lundi, juin 04, 2018

Les Dix Devoirs du ROI

La société "démocratique" contre-traditionnelle




Les Dix Devoirs du ROI

par Patrick

Au temps du Bouddha vivaient, comme aujourd’hui, des souverains qui gouvernaient injustement leurs états. Ils levaient des impôts excessifs et infligeaient des châtiments cruels.Le peuple était opprimé et exploité, torturé et persécuté. Le Bouddha était profondément ému par ces traitements inhumains. 


Le Dhammapadatthakathâ raconte qu’il porta alors son attention sur le problème d’un bon gouvernement. Ses idées doivent être appréciées dans le contexte social, économique et politique de notre temps. Il montra comment tout un pays pouvait devenir corrompu, dégénéré et malheureux quand les chefs du gouvernement, c’est-à-dire Roi, ministres et fonctionnaires deviennent eux-mêmes corrompus et injustes. Pour qu’un pays soit heureux il doit avoir un gouvernement juste. Les principes de ce gouvernement juste sont exposés par le Bouddha dans son Enseignement retrouvé dans les Ecritutres Canoniques du Canon Pâli sur les “Dix Devoirs du ROI” : Dasa-râja-Dhamma

Le mot ROI d’autrefois doit être remplacé aujourd’hui par le mot “Gouvernement”. Par conséquent les Dix Devoirs du ROI s’appliquent maintenant à tous ceux qui participent au gouvernement, chef d’état, ministres, chefs politiques, membres du corps législatif et fonctionnaires d’administration.

1. Le premier de ces dix devoirs est la libéralité, la générosité, la charité (Dâna). Le souverain ne doit pas avoir d’avidité ni d’attachement pour la richesse et la propriété, mais il doit en disposer pour le bien du peuple.

2. Un caractère moral élevé (Sîla). Il ne doit jamais détruire la vie, tromper, voler ni exploiter les autres. Il doit appliquer à lui-même les 5 préceptes que respecte le laïc qui comprend l’enseignement du Bouddha.

3. Sacrifier au bien du peuple (Pariccâga). Il doit être prêt à sacrifier son confort, son nom et sa renommée, et sa vie même dans l’intérêt du peuple.

4. Honnêteté et intégrité (Ajjava). Il doit être libre de peur ou de faveur dans l’exercice de ses devoirs. Il doit être sincère dans ses intentions et ne doit pas tromper le public.

5. Amabilité et affabilité (Maddava). Il doit avoir un tempérament doux.

6. Austérité dans les habitudes (Tapa). Il doit mener une vie simple et ne doit pas se laisser aller au luxe. Il doit être en possession de soi-même.

7. Absence de haine, mauvais-vouloir, inimitié (Akkodha). Il ne doit garder rancune à personne.

8. Non-violence (Ahimsa), ce qui signifie qu’il ne doit non seulement faire de mal à personne, mais aussi qu’il doit s’efforcer de faire régner la paix en empêchant la guerre et toute autre chose qui impliquent violence et destruction de la vie.

9. Patience, pardon, tolérance, compréhension (Khanti). Il doit être capable de supporter 
les épreuves, les difficultés et les insultes sans s’emporter.

10. Non-opposition, non-obstruction (Avirodha). C’est-à-dire qu’il ne doit pas s’opposer à la volonté populaire, ne contrecarrer aucune mesure favorable au bien-être du peuple.

En d’autres termes, il doit se tenir en harmonie avec le peuple. Il est inutile de dire combien serait heureux un pays gouverné par des hommes possédant ces qualités.



Agence France Presse du 31 mai 2018 à 11h30 :

“Notre Premier ministre nous dit qu’il assume les conditions de travail difficiles à Matignon :

14 secrétaires et 4 conseillers ont quitté leur poste de travail depuis son arrivée à Matignon. Pressions, horaires à rallonge, menaces… l’ambiance est malsaine à Matignon selon des fonctionnaires au service de ce Premier ministre qui dit assumer un engagement total, une exigence totale dans les services de Matignon : “à Matignon on travaille beaucoup, beaucoup, et j’y veille, dit-il.” Il admet une pression considérable… “Lorsque je demande à quelqu’un de partir, il est réaffecté dans un autre poste administratif.” Les témoins de cet état de fait nous disent que ces responsables menacent de faire sauter à tout moment un collaborateur. Des secrétaires assistent des conseillers jusqu’à 3 ou 4 heures du matin et reprennent le travail dès le lendemain matin après avoir dormi de 5 à 7 heures du matin… “ On n’est jamais sûr de garder son poste, on ne sait jamais si on finira la semaine, on a vu des conseillers pleurer… On a eu des anciens Premiers ministres qui étaient difficiles, mais non, ce n’était pas aussi dur. Ce n’était pas aussi malsain comme ambiance…” …

Les mots harcèlement moral ou vampirisme psychique sont devenus la norme ISO dans le Kali Yuga actuel, cet âge de fer, l’âge sombre, et l’Ethique traditionnelle si favorable aux équilibres disparaît aux profits des comportements malsains-financiers justifiés par le politique dans ses aberrations comportementales. Les Sciences politiques ont ce jour la tête et le cœur vers le bas dans la fange car, la caste des Vaisyas, celle des nouveaux financiers-commerçants de notre époque du “ Règne de la quantité”, domine et tient fermement sous son joug les deux premières castes Sacerdotale et Guerrière des traditions antiques : celles des Brâhmanes et des Ksatriyas. Après la guerre 39-45 des psychiatres étudièrent les témoignages rapportés par des rescapés des camps de concentration et de soldats revenus vivants des enfers. Une abondante littérature médicale montrera de quoi est capable un dominant en situation de dominance politique ou religieuse. Les diagnostics médicaux les concernant sont accablants et éloquents.

Ce qui se passe à Matignon serait-il un simple exemple assez inquiétant parmi bien d’autres ?

Cela ressemblerait-il aux pratiques de harcèlement moral des sectes toujours pratiquées par des pervers narcissiques parfois doublés de chefs de sectes pseudo-religieuses qui procèdent par leurs endoctrinements au lavage des cerveaux de leurs croyants illusionnés. 

Propagandistes, prestidigitateurs, fakirs politiques procèdent bien ainsi tandis que le mensonge a toujours été la marque d’infamie du politique. Si le peuple se trouve asservi dans la peur par instinct de troupeau et s’il vient à oser manifester sa désapprobation… alors, il est malmené et peut se retrouver en prison comme ces Turcs intègres opposés au dictateur de la Turquie actuelle.

Sommes-nous en France au bord d’une dictature naissante ? 

Le prétexte du politique est toujours le même : Il veut votre bonheur en vous dictant votre conduite et, ce faisant, ce n’est que le malheur qui sort de son chapeau de prestidigitateur… rarement une colombe… Souvenons-nous de l’ex-URSS, de l’Allemagne nazie, et de combien d’autres exemples si nombreux…
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“Que toutes les existences soient Heureuses, que leurs Coeurs soient Heureux …”
Le Bouddha

samedi, juin 02, 2018

Soral et Xav, le dessin satirico-subversif condamné



Soral et Xav, le dessin satirico-subversif condamné


« En France, rappellent Daniel Salles et Magali Eymard, la caricature est une tradition républicaine, protégée par la loi sur la liberté de la presse de 1881 et par la jurisprudence des tribunaux. (...) l’essor de la caricature politique a toujours correspondu à des périodes de crises sociales et politiques : mouvement de la Réforme, Révolution française, monarchie de Juillet, affaire Dreyfus. »


Des dessins "tolérables"


Des caricatures sont tolérées quand leur objectif est la confrontation entre musulmans et non musulmans.

En revanche, l'oligarchie et la secte messianique (qui orchestre la globalisation du chaos) ont recours à la coercition quand des caricatures soulignent le rôle de leurs agents. 


Quand la LICRA accuse d'antisémitisme, le couperet tombe inéxorablement. Le dessinateur Jean-Phillipe Martin, dit "Zéon", fut condamné à 6 mois de prison avec sursis et à des amendes et dommages et intérêts de 18 000 €. 

"La LICRA, écrit Zéon, par ses actes, est un trouble à l’ordre public perpétuel, perfide, et nocif au possible aux valeurs fondamentales garanties par les lois de la République, le venin despotique que ses dirigeants et membres veulent insuffler dans la veine démocratique, au profit de l’hégémonie esclavagiste américano-sioniste, imposée au peuple au niveau planétaire sous l’intitulé revendiqué du « nouvel ordre mondial », comme jadis Joseph Goebbels et Adolf Hitler qui, après avoir dans un premier temps privé les écrivains et artistes de leur droit à exprimer leurs pensées, les ont privés ensuite, carrément et tout simplement de leur droit de vie". (Source)


Xav et Soral


Le dessin "Les cancrelats", de Xavier Duhayon, dit "Xav"...


... et un autre dessin, intitulé "l’Échiquier politique", diffusés en 2017 sur le site "Egalité et réconciliation". 

A cause de ces deux dessins jugés antisémites, le 1er juin 2018, le tribunal de grande instance de Paris condamne Alain Soral à un an d’emprisonnement avec sursis et au paiement de 31.004,00 euros.



L’Échiquier politique

A LIRE :


jeudi, mai 31, 2018

Hervé Ryssen ira-t-il en prison ?

La liberté d'expression en France, pays des droits de l'homme, pas du goy.




Les origines politico-religieuses du mondialisme
Extraits de : 
Psychanalyse du judaïsme


Entretien avec Hervé Ryssen (extraits)

Hervé Ryssen, vous venez de publier un livre qui met enfin en pleine lumière la logique mondialiste et ses soubassements religieux. Depuis trop longtemps, en effet, les intellectuels de la mouvance nationale n’osent pas aborder les « sujets qui fâchent » et s’interdisent de dénoncer la propagande cosmopolite. Pourriez-vous tout d’abord expliciter le titre de votre livre pour nos lecteurs ? 

HR : Je me suis penché sur la production écrite des intellectuels juifs afin de tenter de comprendre leur vision du monde. Après avoir lu des dizaines d’essais politiques, de romans et de récits en tout genre, je me suis aperçu que le mot « espérance » apparaissait régulièrement dans les textes. Il s’agit bien entendu pour eux de l’attente d’un monde meilleur, du messie et de la « terre promise ». Rappelons que si les chrétiens ont reconnu leur messie, les juifs attendent toujours le leur. Cette attente messianique est au cœur de la religion hébraïque et de la mentalité juive en général, y compris chez les juifs athées. C’est le point fondamental. Quant au terme « planétarien », c’est un néologisme qui ne signifie rien d’autre que l’aspiration à un monde sans frontière. 

Mon travail est exclusivement centré sur les intellectuels juifs. Contrairement à ce que beaucoup de gens peuvent penser, l’utilisation du mot « juif » ne tombe pas encore sous le coup de la loi. Je sais bien que nombreux sont ceux dans le milieu nationaliste qui se mettent à avoir des sueurs à la simple évocation de ce mot, mais c’est probablement parce qu’ils craignent de tenir des propos antisémites, qui sont effectivement aujourd’hui lourdement condamnés. Personnellement, je n’éprouve nullement cette crainte, puisque mes travaux sont exclusivement basés sur la recherche à travers les sources hébraïques. Disons que j’ai une approche rationnelle du sujet, et, osons le dire, totalement dépassionnée. 

On entend effectivement souvent parler chez les juifs de « terre promise » et de « messie », mais nous avons toujours du mal à comprendre ce que ces concepts signifient. La « terre promise », n’est-ce pas l’Etat d’Israël ? 

HR : Historiquement, c’est bien la terre du pays de Canaan, que Yahvé à donné à Abraham, ainsi qu’on peut le lire dans la Genèse, le premier livre de la Torah. Mais avant même la destruction du second Temple par les légions romaines de Titus et la dispersion, de nombreux juifs vivaient déjà dans la diaspora. Il n’en demeure pas moins qu’en 1917, avec la déclaration Balfour qui créait un « foyer juif en Palestine », certains juifs ont pu penser qu’en récupérant la « terre promise », les temps messianiques étaient enfin proches. Mais il ne faut pas oublier que d’autres juifs, beaucoup plus nombreux, pensaient alors à la même époque que cette terre promise se situait plus au Nord, dans cette immense Union soviétique où, après la révolution d’Octobre 1917, tant de juifs apparaissaient aux plus hauts échelons du pouvoir. Cependant, il suffit de lire des textes un peu plus anciens pour s’apercevoir qu’au XIXe siècle, c’était la France - le pays des droits de l’homme - qui soulevait tous les espoirs et constituait aux yeux des juifs du monde entier la « terre promise ». La Vienne du début du XXe siècle, ou l’Allemagne de Weimar durant l’entre-deux guerres ont aussi pu être considérées comme des « terres promises », tant la culture et la finance, notamment, étaient à ce moment-là très largement influencées par les banquiers, les intellectuels et les artistes d’origine juive.

On notera que cet espoir se termine toujours par une cruelle désillusion. Le fait est que l’Etat d’Israël ne constitue pas un havre de paix, c’est le moins que l’on puisse dire. Quant à la Russie judéo-bolchevique, elle s’est retournée contre les juifs qui ont été évincés du pouvoir après la Seconde Guerre mondiale. La « France des droits de l’homme » est aujourd’hui en voie de tiers-mondisation, et l’on entend depuis 2001 certains juifs appeler à fuir ce pays « antisémite », où les juifs subissent de plus en plus la colère des jeunes Arabes. Bref, pour les juifs, tout semble se finir toujours très mal, où qu’ils aillent, quoi qu’ils fassent. La « terre promise » s’est aussi pendant longtemps incarnée dans le rêve américain. Dès les années 1880, des dizaines de milliers de juifs d’Europe centrale partent pour les Etats-Unis où ils espèrent une vie meilleure, loin des Cosaques, des pogroms et de ce tsar honni. 


La « terre promise » s’est aussi pendant longtemps incarnée dans le rêve américain. Dès les années 1880, des dizaines de milliers de juifs d’Europe centrale partent pour les Etats-Unis où ils espèrent une vie meilleure, loin des Cosaques, des pogroms et de ce tsar honni. Mais la « terre promise » la plus récente fut évidemment la Russie après l’effondrement du soviétisme. En quelques années, une poignée d’« oligarques » avait réussi à mettre le grappin sur une grande partie des richesses russes privatisées. Le plus connu d’entre eux, le milliardaire Khodorkovski, dort aujourd’hui dans les prisons de la nouvelle Russie de Vladimir Poutine. Manifestement, cette nouvelle « terre promise » n’a pas non plus été la bonne ! Bref, vous l’avez compris, depuis la sortie du ghetto, les juifs ne cessent de changer de « terre promise », et leur errance se termine systématiquement par une déception. Seuls les Etats-Unis représentent toujours à leurs yeux cet Eldorado et nourrissent encore leurs espérances. Mais pour combien de temps ? 


Vous nous entretenez ici d’histoire et de géographie, mais le messianisme et l’idée de terre promise ne sont-ils pas plutôt des concepts religieux ? 

HR : Nous rentrons ici au cœur du sujet. Si vous allez discuter avec un rabbin dans la rue des Rosiers, il va immédiatement vous dire que les juifs aspirent par-dessus tout à l’instauration d’un monde de Paix, un monde dans lequel tous les conflits auront disparu, qu’il s’agisse des conflits sociaux, ou qu’il s’agisse des conflits entre races ou nations. C’est à ce monde de Paix universelle qu’il faut parvenir, parce que ce monde de Paix se confond pour eux avec les temps messianiques. Les auteurs sont ici assez clairs. Voici ce qu’écrit le philosophe Emmanuel Lévinas à ce sujet : « On peut grouper les promesses des prophètes en deux catégories : politique et sociale. L’aliénation qu’introduit l’arbitraire des puissances politiques dans toute entreprise humaine, disparaîtra ; mais l’injustice sociale, l’emprise des riches sur les pauvres disparaîtra en même temps que la violence politique… Quant au monde futur, poursuit-il, notre texte le définit comme l'humanité unie dans un destin collectif. » ("Difficile liberté", 1963, pp. 85-86.) 

Le Grand Rabbin du Consistoire central, Jacob Kaplan a rappelé lui aussi dans "Le vrai Visage du judaïsme" (Stock, 1987) le passage célèbre qui est l’une des sources du messianisme juif : « le loup habitera avec la brebis, le tigre reposera avec le chevreau ; veau, lionceau, bélier vivront ensemble et un jeune enfant les conduira. » (Isaïe, XI, 6 à 9). « C’est évidemment une image, ajoute Kaplan, des relations qui s’établiront entre les nations, heureuses de maintenir entre elles l’union et la concorde. » 

Dans son livre sur le messianisme, David Banon confirme bien cette vision du monde : « L’ère messianique telle qu’elle a été décrite par l’ensemble des prophètes consiste en la suppression de la violence politique et de l’injustice sociale. »

Les prophéties hébraïques nous promettent donc à la fois une progression de l’humanité vers un monde unifié, et parallèlement à cela, la suppression des inégalités sociales. On reconnaît là évidemment aussi bien les sources primitives du marxisme que celles qui inspirent aujourd’hui notre idéologie planétarienne en ce début de troisième millénaire, et qui, publicité aidant, fait rêver tant de nos concitoyens. Voilà le point central de la vision juive du monde. C’est de là qu’il faut partir si l’on veut comprendre l’univers mental des juifs. Et c’est ce qui explique que les juifs ont toujours le mot « paix » plein la bouche. Leur « combat pour la paix » est incessant.

Un exemple : En mars 2000, Chirac inaugura un « Mur pour la paix » sur le Champ de Mars, conçu par Clara Halter, l’épouse de l’écrivain Marek Halter : c’est une sorte de vestibule de verre, où la petite Clara a écrit le mot « Paix » en trente-deux langues, pour narguer, on imagine, les élèves-officiers de l’école militaire installés juste en face. Ces œuvres ont une signification religieuse que bien peu de goys peuvent déceler. 

On peut donc avancer que le concept de « terre promise » ne signifie rien d’autre qu’un espoir de dimension planétaire, où toutes les nations auront disparu. C’est bien ce que nous dit le philosophe Edgar Morin, lorsqu’il écrit : « Nous n’avons pas la Terre promise, mais nous avons une aspiration, un vouloir, un mythe, un rêve : réaliser la Terre patrie. » Et c’est aussi ce dont parle Jacques Attali, dans "L’Homme nomade" : « faire du monde une terre promise. » C’est donc ce monde unifié, pacifié, qui sera la « terre promise ». Mais les textes nous laissent parfois penser que dans l’esprit de certains intellectuels, l’idée est prise au sens littéral : ce serait bien toute la Terre qui leur serait promise ! D’où certains comportement parfois un peu envahissants… [...]

On entend souvent dire que les juifs étaient considérés par les nazis comme une « race inférieure ». Vos recherches, je crois, tendent à démontrer qu’ils auraient plutôt tendance à se considérer eux-mêmes comme « la race supérieure ». Qu’en est-il ? 

HR : Je puis vous assurer qu’il existe un orgueil immense d’appartenir au « peuple élu ». Et cet orgueil se combine chez les intellectuels, avec un mépris non moins grand pour les nations sédentaires, considérés, comme très nettement inférieures. Les propos à ce sujet sont innombrables. Voici ce qu’écrivait par exemple Bernard-Henri Lévy, dans le premier numéro du journal Globe en 1985 : « Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est terroir, bourrées, binious, bref franchouillard ou cocardier, nous est étranger, voire odieux ». Les « patries en tout genre et leurs cortèges de vieilleries » le dégoûte au dernier degré : tout cela n’est qu’un « repli frileux et crispé sur les identités les plus pauvres ». « Parler patois, danser au rythme des bourrées, marcher au son des binious… tant d’épaisse sottise » l’ « écœure ». (L’Idéologie française, 1981, pp. 212-216). 

Le philosophe Emmanuel Lévinas a exprimé lui aussi sa foi dans les vertus du déracinement et du nomadisme. Pour lui, la plus grande arriération, assurément, est celle que représentent les civilisations païennes de l’antiquité : « Le paganisme, écrit-il, c’est l’esprit local : le nationalisme dans ce qu’il a de cruel et d’impitoyable. Une humanité forêt, une humanité pré-humaine. » Assurément, tout cela ne vaut pas le génie des bédouins du désert : « C’est sur le sol aride du désert où rien ne se fixe, que le vrai esprit descendit dans un texte pour s’accomplir universellement… La foi en la libération de l’homme ne fait qu’un avec l’ébranlement des civilisations sédentaires, avec l’effritement des lourdes épaisseurs du passé… Il faut être sous-développé pour les revendiquer comme raison d’être et lutter en leur nom pour une place dans le monde moderne. » 

Il ne suffit donc pas à ces intellectuels de nous raconter n’importe quoi, de nous endormir avec les droits de l’homme, de nous ligoter les mains dans le dos avec les lois répressives, et de nous injecter dans les veines un corps étranger. Il faut aussi qu’ils nous glissent à l’oreille leur mépris pour nos vieilles cultures. Mais le mépris ne semble pas apaiser complètement leur esprit de vengeance. Il faut encore qu’ils nous insultent et nous crachent au visage : « ignorants, xénophobes, paranoïaques, stupides, délirants, etc. » : voilà ce que nous sommes. Dans La Vengeance des Nations (1990), Alain Minc, qui nous explique les bienfaits de l’immigration, nous assure que c’est « l’ignorance qui alimente la xénophobie » (p. 154), qu’il faut donc « lutter contre le délire xénophobe » et en finir avec cette « paranoïa française » (pp. 208). Et pour ce faire, Alain Minc propose de favoriser systématiquement les immigrés par rapport aux Français sur le modèle américain. Comme le proclame le très médiatique Michael Moore, aux Etats-Unis, dans son livre sorti en 2002, ce n’est plus vraiment la peine de prendre de gants avec ces "Stupid White Men" (c’est le titre du livre), puisqu’ils ne comprennent rien à rien à ce qui leur arrive. 

Et je ne vous récapitulerai pas ici de tous ces films innombrables dans lesquels les cinéastes cosmopolites semblent assouvir leur vengeance contre la civilisation chrétienne et l’homme blanc en général. Il me paraît évident, au regard de toute cette logorrhée, que ces gens-là nous haïssent. S’ils étaient fluorescents, clignotants ou s’ils portaient un gyrophare sur le tête, on y verrait un peu plus clair ! 

Comment expliquez-vous ce sentiment manifeste de vengeance, alors que les textes religieux tendent vers la paix universelle ? D’où vient cette vengeance dont vous parlez ?

HR : L’esprit de vengeance se retrouve dans de très nombreux textes. Il transparaît sous la plume de romanciers comme Albert Cohen, dans Frères humains, ou chez Patrick Modiano (La Place de l’Etoile). 

Le grand Gourou américain du courant afro-centriste, Martin Bernal, qui est un « blanc », lui aussi, a lui aussi évoqué ce sentiment : « Mon but est de réduire l’arrogance intellectuelle des Européens. » Maintenant, si l’on se plonge dans un passé plus lointain, on peut se rendre compte que ces permanences ont traversé les siècles sans prendre une seule ride. 

Au début du XVIe siècle, par exemple, Rabbi Chlomo Molkho, qui était considéré par de nombreux juifs comme une figure messianique, écrivit ses visions prophétiques très révélatrices dans lesquelles on retrouve l’idée d’une « vengeance contre les peuples » qui va s’accomplir. Il nous assure aussi que « les étrangers seront brisés » et que « les nations trembleront. » (Moshe Idel, "Messianisme et mystique", 1994, pp. 65-66). Et Moshe Idel fait ce commentaire : « le poème de Molkho évoque clairement l’avènement d’une double vengeance : contre Edom et contre Ismaël », c’est-à-dire contre la chrétienté et l’islam, puis ajoute un peu plus loin : « Dieu révèle non seulement comment lutter contre le christianisme… mais encore comment briser la force du christianisme pour qu’advienne la Rédemption. » (page 48). C’est clair, non ? 

On peut trouver ce type de délire prophétique chez bien d’autres personnages historiques juifs, tel cet Isaac Abravanel (Editions du Cerf, Paris, 1992), qui était le chef de la communauté juive d’Espagne avant l’expulsion de 1492, et qui devint un des héros mythique des Juifs d’origine ibérique. Il a lui aussi exprimé très explicitement la vengeance du peuple d’Israël contre la chrétienté et appelait déjà « toutes les nations à monter vers la guerre contre le pays d’Edom » (vision d’Obadia, dans la Genèse 20, 13) (page 256). 

Pour ceux qui s’interrogent encore sur les raisons de cette haine séculaire, voici une petite explication : « Il est proche le jour où l’éternel tirera vengeance de toutes les nations qui ont détruit le Premier Temple et qui ont asservi Israël dans l’exil. Et à toi aussi, Edom, comme tu as fait lors de la destruction du Second Temple, tu connaîtras le glaive et la vengeance. (Obadia)… Toute délivrance promise par Israël et associé à la chute d’Edom. » [Lamentations 4, 22] (page 276). 

Cette haine vengeresse de vingt siècles a été aussi exprimée par le philosophe Jacob Talmon, qui écrit aussi en 1965 : « Les Juifs ont des comptes sanglants et très anciens à régler avec l’Occident chrétien. » Pierre Paraf, l’ancien président de la LICA (Ligue contre l’antisémitisme), rappelle, par la voix d’un personnage de son roman réédité en l’an 2000 : « Tant de nos frères, marqués de la rouelle, gémissent sous le fouet du chrétien. Gloire à Dieu ! Jérusalem les réunira un jour ; ils auront leur revanche ! » 2000 ans de haine ! Il faut croire que ces gens-là ont la rancune tenace !

Quelques livres d'Hervé Ryssen :




L’eschatologie, c’est l’étude de la fin des temps. Dans les trois grandes religions monothéistes que sont le judaïsme, le christianisme et l’islam, il y a cette croyance que le monde que nous connaissons a été créé par Dieu, mais qu’il doit aussi se terminer.

Les cataclysmes, les guerres et toute sorte d’événements terrifiants qui doivent avoir lieu se retrouvent dans chacune de ces grandes traditions, ainsi que chez les anciens Aryas et dans la mythologie nordique. Du combat final contre les forces du mal – la grande guerre de la fin des temps – naîtra un monde régénéré, d’où seront bannis les incroyants et les hérétiques.

L’histoire a donc un sens : celle que lui donnent les hommes. On voit ici que la ligne de fracture ne se situe pas tant entre les adeptes d’une vision linéaire et les adeptes d’une vision cyclique de l’histoire, qu’entre ceux qui croient à une victoire terrestres et qui s’activent en ce sens, d’un côté, et ceux qui vivent dans la nostalgie d’un Âge d’or passé ou la vague espérance d’un paradis éternel dans l’au-delà.

C’est l’eschatologie qui permet de comprendre pourquoi, aux États-Unis, des millions de chrétiens évangéliques sont les plus fervents partisans de l’État d’Israël.

C’est l’eschatologie qui permet de comprendre pourquoi les musulmans sont aujourd’hui leurs ennemis les plus acharnés.

C’est l’eschatologie qui permet de comprendre le triomphe de l’idéologie mondialiste, le long déclin de l’Église catholique et la crise morale que traverse l’Occident.




Les Juifs ont un rapport très particulier avec l'argent. Il ne s'agit pas là d'un odieux « préjugé antisémite », mais d'une réalité tangible, puisque les Juifs sont très largement sur-représentés parmi les milliardaires de la planète. Depuis la nuit des temps, disséminés dans tous les pays, ils sont connus pour s'adonner au grand commerce international. Ils sont aussi, depuis des siècles, les maîtres de la banque et de la spéculation.

Naturellement, tous les financiers internationaux ne sont pas juifs – il s'en faut de beaucoup – et inversement, tous les juifs n'exercent pas les métiers de la banque. Mais il est indéniable qu'ils y ont joué et qu'ils y jouent encore un rôle moteur. Ils sont aussi les rois des escroqueries. Les records en la matière ne cessent d'être pulvérisés ; pas simplement dépassés, mais bien « pulvérisés », au point que les affaires précédentes évoquées dans La Mafia juive, en 2008, paraissent relever d'une autre époque.

Là encore, il faut préciser que tous les escrocs ne sont pas des juifs, et que tous les Juifs ne sont pas des escrocs. Mais on peut difficilement cacher le fait que tous les très grands escrocs internationaux sont des membres de cette communauté.




L'histoire du judaïsme est celle d'une secte en guerre permanente avec le reste de l'humanité. Ainsi, à toutes les époques et dans tous les pays, les juifs ont naturellement suscité l'antisémitisme. 

Le scénario qui se déroule est alors toujours le même : après les violences et les règlements de compte, les goys (les non-juifs) légifèrent pour tenter d'endiguer le phénomène puis expulsent les indésirables. Mais inévitablement, au bout d'un certain temps, ceux-ci parviennent à se réintroduire dans la place et recommencent leurs trafics et leurs intrigues, n'ayant rien appris de la leçon qui leur a été donnée. 

Cette histoire dure depuis trois mille ans. Après la lecture de ce livre, en tout cas, on l'espère, personne ne parlera plus jamais de civilisation judéo-chrétienne.



La christianophobie au cinéma

À la télévision et au cinéma, les chrétiens sont le plus souvent représentés comme des gens bigots, bornés, racistes et intolérants, voire comme des violeurs ou des assassins. Quant au clergé catholique, il est le plus souvent dépeint comme un repère de sadiques.

Les films contenant ici ou là une charge anti-chrétienne se comptent par dizaines, et la liste se complète de plusieurs films chaque année.

Il faut donc se rendre à l'évidence : le christianisme - et plus particulièrement l'Église catholique - est attaqué au cinéma comme ne le sont ni l'islam, ni le judaïsme, ni aucune autre communauté au monde.

Depuis quelques décennies, les messages sont même de plus en plus explicites et agressifs, comme si l'affaiblissement du christiannisme en Occident excitait une haine vengeresse trop longtemps contenue.


Ce livre de 64 pages est accompagné d'un DVD contenant un documentaire vidéo de deux heures.





mercredi, mai 23, 2018

Pour le meilleur ou pour le pire



Pour le meilleur 

Macron et la cabale des ultra-riches, ça ne va pas durer, « leur réseau international est démantelé... » C'est ce que Matthieu, un esprit décédé, a récemment murmuré à l'oreille de sa mère médium (Suzanne Ward). Il a précisé :

« Bien avant qu’un groupe secret ne soit étiqueté cabale ou Illuminati, élitistes, gouvernement fantôme, nouvel ordre mondial ou autre, les masses vivaient sous le contrôle de groupes reconnus – Khazars, hiérarchie du Vatican, guerriers vikings, dynasties en Extrême-Orient, royauté européenne – et les “heures sombres” ont abondé tout au long de ces siècles.

Beaucoup d’entre vous ont vécu à cette époque et ont connu des difficultés extrêmes, mais vous ne vous en souvenez pas, de sorte que les événements d’aujourd’hui peuvent sembler être les heures les plus sombres non seulement pour les gens aux États-Unis, mais aussi dans le monde entier. Aussi tumultueux que puisse paraître le monde, alors que la civilisation est libérée de longs et longs âges de captivité virtuelle, seule la cabale est dans ses heures les plus sombres : Ils sont furieux que leur réseau international soit démantelé et ils craignent ce qu’il adviendra d’eux lorsque les systèmes judiciaires ne seront plus sous leur emprise collective et qu’ils seront tenus responsables de leurs crimes contre l’humanité... »

La suite des bonnes nouvelles en provenance de... l'au-delà :


LIVRES de Suzanne Ward

Matthieu, raconte-moi ta vie au paradis et  Révélations pour une ère nouvelle.



Pour le pire 

Macron et la cabale ont gagné, guerre, crise économique, fin des aides sociales..., il faut vivre sans argent. 


Une journée sans argent type 

par Mark Boyle


Je commençais à trouver mon rythme. Au bout d'une semaine, j'avais mis au point une petite routine. J'adore le matin, je commence donc ma journée à 5 heures avec les oats and oaths (1). L'avoine est une nourriture locale qui me renforce physiquement, et les engagements sont une liste de pensées et de serments qui renforcent mon mental et me mettent dans la bonne disposition d'esprit pour démarrer la journée.

Vivre sans argent signifie que je ne vais plus à la salle de sport. Au lieu de cela, à 5 h 20, je fais cent vingt pompes pour faire circuler le sang et me réchauffer.

Pétant la forme et armé de ma lampe torche, je pars à la recherche de nourriture sauvage. J'ai choisi, sur un coup de folie, de commencer mon année juste à la saison où la nourriture se fait plus rare, le moment où il n'y a presque plus de légumes frais dans un potager.

Ma récolte sauvage hivernale est composée essentiellement de nèfles, d'égopodes, de cerfeuil sauvage, d'aiguilles de pin pour le thé, de pissenlit, d'orties et de champignons comestibles. Les oreilles de Judas sont mes préférés : d'un marron foncé violacé, caoutchouteux et en forme d'oreille. Leur texture est fantastique, je les appelle « ma viande végétalienne ». Ils poussent surtout sur les troncs de sureau morts, et j'en ai pas mal à disposition. Leur nom vient de l'histoire qui veut que Judas, l'homme qui a trahi Jésus pour trente pièces d'argent, se soit pendu à un sureau. Je ramasse aussi le chou plume et les brocolis que je cultive - ces derniers ne sont pas sauvages, mais ils sont frais, délicieux et essentiels pour passer ces mois d'hiver.

Vers 6 heures, je reviens à ma caravane. Je n'ai pas d'électricité, je ne peux donc pas simplement mettre de l'eau à chauffer, je dois allumer mon rocket stove. En regardant le soleil se lever à l'orient, bercé par les piaillements de l'orchestre d'oiseaux qui s'accordent avant leur symphonie quotidienne, je mets les orties à bouillir puis je verse le bouillon dans ma gourde, j'ai ainsi du thé à disposition toute la journée. Ensuite, je fais ma vaisselle, comme tout le monde. Ce que tout le monde ne fait pas, c'est casser la glace dans l'évier de fortune extérieur. En cette saison, le matin de bonne heure, il fait très froid dans la vallée où j'habite. L'eau est glacée, mais la vue est enivrante.

Avant que le jour se lève, je fais un tour dans mes toilettes sèches. Mon modèle n'a pas de cuvette et je dois m'accroupir. C'est une position très appréciée en Orient, où l'on considère que c'est le moyen le plus sain de vider ses intestins. C'est la position que les humains ont adoptée pour déféquer depuis la nuit des temps, et nos corps n'ont pas évolué au même rythme que la technologie moderne et ses cuvettes (si on peut appeler les cuvettes des toilettes de la technologie). Au lieu d'utiliser du papier-toilette, je recycle les journaux. Ce n'est pas aussi désagréable que ça en a l'air, il faut simplement choisir le bon type de journal. Les journaux les plus sérieux ne sont pas les plus agréables au derrière, même si leur contenu est plus intéressant à lire. Ma préférence va aux tabloïds, qui finissent ainsi par trouver l'usage qu'ils auraient toujours dû avoir. Leur papier n'est pas aussi épais qu'avant, mais on s'habitue assez vite à la nouvelle épaisseur. L'ironie veut que le meilleur papier-toilette soit le journal Trade-it (2) : taille parfaite et texture assez douce. Un matin, j'arrachai une page du Daily Mirror et, alors que j'allais m'essuyer le derrière, je vis ma gueule en train de fixer mon arrière-train. Ça ne m'arrêta pas : on n'a pas souvent l'occasion de se manquer de respect à ce point.

Ensuite, je passe au lavage de dents. J'utilise un mélange de graines de fenouil sauvage et des os de seiche (qui finissent sur les plages anglaises de temps en temps). Les os de seiche servent à polir l'émail et à se débarrasser de la plaque dentaire, alors que les graines de fenouil purifient l'haleine et tuent les bactéries qui attaquent les dents et les gencives. Le fenouil est couramment utilisé dans le plus commun des dentifrices. Mes brosses à dents proviennent d'un pack de soixante-dix pièces qu'un ami a trouvé dans une poubelle de supermarché. Elles étaient en parfait état et semblaient avoir été jetées uniquement parce que l'emballage avait été légèrement abîmé par l'eau. Je les avais acceptées avec gratitude, réglant ainsi un problème potentiel.

Je me rase rapidement le visage et le cou avec un rasoir coupe-chou, que j'aiguise avec un champignon, le polypore du bouleau (autrement connu sous l'appellation pertinente de cuir à rasoir). C'est un truc de végétalien que m'a appris Fergus. Je termine par un lavage rapide sous ma douche solaire. L'eau est absolument glacée, nous sommes en hiver
mais cet appareil me permet au moins de me laver. Je remplis le sac noir avec Peau de la rivière pour le jour suivant. 

Il est maintenant 7 heures, et c'est le moment d'allumer mon ordinateur. En attendant que le système se mette en route, sur Linux c'est long je fais une autre série de soixante pompes et je soulève un parpaing de 60 kg au-dessus de ma tête quatre-vingt-dix fois. 

Freeconomy a tellement évolué depuis deux mois que je suis assez submergé de travail. Je passe une heure à administrer le site Web, à régler ses inévitables petits problèmes, ensuite je réponds aux mails. Je ne peux plus téléphoner, alors les mails sont devenus mon deuxième moyen de communication, après la rencontre en face à face. Une fois tout cela terminé, je prépare les deux autres repas de la journée avant 8 h 30, heure à laquelle je commence mon travail. 

Le travail à la ferme est très varié. Un jour je m'occupe des légumes, un autre je nettoie les haies, un autre je me sers de mes connaissances en affaires (ce qui est assez ironique) pour mettre en place un business plan viable pour la ferme. À 11 heures je fais une pause, pendant laquelle je m'occupe de la soirée Freesskilling que je gère avec le groupe de Freeconomy local. Une semaine, il peut s'agir de faire du pain ou de la bière, la suivante d'apprendre à construire un four en terre et celle d'après, un ordinateur. Après quelques heures de dur labeur, je me retire dans ma caravane pour mon déjeuner, composé d'un mélange de ce que j'ai cueilli le matin, de la nourriture périmée trouvée dans des bennes la veille, et des produits bio et végétaliens contre lesquels j'ai troqué mes talents. Tout en déjeunant, j'essaye d'écrire quelque chose, un papier, mon blog ou ce livre, avant de retourner au travail de la terre. 

À 16 h 30, j'allume le rocket stove pour le dîner. En général, je cuisine pour deux jours, afin d'économiser du temps et du bois. Cette cuisinière est très efficace, mon dîner est donc prêt à 17 heures. Je dévore mon repas bien plus vite que je ne le voudrais et j'enfourche mon vélo pour filer en ville à un rendez-vous, en y accrochant ma petite remorque. Bien que ce soit plus lourd, ça me permet de transporter les trésors (que ce soit des légumes ou un cuit vapeur) que je trouve dans les poubelles sur le chemin du retour. Les 30 km de route prennent une heure et dix minutes à l'aller et une heure et trente minutes au retour. Le retour est en montée et je suis bien plus fatigué. 

Si je n'ai pas de rendez-vous le soir, je passe trente minutes à couper du bois, un sous-produit de notre gestion des haies à la ferme, ensuite je mets en marche le poêle à bois en me servant de papiers et de cartons usagés, de paille, d'une pierre à feu et d'un morceau d'acier pour l'allumage. Une fois le feu parti, je continue à travailler sur mon ordinateur quelques heures. Je fais de mon mieux pour arriver à me promener dans les champs vers 21 h 30. J'apprécie la tranquillité, la beauté et la brise glaciale de la nuit qui m'entoure. 

Encore une centaine de pompes et il est l'heure d'allumer une bougie pour lire. Ma lecture de décembre alterne entre "Deep Economy" de Bill McKibben, "Walden ou la vie dans les bois" de Henry David Thoreau et "Le Prophète" de Khan Gibran, un livre que j'ai lu plusieurs fois mais qui m'apprend toujours des choses. Lorsque je ne m'endors pas avec la bougie éteinte et le livre posé sur le visage, je me lève vers 23 heures pour un dernier pipi dans mes toilettes à compost, je reviens dans ma caravane, j'observe le ciel étoilé épargné par la lumière urbaine et je m'endors d'un très bon et très profond sommeil qui recharge mon corps et mon esprit, afin de vivre les prochaines fabuleuses dix-huit heures du lendemain. 

L'homme sans argent, Mark Boyle.


1. Jeux de mots intraduisible avec oat (avoine) et oath (engagement).

2. Journal de vente entre particuliers de la région de Bristol.


mardi, mai 22, 2018

La contre-initiation maçonnique



Le futur gouvernement italien sera interdit aux francs-maçons : le Grand Orient s'indigne.

A
vant de révéler de la composition de la future équipe gouvernementale, le Mouvement 5 Etoiles et la Ligue ont présenté leur contrat de gouvernement qui prévoit notamment d'interdire aux francs-maçons de gouverner. Le Grand Orient d'Italie a réagi.

Le «code éthique» de la future coalition gouvernementale italienne a été dévoilé le 18 mai. S'il prévoit entre autres d'interdire l'accès au gouvernement à des personnes condamnées pénalement, il réserve le même sort pour les membres de la franc-maçonnerie italienne.

Celle-ci n'a pas manqué de monter au créneau dans un communiqué face à ce qu'elle qualifie de clause «contraire aux principes constitutionnels». Le Grand Orient d'Italie déplore en effet une décision qui selon lui «rappelle les lois fascistes que les francs-maçons ont toujours dénoncé et qui représentent les conséquences d'une dérive liberticide dangereuse».

Et le communiqué de poursuivre par une mise en garde adressée à la future coalition : «Ceux qui pensent utiliser à des fins politiques une campagne contre les francs-maçons pour les empêcher d'exercer leurs droits élémentaires, commettent un abus et devront en assumer la responsabilité.»

Après avoir reçu le feu vert de Silvio Berlusconi, les nationalistes de la Ligue et les antisystèmes du Mouvement 5 Etoiles s'apprêtent à diriger l'Italie. Les deux partis ont notamment en commun un rejet des forces politiques traditionnelles et des promesses en matière de retraites et de lutte contre l'immigration.


Source


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En France, Eric Fiorile dénonce la gouvernance franc-maçonnique et accuse l'Etat de dérive dictatoriale. 


Eric Fiorile est l'auteur d'un ebook gratuit intitulé "LA DEMOSOPHIE".

PDF gratuit "LA DEMOSOPHIE pour construire une société du futur sans politiciens", Eric Fiorile. Téléchargement ICI


lundi, mai 21, 2018

Une critique sévère du bouddhisme à l’occidentale

Homer Simpson (le super-héros PIE MAN) est missionné pour entarter le Dalaï-lama


Dans La Croix du 18 mai 2018, Claire Lesegretain, revient sur les travaux de l’anthropologue Marion Dapsance.

Marion Dapsance "démontre comment le bouddhisme en Occident a été transformé en une sorte de philosophie progressiste visant à la fois l’épanouissement individuel et une réforme sociétale.

En dénonçant, dans Les Dévots du bouddhisme (Éd. Max Milo, 2016), les agissements et pratiques de Sogyal Rinpoché, fondateur des centres tibétains ­Rigpa, la jeune anthropologue Marion Dapsance avait fait preuve de clairvoyance. Quelques mois plus tard, ce lama était démis de ses fonctions par la direction spirituelle du réseau Rigpa pour « abus physiques, émotionnels, psychologiques et sexuels »(lire La Croix du 29 août 2017).


Qu’ont-ils fait du bouddhisme ? (Éd. Bayard, 2018) de Marion Dapsance.

Marion Dapsance poursuit ici sa remise en cause du bouddhisme tel qu’il est trop souvent présenté en Occident. Comment en est-on arrivé, s’interroge-t-elle, à expurger le bouddhisme de ses éléments constitutifs pour en faire une espèce de sagesse universelle, capable d’apporter le bien-être et la paix ?

« Le Bouddha est devenu philosophe quand nous avons cessé d’être chrétiens », répond-elle, en dénonçant l’objectif idéologique de faire du Bouddha « un anti-Christ », ou plutôt un « messie oriental duquel viendrait la régénérescence de l’Occident moribond ». Une idéologie qu’elle fait remonter au début du XIXe siècle, avec le Français Eugène Burnouf, anticlérical et libre-penseur. À partir de 1870, d’autres Occidentaux souhaitant promouvoir à l’échelle mondiale une religion « rationnelle » non chrétienne, ont fait du Bouddha un « initié » (1).

Or une telle présentation du Bouddha est une erreur, non seulement en considération du Bouddha historique qui n’a jamais rien écrit, mais aussi des traditions asiatiques. Le Bouddha n’a jamais été considéré en Asie comme « ce penseur de l’immanence, cet intellectuel concerné uniquement par des questions liées à la nature et au fonctionnement de l’esprit », comme on le présente en Europe. Le Bouddha n’est pas non plus un « révolutionnaire ». La seule révolution qu’il a opérée, rappelle l’auteur, est la loi de causalité (2). Le bouddhisme postule l’absence de toute âme individuelle et de tout dieu créateur.

De plus, pour les bouddhistes traditionnels, notamment pour le dalaï-lama, le Bouddha est un être pourvu de pouvoirs surnaturels. Or ces pouvoirs, obtenus par les pratiques tantriques, sont systématiquement gommés par les Occidentaux qui préfèrent évoquer des notions psychologisantes et floues.

L’auteur s’en prend aussi aux « quatre porte-parole français de l’idéologie de la pleine conscience dont l’efficacité serait prouvée par la science » : Matthieu Ricard, Christophe André, Fabrice Midal et Frédéric Lenoir. Selon cette idéologie, « les personnes heureuses et épanouies étant naturellement respectueuses et altruistes, si leur nombre augmentait dans la société, celle-ci s’en trouverait automatiquement apaisée ». Là encore, cette idéologie est totalement étrangère au bouddhisme qui ne conçoit pas un « retour rapide sur investissement » et qui encourage à faire le bien sans aucune intention égoïste – au risque sinon d’annuler les effets karmiques positifs des actions altruistes."


Claire Lesegretain



(1) Allusion au livre Les Grands Initiés (1889) du philosophe français Édouard Schuré qui se voulait une histoire secrète des religions et qui a connu un succès planétaire.

(2) Selon cette loi, le soi, qui n’est qu’une apparence, est le résultat d’actes passés.

SOURCE :
https://www.la-croix.com/amp/1200939932?utm_referrer=https%3A%2F%2Fzen.yandex.com

dimanche, mai 20, 2018

La contre-initiation à La Mecque





Les pèlerins musulmans, qui se rendaient à La Mecque, lapidaient une représentation de Satan, un obélisque. 

Il y a quelques années, on a construit un mur à la place de l'obélisque satanique qui fut discrètement déplacé au sommet d'une colline nommée Jabal ar-Raḥma ou « montagne de la miséricorde » ou mont Arafat. 

Cette colline est l'endroit où Mahomet aurait donné son sermon d'adieu aux musulmans qui l'avaient accompagné pour le hajj (pèlerinage) à la fin de sa vie. C'est un lieu important dans l'islam car les pèlerins doivent y passer l'après-midi et prier durant le 9ème jour de Dhu Al-Hijjah. 

Bien entendu, les pèlerins ignorent qu'ils prient devant la représentation de Satan qui était autrefois lapidée.

Selon le livre de Salim Laïbi, "La faillite du monde moderne", les Saoud (la dynastie régnante d'Arabie saoudite) sont des sabbataïstes, autrement dit des satanistes.


Les satanistes sont-ils au pouvoir ?




La Faillite du Monde Moderne, sous-titré Aux premières loges d'un chaos planifié (360 pages, 4e édition). Cet ouvrage représente une synthèse de 6 années de recherches sur le monde moderne actuel et le désordre qui y règne. Il se fixe comme objectif d'expliquer le pourquoi du chaos, ses origines ainsi que les plans des élites oligarchiques maçonniques. 

René Guénon a très vite constaté les dérives des pseudo Lumières en les dénonçant dans son livre La crise du monde moderne ; il est temps d'en faire le constat, celui d'une faillite. Rien n'est laissé au hasard. 

Le livre est construit en 12 chapitres plus un avant-propos, une conclusion et des annexes. Il traitera aussi bien de la crise, de l'argent, de la franc-maçonnerie, de Big Pharma, de subversion, des médias, de politiques corrompus, ésotérisme, spiritualité..., bref, du paradigme moderne. C'est une image fidèle du monde actuel. Le but d'une synthèse est de sortir de la simple analyse et de prendre de la hauteur, en essayant d'en saisir et de dégager le schéma global. C'est chose faite.

PDF gratuit ICI



samedi, mai 19, 2018

Contre-initiation et contre-tradition, les brûlots de Kerry Bolton



Israël Shamir rappelle la définition de la contre-initiation formulée par Alexandre Douguine.

"René Guénon, dit Israël Shamir, a formulé le concept de la contre-initiation. Les contre-initiés sont des adeptes entièrement convertis à l’aspect ésotérique d’une foi, mais qui agissent à l’encontre de ses buts profonds. Pour lui, les satanistes, ou certains francs-maçons, sont les adeptes d’une contre-initiation. 

Mais Alexandre Douguine a proposé une interprétation différente : c’est entre elles que certaines religions agissent mutuellement à la manière de groupes de « contre-initiation ». Le judaïsme et le christianisme constituent un couple de ces religions ainsi mutuellement contre-initiées. Elles sont apparues et se sont développées en même temps, dans les premiers siècles après Jésus Christ, époque où les Pères de l’Eglise, d’un côté, et les Tanaïm et les Amoraïm, de l’autre, composaient, en pleine connaissance de leurs adversaires, leurs commentaires de la Bible mutuellement anathémisants. Un juif studieux convenablement formé se comporte comme un contre-initié dans la société chrétienne, et un prêtre chrétien, dans l’Etat juif, sape la loyauté aveugle des juifs. Ce n’est pas un hasard, si le christianisme est en butte aux persécutions, dans l’Etat juif. Pour vivre, le christianisme doit lutter contre la tendance judaïque, quand bien même elle se serait accoutrée des oripeaux d’un mouvement non-religieux. Néanmoins, la symétrie (entre judaïsme et christianisme) n’est pas totale."

Les forces contre-initiatiques qui chamboulent les religions, sont-elles aussi à l'oeuvre dans le domaine politique et noyautent-elles le mouvement social afin d'instaurer une dictature mondiale ou le règne de la contre-tradition ?

"La gauche, écrit Israël Shamir, y compris la gauche communiste, est manipulée par les super-riches dans leur propre intérêt. Ceux-ci conspirent pour détruire la tradition et créer un ordre collectiviste et despotique, à l’échelle mondiale, soumis à leur férule, et la gauche n’est qu’un ramassis d’idiots utiles pour ces grippe-tout assoiffés de pouvoir politique. Voilà la thèse de [...] l'ouvrage de Kerry Bolton “La révolution par le haut” (Revolution from Above).

Le but des contre-initiés est l'instauration d'une société planétaire contre-traditionnelle, c'est-à-dire satanique. Nous pouvons constater quotidiennement que ce plan est en partie réalisé.

Récemment, Kerry Bolton a écrit "Les mouvements occultes et subversifs : Tradition & Contre-Tradition dans la lutte pour le pouvoir mondial". Dans ce livre, Bolton examine le rôle des sociétés secrètes dans les révolutions, l'ébranlement des religions traditionnelles dans la poursuite d'une «religion syncrétique» mondiale, l'utilisation des Nations Unies et de l'Union européenne, et le vieux rêve des siècles de reconstruire le Temple de Salomon comme le centre d'une république universelle.


Les livres de Kerry Bolton ne sont pas traduits en français. La France est l'un des pays les plus farouchement contre-traditionnels d'Occident. La liberté d'expression y est plus bafouée qu'aux USA. (Pour l'instant, la liberté d'expression des Américains est protégée par le premier amendement de leur Constitution.)

Quelques livres de Kerry Bolton :



Tradition & Counter-Tradition in the Struggle for World Power
From Jacobin France to the Occupy Movement
Multicultralism, Globalisation and the New World Order.





The Enduring Legacy 


PDF gratuits de Kelly Bolton





vendredi, mai 18, 2018

Hollywar : Hollywood, arme de propagande massive

French stereotypes in movies : les Français ne sont pas courageux (couards et fainéants), leur hygiène est douteuse (Pépé le putois), ils sont très prétentieux, etc.


Questions à Pierre Conesa



Le point de vue de Pascal Boniface 


Pierre Conesa, spécialiste des questions géopolitiques, a occupé différentes fonctions au ministère de la Défense. Il est maître de conférences à Sciences Po et à l’ENA. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage « Hollywar : Hollywood, arme de propagande massive », aux éditions Robert Laffont.

Hollywood est donc essentiel dans la constitution de l’opinion publique américaine ?

Je ne m’intéressais qu’à la façon dont Hollywood traite du rapport avec « l’Autre », l’étranger, celui qui n’est pas de droit, membre à part entière de la société américaine : ce pouvait être le « Noir », ou les « peaux rouges », mais aussi les « Hispaniques » ou les « Jaunes ». Hollywood les traite tous comme des « sous-hommes » (ennemis cruels, serviteurs, simplets, combattants perfides…). Pour moi, ce ne sont pas les excellents films produits par Hollywood, ceux que nous voyons, qui forment l’opinion américaine, ce sont les mauvais, produits en quantité : les 2700 westerns, les 1500 films représentant le Mexicain comme un personnage transpirant (le Greasy), au rire sardonique, ou les 100 films consacrés au « Jaune » cruel (le docteur Fu Manchu d’abord Mandchou, puis Chinois et enfin Tibétain…) avant de laisser la place au Japonais, au Coréen puis au Chinois aujourd’hui… C’est une sorte de bizutage pour avoir ensuite le droit d’accéder à d’autres rôles, tout en devant attendre encore un certain temps pendant lequel le héros du film est encore un acteur blanc grimé. Je cite un certain nombre de documentaires faits par un arabo-américain ou un sino-américain qui démonte tous les stéréotypes dont leur communauté a souffert. Les Français y ont eu droit aussi, pendant le French Bashing. Aujourd’hui, l’ennemi est « l’arabo-irano-terroristo-nucléaro-musulman ». C’est l’ennemi « busho-trumpien » !

Les États-Unis sont un pays qui n’a pas de ministère de l’Education nationale et donc pas de « récit national » officiel comme le fut l’Histoire de Michelet pour la France de la IIIe république. C’est Hollywood qui a assumé ce rôle. D’autre part, les États-Unis sont un pays fermé sur lui-même : la moitié des parlementaires n’a pas de passeport. Donc les mauvaises productions hollywoodiennes ont constitué et constituent encore la fenêtre sur le monde.

Comment se fait-il que le mass shooting soit absent des scénarios contrairement au terrorisme ?

Hollywood produit des films extrêmement critiques sur la société américaine ou sur la vie politique à Washington. Mais dès qu’il s’agit du rapport avec un ennemi ou une menace, la machine déraille ! Des films montrant la capacité des forces de police et de sécurité ou des services d’espionnage contre les terroristes sont nombreux. C’est de la propagande : je rappelle que les deux dernières interventions militaires américaines (Irak et Afghanistan) ont été des catastrophes, que la CIA a mis 10 ans à retrouver Ben Laden, et on attend toujours de savoir qui a commandité l’assassinat de Kennedy.

Il reste aussi des sujets tabous qu’Hollywood ne tente même pas d’aborder comme les mass shooting. Au XX° siècle, les guerres ont causé moins de morts américains que les morts par armes à feu et les mass shooting, ces tueries anonymes, font une moyenne de 30 000 morts par an. Pourquoi ce manque ? Pour ne pas heurter la puissante National Riffle Association (NRA) ?

« Elephant » de Gus Van Sant (2003) sur le massacre de Colombine (1999) produit par la chaine HBO n’eut qu’une « sortie fantomatique » aux États-Unis. « American Yearbook » (2004) ne fut pas distribué ; « Beautiful Boy » (2010) ; « Heart of America » (2002) ; « Hello Herman » (2012); « Home Room » (2002) ; « The Only Way » (2004), tous ces films qui évoquent le sujet n’ont eu que des diffusions confidentielles. « Bowling for Columbine » de Michael Moore est un documentaire plus qu’un film et il n’a dû son succès qu’à la Palme attribuée à Cannes.

Comment expliquer que le cinéma américain représente 90 % des recettes cinématographiques de la planète pour seulement 15 % des films produits ?

Le cinéma est considéré aux États-Unis comme un secteur de production plus que comme une activité culturelle et fait dès lors partie des domaines que les autorités américaines veulent ouvrir au libre marché dans les négociations de l‘OMC. On se souvient que dans les accords Blum/Byrnes, signés en 1946, juste à la fin de la guerre, le prêt accordé par Washington à la France était conditionné par l’ouverture des écrans français aux 2700 films américains tournés pendant la guerre. Or ces films décrivaient la réalité d’un pays, les États-Unis, qui n’avaient pas connu la guerre sur son territoire alors que les productions françaises étaient principalement centrées sur l’Occupation, la Résistance, les tueries et les privations. Le succès des films américains d’après-guerre auprès d’un public qui avait envie de souffler fut aussi commercial.

Aujourd’hui, seules la France et la Corée s’opposent à Washington exactement pour les mêmes raisons. Mais la grande force d’Hollywood est l’extraordinaire créativité des scénaristes qui sont capables de raconter n’importe quelle histoire en prenant toutes les libertés du monde avec la réalité historique et en faire un magnifique film. Je cite l’exemple du film « Argo » contre lequel les protestations sont venues du Canada, car tout le travail a été fait par l’ambassadeur canadien pendant la révolution islamique à Téhéran, alors que l’agent de la CIA, joué par Ben Affleck, n’a passé qu’une demi-journée à Téhéran. Mais on ne peut pas faire un film comme cela à Hollywood.

Même remarque pour le combattant américain : les États-Unis n’ont jamais connu la guerre sur leur territoire et les guerres modernes ont toujours été médiatisées par le cinéma. C’est le seul cinéma qui peut se permettre de faire un film (« Rambo 2 ») dans lequel un ancien combattant du Vietnam, revenant dix ans après la fin de la Guerre, tue seul 76 Vietnamiens. Jamais la France n‘aurait pu faire un film comme cela sur la guerre d’Algérie.

Vous remarquerez que Sylvester Stallone, qui n’a jamais fait la guerre, ne souffre pas du syndrome post-traumatique. On vient d’ailleurs d’apprendre qu’il rempile avec sa bande de sexagénaires dans « The Expendables » 6 ou 7, bande de joyeux compagnons qui ravagent régulièrement des pays mythiques opprimés par un sanglant dictateur… Dans « The Expendables 2 », c’est le Népal où un groupe armé impossible à reconnaitre a eu le tort d’enlever Schwarzenegger. La bande de joyeux vandales se déplace ensuite en Bulgarie pour libérer des femmes et des enfants esclaves dans une mine puis en Albanie pour une autre tâche humanitaire et enfin dans un des pays d’Asie centrale (le Kazakhstan).

Les spectateurs américains eux-mêmes ne sont pas dupes des films pleins d’hémoglobine et de super-héros puisqu’un site délivre chaque année l’Oscar du film le plus meurtrier.




jeudi, mai 17, 2018

Un politicien californien crache sur le drapeau Israélien

(vidéo en anglais non sous-titrée)
Patrick Little est candidat au poste de gouverneur de la Californie.

Dans cette vidéo, Patrick Little exprime sa réprobation de la politique pro-sioniste des Etats-Unis et affirme qu’il refuse d’être au service d’autres pays que le sien, allusion à Israël.

"Je viens d’être expulsé de la [salle où se tient le rassemblement] parce que je refuse de m’incliner devant un drapeau étranger. Je ne me mettrai pas au service d’un gouvernement étranger", a dénoncé Patrick Little, le candidat déchu qui a accusé le parti des républicains en Californie de rouler pour les sionistes. "Ils misent sur un gouvernement qui a commis des actes terroristes", s’est-il indigné, avant d’énumérer une longue liste d’opérations menées par Israël dans le monde arabe, mais aussi contre des intérêts et des citoyens américains. Malgré cela, les auteurs de ces opérations ont été remis par les autorités américaines à Israël sans qu’ils aient été sanctionnés.

"Nous savons qu’il y a les empreintes d’Israël dans les attaques du 11 septembre 2001", a encore dit le candidat 
républicain.

"Aux Etats-Unis, les voix qui s’opposent à l’Etat voyou d’Israël sont étouffées par les médias dominants, détenus dans leur quasi totalité par le lobby sioniste. Pourtant, de nombreuses personnalités et organisations de toutes obédiences condamnent avec force la politique américaine au Proche-Orient et dénoncent l’interventionnisme américain qui a détruit de nombreux pays de la région, notamment l’Irak et la Syrie, et son soutien inconditionnel à Israël." 

(Source K. B.)


"Ce qui inquiète les médias affiliés à Israël, écrit Alimuddin Usmani, c’est que, d’après un sondage du 24 avril, il est placé deuxième dans la course au Sénat. Il récolte deux fois plus de voix que les autres candidats Républicains. Si les sondages s’avéraient exacts, il affronterait la sénatrice démocrate Diane Feinstein lors de la primaire du 5 juin prochain. 

Patrick Little n’hésite pas à remettre en question la version officielle de l’Holocauste [...]

Il accuse également Israël de soutenir Daech et souligne que Trump est otage du lobby juif. Par ailleurs, il affirme ne pas être antisémite car cela inclurait la haine des Arabes."

En France, on n'a pas de courage politique, mais on a des collabos qui ont de grandes gueules.



Un rabbin affirme que les Juifs sont des extraterrestres venus pour « conquérir » la Terre.

Le rabbin Michael Laitman est l'auteur de "Kabbalah, Science and the Meaning of Life". Le livre retrace les étapes de l'év...