mercredi, août 18, 2010

L'origine fantastique de la servitude volontaire


« Le travail, disait le pape, revêt une importance primordiale dans la réalisation de l'homme et le développement de la société... » Mais cette réalisation par le travail serait-elle un besoin atavique d'une espèce créée pour l'esclavage ?

Selon la thèse de R. A. Boulay, il y a très longtemps, des êtres venant d'un autre monde fondèrent une colonie en Mésopotamie. Comme le climat changea, il devint insupportable pour ces êtres. Ils décidèrent de produire un ouvrier primitif mieux adapté au climat. « Le résultat fut un Homo saurien, demi-homme singe et demi-reptile. Cependant, cette créature ne pouvait pas se reproduire.

Pour résoudre ce problème de main-d'œuvre, l'Adam ou le « lulu » reçut des caractéristiques dominant de mammifères et le résultat fut le premier Homo-sapiens. »

LA CRÉATION ET LA "CHUTE" DE L'HOMME

Par R. A. Boulay

« Je ferai un sauvage. Son nom sera homme. Vraiment, je créerai l' homme sauvage. Il verra aux services des Dieux pour qu'ils puissent être à l'aise ».
(L'Épopée de la Création sumérienne)

Un des plus vieux fragments de la mythologie sumérienne décrit les conditions sur la Terre lorsque les astronautes étrangers ou Anounnaki arrivèrent et avant qu'ils descendirent pour construire les villes en Mésopotamie. Il parle d'un temps quand le visage du soleil et la lune ne pouvaient pas être vus, quand la surface de la Terre fut abondamment arrosée et les nuages descendaient jusqu'à la surface de la Terre. Ce fut alors, comme la tablette déclare, que « les reptiles descendirent vraiment ».

Dans les Récits Épiques de la Mésopotamie, la création de l'homme fut secondaire et accessoire à la création de l'univers et à la colonisation de cette planète par les visiteurs étrangers. Après le débarquement des astronautes, la récupération des marais et la construction des villes commencèrent sous la direction d'Enki. Toutes les villes construites eurent un but spécifique de supporter les opérations minières dont le centre de traitement fut à Badtibira. La construction des villes, la réparation constante, la reconstruction des canaux et des digues et les opérations minières exigèrent tous un effort considérable de la part des fils d'Anou.

C'est avec cette origine que l'homme arrive sur la scène. La création de l'homme fut conçue et exécutée non comme une fin en soi, ni comme développement naturel de la civilisation de la Mésopotamie. Plus tôt, l'homme fut créé comme moyen de satisfaire un groupe d'étrangers mécontents. Le but de l'homme fut de servir les dieux ; il fut créé pour alléger le fardeau des dieux et assumer les tâches laborieuses et déplaisantes qui furent exécutées par les Anounnaki de plus en plus malheureux et rebelles. L'homme devait être le gagne-pain, le travailleur et le concierge des dieux.
Les Saintes Écritures décrivent le travail accomplit dans le jardin d' Éden avant la création de l'homme. C'est le serpent qui l'exécutait et plus tard, ce fut l'homme. En plus de l'agriculture, les dieux serpent minaient les minéraux pour « fournir Élohim avec de l'argent, de l'or, des pierres précieuses et des perles », démontrant ainsi une des activités principales des dieux serpents avant la venue de l'homme.

LES PREMIÈRES TENTATIVES DE CRÉER UN HOMME PRIMITIF

Les difficultés de leurs enfants d'en dessous ne furent pas négligées par les dieux orbitant dans leur vaisseau spatial. La végétation fut si abondante qu'ils n'avaient pas à produire beaucoup de nourriture et ils vivaient littéralement de la terre. Avec le changement de climat et d'environnement, ils devaient maintenant cultiver une grande partie de leur nourriture. Ils ne furent pas très compétents à l'accomplir.
Un des Mythes sumériens, « la dispute entre le bétail et le grain », décrit les premières tentatives d'alléger la souffrance des Anounnaki. Comme le poème le raconte, les fils d'Anou ne savaient pas comment cultiver le grain, faire du pain, ni fabriquer des vêtements. Ils mangeaient des plantes comme les animaux et buvaient de l'eau des fossés. Aussi longtemps que la végétation fut abondante, ils n'eurent aucun problème à se nourrir ; mais comme la terre commençait à s' assécher et que le nombre d'humains croissait, ils durent trouver d' autres moyens pour s'alimenter. Il fut maintenant nécessaire de cultiver leur propre nourriture.

Ce Mythe décrit des tentatives dans la « chambre de la création » du vaisseau spatial pour trouver des moyens pour les fournir de grains et de viandes. Deux déesses sont créées pour leur apprendre des méthodes pour cultiver leur propre nourriture et comment élever les animaux - Lahar, la déesse du bétail et Ashnan, la déesse du grain.

Ces déesses tentèrent d'enseigner aux Anounnaki les arts de l' agriculture et de l'agronomie animale, mais sans succès. Alors, réalisant que cette expérience fut un échec total, les dieux réunis en conseil décidèrent de faire le grand pas de créer un ouvrier primitif. Donc, par égard au bien-être des Anounnaki, « l'homme reçu le souffle ».

Ce Mythe semble être en rapport avec une période datant 100,000 ans dans le passé quand les terres ne supportaient plus les énormes reptiles végétariens et l'assèchement de la terre avaient apporté l' évolution des dinosaures mangeurs de viande et des grands mammifères. Le Mythe indique que les Anounnaki devinrent des carnivores nécessitant l'introduction de l'agronomie animale.

Donc, les dieux assemblés dans les cieux décidèrent que le meilleur moyen d'alléger la souffrance de leurs enfants sur la Terre fut de produire une nouvelle créature. Anou, le dieu principal, décréta qu'un sauvage serait créé, et « l'homme sera son nom ». Il serait chargé du service des dieux pour qu'ils puissent avoir leur repos. Puisque les expériences antérieures dans le vaisseau spatial ne furent pas couronnées de succès, il fut décidé de mettre Enki et Ninhoursag, l' infirmière principale, responsable de produire un être primitif. Cette nouvelle création, appelée un « lulu » par les Anounnaki, fut le premier homme primitif.

Enki et Ninhoursag dirigèrent plusieurs expériences dans l'Abzou, le laboratoire flottant d'Enki près d'Éridou, toutes visées à la création d'un ouvrier primitif. Dans un de ces Mythes, la création de types imparfaits est décrite.

Ninhoursag façonna des variétés d'individus de sexes différents de « l 'argile », mais ceux-ci se sont toutes avérées être anormales et furent des échecs complets. Le meilleur parmi eux fut décrit comme étant faible et débile de corps et d'esprit. Elle donna du pain à la créature mais il le refusa. Elle ne pouvait ni s'asseoir, ni se tenir debout et ni plier ses genoux. Éventuellement, ils abandonnèrent et décidèrent que cette créature fut un échec complet. Enfin, après plusieurs tentatives et erreurs, Enki et Ninhoursag trouvèrent une formule fonctionnelle.

CRÉATION DE L'HYBRIDE HOMME-SINGE-REPTILE

Au début, il y eut plusieurs tentatives et erreurs. En fin de compte, une méthode fonctionnelle fut découverte. Utilisant un groupe d' animaux primitifs féminins, vraisemblablement le singe femelle, les œufs furent fécondés par les jeunes astronautes et alors extraits et réimplantés dans les utérus de quatorze déesses de la naissance.

Cette procédure est décrite dans l'Épique d'Atrahasis qui traite de la création de l'homme. L'histoire raconte que « quatorze utérus furent rassemblés ensemble », fécondés avec « l'essence » des dieux et le résultat fut la création de sept mâles et de sept femelles.

Bien que le processus ait effectivement produit un être primitif viable, les événements subséquents démontrèrent un inconvénient majeur--les créatures produites furent des clones et ne purent se reproduire. Le fait que les deux sexes aient été produits, sept mâles et sept femelles, suggère que l'intention ait été de les rendre capables de se reproduire. Pour une raison biologique inconnue, de ce côté, le processus fut un échec.

L'homme primitif ou Adam fut créé ainsi, une combinaison mammifère-reptile hybride. La procédure utilisée par les Sumériens est décrite dans la Genèse lorsqu'elle affirme que l'image de Dieu fut imposée dans « l'argile », la matière génétique de base telle que dans les tablettes sumériennes. L'essence de Dieu est mélangée avec l' argile malléable de la terre--l'homme singe. Dans les contes cunéiformes, l'argile est mélangée à l'essence des dieux et avec cette création, ils « introduisent l'image des dieux ». Dans les deux cas, il devrait être observé que l'homme est créé à l'image de son dieu.

Par conséquent, la question suivante se pose : Quelle fut la provenance de la matière génétique qui produisit les caractéristiques mammifères de l'hybride ?

L'homme de Neandertal avait été sur la scène depuis des centaines de milliers d'années, étant le résultat d'un lent processus d'évolution. Ce fut vraisemblablement cet homme singe qui fut utilisé dans les expériences des Anounnaki. Cet homme singe est décrit dans l'Épique de Gilgamesh comme l'homme sauvage qui est précisément « converti » en être civilisé pour enfin devenir le compagnon de Gilgamesh dans ses nombreuses d'aventures.

Appelé Enkidou, il est une créature sauvage qui se nourrit d'herbe et vit parmi les animaux. Dans le conte, un chasseur malheureux se plaint alors à Gilgamesh qui est roi de la ville d'Ourouk. Gilgamesh se fait dire que cette créature ne porte pas de vêtements et qu'elle est couverte de poils. Il est assez intelligent pour remplir les fosses que le chasseur avait creusées pour attraper des animaux sauvages. Cet homme sauvage libère aussi le gibier de leurs pièges. Il vit avec les animaux, court avec les gazelles et partage l'endroit où ils s' abreuvent.

Cette créature sauvage est sans doute le Neandertal qui est mêlé avec les Anounnaki reptiliens. De cette combinaison, on espérait produire un hybride qui pouvait s'adapter à l'environnement changeant. L' assèchement de la Terre et les changements apportés à la flore et à la faune rendirent cela nécessaire de produire un ouvrier primitif.

L'Adam de la Bible ne fut pas l'Homo sapiens d'aujourd'hui. Il fut ce qu'on peut appeler « Homo saurien », une créature hybride mammifère-saurienne qui allait devenir notre ancêtre et le premier pas dans la création de l'homme moderne. En quelques années seulement, l' homme avait fait un saut géant dans l'évolution. Il avait soudainement évolué de l'homme singe sauvage à un hybride qui deviendrait une nouvelle espèce connue comme l'homme de Cro-Magnon.
L'hybride qui fut créé ressemblait probablement aux reptiles puisqu'il fut créé à l'image de ses dieux. La Genèse est très spécifique à ce sujet, car elle affirme, « . Faisons l'homme à notre image, comme notre ressemblance, . » Adam fut donc créé à la fois à l'image ou « selem » et la ressemblance ou « dmut » de son créateur. L'usage des deux termes dans le texte biblique ne voulait laisser aucun doute que l'homme fut semblable en apparence aux dieux. C'est cette ressemblance, ou son absence comme nous verrons, qui est à la base de plusieurs des réprimandes de la Bible et de la littérature sumérienne.

Plus tard, quand les hommes se marièrent avec ceux de la même espèce, les caractéristiques reptiliennes s'éliminèrent graduellement et ils développèrent ainsi, de plus en plus, leurs caractéristiques mammifères. Les gènes des mammifères dominèrent les gènes reptiliens et l'homme devint plus « humain », ressemblant moins à dieu. Cela explique la nature « pécheresse » et la « chute » de l'homme. Le péché originel fut la déviance de l'homme de son origine de base reptilienne ou de dieu. Cela explique aussi pourquoi l'homme fut défendu de reproduire toute ressemblance de ses dieux.

À travers la manipulation biologique, les Anounnaki ou Néfilim prirent un singe mâle existant et lui donnèrent une partie de leur divinité, leur sang saurien. Certains versets des Saintes Écritures confirment le fait que les expériences biologiques prirent place sur la Terre et que quelques-unes devinrent hors de contrôle. Ces expériences semblent avoir été exécutées de routine par les Néfilim, qui possédèrent non seulement des moyens techniques avancés dans le transport et les communications, mais aussi dans les sciences biologiques.

Dans le premier livre d'Hénok, les infractions des Néfilim sur la Terre avant le Déluge sont divulguées en détail. Daté du 2ème siècle avant J.-C., ce livre avait perdu son importance dans l'Église occidentale au 4ème siècle après J.-C., et, il est considéré canonique seulement dans l'Église éthiopienne. Originairement en hébreu et en araméen, il fut traduit en grec et puis en éthiopien où il fut conservé et non retrouvé par les Européens jusqu'au 18ème siècle. C' est le plus vieux des trois livres apocryphes attribués à Hénok et certaines parties furent découvertes dans les manuscrits de la Mer Morte.

Selon le premier livre d'Hénok, les Néfilim reçurent la mission d' apporter les arts salutaires et les métiers à l'espèce humaine. Mais ce qui commença comme un effort élogieux tourna rapidement en vinaigre.

Les Néfilim commencèrent à enseigner les arts martiaux à l'homme, « la fabrication d'épées, de couteaux, de boucliers et d'armures corporelles ». Ils enseignèrent aussi à l'homme les sciences défendues de « l'incantation, l'alchimie et l'astrologie ». Mais la pire des infractions dont ils sont accusés fut de jouer avec la génétique, de « changer l'homme en cheval, en mulet ou vice versa, ou de transférer un embryon d'un utérus à un autre ». Cette pratique de réimplanter un embryon dans un autre utérus est semblable aux activités décrites dans l'Épique de la Création sumérienne. Il semble que les Néfilim ou Anounnaki connaissaient très bien la manipulation génétique et la croissance sélective.

HOMO SAURIEN, L'HOMME PRIMITIF DE L'ÉDEN

La genèse répète à maintes reprises qu'avant la «chute », l'homme fut nu pendant qu'il occupait le jardin d'Éden. Ce ne fut qu'au moment où il mangea le fruit défendu qu'il se rendit compte de sa nudité et mit des vêtements. D'autres sources religieuses anciennes confirment ceci, mais elles révèlent aussi la raison pour laquelle il fut nu. Selon le Haggadah, les corps d'Adam et Ève « avaient une peau écailleuse », et de plus, on disait de la peau d'Adam, « elle fut aussi brillante que la lumière du jour et couvrait son corps comme un vêtement lumineux ». Adam avait donc l'apparence d'un reptile avec sa peau écailleuse et brillante. Ce fut pour cette raison qu'Adam et Ève ne portaient pas de vêtements comme protection ou confort.

Le Livre de la Genèse dit aussi qu'Adam ne transpirait pas dans le jardin d'Éden avant la « chute ». Ce fut sa punition d'avoir mangé le fruit défendu, car on lui avait dit, « par la sueur de ton visage gagneras-tu ton pain ». Avant la « chute », Adam ne transpirait pas puisque la transpiration est caractéristique des mammifères et non des reptiles.
Aussi longtemps qu'ils restèrent dans le jardin d'Éden, Adam et Ève ne procréèrent pas. Les tablettes sumériennes expliquent pourquoi--parce qu'ils furent des « mules » et ne pouvaient pas reproduire leur propre espèce. L'incident que la Bible appelle la « chute de l'homme » fut son habileté à acquérir la capacité de procréer en se donnant plus de traits des mammifères. Dans la punition d'Ève, cela est explicite dans le fait qu'elle doit maintenant subir les douleurs de naissance comme tous mammifères.

Le changement génétique définitif fut accompli par Enki. Cela ne fut pas autorisé et causa beaucoup de dissension parmi les dieux, et demeura un différend majeur entre Enlil et Enki. Enki est le Créateur, le défenseur et le bienfaiteur de l'espèce humaine. Enlil méprisait l' espèce humaine comme une abomination et une détérioration de la génétique saurienne. Il fut un dieu cruel et malveillant et, celui qui produisit le Déluge.

L'homme primitif ou Homo saurien fut placé dans le jardin d'Éden pour cultiver de la nourriture ; la Genèse dit, «Yahvé Dieu planta un jardin en Éden, à l'orient, et il y mit l'homme qu'il avait modelé ». Puisque l'homme fut créé dans l'Abzou d'Enki à sa ville d'Éridou et étant la partie la plus à l'Ouest de la plaine mésopotamienne entre les deux rivières, il semble que la région fertile à l'Est d'Éridou soit le jardin d'Éden. Par coïncidence, les Sumériens appelèrent cette région E-DIN ou « la maison de ceux qui sont vertueux ».

Selon les Jubilés, Adam et Ève furent placés dans le jardin d'Éden pour le labourer et le récolter. « Ils protégeaient le jardin des oiseaux, des bêtes et du bétail et, ramassaient les fruits et la nourriture ». Les obligations d'Adam sont décrites en termes similaires dans une des versions babyloniennes de la création de l' homme : il fut de son devoir de maintenir les canaux et les cours d' eau et de cultiver des plantes en abondance pour remplir les entrepôts de grains des Anounnaki.

Jusqu'à l'événement connu énigmatiquement comme la « chute de l' homme », l'homme primitif cohabitait le jardin d'Éden avec les dieux serpents et, ensemble, ils accomplirent le travail nécessaire. Apparemment, cette main-d'œuvre ne fut pas suffisante pour accomplir le travail essentiel et une modification fut nécessaire pour rendre l' Homo saurien plus efficace. Pour avoir une plus grande main-d'œuvre, il fut décidé de rendre à l'Adam ou le «lulu «sa capacité de se reproduire.

LA CHUTE DE L'HOMME OU LA CRÉATION DE L'HOMO SAPIENS

L'événement que les érudits bibliques appellent la « chute de l' homme » commence avec Adam et Ève qui furent placés dans le jardin d' Éden par la divinité pour le labourer et l'entretenir. Parmi le grand nombre de choses savoureuses à manger fut le fruit de deux arbres dans le milieu du jardin : « l'arbre de la vie et l'arbre de la connaissance du bien et du mal ». On dit à Adam et Ève :
« Alors, Dieu a dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? La femme répondit au serpent : Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin. Mais du fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez pas, vous n'y toucherez pas, sous peine de mort ».
Alors, les Saintes Écritures ajoutent laconiquement « Or tous deux étaient nus, l'homme et sa femme, et ils n'avaient pas honte l'un devant l'autre ». Plus tard, lorsqu'ils mangèrent le fruit défendu, le seul et l'unique résultat fut, « Alors leurs yeux à tous deux s' ouvrirent et ils connurent qu'ils étaient nus; . ».

On se demande pourquoi toute cette emphase est placée sur la nudité. C 'est comme si l'expulsion d'Adam et Ève du jardin fut un moyen dramatique d'expliquer comment l'espèce humaine en est venue à porter des vêtements. Il est évident que le fait de porter des vêtements fut tout simplement une manifestation d'autre chose, l'acquisition de la « connaissance ».

La racine hébraïque « YD » qui est utilisée partout dans à travers la Genèse ne signifie pas seulement la « connaissance » mais plus spécifiquement, « faire l'expérience de ». Telle qu'appliquée aux relations conjugales, la racine « YD » signifie connaître sexuellement, c'est-à-dire, avoir des relations sexuelles. En fait, elle s'applique non seulement aux relations maritales normales mais aussi à une conduite clandestine, même à l'homosexualité et au sexe parmi les animaux.

Donc, ayant la « connaissance », l'homme acquit une sorte de force sexuelle ou de prouesse. La connaissance qui fut retenue de l'homme fut d'une nature plus profonde et sérieuse que de juste être conscient de sa nudité. Pour l'homme, ce fut quelque chose de bien, mais quelque chose que les créateurs ne voulaient pas qu'il ait. Avant qu'Adam et Ève ne l'eussent, ils vivaient dans le jardin d'Éden sans progéniture. L'ayant obtenue, Ève fut condamnée à souffrir les douleurs de l' accouchement. Le conte d'Adam et Ève est l'histoire d'un pas crucial dans l'évolution de l'homme : l'acquisition de la capacité de procréer comme un mammifère. Cependant, ayant cette capacité, l'homme perdit certains traits sauriens, sa soi-disant divinité.

L'HOMME PERD SON APPARENCE SAURIENNE ET SA DIVINITÉ

La Genèse décrit sommairement les changements physiologiques qui résultèrent de la punition d'Adam et Ève. Comme châtiment, Ève devait souffrir les douleurs de l'accouchement tandis qu'Adam devait gagner son pain à la sueur de son front. Logiquement, il semble qu'auparavant, Ève n'eût pas produit de progénitures et Adam ne transpirait pas.

D'autres sources religieuses révèlent quelques-uns des changements qui furent provoqués par cet événement important. Dans la section sur la Création du Monde, le Haggadah explique ce qui se passa dans le jardin après qu'ils eurent pris le fruit défendu :

« Le premier résultat fut qu'Adam et Ève devinrent nus. Avant, leurs corps avaient été couverts avec une peau écailleuse et enveloppés avec l'auréole de la gloire. Aussitôt qu'ils eurent violé le commandement, l'auréole de la gloire et la peau écailleuse tombèrent d'eux et ils se trouvèrent là nus, ressentant la honte ».

Il est évident que leur nudité devait être associé à la perte de leur « peau écailleuse » et de « l'auréole de la gloire ».
Des descriptions similaires se trouvent dans les vieilles légendes rabbiniques. Décrivant l'homme avant la Chute, ils disaient que, « sa peau fut aussi claire que la lumière du jour et couvrait son corps comme un vêtement lumineux ».

Selon ces sources, par la suite, lorsque Ève mangea de la pomme, le résultat immédiat fut, « qu'à ce moment, toutes les parures que Dieu avait données à la femme d'Adam disparurent et elle vit qu'elle fut nue ! »

Cette peau lumineuse fut « l'auréole de gloire ». D'autres légendes disent que le changement provoqué par la Chute fut que, « la luminosité de sa peau qui l'avait couvert comme un vêtement, disparut ».

La nudité qui est tant mise en évidence dans les anciens documents est de quelque façon, en rapport avec une sorte de peau protectrice externe, lumineuse et brillante, l'auréole de gloire. La nudité de l' homme fut le fait de perdre cette peau écailleuse protectrice, en d' autres mots, son apparence reptilienne ou divine. Désormais, l'homme devait porter des vêtements pour protéger sa peau vulnérable de mammifère. L'homme commencerait alors à transpirer comme un mammifère, une fonction physiologique qui pas intrinsèque aux reptiles.

L'HOMME CRÉÉ À L'IMAGE DES DIEUX REPTILIENS

Le livre de la Genèse rend abondamment clair que l'homme fut originairement créé à l'image de son dieu :

« Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, comme notre ressemblance, ... Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa ».

Puisque l'Adam de la Genèse et les « lulus » sumériens furent créés à l'image du dieu serpent, trouve-t-on des traces de ce fait dans les Saintes Écritures ? En effet, dans la version gnostique de la création de l'homme. Il y en a un qui décrit la réaction d'Ève dans le jardin d 'Éden :

« Elle regarda l'arbre. Et elle vit qu'il fut beau et magnifique et elle le désirait. Elle prit un de ses fruits et le mangea et elle le donna aussi à son mari et il en mangea aussi. Alors, leurs esprits s' ouvrirent. Lorsqu'ils en mangèrent, la lumière de la connaissance brilla sur eux lorsqu'ils portèrent la honte et ils savaient qu'ils furent nus puisqu'ils avaient la connaissance. Lorsqu'ils revinrent à leur sens, ils virent qu'ils furent nus ; et ils s'amourachèrent l'un l'autre. Quand ils virent leurs créateurs, ils les détestèrent puisqu'ils avaient une forme bestiale. Ils comprirent plusieurs choses ».

Donc, une description appropriée d'Adam et Ève et leurs créateurs serait comme suit : Ils avaient une peau écailleuse ou calleuse ; elle fut brillante et lumineuse comme on voit chez certains reptiles ; ils ne transpiraient pas, cela étant un trait de mammifères ; ils ne portaient pas de vêtements puisque ce fut inutile ; ils avaient une peau de couleur verte pâle.

La preuve pour la couleur de leur peau se trouve dans le Haggadah qui décrit comment Adam fut créé de poussière prise des quatre coins du monde :

« La poussière fut de plusieurs couleurs - rouge, noir, blanc et vert. Le rouge fut pour le sang, le noir pour les intestins, le blanc pour les os et le vert pour la peau pâle ».

Si Adam avait été un Homo-sapiens, la couleur de poussière utilisée pour la peau aurait été vraisemblablement le rose ou le brun.

L'Homo saurien ou l'homme reptile fut probablement beaucoup plus grand que l'homme moderne. Plusieurs sources anciennes lui font références comme ayant la taille d'un géant avant l'incident d'Éden. Par exemple, les registres rabbiniques divulguent que, « Adam, qui avait été un géant, diminua en taille jusqu'à la dimension d'un homme ordinaire ».

Les patriarches antédiluviens et les rois sumériens furent en partie des Sauriens et furent apparemment de très grands hommes qui ressortirent physiquement parmi les hordes de l'espèce humaine. Les Rephaïm, les descendants des Néfilim vivant après le Déluge, furent aussi des géants ; et comme les antédiluviens, leur durée de vie semble avoir diminué étant donné le fait que leur sang saurien se diluait de plus en plus.

L'HOMME PERD LA LONGÉVITÉ POUR DEVENIR UN MAMMIFÈRE

Bien qu'il y ait eu deux arbres dans le Jardin, seulement l'arbre de la connaissance fut tabou. Apparemment, l'homme avait l'accès à l' arbre de vie ou l'immortalité puisque cela ne lui a pas été défendu. Maintenant qu'il possédait la capacité de procréer, la divinité biblique s'inquiétait qu'il pourrait aussi prendre de l'arbre de vie pour devenir immortel :

« Puis Yahvé Dieu dit : Voilà que l'homme est devenu comme l'un de nous, pour connaître le bien et le mal ! Qu'il n'étende pas maintenant la main, ne cueille aussi de l'arbre de vie, n'en mange et ne vive pour toujours ! Et Yahvé Dieu le renvoya du jardin d'Éden pour cultiver le sol d'où il avait été tiré. Il bannit l'homme et il posta devant le jardin d'Éden les chérubins et la flamme du glaive fulgurant pour garder le chemin de l'arbre de vie ».

Selon les Saintes Écritures, l'homme ne pouvait pas revenir en arrière. Il avait maintenant pris le pas décisif et possédait la « connaissance » et pouvait commencer la race de mammifère connue comme l'espèce humaine ou Homo-sapiens. Cependant, ayant obtenu ceci, il devait perdre la longue vie ou l'immortalité. Les deux furent mutuellement exclusifs tel qu'indiqué dans le Livre de la Genèse. L' homme aurait pu retenir sa forme divine et sa longue vie tout en demeurant un mulet, un type d'Homo saurien limité.
Voyant que l'homme avait besoin de vêtements pour se protéger contre les éléments, une divinité apparemment compatissante, « fabriqua des chemises faites de peaux pour l'homme et sa femme et les vêtit ». Cependant, cette divinité généreuse avait probablement d'autres raisons en tête, puisque le Haggadah révèle, les vêtements furent fabriqués des peaux muées délaissées par les serpents.

Est-ce que cela fut accompli pour rappeler à l'homme ses origines reptiliennes ? Ce fut un moyen ironique pour graver dans la mémoire de l'homme le fait qu'il provenait de source saurienne et qu'il existait selon la tolérance des dieux serpents. Ce thème se répète plusieurs fois dans les relations subséquentes de l'homme avec ses dieux sauriens et fut formalisé dans le rituel de la circoncision.

LE MYTHE DE LA CRÉATION DANS LE CONTE D'ADAPA

Bien qu'aucun Mythe sumérien n'ait pas encore été trouvé qui est un parallèle à la chute de l'homme tel que raconté dans l'Ancien Testament, il existe un poème qui raconte une histoire qui est probablement la source de la narration de la Genèse.

Le Conte d'Adapa fut découvert dans les archives des rois égyptiens à El-Armana, aussi bien que dans la bibliothèque du roi assyrien, Asshourbanipal. En ces jours, Il fut sans doute connu universellement. Comme celui de l'Épique de Gilgamesh, son thème principal est que l' homme rate l'occasion de se donner l'immortalité.

Adapa fut un spécimen Homo sapiens modèle créé par Enki dans l'Abzou. Comme l'Adam de la Genèse, Adapa possédait la connaissance mais non l' immortalité. Le conte commence avec l'affirmation :

« Avec une grande sagesse, Enki lui avait donné la sagesse, mais non la vie éternelle ».

Enki avait entraîné Adapa à faire des corvées spécialisées pour sa maisonnée : il procura la nourriture pour la table, faisait la cuisson et prépara et servit la table au palais d'eau d'Enki. Comme se poursuit l'histoire, un jour, Adapa fut dans son bateau en train de pêcher pour obtenir de la nourriture pour la table d'Enki, quand, le « vent du sud » s'éleva et inonda le bateau. Adapa maudit le vent et, comme l'histoire le raconte, « brisa l'aile du vent du sud ».

Cette phrase est en effet curieuse et, à la lumière d'un autre poème sumérien, elle semble être l'aile d'un avion. Dans le Mythe de Zu, une des armes utilisées contre Zu et celle qui le battit fut le « vent du sud ». Ce contexte le fait paraître comme une sorte de vaisseau inhabité. Dans le cas d'Adapa, il semble l'avoir mis hors de fonction par hasard.

Pendant ce temps, dans sa « demeure céleste », le dieu principal Anou s'inquiète que « le vent du sud n'a pas soufflé sur la terre depuis sept jours » et demande que son vizir fasse une enquête. Quand il rapporta qu'un simple mortel l'avait mis hors de fonction, Anou fut furieux et appela Adapa à son vaisseau spatial pour s'expliquer. Enki, qui fut non seulement le créateur de l'homme mais aussi souvent son défenseur et son bienfaiteur, mit Adapa au courant de comment agir en la présence du grand dieu.

Adapa se fait dire comment atteindre le bateau céleste d'Anou. Dans le conte, Enki « lui fit prendre la route du ciel et au ciel il se rendit », prenant évidemment une navette de Sippar, la ville spatiale. Il est prévenu qu'il sera offert le pain de la mort : « tu ne le mangeras pas ». Ensuite, tu seras offert l'eau de la mort : « tu ne le boira pas », lui dit Enki.
Adapa fut introduit au dieu Anou qui lui demanda directement pourquoi il avait brisé le vent du sud. Adapa lui expliqua qu'il fut en train d 'attraper du poisson pour la table de son maître. La mer fut comme un miroir jusqu'au moment que le vent du sud s'éleva et renversa son bateau, démontrant donc que son bateau avait été inondé par le jet de vent du « vent du sud » qui volait très bas.

Anou fut impressionné par l'intelligence d'Adapa et de plus, par le fait qu'il avait appris des « choses défendues », c'est-à-dire, des informations réservées aux dieux et leurs enfants semi-divins. Il questionna Adapa à savoir pourquoi Enki avait divulgué le « plan du Ciel et de la Terre » à un être humain, sans valeur, comme lui. Anou demanda pourquoi Enki lui avait fabriqué un « shumu ».

Le dieu principal songea quoi faire avec Adapa maintenant qu'il connaissait le chemin des dieux, puisqu'il avait voyagé de la terre au ciel dans un « shumu », un voyage seulement permis aux dieux. Dans ce sens, le mot sumérien « shumu » fait référence à une fusée ou une navette spatiale pour atteindre le vaisseau orbitant dans les cieux. Ce terme est discuté en détail dans le Chapitre 11.

Pour continuer l'histoire d'Adapa, il fut décidé de le joindre aux rangs des dieux en lui fournissant le pain et l'eau de vie. De cette façon, Adapa posséderait l'immortalité et deviendrait comme un des dieux. En réalité, cela signifiait revenir en arrière à sa nature reptilienne. C'est peut-être la raison pour laquelle Enki l'avait prévenu, ne voulant pas que sa création soit altérée.

Quand Adapa refusa la nourriture et l'eau de l'immortalité, Anou voulait savoir pourquoi. Adapa lui dit de l'avertissement d'Enki, ce qui rendit Anou furieux et il envoya un messager pour châtier Enki. Anou s'est finalement calmé mais ce fut trop tard pour Adapa ; symboliquement, l'homme avait manqué sa chance de posséder la vie éternelle.

Adapa retourna à la Terre, un voyage pendant lequel il vit les merveilles de l'espace, « comme Adapa regarda de l'horizon du ciel à son zénith, il vit sa splendeur ».

Adapa fut décrété un haut prêtre à Éridou et il reçut la promesse que, désormais, la déesse de la guérison soignerait aussi les maladies de l 'espèce humaine. Mais ce qui est encore plus important à l'histoire d' Adapa comme parallèle à celle d'Adam à l'Éden, est qu'il fut décidé par les dieux qu'il, comme Adam, serait l'ancêtre de l'espèce humaine. Anou décréta que, comme destin, Adapa serait « la semence de l'espèce humaine ».

La nourriture et l'eau de vie sont souvent dépeintes sur les sceaux-cylindres et les murales sumériens. Les dieux sont parfois démontrés avec une pomme de pin dans une main et un seau d'eau ou « situla » dans l'autre, représentant la nourriture et eau de vie éternelle ou l'immortalité.

La triste histoire est que l'homme ne pouvait pas avoir le meilleur de deux mondes, une forme de mammifère et une longue vie. Cela explique pourquoi les durées de vie de l'homme se raccourcissent progressivement comme chaque génération dilua de plus en plus les gènes sauriens. Les dieux furent malheureux avec la détérioration des traits sauriens et dans les années à venir, ne laisseraient pas l' homme oublier son choix. Cela se répète partout dans les chapitres de l'Ancien Testament comme « la faiblesse de la chair ».

Plus que l'homme s'éloignait de ses origines sauriennes, moins qu'il s 'en souvenait. À travers un long processus d'amnésie sélective, encouragé par une prêtrise qui se perpétuait et qui fut bien dissimulée, l'espèce humaine en est arrivée à perdre toute connaissance de son ascendance saurienne.

LA GÉNÉALOGIE DE L'HOMME

Notre thèse est que nos ancêtres furent des formes reptiliennes qui vinrent à la Terre d'une autre planète pour obtenir, il y a longtemps, certains métaux. Trouvant le climat bénin, ils y fondèrent une colonie en Mésopotamie. Comme le climat changea, tel que démontré par le décès des dinosaures, il devint insupportable pour les Anounnaki. Ils décidèrent ainsi de produire un ouvrier primitif mieux adapté au climat. Le résultat fut un Homo saurien, demi-homme singe et demi-reptile. Cependant, cette créature ne pouvait pas se reproduire.

Pour résoudre ce problème de main-d'œuvre, l'Adam ou le « lulu » reçut des caractéristiques dominant de mammifères et le résultat fut le premier Homo-sapiens.

Quant à l'évolution, l'homme moderne apparu sur la scène il y a quelque 40,000 ans comme par magie. L'Homo sapiens, ou l'homme de Cro-Magnon, ne fut pas un homme-singe et fut si différent de la forme qu'il replaça que cela avait nécessité un saut quantique dans le processus de l'évolution.

Le problème complexe du « manque de lien » confondit les évolutionnistes depuis plus de 100 ans. Est-ce possible que le soi-disant manque de lien ne soit jamais trouvé ? Et plus important encore, si ce manque de lien est découvert un jour, ce sera sans doute dans les ruines de l'ancienne civilisation de la vallée mésopotamienne.

« Le Passé Reptilien de l'humanité », Editions Aquarius


Klaus Dona « L'Histoire cachée du genre humain »

L'énigme de la servitude volontaire :

Photo :

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lundi, août 16, 2010

Mystique hippie


Une mystique syncrétique et libertaire

La majorité des hippies refuse la dépendance que crée la drogue : « D’une façon générale, un hippie qui s’enferme dans la drogue, c’est l’échec, écrit Bernard Plossu. La drogue n’est qu’un moyen et n’est pas indispensable. » De plus en plus, les hippies sérieux préfèrent retrouver, par une recherche spirituelle personnelle l’état de communion et de plénitude créé artificiellement par la drogue. C’est ainsi que les Beatles, après avoir chanté le LSD, l’ont abandonné pour le yoga.

Les hippies s’abreuvent à des sources spirituelles variées. On peut reconnaître leurs précurseurs dans les Cyniques grecs : Diogène vivait dans un tonneau et ses adeptes rejetaient déjà le mode de vie et les préjugés de leur époque. Certaines sectes chrétiennes primitives, comme les Adamites, préconisaient également la simplicité de vie, la communauté des biens, la nudité et la liberté sexuelle ; leurs membres pratiquaient la non-violence, le pacifisme et la charité ; ils voulaient se faire une âme simple et pure et mener la vie innocente d’Adam avant le péché.

Les hippies puisent également leur inspiration dans le mysticisme médiéval ; ils partagent le goût de François d’Assise pour la pauvreté, la bonté vis-à-vis des êtres humains et des animaux ; doux comme le saint, ils ne répugnent pas à mendier leur subsistance. Ils s’inspirent également des religions et des philosophies orientales : le Bouddha, Gandhi, Tagore, Shri Aurobindo, les maîtres Zen, font partie, au même titre que Jésus, du Panthéon hippie. Ils lisent le « Livre des Morts tibétain », s’intéressent à la magie, l’occultisme. Ils s’inspirent tout particulièrement de pratiques sexuelles du Tantra. Ils estiment que l’amour doit être absolument libre et à la fois sentimental, sensuel, mystique – terrestre et divin ; Timothy Leary affirme que « l’énergie sexuelle soulevée par le LSD est universelle, cosmique et divine ». Elle est « la conscience de l’unité physique ressentie dans le sang, les nerfs et les os ». J.-J. Rousseau, Charles Fourier et l’écrivain américain H.-D. Thoreau sont également leurs maîtres ; sous leur influence, beaucoup se retirent dans les forêts, et la campagne, vivent en communautés en partageant strictement leurs biens ; beaucoup sont végétariens et ne boivent pas d’alcool.

Emerson, Baudelaire, Walt Whitman, René Daumal, Antonin Artaud, Aldous Huxley sont particulièrement vénérés des enfants-fleurs. Ce dernier écrivain est même devenu l’objet d’un véritable culte ; il faut dire qu’il fut un précurseur de l’expérience psychédélique par la mescaline, et que son grand talent a magnifié et permis de divulguer les délices de l’extase chimique.

En dehors de ces influences éclectiques, les hippies ont été également marqués par le freudisme (ils veulent libérer en eux le ça, bien que Freud n’ait jamais préconisé le débridement des instincts, mais leur sublimation) et par la psychologie existentielle et créativiste de Carl Rogers, Abraham Maslow, Rollo May, Erich Fromm (« L’Art d’aimer » de ce psychologue est un des livres de chevet des hippies).

Bien que les hippies prétendent rejeter toute doctrine, tout dogme, toute Eglise et toute hiérarchie (on sait que Al Hallaj prétendait que le culte était inutile et que Maître Eckhart en usait très librement vis-à-vis du dogme), ils suivent cependant l’enseignement de plusieurs gourous, dont les demeures, où se pratique l’extase chimique en commun, sont revêtues de tapisseries hindoues, de peintures vivement colorées et ornées de statues de Bouddha. […]

Pour le hippie authentique pas de communion avec l’Etre sans le bonheur et la plénitude individuelle : « Si je n’étais pas, Dieu ne serait pas », disait Maître Eckhart. Mais le « je » dont parle le grand mystique n’est pas le Moi aliéné par une société répressive, mais le Moi spontané, le Moi créateur, le Moi libéré du désir des richesses, du prestige et de la puissance, et qui vit l’union à l’Etre dans toutes ses actions : « Il faut vivre sans désir au milieu de la ville », écrit Bernard Plossu ; pour un hippie, « le paradis n’est pas donné par une religion, il est où vous le faites vous-mêmes… son souci fondamental est un art de vivre ». Or, « l’art de vivre » importe beaucoup plus au véritable hippie que la jouissance solitaire de l’extase psychédélique. Ainsi sait-il découvrir ses aptitudes et ses dons et créer son mode de vie personnel. Il ne recherche pas l’Art en soi, mais sa créativité s’exprime à tout instant de sa vie dans son costume (d’où la fantaisie des vêtements hippies), dans ses ornements, dans ses créations artisanales, dans ses poèmes, dans ses danses et dans ses chants. Ce qu’il aime par-dessus tout, c’est se sentir uni aux autres, uni à l’Etre dans toutes les actions de sa vie ; ce qu’il veut, c’est vivre en état d’amitié avec les êtres et les choses : « Etre hippie, c’est redécouvrir l’amitié », écrit encore Bernard Plossu. […]

Vivant sans conflit l’Un et le Multiple, le hippie n’a pas besoin de projeter d’Image idéale du Futur, de la Transcendance ou de l’Au-delà ; son être « est en soi une raison suffisante d’exister ». Aussi s’accepte-t-il lui-même et accepte-t-il l’autre tel qu’il est, tel que la nature l’a créé ; comme pour Maître Eckhart, toutes les créatures sont la parole de Dieu : pas de mépris du corps, des sens et de soi-même ; jamais de mépris de l’autre, même s’il est injuste et violent : le hippie répond à la haine par la compréhension et l’amour et il jette des fleurs à ses ennemis ; mais s’il se veut aimant, il se veut en même temps indépendant : le hippie cherche à aimer d’une façon libre et saine, sans attachement morbide. Cette harmonie avec soi-même, avec les autres, et avec la vie doit être vécue dans la vie quotidienne, mais elle peut être magnifiée dans l’extase psychédélique et dans les grandes fêtes collectives, avec récitation de poèmes, chants, danses, pop music…[…]

Les festivals, la « pop music », « l’acid music », accompagnée de « light shows », les happenings et leurs transes collectives, ont pour but de remplacer ou de prolonger l’extase chimique. Certes, on peut mettre en doute la valeur de l’expérience religieuse à laquelle conduit ce fatras d’activités, inspirées par la recherche effrénée de sensations absolues, auditives, visuelles, tactiles, olfactives et sexuelles, mais quels que soient les excès et les mystifications auxquels se sont livrés certains hippies et quelques-uns de leurs gourous, quelles que soient les aliénations de cette étrange religion, il ne faut pas oublier qu’à l’origine du mouvement, les enfants-fleurs, avec leur gentillesse, leur simplicité, leur joie de vivre, leur désintéressement et leur naïveté ont fait passer sur le monde du business, de la machine et de la guerre, un souffle d’air pur, de spiritualité et d’authentique fraternité. Ces jeunes ont tenté de vivre à leur manière une synthèse originale entre les mysticismes traditionnels et le besoin moderne de libérer l’affectivité et la créativité individuelles. Ils ont eu le mérite de rechercher une nouvelle forme de religion libérée des aliénations religieuses mutilantes pour l’individu, et une nouvelle forme de société libérée de la course à l’argent et de l’esprit de ségrégation et de violence. Ils ont voulu vivre l’Etre, dans le présent, par l’amour et l’épanouissement de chaque individu. On pourrait dire que les hippies ont recherché, à leur manière, ce que voulait réaliser Maître Eckhart : « L’union dans la liberté la plus haute, l’indépendance la plus infinie, dans un présent indéfini. »

Mathilde Niel & Bailey Young

Les chemins des paradis hippies




Documentaire de Maren Niemeyer France - Allemagne - 2007
Résumé : Jusqu'en 1978, près de 40 000 jeunes Occidentaux traversaient l'Afghanistan chaque année ; parmi eux, les fondateurs des guides «Lonely Planet», Tony et Maureen Wheeler.

dimanche, août 15, 2010

Pièges de la méditation et du spiritualisme moderne


"La méditation réduit la sensibilité à la douleur" affirment des chercheurs de l’Université de Montréal dans une étude publiée dans la revue Emotion, éditée par l’Association américaine de psychologie. Les premiers médecins à avoir utilisé la méditation dans les hôpitaux viennent des Etats-Unis. Parmi ces pionniers, le plus connu est sans doute Jon Kabat-Zinn, le créateur de la MBSR (Mindfulness-Based Stress Reduction)…

Les néo-bouddhistes et des scientifiques (durant le crépuscule du Kali Yugä, les hommes de science sont presque tous achetés, d’après le « Lingä Purânä »*) font beaucoup de tapage pour inciter les gens à pratiquer en toute confiance la méditation et des exercices mentaux censés apporter de nombreux bienfaits.

La sagesse traditionnelle de l’Orient a toujours dénoncé les dangers de la méditation. La pratique de cette technique spirituelle n’était autorisée qu’après de longues années de préparation. « Les dangers de la méditation » : http://bouddhanar.blogspot.com/2007/02/les-dangers-de-la-meditation.html

Contrairement aux idées répandues, l’Occident possède aussi une véritable connaissance pratique des forces mises en jeu lors des exercices spirituels.

L’histoire de la chrétienté ne se réduit pas aux crimes de la papauté et au fanatisme religieux, qu’il soit protestant ou catholique. Durant des siècles, des ascètes, des ermites, des anachorètes se sont livrés à des pratiques spirituelles qui n’ont rien à envier au techniques du Yoga ou du Zen.

Le « Précis de Théologie Ascétique et Mystique » d’Adolphe Tanquerey fait état d’une science spirituelle pratique. « On l'appelle la science des saints, et avec raison ; car elle nous vient des saints qui l'ont vécue encore plus qu'ils ne l'ont enseignée, et elle est destinée à faire des saints, en nous expliquant ce qu'est la sainteté et quels sont les moyens d'y parvenir. » (A. Tanquerey).

A notre époque, des lecteurs ont découvert « Le Nuage de l'inconnaissance », ce traité de la mystique médiévale « est une invitation à abandonner toute forme de savoir, et même toute quête positive de Dieu, pour se laisser conduire jusqu'au mystère au-delà de tout nom ». Toutefois, l’auteur anonyme du traité condamne le vide intégral et « met en garde, écrit M.C. Sadrin, contre ceux qui confondent effort spirituel (simple élan de l’âme) et tension des forces physiques intellectuelles et spirituelles « au point de tomber en démence » : comprenant les mots charnellement et faute de la grâce, ils brutalisent leurs veines et par les violences faites à la nature pendant le temps de ce travail non point spirituel mais hostilement bestial, ils obtiennent de voir enflammées (leurs poitrine) d’une chaleur hors nature dont la cause sera ce dérèglement du corps ou… le démon, leur ennemi spirituel.

Et peut-être cependant iront-ils s’imaginer que c’est là le feu de l’amour obtenu et mérité de la grâce et de la bonté du Saint-Esprit… « Et bien vite après cette expérience et ce sentiment pareillement faux, viendra une fausse science et connaissance (venant) du démon, car je te le dis, en vérité, le diable a ses contemplatifs comme Dieu a les siens. » (« Le Nuage de l'inconnaissance », chapitre 45) […]

« Rentrer au-dedans de soi, ne doit pas être entendu comme un travail corporel. Ce serait là le plus court chemin vers la mort du corps et de l’âme car ce serait folie qui conduirait l’homme en démence… » (« Le Nuage de l'inconnaissance », chapitre 51)

Les termes « démon », « diable » des textes chrétiens désignent-ils les prédateurs de l’humanité des auteurs modernes, les êtres hyperdimensionnels, aliens, « flyers », et autres entités reptiliennes ?



(*) "Des savants seront au service d'hommes médiocres, vaniteux et haineux." ( Lingä Purânä)

Photo : une statue du Vigeland Park d’Oslo. Forum de David Icke http://www.davidicke.com/forum/showthread.php?t=100043

samedi, août 14, 2010

Déformé par un maître




Partout où il se trouvait Le Second Patriarche du Zen (Chan) donnait des enseignements, et tous ceux qui l’entendaient, atteignaient la conscience véritable. Il n’usait pas de formules et ne discourait pas sur les causes et les effets de la pratique et de la réalisation.

A cette époque, un professeur de méditation avait envoyé un de ses meilleurs disciples auprès du Patriarche. Le disciple ne revint jamais. Furieux, le professeur de méditation saisit l’occasion d’un congrès pour reprocher sa déloyauté à son ancien disciple. Ce dernier répondit : « A l’origine, ma perception était juste mais elle a été déformée par un maître. »

Plus tard, quelqu’un interrogea un maître zen : « Où est ma puissance de perception ? » Le maître répondit : « On ne l’obtient pas d’un maître. »

Telle est la manière d’atteindre le Zen. Un ancien disait encore : « La Voie accompagne toujours les hommes mais les hommes, eux, poursuivent toujours des phénomènes. »

Maître Foyan (1067 – 1120), « Zen, Liberté intérieure », textes rassemblés par Thomas Cleary.

***

Village bédouin et tombes musulmanes, Israël rase tous azimuts :

vendredi, août 13, 2010

Végétarisme et intolérance



Le végétarien Adolf Hitler était obsédé par les juifs. La végétarienne Brigitte Bardot n’hésite pas à montrer ses crocs quand on lui parle des musulmans et du ramadan. « Je m'en fous, le ramadan, je m'assieds dessus », déclare-t-elle le 12 août 2010, au micro d'Europe 1.

Le végétarisme peut être la cause de comportements fanatiques, d’obsessions et de maladies.

« L’alimentation végétarienne, quand elle n’est pas un régime thérapeutique, exige de l’organisme humain plus d’effort, mais libère en même temps une plus grande somme de forces pour notre vie psycho-spirituelle. Autrement dit : « Certaines forces matérielles se transforment en forces spirituelles. » Mais l’important, c’est que ces forces soient employées et mises en jeu là où elles le doivent. Car si on ne les emploie pas, … « elles peuvent même compromettre l’activité du cerveau (1) ». Ces paroles nous mettent en garde contre un danger. Car s’il est pratiqué avec étroitesse d’esprit, le végétarisme risque parfois d’entraîner des anomalies psychiques. Alors fleurissent le fanatisme, le dogmatisme, l’obsession, les fantasmes. On peut même observer des tendances à la brutalité et un égoïsme sans bornes, etc.

C’est pourquoi Rudolf Steiner, ayant passé en revue ces dangers, donna le conseil suivant : « Ainsi, le végétarien doit en même temps s’adonner à une discipline spirituelle ; sinon, il ferait mieux de rester carnivore. » Il faut prendre une telle maxime très au sérieux, surtout en notre temps où le végétarisme est redevenu à la mode, en liaison avec d’anciennes traditions orientales. Mais les usages alimentaires de l’Orient, aussi bien que leurs motivations, sont largement périmés en ce qui concerne l’organisme actuel de l’homme. La vie spirituelle qu’on prêche là-bas a un caractère passif. Elle conduit facilement à fausser l’âme et ne confère qu’une santé apparente au corps. Bien que Rudolf Steiner ait adopté le végétarisme pour son usage personnel dès l’instant où commença son apostolat spirituel (1905), il a déclaré dès cette époque : « Le régime végétarien sans la contrepartie d’un effort spirituel mène à la maladie. » C’est aussi ce que nous enseigne l’histoire de l’alimentation humaine, où le régime végétarien apparaît toujours comme une condition préalable à un entraînement spirituel. »

Docteur Gerhard Schmidt, « Alimentation dynamique selon Rudolf Steiner ».

Un maître spirituel carnivore est probablement un imposteur. Un végétarien équilibré est certainement un spiritualiste accompli.


(1) Rudolf Steiner : conférence du 22 octobre 1906 à Berlin.


Ellen White



Vous n’avez pas le moral, les catastrophes naturelles se succèdent, la crise économique n’en finit pas. A cela s’ajoutent les rumeurs de guerre, la mesquinerie des voisins ou des collègues de travail, la hausse du prix du blé…


Retrouvez un peu de joie en lisant l’Apocalypse, c’est en quelque sorte le conseil que prodiguait Ellen White :

« Heureux celui qui lit ! » dit le prophète. Cette bénédiction n’est donc pas pour les personnes qui se refusent à lire. Il ajoute : « Et ceux qui entendent ». Elle n’est pas non plus pour les personnes qui ne veulent pas entendre parler des prophéties. Le prophète dit encore : « Et qui gardent les choses qui y sont écrites ». Or, aucun de ceux qui ne veulent pas prendre garde aux avertissements et aux exhortations de l’Apocalypse ne peut se réclamer de la bénédiction promise. Tous ceux qui tournent ces sujets en dérision et se moquent des symboles inspirés des livres prophétiques ; tous ceux qui refusent de changer de vie et de se préparer pour la venue du Fils de l’homme, renoncent au bonheur attaché à ces études.

Ellen White « La tragédie des siècles ».

La tragédie des siècles :


mercredi, août 11, 2010

Bible et végétarisme



« La cruauté envers les animaux, écrit Victor dans son dernier Email, est inscrite dans la Bible !

Voilà pourquoi il est très difficile de changer les mentalités et les habitudes car elles sont inscrites dans nos gènes depuis plus de 2000 ans.

Si vous êtes un(e) bon(ne) chrétien(ne) vous devez impérativement tuer et manger les animaux comme il le fut ordonné par la voix de Dieu ou d'un ange, avec insistance (par trois fois) à l'apôtre Pierre (fondateur de l'Eglise Chrétienne) dans le Nouveau Testament (traduction Louis Second).

Ces mots sont lourds de conséquences et ce texte conditionna notre rapport avec les animaux pour toute une civilisation. Nous constatons que les chrétiens ne se font pas prier d'obéir à ces commandements à toutes les fêtes : dinde, foie gras pour Noël, sacrifices d'agneaux pour la Pâques, du poisson pour le vendredi, etc., etc.

La cruauté envers les animaux est dans le Nouveau Testament, poursuit Victor :

ACTES 10

Il y avait à Césarée un homme nommé Corneille, centenier dans la cohorte dite italienne.
Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison ; il faisait beaucoup d'aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement.
Vers la neuvième heure du jour, il vit clairement dans une vision un ange de Dieu qui entra chez lui, et qui lui dit : Corneille !
Les regards fixés sur lui, et saisi d'effroi, il répondit : Qu'est-ce, Seigneur ? Et l'ange lui dit : Tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu, et il s'en est souvenu.
Envoie maintenant des hommes à Joppé, et fais venir Simon, surnommé Pierre ;
il est logé chez un certain Simon, corroyeur, dont la maison est près de la mer.
Dès que l'ange qui lui avait parlé fut parti, Corneille appela deux de ses serviteurs, et un soldat pieux d'entre ceux qui étaient attachés à sa personne ;
et, après leur avoir tout raconté, il les envoya à Joppé.
Le lendemain, comme ils étaient en route, et qu'ils approchaient de la ville, Pierre monta sur le toit, vers la sixième heure, pour prier.

Il eut faim, et il voulut manger. Pendant qu'on lui préparait à manger, il tomba en extase.
Il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s'abaissait vers la terre,
et où se trouvaient tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre et les oiseaux du ciel.

Et une voix lui dit : Lève-toi, Pierre, tue et mange.

Mais Pierre dit : Non, Seigneur, car je n'ai jamais rien mangé de souillé ni d'impur.
Et pour la seconde fois la voix se fit encore entendre à lui : Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé.
Cela arriva jusqu'à trois fois ; et aussitôt après, l'objet fut retiré dans le ciel.
Tandis que Pierre ne savait en lui-même que penser du sens de la vision qu'il avait eue, voici, les hommes envoyés par Corneille, s'étant informés de la maison de Simon, se présentèrent à la porte,
et demandèrent à haute voix si c'était là que logeait Simon, surnommé Pierre.
Et comme Pierre était à réfléchir sur la vision, l'Esprit lui dit : Voici, trois hommes te demandent ;
lève-toi, descends, et pars avec eux sans hésiter, car c'est moi qui les ai envoyés.
Pierre donc descendit, et il dit à ces hommes : Voici, je suis celui que vous cherchez ; quel est le motif qui vous amène ?
Ils répondirent : Corneille, centenier, homme juste et craignant Dieu, et de qui toute la nation des Juifs rend un bon témoignage, a été divinement averti par un saint ange de te faire venir dans sa maison et d'entendre tes paroles.

Dans l'Ancien Testament :

A tous les vrais végétariens et amis des animaux, voici un des textes fondateurs de notre civilisation. Le Dieu de la Bible a conditionné les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans pour être de parfaits prédateurs.

Certains chrétiens qui se disent "amis des animaux" sont obligés d'ignorer ou de falsifier les textes de base car leur seul but est de convertir de nouveaux fidèles ou adeptes.

La plupart des chasseurs, des vivisecteurs, des bouchers sont de "bons" chrétiens, ils vont à la messe et sont fiers d'appliquer les préceptes de la bible. Voilà pourquoi il est très difficile de changer les mentalités et les habitudes basées sur la crainte et la punition. Il faudrait un jour s'attaquer à la racine du mal.

La Bible de Jérusalem, Genèse, chapitre 9 :

Dieu bénit Noé et ses fils et il leur dit : Soyez féconds, multipliez, emplissez la terre.

Soyez la crainte et l'effroi de tous les animaux de la terre et de tous les oiseaux du ciel, comme de tout ce dont la terre fourmille et de tous les poissons de la mer : ils sont livrés entre vos mains.

Tout ce qui se meut et possède la vie vous servira de nourriture, je vous donne tout cela au même titre que la verdure des plantes.

Seulement, vous ne mangerez pas la chair avec son âme, c'est-à-dire le sang.

Mais je demanderai compte du sang de chacun de vous. J'en demanderai compte à tous les animaux et à l'homme, aux hommes entre eux, je demanderai compte de l'âme de l'homme.
Qui verse le sang de l'homme, par l'homme aura son sang versé. Car à l'image de Dieu l'homme a été fait.

Pour vous, soyez féconds, multipliez, pullulez sur la terre et la dominez.

Dieu parla ainsi à Noé et à ses fils :
Voici que j'établis mon alliance avec vous et avec vos descendants après vous,
et avec tous les êtres animés qui sont avec vous : oiseaux, bestiaux, toutes bêtes sauvages avec vous, bref tout ce qui est sorti de l'arche, tous les animaux de la terre.
J'établis mon alliance avec vous : tout ce qui est ne sera plus détruit par les eaux du déluge, il n'y aura plus de déluge pour ravager la terre.
Voici le signe de l'alliance que j'institue entre moi et vous et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à venir :
Je mets mon arc dans la nuée et il deviendra un signe d'alliance entre moi et la terre.
Lorsque j'assemblerai les nuées sur la terre et que l'arc apparaîtra dans la nuée,
je me souviendrai de l'alliance qu'il y a entre moi et vous et tous les êtres vivants, en somme toute chair, et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair.
Quand l'arc sera dans la nuée, je le verrai et me souviendrai de l'alliance éternelle qu'il y a entre Dieu et tous les êtres vivants, en somme toute chair qui est sur la terre.
Dieu dit à Noé : Tel est le signe de l'alliance que j'établis entre moi et toute chair qui est sur la terre.
Les fils de Noé qui sortirent de l'arche étaient Sem, Cham et Japhet; Cham est le père de Canaan.
Ces trois-là étaient les fils de Noé et à partir d'eux se fit le peuplement de toute la terre.
Noé, le cultivateur, commença de planter la vigne.
Ayant bu du vin, il fut enivré et se dénuda à l'intérieur de sa tente.
Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père et avertit ses deux frères au-dehors.
Mais Sem et Japhet prirent le manteau, le mirent tous deux sur leur épaule et, marchant à reculons, couvrirent la nudité de leur père; leurs visages étaient tournés en arrière et ils ne virent pas la nudité de leur père.
Lorsque Noé se réveilla de son ivresse, il apprit ce qui lui avait fait son fils le plus jeune.
Et il dit : Maudit soit Canaan ! Qu'il soit pour ses frères le dernier des esclaves !
Il dit aussi : Béni soit Yahvé, le Dieu de Sem, et que Canaan soit son esclave !
Que Dieu mette Japhet au large, qu'il habite dans les tentes de Sem, et que Canaan soit son esclave !
Après le déluge, Noé vécut trois cent cinquante ans.
Toute la durée de la vie de Noé fut de neuf cent cinquante ans, puis il mourut. »

Le Manifeste anarchiste chrétien

Félix Ortt (1866 – 1959) était Chrétien, anarchiste et… végétarien. Comme Victor, il a constaté la violence biblique et a tenté d’y remédier dans son « Manifeste anarchiste chrétien », rédigé en 1903 :

« Anarchiste chrétien, écrit Félix Ortt, veut dire : 1° disciple du Christ ; 2° négateur de toute autorité (extérieure).

Est disciple du Christ quiconque cherche en toute droiture vivre selon l’esprit du Christ, n’importe la secte à laquelle il appartient ou le dogme auquel il se rattache.

Vivre selon l’esprit du Christ, c’est :

Aimer Dieu de toute son âme, autrement dit : rechercher l’amour parfait et la sainteté parfaite, y tendre.

Aimer son prochain comme soi-même, et la mise en pratique de cette règle de vie est incompatible avec toute convoitise, toute domination ou, si l’on veut, tout égoïsme. Dans la réalité, « chrétien » et « anarchiste » sont synonymes.

Pierre, les apôtres, étant chrétiens, étaient anarchistes, c’est ce qu’indique leur réponse aux injonctions des autorités : « il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes ». Et, de même, l’anarchie, la délivrance de toute autorité, ne sera possible que lorsque l’amour régnera dans la conscience humaine, c’est-à-dire lors que les hommes vivront selon l’esprit du Christ.

Il va sans dire qu’une foi basée sur la Bible n’est pas nécessaire pour atteindre ce but.

Un disciple de Bouddha ou de Lao-Tseu (Confucius), un hindou, un israélite, un musulman, un athée qui recherche la perfection pour lui-même et l’amour pour le prochain, celui-là vit dans l’esprit du Christ.

Les paroles de Bouddha : « Subjuguez la méchanceté par la bienveillance, le mal par le bien », procèdent du même esprit que celles de Jésus : « Mais je vous dis, moi, de ne pas résister au méchant ».

Lao-Tseu disant : « Celui qui vainc les autres est fort, mais celui qui se vainc lui-même est tout-puissant », fait montre d’une recherche de la sainteté semblable à celle que Jésus indiquait par les mots : « Soyez parfaits comme votre Père est parfait ». Les deux esprits sont les mêmes.

Deux disciples de cet esprit-là ont exprimé en deux phrases les aspirations de ceux qui ne se satisfont pas de la théorie ni des bavardages, mais qui veulent mettre leurs théories à l’épreuve et traduire les paroles en actes, les voici :

« L’amour n’est l’amour que lorsqu’il se donne lui-même en sacrifice ». (Tolstoï).

« N’aimons pas par nos paroles et avec notre langue, aimons par nos actes et en vérité ». (Saint Jean).

Dans le langage courant, cela veut dire : « Ne pactisons pas plus longtemps avec l’oppression capitaliste ou de la propriété – le meurtre de nos semblables ou le militarisme – les jugements iniques ou les tribunaux – l’alcoolisme ou la dégradation physique – la prostitution ou l’amour vénal – le meurtre des animaux (carnivorisme, chasse, vivisection, etc.).

En un mot, rompons avec tout ce qui fait souffrir n’importe quelle créature
dans le simple but de nous assurer à nous-mêmes une jouissance passagère quelconque. »

***

Félix Ortt était antimilitariste. Les militaires sont-ils une erreur de la nature ?

Un rabbin affirme que les Juifs sont des extraterrestres venus pour « conquérir » la Terre.

Le rabbin Michael Laitman est l'auteur de "Kabbalah, Science and the Meaning of Life". Le livre retrace les étapes de l'év...