mardi, mai 31, 2022

Tyrannie technologique et caractère démoniaque du monde moderne



Un rappel de monseigneur Gaume sur la capacité de la technologie de nous trans/déformer à foison.

Gaume évoque les caractères des démons dans son "Traité du Saint-Esprit" : intelligence, agilité (vitesse, puissance ; toutes qualités que nous développons à foison avec les techniques de transport et la technologie de communication ; ces forces magiques transforment les humains en agents ou cibles démoniaques ; de là ce goût pour la bêtise, la dictature, le contrôle, la manipulation, l’hypnose, la lubricité, la passivité (pigritia) que nous avons vu se développer chez tous les hommes et les femmes modernes, y compris en nous-mêmes. Le satanisme est devenu industriel, et cette dictature ubiquitaire est son couronnement. Un petit rappel pour comprendre comment nous avons créé un monde fourmillant de démons. Pensons aussi au visionnaire biblique John Milton et voyez en lien notre texte sur le caractère hypermoderne et industriel du lexique du Paradis perdu.

On a beaucoup parlé des victimes du vaccin. En fait comme dit Bloy leur petit nombre tempère notre joie. La vraie cible du vaccin c’est l’âme soit par l’altération de l’ADN (Adonaï) remplacé par l’Arn (Aaron grand prêtre et magicien), soit par la création d’un réflexe d’obéissance, de passivité te de soumission qui prélude à la grande extermination voulue par les élites bureaucratiques et milliardaires mondialistes. On est entouré des âmes mortes de Gogol, mais au sens propre. C’est le monde moderne automatisé dont ont parlé tous les grands esprits depuis deux siècles. Voyez nos textes sur Poe, Baudelaire, Dostoïevski, Drumont, Bernanos, Céline et les autres.

Nous allons citer Gaume. Pas pour faire une leçon de catéchisme (il n’y a plus assez de bons chrétiens pour ça) mais pour établir une analogie éclairante.

Monseigneur Gaume écrit donc à ce propos dans son Traité à propos du démon :

« Tuer le corps ne lui suffit pas. C’est par l’âme surtout que l’homme est l’image du Verbe incarné, et c’est à l’âme principalement qu’en veut le grand homicide. Son existence n’est qu’une chasse aux âmes : et quel carnage il en fait! Des millions de chasseurs et des millions de bourreaux sont à ses ordres. »

Belle expression, la boucherie d’âmes :

« Qu’est-ce que l’idolâtrie qui a régné et qui règne encore sur la plus grande partie du globe, sinon une immense boucherie d’âmes? Qui en est la cause consommante ? Le grand homicide, caché sous mille noms et sous mille formes différentes. »

Puis il définit le démon. Avant de ricaner, penser aux camps australiens, aux amendes autrichiennes, à votre code QR ou à votre condition de paria (et non de rebelle) ; pensez aussi à ce qui va suivre, à la famine – et au dépeuplement.

« Il est appelé Démon, Doemon. Pour désigner Lucifer, les oracles sacrés disent le Démon, c’est-à-dire le démon le plus redoutable, le Roi des démons. Sa science effrayante des choses naturelles, sa science non moins effrayante de l’homme et de chaque homme, de son caractère, de ses penchants, de ses habitudes, de son tempérament, en un mot de ses dispositions momies, lui ont fait donner ce nom, qui signifie : intelligent, savant, voyant. »

Plus que des boucs émissaires, les non vaccinés et les insoumis sont des calomniés. Et Gaume de rappeler :

« Il est appelé Diable ou plutôt le Diable, Diabolus. Odieux entre tous, ce nom signifie calomniateur. Deux choses constituent la calomnie : le mensonge et l’outrage. A ce double point de vue, Lucifer est le calomniateur par excellence.

J’ai évoqué dans un texte très lu le caractère maçonnique de ces masques, gestes-barrière, de ce lexique monstrueux et de la hiérarchie initiatique qui en découle. 

Gaume rappelle :

« Veut-on savoir ce qu’il y a de profonde philosophie dans les paroles de l’illustre disciple de saint Jean Chrysostome? qu’on se rappelle ce qu’était le monde païen à la naissance du christianisme. Par une foule de pratiques ténébreuses : consultations, évocations, oracles, initiations, sacrifices, le genre humain s’était mis en rapport habituel avec les dieux, c’est-à-dire avec les démons. »

Tout passe par les ondes et les vagues. 

"Notre lutte est contre les puissances du mal qui habitent l’Air…" (Gaume)

Rappelons le propos de notre ami Lucien Cerise : on ne saurait pas qu’il y a épidémie sans les médias. Les médias nous ont rendu esclaves des infos et promptes à tous les délires et toutes les dictatures. La vraie bête dont a parlé Macron c’est eux. J’en reviens au bon musulman de Candide ou à la cuisinière de Flaubert qui ne veulent rien savoir.

Enfin Gaume évoque les qualités des démons :

« Les prérogatives sont, entre autres : l’intelligence, l’agilité, la puissance d’agir sur les créatures matérielles et sur l’homme, par mille moyens divers et jusqu’à des limites inconnues : le tout mis au service d’une haine implacable. Un mot sur chacune de ces terribles réalités. «

Le caractère de l’intelligence moderne est éminemment démoniaque :

« L’intelligence. — Les démons étant de purs esprits, leur intelligence est déiforme. Dès qu’ils perçoivent un principe, ils en appréhendent toutes les conséquences spéculatives et pratiques. Ainsi, sur le monde matériel et ses lois, sur les éléments et leurs combinaisons, sur toutes les vérités de l’ordre purement moral ; en astronomie, en physique, en géographie, en histoire, en médecine, en aucune science ils ne peuvent se tromper : pour eux il n’y a d’erreur possible que dans les choses de l’ordre surnaturel. »

Grimés en experts les démons adorent lire l’avenir (cf. Attali et trois mille autres) :

« Quant à l’avenir, leur connaissance surpasse beaucoup la nôtre. S’agit-il des futurs nécessaires? les démons les connaissent dans leurs causes avec certitude. S’agit-il des futurs contingents qui se réalisent le plus souvent? ils les connaissent par conjecture : comme le médecin connaît la mort ou le rétablissement du malade. »

Ces qualités étranges (comme disait Tolkien) sont donc au nombre de trois. On a ensuite l’agilité :

« L’agilité des démons ne les rend pas moins redoutables que leur intelligence. Pour se transporter d’un lieu dans un autre, il faut à l’homme un temps relativement assez long : des minutes, des heures, des jours et des semaines. Souvent les moyens de transport lui manquent; d’autres fois la maladie ou la vieillesse l’empêchent de se mouvoir. Pas plus que les bons anges, les démons ne connaissent aucun de ces obstacles. »

On retrouve la fameuse citation de Job sur Satan baladeur, qui sera reprise par Goethe dans son Faust (mythologie comme on sait liée aux imprimeurs) :

« En un clin d’œil, ils se trouvent, à volonté, présents aux points les plus opposés de l’espace. De là, cette réponse de Satan, rapportée dans le livre de Job : D’où viens-tu, lui demande le Seigneur? » Satan répond : Je viens de faire le tour du monde : Circuivi terram. » Comme il n’y a pas de distance pour les démons, ce qui se passe actuellement au fond de l’Asie, ils peuvent le dire au fond de l’Europe, et réciproquement. »

Il est étonnant que la Vulgate donne le mot de circuit. Et il est clair pour Gaume que l’électricité est liée aussi à ces étranges phénomènes (pensez à Tesla…) :

« Notre époque matérialiste s’est permis ‘de nier les êtres spirituels et leurs propriétés. Pour la confondre, Dieu lui a réservé la découverte de l’électricité. Grâce à ce mystérieux véhicule, l’homme peut se rendre présent, non-seulement par la pensée, mais par la parole, à tous les points du globe, dans un temps imperceptible. A la vue d’un pareil résultat, comment nier l’agilité des Esprits ? »

Gaume évoque ensuite le venin de Lucifer :

« Essentiellement bienfaisante dans les bons anges, cette puissance est essentiellement malfaisante dans les démons. En s’assujettissant par le péché le roi de la création, Lucifer s’est assujetti la création tout entière. A l’homme et au monde il fait sentir sa tyrannie, inocule son venin, communique ses souillures, et, les détournant de leur fin, les change en instruments de guerre .contre le Verbe incarné. »

Ce venin distille la bêtise. Sur cette affaire retrouvez mon texte sur Villiers de l’Isle-Adam et la crétinisation technologie (années 1880, toujours quand apparaît la grippe partout, et que se multiplient les cas de cancer) :

« De toutes ces grandes réalités, vous n’avez qu’une connaissance vague, confuse, sèche et stérile. Vous avez des yeux, et vous ne voyez pas ; des oreilles, et vous n’entendez pas; une volonté, et vous ne voulez pas. Fruit du don d’entendement, le sens chrétien, ce sixième sens de l’homme baptisé, vous manque.

Il manque à la plupart des hommes d’aujourd’hui et à un trop grand de nombre de femmes. Il manque aux familles, il manque à la société, il manque aux gouvernants et aux gouvernés, il manque au monde actuel. »

La bêtise a aussi été vue par Flaubert (Bouvard et Pécuchet) et elle est venue avec le progrès, comme le racisme, l’impérialisme, l’humanitarisme, l’économisme – le crédit a remplacé le credo, comme dit Marx dans le capital (Livre sur l’accumulation primitive). Monseigneur Gaume :

« Monde de prétendues lumière et de prétendu progrès, il ne reste pour toi qu’un dernier vœu à former, c’est que l’Esprit d’intelligence te soit donné de nouveau et te montre à nu l’abîme inévitable, vers lequel te conduit à grands pas l’Esprit de ténèbres, redevenu, en punition de ton orgueil, ton guide et ton maître. »

Et l’homme comme chez Tocqueville devient le troupeau :

« Politique des éleveurs de bestiaux ! qui ne comprend plus que l’homme ne vit pas seulement de pain, et qu’on ne régénère pas un peuple en l’engraissant. Politique des aveuglés ! qui conduit le monde à une répétition de Ninive avec Sardanapale, de Babylone avec Balthasar, de Rome avec Héliogabale. »

Citons un autre prophète chrétien pour la peine alors, un nommé Tocqueville :

« Au-dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sut leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur; mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages, que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ?

Trouble de penser c’est fait. La peine de vivre ça arrive.

Nicolas Bonnal :


PDF gratuits :

Monseigneur Gaume, "Traité du Saint-Esprit", T.1T.2


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BONUS


Ces livres indispensables pour comprendre le Great Reset et le plan du Forum économique mondial de Davos

Alors que la réunion 2022 du Forum économique mondial de Davos a une nouvelle fois rassemblé les oligarques mondialistes, de Klaus Schwab à George Soros, dans le but de voir comment nous imposer leur plan et leur agenda, il est important de bien mesurer ce que veulent vraiment ces représentants du Nouvel Ordre Mondial et ce que signifie leur projet de grande réinitialisation (Great Reset).

Il faut saluer le remarquable travail des éditions Culture & Racines qui ont publié des livres essentiels sur le sujet. Tour d’horizon de trois titres indispensables à toute personne qui veut approfondir cette menace majeure sur notre futur.


Modeste Schwartz est l’auteur du livre "Le Magicien de Davos : verité(s) et mensonge(s) de la grande réinitialisation" qui analyse l’ouvrage publié par MM. Schwab et Malleret à l’été 2020 et intitulé Covid-19. La Grande Réinitialisation.. Modeste Schwartz souligne comment Klaus Schwab déguise ses instructions en constat et pratique l’art de la conspiration. Schwab a une idée tellement précise des modalités de la réorganisation de l’ordre social post-pandémique qu’il ne prend même pas vraiment la peine de formuler divers scénarios. Modeste Schwartz insiste : même un lecteur d’intelligence moyenne comprend au bout de la lecture de quelques pages du livre de Schwab que c’est un programme qu’il a en main. Et que ce programme est déjà en train d’être appliqué. Pour Modeste Schwartz qui a le sens de la formule, il est évident que nous avons face à nous des covidealers qui « ne sniffent pas leur propre dope« . Modeste Schwartz aborde aussi des aspects philosophiques du plan de Klaus Schwab qu’il qualifie de néopaïen, insistant sur le fait que celui-ci, dans le tout dernier paragraphe de sa conclusion, place une sorte d’envoi à « Mère Nature« , explicitement désigné comme telle. Schwartz décortique la prose de Schwab qui prend plaisir à célébrer le hold-up réussi des multinationales numériques sur les économies nationales. Schwartz met aussi en évidence le fait que Schwab sait bien entendu parfaitement de quel côté de l’échiquier politico-idéologique la menace risque de poindre pour lui et ses complices : « Mais il y a un côté plus sombre à tout cela. Cela déclenche également une montée des sentiments patriotiques et nationalistes, avec des considérations religieuses et ethniques troublantes qui entrent également en ligne de compte.« , écrit Klaus Schwab à la page 177 de son programme de Great Reset !

Le Magicien de Davos, Modeste Schwartz, éditions Culture & Racines, 187 pages.


Eric Verhaeghe est ancien élève de l’ENA. Il a quitté l’administration en 2007 pour exercer diverses fonctions patronales. Il anime aujourd’hui « Le Courrier des Stratèges ». Son livre "Le Great Reset : Mythes et Réalités" est suivi d’un dictionnaire critique du Great Reset. Bien sûr, Eric Verhaeghe montre comment le Forum économique mondial de Davos a instrumentalisé le Covid-19. Plus originale est l’analyse par Eric Verhaeghe de l’étrange conversion de Davos à l’écologie ainsi que de la façon dont Schwab et Malleret ont lié le réchauffement climatique, l’effondrement de notre écosystème et la pandémie pour justifier le Great Reset. Eric Verhaeghe décrit aussi comment le Great Reset est synonyme de société de surveillance, le Reset technologique reposant sur la digitalisation de la société et la surveillance généralisée de tous partout et tout le temps.

Le Great Reset : Mythes et Réalités, Eric Verhaeghe, éditions Culture & Racines, 177 pages.


Est-il besoin de présenter Pierre Hillard à nos lecteurs ? Ce docteur en sciences politiques et spécialiste du mondialisme signe un nouveau livre intitulé "Des origines du Mondialisme à la Grande Réinitialisation". Son but est de présenter les grandes lignes directrices du mondialisme ou, plus exactement, les racines de ce mondialisme sans oublier leurs conséquences spirituelles et politiques. Réalisant d’abord une super synthèse de ses livres précédents, Pierre Hillard prolonge ensuite son travail par une succession d’informations suite à l’apparition du Covid-19 et de son utilisation comme outil au service d’une cause supérieure, l’acte sacrificiel étant nécessaire dans la logique de la « rédemption par le péché » animant les acteurs de ce mondialisme. Comme toujours avec Pierre Hillard, ce livre est accompagné d’un impressionnant lot d’annexes contenant des documents récents de première main pour comprendre ce qui se joue en ce moment.

Des origines du Mondialisme à la Grande Réinitialisation, Pierre Hillard, éditions Culture & Racines, 368 pages.


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Klaus Schwab - Thierry Malleret, "COVID-19 La grande réinitialisation", PDF gratuit ICI.



Un rabbin affirme que les Juifs sont des extraterrestres venus pour « conquérir » la Terre.

Le rabbin Michael Laitman est l'auteur de "Kabbalah, Science and the Meaning of Life". Le livre retrace les étapes de l'év...