupe de jeunes arrêtés pour «reconstitution du parti fasciste » et actes violents. Lors de sa défense, il revendiqua son appartenance à la Tradition, son adhésion au fascisme dans la mesure où celui-ci pouvait coïncider avec la Tradition, et son combat pour une révolution spirituelle plutôt qu'une révolution faite d'actes violents ou d'actions armées. 

Voilà pourquoi la pensée de Julius Évola est importante : d'un côté, sa Révolte contre le monde moderne est totale et il nous donne les causes de la crise de l'Occident ; de l'autre, il fournit des contre-mesures individuelles : 

- Pour sortir indemnes, spirituellement indemnes, de la crise générale ; pour affronter et vaincre le mal dont succombe l'Europe, le nihilisme

- Pour ne pas se laisser entraîner dans cette perversion du sacré opérée par le néo-spiritualisme qui, aujourd'hui, a pris le nom de New Age ; 

- Pour ne pas se laisser conditionner par les faits et les idées de la dictature américano-centrée, de l'unanimisme progressiste, de la globalisation des marchés, de la standardisation des goûts et de la mode, en résumé de cette Société de la pleurnicherie, comme l'a décrite le critique anglais Richard Hugues, et dont le vrai visage est une pensée monolithique qui élimine les contradicteurs et rétablit dans certains pays européens le délit d'opinion afin de faire taire à tout prix ceux qui refusent de se conformer. 

Une fois tombées les dictatures communistes à l'Est, il semble que l'Ouest libéral-démocratique ait trouvé nécessaire d'adopter certaines de leurs méthodes afin de consolider les régimes démocratiques en place. 

Un tel panorama suffit à définir le bon combat, tel qu'il doit être pratiqué, c'est-à-dire indépendamment de ses résultats effectifs. De plus, il y a le côté positif et réaffirmatif : Évola ne s'adresse pas à celui qui se réfugie dans une tour d'ivoire, mais à celui qui, même à un niveau personnel, aime donner un témoignage, un témoignage de cohérence. Les attitudes extraverties ne sont pas nécessaires : il faut simplement, comme Évola l'a souvent écrit, faire ce qui doit être fait, selon l'ancienne maxime sanscrite ; le faire selon sa propre équation personnelle qui, évidemment, n'est pas la même pour tous. C'est en pensant justement à la diversité de ses lecteurs que le philosophe traditionaliste a écrit ses livres. Il l'a rappelé explicitement en différentes occasions : 

- Pour celui qui veut suivre la voie occidentale, il y a La Tradition hermétique et Le Mystère du Graal

- Pour qui veut suivre la voie orientale, il y a La Doctrine de l'Éveil et Le Yoga de la puissance

- Pour qui veut suivre une voie existentielle et intérieure, Chevaucher le tigre

- Pour qui veut suivre une voie politique et extérieure, Les Hommes au milieu des ruines

Il ne peut y avoir d'équivoque dans les propos d'Évola. Même dans la synthèse que constitue ce bréviaire, il n'y en a pas. Aussi, nous espérons qu'il puisse constituer un guide agile et efficace le long des parcours variés de la pensée évolienne. Un bréviaire pour se soustraire aux méandres du chaos, pour échapper au labyrinthe du monde moderne.

Gianfranco De Turris, Président de la Fondation Julius Évola.



Le Petit Livre Noir 

Extraits :

L'Europe a créé un monde qui, dans toutes ses composantes, constitue l'antithèse irrémédiable et complète du monde traditionnel. Il n'y a pas de compromis ou de conciliation possible, les deux conceptions étant séparées par un abysse au-dessus duquel tout pont serait illusoire. (Impérialisme payen,1928)

Nous nous trouvons devant la loi qui domine toute la culture et toute la société d'aujourd'hui : au plan inférieur, l'orgasme industriel, les moyens qui se transforment en fins, la mécanisation, le système des déterminismes économiques et matérialistes, rythmés par la science - lié à l'arrivisme, à la course au succès des hommes qui ne vivent pas, mais sont vécus - et, à la limite, les nouveaux mythes évoqués d'un progrès indéfini, sur la base du service social et du travail comme but en soi et devoir universel ; au plan supérieur, l'ensemble des doctrines faustiennes, adventistes, bergsoniennes... Il ne s'agit pas d'action, mais de fièvre d'action. C'est la course vertigineuse de ceux qui ont été éjectés de l'axe de la roue et dont la course est de plus en plus folle à mesure qu'elle s'écarte du centre. 
(Impérialisme payen, 1928)

Une infinité d'hommes sur une terre sans lumière, réduits à une pure quantité – et seulement à une quantité - rendus égaux par l'identité matérielle des parties dépendantes d'un mécanisme laissé à lui-même, tournant à vide et sans contrôle possible voilà la perspective qui est au bout de la voie économico-industrielle vers laquelle converge tout l'Occident. Et celui qui sent là poindre la mort de toute vie, l'avènement de la loi brute de la matière et le triomphe d'un fait d'autant plus effrayant qu'il ne repose sur personne, celui-là sent qu'il ne peut y avoir qu'un remède : rompre le joug de l'or, dépasser le fétiche social et la loi d'interdépendance, restaurer les valeurs aristocratiques, ces valeurs de qualité, de différence, d'héroïsme, ce sens de la réalité métaphysique contre lequel, aujourd'hui, tout se rebelle. (Impérialisme payen,1928)

La révolte peut être légitime quand elle agit sur une culture dans laquelle on ne trouve plus la moindre justification supérieure, une culture vide et absurde, mécanisée et standardisée, tendant elle-même vers le sub-personnel, vers le monde amorphe de la quantité. Mais quand il s'agit de « rebelles sans drapeau », quand la révolte n'a, pour ainsi dire, d'autre but qu'elle-même, le reste n'étant que prétexte, quand elle s'accompagne de formes de déchaînement, de primitivisme, d'abandon à un état élémentaire et inférieur (sexe, ébriété, violence gratuite et souvent criminelle, exaltation complaisante du vulgaire et de l'anarchique), alors il n'est pas hasardeux d'établir un lien entre ces phénomènes et ceux qui, à un plan différent, relèvent des forces du chaos qui émanent des crevasses toujours plus visibles de l'ordre subsistant.
 « Il Conciliatore » (15 novembre 1967)

La véritable raison de la décadence de l'idée politique dans l'Occident contemporain tient au fait que les valeurs spirituelles qui pénétraient l'ordonnancement social se sont évanouies sans qu'on ait rien pu leur substituer. (Impérialisme payen,1928)

L'homme traditionnel chercha à découvrir dans la divinité elle-même le secret et l'essence du sexe. Pour lui, avant d'exister physiquement, les sexes existaient comme des forces supra-individuelles et comme des principes transcendants ; avant d'apparaître dans la nature, ils existaient dans la sphère du sacré, du cosmique, du spirituel. Et dans la variété multiple des figures divines différenciées comme dieux et comme déesses, on chercha à recueillir, justement, l'essence de l'éternel masculin et de l'éternel féminin, dont la sexualité opposée des êtres humains est seulement une manifestation particulière et un reflet. (Métaphysique du sexe,1958)

Nous disons que la philosophie en général culmine avec l'idéalisme transcendantal, lequel se conclue inévitablement par l'idéalisme magique. Au-delà de ça, il n'y a rien à explorer dans la philosophie. S'il on doit penser à un développement ultérieur au-delà de l'idéalisme magique, il ne peut s'agir de philosophie mais d'une forme d'action, se référant à une autoréalisation selon la puissance.
Teoria de l'Individuo assoluto (1927)

Si un jour l'humanité revenait à des conditions plus normales, peu de cultures lui sembleront aussi singulières que l'actuelle, dans laquelle on a couru après toute forme de pouvoir et de domination de la matière, négligeant cependant la domination de l'esprit, des émotions et de la vie psychique en général. C'est ainsi que beaucoup de nos contemporains – les soi-disant hommes d'action en première ligne – ressemblent à ces crustacés qui sont si durs et pleins d'excroissances scabreuses sur la carapace et si mous et invertébrés à l'intérieur.
La Doctrine de l'Éveil (1965)

S'il devait être question d'une réaction de fond contre le système, ce qui revient à dire contre les structures de la société et du monde moderne en général, selon moi, il y a peu de perspectives [...] Il ne s'agirait pas de contester ou de polémiquer mais de tout faire sauter : ce qui, à ce jour, est évidemment de l'ordre de la fantaisie ou de l'utopie, en laissant une bonne place à l'anarchisme sporadique. La chose possible et importante est l'action de défense intérieure individuelle, pour laquelle la formule adaptée est : « Fais en sorte que ce sur quoi tu n'as pas prise, ne puisse avoir de prise sur toi ».
Interview à Gianfranco de Turris « Il Conciliatore » (15 janvier 1970)



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L'Arc et la Massue donne une image fidèle de la diversité des préoccupations de Julius Evola. La caractéristique essentielle de ce recueil d'essais. Réside dans un mélange des domaines étudiés. A partir du point de vue traditionnel, Evola est aussi bien capable d'aborder des problèmes métaphysiques très éloignés des inquiétudes contemporaines que d'analyser certaines questions relevant de la pathologie de notre civilisation moderne. Le titre ne laisse aucun doute à cet égard : l'arc permet d'atteindre des cibles élevées, avec une franchise et une rapidité (la flèche) foudroyantes ; la massue, arme plus lourde, d'un maniement plus ingrat, autorise les attaques les plus rudes, parfois avec brutalité, contre les points forts de la modernité.


« Les choses sont arrivées à un point tel qu’on se demande aujourd’hui qui serait capable d’assumer le monde moderne […] Ce n’est qu’en remontant aux significations et aux visions qui prévalaient avant l’établissement des causes de la civilisation présente, qu’on pourra disposer d’un point de référence absolu, d’une clé pour comprendre effectivement toutes les déviations modernes – et pour trouver en même temps la tranchée imprenable, la ligne de résistance infranchissable destinée à ceux auxquels il sera donné, malgré tout, de rester debout. » Julius Evola nous propose ici de refaire avec lui le chemin. Car, à l’inverse de la vision moderne de l’homme, qui en fait un être ayant évolué à partir d’une souche commune à celle des singes, et continuant à évoluer vers une humanité et une civilisation toujours plus avancées et libérées de la matière par la technologie, selon la Tradition, le monde moderne est l’aboutissement d’une lente et longue chute, qui a vu une civilisation lumineuse, solaire, celle de l’Âge d’or, se dégrader, dégénérer, au gré des migrations et des métissages, pour aboutir à l’Âge sombre, l’âge des structures mécanisées et des masses, celui dans lequel nous vivons, et dont nous ne pourrons espérer sortir que par le renouvellement des cycles. Dans les civilisations traditionnelles, où chacun est à sa place, garant de l’équilibre de toute la société, la hiérarchie n’est pas le fruit d’une « discrimination » injuste et arbitraire, car il n’est pas question de volonté humaine, mais d’une loi de nature : ce n’est pas la naissance qui détermine la nature, mais la nature qui détermine la naissance. Tout vient d’en haut. Ainsi, pour l’homme traditionnel, toute loi n’a de légitimité que si elle a un caractère divin ; dès lors, elle devient absolue. Aujourd’hui, c’est la force qui crée le droit, fluctuant au gré des vainqueurs, et les « valeurs » ne servent qu’à justifier une domination brutale au service d’une économie triomphante.

- La doctrine de l'Eveil

Les sources. Sauf pour les deux derniers chapitres, Julius Evola s'est presque exclusivement servi du Suttapitaka, qui contient la partie la plus authentique et la plus antique du bouddhisme pâli.


- Métaphysique du sexe

Sous mille formes, la femme et le sexe dominent dans la littérature, le théâtre, le cinéma, la publicité, dans toute la vie pratique contemporaine. Sous mille formes, la femme est exhibée pour attirer et intoxiquer sexuellement, sans cesse, l’homme. » Régression d’une sexualité devenue animale qui a fait disparaître le sens profond de l’eros, dont les modalités subtiles permettent de transcender la conscience humaine. L’expérience amoureuse, fondée sur la polarité des sexes, nous lie ainsi aux énergies premières de l’univers ; expérience du sacré, pulsion reflétant le « mystère de l’Un », elle est une tentative, par un déconditionnement du Moi, d’échapper à notre propre finitude en retrouvant l’unité originelle perdue.

Méditations du haut des cimes

Julius Evola nous livre ses méditations sur le symbolisme de la montagne, sur "l'art des neiges", et surtout sur sa pratique, à savoir la conquête du sommet, là où règne le démon des cimes. Toujours considérée par l'humanité traditionnelle comme un lieu réservé uniquement aux héros et aux initiés, la montagne apparaît aujourd'hui comme une des rares voies voire la seule en Occident offerte à l'homme moderne pour une réalisation spirituelle authentique et intégrale. En tant qu'action pure et libre, en tant que guerre sainte contre soi-même, l'ascension permet "une renaissance de quelque chose de transcendant" qui peut mener jusqu'à l'éveil, jusqu'à la grande libération qui est l'objet de toute vie véritable.


dimanche, juin 12, 2022

La "démocratie" représentative est-elle morte ?


Philippot, Wonner et Lalanne, les candidats qui ont combattu la dictature sanitaire instaurée en France avec la complicité des parlementaires, éliminés dès le premier tour.

Normal, ils devaient porter le coup de grâce à la 5e République, pas prétendre à une place de député.



La "démocratie" représentative est-elle morte ?


Législatives 2022, l'abstention a atteint un record sous la Ve République, à 52,8 % des inscrits. Il faut ajouter les 10 millions de Français non inscrits ou mal inscrits sur les listes électorales. Et, on peut affirmer sans se tromper :

Une majorité de Français ne veut plus donner le pouvoir à des députés trop souvent corrompus et menteurs.
 
Tous les élus devraient être déchus et redevenir des citoyens ordinaires.

La France pourrait devenir une cyberdémocratie (ou e-démocratie) c'est-à-dire une démocratie numérique directe qui utilise l'internet et d'autres technologies de communication pour exprimer des choix politiques. 

Des personnes compétentes seraient désignées pour concrétiser le projet de société décidé par le peuple. Ces personnes seraient soumises au RAPPEL ou "Abberufung" (qui existe en Suisse). Il s'agit d'une procédure de démocratie-directe qui permet de démettre rapidement de ses fonctions par initiative populaire celui ou celle qui ne donne pas satisfaction.

La véritable démocratie peut aussi fonctionner sans le numérique et surtout sans élus.

"L'assemblée parlementaire est une représentation trompeuse du peuple, et les régimes parlementaires constituent une solution tronquée au problème de la démocratie ; l'assemblée parlementaire se présente fondamentalement comme représentante du peuple, mais ce fondement est, en soi, non démocratique, parce que la démocratie signifie le pouvoir du peuple et non le pouvoir d'un substitut...

Le fait même de l'existence d'une assemblée parlementaire signifie l'absence du peuple. Or la démocratie véritable ne peut s'établir que par la participation du peuple lui-même et non au travers de l'activité de ses substituts. Les assemblées parlementaires, en excluant les masses de l'exercice du pouvoir et en usurpant la souveraineté populaire à leur profit, sont devenues un écran légal entre le peuple et le pouvoir. Il ne reste au peuple que cette apparence de démocratie qu'illustrent les longues files d'électeurs venant déposer dans l'urne, leur bulletin de vote. [...]

(...) les assemblées parlementaires sont devenues un moyen d'usurper et de monopoliser le pouvoir du peuple; c'est pourquoi il est aujourd'hui du droit des peuples de lutter à travers la révolution populaire, en vue d'éliminer ces instruments de la monopolisation de la démocratie et de la souveraineté, que sont les assemblées parlementaires, qui usurpent la volonté des masses. Il est du droit des peuples de proclamer un nouveau principe: "Pas de substitut au pouvoir du peuple." [...]

Le "Livre vert" présente la solution définitive au problème de "l'appareil de gouvernement", il indique aux peuples le moyen de passer de l'ère de la dictature à celle de la démocratie véritable.

Cette nouvelle théorie est fondée sur le pouvoir du peuple, sans substitut ni représentation. Elle réalise une démocratie directe d'une manière organisée et efficace. Elle diffère de la vieille tentative de démocratie directe qui n'a pas trouvé de réalisation pratique et qui a manqué de sérieux en raison de l'absence d'organisation populaire de base. [...]

"La démocratie directe, quand elle est mise pratique, est indiscutablement et incontestablement la méthode idéale de gouvernement. Comme une nation, quelque soit sa population, ne peut être rassemblée pour discuter, étudier et décider de sa politique, les sociétés sont détournées de la démocratie directe, qui est demeurée une idée utopique éloignée de la réalité. Elle a été remplacée par de nombreuses théories de gouvernement, telles que les assemblées parlementaires, les coalitions de partis, les référendums. Toutes ont conduit à isoler le peuple de l'activité politique, à usurper sa souveraineté, et à confisquer son pouvoir au profit d'"appareils de gouvernement" successifs et en conflit, qu'ils soient individu, classe, secte, tribu, Parlement ou parti. […]

Puisque l'idée de l'exemplarité de la démocratie directe faisait l'unanimité mais qu'il était impossible de la mettre en pratique et puisque la troisième théorie universelle nous présente une expérience réaliste de la démocratie directe, le problème de la démocratie se trouve donc définitivement résolu dans le monde. Il ne reste plus aux masses qu'à lutter pour abattre toutes les formes dictatoriales de gouvernement qui dominent actuellement l'univers et qui sont fallacieusement baptisées démocraties ; du Parlement à la secte, de la tribu à la classe, du système de parti unique au bipartisme ou au multipartisme ! [...]

La démocratie n'a qu'une seule forme et une seule théorie. Les différences et les divergences entre les systèmes dits démocratiques sont la preuve qu'ils ne sont pas démocratiques. Le pouvoir du peuple n'a qu'un seul visage et on peut réaliser le pouvoir populaire que d'une seule manière : par les congrès populaires et les comités populaires : "Pas de démocratie sans congrès populaires" et des comités populaires partout.

Premièrement, le peuple se divise en congrès populaires de base. Chaque congrès choisit son secrétariat. L'ensemble de ces secrétariats forment à leur tour des congrès populaires, congrès différents de ceux de la base. Puis l'ensemble des congrès populaires de base choisit des comités administratifs populaires pour remplacer l'administration gouvernementale. Dès lors, tous les services publics se trouvent dirigés par des comités populaires responsables devant les congrès populaires de base, lesquels leur fixent la politique à suivre et en contrôlent l'exécution.

Les problèmes évoqués par les congrès populaires de base, les comités populaires, les syndicats et les associations professionnelles, prendront leur forme définitive au Congrès Général du Peuple où se retrouveront les groupes exécutifs des congrès populaires, des comités populaires, des unions syndicales ou professionnelles.

Ce qui est débattu par le Congrès Général du Peuple, qui se réunit une fois par an, sera soumis à son tour aux congrès populaires et aux comités populaires, aux syndicats et aux associations. Les comités populaires, responsables devant les congrès populaires de base, commenceront alors de mettre à exécution le programme ainsi élaboré contrairement aux assemblées parlementaires.

Le Congrès Général du Peuple n'est pas un rassemblement de membres d'un parti ou de personnes physiques mais la rencontre des congrès populaires de base, des comités populaires, des syndicats et de toutes les associations professionnelles.

Ainsi la question de "l'appareil de gouvernement" sera résolue et même temps il sera mis fin aux appareils dictatoriaux. Le peuple deviendra "l'appareil de gouvernement" et le problème de la démocratie dans le monde sera définitivement résolu."

Kadhafi Mouammar, "Le Livre Vert". 


Télécharger gratuitement "Le Livre Vert" :

Dans la Libye de Kadhafi il n’y avait pas d’intérêts sur les crédits ; l'électricité était gratuite ; l’enseignement était gratuit ; les soins médicaux étaient gratuits ; tous les jeunes mariés recevaient de l’Etat libyen une somme équivalente à environ 45 000 € pour s’acheter leur propre appartement et fonder leur famille ; une partie de la vente du pétrole libyen était versée directement sur les comptes des citoyens libyens.

Kadhafi était sur le point de terminer le plus grand projet mondial de pipeline d’eau potable à travers le Sahara, pour assurer un meilleur approvisionnement en eau de la population et de l’agriculture.

L’objectif de Kadhafi était de conduire les pays africains vers un nouvel avenir autonome. Toutefois, lorsqu’en 2009, il a proposé aux États africains d’introduire une nouvelle devise indépendante du dollar américain, le dinar, basé sur son équivalent en or, il est devenu, selon l’expert financier Ernst Wolff, une menace majeure pour la suprématie américaine. En effet celle-ci est basée sur le dollar, et non sur son équivalent en or. Une nouvelle monnaie influente, basée sur l’or, serait donc devenue un concurrent sérieux et donc une menace pour la suprématie américaine. C’est pour cette raison que selon Ernst Wolff le rêve d’un système monétaire indépendant et d’un nouvel avenir autonome pour l’Afrique a été perdu dans le bombardement de la coalition de guerre dirigée par les États-Unis.

Les conséquences n’ont pas seulement été la destruction d’un pays florissant, mais aussi d’énormes flux de réfugiés qui, depuis lors, affluent en Europe via la Libye. 



vendredi, juin 10, 2022

Des êtres sans âme parasitent l'humanité




Dans une vidéo rapidement censurée par YouTube, le journaliste retraité VERDI communiqua des enseignements métaphysiques sur la véritable personnalité des dirigeants actuels.

Verdi s’inspirait probablement du livre de Mouravieff, "Gnosis - Étude et commentaires sur l'orthodoxie orientale", qui révèle l'existence d'une "race" dépourvue d'âme.

"Nous avons déjà, écrit Mouravieff, dans le premier volume de « Gnôsis », fait allusion à plusieurs reprises à cette coexistence de deux races essentiellement différentes : celle des "Hommes" et celle des "Anthropoïdes", ce dernier terme n'emportant au sens ésotérique, insistons-y, aucune idée péjorative.

Constaté depuis des temps très reculés, ce fait, encore que déformé parce que généralement perçu sous un jour faux, a trouvé accès à la conscience nationale, sociale et juridique de plusieurs peuples, anciens et nouveaux : c'est ainsi que l'on retrouve son influence dans la notion "d'Intouchable" des Indiens, "d'Ilote" des Grecs, de "Gohi" des Juifs, "d'Os blancs" et "d'Os noirs" de l'Europe médiévale, "d'Untermensch" des Allemands nazis, etc.

Remarquons, incidemment, que la légende du sang bleu ne relève pas uniquement de la fantaisie : ce n'est pas, en effet, dans la conception du sang bleu comme phénomène psychosomatique qu'est l'erreur, mais dans la croyance simpliste, moyenâgeuse, que ce sang, dit aristocratique, passe automatiquement de père en fils à chaque génération, alors, qu'il ne peut être, pour des raisons que les lecteurs de « Gnôsis » n'auront nulle peine à comprendre, que l'attribut des êtres deux fois nés.

Observons également qu'à l'autre extrême, la conception égalitaire de la nature humaine, si chère aux théoriciens des révolutions démocratiques et sociales, est aussi erronée que la première : la seule égalité réelle des sujets de droit interne et international est l'égalité des possibilités car les hommes naissent inégaux.

Les Écritures contiennent plus d'une indication de la coexistence sur notre planète de ces deux humanités, actuellement semblables de forme mais dissemblables dans leur essence. On peut même dire que toute l'histoire dramatique de l'humanité, depuis la chute d'Adam jusqu'à nos jours et sans excepter la perspective de l’Ère Nouvelle, est placée sous le signe de la coexistence de ces deux races humaines dont la séparation ne doit intervenir qu'au Jugement Dernier.

C'est ce qu'a indiqué Jésus, en paraboles naturellement lorsqu'il s'adressait à la foule, mais en termes clairs à l'intention de ses disciples ; il y a notamment la parabole de "l'ivraie et de la bonne semence" que, sur la demande de ces derniers, il a ainsi commentée :

"Celui qui sème la bonne semence, c'est le Fils de l'homme; le champ, c'est le monde; la bonne semence, ce sont les fils du royaume; l'ivraie, ce sont les fils du malin; l'ennemi qui l'a semée, c'est le diable; la moisson, c'est la fin du monde."

Et Jésus a ajouté :

"Tout homme lettré instruit de ce qui regarde le royaume des deux est semblable à un maître de maison qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes."

La coexistence, ainsi confirmée, d'une race d'Anthropoïdes et d'une race d'Hommes, est nécessaire, du point de vue de la Loi Générale, pour que se maintienne sans interruption la stabilité dans le mouvement de la Vie organique sur la Terre ; elle l'est également en vertu du Principe d’Équilibre, la première race étant un contrepoids qui permet à celle des Hommes de poursuivre son évolution ésotérique. Cela aussi a été confirmé par Jésus, à propos de la Fin, dans les termes suivants :

"Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laissé; de deux femmes qui moudront à la meule, l'une sera prise et l'autre laissée."

Ces paroles appellent une observation :

L'ivraie pousse sans qu'on ait besoin de la cultiver. En revanche, la bonne semence exige, pour fructifier, un travail considérable : il faut labourer la terre, la nourrir d'engrais, l'ensemencer soigneusement, la herser, etc.; et si la récolte n'est pas moissonnée, mais laissée là où elle a poussé, on ne trouve plus au bout de quelques années aucun épi de froment, car l'ivraie, plante naturelle de la Terre, étouffe le froment et le seigle, fruits de la culture céleste.

L'ivraie humaine, c'est la race anthropoïde issue de l'humanité pré-adamique. La différence capitale — bien que non perçue par les sens — entre l'homme pré-adamique et l'homme adamique contemporains, c'est que, comme nous l'avons vu, le premier ne possède pas les centres supérieurs développés qui existent chez le second et qui, bien que coupés chez lui de la conscience de veille depuis la chute, lui offrent une possibilité réelle d'évolution ésotérique. A cela près, les deux races sont semblables : mêmes centres inférieurs et même structure de la Personnalité ; même corps physique, bien que souvent plus fort chez l'homme pré-adamique que chez l'homme adamique; et quant à la beauté, n'oublions pas que l'homme et la femme préadamiques avaient été créés par Dieu le sixième jour, à son image et à sa ressemblance et que les filles de cette race étaient particulièrement belles. [...]

(...) les deux humanités, issues de deux procédés de création différents, se mélangèrent ensuite sur le plan de la vie organique sur la Terre, placée sous l'autorité de l'Absolu. Dès lors, la coexistence de ces deux types humains et la compétition dont elle s'accompagna devinrent un fait pour ainsi dire normal. Or, comme les enfants de ce siècle sont plus habiles que ne le sont les enfants de lumière dans leur état postérieur à la chute, nous voyons tout au long de l'histoire, et encore de nos jours, les adamiques se trouver généralement en position d'infériorité par rapport aux pré-adamiques.

Cette situation, ses conséquences pratiques et les problèmes qui en découlent feront plus loin l'objet d'un examen plus approfondi, examen commandé par l'approche de l’Ère du Saint-Esprit au terme de laquelle se posera la question de la séparation de l'ivraie et de la bonne semence. 

Pour l'instant, bornons-nous à répéter que l'homme adamique contemporain, ayant perdu le contact avec ses centres supérieurs, et par suite avec son Moi réel, apparaît pratiquement semblable à son homologue pré-adamique. Toutefois, à la différence de ce dernier, il a encore ses centres supérieurs, ce qui lui assure la possibilité de s'engager sur la voie de l'évolution ésotérique. De cette possibilité, le pré-adamique est actuellement privé, mais elle lui sera donnée dans l'éventualité d'une évolution heureuse de l'humanité adamique au cours de l’Ère du Saint-Esprit."


Télécharger gratuitement les 3 tomes de « Gnôsis » ICI.


Laura Knight-Jadczyk nomme les individus sans âme les "Portails organiques".



"Les portails organiques, écrit Laura Knight-Jadczyk, sont des véhicules ou portails génériques ayant forme humaine, prêt à se laisser utiliser par diverses forces. Voilà pourquoi ce sont de parfaites et dociles marionnettes au service de la Matrice. […]

Les portails organiques captent l’énergie de l’âme des individus qui en sont pourvus. […]

Pour en savoir plus sur les portails organiques :
http://quantumfuture.net/fr/organicportals1_fr.htm


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BONUS

Une illustration de ce que sont nos dirigeants : des marionnettes au service de la Matrice à qui des directives mondialistes sont dictées sur une sorte de monolithe numérique. Une véritable secte.

Sommet de l'OTAN, Bruxelles 2021, vidéo 2 mn :




mercredi, juin 08, 2022

La fin du monde, même pas peur !



Pour celui qui parvient à la libération (mokshä), le monde apparent cesse d’exister, la destruction du monde est appelée « immédiate » (atyantikä). Cet événement est le terme d’un long cheminement spirituel.

Alain Daniélou :

« Ce que l’on appelle « Fin du Monde » (pralayä) est de trois sortes, l’une provoquée (naïmittikä) ; la deuxième naturelle (prâkritä) ; la troisième immédiate (atyantikä).

La destruction provoquée, (qui concerne tous les êtres vivants sur terre), a lieu à la fin de chaque Kalpä (cycles des Yugä). Elle est appelée accidentelle ou provoquée (naïmittika).

La destruction naturelle (prâkritä) est celle qui concerne l’univers entier. Elle a lieu lorsque cesse le rêve divin qu’est le monde. La matière, l’espace, et le temps cessent alors d’exister. Elle a lieu à la fin des temps (parardhä). » (source : Vishnu Purânä 1.3., 1-3)

La troisième destruction appelée immédiate (atyantikä) se réfère à la libération (mokshä) de l’individu pour qui le monde apparent cesse d’exister.

La destruction immédiate concerne donc l’individu, la destruction provoquée, l’ensemble des espèces vivantes sur la terre, la destruction naturelle, la fin de l’univers.

« La destruction (des espèces vivantes) que l’on appelle accidentelle ou provoquée (naïmittikä) a lieu à la fin du Manvantarä (l’ère d’un Manu), du cycle des Yüga. Elle concerne donc l’espèce humaine.

Elle a lieu lorsque le créateur ne trouve plus d’autres remèdes qu’une destruction totale du monde pour mettre fin à la multiplication désastreuse et non prévue des êtres vivants. » (source : Mahâbhâratä, 12.248., 13-17.) Cette destruction commencera par une explosion sous-marine appelée Vadavâ, la cavale, qui aura lieu dans l’océan du sud. […]

« Un feu issu de la bouche d’un serpent souterrain brûlera les mondes inférieurs puis la surface de la terre et embrasera l’atmosphère. Cette masse de feu tournera avec un grand bruit. Entouré de ces cercles de feu tous les êtres mobiles et immobiles seront détruits.

Le dieu destructeur soufflera d’énormes nuages qui feront un bruit terrible.

Une masse de nuages chargés d’énergie, destructeurs-de-tout (sarvântakä), apparaîtra dans le ciel comme un troupeau d’éléphants. » (Source : Vishnu Purânä, I. chap. 8. 18-31.)

« Lorsque la lune sera dans la constellation de Pushyä (du Verseau) des nuages invisibles appelés Pushkarä (nuage de mort) et Avartä (nuage sans eau, nirjalä) recouvriront la terre. » (Source : Shivä Purânä 5.1., 48-50.)

Les textes encouragent les spiritualistes engagés dans la voie de la libération (mokshä). "La fin du Kali Yugä, écrit Alain Daniélou, est une période particulièrement favorable à une recherche du véritable savoir. « Certains atteindront la sagesse en peu de temps car les mérites acquis en un an durant le Tréta Yugä (ou Age d’Argent) peuvent être obtenu en un jour dans l’âge du Kali. » (Source : Shivä Puränä, 5.1., 40-40.)"

« A la fin du Kali Yugä le dieu Shivä se manifestera pour rétablir la voie juste sous une forme secrète et cachée. » (Source : Lingä Purânä 1.40.12.)

Alain Daniélou conclut le chapitre IV, "le retour du Shivaïsme", de son livre Le Destin du Monde, ainsi :

« La porte qui mène à la voie de la sagesse s’entrouvre. Les hommes auront-ils le discernement et le courage de s’y engager et de retarder ainsi l’échéance ? Il y aura, en tout cas peu d’élus. » Ces lignes écrites dans les années soixante-dix font allusion à l’élan dionysiaque d’une partie de la jeunesse de l’époque (Dionysos = Shiva). Quant au discernement, Alain Daniélou, à l’instar de René Guénon, nous met constamment en garde contre les impostures spirituelles du Kali Yugä.


PDF gratuit :

Alain Daniélou

Pour Alain Daniélou, l'Occident a perdu sa propre tradition et éloigné l'homme de la nature et du divin. Il nous fait découvrir ici que les rites et les croyances du monde occidental ancien sont très proches du Shivaïsme et très aisément expliqués à l'aide des textes et des rites préservés dans l'Inde. Ce sont les religions relativement récentes du monde aryen et sémitique, Judaïsme, Christianisme, Islam et Communisme qui ont éloigné l'homme du reste de la création et de l'expérience religieuse et mystique multimillénaire dont la tradition s'est préservée dans l'Inde jusqu'à nos jours et que l'Occident, s'il veut survivre, devra retrouver.



mardi, juin 07, 2022

Matthieu Ricard, le moine bouddhiste de Davos, est pour une gouvernance mondiale




Il y a plus de 10 ans, invité à l'émission "Service Public" de France Inter, le moine bouddhiste Matthieu Ricard déclara : "On doit en arriver à une gouvernance mondiale".

Cette déclaration lui a ouvert les portes de Davos. En janvier 2016, pour sa septième participation au Forum économique mondial, Matthieu Ricard a dit : "J'ai rencontré Melinda Gates. (...) J'ai rencontré des gens qui sont de vrais bienfaiteurs..."

Début Juin 2022, la presse espagnole OFFICIELLE confirme la dernière ligne droite de Davos (et des "vrais bienfaiteurs" que fréquente Matthieu Ricard) :

"Faillite de tous les Etats européens dotés d’élites politiques génocidaires, mondialistes et écologistes ; expropriation de toute propriété privée, y compris de l’argent en banque.

Propriété des maisons annulable.

Le gouvernement allemand demande de stocker l’eau (ABC).

Fin des banques nationales en septembre (Okdiario, la BCE va donc imposer l’euro numérique).

Faillite étatique et le vol qui va en résulter. Ne rien laisser en banque.

Le célèbre journal ABC explique comment survivre à un « apagon », à une grande extinction. Se préparer à mourir ou survivre crade.

Fin de l’argent mais aussi fin de l’alimentation.

Préparation d’une guerre en Méditerranée.

Leyen et Sanchez évoquent en RIGOLANT la famine qui arrive partout. C’est Soleil vert : pendant que l’électeur choisit son boucher, sauve tes fesses, vierge sage."

Lire la suite : 
Nicolas Bonnal


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BONUS 

Pour Klaus Schwab, le gourou du Forum économique mondial, COVAX, la plus grande opération d’approvisionnement et de distribution de vaccins de l’histoire, "C'est une lueur d'espoir..."
(Source)

Un espoir qui n'est pas partagé par une femme qui interpelle Jean-Michel Blanquer et le rend responsable de la mort de son mari après une 3e dose :




lundi, juin 06, 2022

Métaphysique Libératrice


 Au-delà des déterminismes


Dans le théâtre antique « Persona » était « le masque de scène, de théâtre » de l’humain acteur qui joue son ou ses rôles existentiels qui « résonnent » au regard d’autrui trompé par le mirage et qui illustrent la comédie humaine de chaque existence aveuglée. Cette étymologie est discutée, et l’on peut comprendre pourquoi, mais elle garde une valeur indiscutable comme dans les expressions « faire tomber les masques, démasquer une supercherie, etc… », l’individu portant plusieurs masques derrière lesquels il se cache tout comme les « psy » qui soignent (?) portent aussi les leurs. Le Sage authentique n’a plus de masque car il n’a plus d’ego. Prenons le cas de la « personne » seule dans sa voiture, portant un « masque » qui lui cache le visage ; de quoi et de qui a-t-elle si peur sinon d’elle-même par ignorance d’elle-même ? Derrière tout masque se trouve bien l’individu et ses particularités, parfois ses horreurs non avouées avant d’être démasquées. Quand les masques tombent, quand le karma remonte à la surface et se dévoile, c’est la possible « voie purgative » vers la libération de toute ignorance. C’est d’abord l’éthique par l’ascèse méthodique qui développera la Connaissance transcendante libératrice. 

Le Dharma atemporel, en particulier oriental, pour nous en priorité de l’Inde antique, considère trois modes constitutifs de l’homme : le mode physiologique, le mode psychologique, le mode d’articulation métaphysique. Ce mode d’articulation métaphysique est quasi inconnu en Occident dont les bavardages plus ou moins savants et philosophiques, reliés à une ontologie douteuse sinon illusoire autour du mot métaphysique qu’ils prétendent expliquer, restent enfantins car ils ne dépassent pas en Occident le physiologique et le psychologique. C’est le drame de l’Occident qui continue de polluer l’Orient, hélas, qui se laisse ainsi polluer.

Le Yoga antique et traditionnel hindou connaissait le mode d’articulation métaphysique qui conduisait à la connaissance des cinq corps du Yoga. Le Yoga enseigné en Occident ne connaît plus ces corps sauf à les nommer sans les comprendre donc sans pouvoir les vérifier, et c’est une « profanation » ignorante de ce mode, de même pour la décadence des religions. 

Tout d’abord, les déterminismes suivants sont à connaître et à comprendre : pas seulement biologiques, c’est-à-dire génotypiques innés et phénotypiques exprimés, acquis et déterminés par les impacts des environnements, mais surtout l’Occident par nescience fait l’impasse du plus important, celui du « karma » vérifiable dans la vie présente par la rétribution des actes, des paroles et des pensées « intentionnels », intentionnel étant une notion fondamentale. L’hypothèse karmique ne peut être pleinement reconnue que par intuition métaphysique et son développement sur une voie de libération au cours d’une ascèse. L’inconditionné est au-delà des conditions et la libération n’est que dans et par l’inconditionné, jamais dans les phénomènes conditionnés. Et voilà à nouveau l’impact essentiel de l’intuition métaphysique qu’ignore totalement l’homme profane dans le monde des désirs. 

Le mot « métaphysique » se rapporte ainsi à « une Intuition métaphysique » ou Connaissance transcendante qui n’est ni intellectuelle ni affective. Le terme ne peut être « découvert » qu’après un éveil qui devra ensuite se développer au cours d’abandons successifs pour « voir » les folies déterminées et générées par l’ego comparé en Orient à une plaie purulente (âsrava) qui intoxique l’homme tout au long de son existence. C’est bien ce que nous voyons par cette dictature pseudo-sanitaire aux intentions démoniaques de ses dictateurs détraqués. Il est aussi dit que l’ego est la chose la plus stupide qui soit, ce qui n’est pas faux. Le processus de purification de l’affectivité s’opère au contact des souffrances issues des attachements : « naissance est souffrance, déclin est souffrance, mort est souffrance, chagrins, lamentations, peines, désespoirs, sont souffrances ; en somme, les agrégats d’existence qui composent le mode physiologique et le mode psychologique, reliés à l’attachement sont souffrances ». Seul l’accès au mode d’articulation métaphysique libère des souffrances par l’intuition métaphysique.  Meta : « au-delà de », au-delà du physique et du mental. Cette possibilité de réveil de Prajñâ est réelle. Mais tant qu’elle est endormie dans le cœur de l’existence humaine, persistent les souffrances inéluctables par identifications. Quand ce réveil a lieu, il arrive que l’homme entre parfois sur une Voie de Libération. Le mot le plus précis qui soit est ce mot sanskrit : Prajñâ qui peut être nommé en grec Prognose. 

PRAJÑÂ se compose : 

1. Du préfixe directionnel PRA : qui indique un mouvement an avant. Il a donné le grec et le latin PRO [procedere : aller en avant], aussi le latin « prae » : en avant de, et « praeter » : au-delà de. 

2. De la racine JÑÂ, très fréquente en sanskrit et dans les langues indo-européennes : grec « gnosis » : connaissance, latin « cognoscere » : apprendre, chercher à connaître et « gnarus » : qui connaît par intellection, « (g)notia, anglais « know », français « connaissance ». Le sens est donc très clair : connaissance qui va en avant, au-delà de la connaissance discriminative, dialectique, vijñâna, résultant de l’activité neuronale et synaptique, sens confirmé par le Mantra de la fin du Hrdaya-Sûtra, le Sûtra du cœur, qui donne la perfection de Connaissance transcendante comme « Allée, allée, allée audelà, allée complètement au-delà ». A noter que c’est Prajñâ qui éclaire la psychologie et la raison et non l’inverse.  

Ce rappel étymologique étant fait, la métaphysique qui nous importe n’est pas la métaphysique de Descartes ni même celle d’Aristote et son substantialisme identifié à un moi illusoire qui tourne en rond. Leurs métaphysiques seront, surtout celle de Descartes et sa pensée binaire, deux catastrophes pour l’Occident. Nous ne parlons pas de la science éclairée et parfois éclairante, non corrompue, ni des sciences traditionnelles guidées par la raison, elle-même guidée par l’intuition métaphysique. La métaphysique que nous reconnaissons est celle d’Orient, en priorité celle du Dharma du Bouddha qui ne doit pas être confondu avec « les bouddhismes exotiques et temporels » et celle de l’Advaïta-vedânta, quintessence du Vedânta, clairement exposée par Samkharâcârya. 

Quelles sont les voies de libération traditionnelles ? 

La Roue des voies On pourrait comparer les Dharmas authentiques à une roue. Au-dehors de la roue, ceux « qui ne savent pas qu’ils ne savent pas » errent indéfiniment. Lorsque par un processus inexplicable on « sait qu’on ne sait pas », on cherche à savoir. Alors, on parcourt la jante de la roue, passant devant les « Voies » représentées par les rayons de la roue. Nous en connaissons cinq encore, mais elles périssent car les Dharmas comme les « choses » naissent, se développent et meurent. 

Voici ces CINQ Voies 

1. Voie de l’Hésychasme du christianisme orthodoxe. Hésychasme signifie « immobilité, calme, repos, silence ». 

2. Voie Soufie de l’islam métaphysique. 

3. Voie des 6 Darshana hindous : Mîmamsâ, Vedânta, Sâmkhya, YOGA, Nyâya, Vaishesika. 

4. Voie Taoïste. 

5. Voie du Bouddha. 

L’Advaïta-Vedânta et le Dharma du Bouddha sont spécifiquement « non-dualistes ». 

Le candidat aux éveils examine les Voies et choisit l’une d’entre elles selon son idiosyncrasie (choisir est une façon de parler !). 

Si un aspect positif lui est nécessaire, il entrera dans une Voie ésotérique fondée sur un exotisme. Au contraire, s’il ne peut supporter le positif, il choisira une Voie négative, la plus négative étant le Dharma du Bouddha. 

Notons que si l’on progresse sur un rayon, dès la sortie de la jante, il n’est plus possible de fréquenter les autres rayons, ce qui est l’image de l’exclusion du syncrétisme. 

Cheminant sur le rayon, on arrive au moyeu plein de la Roue qui représente la Connaissance transcendante, Prajñâ, d’au-delà des choses : « sans-naissance, sans-création, sans-devenir, sans-conditions », c’est-à-dire Nirvâna. Alors, dans le trou du milieu, ils s’éteignent à toutes illusions, les « Nuls ». 

Hors de ces Voies extra-religieuses, les religions se nourrissent le plus souvent d’irrationnel. Il n’est pas difficile de voir combien elles sont mises à mal en faisant alliance avec un matérialisme absolu bien pire que ce peu que ces religions pouvaient cependant essayer d’apporter pour maintenir un certain équilibre en tant que pouvoirs spirituels s’alliant aux pouvoirs temporels. Cet équilibre fragile est en cours de disparition au profit du dieu Mammon.

Quelles sont les principales vues fausses que dévoilent les voies de libération ? 

1. Affirmer l’inefficacité éthique de l’action, que l’acte est sans conséquences et nier tout effet karmique d’actions bonnes ou mauvaises. 

2. La vue fataliste de la non-causalité d’existence, nier toute cause de corruption et de pureté chez les existences assurant que tout est pré–déterminé. 

3. Nier toute qualité à quoi que ce soit et enseigner le matérialisme absolu en soutenant que seuls existent un ordre physiologique et un ordre psychologique sans métaphysique. 

4. Enseigner une sorte de nihilisme absurde. 

5. Dire que par la seule volonté d’écarter toutes choses, l’éveil est atteint. 

6. Enseigner par l’esquive par crainte d’être contredit. 

7. Croire en un moi éternel, fixe, permanent, séparé des autres. 

8. Croire en l’éternité, en l’existence d’une entité-ego persistante, existant indépendamment des développements physiques et mentaux. 

9. Croire en l’annihilation de l’existence d’une entité-ego identique aux développements physiques et mentaux qui sera annihilée à la mort. 

10. Croire en une divinité créatrice des choses, régente, immortelle. 

Nous retrouvons ces vues fausses dans le monde moderne par la confusion généralisée et nourrie des mensonges et des corruptions du politique et du religieux, le matérialisme absolu étant la vue fausse la plus dominante, voire planétaire. 

Un réveil apparaîtra-t-il chez les humains perdus dans cette errance ? 

Conséquences de la perte du sens métaphysique dans ce monde moderne : 

1. Idéologies matérialistes, pseudo ou néo-spirituelles et brutales. 

2. Vie devenue uniquement psychophysiologique par inconsciente exagération de l’individualité, par extraversion, par centrifugation à vitesse croissante, par tendance dite scientifique asservie au rationalisme et non à la raison, exagération du positif sur le négatif, vie extravertie et centrifuge. 

3. Refus, voire impossibilité de continuer à adhérer aux voies traditionnelles occidentales ou plutôt à ce qui en reste. 

4. Anxiété, angoisse, dépression, peur de la mort, mélancolies, fatigues, maladies mentales et physiques en augmentation par inhibition de l’action et par intoxications générées par les mondes pharmaceutiques, insatisfactions infinies. 

5. Exaltation de la sensualité et de l’agressivité. 

6. Vie sans but, décevante, mécanique, distraite, sans signification. 

Il est facile de vérifier que toutes ces caractéristiques et conséquences se retrouvent en ce monde de 2022 et qu’elles se dévoilent aux yeux de plus en plus de gens qui découvrent avec stupeur combien le mensonge domine et règne sur le monde. Ces caractéristiques et leurs conséquences, c’est cela le diable et ses représentants qui s’affichent sans aucune retenue, que nous connaissons tous maintenant et qui tirent les ficelles. Subconsciemment, ils ignorent la loi de l’impermanence, ils ne savent pas qu’ils vont mourir. Aveuglés, ils ignorent le mode d’articulation métaphysique. L’exemple le plus frappant en ce moment est cet escroc psychopathe Yuval Noah Harari, conseiller scientifique de Klaus Schwab à Davos, qui prétend pratiquer la méditation bouddhique « vipassanâ » ce qui est le comble du mensonge et de sa supercherie car il est impossible de pratiquer cette technique de méditation sans observer parfaitement une éthique de vie en aimant profondément les humains et cela sans aucun attachement. Cet homme est « à l’envers ». Ainsi, il détourne les découvertes scientifiques au profit de sa folie idéologique-destructrice prenant comme modèle Joseph Mengele, ce médecin chef d’Hitler, un nazi criminel de guerre ! Il faut pouvoir oser. Il incarne à la perfection le concept de démon au service des autres démons de Davos, de l’OMS …, de … etc. 

Ce dévoilement portera-t-il ses fruits pour rétablir la métaphysique authentique ? 

(Nb : Nous recommandons au lecteur de se reporter au post du lundi 04 juin 2018 : Les Dix Devoirs du Roi

Prajñâ 


samedi, juin 04, 2022

La secte Habad-Loubavitch veut-elle la 3e guerre mondiale ?



Wolfgang Eggert :

"Poutine participe au complot cabaliste d'Armageddon. Je crains que la Russie fasse partie du grand jeu du Nouvel Ordre Mondial...

Il me semble que le Habad conseille Poutine, comme ils l'ont fait avec Hitler dans les années 30... 

(...) la Russie a récupéré la Crimée, elle a gagné la guerre en Syrie (et en Libye), la Turquie, à la recherche de relations privilégiées avec Moscou, n'est plus un partenaire fiable de l'OTAN...

Le Habad-Loubavitch aura certainement dit à Poutine, que ce triomphe, cette renaissance de la Russie, était possible grâce à leur puissant lobby. Et il y a des faits qui prouvent qu'ils ont raison. Trump, qui fait partie du culte, est une de ces preuves : le POTUS a approuvé chaque étape du triomphe de Poutine. Il a fermé les yeux sur la Russie ; son adversaire sur le jeu d'échecs mondial était la Chine.

Veuillez noter que l'oligarque juif ukrainien Kolomoisky, qui était (et est peut-être encore) le chef du Habad dans son pays, s'est prononcé en faveur de l'approfondissement des relations avec la Russie. Je ne m'attendais pas à cette déclaration, car Kolomoisky avait été un partenaire fidèle du complexe militaro-industriel américain, dans les années précédentes. Ce que cela montre, c'est qu'il y a un pacte entre Poutine et le Habad... [...]

Néanmoins, je suis sûr que, si l'histoire se répète, et il semble que ce soit le cas, alors les Juifs jouent un double jeu. Les talmudistes et les kabbalistes disent que, peu de temps avant l'arrivée du Messie juif, la Russie reprendra la Crimée et qu'il y aura des pourparlers de paix en Turquie. Nous en avons eu les deux. Malheureusement, l'arrivée du Messie ne peut se faire que sous forme d'effusion de sang : la 3e guerre mondiale."

(Toutefois, Poutine, en judoka accompli, peut-il éviter le pire et gagner en utilisant la puissance du redoutable lobby messianique ?)

Quoiqu'il en soit, l'historien a
llemand, Wolfgang Eggert, est persuadé que les membres de la secte juive Habad-Loubavitch veulent hâter l’Armageddon en provoquant un holocauste nucléaire afin d'accomplir la prophétie biblique et favoriser le retour du Messie.

Eggert cite un rabbin Loubavitch qui déclare : "Le monde attend que nous nous acquittions de notre rôle dans la préparation du monde pour accueillir Moshiah" (C’est-à-dire le Messie). [...]

Les membres de cette secte ont fait un pacte avec la monarchie britannique quand ils ont financé Guillaume III pour qu'il devienne roi ; ils ont placé la famille royale britannique à la tête des francs-maçons ; ils ont créé la banque moderne et la Fed (à travers Rothschild), ils sont derrière le sionisme, les guerres mondiales, l'Union européenne, etc.. Ils règnent à travers leurs marionnettes Rothschild (dont les ancêtres avaient fait partie du culte hassidique) et Rockefeller, qui sont la force motrice derrière Bilderberg, la trilatérale, etc. Nous sommes maintenant dans la "Fin des Temps" ; ils essaient de fomenter une troisième guerre mondiale, l'Armageddon prophétisé.

Eggert pense que l'Allemagne et Israël sont dans le collimateur du hassidisme. "L'Allemagne, parce que les Hassidim lisent dans la Bible et le Talmud que ce pays est un ennemi des Juifs et doit être détruit.

Israël doit brûler pour concrétiser la prophétie d'Armageddon. Ils entendent répéter la machiavélique "astuce" stratégique : le sacrifice des juifs européens durant la Seconde Guerre mondiale (shoah) qui leur a permis d'avoir leur propre Etat (Israël). Le sacrifice des juifs israéliens leur apportera l'approbation internationale pour être les maîtres d'un monde uni, une "république" (universelle) gouvernée depuis Jérusalem, qui, encore une fois, est "prophétisée" par Yahvé.

Les fondamentalistes chrétiens

(...) Eggert est également préoccupé par les évangéliques chrétiens comme Jack Van Impe et Timothy LaHaye qui croient que la guerre est la volonté de Dieu. Les livres d'Ézéchiel et de Daniel dans l'Ancien Testament et l'Apocalypse dans le Nouveau Testament ont prophétisé l'Armageddon. Leur scénario comprend la destruction de la mosquée al-Aqsa, la restauration du Troisième Temple sur le site de la mosquée ; la montée au ciel des 144 000 Élus ; la bataille d'Armageddon ; la mort massive de juifs israéliens et la venue finale de Jésus-Christ.

Selon Alison Weir, il existe environ 3 600 institutions Habad-Loubavitch dans plus de 1 000 villes de 70 pays et 200 000 adhérents. Jusqu'à un million de personnes assistent aux offices Habad au moins une fois par an. De nombreux campus ont de tels centres et le site Web Chabad.org indique que des centaines de milliers d'enfants fréquentent les camps d'été Chabad.

Selon le NY Times, le rabbin Schneerson "a dirigé un empire religieux qui s'étendait des ruelles de Brooklyn aux rues principales d'Israël [...]

Pour Schneerson les Juifs sont le point culminant de la Création : "La différence générale entre les Juifs et les non-Juifs : un Juif n'a pas été créé comme un moyen pour un autre but ; il est lui-même le but puisque la substance de toutes les émanations divines a été créée uniquement pour servir les Juifs."

Les Juifs sont le but de la Création. "La chose importante c'est le Juif, il n'existe aucun autre but. Les Juifs sont le but divin."

"La création entière n'existe que pour le bien des Juifs."

Schneerson décéda en 1994, il avait reçu la médaille d'or du Congrès pour sa contribution à la "morale mondiale". Selon Schneerson, les Juifs sont les prêtres tandis que les lois noahides (ou noachiques) fournissent "une religion pour la base" (les goyim, les non juifs).

Eggert cite un autre rabbin Loubavitch : "En examinant la chaîne d'événements effrayants depuis le 11 septembre avec un œil hassidique, nous voyons que les États-Unis sont poussés à remplir leur rôle historique d'imposer les "Sheva Mitzvoth", c'est-à-dire les 7 lois noahides, au monde." Selon Eggert, les francs-maçons se sont toujours appelés "Noachides" et ont incorporé les lois dans leur Constitution dès 1723.

Si vous cherchez, vous pouvez trouver des photos de nombreux grands politiciens occidentaux posant avec des membres de cette secte. Un site Web (hamalekite.blogspot.com) en présente plus d'une douzaine. Dans cette vidéo YouTube, le grand rabbin du Chabad s'est vanté de ses relations avec Vladimir Poutine. Eggert affirme que la mère de Poutine est juive, ce qui le rend juif, et que l'ancien président de la Fédération de Russie, Dmitri Medvedev, est juif des deux côtés.

Eggert, qui a étudié l'histoire et la politique dans les universités de Berlin et de Munich, est l'auteur de huit livres sur l'histoire cachée. Alors qu'il croit que l'histoire moderne est dominée par le complot kabbalistique pour accomplir la prophétie biblique (le retour du Messie), il prend soin de faire la distinction entre les loubavitch et les hasidim appelés "Satmar" qui pensent que "forcer la main de Dieu" et "accélérer la rédemption" est un crime. Cependant, les loubavitch semblent avoir plus de pouvoir.

"Chaque partie de l'histoire moderne est liée à une autre : le sionisme, le renseignement d'État, les loges, etc. Sans la déclaration Balfour, il n'y aurait pas eu de révolution en Russie et pas d'entrée américaine dans la Première Guerre mondiale... Derrière un événement historique (même la révolution américaine ou plus loin Oliver Cromwell), nous constatons que le manipulateur (et le profiteur) de tout cela est le judaïsme cabalistique. Tout est mis en œuvre pour accomplir la prophétie biblique.

Eggert cite le discours du vice-président du mouvement sioniste mondial, Max Nordau, au congrès de 1903 prédisant "une future guerre mondiale et une conférence de paix où, avec l'aide de l'Angleterre, une Palestine libre et juive sera créée". [...]

Aujourd'hui, 3 juin 2022, Eggert cite le journal de James Forrestal disant que des banquiers juifs ont forcé l'Angleterre à entrer dans la Seconde Guerre mondiale...

D'après :

- L'article de Henry Makow (extraits) :

- Le chapitre, "Un Historien exige une action contre les sectes puissantes sur la fin des temps" du livre Illuminati de Henry Makow.
PDF gratuit ICI

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BONUS :

L'avocat Régis de Casternau, auteur du livre Une Justice politique - Des années Chirac au système Macron, histoire d'un dévoiement, a twitté :

"Ukraine, le petit commerce se porte bien. Les Javelin (un lance-missiles antichar portable) occidentaux fournis à Kiev se trouvent sur le (dark) net. 30 000 $ c’est donné."


jeudi, juin 02, 2022

Qui orchestre l'effondrement général des nations ?



En 1979, dans son livre, Qabalah de joie, kabbale de mortJean-Gaston Bardet présente l’authentique tradition mosaïque. Par contre, il dévoile tout le mal causé par la Kabbale judéo-grecque, celle des sociétés occultes.

"Cette Kabbale, écrit Bardet, comme un poison subtil a infesté le judaïsme tout entier. Plus grave, elle a sapé tout l’Occident. Sous les attaques millénaires des adeptes du Serpent, les Ophites kabbalistes, vous assistez à un effondrement général des Nations. [...]


"Tout est proclamé aux U.S.A. […] L'objectif de Washington depuis 30 ans est d'étendre les principes fondamentaux de la démocratie occidentale à toute la planète, en établissant un système mondial de gouvernement représentatif. Notre concept d'universalité exige que le système inclue tous les peuples, y compris les éléments disparates." (Thomas Moinar)

N. Gordon Levin et Théodore de Bary affirment que l'américanisation de la politique internationale a pour but de « diffuser les valeurs universelles du progressisme libéral ». Donc, doublement antichristique.

Cette métapolitique du XXe siècle n'est autre, à l'échelle planétaire, que ce que les Protocoles se proposaient à l'échelle européenne, au XIXe siècle. Reste à mesurer la part des kabbalistes et des usurpateurs dans cet élargissement du programme ; et s'il n'y a pas divergences dans les méthodes d'application, entre les caméléons : Synarchie, Bildeberg, Trilatérale ?...

"Nous sommes actuellement dans le Troisième Age Technotronique", écrit Z. Brzezinsky (conseiller en chef de Carter), "un âge de l'humanisme rationnel à l'échelle planétaire" ! "La troisième révolution a pour tâche de démonter le système des États-Nations". "L'intérêt légitime des États-Unis, écrit W. Raslov, en 1960, est de voir la fin de la nation (nationhood), telle qu'elle est historiquement définie".

Certes, nous sommes arrivés à la "Fin du Temps des Nations". Il n'y a plus de nations chrétiennes, mais restent des peuples chrétiens, gouvernés par des Païens, des athées ou des antichrist. Si nous sommes arrivés à la Fin du Temps des Nations, c'est pour entrer dans le [Temps de la Miséricorde], et ce n'est guère l'"American Way of life" - ou mieux, comme dit Virgil Gheorghiu, l'"Animal Way of life" - qui va être universalisée par l'Esprit Saint, selon une "irrésistible douceur".

Fait regrettable - mais ç'aurait pu être pire - c'est de France que fut assurée la diffusion manuscrite du Talmud de Babylone par Rashi de Troyes (1040 - 1105). Ce seront ses commentaires qui seront mis en marge de l'édition princeps du Babli (en Calabre, 1475). Ce Talmud prendra vie, en Occident. Grâce à lui. Mais c'est en France qu'il sera interdit, depuis 1242, toujours sur d'énonciation d'un converti. Or, si le Talmud de Jérusalem, le « Jérusalémite », pouvait être dit celui de la fraternité-justice (à part le traité Abod Zara, contre les Païens), le fameux « Babil » est celui de la haine-volonté de puissance.

Le Babil n'exprime nullement l'âme juive en ce qu'elle a de meilleur et qu'avait recueilli Judah le Nasi, au IIIe siècle. Mais l'esprit de haine et l'orgueil des Juifs babyloniens, paganifiés et pervertis. Et c'est ce monument de turpitude. de « calomnies atroces et insensées » et « d'auto-glorification absurdes » qui fait autorité, imposé par les Princes usurpateurs de l'exil.

C'est grâce aux travaux de l'historien juif Max J. Dimont, encouragé – soulignons-le – par la Jewish Heritage Foundation si nous savons avec précision, maintenant, ce que signifie la nation judaïque (et non juive).

Sous sa forme dispersée, dans le monde, avec des noyaux plus ou moins concentrés, elle n'a cessé d'exister grâce au Pouvoir Organisateur de plus en plus occulté, suivant les circonstances.

« L'élément juif s'est maintenu dans le monde, à l'état de Nation et a toujours été gouverné comme les autres Nations, mais elle a été amenée à se gouverner secrètement. Un gouvernement juif existe à l'état occulte. Mais nous ne pouvons le définir, le nommer, le délimiter. Le gouvernement marxiste de l’État d'Israël capitaliste, n'est que la pointe d'un iceberg, dont nous ignorons quasi tout.

Rappelez-vous les 70 milliardaires à Jérusalem. 

Le premier ministre anglais Disraéli, lucide, l'avait écrit :

« Le monde est gouverné par de tout autres personnages que ne l'imaginent ceux dont l’œil ne plonge pas dans la coulisse ». Et – d'après Serge Hutin – les derniers mots qu'a pu prononcer le premier ministre allemand (et banquier juif) Walter Rathenau – lors de son assassinat le 24 Janvier 1920, fait allusion aux « 70 gouvernants occultes qui mènent le monde » en agissant désormais comme Pouvoir Désorganisateur par le terrorisme.

De son côté, un mémorandum secret (au 25e Congrès du Parti Communiste de 1975) a fort bien vu que « l'Ordre des B'nai B'rith est le Sommet visible de la pyramide internationale judéo-maçonnique gouvernant le monde, et cherchant à influencer la politique soviétique par l'intermédiaire de ses agents (?) en Union soviétique.

Ce mémorandum a été seulement connu en 1978, d'après l'Agence Télégraphique Juive... d'où propagande philosémite immédiate.

L'Agence nous apprend surtout que le 2 mai dernier il y a désormais accord de coopération entre le Congrès Juif Mondial et le B'nai B'rith.

En outre, et c'est considérable de conséquence, les « Fils de l'Alliance » - sous la présidence du Grand Maître, le banquier Jacques Spitzer - admettent que les femmes ont désormais même droit de vote et mêmes responsabilités que les hommes au sein de l'Ordre... d'où les nouvelles mises en place de Juives dominatrices.

Notez qu'il est parfaitement logique que des judaïsants – convaincus que leur paradis est sur terre – réussissent bien mieux dans les affaires et s'élèvent plus vite socialement que des chrétiens, pour lesquels le but est le Ciel, et le détachement des biens de ce monde, condition de la sainteté et même de la simple joie intérieure."


Extrait du livre de Jean-Gaston Bardet "Qabalah de joie, kabbale de mort", PDF gratuit ICI.


mercredi, juin 01, 2022

Le réveil de l'"éveillé"

 

Les vaccins Covid tuent, un homme ne peut pas être une femme, l'élection a été volée, il n'y a pas d'urgence climatique...


Le wokisme, l'idéologie de l'éveillé (the woke), n’est "pas autre chose qu’une idéologie mortifère destinée, notamment, à bouleverser l’état de droit, et les fondements même de la civilisation occidentale", écrit Bernard Chaussegros.

"Le concept appelé "wokisme", peut s’analyser tant du point de vue de ses effets collectifs que du point de vue du devenir individuel. En quelque sorte, on peut se demander s’il s’agit d’une volonté de transformer la société, quitte à la faire exploser, ou d’une mode qui altère la perception que chaque citoyen a de sa propre existence ?

Il s’agit en tout cas d’une lame de fond, venue des États-Unis, qui après avoir radicalisé une partie importante de l’aile gauche et racialiste du Parti Démocrate, a désormais envahi les Universités Américaines, forgeant de fait la future élite ralliée à sa cause, en l’occurrence la génération des « millenium » qui s’apprête à prendre le pouvoir. Le wokisme a depuis distillé son venin totalitaire à Hollywood au point que la créatrice de Harry Potter a été exclue du 20ème anniversaire de la saga qu’elle a pourtant écrite au prétexte qu’elle a osé appeler "femme" une personne qui a des cycles de menstruation, ce qui constitue une offense pour les personnes non genrées et les trans, celles que l’on peut désormais appeler par le pronom « IEL » qui a fait son entrée au Petit Robert numérique. [...]

Le mot ou plutôt le concept wokisme sous-entend une prise de conscience des problèmes de justice sociale, voire de racisme, que rencontre notre société. C’est prendre en compte la réalité des rapports de domination qui seraient systémiques au sein de celle-ci et qui seraient, de ce fait, induites par le système social et politique en place. Le wokisme prône donc la lutte exacerbée contre les inégalités. Sous ce prétexte qui pourrait en soi être louable, le wokisme est en fait aux Etats-Unis une tyrannie des minorités qui se proclament victimes et offensées, non pas par des individus pour ce qu’ils font, mais pour ce qu’ils sont, à savoir des blancs occidentalisés qui sont invités à s’excuser, à se déconstruire, et à dénoncer leurs pairs qui ne le feraient pas.

Ce nouveau totalitarisme érige le victimaire en vertu cardinale, organisant de fait des degrés et des catégories qui finissent par se haïr entre elles. Aux Etats-Unis, les féministes historiques sont désormais vilipendées par les féministes noires, qui sont elles mêmes dénigrées par les féministes noires homosexuelles, qui sont elles-mêmes jugées en dessous des trans de couleur qui se veulent au sommet de la pyramide de la victimisation. Le "wokisme" consiste ainsi à déconstruire l’histoire, le genre et l’origine ethnique, pour exiger des citoyens ordinaires qu’ils s’éveillent et comprennent ainsi tout le mal que l’on a fait aux minorités opprimées, afin qu’ils s’en excusent et réparent en s’effaçant devant cette souffrance...

Extrait de l'article de Bernard Chaussegros, Le wokisme, révolution ou inculture ? 


mardi, mai 31, 2022

Tyrannie technologique et caractère démoniaque du monde moderne



Un rappel de monseigneur Gaume sur la capacité de la technologie de nous trans/déformer à foison.

Gaume évoque les caractères des démons dans son "Traité du Saint-Esprit" : intelligence, agilité (vitesse, puissance ; toutes qualités que nous développons à foison avec les techniques de transport et la technologie de communication ; ces forces magiques transforment les humains en agents ou cibles démoniaques ; de là ce goût pour la bêtise, la dictature, le contrôle, la manipulation, l’hypnose, la lubricité, la passivité (pigritia) que nous avons vu se développer chez tous les hommes et les femmes modernes, y compris en nous-mêmes. Le satanisme est devenu industriel, et cette dictature ubiquitaire est son couronnement. Un petit rappel pour comprendre comment nous avons créé un monde fourmillant de démons. Pensons aussi au visionnaire biblique John Milton et voyez en lien notre texte sur le caractère hypermoderne et industriel du lexique du Paradis perdu.

On a beaucoup parlé des victimes du vaccin. En fait comme dit Bloy leur petit nombre tempère notre joie. La vraie cible du vaccin c’est l’âme soit par l’altération de l’ADN (Adonaï) remplacé par l’Arn (Aaron grand prêtre et magicien), soit par la création d’un réflexe d’obéissance, de passivité te de soumission qui prélude à la grande extermination voulue par les élites bureaucratiques et milliardaires mondialistes. On est entouré des âmes mortes de Gogol, mais au sens propre. C’est le monde moderne automatisé dont ont parlé tous les grands esprits depuis deux siècles. Voyez nos textes sur Poe, Baudelaire, Dostoïevski, Drumont, Bernanos, Céline et les autres.

Nous allons citer Gaume. Pas pour faire une leçon de catéchisme (il n’y a plus assez de bons chrétiens pour ça) mais pour établir une analogie éclairante.

Monseigneur Gaume écrit donc à ce propos dans son Traité à propos du démon :

« Tuer le corps ne lui suffit pas. C’est par l’âme surtout que l’homme est l’image du Verbe incarné, et c’est à l’âme principalement qu’en veut le grand homicide. Son existence n’est qu’une chasse aux âmes : et quel carnage il en fait! Des millions de chasseurs et des millions de bourreaux sont à ses ordres. »

Belle expression, la boucherie d’âmes :

« Qu’est-ce que l’idolâtrie qui a régné et qui règne encore sur la plus grande partie du globe, sinon une immense boucherie d’âmes? Qui en est la cause consommante ? Le grand homicide, caché sous mille noms et sous mille formes différentes. »

Puis il définit le démon. Avant de ricaner, penser aux camps australiens, aux amendes autrichiennes, à votre code QR ou à votre condition de paria (et non de rebelle) ; pensez aussi à ce qui va suivre, à la famine – et au dépeuplement.

« Il est appelé Démon, Doemon. Pour désigner Lucifer, les oracles sacrés disent le Démon, c’est-à-dire le démon le plus redoutable, le Roi des démons. Sa science effrayante des choses naturelles, sa science non moins effrayante de l’homme et de chaque homme, de son caractère, de ses penchants, de ses habitudes, de son tempérament, en un mot de ses dispositions momies, lui ont fait donner ce nom, qui signifie : intelligent, savant, voyant. »

Plus que des boucs émissaires, les non vaccinés et les insoumis sont des calomniés. Et Gaume de rappeler :

« Il est appelé Diable ou plutôt le Diable, Diabolus. Odieux entre tous, ce nom signifie calomniateur. Deux choses constituent la calomnie : le mensonge et l’outrage. A ce double point de vue, Lucifer est le calomniateur par excellence.

J’ai évoqué dans un texte très lu le caractère maçonnique de ces masques, gestes-barrière, de ce lexique monstrueux et de la hiérarchie initiatique qui en découle. 

Gaume rappelle :

« Veut-on savoir ce qu’il y a de profonde philosophie dans les paroles de l’illustre disciple de saint Jean Chrysostome? qu’on se rappelle ce qu’était le monde païen à la naissance du christianisme. Par une foule de pratiques ténébreuses : consultations, évocations, oracles, initiations, sacrifices, le genre humain s’était mis en rapport habituel avec les dieux, c’est-à-dire avec les démons. »

Tout passe par les ondes et les vagues. 

"Notre lutte est contre les puissances du mal qui habitent l’Air…" (Gaume)

Rappelons le propos de notre ami Lucien Cerise : on ne saurait pas qu’il y a épidémie sans les médias. Les médias nous ont rendu esclaves des infos et promptes à tous les délires et toutes les dictatures. La vraie bête dont a parlé Macron c’est eux. J’en reviens au bon musulman de Candide ou à la cuisinière de Flaubert qui ne veulent rien savoir.

Enfin Gaume évoque les qualités des démons :

« Les prérogatives sont, entre autres : l’intelligence, l’agilité, la puissance d’agir sur les créatures matérielles et sur l’homme, par mille moyens divers et jusqu’à des limites inconnues : le tout mis au service d’une haine implacable. Un mot sur chacune de ces terribles réalités. «

Le caractère de l’intelligence moderne est éminemment démoniaque :

« L’intelligence. — Les démons étant de purs esprits, leur intelligence est déiforme. Dès qu’ils perçoivent un principe, ils en appréhendent toutes les conséquences spéculatives et pratiques. Ainsi, sur le monde matériel et ses lois, sur les éléments et leurs combinaisons, sur toutes les vérités de l’ordre purement moral ; en astronomie, en physique, en géographie, en histoire, en médecine, en aucune science ils ne peuvent se tromper : pour eux il n’y a d’erreur possible que dans les choses de l’ordre surnaturel. »

Grimés en experts les démons adorent lire l’avenir (cf. Attali et trois mille autres) :

« Quant à l’avenir, leur connaissance surpasse beaucoup la nôtre. S’agit-il des futurs nécessaires? les démons les connaissent dans leurs causes avec certitude. S’agit-il des futurs contingents qui se réalisent le plus souvent? ils les connaissent par conjecture : comme le médecin connaît la mort ou le rétablissement du malade. »

Ces qualités étranges (comme disait Tolkien) sont donc au nombre de trois. On a ensuite l’agilité :

« L’agilité des démons ne les rend pas moins redoutables que leur intelligence. Pour se transporter d’un lieu dans un autre, il faut à l’homme un temps relativement assez long : des minutes, des heures, des jours et des semaines. Souvent les moyens de transport lui manquent; d’autres fois la maladie ou la vieillesse l’empêchent de se mouvoir. Pas plus que les bons anges, les démons ne connaissent aucun de ces obstacles. »

On retrouve la fameuse citation de Job sur Satan baladeur, qui sera reprise par Goethe dans son Faust (mythologie comme on sait liée aux imprimeurs) :

« En un clin d’œil, ils se trouvent, à volonté, présents aux points les plus opposés de l’espace. De là, cette réponse de Satan, rapportée dans le livre de Job : D’où viens-tu, lui demande le Seigneur? » Satan répond : Je viens de faire le tour du monde : Circuivi terram. » Comme il n’y a pas de distance pour les démons, ce qui se passe actuellement au fond de l’Asie, ils peuvent le dire au fond de l’Europe, et réciproquement. »

Il est étonnant que la Vulgate donne le mot de circuit. Et il est clair pour Gaume que l’électricité est liée aussi à ces étranges phénomènes (pensez à Tesla…) :

« Notre époque matérialiste s’est permis ‘de nier les êtres spirituels et leurs propriétés. Pour la confondre, Dieu lui a réservé la découverte de l’électricité. Grâce à ce mystérieux véhicule, l’homme peut se rendre présent, non-seulement par la pensée, mais par la parole, à tous les points du globe, dans un temps imperceptible. A la vue d’un pareil résultat, comment nier l’agilité des Esprits ? »

Gaume évoque ensuite le venin de Lucifer :

« Essentiellement bienfaisante dans les bons anges, cette puissance est essentiellement malfaisante dans les démons. En s’assujettissant par le péché le roi de la création, Lucifer s’est assujetti la création tout entière. A l’homme et au monde il fait sentir sa tyrannie, inocule son venin, communique ses souillures, et, les détournant de leur fin, les change en instruments de guerre .contre le Verbe incarné. »

Ce venin distille la bêtise. Sur cette affaire retrouvez mon texte sur Villiers de l’Isle-Adam et la crétinisation technologie (années 1880, toujours quand apparaît la grippe partout, et que se multiplient les cas de cancer) :

« De toutes ces grandes réalités, vous n’avez qu’une connaissance vague, confuse, sèche et stérile. Vous avez des yeux, et vous ne voyez pas ; des oreilles, et vous n’entendez pas; une volonté, et vous ne voulez pas. Fruit du don d’entendement, le sens chrétien, ce sixième sens de l’homme baptisé, vous manque.

Il manque à la plupart des hommes d’aujourd’hui et à un trop grand de nombre de femmes. Il manque aux familles, il manque à la société, il manque aux gouvernants et aux gouvernés, il manque au monde actuel. »

La bêtise a aussi été vue par Flaubert (Bouvard et Pécuchet) et elle est venue avec le progrès, comme le racisme, l’impérialisme, l’humanitarisme, l’économisme – le crédit a remplacé le credo, comme dit Marx dans le capital (Livre sur l’accumulation primitive). Monseigneur Gaume :

« Monde de prétendues lumière et de prétendu progrès, il ne reste pour toi qu’un dernier vœu à former, c’est que l’Esprit d’intelligence te soit donné de nouveau et te montre à nu l’abîme inévitable, vers lequel te conduit à grands pas l’Esprit de ténèbres, redevenu, en punition de ton orgueil, ton guide et ton maître. »

Et l’homme comme chez Tocqueville devient le troupeau :

« Politique des éleveurs de bestiaux ! qui ne comprend plus que l’homme ne vit pas seulement de pain, et qu’on ne régénère pas un peuple en l’engraissant. Politique des aveuglés ! qui conduit le monde à une répétition de Ninive avec Sardanapale, de Babylone avec Balthasar, de Rome avec Héliogabale. »

Citons un autre prophète chrétien pour la peine alors, un nommé Tocqueville :

« Au-dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sut leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur; mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages, que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ?

Trouble de penser c’est fait. La peine de vivre ça arrive.

Nicolas Bonnal :


PDF gratuits :

Monseigneur Gaume, "Traité du Saint-Esprit", T.1T.2


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BONUS


Ces livres indispensables pour comprendre le Great Reset et le plan du Forum économique mondial de Davos

Alors que la réunion 2022 du Forum économique mondial de Davos a une nouvelle fois rassemblé les oligarques mondialistes, de Klaus Schwab à George Soros, dans le but de voir comment nous imposer leur plan et leur agenda, il est important de bien mesurer ce que veulent vraiment ces représentants du Nouvel Ordre Mondial et ce que signifie leur projet de grande réinitialisation (Great Reset).

Il faut saluer le remarquable travail des éditions Culture & Racines qui ont publié des livres essentiels sur le sujet. Tour d’horizon de trois titres indispensables à toute personne qui veut approfondir cette menace majeure sur notre futur.


Modeste Schwartz est l’auteur du livre "Le Magicien de Davos : verité(s) et mensonge(s) de la grande réinitialisation" qui analyse l’ouvrage publié par MM. Schwab et Malleret à l’été 2020 et intitulé Covid-19. La Grande Réinitialisation.. Modeste Schwartz souligne comment Klaus Schwab déguise ses instructions en constat et pratique l’art de la conspiration. Schwab a une idée tellement précise des modalités de la réorganisation de l’ordre social post-pandémique qu’il ne prend même pas vraiment la peine de formuler divers scénarios. Modeste Schwartz insiste : même un lecteur d’intelligence moyenne comprend au bout de la lecture de quelques pages du livre de Schwab que c’est un programme qu’il a en main. Et que ce programme est déjà en train d’être appliqué. Pour Modeste Schwartz qui a le sens de la formule, il est évident que nous avons face à nous des covidealers qui « ne sniffent pas leur propre dope« . Modeste Schwartz aborde aussi des aspects philosophiques du plan de Klaus Schwab qu’il qualifie de néopaïen, insistant sur le fait que celui-ci, dans le tout dernier paragraphe de sa conclusion, place une sorte d’envoi à « Mère Nature« , explicitement désigné comme telle. Schwartz décortique la prose de Schwab qui prend plaisir à célébrer le hold-up réussi des multinationales numériques sur les économies nationales. Schwartz met aussi en évidence le fait que Schwab sait bien entendu parfaitement de quel côté de l’échiquier politico-idéologique la menace risque de poindre pour lui et ses complices : « Mais il y a un côté plus sombre à tout cela. Cela déclenche également une montée des sentiments patriotiques et nationalistes, avec des considérations religieuses et ethniques troublantes qui entrent également en ligne de compte.« , écrit Klaus Schwab à la page 177 de son programme de Great Reset !

Le Magicien de Davos, Modeste Schwartz, éditions Culture & Racines, 187 pages.


Eric Verhaeghe est ancien élève de l’ENA. Il a quitté l’administration en 2007 pour exercer diverses fonctions patronales. Il anime aujourd’hui « Le Courrier des Stratèges ». Son livre "Le Great Reset : Mythes et Réalités" est suivi d’un dictionnaire critique du Great Reset. Bien sûr, Eric Verhaeghe montre comment le Forum économique mondial de Davos a instrumentalisé le Covid-19. Plus originale est l’analyse par Eric Verhaeghe de l’étrange conversion de Davos à l’écologie ainsi que de la façon dont Schwab et Malleret ont lié le réchauffement climatique, l’effondrement de notre écosystème et la pandémie pour justifier le Great Reset. Eric Verhaeghe décrit aussi comment le Great Reset est synonyme de société de surveillance, le Reset technologique reposant sur la digitalisation de la société et la surveillance généralisée de tous partout et tout le temps.

Le Great Reset : Mythes et Réalités, Eric Verhaeghe, éditions Culture & Racines, 177 pages.


Est-il besoin de présenter Pierre Hillard à nos lecteurs ? Ce docteur en sciences politiques et spécialiste du mondialisme signe un nouveau livre intitulé "Des origines du Mondialisme à la Grande Réinitialisation". Son but est de présenter les grandes lignes directrices du mondialisme ou, plus exactement, les racines de ce mondialisme sans oublier leurs conséquences spirituelles et politiques. Réalisant d’abord une super synthèse de ses livres précédents, Pierre Hillard prolonge ensuite son travail par une succession d’informations suite à l’apparition du Covid-19 et de son utilisation comme outil au service d’une cause supérieure, l’acte sacrificiel étant nécessaire dans la logique de la « rédemption par le péché » animant les acteurs de ce mondialisme. Comme toujours avec Pierre Hillard, ce livre est accompagné d’un impressionnant lot d’annexes contenant des documents récents de première main pour comprendre ce qui se joue en ce moment.

Des origines du Mondialisme à la Grande Réinitialisation, Pierre Hillard, éditions Culture & Racines, 368 pages.


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Klaus Schwab - Thierry Malleret, "COVID-19 La grande réinitialisation", PDF gratuit ICI.



Le Saint-Empire Euro-Germanique

"Sous Ursula von der Leyen, l'UE est en train de passer d'une démocratie à une tyrannie."  Cristian Terhes, député europée...