La télévision d'État chinoise a montré une carte indiquant à quels pays la Russie appartiendrait dans l'éventualité de la victoire de l'Otan, c'est-à-dire de l'Amérique.
"Francis Bacon prévoyait que l’Amérique serait à la tête du Nouvel Ordre Mondial et de la « Nouvelle Atlantide » [...]. Le problème est que le Nouvel Ordre Mondial sera dirigé par l’Antéchrist, et la « Nouvelle Atlantide », selon Platon, est le modèle d’une société dirigée par une élite scientifique (satanique)...". La Nouvelle Atlantide, la « Porte de Dieu » et le CERN)
La philanthropie monstrueuse de Francis Bacon
"(...) Joabin met en relation les voyageurs avec un des pères de la maison de Salomon qui, sur le mode de la révélation, va leur dévoiler son fonctionnement et les prouesses dont elle est le théâtre. Elle « a pour fin de connaître les causes, et le mouvement secret des choses; et de reculer les bornes de l’Empire Humain en vue de réaliser toutes les choses possibles ». Ses prouesses technoscientifiques, ses « travaux », touchent aussi bien la matière inerte que le vivant, allant jusqu’à abolir la différence entre les deux ordres :
« Nous imitons les mouvements des êtres vivants, en animant des sortes de répliques d’hommes, de quadrupèdes, d’oiseaux, de poissons et de serpents. »
« Nous avons aussi l’art de faire pousser des plantes par simples mixtures de terres, sans y mettre de semence, et nous parvenons ainsi à produire de nouvelles plantes, différentes des variétés communes, ou à changer certaines espèces en d’autres. »
« Nous avons aussi des parcs et des enclos avec toutes sortes de quadrupèdes et d’oiseaux qui ne sont pas là uniquement pour le plaisir des yeux où à cause de leur rareté, mais aussi en vue de dissections et d’expériences, afin que nous puissions de cette façon augmenter nos lumières sur ce qui peut être pratiqué sur le corps humain… Nous essayons aussi sur eux tous les poisons et tous les remèdes, nous faisons l’essai des acte chirurgicaux aussi bien que médicaux. Par art aussi nous les rendons plus gros ou plus grands que les autres représentants de leur espèce, ou bien plus petits en arrêtant leur croissance. Nous les rendons plus féconds qu’à l’ordinaire ou au contraire stériles. »
Dans la liste de « merveilles naturelles » (oxymore significatif) qui clôt l’ouvrage présenté comme inachevé, on trouve entre autres :
« fabriquer de nouvelles espèces / transplanter une espèce dans une autre / prolonger la vie / augmenter la force et l’activité / augmenter et élever le cérébral / transformer les traits / augmenter la capacité à supporter la torture et la douleur / instruments de destruction comme ceux de la guerre et le poison / rendre les esprits joyeux ». Ces opérations se déroulent dans des grottes étagées sur plusieurs niveaux ou dans des tours où quelques ermites accumulent observations et expériences. Il y a aussi des puits et des fontaines de tailles diverses, des bâtiments « vastes et spacieux », des bains, des vergers, des parcs, tout un ensemble baroque en somme où la vie et la mort, la nature et la technique, le vivant et l’inerte passent constamment l’un dans l’autre.
« Nous avons aussi l’art de faire pousser des plantes par simples mixtures de terres, sans y mettre de semence, et nous parvenons ainsi à produire de nouvelles plantes, différentes des variétés communes, ou à changer certaines espèces en d’autres. »
« Nous avons aussi des parcs et des enclos avec toutes sortes de quadrupèdes et d’oiseaux qui ne sont pas là uniquement pour le plaisir des yeux où à cause de leur rareté, mais aussi en vue de dissections et d’expériences, afin que nous puissions de cette façon augmenter nos lumières sur ce qui peut être pratiqué sur le corps humain… Nous essayons aussi sur eux tous les poisons et tous les remèdes, nous faisons l’essai des acte chirurgicaux aussi bien que médicaux. Par art aussi nous les rendons plus gros ou plus grands que les autres représentants de leur espèce, ou bien plus petits en arrêtant leur croissance. Nous les rendons plus féconds qu’à l’ordinaire ou au contraire stériles. »
Dans la liste de « merveilles naturelles » (oxymore significatif) qui clôt l’ouvrage présenté comme inachevé, on trouve entre autres :
« fabriquer de nouvelles espèces / transplanter une espèce dans une autre / prolonger la vie / augmenter la force et l’activité / augmenter et élever le cérébral / transformer les traits / augmenter la capacité à supporter la torture et la douleur / instruments de destruction comme ceux de la guerre et le poison / rendre les esprits joyeux ». Ces opérations se déroulent dans des grottes étagées sur plusieurs niveaux ou dans des tours où quelques ermites accumulent observations et expériences. Il y a aussi des puits et des fontaines de tailles diverses, des bâtiments « vastes et spacieux », des bains, des vergers, des parcs, tout un ensemble baroque en somme où la vie et la mort, la nature et la technique, le vivant et l’inerte passent constamment l’un dans l’autre.
De ces diverses opérations, même l’État n’est pas toujours tenu au courant. On voit donc en quelque sorte une société d’experts mettre en œuvre hors de tout contrôle politique tout ce qui est possible ; or, semble-t-il, tout est possible à la science. L’homme peut ainsi violenter la nature et sa nature dans un processus n’ayant d’autre fin que sa propre accélération."
Extrait de "La Nouvelle Atlantide - La philanthropie monstrueuse de Francis Bacon, de Vincent Grégoire.
PDF gratuit ICI.
