jeudi, février 21, 2019

Le mauvais génie du judaïsme

De l’héroïsme grec au matérialisme biblique (durée 28:38), par Laurent Guyénot,
auteur du livre Du Yahvisme au sionisme
Dieu jaloux, peuple élu, terre promise : 2500 ans de manipulations. 


Le mauvais génie du judaïsme


Par Laurent Guyénot




1. Du matérialisme biblique au racisme métaphysique


Les docteurs de la foi chrétienne ont élaboré de multiples niveaux d’interprétation du Tanakh juif, renommé Ancien Testament. Dans cette série d’articles, nous ne nous intéresserons qu’à ce qu’y trouvaient les Juifs, par qui et pour qui il fut écrit. C’est dans la Bible hébraïque (que je nommerai simplement « la Bible ») que le peuple juif puise depuis toujours l’énergie qui le propulse dans l’histoire. Que la judéité soit considérée comme une identité religieuse ou ethnique, elle s’enracine dans la Bible. Le sionisme y trouve aussi son inspiration première, comme je l’ai montré dans un précédent article. Pour comprendre le véritable projet sioniste, nous devons donc identifier l’idéologie qui sous-tend la Bible hébraïque. Avant d’aborder la théologie (conception de Dieu) qui sous-tend ce corpus vénérable, penchons-nous sur son anthropologie (conception de l’homme).

Ombre et poussière



La Bible est un recueil de textes hétéroclites, d’époques et de styles variés. Néanmoins, il est admis que le Pentateuque (la Torah, soit la Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome) ainsi que les six livres historiques qui le suivent (Josué, Juges, Samuel I et II, Rois I et II), émanent, sous leur forme définitive, d’une même école de pensée et sont coulés dans un même moule idéologique. Les grands livres prophétiques d’Isaïe, de Jérémie et d’Ézéchiel appartiennent à ce même courant, que je nomme yahvisme, mais que les historiens nomment « deutéronomisme » parce que c’est dans le Deutéronome que son idéologie est la plus explicite.

Concernant la nature spirituelle de l’homme et son destin après la mort, malgré des nuances, il existe une conception biblique fondamentale, rarement contredite : elle n’accorde à l’homme aucune âme indépendante du corps, et aucune forme d’après-vie digne de ce nom. La Genèse est très claire sur ce point : « Mon esprit ne résidera pas éternellement dans l’homme, puisqu’il est chair » (Genèse 6,3) [1]. L’homme est poussière et retourne à la poussière (3,19), sans que la moindre âme digne de ce nom ne s’en échappe. Pour appuyer cette idée, Genèse 2,7 joue sur le lien sémantique entre l’homme, adam, et la terre, adamah : « Elohim forma adam, poussière de adamah. »

Par conséquent, Yahvé n’a que faire des morts, qui ne peuvent rien attendre de lui ; « ceux qui gisent dans la tombe », dit l’auteur des Psaumes s’adressant à Yahvé, sont « ceux dont tu n’as plus le souvenir, et qui sont retranchés de ta main » (88,6). L’espérance d’une vie meilleure et d’une rétribution dans l’Au-delà est l’impensé de l’idéologie yahviste. Lorsque le roi Ézéchias est « atteint d’une maladie mortelle », il supplie Yahvé, non pas de l’accueillir en sa demeure de l’Autre Monde, mais de rallonger sa vie afin qu’il puisse continuer à le louer sur terre, dans son Temple ; car une fois mort, se lamente Ézéchias, « je ne verrai pas Yahvé sur la terre des vivants » (38,11). Yahvé exauce sa prière : « J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes. Je vais te guérir ; dans trois jours, tu monteras au Temple de Yahvé. J’ajouterai quinze années à ta vie » (38,5).

La Bible hébraïque se distingue radicalement de toutes les traditions religieuses de l’Antiquité par le refus de ses auteurs de concevoir une forme d’après-vie qui soit davantage qu’un sommeil dans les ténèbres humides du Shéol. La Bible désigne sous ce terme une région souterraine où les morts, bons comme mauvais, ne subsistent qu’en tant qu’ombres impuissantes et inconscientes. Le Shéol est surtout un concept négatif, qui se rapproche au plus près de l’idée de néant, impensable par définition ; la mort au Shéol est un quasi-anéantissement. En fait, même cette notion minimale d’Au-delà est tardive. Le terme Shéol n’apparaît qu’une seule fois dans le Pentateuque (Torah), à propos de Coré et deux cent cinquante notables, « hommes de renom » qui se sont rebellés contre l’autorité de Moïse et Aaron :

« Le sol se fendit sous leurs pieds, la terre ouvrit sa bouche et les engloutit, eux et leurs familles, ainsi que tous les hommes de Coré et tous ses biens. Ils descendirent vivants au Shéol, eux et tout ce qui leur appartenait. La terre les recouvrit et ils disparurent du milieu de l’assemblée. » (Nombres 16,31-33)

Le terme n’a ici qu’une fonction narrative : aucune vie sous terre n’est accordée à ces engloutis vivants. Le Shéol, parfois traduit par « la fosse », n’est qu’une façon de désigner la mort, assimilée à la pourriture du cadavre.

On avance parfois que la Torah possède deux termes pour désigner l’esprit immortel : nephesh et ruah. C’est un contresens. Le mot hébreu nephesh est traduit dans la Septante par le grec psyché, et en français par « âme », mais il désigne en réalité un « être vivant », c’est-à-dire un corps que la vie n’a pas encore quitté ; il se traduit parfois simplement comme « la vie ». Le terme est intimement lié au sang dans les interdits alimentaires du Lévitique 17, car le sang est le siège de la vie (ou de l’âme, si l’on y tient) [2]. Le mot hébreu ruah, traduit par pneuma dans la Septante, et généralement par « esprit » en français, signifie « vent », « souffle », « respiration », soit l’air qui entre et sort des poumons. Il constitue donc une autre métaphore de la vie, et en aucun cas, dans la Bible, une âme immortelle individuelle. Ainsi n’y a-t-il aucune notion d’âme immortelle dans la formule de Genèse 2,7 : « L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie [ruah] et l’homme devint un être vivant [nephesh]. »

Une anthropologie anti-spiritualiste et anti-héroïque

Ce caractère foncièrement matérialiste de l’hébraïsme ancien, qui demeure le cœur de l’idéologie deutéronomiste, a été souvent relevé par les historiens des religions. Et contrairement à une explication parfois avancée, ce n’est pas un archaïsme remontant à un stade où les hommes n’auraient pas encore développé le concept de l’âme individuelle. C’est au contraire une idéologie révolutionnaire, agressivement dressée contre une croyance universelle et probablement aussi vieille que l’humanité. La répétition de la condamnation de tout commerce avec les morts prouve d’ailleurs que l’interdit ne fut imposé qu’avec la plus grande difficulté par les Lévites [3]. Dans le monde antique méditerranéen, le judaïsme, par son déni de la vie après la mort, faisait figure d’anti-religion.

Car dans toutes les civilisations antiques, et en Égypte plus qu’ailleurs, l’espérance en l’immortalité joue un rôle central. Selon une thèse ancienne mais revenue aujourd’hui en force, l’imaginaire de la mort est l’origine des religions et donc des civilisations. Avant de concevoir et adorer des dieux, soutenait Fustel de Coulanges dans La Cité antique (1864), « l’homme adora les morts, il eut peur d’eux, il leur adressa des prières. Il semble que le sentiment religieux ait commencé par là. [4] » Pour l’égyptologue Jan Assmann, « la mort est l’origine et le berceau de la culture ». Celle-ci trouve son inspiration première dans les représentations de l’immortalité et les échanges symboliques entre le monde des vivants et celui des morts [5]. C’est pour les morts que la pierre a été introduite dans l’architecture, et c’est aussi probablement pour immortaliser ses défunts que l’homme façonna ses premières images. L’art naît du désir de représenter l’invisible en s’inspirant du visible, et c’est à la lumière de cette considération qu’il faut comprendre l’interdit biblique :

« Tu ne te feras aucune image sculptée, rien qui ressemble à ce qui est dans les cieux, là-haut, ou sur la terre, ici-bas, ou dans les eaux, au-dessus de la terre » (Exode 20,4).

Le yahvisme déclare la guerre à l’immortalité de l’âme. L’analyse critique du légendaire biblique prouve que les rédacteurs yahvistes ont délibérément écrasé ce qui, dans les traditions de l’ancien royaume d’Israël qu’ils s’approprient, évoque la notion d’immortalité héroïque. Seul subsiste comme véritable immortel le prophète Élie, que son disciple Élisée vit emporté par « un char de feu et des chevaux de feu » et « monter au ciel dans le tourbillon » (2Rois 2,11). Mais le motif héroïque fait ici figure de résidu ou fossile d’une idéologie héroïque recouverte par l’anti-héroïsme biblique. Élie n’est que l’exception qui confirme la règle : point d’Au-delà pour les héros bibliques.

Certes, durant la période hellénistique, le dualisme grec s’est infiltré dans la littérature juive dite « sapientielle » (qui fait parler Sophia, la Sagesse de Dieu, assimilée au Logos). Ainsi, le Livre de la Sagesse, écrit en grec à Alexandrie au 1er siècle av. J.-C., affirme que « Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité » et critique ceux qui « ne croient pas à la récompense des âmes pures » (2,22-23). Mais ce texte est l’une des rares exceptions qui confirment la règle. Il s’inscrit dans la brève parenthèse du judaïsme hellénistique, qui sera vigoureusement refermée par le pharisianisme et le talmudisme et ne sera sauvée de l’oubli que par les copistes chrétiens. Et même dans ce judaïsme hellénistique, l’opinion matérialiste prévaut. D’après l’Ecclésiaste :

« Le sort de l’homme et le sort de la bête sont un sort identique : comme meurt l’un, ainsi meurt l’autre, et c’est un même souffle qu’ils ont tous les deux. La supériorité de l’homme sur la bête est nulle, car tout est vanité. Tout s’en va vers un même lieu : tout vient de la poussière, tout s’en retourne à la poussière » (Ecclésiaste 3,19-20).

« Les vivants savent au moins qu’ils mourront, mais les morts ne savent rien du tout. Il n’y a plus pour eux de récompense, puisque leur souvenir est oublié. […] il n’y a ni œuvre, ni réflexion, ni savoir, ni sagesse dans le Shéol où tu t’en vas » (Ecclésiaste 9,5-10).

Le message est identique dans le Livre de Job, de la même période : point de consolation à espérer pour le pauvre Job à l’issue de ses malheurs.

« Si l’homme une fois mort pouvait revivre, je garderais espoir tout le temps de mes souffrances, jusqu’à mon changement d’état. »

Hélas !

« L’arbre conserve un espoir, une fois coupé, il peut renaître encore […]. Mais l’homme, s’il meurt, reste inerte ; quand un humain expire, où donc est-il ? […] L’homme une fois couché ne se relèvera pas » (Job 14,7-14).

Comme seul prix de sa fidélité à Yahvé, Job recevra une rallonge de 140 ans sur terre, une progéniture nombreuse et « quatorze mille brebis, six mille chameaux, mille paires de bœufs et mille ânesses » (42,12).

Il est vrai aussi qu’entre le 1er siècle avant notre ère et le 1er siècle après, l’idée de « résurrection » des morts fait son entrée dans la littérature maccabéenne écrite en grec. Le mot grec anastasis désigne littéralement le fait de « se lever ». C’est donc l’inverse de koimao, « s’endormir », ou de « se coucher avec ses pères », l’euphémisme utilisé dans la Bible pour évoquer la mort des rois (1Rois 14,31, 15,24 et 16,6, ou 2Rois 14,29). La notion de résurrection fut d’abord appliquée aux martyrs de la résistance contre Antiochos IV dans les Livres de Maccabées. C’est une conception directement imitée de l’idéal gréco-romain du héros immortel [6], mais l’imagination pharisienne l’a réduite à l’idée grossièrement matérialiste du corps physique reconstitué hors de sa tombe, qui se passe de toute forme d’âme immortelle. Du reste, l’idée restera marginale dans la tradition rabbinique et ne fait l’objet d’aucun développement dans le Talmud.

Ce n’est que bien après la naissance du christianisme que le rabbinisme talmudique imitera celui-ci en adoptant la croyance en l’immortalité de l’âme, mais sous une forme très particulière, par une autre de ces inversions ou imitations parodiques qui sont la marque de fabrique du judaïsme : seuls les Juifs auraient une âme divine, l’âme des Gentils étant « équivalente à celle des animaux » (Midrasch Schir Haschirim). S’ils ont un aspect humain, c’est uniquement parce qu’ « il ne conviendrait pas à un Juif d’être servi par un animal, mais bien par un animal à figure humaine » (Sepher Midrasch Talpioth) [7]. Plus tard, il y aura bien des érudits juifs pour introduire l’idée d’immortalité de l’âme sous une forme moins polémique, mais ils l’emprunteront encore au christianisme. Lorsqu’au 18e siècle Moïse Mendelssohn voudra défendre la croyance en l’immortalité de l’âme, il ne s’appuiera nullement sur la tradition juive, mais produira un dialogue de style platonicien intitulé Phédon ou l’immortalité de l’âme.

Yahvé, Prince de ce monde

Selon une étymologie possible, la « religion » est ce qui « relie » l’homme à la transcendance. Elle oriente l’homme vers le ciel, l’invisible. Yahvé est le dieu qui, au contraire, tourne le regard de ses fidèles vers la terre, le matériel. Les récompenses que promet Yahvé à ceux qui le « craignent » sont exclusivement de ce monde : l’idéal est d’être « rassasié de jours », d’avoir une nombreuse descendance et une grande fortune. Seule la génération, le sang, permet à l’homme de survivre selon la Torah.

À l’inverse des traditions égyptienne, babylonienne, perse, grecque ou romaine, la tradition juive est hostile à toute forme d’imaginaire de l’Au-delà. Elle ne connaît rien de semblable à la riche mythologie funéraire des autres cultures, dont les héros explorent l’Autre Monde puis s’y établissent éternellement, en vainqueurs de la mort-anéantissement. On chercherait même en vain, dans la Bible, l’idée que l’homme en mourant va rencontrer son Créateur : la vie de chacun des patriarches se termine simplement par la mention de leur lieu de sépulture. De Jacob, il est dit qu’il « fut réuni aux siens » (Genèse 49,33), mais rien ne suggère d’y voir autre chose qu’une formule toute faite, un euphémisme conventionnel. Jacob, en tout cas, ne rejoint pas Yahvé. En fait, Yahvé ne semble pas exister dans un espace particulier ; c’est un dieu sans domicile propre autre que son Temple de Jérusalem, qui se manifeste occasionnellement pour renifler l’ « odeur agréable » de la chair calcinée des holocaustes (Nombres 29,36).

Les peuples dits polythéistes placent leur espérance ultime dans une Terre promise qui n’est pas de ce monde. Cet Autre Monde paradisiaque est souvent doté d’une source miraculeuse ou d’un « arbre de vie », qui procure vie et jeunesse éternelles. C’est, par exemple, Mag Mell, « la Plaine du Bonheur » où l’on reste jeune et beau, dans la mythologie irlandaise, ou encore « la Terre des Vivants, où il n’y a ni mort, ni manque, ni péché [8] ». Aucune espérance de ce genre n’est donnée par Yahvé à son peuple. La Terre promise des Juifs est un lieu géographique qui s’étend du Nil à l’Euphrate ; c’est un destin exclusivement terrestre et collectif. En fait, les scribes yahvistes ont retourné sur la tête le thème mythique du Paradis (mot emprunté au perse Pardès), terre d’immortalité bienheureuse ; ils l’ont transposé, avec son arbre de vie qui transforme les mortels en immortels, au début de leur histoire, puis ils en ont fermé l’accès à tout jamais. Ils y ont mis en scène le drame qui a introduit dans le monde le double fléau de la mort et du travail, car la mort n’est à leurs yeux porteuse d’aucune promesse, et le travail n’est générateur d’aucun mérite spirituel ; ce n’est qu’en punition de sa transgression que Yahvé déclare à Adam :

« C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre où tu as été pris » (Genèse 3,19).

L’orientation terrestre du yahvisme est intimement liée à son légalisme. Selon l’égyptologue Jan Assmann, l’idée qu’un dieu puisse dicter ses lois aux hommes est une innovation hébraïque. En Égypte et dans le reste du monde antique, le droit n’est pas la responsabilité des dieux, mais celle des hommes. Elle découle du consensus humain, et son application repose sur le jugement humain. « Aucune religion "païenne" n’a fait du droit son domaine de prédilection. […] Ce que l’on doit au monothéisme [hébraïque] n’est donc pas l’introduction, mais la "transplantation" du droit et de la justice : la source du droit n’est plus à chercher sur la terre et dans l’expérience humaine, mais au ciel et dans la volonté divine. » Les prêtres yahvistes ont dépouillé l’homme de sa responsabilité de se donner des lois. Selon le grand penseur juif Yeshayahou Leibowitz, « la Torah ne reconnaît pas d’impératifs moraux découlant de la connaissance de la réalité naturelle ou de la conscience du devoir de l’homme envers son prochain. Tout ce qu’elle reconnaît est les Mitzvot [Commandements], les impératifs divins. » En fait, selon Gilad Atzmon, « le légalisme judaïque a pour fonction de remplacer le jugement éthique authentique. […] les personnes éthiques n’ont pas besoin de "commandements" pour savoir que le meurtre ou le vol sont des choses mauvaises. » Il est aussi à noter que la divinisation de la loi contribue à faire des Juifs un peuple inassimilable. L’historien juif Bernard Lazare note que tous les peuples conquis par les Romains, à l’exception des Juifs, se soumirent sans difficulté aux lois des vainqueurs. « Ils le pouvaient facilement, parce que, chez eux, la séparation était très nette entre les doctrines religieuses venues des dieux et les lois civiles émanées des législateurs. » La loi mosaïque, elle, est tombée du ciel, gravée dans la pierre par le doigt même de Dieu. Elle ne souffre aucun compromis. L’Alliance entre Yahvé et son peuple (alliance éternelle selon le judaïsme) est un contrat qui se résume ainsi :

« Si tu obéis vraiment à la voix de Yahvé ton Dieu, en gardant et pratiquant tous ces commandements que je te prescris aujourd’hui, Yahvé ton Dieu t’élèvera au-dessus des toutes les nations de la terre. » Deutéronome 28,1

À l’opposé de cette promesse de domination terrestre, le christianisme offre à ses fidèles un Royaume qui n’est pas de ce monde. Dès lors, bien des chrétiens ont perçu l’antinomie entre Yahvé et le Christ. Les gnostiques des premiers siècles avaient saisi le problème : s’appuyant sur saint Paul, ils tenaient Yahvé pour un démiurge mauvais qui avait asservi les hommes, tandis que le Dieu d’amour de Jésus venait les libérer. Comment, au fond, distinguer Yahvé promettant à son peuple la domination des « nations de la terre », du diable tentateur qui, ayant emporté Jésus « sur une très haute montagne, lui montre tous les royaumes du monde avec leur gloire et lui dit : "Tout cela, je te le donnerai, si, te prosternant, tu me rends hommage" » (Matthieu 4,8-10). Tel est le dilemme profond du christianisme et de son rapport à l’Ancien Testament. Le matérialisme judaïque a de profondes conséquences sur le mode de vie juif.

Parmi ces conséquences, Karl Marx identifie la poursuite immodérée du pouvoir financier. « L’argent est le dieu jaloux d’Israël, devant qui nul autre dieu ne doit subsister. L’argent abaisse tous les dieux de l’homme et les change en marchandise. » [9]. Jacques Attali, qui crédite le peuple juif d’avoir fait « de la monnaie l’instrument unique et universel d’échange, tout comme il fait de son Dieu l’instrument unique et universel de la transcendance », fait aussi remarquer qu’en hébreu, « monnaie » (DaMim) est le même vocable que « sang » (DaM, pluriel DaMim), et se réjouit de cette « dangereuse et lumineuse proximité » [10]. Le capital, en effet, transcende l’individu et se transmet par la progéniture. Donnons raison à Attali : par leur pratique et leur perfectionnement de l’usure, les Juifs ont en quelque sorte doté l’argent d’un pouvoir quasi surnaturel. Tout se passe comme si le monde spirituel auquel le Juif ne croit pas avait été remplacé par un monde virtuel de sa fabrication ; une spiritualisation de la matière qui est en réalité un monde spirituel inversé, puisqu’au lieu de relier l’homme au Ciel il l’enchaîne à la Terre.

Du yahvisme à l’athéisme


L’Ancien Testament fut le cheval de Troie du judaïsme et de son anthropologie matérialiste au sein de la chrétienté. Parmi les conversos ou « nouveaux chrétiens » suscités par les édits d’expulsion des Juifs d’Espagne et du Portugal de la fin du 15e siècle, nombreux furent ceux qui renoncèrent avec soulagement à Yahvé. Mais ils n’en reçurent pas nécessairement pour autant la foi en l’Au-delà, et ne perdirent pas leur vision foncièrement matérialiste du monde. C’est par les communautés marranes que semble s’être répandu dans la chrétienté au 16e siècle le matérialisme philosophique et son corolaire, l’athéisme. Et c’est sous l’influence des marranes de Hollande et de Venise, souvent reconvertis en calvinistes, que cette disposition d’esprit se fraiera un chemin dans l’Angleterre de Cromwell, pour devenir au 19e siècle le ferment de la modernité.

L’impulsion vint de Thomas Hobbes, auteur du fameux Léviathan (1651). Hobbes est un puritain, mais ses idées religieuses sont si typiquement juives qu’on a émis l’hypothèse de son origine marrane [11]. Son matérialisme philosophique est en tout cas compatible avec le judaïsme et non pas avec le christianisme :

« L’univers est corporel ; tout ce qui est réel est matériel, et ce qui n’est pas matériel n’est pas réel. »

Mû principalement par l’instinct de conservation et vivant dans l’angoisse permanente de la mort violente, « l’homme est un loup pour l’homme » à l’état de nature, et les relations humaines se résument à « la guerre de tous contre tous ». Hobbes était lui-même influencé par Machiavel, au sujet duquel le néoconservateur Michael Ledeen se demande s’il n’était pas aussi un « Juif secret » : « Écoutez sa philosophie politique et vous entendrez la musique juive », écrit-il dans la Jewish World Review [12].

Dans le sillage de Hobbes apparaissent Adam Smith, le théoricien du libéralisme mercantile avec The Wealth of the Nations (1776), puis Thomas Malthus et son Essai sur le principe de population(1798). Le malthusianisme, qui s’adapte bien au climat mental victorien, inspire à la fin du 19e siècle Herbert Spencer, qui formule la loi naturelle de la « survie du plus apte » dans Progress, its Laws and Causes (1857). Deux ans après le livre de Spencer paraît celui de Darwin sur L’Origine des espèces (1859), qui apporte la caution des « sciences naturelles » à la loi spencérienne de la « survie du plus apte », laquelle était déjà en germe chez Thomas Hobbes. Darwin admet que sa théorie n’est que « la doctrine de Malthus appliquée au règne animal et végétal, agissant avec toute sa puissance ».

Le darwinisme tient lieu aujourd’hui de fondement doctrinal du catéchisme de l’athéisme institutionnel. En 1920, l’écrivain anglais Bernard Shaw voyait poindre avec inquiétude la nouvelle religion laïque, dont le principe éthique est la compétition pour la survie du plus apte. Mais Shaw, qui était partisan de la théorie de « l’évolution créatrice » ou vitalisme, comprenait aussi que l’attrait pour le darwinisme était lié au dégoût qu’éprouve la pensée rationnelle pour le démiurge capricieux, incompétent et génocidaire de l’Ancien Testament [13].

La vérité est que l’Ancien Testament, qui fut le cheval de Troie du judaïsme au sein du christianisme, a suscité l’athéisme par réaction dialectique. Voltaire, par exemple, ne dénigre le Dieu chrétien qu’en citant l’Ancien Testament : « Jamais le sens commun ne fut attaqué avec tant d’indécence et de fureur » (Sermon des Cinquante). L’athéisme qui a englouti la chrétienté occidentale est l’enfant naturel du yahvisme.

Le peuple éternel

À l’opposé de la pensée grecque qui a développé l’idée de la psyché individuelle, le judaïsme sacralise le génétique au-dessus de tout. Seule la génération permet à l’homme de survivre ; par conséquent, seule la descendance d’Abraham, Isaac et Jacob est déclarée éternelle par Yahvé : « J’ai constitué un peuple éternel » (Isaïe 44,7). C’est, en quelque sorte, le peuple élu tout entier qui est « héroïsé ». La Torah ramène constamment l’individu à son origine génétique, et le seul destin qu’elle lui offre après la mort est sa descendance. Lorsqu’Abraham contemple le ciel étoilé, il n’y voit pas des âmes divinisées, comme le font les Égyptiens, mais l’image de sa future progéniture terrestre (Genèse 15,5 ; 22,17).

La circoncision vient renforcer ce primat du corps et de la matière :

« Mon alliance sera marquée dans votre chair comme une alliance perpétuelle. L’incirconcis, le mâle dont on n’aura pas coupé la chair du prépuce, cette vie-là sera retranchée de sa parenté : il a violé mon alliance » (Genèse 17,13).

La circoncision est comme un trait génétique surajouté, transmis de père à fils. Spinoza ne s’y est pas trompé :

« J’attribue une telle valeur au signe de la circoncision, qu’à lui seul je le juge capable d’assurer à cette nation une existence éternelle. [14] »

L’immortalité n’est refusée à l’individu que pour être réinvestie entièrement sur le collectif. Isaac Kadmi-Cohen décrit le judaïsme comme « la spiritualisation déificatrice de la race », et son Dieu comme « l’exaltation de l’entité représentée par la race ». C’est la raison pour laquelle, « dans l’hébreu ancien, le verbe "mourir" s’applique à tous les êtres vivants, hommes et bêtes. Pour les Hébreux, on emploie une périphrase : Rejoindre son peuple (Héasef léamo). [15] » Si l’éternité n’est accordée qu’au peuple en tant qu’entité collective, tout se passe comme si les Juifs se trouvaient réunis par une âme collective, ethnique, génétique. Faut-il donner à cette âme collective le nom de Yahvé ? C’est ce que semble vouloir dire Maurice Samuel, dans You Gentiles (1924) : « Le sentiment dans le Juif, même dans un Juif libre-penseur comme moi, est qu’être un avec son peuple, c’est être admis à la capacité de participer à l’infini. Je pourrais dire, de nous : "Nous et Dieu avons grandi ensemble". [16] »

Nombreux sont les penseurs juifs qui ont conçu la judéité comme une forme d’âme tribale. Quelques citations du rabbin américain Harry Waton, tirées de son Program for The Jews écrit en 1939, résument assez bien cette idée :

« Jéhovah est différent de tous les autres dieux. Tous les autres dieux résident au ciel. Pour cette raison, toutes les autres religions se préoccupent du ciel, et elles promettent toute récompense dans le ciel après la mort. Pour cette raison, toutes les autres religions dénigrent la terre et le monde matériel et sont indifférentes au bien-être et au progrès de l’humanité sur cette terre. Mais Jéhovah descend du ciel pour résider sur la terre, et pour s’incorporer à l’humanité. Pour cette raison, le judaïsme se préoccupe seulement de cette terre et promet toute récompense ici-même sur cette terre. »

« La religion des Hébreux, en fait, était intensément matérialiste et c’est précisément ce qui lui a donné une réalité persistante et efficace. »

« La Bible parle d’une immortalité ici même sur terre. En quoi consiste cette immortalité ? Elle consiste en ceci : l’âme continue de vivre et de fonctionner à travers les enfants et les petits-enfants et tous leurs descendants. Par conséquent, quand un homme meurt, son âme est réunie à son peuple. Abraham, Isaac, Jacob, Moïse et tous les autres continuent de vivre dans le peuple juif, et un jour ils vivront dans toute la race humaine. Voilà l’immortalité du peuple juif, telle qu’elle a été connue des Juifs de tous temps. »

« Les Juifs qui possèdent une compréhension plus profonde du judaïsme savent que la seule immortalité qu’il y ait pour le Juif est l’immortalité dans le peuple juif. Chaque Juif continue de vivre dans le peuple Juif, et il continuera de vivre aussi longtemps que vivra le peuple juif. [17] »

Ce paradigme judaïque explique pourquoi renoncer à la judéité est pour un Juif comme s’arracher une partie de l’âme. « Vous pouvez extraire le garçon hors d’Israël, mais vous ne pouvez pas extraire Israël hors du garçon », dit un proverbe juif [18]. Le concept de la « haine de soi » dont on affuble tout Juif apostat ou simplement critique de sa communauté d’origine, trahit une conception de la judéité comme élément indéracinable de l’individualité. On le comprend mieux en lisant comment Benzion Netanyahu analyse la situation du Juif qui épouse une non-Juive :

« Son individualité, qui est un extrait et un exemple des qualités de sa nation, sera alors perdue pour les générations futures, dominée par les qualités d’autres nations. Quitter une nation est par conséquent, même d’un point de vue biologique, un suicide. [19] »

Selon l’ethnohistorien juif Raphael Patai, auteur de The Jewish Mind (1977), « la conscience d’appartenance » est « le critère ultime de la judéité [20] ». « Être juif pour moi, confirme Alain Finkielkraut, c’est me sentir impliqué, concerné, compromis parfois par ce que font les autres juifs. C’est un sentiment d’appartenance, d’affiliation. [21] » Chaque juif, dans l’exacte mesure où il se sent juif, se voit lui-même comme la parcelle d’un tout. Par conséquent, ce qu’accomplit un Juif rejaillit sur toute la communauté. Lorsqu’un Juif est soupçonné de crime, la communauté se mobilise pour sa défense. Il ne s’agit pas véritablement de solidarité, encore moins d’empathie, selon Otto Weininger, mais plutôt de « la crainte que le coup n’en retombe sur l’ensemble des Juifs, ou mieux sur la juivité même, que l’idée même de juivité en ressorte ternie. [22] » Et lorsqu’un Juif est victime, c’est tout le peuple juif qui est victimisé. La mémoire obsessionnelle de la Shoah est enracinée dans ce paradigme ; chaque Juif, fût-il le rejeton de Séfarades nord-africains n’ayant jamais vu l’ombre d’un uniforme nazi, se sent victime de l’Holocauste, et traumatisé en tant que survivant. Une frontière floue entre la mémoire personnelle et la mémoire collective est l’un des effets marquants de la judéité.

Nombres de penseurs juifs modernes ont clairement identifié cette spécificité du judaïsme qui fait sa force. Ainsi pour Moses Hess (Rome et Jérusalem, 1862), précurseur du sionisme, « la religion juive est, par dessus tout, le patriotisme juif ». « Rien n’est plus étranger à l’esprit du judaïsme que l’idée du salut individuel », car l’essence du judaïsme est « la croyance vivide en la continuité de l’esprit dans l’histoire humaine ». Cette géniale idée juive ne serait pas selon lui un rejet de l’immortalité individuelle ; ce serait elle au contraire qui aurait « au cours des âges, rétréci dans la croyance dans l’immortalité atomique de l’âme individuelle ; et ainsi, arrachée de ses racines et de son tronc, elle s’est fanée et a pourri [23] ». Sur ce point, Hess se trompe, mais en partie seulement, car il est exact que la notion étroitement individuelle de l’âme qui a cours dans l’imaginaire chrétien (une nouvelle âme dans chaque nouveau-né) a sa faiblesse. Jean Jaurès l’avait bien saisi, et c’est ce qui lui faisait voir le socialisme comme le complément nécessaire du christianisme [24]. John Steinbeck a illustré cette idée dans Les Raisins de la colère avec le personnage de Jim Casy, un ancien prêcheur qui a renoncé à sauver les âmes et s’investit dans le combat social, en se disant : « Peut-être bien que les hommes n’ont qu’une grande âme et que chacun en a un petit morceau. [25] »

En définitive, le déni de l’âme individuelle, qui peut apparaître comme une terrible lacune du judaïsme primitif, est en même temps ce qui fait la force du peuple juif en tant qu’âme-groupe. Car l’individu n’a que quelques décennies pour accomplir son destin terrestre, tandis qu’un peuple dispose de siècles, voire de millénaires. Ainsi le prophète Jérémie pouvait-il rassurer les exilés de Babylone que, dans sept générations, ils retourneront à Jérusalem. Sept générations dans l’histoire d’un peuple, c’est un peu comme sept ans dans la vie d’un homme. Tandis que le Goy attend son heure à l’échelle d’un siècle au plus, le peuple élu voit beaucoup plus loin.

En pratique, cet esprit se manifeste par une capacité exceptionnelle des Juifs à œuvrer en réseaux de génération en génération. Les néoconservateurs en ont fait récemment la démonstration ; en trois générations, ils ont pénétré les centres névralgiques de l’État américain dans le but précis de tirer les ficelles de sa politique étrangère et militaire. Il est intéressant de savoir que le maître à penser des néoconservateurs, Leo Strauss, spécialiste de Hobbes et de Machiavel, voyait en ce dernier un patriote d’un type supérieur, parce qu’il ne croyait pas en l’immortalité de l’âme mais seulement en celle de la nation, et en déduisait que, l’individu ne pouvant se damner, rien n’est immoral de ce qui peut servir la nation [26].






Notes :



[1] Toutes les citations bibliques sont tirées de l’édition catholique de la Bible de Jérusalem (Desclée de Brouwer, 1975).

[2] Josef Kastein, History and Destiny of the Jews, Garden City Publishing, 1936, p. 173.

[3] Deutéronome 18,10-12 et 26,14 ; Lévitique 19,31, 20,6-7 et 20,27 ; Psaumes 106,28 ; Isaïe 8,19 et 65,3-4. Voir Susan Niditch, Ancient Israelite Religion, Oxford University Press, 1997.

[4] Numa-Denis Fustel de Coulanges, La Cité antique (1864), Flammarion, « Champs », 1984, p. 20

[5] Jan Assmann, Mort et au-delà dans l’Égypte ancienne, Rocher, 2003, p. 17

[6] Marie-Françoise Baslez, Les Persécutions dans l’Antiquité. Victimes, héros, martyrs, Fayard, 2007, p. 149-178.

[7] Édition de Varsovie, 1875, p. 255, cité dans André Gaillard, Les Racines judaïques de l’antisémtisme, AMG Éditions, 2012, p. 69

[8] Laurent Guyénot, La Mort féerique. Anthropologie du merveilleux (XIIe-XVe siècle), Gallimard, 2011, p. 155.

[9] Karl Marx, « La capacité des Juifs et des chrétiens actuels de devenir livres » (1843), dans Sur la question juive, Kontre Kulture, 2012, p. 65.

[10] Jacques Attali, Les Juifs, le monde et l’argent, Fayard, 2002, p. 36.

[11] Robert Kraynak, « The Idea of the Messiah in the Theology of Thomas Hobbes », Jewish Political Studies Review, Automne 1992, en pdf sur jcpa.org

[12] Michael Ledeen, « What Machiavelli (A Secret Jew ?) Learned from Moses », Jewish World Review, 7 juin 1999, sur www.jewishworldreview.com/06...

[13] Bernard Shaw, Réflexions sur le darwinisme, Éditions Infrarouge, 1996, p. 72.

[14] Cité dans Jean Daniel, La Prison juive. Humeurs et méditations d’un témoin, Odile Jacob, 2003, p. 107.

[15] Isaac Kadmi-Cohen, Nomades. Essai sur l’âme juive, Felix Alcan, 1929 (sur archive.org), p. 27-28, 98, 141-143.

[16] Maurice Samuel, You Gentiles, New York, 1924 (sur archive.org), p. 74-75

[17] Harry Waton, A Program for The Jews, An Answer To All Anti-Semites : A Program for Humanity, 1939 (sur archive.org), p. 52, 125, 132.

[18] Gilad Atzmon, Du tribalisme à l’universel, Kontre Kulture, 2015, p. 129.

[19] Benzion Netanyahu, The Founding Fathers of Zionism (1938), Balfour Books, 2012, kindle éd., k. 2203-7.

[20] Raphael Patai, The Jewish Mind, Wayne State University Press, 1977, p. 25.

[21] « Juif ? Selon Finkielkraut », sur Youtube.

[22] Otto Weininger, Sexe et caractère (1903), Kontre Kulture, p. 422

[23] Moses Hess, Rome and Jerusalem : A Study in Jewish Nationalism, Bloch Publishing Company, 1918, p. 48, 64-65.

[24] Henri Guillemin, L’arrière-pensée de Jaurès, Gallimard, 1966.

[25] John Steinbeck, Les Raisins de la colère (1939), Gallimard/Folio, 1972, p. 38.

[26] Leo Strauss, Pensées sur Machiavel, Payot, 1982, p. 42.

mercredi, février 20, 2019

Le CRIF, un lobby au cœur de la République


Les politiciens français sont-ils les vassaux du CRIF, de la finance apatride et du mondialisme messianique ? 



20 Février 2019, le dîner annuel du CRIF. 

Au lendemain des rassemblements en France à l'appel de partis politiques contre l'antisémitisme, les représentants des institutions juives, qui sont très agacés par le mouvement des Gilets jaunes, attendent des "mesures concrètes" de la part d'Emmanuel Macron. 

"Toute la classe politique est présente en rangs serrés afin d'entendre les remontrances, récriminations et requêtes de cette officine représentant, de son propre aveu, quelque 100.000 personnes. 1/6e à peine de l'ensemble de la « communauté » et 0,2 % de la population totale du pays. 

Comment une telle influence, un tel pouvoir même, sont-ils possibles dans une démocratie laïque ne reconnaissant officiellement que des citoyens tous pareillement égaux ? 

Pourquoi la classe politique française fait-elle preuve d'une telle complaisance à l'égard du CRIF et de ses dirigeants ?  Qui se qualifient eux-mêmes de « porte-parole politiques de la communauté juive de France » mais songent d'abord à défendre les intérêts d'un pays étranger, Israël."

Les activités du CRIF s'ordonnent autour de trois axes "qui en réalité, écrit Anne Kling, ne forment qu'une seule et même colonne vertébrale visant la sauvegarde des intérêts du peuple juif, en Israël et dans la diaspora. Ces axes sont les suivants :

1. Le soutien inconditionnel à l'État d'Israël et à son gouvernement, quel qu'il soit. Toute critique à l'encontre de cet Etat se voit de plus en plus ouvertement assimilée à de l'antisémitisme.

2. L'entretien de la mémoire des événements survenus au peuple juif durant la Seconde Guerre mondiale et, en corollaire, le rappel incessant de la culpabilité de la France à cet égard.

3. La lutte contre toute forme d'antisémitisme et d'antisionisme.

Il faut ajouter à ces objectifs premiers une priorité non inscrite dans les statuts mais présente à travers toute son action : la promotion en France d'une société multiethnique et partant, le soutien à l'immigration massive et à l'islam dit «républicain». Ce qui ne va pas sans quelques difficultés.


 La shoah

Le soutien à l'État d'Israël passe aux yeux du CRIF par l'entretien quasi obsessionnel du souvenir de la shoah. Ce souvenir est en effet intimement lié à la création de l'État hébreu. Et son évocation continuelle a pour but de graver dans les esprits qu'Israël, peuplé en grande partie de rescapés, n'est pas un État comme un autre, qu'il se situe quelque part dans l'exception et que par conséquent il a droit à un comportement qui ne serait admis d'aucun autre. Du moins aux yeux des sionistes.

Il est exact qu'à la fin du conflit mondial s'était posé l'épineux problème des réfugiés juifs qui souhaitaient quitter l'Europe des mauvais souvenirs. Que faire d'eux ? Après deux ans de tergiversations et de séjour forcé dans des camps de personnes déplacées, les occidentaux avaient cru trouver une solution au problème par le partage de la Palestine. Une forme de compensation, dans leur esprit, dont on a vu ce qu'il est advenu.

Toujours est-il que la shoah, directement à l'origine de la création de l'État d'Israël, ne doit en aucun cas être oubliée ou rangée au magasin bien fourni des horreurs en tous genres produites par l'humanité. Car elle a un rôle bien précis à remplir : celui de culpabiliser à tout jamais le genre humain en général - et les occidentaux en particulier - et rappeler la dette inexpiable contractée à l'égard des juifs. La shoah est devenue au fil des ans la pièce maîtresse de la stratégie de soutien de la diaspora à l'Etat d'Israël. Aujourd'hui plus que jamais.



Le contribuable doit financer les visites d'Auschwitz

Le CRIF est pleinement conscient de ce rôle et de sa propre responsabilité à cet égard et il exerce une vigilance extrême. Sa commission du Souvenir, créée et présidée par Henry Bulawko, participe étroitement à toutes les commémorations liées à cette période de l'histoire, qui sont fort nombreuses et largement relayées par les médias. Le CRIF se préoccupe énormément depuis quelques décennies de la transmission de la "mémoire" aux nouvelles générations et a créé dès 1988, en partenariat avec la section française du Congrès Juif Mondial, le Comité d'information des Lycéens sur la Shoah. L'objectif est de faire visiter Auschwitz au plus grand nombre possible de jeunes Français. Depuis cette date, les voyages se sont multipliés, financés par les pouvoirs publics. Autrement dit, par le contribuable.


Une repentance fondatrice... et fructueuse

Avant la fameuse repentance de Jacques Chirac, en 1995, qui marque un tournant décisif dans la culpabilisation du pays entier - n'oublions pas que les chefs d'Etat précédents avaient tous refusé d'accéder à cette requête récurrente des organisations juives - la mémoire de la shoah avait été fortement et délibérément rappelée aux Français par le truchement des procès pour « crimes contre l'humanité » fortement médiatisés et dramatisés. Il s'agira principalement des procès de Klaus Barbie (1987), de Paul Touvier (1994) et de Maurice Papon (1997-1998). [...]

La culpabilité reconnue de l'État français est d'autant plus importante qu'elle ouvre un nouveau chapitre : le droit aux indemnisations financières. Ce nouveau chapitre va être rondement mené. Le 25 janvier 1997, au dîner du CRIF, le premier ministre Alain Juppé arrive porteur d'une bonne nouvelle : il annonce la création d'une Commission d'études sur les spoliations des juifs de France qui sera présidée par Jean Mattéoli, ancien président du Conseil économique et social. La Commission rend son rapport en avril 2000 au premier ministre qui est à présent Lionel Jospin. La spoliation est évaluée à 8,8 milliards de francs dont une partie avait déjà été restituée après la fin des hostilités. La partie restante va être versée par l'État français et les fonds non restitués aux ayants droit versés à une fondation pour la mémoire. Auparavant, dans un rapport intermédiaire, la commission Mattéoli avait recommandé la mise en place d'une Commission d'indemnisation des victimes de spoliations. Cette création est, elle, officiellement annoncée au dîner du CRIF de 1998 par le premier ministre Lionel Jospin. Elle sera présidée par Pierre Drai, premier président honoraire de la Cour de cassation, et chargée d'examiner les demandes individuelles de restitution. Serge Klarsfeld demandera l'instauration d'une indemnité viagère au bénéfice des enfants de déportés juifs de France. La Commission acceptera cette proposition et le 13 juillet 2000 paraîtra le décret fixant le montant de l'indemnisation des orphelins de la shoah et de ceux qui étaient mineurs au moment de la déportation d'un parent : un capital de 180 000 francs ou une rente mensuelle de 3 000 francs. [...]



La lutte contre l'antisémitisme


Il s'agit d'un cheval de bataille de la première heure du CRIF. Le terme d'antisémitisme est des plus vagues et englobe toute critique ou réprobation touchant au peuple juif et à l'État hébreu. Ainsi. les tribulations politiques que connaissent les juifs dans certains pays lors des conflits sont-ils immédiatement rangés dans la catégorie « antisémitisme ». [...]

De toute manière, le CRIF se plaint sans cesse d'actes « anti-juifs » qu'il recense avec minutie. La deuxième intifada, à partir d'octobre 2000, marquera une recrudescence du phénomène, de son point de vue. Sans cesse, il harcèlera les pouvoirs publics.

Le meurtre d'Ilan Halimi par le « gang des barbares » en février 2006 va fortement relancer les accusations d'antisémitisme et les demandes de répression.

(...) l'opération Plomb durci, en janvier 2009, et l'affaire de la flottille de Gaza, fin mai 2010, seront l'occasion de flambées de protestations, en France et dans le monde, qui seront immédiatement cataloguées « violences antisémites » par le CRIF.


 Traque d'internet

Mais le dernier ennemi en date à abattre, celui qui serait LE vecteur d'un antisémitisme de plus en plus décomplexé, tout au moins aux yeux du CRIF, c'est internet. Comme toujours en pareil cas, dès qu'un « ennemi » est identifié, la méthode est la même : on ne le lâche plus, on en parle à tout propos et inlassablement sur le métier on remet l'ouvrage. Une méthode qui a fait ses preuves."

Extrait du livre Le CRIF, un lobby au cœur de la République, d'Anne Kling.


mardi, février 19, 2019

L’affaire Finkielkraut ou comment les médias dominants manipulent l’opinion


Un coup de génie, selon ceux qui connaissent le manège habituel. D’un acte isolé, une rencontre plus ou moins agitée entre lui et une poignée de Gilets jaunes en marge du quatorzième épisode de la révolution citoyenne en France, Alain Finkielkraut en a fait une affaire d’Etat. Mais la ficelle est trop grosse pour échapper et ne pas être décelée.

Supposée relevant du délit d’antisémitisme, un sujet à traiter toutefois avec la plus grande prudence pour ne pas tomber sous le coup de la loi, l’arsenal juridique y afférent étant des plus dissuasifs, cette dernière affaire, la énième concernant Alain Finkielkraut, a fait réagir, fait inhabituel, l’ensemble de la classe politique française, de l’extrême droite à la gauche, et même à la gauche extrême, une classe politique dans son ensemble condamnée, malgré elle, à une repentance perpétuelle, un lourd legs hérité d’une histoire sombre, bien que les dettes morales – et surtout financières – aient été payées au comptant, faisant de la France – bien plus que l’Allemagne – le pays d’Europe qui n’en finit pas de s’autoflageller au grand bonheur des néo gardiens du temple de Salomon.

Qualifiée d’une grossière manipulation, car peu croient vraiment au hasard de ce face à face entre non pas l’académicien mais la «Star Academy du sionisme français», dixit Eric Hazan, coauteur de l’ouvrage collectif  Antisémitisme, l’intolérable chantage, et un petit groupe de Gilets jaunes, cette affaire, accusent d’aucuns, permet, à la fois, à Alain Finkielkraut de revenir au-devant de la scène, lui qui déteste l’ombre – dimanche, il a fait tous les plateaux des chaînes d’information qui sont revenues en boucle sur ce non-événement –, relance le discours alarmiste sur la recrudescence des agressions antisémites en France mais, surtout, dénonce-t-on, elle vise à faire des milliers de Gilets jaunes des antisémites invétérés, une tentative de diabolisation qui remonte au tout début de la protestation.

Invité sur une chaîne d’information, Alain Finkielkraut, qui voit dans le Grand débat national «une source d’optimisme», a reconnu et a dit que «la majorité me vouait une haine majeure.» Un moment de lucidité inédit, a-t-il enfin compris que sa «philosophie» a peu d’adeptes ?



Mrizek Sahraoui, 
de Paris pour Algérie patriotique.



Les Algériens pensent que leur pays sera la prochaine cible du projet sioniste en Afrique. "Le scénario de l’entité sioniste se poursuit sans cacher, le moins du monde, son intention interventionniste vers le nord de l’Afrique."


Voir aussi : https://youtu.be/j0SC8NEz12Y

Cette vidéo du Libre Penseur (Salim Laïbi, docteur en chirurgie dentaire) "a pour objectif de revenir sur l'agression d'Alain Finkielkraut commise lors de l'Acte 14 des GiletsJaunes à Paris. La vidéo fait un peu plus de 40 minutes car elle se veut exhaustive et veut revenir sur l'emballement médiatique qui s'en est suivi au mépris de la procédure judiciaire et de tous les précédents historiques qui ont démontré à de nombreuses reprises que certaines attaques antisémites très médiatiques étaient des coups montés. D'ailleurs, nous allons très vite savoir, contrairement à ce qu'affirme Benjamin Grivaux le porte-parole du gouvernement, qu'il n'a jamais été question de l'insulte « Sale juif » ! Ce faisant, il s'est rendu coupable de diffusion de fausses nouvelles."

dimanche, février 17, 2019

Union européenne

Gloire à l'Union Européenne et vive Juncker !


La France en marche
Le rêve Européen pour les nuls


Européens, attention, ceci vous concerne :

La commission européenne a finalement tranché ; après la monnaie unique, l'Union européenne va se doter d'une langue unique, à savoir... le français. Trois langues étaient en compétition : Le français (parlé par le plus grand nombre de pays de l'Union). L'allemand (parlé par le plus grand nombre d'habitants de l'Union). L'anglais (langue internationale par excellence).

L'anglais a vite été éliminé, pour deux raisons : l'anglais aurait été le cheval de Troie économique des États-Unis, et les Britanniques ont vu leur influence limitée au profit du couple franco-allemand en raison de leur légendaire réticence à s'impliquer dans la construction européenne.

Le choix a fait l'objet d'un compromis, les Allemands ayant obtenu que l'orthographe du français, particulièrement délicate à maîtriser, soit réformée, dans le cadre d'un plan de cinq ans, afin d'aboutir à l'eurofrançais.

La première année, tous les accents seront supprimes et les sons actuellement distribues entre « s », « z », « c », « k » et « q » seront repartis entre « z » et « k », ze ki permettra de zupprimer beaukoup de la konfuzion aktuelle.

La deuzierne annee, on remplazera le « ph » par « f », ze ki aura pour effet de rakourzir un mot komme « fotograf» de kelke vingt pour zent.

La troizieme annee, des modifikations plus draztikes zeront pozzibles, notamment ne plus redoubler les lettres ki l'etaient : touz ont auzi admis le prinzip de la zuprezion des «e » muets, zourz eternel de konfuzion, en efet, tou kom l'autr letr muet.

La katriem ane, les gens zeront devenu rezeptif a de changements majeurs, tel ke remplazer « g » zoi par « ch », zoi par «j », zoi par « k », zelon les ka, ze ki zimplifira davantach l'ekritur de touz.

Duran la zinkiem ane, le «b » zera remplaze par le « p » et le « v » zera lui auzi apandone, au profi du « f ».

Efidamen, on kagnera ainzi pluzieur touch zu le klafie. Un foi ze plan de zink an achefe, l'ortokraf zera defenu lochik, et le chen pouron ze komprendr et komunike.

Le ref de l'Unite kulturel de l'Europ zera defenu realite !

Kro Pizou a fou touz !

Anonyme

Dictionnaire espiègle et loufoque

de Jean-Loup CHIFLET




Islamistes, fascistes, antifas, tous mondialistes !

Conférence de Lucien Cerise
(Durée,1:04:06)


Du groupe de Bilderberg au Bohemian Club, entre les lobbies de Washington et de Paris, des spin-doctors de la Maison-Blanche, travaillent à l'élaboration du Nouvel ordre mondial, parachèvement de la lutte des classes au bénéfice du Capital. Ingénierie sociale, reality-building, crises provoquées dans tous les domaines, gouvernance par le chaos et l'anarchie, telles sont leurs armes.

Depuis des siècles, les guerres entre peuples et nations servaient de paravent à une guerre beaucoup plus discrète, une guerre cognitive que les élites dirigeantes de toutes les époques et de tous les pays avaient déclarée aux populations qu'elles administraient. C'était une guerre parfaitement légitime, une guerre de survie. Les élites dominantes étant minoritaires par rapport à la majorité dominée, elles avaient toujours été menacées de disparaître sous la pression du nombre et des soulèvements populaires. Elles avaient donc le droit de se défendre, comme elles avaient le droit à la vie, ainsi que le stipulait l'article 3 de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme de 1948. 

La meilleure défense étant l'attaque, elles étaient donc moralement fondées à mettre en pratique des frappes préventives sous la forme d'opérations psychologiques de manipulation visant à désarmer mentalement le peuple et à rendre ainsi impossible toute révolte ou révolution de sa part.

LECTURE :

La guerre hybride de l'OTAN 
Lucien Cerise

Les événements qui se sont déroulés à Kiev, capitale de l'Ukraine, pendant l'hiver 2013-2014 ont une portée mondiale. La révolution de Maïdan, présentée tout d'abord comme une insurrection spontanée possédant la légitimité des luttes d'émancipation nationale par-delà Washington et Moscou s'est avérée finalement n'être qu'une nouvelle opération coloniale de Washington et de l'OTAN. Or, si l'ingérence étrangère en Ukraine ne fait plus débat pour la révolution orange de 2004, elle relève encore du tabou pour l'EuroMaïdan de 2014. 

En l'espace de dix ans, les méthodes putschistes anglo-saxonnes se sont affinées, et surtout radicalisées dans leurs objectifs, de la « révolution colorée », soit le coup d'État ponctuel, à la « guerre hybride » conçue pour durer et se répandre partout. Ce processus de chaos contrôlé lancé par l'OTAN en Ukraine vient s'ajouter à toutes les menaces qui planent sur la civilisation européenne et au-delà. 

Cultivant le pluralisme de l'information et puisant à des sources occidentales mais aussi ukrainiennes et russes, cet ouvrage fait partie de l'arsenal défensif. 

Extrait : L'insurrection qui vient risque fort d être complètement noyautée. Que faire pour anticiper sur les risques de révolution colorée en France ? Maintenir le contact avec les milieux noyautés, extrême-gauche, extrême-droite et islam, pour ne pas les laisser se faire retourner complètement, puisque c'est ce qui est en train de se passer. 

Dans l'idéal, il faudrait parvenir à tout dédoubler. À l'alliance droite/gauche/islam sous contrôle étranger, nous devons opposer symétriquement un autre front mais autogéré et souverain. Notre survie dans un monde où la décence commune n'aurait pas entièrement disparu en dépend, que nous soyons de droite, de gauche ou musulman. Une nouvelle cartographie du paysage politique s'impose donc. Un nouveau paradigme doit émerger pour remplacer certains clivages conventionnels devenus obsolètes.

Les pages qui suivent ont pour objectif de débroussailler le terrain en décryptant les facettes de cette guerre hybride menée par le capitalisme mondialisé sous la forme d'une révolution permanente  recoupant les troubles qui agitent l'Ukraine depuis son indépendance et dont l'exemple nous servira de fil conducteur.

vendredi, février 15, 2019

Stéphane Blet soutient Philippe Ploncard d'Assac menacé de mort par la LDJ



Compositeur, pianiste et maître franc-maçon repenti, Stéphane Blet dénonce la LDJ qui menace en toute impunité Philippe Ploncard d'Assac. 


La Ligue de Défense Juive

La LDJ, Ligue de Défense Juive, considérée comme une organisation terroriste, est interdite en Israël et aux USA. Mais en France, elle est toute puissante.

La conférence "Mondialisme, couverture de la dictature messianique" de Philippe Ploncard d'Assac, qui déplore, entre autres, les conséquences funestes du mondialisme messianique, a certainement irrité la LDJ.

Dans cette conférence, Philippe Ploncard d'Assac dit avoir fait des recherches généalogiques sur Emmanuel Macron. Le conférencier affirme que l'impitoyable président, spoliateur et tortionnaire du peuple français, est lié au judaïsme par sa grand-mère maternelle (Vidéo ci-dessous à partir 57:30).

D'un point de vue spirituel, Macron, relié à l'occultisme judaïque par son hérédité, la franc-maçonnerie et ses accointances avec Rothschild (le médium de Satan), fait figure d'agent de la contre-initiation kabbalistique qui œuvre à l'instauration de la dictature mondiale, nommée "le règne du Chakravartin à rebours" par René Guénon.


L'insolite signe de la désastreuse et diabolique (diable - diabolus - celui qui divise et qui détruit) gouvernance de Macron : Il fut élu avec 66,06% des voix (BFM-TV). Est-ce la signature des satanistes qui ont imposé Macron par un coup d'État qui ne dit pas son nom ? 


Mondialisme, couverture de la dictature messianique
Conférence de Philippe Ploncard d'Assac



"Le fait qu'une élite ayant à sa disposition des moyens illimités, puissent les utiliser afin d'accroitre son pouvoir et sa domination sur le monde par la destruction de toutes les structures protectrices ancestrales, n'est même plus à démontrer. L'histoire et les faits sont là pour le prouver. Cependant la masse des moutons ne s'en apercevra que lorsque la barrière de l'enclos se refermera sur eux, juste avant d'être conduits à l'abattoir. 


Monsieur Ploncard d'Assac ne fait aucune concession. Ses ouvrages sont une découpe au scalpel (il est chirurgien de profession) de la réalité. Son propos dépasse largement le cadre politique. 

Dans une dédicace de son ouvrage sur la Franc-maçonnerie (disponible sur Amazon : Le secret des francs-maçons), il a énoncé un principe simple qui sous-tend tous ses travaux : afin que nul ne puisse dire qu'il ne savait pas... Les Français sont-ils prêts à entendre et surtout à comprendre la vérité ?"



La Kabbale de mort


Jean-Gaston Bardet


Le peuple juif a été réduit en esclavage
mental et matériel par ses "princes" et la loi talmudique.


Tout ce qui touche au judaïsme est confusion totale. Il y a un plan kabbalistique de domination mondiale, qui interfère avec la tranquille conquête par la Haute Finance Juive et la misère des juifs pauvres.

Le Sionisme, par exemple, fait partie du Plan Kabbalistique. Ce n'est point du tout - comme on l'écrit - un mouvement populaire né d'une aspiration naturelle des juifs en ghettos, de l'Europe centrale.

Isaac Ben Zevi, révèle, qu'au contraire, la nouvelle du Sionisme, de la résurgence géographique d'Israël, éclata soudain dans des communautés juives orientales qui n'en avaient point eu l'idée. Elles furent, il n'est point exagéré de le dire, stupéfaites, par la grandeur de l'événement. C'était comme si le Ciel s'était ouvert devant elles pour leur permettre de contempler l'incroyable vision de la rédemption, l'approche du millénarisme national, que génération depuis génération, les juifs avaient impatiemment attendus.

L'hérésie du Mosaïsme qu'est le judaïsme, n'est point une religion. C'est un matérialisme monothéiste, doublement hérétique puisqu'il n'y a jamais eu de monothéisme en Y H W H, et encore moins de promesses de société terrestre, terrienne et terreuse.

Le matérialisme dialectique et athée est une autre déformation de la Thorah, due aux déviations conjuguées du protestant Hegel et du juif (de famille passée au protestantisme) : Marx. Le Protestantisme que Jésus déclare (une parodie de religion) est en effet, une hérésie de même sens que le Judaïsme. Il prend les Écritures dans le sens littéral, le plus bas. Alexandre Weil a pu écrire : "Un catholique qui se convertit au protestantisme fait un pas vers le judaïsme". La Justice immanente qui a aveuglé les Juifs, a rendu borgne les protestants. Ni les premiers, ni les seconds ne savent lire "dans l'Esprit" les Écritures... Nous devons leur en fournir les clefs.

Le juif judaïsant (n'oublions pas l'adjectif) est donc un matérialiste monothéiste qui se distingue du matérialiste dialectique, qu'est le marxiste, par l'idéologie théiste. Mais il s'en rapproche fortement car il adore la même idole. Sous le nom d'État-Dieu, pour le marxiste ; sous le nom de Peuple de Dieu pour le judaïsant.


Jean-Gaston Bardet, "QaBaLaH de joie et Kabbale de mort",  Maloine S.A., Éditeur, Paris, 1979.

jeudi, février 14, 2019

"Sodoma", le livre-choc sur l'homosexualité au Vatican

Une enquête explosive de Frédéric Martel

"Sodoma" en espagnol

Le livre paraît simultanément dans vingt pays.

Des révélations qui pourraient favoriser l'arrivée du noachisme, la religion universelle directement issue du judaïsme talmudique, que veulent imposer les mondialistes messianiques aux Gentils.


"Le Vatican a une communauté homosexuelle parmi les plus élevées au monde et je doute que, même dans le Castro de San Francisco, ce quartier gay emblématique, aujourd'hui plus mixte, il y ait autant d'homos !" 

Thomas Mahler écrit dans Le Point : 


"Publié en France le 21 février et simultanément en sept autres langues, Sodoma affiche en couverture un cierge, mais a tout d'une bombe éditoriale. Son auteur, le journaliste, chercheur et écrivain Frédéric Martel, spécialiste de la question homosexuelle, a enquêté pendant quatre ans au sein du Vatican, mais aussi dans trente pays. L'auteur du Rose et le Noir et de Mainstream a interrogé près de 1 500 personnes, dont 41 cardinaux, 52 évêques et monsignori et 45 nonces apostoliques.

Sur 630 pages, le sociologue décrit ce qu'il nomme « le secret le mieux gardé du Vatican » : l'omniprésence des homosexuels au sommet de l'Église. On connaissait les scandales récents, comme l'arrestation du prêtre Luigi Capozzi, organisateur d'orgies chimiques dans son appartement du Vatican, ou les ahurissantes allégations en août dernier de monseigneur Vigano, accusant, entre autres, le pape d'avoir couvert les abus sexuels de l'ancien cardinal Theodore McCarrick. On savait aussi que le pape François multipliait les attaques à peine voilées contre les « rigides qui mènent une double vie ». Mais Frédéric Martel entend mettre au jour tout un système, non pas un « lobby gay » comme on l'entend souvent, mais presque une normalité. Selon lui, « l'homosexualité s'étend à mesure que l'on s'approche du saint des saints ; il y a de plus en plus d'homosexuels lorsqu'on monte dans la hiérarchie catholique. Dans le collège cardinalice et au Vatican, le processus préférentiel est abouti : l'homosexualité devient la règle, l'hétérosexualité l'exception. » Il affirme qu'une autre règle contre-intuitive, mais « qui se vérifie presque toujours », est que les prélats qui tiennent les discours les plus homophobes et traditionnels sur le plan des mœurs s'avèrent eux-mêmes en privé homosexuels ou homophiles, étant ces fameux « rigides » hypocrites dénoncés par François." LIRE la suite dans Le Point.






Le célibat des prêtres ; l'interdiction du préservatif par l'Église ; la culture du secret sur les affaires d'abus sexuels ; la démission du pape Benoît XVI ; la misogynie du clergé ; la fin des vocations sacerdotales ; la fronde contre le pape François : un même secret relie toutes ces questions. Ce secret a longtemps été indicible. Il porte un nom : Sodoma. La ville biblique de Sodome aurait été détruite par Dieu en raison de l'homosexualité de ses habitants. Or, aujourd'hui, c'est au Vatican que l'on trouve l'une des plus grandes communautés homosexuelles au monde.
Pendant quatre années, Frédéric Martel a vécu en immersion à l'intérieur du Vatican et mené l'enquête sur le terrain dans une trentaine de pays. Il a interrogé des dizaines de cardinaux et rencontré des centaines d'évêques et de prêtres.

Ce livre révèle la face cachée de l'Église : un système construit depuis les plus petits séminaires jusqu'au Vatican à la fois sur la double vie homosexuelle et sur l'homophobie la plus radicale. La schizophrénie de l'Église est insondable : plus un prélat est homophobe en public, plus il est probable qu'il soit homosexuel en privé.

" Derrière la rigidité, il y a toujours quelque chose de caché ; dans de nombreux cas, une double vie. " En prononçant ces mots, le pape François nous a confié un secret que cette enquête vertigineuse révèle pour la première fois.

mercredi, février 13, 2019

Une des vérités les plus occultées



LA DIFFÉRENCE ENTRE L'ASTRAL ET L'ÉTHER

par Thierry Philippe

La vérité sur le plan éthérique est l'une des vérités les plus occultées par ceux qui se font connaitre sous le nom de « Grande Loge Blanche » et qui ont savamment entretenu la confusion entre plan astral et plan éthérique.

Helena Blavatsky

Tout commença avec Helena Blavatsky, fondatrice de la Société Théosophique. Son but initial était de mettre au clair les fondements occultes de notre monde, trop longtemps occultés par les religions. Mais sa médiumnité atavique la rendait très vulnérable aux influences de la puissante confrérie orientale qui se fait passer pour la Grande Loge Blanche. De ce fait, dans ses écrits - dont l'impact sur les milieux spirituels de l'époque fut décisif, la différence entre le plan astral et le plan éthérique n'est pas claire. Bien souvent, elle attribue même au plan astral des qualités propres au plan éthérique.

Alice Bailey

Alice Bailey, médium canalisant Djawl Khul (dit « le Tibétain », un des usurpateurs de la Grande Loge Blanche), ajoutera par la suite à la confusion, notamment par sa conception peu traditionnelle des sept chakras, car elle confond dans ses écrits tous les plans qui constituent notre monde. Il en résulte qu'aujourd'hui, dans les milieux du nouvel âge, si chacun se doit de connaître les couleurs des chakras, on a en revanche bien plus de mal à appréhender clairement les quatre plans d'existence terrestre (physique, éthérique, astral et mental) - des plans pourtant fondamentaux dans la compréhension des vérités ésotériques.

Le corps éthérique

Alors, quelle est la différence entre plan éthérique et plan astral ? Grâce aux écrits de Max Heindel (1865-1919), en particulier sa Cosmogonie des Rose-Croix, nous savons que le plan éthérique est la dimension énergétique fondamentale. C'est notre corps éthérique qui donne vie à notre corps physique et l'anime. Lorsque le corps éthérique se retire, le corps physique devient dur et inerte : c'est la mort. L'éther est donc associé à la vie sous son aspect le plus fondamental.

Le corps astral

Le corps astral, quant à lui, est d'une toute autre nature. C'est en lui que s' impriment tous nos désirs et sentiments (peurs, joies, attirance, etc.). C'est notre corps émotionnel, et il est en relation avec un monde qui est de même nature : le monde astral. Ce monde renferme toutes les émotions produites par l'humanité. On y trouve le « bas astral » où s'accumulent les peurs, la haine, la jalousie, etc., et le « haut astral » qui, lui, contient les émotions liées à l'espoir, à l'idéalisme, à la dévotion, à l'amour, etc.

Cependant, ce monde n'est rien de plus que le monde du désir. Or, le désir ne crée pas la réalité. Être plein d'espoirs qu'un projet réussisse ne garantit pas son succès, celui-ci dépendant parfois de paramètres qui nous échappent totalement (par exemple, le karma). En revanche, l'énergie que génèrent les espoirs ainsi nourris n'est pas perdue, car elle alimente les sphères du haut astral où résident les « traîtres » de la Grande Loge Blanche.


Le Nouvel Ordre Mondial

Celui qui comprend la structure invisible de notre monde réalise que le but de la Grande Loge Blanche est essentiellement de stimuler l'humanité de sorte qu'elle produise les énergies liées à l'idéalisme, à l' espoir, etc., car il s'agit des énergies dont cette loge se nourrit. À cette fin, Alice Bailey et Djwal Khul ont mis en place le programme nouvel âge, dont l'objectif est d'éduquer des hommes et des femmes pour en faire des personnes « de bonne volonté » (selon leurs propres termes), c'est-à-dire des individus produisant des énergies liées au haut astral. Ce sont ces personnes mêmes qui œuvrent actuellement à construire le Nouvel Ordre Mondial, qu'Alice Bailey présente dans ses écrits comme une merveilleuse unification de l'humanité.

On objectera que l'espoir fait vivre. D'une certaine manière oui, mais il épuise également. À force d'espérer des événements qui ne se réaliseront jamais - car le karma ne le permet pas - l'être humain perd une énergie considérable. S'il revenait à l'essentiel sans plus se préoccuper de sauver un monde qui s'effondre, il retrouverait une grande énergie de conscience.

Nous le voyons, les plans astral et éthérique s'opposent totalement : le premier nous vide de notre énergie tandis que le second nous régénère. En effet, la science ésotérique nous apprend que, la nuit, le corps astral se détache et se rend dans le monde des rêves. Alors, enfin libéré des affres du désir, le corps éthérique s'occupe à régénérer le corps physique. Par ailleurs, chacun peut observer, dans sa vie quotidienne, que s'il a passé toute la journée dans l'inquiétude, il dormira beaucoup plus longtemps, les forces de 1'astral l'ayant littéralement vidé de son énergie.


Le plan éthérique

Pourquoi, alors, la Grande Loge Blanche a-t-elle entretenu une confusion entre plan astral et plan éthérique ? La raison à cela est simple : si le chercheur spirituel pouvait comprendre cette différence fondamentale, il se tiendrait à distance du plan astral et se rapprocherait du plan éthérique, là où résident les véritables forces divines - celles qui donnent la vie et ne vampirisent pas l'être.

Il est vrai toutefois que, si l'éther occupe tout l'espace, il n'est pas aisé d'accéder en conscience à ce plan. Ce ne sont pas des pratiques occultistes, ni des voyages hors du corps, qui nous y mèneront, et ceux qui parlent de « voyages éthériques » se trompent gravement, car ils sont et demeurent sur le plan astral.

Le plan éthérique est extrêmement structuré. La nature nous le montre très bien, elle qui constitue en quelque sorte l'une des manifestations physiques de ce plan : tout y a un rôle et rien n'est laissé au hasard. Sans une juste alchimie d'éléments ordonnés ensemble dans un même but, jamais les arbres ne pourraient croître hors de la terre.

Il en est de même pour nous : si nous voulons rejoindre le plan éthérique, là où jaillit la source de la vie, il nous faut reprendre notre place dans l'harmonie universelle et abandonner nos désirs égocentriques, car ceux-ci nous vampirisent et nous écartent du but. Alors, le plan éthérique pourra s'ouvrir à notre conscience.



Empêcher l'élévation spirituelle

À l'aube de l'ère du Verseau, nous sommes appelés à nous élever vers le plan éthérique, nous affranchissant ainsi des contingences terrestres. La Grande Loge Blanche, en s'efforçant par tous les moyens de présenter le monde astral comme étant le monde divin, tente en fait d'empêcher cette élévation par une imitation du divin.

Une guerre fait rage dans nos consciences et chacun est amené à se positionner : persister dans l'égocentrisme humain et vivre chaque jour davantage dans les fantasmes et les illusions (les mondes virtuels ne font que préfigurer cette voie), ou inverser ce processus en réapprenant à offrir son énergie pour une cause noble, en harmonie avec les ondes du Verseau.



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La Grande Loge Blanche 


Les « Maîtres de sagesse de la Grande Loge Blanche », dont les canalisations pullulent dans les milieux nouvel âge. Maitreya, Khoot-Humi, Djwal Khul et consorts existent bel et bien. Ils appartiennent à une confrérie orientale qui tente d'influencer la marche du monde. Il s'agit d'entités très puissantes qui se sont compromises irrémédiablement sur cette voie occulte contre-initiatique. [...]. En se présentant comme des êtres lumineux, ils sont responsables de mener les êtres qui s'éveillent sur la voie funeste de la réalisation personnelle.

Tibet occulte 

C'est à partir de centres secrets du Tibet que cette confrérie occulte a œuvré au cours des siècles, utilisant le Lamaïsme tibétain comme couverture. Le Dalaï Lama est placé à l'avant-scène pour dissimuler le véritable pouvoir du Tashi Lama - le pape noir de l'Ordre tibétain. Ces occultistes disposent de pouvoirs télépathiques permettant d'influencer le monde par la technique de « focalisation sur un point ». C'est ainsi qu'ils ont répandu nombre d' idées que nous croyons modernes par l'emploi des rites répétitifs du lamaïsme qui servent d'amplificateur et de caisse de résonance. Ils projettent leurs pensées dans l'atmosphère à partir des hauteurs du Tibet et les martèlent par des rythmes magiques jusqu'à ce qu'elles se fixent dans nos consciences. En se manifestant sous le nom flatteur de Grande Loge Blanche, ces initiés ont influencé des médiums pour répandre la propagande du nouvel âge. Cette opération de subversion spirituelle veut fondre toutes les religions dans la « nouvelle religion mondiale » annoncée par la médium Alice Bailey, disciple du Maître Tibétain appelé Djwal Khul. Le nouvel âge est une entreprise d'essence totalitaire qui prépare la religion unique du Nouvel Ordre Mondial par la confusion des principes et l'inversion de la révélation originelle en un culte rendu au monde et à l'homme. C'est le satanisme spirituellement correct.

mardi, février 12, 2019

Bernard de Montréal, agent de la dictature mondiale


Bernard de Montréal, le New Age, l'occultisme, la kundalini... 

(Des sources de Bernard de Montréal : Helena Blavatsky, le Dr Andrija Puharich, parapsychologue et enquêteur indépendant de la CIA, qui rencontra le jeune médium israélien Uri Geller en 1971)...


"Aidez-moi à construire cette France qui entrainera le monde 
sur la voie d'un Nouvel Ordre Mondial"

(Nicolas Sarkozy, Strasbourg, 22 mars 2012.)



Le gouvernement mondial 

par Bernard de Montréal 


Les forces politiques du monde feront face à une puissante manifestation de ces nouvelles forces occultes sur terre, et celles-ci affronteront autant le pouvoir temporel que le pouvoir spirituel des nations. Rien ne pourra résister à la nouvelle vague de vie qui viendra sur la terre pour la relever de son ignorance. Au cours de l’évolution, la politique mondiale sera soutenue dans ses décisions par la puissante Régence planétaire, dont la réalité confondra les hommes assoiffés de pouvoir et inconscients de l’esprit des nations et des hommes. La terre n’appartient pas à l’homme ; elle fait partie d’une vaste configuration d’énergie en évolution, dont le but éventuel est d’affranchir totalement l’humanité de son passé expérimental, afin que l’esprit dans l’homme soit libéré des forces astrales de la mort, qui ont dominé l’intelligence humaine durant l’involution.


Politique mondiale et politique cosmique des sphères 

La fin du cycle sera témoin de la manifestation de forces que l’homme n’a connues que dans le lointain passé de ses âges. Ces forces se sont retirées afin que l’homme évolue selon un plan universel voilé à sa conscience. Cette période tire à sa fin, et l’homme futur se trouvera encore une fois en présence de ces êtres qui avaient marqués profondément sa conscience raciale. Les temps ont effacé cette mémoire, mais l’avenir de la race sera encore une fois marquée par le contact entre l’homme et une forme supérieure d’intelligence dont il comprendra le rôle dans ce nouveau cycle. Comme l’humanité aura beaucoup évolué en conscience, elle se rendra compte que la vie terrestre ne peut être assujettie plus longuement à des divisions séculaires. C’est dans ce cadre nouveau de la conscience future que la politique mondiale et la politique cosmique des sphères seront unifiées par une nouvelle forme d’intelligence créative, qui éliminera à jamais de la surface du globe les formes abusives et permissives de gestion du patrimoine planétaire.


La naissance d’une politique mondiale axée sur le bien-être de l’humanité créera de tels remous dans les systèmes politiques des nations que les hommes prendront conscience de la transformation de la vie sur terre. Ils verront d’un bon œil la nouvelle évolution selon l’esprit.


Mondialisme messianique 

La politique des nations sera totalement unifiée à l’échelle mondiale, et les formes majeures de divisions seront toutes abolies par le pouvoir de la Régence planétaire. Le cycle messianique prendra place selon un plan voilé, connu des initiés et au service de la totalité des hommes. Comme l’astral n’aura plus de pouvoir sur l’évolution de la planète, la politique des sphères et la politique des nations se confondront. Elles seront invitées à participer créativement à ce plan mondial, à partir d’un pouvoir politique universel indépendant du pouvoir temporel involutif.

Extraterrestres

La politique mondiale sera unifiée et conviendra à tous les peuples de la terre, après l’apparition massive de vaisseaux venant de différentes régions de la galaxie. La visite impromptue de ces forces contraindra l’homme et ses gouvernements à reconnaître que la réalité est plus grande que la fiction, et que l’avenir de la race ne peut plus être dominé par un pouvoir divisionnaire, jeu d’une politique sans volonté et sans lumière. Ceci marquera la fin de la politique polarisée, telle que conçue selon le degré de conscience des peuples et de leurs chefs, et les circonstances historiques qui lui donnèrent naissance. La transformation profonde des systèmes actuels de gouvernement transférera sur d’autres niveaux de vie la responsabilité de voir à ce que l’homme dispose de tout ce dont il a besoin pour évoluer en paix et en intelligence. À partir de ces grands mouvements de vie, beaucoup d’humains seront amenés sur d’autres planètes pour étudier et se familiariser avec de nouvelles formes de gouvernement, plus aptes à remplir le rôle essentiel à ses fonctions vitales et impératives face aux exigences des races en évolution.

Gouvernance mondiale

Aucune aide ne sera apportée aux gouvernements de la terre avant la fin du cycle. L’humanité doit prendre conscience de ses erreurs avant de bénéficier de la lumière, qui s’étendra sur la surface entière du globe lors de l’apparition du gouvernement mondial. Le caractère universel de ce gouvernement ne pourra naître de la volonté des nations, mais d’une volonté supérieure à celle des gouvernements de la terre. L’abolition des privilèges politiques des nations sera à l’échelle du globe, et les hommes qui aujourd’hui dirigent la politique des nations deviendront sans pouvoir personnel. Le pouvoir dont ils jouiront fera partie d’une sélection admirablement établie, selon les études avancées extraites de leur personnalité politique, sur les vaisseaux qui afficheront leur présence dans le monde pendant une période suffisamment observée pour ne plus jamais laisser de doute, dans la conscience de l’homme, de l’énormité de l’univers et de la complexité de son organisation.

Extrait du livre de Bernard de Montréal "La genèse du réel".

dimanche, février 10, 2019

Dieu et Satan


Ancien prêtre catholique devenu orthodoxe à la fin de sa vie, François Brune (décédé le 16 janvier 2019) est interviewé par Yann-Erick en juillet 2008 http://elevation.over-blog.net/ (durée 1:11:05)


Quelques thèmes de l’interview : le chronoviseur du père exorciste Ernetti (confisqué par le Vatican) ; la médium stigmatisée Natuzza Evolo (1924-2009) ; le combat entre les fils de la lumière et les fils des ténèbres ; la possession par des entités ; les prodiges naturels, divins et sataniques ; le prince de ce monde et le déchaînement de la haine ; un cas de possession effrayant ; des cercles sataniques secrets et sacrifices humains ; la véritable raison de la mort de la possédée Anneliese Michel (1952-1976) ; Karl Marx, serviteur de Satan ; Hitler était protégé par des forces occultes ; la voie salvatrice chrétienne, la trahison de l'Eglise ; discernement et phénomènes médiumniques ; les apparitions mariales, les extraterrestres...

LECTURE :

Dieu et Satan 

Le combat continue



Le prince de ce monde est bien Satan, comme le dit l'apôtre Jean. Et dans ce monde se livre le combat perpétuel entre les fils de la lumière et les fils des ténèbres. 

Le pire étant que les fils des ténèbres peuvent se déguiser en fils de lumière : qui prétend lutter pour le Bien, peut faire le jeu du Mal. C'est ce qui est arrivé aux Inquisiteurs, pour lesquels l'Eglise vient de demander pardon. Mais l'Histoire pourrait en fournir d'autres exemples... Nous ne voyons que l'endroit de la tapisserie du monde. Ce qui produit le dessin se trouve pour l'essentiel de l'autre côté, dans l'invisible. Nous ne percevons pas les puissantes forces en jeu, parce qu'elles agissent en nous. Nous ne pouvons que, ça et là, en saisir, fugitivement ou ponctuellement, les effets, à travers quelques prodiges, faux mystiques, faux miracles, fausses apparitions, mais aussi vraies possessions, vraies sectes sataniques d'un côté, et véritable action de Dieu de l'autre, à travers la foi, la prière, le sacrifice de ceux qui ont choisi de participer au mystère de l'amour de Dieu, tel qu'il se révèle à nous dans la Passion du Fils.

Un rabbin affirme que les Juifs sont des extraterrestres venus pour « conquérir » la Terre.

Le rabbin Michael Laitman est l'auteur de "Kabbalah, Science and the Meaning of Life". Le livre retrace les étapes de l'év...