mardi, janvier 22, 2019

TV Lobotomie





La vérité scientifique sur les effets de la télévision 



Sophie, 2 ans, regarde la télé 1 heure par jour. Cela double ses chances de présenter des troubles attentionnels en grandissant.

Lubin, 3 ans, regarde la télé 2 heures par jour. Cela triple ses chances d'être en surpoids.

Kevin, 4 ans, regarde des programmes jeunesse violents comme DragonBall Z. Cela quadruple ses chances de présenter des troubles du comportement quand il sera à l'école primaire.

Silvia, 7 ans, regarde la télé 1 heure par jour. Cela augmente de plus d'un tiers ses chances de devenir une adulte sans diplôme.

Lina, 15 ans, regarde des séries comme Desperate Housewives. Cela triple ses chances de connaître une grossesse précoce non désirée.

Entre 40 et 60 ans, Yves a regardé la télé 1 heure par jour. Cela augmente d'un tiers ses chances de développer la maladie d'Alzheimer.

Henri, 60 ans, regarde la télé 4 heures par jour. René, son jumeau, se contente de la moitié. Henri a 2 fois plus de chances de mourir d'un infarctus que René.

Chaque mois, les revues scientifiques internationales publient des dizaines de résultats de ce genre. Pour les spécialistes, dont fait partie l'auteur, il n'y a plus de doute : la télévision est un fléau. Elle exerce une influence profondément négative sur le développement intellectuel, les résultats scolaires, le langage, l'attention, l'imagination, la créativité, la violence, le sommeil, le tabagisme, l'alcoolisme, la sexualité, l'image du corps, le comportement alimentaire, l'obésité et l'espérance de vie.


Ces faits sont niés avec un aplomb fascinant par l'industrie audiovisuelle et son armée d'experts complaisants. La stratégie n'est pas nouvelle : les cigarettiers l'avaient utilisée, en leur temps, pour contester le caractère cancérigène du tabac...




La vérité scientifique sur les effets de la télévision

Extrait :

La télé cultive la peur et la violence


L'effet des programmes audiovisuels violents sur le psychisme et le comportement des spectateurs a été largement étudié par les scientifiques du monde entier, depuis plus de 60 ans. Toutefois, en ce domaine, l'effort de recherche ne s'est pas exprimé de façon linéaire. Il a pris corps principalement entre le début des années soixante et la fin des années quatre-vingt. Depuis cette dernière date, l'investissement des spécialistes s'est lentement étiolé jusqu'à devenir quasiment nul. Aujourd'hui, seul un petit nombre d'études longitudinales de très longue haleine parviennent encore à trouver leur place dans les revues internationales de premier plan. Sur le fond, cette désaffection progressive n'a rien de surprenant. Elle ne fait qu'entériner l'épuisement graduel du champ problématique et la conviction unanime que tout a été dit . En fait, depuis le début des années deux mille, c'est principalement à la diffusion de cette réalité que se sont attachés les chercheurs du domaine. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ces spécialistes n'ont pas lésiné sur la clarté des formulations. «Le débat scientifique destiné à savoir si la violence médiatique augmente les comportements d'agression et de violence est fondamentalement terminé. » (Craig Anderson et collègues) « Il y a évidences claires selon lesquelles l'exposition à la violence médiatique contribue de manière significative à la violence du monde réel. » (Ellen Wartella et collègues) « Les recherches conduites durant les 50 dernières années amènent à la conclusion selon laquelle la violence télévisée affecte les attitudes, valeurs et comportements des spectateurs. En général, il semble y avoir trois classes principales d'effets : agression, désensibilisation et peur. » (John Murray) «La conclusion des organisations de santé publique, basée sur plus de 30 ans de recherches, est que regarder des spectacles violents peut conduire à augmenter les attitudes, valeurs et comportement agressifs, particulièrement chez les enfants. Les effets sont mesurables et de longue durée. » (Déclaration conjointe de 6 associations médicales américaines majeures) « Les évidences sont maintenant claires et convaincantes : la violence dans les médias est l'un des facteurs causaux des agressions et de la violence réelle. En conséquence, les pédiatres et les parents doivent agir. » (Académie américaine de pédiatrie) «Le corpus d'évidences accumulées est cohérent et clair — la violence à la télévision provoque une augmentation des comportements agressifs et violents. » (Rowell Huesmann et Laramie Taylor) « La controverse devrait être terminée. » (Victor Strasburger) L'ultime preuve de cette réalité réside sans doute, aujourd'hui, dans le développement des travaux de neuro-imagerie. En effet, ceux-ci témoignent directement du fait que les chercheurs ont dépassé le problème de mise en évidence (est-ce que les images violentes altèrent le comportement ?) pour s'intéresser à la question des causalités (comment les images violentes altèrent-elles le comportement ?).


Au vu des observations précédentes, on aurait pu s'attendre à ce que le message délivré au grand public, par les médias, soit d'une limpidité absolue. Il n'en est rien, bien au contraire. Contre vents et marées, « l'industrie du divertissement et certains critiques choisis continuent de nier l'évidence ». En fait, plus les scientifiques empilent les confirmations et plus le vulgum pecus médiatique affiche son scepticisme. Ce point a été clairement démontré par Bushman et Anderson au sein d'une étude quantitative réalisée en réponse à une série d'articles parus dans plusieurs organes de presse éminents, dont Newsweek et le New York Times. Avant de publier cette étude, nos deux chercheurs ont bien évidemment tenté de porter le fer au cœur de divers médias grand public. Ces derniers restèrent cependant de marbre. Comme beaucoup de leurs collègues, Bushman et Anderson furent poliment priés d'aller jouer plus loin. En désespoir de cause, les deux hommes se résolurent donc, finalement, à publier leurs arguments dans un journal scientifique familier des seuls spécialistes. Le citoyen lambda n'entendit jamais parler de la controverse. La position exprimée par la gent journalistique et son armée de pipeaulogues complaisants resta parole d'évangile. Un constat d'autant plus ennuyeux qu'il ne limite pas sa portée aux seuls États-Unis. Bien d'autres pays, dont la France, offrent un terreau fertile aux tribunes délirantes des bonimenteurs de tous horizons. Parmi les arguments favoris de ces braves gens se trouve, en tête de liste, l'inusable théorie du bouc émissaire. Selon cette dernière, la télévision ne serait en fait qu'une victime expiatoire désignée à la vindicte populaire afin d'exonérer le corps social de ses responsabilités. « Faute d'identifier les "vrais coupables", nous dit par exemple la sociologue Judith Lazar, on se rabat sur les "coupables idéaux". La télévision semble être un de ces coupables illusoires. » Une idée récemment reprise par Patrick Eveno. Selon cet historien des médias, il existe « une thématique récurrente qui attribue aux médias la cause des malheurs de la société. Ainsi, au début du XXe siècle, le sociologue Gabriel de Tarde suscite un ample débat médiatique en accusant la presse, par ses récits de crimes, de développer la criminalité ». À ce genre de discours on peut, je crois, opposer deux remarques. Premièrement, ce n'est pas parce qu'un éminent sociologue s'est peut-être trompé il y a plus d'un siècle à propos de la presse écrite, que les scientifiques se fourvoient aujourd'hui en référence à la télévision. Deuxièmement, comme ne cessent de le répéter les spécialistes, aucun individu sérieux n'a jamais érigé les médias en bouc émissaire, ni affirmé que la télévision était la source unique ou même principale des comportements violents qui traversent notre société. Selon les termes de Rowell Huesmann et Laramie Taylor, par exemple, « aucun chercheur respectable ne suggère que la violence médiatique est "la" cause des comportements violents ». La seule chose qu'osent affirmer les scientifiques, c'est que la télévision représente un facteur de violence significatif et qu'il serait dommage de ne pas agir sur ce levier causal, relativement accessible en comparaison d'autres déterminants sociaux plus profonds (pauvreté, éducation, cadre de vie, etc.). Des tréfonds de ma grande naïveté, cette position ne me semble ni scandaleuse, ni imbécile ni, surtout, de nature à rejeter sur les médias « la cause des malheurs de la société ».


En soutien à la fable du bouc émissaire, on trouve généralement aussi le conte des incertitudes scientifiques. Il est alors suggéré que les effets de la violence médiatique sur le comportement du spectateur ne sont en rien avérés. Cette idée fut notamment soutenue il n'y a pas si longtemps par Catherine Tasca déclarant, alors qu'elle était ministre de la Culture, que « les scientifiques sont loin d'établir un lien mécanique entre la violence des images et l'évolution des comportements des enfants ». Une idée réaffirmée ultérieurement de manière plus directe à travers l'assertion selon laquelle « majoritairement, les chercheurs disent qu'il n'y a pas de lien ». Et les énergumènes qui osent dire le contraire sont forcément malhonnêtes, En fait, tous ces lascars cachent un projet sournois. Ils veulent, à l'image de Blandine Kriegel (coordinatrice d'un rapport officiel remarqué sur la violence à la télévision ), « inquiéter pour contrôler » et ils n'hésitent pas, pour soutenir leurs fallacieuses conclusions, à sélectionner « certaines recherches aux dépens d'autres ». J'avoue que ce dernier argument est d'une beauté fatale. Ultime recours de la mauvaise foi, il se range avec agilité sous l'aile des théories complotistes en laissant entendre qu'il existerait, « quelque part », une littérature dissidente que les contempteurs de la violence médiatique passeraient sournoisement sous silence. Ce genre de saillie a déjà fait ses preuves dans bien des domaines dont le réchauffement climatique, les conséquences de l'homoparentalité, les effets de la garde alternée et (bien sûr) l'association cancer/tabac. Souvent, les chercheurs se désintéressent du problème, jugeant qu'il ne serait pas très convenable de dilapider l'argent des institutions publiques dans d'aussi vaines polémiques. Parfois, pourtant, la pression devient telle que la communauté scientifique n'a d'autre choix que de monter au créneau pour défendre sa probité. C'est précisément ce qui s'est passé avec la violence audiovisuelle. En ce domaine, la contre-offensive s'est notamment appuyée sur une identification systématique des recherches prétendument « oubliées ». Résultat des courses, selon les chiffres publiés par l'Académie américaine de pédiatrie, « plus de 3 500 travaux de recherche ont examiné l'association liant violence médiatique et comportements violents ; tous, à l'exception de 8, ont montré une relation positive ». 8 sur plus de 3 500, cela représente près de 99,8 % de corroboration ! Ce pourcentage, tout à fait faramineux pour des travaux de sciences humaines, n'est cependant pas surprenant au regard d'analyses antérieures, basées sur des approches dites méta-analytiques. Ces dernières sont couramment utilisées par les chercheurs pour combiner, au sein d'une seule étude « géante », un grand nombre d'observations indépendantes. L'objectif ultime est alors de déterminer si un effet s'avère présent, « dans l'ensemble », au-delà de possibles variations locales. Lorsque cela fut fait pour le problème de la violence à la télévision, on observa qu'il existait une influence fortement significative des images violentes sur l'émergence de conduites agressives. Ce résultat se révéla d'autant plus important qu'il reposait sur l'évaluation de populations générales, non pathologiques. Une telle représentativité souligne, pour reprendre les termes de Rowell Huesmann et de ses collègues, que les processus cérébraux qui mènent des images violentes aux comportements agressifs sont « immuables et universels ». Cette conclusion invalide clairement la thèse tristement répandue de prédisposition dont on trouve trace, par exemple, dans une interview de Mme Tasca déclarant doctement que « le passage à l'acte ne se fait que chez un public prédisposé ». Une affirmation que partagent évidemment Catherine Muller et François Chemel certifiant avec foi (mais sans source faut-il le préciser) que les images violentes « ne représentent un véritable danger que chez les sujets qui présentent déjà une pathologie certaine ». En d'autres termes, et pour citer Michael Stora, fondateur d'un obscur « observatoire des mondes numériques en sciences humaines », « les images sont prises pour cibles mais elles ne sont que des révélateurs de pathologies déjà existantes ». Tout cela n'est guère sérieux, vraiment... sauf si l'on considère que le célèbre Dr Knock avait raison lorsqu'il affirmait avec exaltation que « les gens bien portants sont des malades qui s'ignorent ». Peut-être, après tout, que « tout spectateur équilibré cache au fond de lui un psychopathe en sommeil ». Nous aurons l'occasion de revenir ci-après sur cette idée en abordant la question centrale des priming sociaux. Avant cela toutefois, que l'on me permette de discuter un dernier reproche fait aux contempteurs de la violence audiovisuelle, et relatif à la faiblesse des influences observées. En termes statistiques, un effet peut être à la fois fortement significatif et désespérément faible. Pour illustrer ce point, prenons, par exemple, 1 000 adolescents de 16 ans. Demandons-leur de sprinter 50 mètres dans deux conditions expérimentales imposant d'évoluer soit tout nu, soit chargé d'une ceinture de 500 grammes. Chez presque tous les sujets, la performance aura tendance à se dégrader légèrement dans le second cas. Dès lors, si un test statistique est effectué pour déterminer l'effet de la charge sur la performance motrice, on obtiendra une très forte significativité en présence de faibles variations chronométriques. Ce type de dissociation a souvent été évoqué au sujet des images violentes. L'idée alors développée suggère que l'effet existe, mais qu'il est quantitativement marginal. Un simple coup d’œil à la problématique des grands nombres suffit à disqualifier irrévocablement ce propos. En effet, il est clairement établi qu'une influence localement minime peut avoir des conséquences majeures si elle s'applique à une large population et/ou de manière récurrente. Supposons, pour illustrer ce point, que la violence contenue dans un film affecte 1 spectateur sur 1 000. Si 10 millions de sujets voient ce film lors de sa sortie à la télévision, on se retrouve avec 10 000 actes agressifs ou violents sur les bras. En accord avec ce cadre théorique, Brandon Centerwall a évalué, au début des années quatre-vingt-dix, sur la base de données épidémiologiques de grande ampleur, le nombre de délits imputables à la télévision. Selon les conclusions présentées par cet auteur dans le très réputé Journal of the American Medical Association (JAMA), « chaque acte violent est manifestement le résultat d'un ensemble de forces agissant de concert pauvreté, crime, abus d'alcool et de drogue, stress — dont l'exposition précoce à la télévision n'est qu'une dimension. Néanmoins, les évidences épidémiologiques indiquent que si, hypothétiquement, la technologie télévisuelle n'avait jamais été développée, il y aurait aujourd'hui aux États-Unis chaque année 10 000 homicides de moins, 70 000 viols de moins et 700 000 agressions avec blessures de moins ». Pour ceux qui jugeraient ces chiffres extravagants, un petit retour sur une recherche déjà évoquée pourrait se révéler intéressant. Dans ce travail, trois villes sociologiquement comparables furent étudiées. Deux recevaient la télévision (UniTel, MultiTel). La troisième devait obtenir sa connexion à échéance de 24 mois (NoTel). Les auteurs étudièrent le comportement de jeunes élèves du primaire, alors que ceux-ci jouaient dans la cour de leur école pendant les récréations. Les conduites agressives et violentes furent classées selon deux axes, l'un physique (par exemple coups, bousculades, morsures, etc.), l'autre verbal (par exemple injures, menaces, altercations, etc.). Les résultats montrèrent, pour NoTel, suite à l'introduction de la télévision, un doublement des incidents verbaux et un quasi-triplement des accrochages physiques. Aucune évolution significative ne fut observée, sur la même période, pour les deux autres agglomérations (MultiTel et UniTel). Difficile de conclure, au vu de ces données, que l'effet télévision est marginal ! Une ultime illustration de cette réalité provient d'études de corrélations. Le principe consiste alors à déterminer, à conditions sociodémographiques, psychologiques et personnelles égales, si les enfants qui consomment le plus de contenus audiovisuels violents produisent un plus grand nombre de comportements agressifs. Ce lien potentiel est généralement exprimé sous forme d'un coefficient r, pouvant varier entre — 1 (lorsque l'une des deux variables augmente, l'autre diminue de manière strictement proportionnelle), 0 (les deux variables sont indépendantes) et 1 (les deux variables varient de manière strictement proportionnelle). Typiquement, les chercheurs ont trouvé, en fonction des études, des indicateurs d'agression considérés et des approches expérimentales utilisées, des coefficients situés entre 0,2 et 0,4. En termes mathématiques, cela veut dire que 5 à 15 % des différences comportementales observées entre les individus, en matière de violence, sont attribuables à la télévision. En termes qualitatifs, cela implique que le lien moyen associant images violentes et comportements agressifs a presque la même force que le lien unissant tabagisme et cancer du poumon. Ces deux liens sont eux-mêmes supérieurs à ceux observés entre l'absence d'utilisation du préservatif et le risque de contamination par le virus du sida, entre l'exposition précoce au plomb et la survenue de déficiences intellectuelles, entre la consommation de calcium et la valeur de masse osseuse, entre l'utilisation de patchs à la nicotine et l'arrêt des conduites tabagiques, ou entre l'absence d'administration de bêtabloquants après un infarctus et le risque de mortalité à 14 court terme. Ceux qui allèguent que la relation unissant images et comportements violents est négligeable oseraient-ils affirmer que l'utilisation du préservatif a une influence minime sur le risque de contamination par le VIH, ou que le recours aux bêtabloquants a un effet dérisoire sur la survie des patients exposés à un infarctus du myocarde, ou encore que le fait de fumer n'accroît que marginalement le risque de développer un cancer du poumon ? Je ne le crois pas. Or, on ne peut défendre l'une de ces stupides assertions sans les soutenir toutes.


Ainsi, malgré les dénégations de l'industrie du divertissement et de ses maîtres pipeaulogues, il est aujourd'hui clairement établi que la violence des images affecte le comportement de nos enfants. Cette action prend trois formes principales : stimulation de comportements violents et agressifs abaissement du seuil de tolérance à la violence (c.-à-d. désensibilisation) exacerbation du sentiment d'insécurité. Ces différents points seront abordés successivement au sein des pages suivantes, après un bref état des lieux relatif à l'omniprésence des images violentes à la télévision. Le lecteur trouvera peut-être étonnant de ne pas voir développé aussi, au sein du présent chapitre, le concept de catharsis selon lequel les spectateurs se purgeraient de leurs pulsions violentes en voyant ces dernières mises en scène à la télévision. Cette idée d'une « libération par dérivation » pour reprendre l'expression d'Henri Piéron est en effet très populaire chez les défenseurs du droit à la créativité et à la violence audiovisuelle. Si elle n'apparaît pas ici, c'est tout simplement parce qu'elle ne jouit d'aucun support expérimental probant et que, selon la conclusion d'un large travail de synthèse, « il n'y a pas le plus petit début de donnée scientifique convaincante pour étayer cette théorie [...] [qui] peut être oubliée ». Victor Strasburger va même jusqu'à parler d'une « théorie complètement discréditée » qui doit son étonnante pérennité au fait qu'elle arrange bien les affaires des lobbies cinématographiques et audiovisuels. À ce jour, parmi les milliers d'études réalisées, aucune n'a pu montrer, en accord avec les prédictions du modèle de purge cathartique, que les comportements agressifs tendaient à diminuer après exposition à des contenus audiovisuels violents.


Michel Desmurget



Biographie de l'auteur

Michel Desmurget est docteur en neurosciences. Après avoir fréquenté plusieurs grandes universités américaines (MIT, Emory, UCSF), il est aujourd'hui directeur de recherche à l'INSERM. Il est l'auteur de Mad in USA (Max Milo, 2008).



samedi, janvier 19, 2019

Stéphane Blet, Laurent Freeman, Alain Soral et le pouvoir occulte


Pianiste et auteur du livre "Franc-Maçonnerie l´effroyable vérité", Stéphane Blet dénonce une fois de plus le B'nai B'rith, "Les fils de l'Alliance", la puissante et redoutable maçonnerie juive qui serait parvenue à influencer, pour ne pas dire contrôler, l'État français. 

A l'instar d'une dictature, l'Elysée et Beauvau, le ministère de l'intérieur dirigé par le franc-maçon Castaner, sont responsables de la plus violente répression policière de l'Occident contemporain. 

De son côté, Laurent Freeman, créateur du site stopmensonges.com, appelle à soutenir Alain Soral.



Appel à la communauté Juive pour aider Alain Soral


par Laurent Freeman


Je lance un appel à la communauté Juive pour soutenir Alain Soral qui vient de se prendre 1 an ferme pour injure raciale, provocation et incitation à la haine raciale.

Non ceci n’est pas une blague, permettez moi de vous éclairer sur l’intention qui se cache derrière cette lettre, cet appel…

Posons nous 5 minutes et étudions la situation d’une vision d’aigle, d’une vision plus haute que nos limitations de perceptions habituelles, à l’échelle d’un individu ou d’une communauté. Voyons ce qui se passe vue d’en Haut…

Nous savons que pour nous contrôler, le gouvernement de l’ombre (non élu), a besoin de toujours nous diviser. C’est comme cela depuis des milliers d’années. Et ce n’est pas la première fois que la communauté Juive est utilisée, tout comme toutes les communautés d’ailleurs, toujours à être utilisées les unes contre les autres. On a jamais été Unis sur Terre, vraiment Unis, en tant que UN : Le Peuple Humain. On a toujours été divisé par des guerres et querelles internes.

C’est devenu tellement ancré dans le crâne des gens que toutes les communautés sont en mode survie en quelque sorte. Tout le monde se sent agressé (parfois à juste titre évidement car tout le monde est programmé à plus ou moins grand degré, surtout depuis qu’on subit propagande de la télévision et de Hollywood en plus de celle de l'”éducation nationale”).

On nous baratines à tous des conneries… à tous… sans exception… depuis des millénaires… Regardez même ce qu’il se passe du coté de l’archéologie… ils arrivent plus a nous mentir correctement… la vérité sort de partout… ils arrivent plus à contrôler les choses avec Internet… ils sont en panique totale… la reconnaissance faciale… le puçage électronique… ils veulent même remplacer les juges par des robots… ils misent tout sur l’intelligence artificielle pour tous nous contrôler… enfin quand je dis tous… ils ont bien des plans pour nous diminuer en nombre le plus possible… une bonne guerre par ci… une bonne guerre par là… des réfugiés par ci…. une bonne guerre civile par là… du fluorure dans l’eau… les sols sont empoisonnés avec des produits chimiques… l’eau aussi… les mers idem… des aliments OGM avec 10 fois moins de valeurs nutritives… tout devient payant… les technologies libératrices ne sortent toujours pas, comme pour l’énergie libre de Tesla… on est de plus en plus malade et gavés de médicaments… la liste pourrait continuer des kilomètres…

A qui profite tout ce mal ?

Quel est le dessein qu’ils ont tracé pour nous ?

Qui gagne au final ?

Ni vous ni moi ni tous ceux qu’on connaît, nous les 99% (1% de la population mondiale détient actuellement 80% des richesses de la surface de la Terre). C’est toujours les 1% qui nous contrôlent ainsi en nous faisant stagner dans une dualité moyenâgeuse comme si il n’existait pas d’autres solutions. Tout n’est pas blanc ou noir, il existe une infinité de couleurs et de possibilités nouvelles. Le nouveau, le neuf, ça existe et c’est possible. Ensemble si on s’unit c’est déjà du jamais vu, et tout le reste qu’on fera ensemble sera du jamais vu aussi. Que du nouveau. Que du neuf.

On est tous différents et alors, c’est très bien ces différences, cela ne nous empêche pas d’être unis en l’humanité et en le Créateur Infini Unique (qu’on le saches ou non).

Quand on est dans le cœur, on est tous unis. Et si on est pas capable d’être unis dans le cœur alors qu’on a tous une forme humaine, comment voulez vous qu’on soit aussi unis avec cette belle planète, avec ses animaux et toute ses vies ?

Je dis pas que ce que Alain Soral dit est bien ou pas bien, pareil pour Eric Zémmour. Mais on constate tous que l’État profond autorise l’un et pas l’autre. Ça se passe pareil avec les Gilets Jaunes, ils créent de l’indignation. Dans tous les camps. Ils veulent une guerre civile. Et l’histoire de Soral tombe a pic comme par hasard. Ils ont fait pareil avec Christophe Dettinger. C’est a chaque fois le même piège qui nous est tendu.

Lire la suite :

vendredi, janvier 18, 2019

Et si les Gilets Jaunes avaient soif d’absolu ?



Les nouvelles du front de la bataille des Champs Elysée - Apprenez à reconnaître un vrai Gilet Jaune - Les carnets de monsieur BHL et la conspiration du Poulpe. 


Et si les cris des Gilets Jaunes exprimaient autre chose qu’une crainte sur leur pouvoir d’achat ? Si le ras-le-bol exprimé aux ronds-points allait plus loin que la défiance envers les politiques ? S’il fallait comprendre que les révoltes qui s’expriment sont en fait le désir de quelque chose de plus grand, de plus fondamental ? Si nous assistions, même, à un réveil des consciences, à la naissance d’une nouvelle jeunesse, qui a soif de vérité et de bien, de justice et d’honneur, de transcendance peut-être ?

Parce que les revendications ne sont pas claires et uniformes, qu’elles ne sont pas même véritablement formulées, les chiens du systèmes en déduisent que le peuple est manipulé, téléguidé de l’étranger, qu’il est incohérent et irrationnel – donc, encore une fois, insignifiant et méprisable. Mais c’est peut-être, au contraire, parce que nos énarques et nos normaliens, penseurs du pouvoir, se sont rendus incapables d’entendre le langage du peuple, le sens même de ses aspirations les plus profondes et de ses attentes les plus élémentaires.

Les Luc Ferry et les BHL, comme tous ceux qui les écoutent dans les ministères, les classes prépa ou les plateaux télé, sont tellement imbus de leur philosophie idéaliste et individualiste qu’ils en ont perdu de vue la nature, le réel, et donc aussi le bon sens. La philosophie de l’utile et du plaisir dont ils sont les promoteurs réduit toute réalité à sa valeur marchande, à son intérêt individuel – ce que le philosophe catholique Robert Spaemann appelait « l’ontologie bourgeoise » – jusqu’à faire de l’homme une chose parmi les autres, un produit, un simple consommateur : l’homme n’est vu que comme une quantité, un pouvoir d’achat, un acteur économique qui fait circuler l’argent en dépensant son salaire ou sa retraite pour le réinvestir, en objets ou en impôts.
Or ces penseurs officiels oublient – et l’oubli, pour un philosophe, est une tentation bien connue, celle qui mène à l’erreur, à l’idéologie, puis finalement à la dictature – que cette réduction de l’humanité à une quantité, froide et statique, sans destin ni finalité, est toujours une violence qui aboutit à un drame : au plus profond de la nature humaine, qu’on le veuille ou non, il y aura toujours cette tendance vers l’absolu qui nous distingue des êtres sans raison. C’est la loi inscrite au plus profond du cœur des hommes, au plus intime de leur intelligence et de leur volonté : nous sommes fait pour connaître le vrai et pour aimer le bien.

Lorsque l’on gave l’être humain de biens de consommation et de plaisirs en tous genres, on parvient bien sûr à atténuer ce désir, à le faire taire un instant, mais jamais à l’éteindre. Un jour où l’autre – lorsque les plaisirs se font trop rares, ou que le gavage devient insupportable – les yeux s’ouvrent, et les consciences se réveillent. Les hommes crient alors, avec une légitime fureur, leur soif d’absolu, qu’aucune mesurette économique ne saura combler.

Il est grand temps alors de changer de philosophie et de revenir au réel.


Abbé Matthieu Raffray


jeudi, janvier 17, 2019

Le pouvoir occulte de la maçonnerie règne sur la France

"Le pouvoir c'est le racket légal." (Alain Soral)



MAÇONNERIE D'HIER ET D'AUJOURD'HUI :
CFR, TRILATERALE, BILDERBERG...

par Alain Soral



Apparue en Grande-Bretagne au XVIIe siècle et introduite en France au siècle de la Révolution la franc-maçonnerie française, au-delà de la diversité de ses chapelles (Grand Orient de France, Grande Loge de France, Grande Loge nationale française, Fédération française du Droit Humain...) aime à se décrire comme une association essentiellement philosophique et philanthropique et comme un système de morale propagé de façon initiatique et par
cooptation.


Dans les faits, elle est une contre-Église, alternative à l'Eglise catholique. Menace très tôt identifiée par le pape Clément XII qui, dés 1738, la condamne par la bulle "In eminenti apostolatus specula". Une action sans effet, puisque aucune bulle ne pouvait avoir valeur de loi dans le royaume de France sans être enregistrée par le Parlement ; ce que le dit parlement, déjà largement maçon à l'époque, se garda bien de faire.

Et même si la maçonnerie prérévolutionnaire put compter au départ de nombreux aristocrates - Philippe Egalité qui vota la mort du roi (et qui était fort probablement l'homme des Anglais) fut un des premiers grand maître du Grand Orient. Même si la maçonnerie prérévolutionnaire comptait aussi de nombreux prêtres, son humanisme sociétal, inspirateur de notre Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, en attendant la « Déclaration universelle
des droits de l'Homme », était directement en concurrence avec l'ordre catholique et la monarchie ...


MAÇONNERIE D'HIER ET D'AUJOURD'HUI


Quoi que l'on pense de la maçonnerie, il est évident que si être maçon sous Louis XV, comme Casanova ou Mozart, était la marque d'un esprit libre ou idéaliste qui cherchait à s'affranchir du pouvoir en place (celui de l'Eglise et du roi), être maçon à partir de la République c'est être du pouvoir.

Un pouvoir qui culminera sous la Troisième République par la loi de 1905 - loi dite de « séparation des Eglises et de l'Etat » - mais, en réalité, la dépossession du dernier bastion spirituel et politique, resté aux mains de l'Eglise catholique qu'était l'éducation des enfants. Une charge de formater les esprits et les âmes, cruciale pour la domination, dorénavant confiée aux instituteurs laïquards de culture ou d'obédience largement maçonnique.

Ajoutons, pour nous faire une idée encore plus précise de cet humanisme maçonnique fait d'occultisme et de cooptation initiatique, que l'Internationale communiste interdit, dès 1922, la double appartenance loge et Parti. L'appartenance à la franc-maçonnerie étant considérée alors par les communistes comme une trahison de classe.

Une interdiction qui vaudra à tous ces maçons, privés de communisme, de finir socialistes au Grand Orient de France.

Ajoutons enfin que la maçonne rie européenne est à l'origine, à la même époque, de la Société des Nations, comme après guerre de 1'ONU, elle même prodrome du futur gouvernement mondial...


LA MAÇONNERIE, CLERGÉ
OCCULTE DE LA RÉPUBLIQUE


Comme le pouvoir royal, militaire et économique, confiait à l'Eglise les domaines complémentaires du spirituel et de l'idée, le pouvoir bourgeois a donc aussi son clergé, chargé d'appliquer lui aussi, avec plus ou moins de bonheur, le cautère humaniste sur la botte de l'oppression économique dont chacun sait qu'elle est plus de fer que de bois.

Une maçonnerie, élevée sur les cendres de l'ancien pouvoir de l'Eglise devenue, de fait, la nouvelle religion du pouvoir, le clergé de la République bourgeoise et, au plan international, le nouvel ordre des jésuites de la République mondiale.

Un ordre occulte passé peu à peu, du XVIIIe au XXe siècle, de la maçonnerie symboliste et grandiose d'un Rudyard Kipling (exprimée dans son poème "Si..." , s'achevant par le fameux vers "Tu seras un homme mon fils !") à celle bien peu philosophique et encore moins laïque d'un Alain Bauer, ancien grand maître du Grand Orient, aujourd'hui en charge des questions de sécurité au côté de Nicolas Sarkozy.

Mais à la différence du pouvoir de l'Eglise, officielle au côté du roi, ce pouvoir maçonnique dans la République a toujours été nié, caché, honteux. On doit se demander pourquoi.

Sans doute parce que la démocratie d'Agora, la République d'égalité citoyenne est, à l'évidence, aux antipodes d'une philosophie philanthropique occulte propagée de façon initiatique et par cooptation, qui plus est à travers les frontières et par dessus les classes.

Et ce n'est peut-être pas un hasard si le symbole de ces farouches bâtisseurs de démocratie laïque et républicaine n'est pas, comme on serait en droit de s'y attendre, le panthéon des Grecs, mais plus étrangement, le temple de Salomon...


MAÇONNERIE D'HIER ET D'AUJOURD'HUI :
CFR, TRILATERALE, BILDERBERG...


Aujourd'hui, à l'heure du mondialisme, la maçonnerie française traditionnelle, à l'affairisme provincial et moyen-bourgeois, est sans doute en déclin, non pas quant aux nombres de ses initiés, mais quant à son influence sur la marche de la République.

Et c'est sans doute parce que, désormais, les décisions qui concernent notre Nation se décident au niveau mondial dans ces nouvelles maçonneries pour l'hyperclasse que sont les think tanks style Bilderberg, CFR et Trilatérale, que la plupart de nos grands médias respectables - et plus seulement le Crapouillot - sortent de plus en plus souvent des dossiers sur le scandale que constitue effectivement le pouvoir occulte de la franc-maçonnerie régnant
en douce sur la démocratie française.
Courageux médias osant enfin s'attaquer au pouvoir qui les paie maintenant qu'il est ailleurs...


Alain Soral


Alain Soral dérange, agace, mais il l'un des rares penseurs de sa génération à se poser et à poser les bonnes questions : celles qui font mal, parfois, et surtout celle que l'on n'aime pas s'entendre poser.

C'est l'une des raisons qui explique le succès populaire de ses deux abécédaires où il analyse avec pertinence, humour et humeur la lente dérive de l'universalisme républicain issu de la Révolution de 1789, vers cet agglomérat de communautarismes revendicatifs et de narcissismes hostiles qui constituent aujourd'hui la société française. Avec Comprendre l'empire, Alain Soral continue à pourfendre les forces qui luttent pour le déclin des Nations et l'avènement de la gouvernance globale.

Alain Soral est apprécié d'un public jeune, révolté et anticonformiste qui se retrouve dans sa critique sans concession de cette société qui se délite dans une pensée molle et abêtissante.

Écrivains, intellectuels... dans cette France du déclin où tout semble à nouveau concourir au chaos, ils ne sont pas nombreux ceux dont on pourra dire, dans vingt ans, qu'ils ont tenté de résister, sauvé l'honneur de leur génération. Gageons qu'Alain Soral sera de ceux-là



dimanche, janvier 13, 2019

Monsieur Macron, partez !

François Asselineau accuse Macron de détruire la France et de provoquer une guerre civile.


En terminant son analyse de l'acte 8 des Gilets jaunes, la guerre des cagnottes, la violence policière... François Asselineau s'est adressé à Emmanuel Macron en ces termes : "Vous êtes vindicatif et vous avez un comportement criminel, meurtrier et qui relève de l'hôpital psychiatrique".


Acte 9, un vrai reportage 


"Pour l'acte 9, samedi 12 janvier, Serge Faubert (Le Média) s'est rendu auprès des gilets jaunes qui manifestaient à Paris. Ils étaient encore plus nombreux que la semaine précédente, malgré la répression policière et judiciaire et les intimidations du pouvoir. Récit d'une journée de mobilisation massive."

Macron, l'élu de la contre-initiation



Macron a révélé sa véritable personnalité, celle d'un autocrate méprisant et haineux. Mais souvenons-nous des déclarations de grands méditants que l'on dit experts en intuition et vision pénétrante.

Selon le moine lamaïste Matthieu Ricard, convié par Audrey Crespo-Mara, journaliste de LCI, le Dalaï-lama a dit en parlant d'Emmanuel Macron : "J'ai rencontré le visage de la bienveillance".


Le dalaï-lama, grand hiérophante du bouddhisme contre-initiatique, a fait la promotion du protégé des Rothschild, des mondialistes messianiques et de tous ceux qui, dans les loges et les cénacles kabbalistiques, œuvrent à l'asservissement des peuples.

Des forces "sataniques" régissent ce que René Guénon a appelé la "contre-initiation".

Des médiums propagent parfois des messages de l'infra-monde, royaume du père du mensonge, comme Claire Thomas qui affirme sans rire que Macron est la réincarnation de Napoléon 1er. (vidéo : Les vies antérieures d'Emmanuel Macron) Or, même ceux qui détestent l'empereur lui reconnaissent une qualité : Napoléon était courageux ; blessé et frôlant la morts de nombreuses fois.

Par contre, Macron est un pleutre qui depuis la révolte des Gilets jaunes se terre dans son palais de l'Élysée, où il dispose d'un bunker. 

Le samedi 8 décembre 2018, à l’occasion de la mobilisation des Gilets jaunes un hélicoptère était prêt à exfiltrer le chef de l'État.

Comme le rapporte Le Canard enchaîné, les autorités avaient mis en place un dispositif particulièrement imposant pour éviter que la vie du président ne soit menacée.

D'après le journal, "500 gardes républicains du premier régiment d'infanterie, plus une petite centaine de flics et de gendarmes du Groupe de sécurité de la présidence de la République ont rappliqué à l'Élysée, équipés de lances à eau, de drones, tandis qu'à l'extérieur, un hélico était prêt à exfiltrer le chef de l'État".




vendredi, janvier 11, 2019

Gilets Jaunes, des violences policières jamais vues



Le journaliste indépendant David Dufresne recense les violences policières depuis le début du mouvement des gilets jaunes. Invité d'Aude Lancelin dans l'Entretien Libre, il revient sur l'intensité inédite de la répression policière subie par les gilets jaunes. 


Soutenez Le Média : http://bit.ly/SoutenezLeMedia

Bilan provisoire de la répression policière ordonnée par Macron : 

ZINEB REDOUANE, 80 ans, a été tuée par une grenade lacrymogène reçue en plein visage à Marseille le 1er décembre 2018.

JEROME H. a perdu son œil gauche à cause d’un tir de LBD 40 à Paris le 24 novembre 2018.

PATRICK, a perdu son œil gauche à cause d’un tir de LBD 40 à Paris le 24 novembre 2018.

ANTONIO, 40 ans, vivant à Pimprez, a été gravement blessé au pied par une grenade GLI F4 à Paris le 24 novembre 2018.

GABRIEL, 21 ans, apprenti chaudronnier vivant dans la Sarthe, a eu la main arrachée par une grenade GLI F4 à Paris le 24 novembre 2018.

SIEGFRIED, 33 ans, vivant près d’Epernay, a été gravement blessé à la main par une grenade GLI F4 à Paris le 24 novembre 2018.

MAXIME W., a été brûlé à la main et a perdu définitivement l’audition à cause d’une grenade GLI F4 à Paris le 24 novembre 2018.

CEDRIC P., apprenti carreleur vivant à la Possession (Réunion), a perdu son œil gauche à cause d’un tir de LBD 40 à la Possession le 27 novembre 2018.

GUY B., ~60 ans, a eu la mâchoire fracturée par un tir de LBD 40 à Bordeaux le 1er décembre 2018.

AYHAN, ~50 ans, technicien Sanofi vivant à Joué-les-Tours, a eu la main arrachée par une grenade GLI F4 à Tours le 1er décembre 2018.

BENOIT, 29 ans, a été gravement blessé à la tempe par un tir de LBD 40 à Toulouse le 1er décembre 2018. Il a été placé dans le coma pour 15 jours, sa vie est en danger.

MEHDI, 21 ans, a été gravement blessé lors d’un passage à tabac à Paris le 1er décembre 2018.

MAXIME I., 40 ans, a eu une double fracture de la mâchoire à cause d’un tir de LBD 40 à Avignon le 1er décembre 2018.

FREDERIC R., 35 ans, a eu la main arrachée par une grenade GLI F4 le 1er décembre 2018 à Bordeaux.

DORIANA, 16 ans, lycéenne vivant à Grenoble, a eu le menton fracturé et deux dents cassées par un tir de LBD 40 à Grenoble le 3 décembre 2018.

ISSAM, 17 ans, lycéen vivant à Garges les Gonesse, a eu la mâchoire fracturée par un tir de LBD 40 à Garges-les-Gonesse le 5 décembre 2018.

OUMAR, 16 ans, lycéen vivant à Saint Jean de Braye, a eu le front fracturé par un tir de LBD 40 à Saint Jean de Braye le 5 décembre 2018.

JEAN-PHILIPPE L., 16 ans, a perdu son œil gauche à cause d’un tir de LBD 40 le 6 décembre 2018 à Bézier.

RAMY, 15 ans vivant à Vénissieux, a perdu son œil gauche à cause d’un tir de LBD 40 ou une grenade de désencerclement à Lyon le 6 décembre 2018.

ANTONIN, 15 ans, a eu la mâchoire et la mandibule fracturées par un tir de LBD 40 à Dijon le 8 décembre 2018.

THOMAS, 20 ans, étudiant vivant à Nîmes, a eu le sinus fracturé par un tir de LBD 40 à Paris le 8 décembre 2018.

DAVID, tailleur de pierre vivant en région parisienne, a eu la maxillaire fracturée et la lèvre arrachée par un tir de LBD 40 à Paris le 8 décembre 2018.

FIORINA L., 20 ans, étudiante vivant à Amiens, a perdu son œil gauche à cause d’un tir de LBD à Paris le 8 décembre 2018.

ANTOINE B., 26 ans, a eu la main arrachée par une grenade GLI F4 à Bordeaux le 8 décembre 2018.

JEAN-MARC M., 41 ans, horticulteur vivant à Saint-Georges d’Oléron, a perdu son œil droit à cause d’un tir de LBD 40 à Bordeaux le 8 décembre 2018.

ANTOINE C., 25 ans, graphiste freelance vivant à Paris, a perdu son œil gauche à cause d’un tir de LBD 40 à Paris le 8 décembre 2018.

CONSTANT, 43 ans, technico-commercial au chômage vivant à Bayeux, a eu le nez fracturé par un tir de LBD 40 à Mondeville le 8 décembre 2018.

CLEMENT F., 17 ans, a été blessé à la joue par un tir de LBD 40 à Bordeaux le 8 décembre 2018.

NICOLAS C., 38 ans, a eu la main gauche fracturée par un tir de LBD 40 à Paris le 8 décembre 2018.

YANN, a eu le tibia fracturé par un tir de LBD 40 à Toulouse le 8 décembre 2018.

PHILIPPE, a été gravement blessé aux côtes, avec hémorragie interne et fracture de la rate par un tir de LBD à Nantes le 8 décembre 2018.

ALEXANDRE F., 37 ans, a perdu son œil droit à cause d’un tir de LBD 40 le 8 décembre 2018 à Paris.

MARIEN, 27 ans, a eu une double fracture de la main droite à cause d’un tir de LBD 40 le 8 décembre 2018 à Bordeaux.

FABIEN, a eu la pommette fendue et le nez fracturé par un tir de LBD 40 le 8 décembre 2018 à Paris.

LOLA, 18 ans étudiante blessée par un flashball 18 décembre à Biarritz. Tir à la tête double fracture de la mâchoire, dents déchaussées.

Source :
Good Guy Happy

Front de la Contre-Subversion : JULIUS EVOLA

Archives de Julius Evola de 1971 (français)


Quelque temps avant sa mort, vieilli, paralysé mais toujours alerte, Julius Evola évoque entre autres les thèmes de l'essence de ses ouvrages, sa période artistique dadaïste, ses rapports avec René Guénon, ainsi qu'avec les régimes politiques de l'époque, et bien d'autres explorations métaphysiques.



Questions : 


1:06 - Pouvez-vous nous préciser votre position par rapport au futurisme et au dadaïsme ? 

3:31 - En ce qui concerne le dadaïsme, on a dit que votre conception était fondamentalement spiritualiste. Pouvez-vous nous préciser dans quel sens, et quelle signification eu pour vous l'expérience dadaïste ? 

7:55 - Quels ont été les manifestations du dadaïsme au sens propre en Italie, en particulier, quel a été votre contribution personnelle au dadaïsme ? 

15:42 - Avec le recul du temps, que pensez-vous de votre expérience dadaïste, du dadaïsme et du regain d'intérêt de mains milieux actuels pour ce mouvement ? 

20:13 - Que pensez-vous du regain d'intérêt de nombreux milieux actuels vis à vis du mouvement dadaïste ?

23:29 - Y avait-il un aspect politique dans le futurisme ? 

29:07 - Votre peinture pouvait se diviser en deux périodes distinctes, la première de 1915 à 1918 dite "Tendance d'idéalisme sensoriel" et la seconde de 1918 à 1921 dite "Tendance d'abstraction mystique". Est-ce bien exact et pouvez-vous nous expliquer en quelques mots ces genres de peintures ? 

32:56 - Julius Evola, voulez-vous nous parler de vos origines, de vos années de jeunesse, et de votre formation spirituelle ?

34:10 - Nous savons que vous avez participé dans votre jeunesse aux mouvements d'avant-garde, quels ont étés dans cette période vos rapports avec le futurisme et avec Dada ? 

36:57 - Nous savons qu'en 1923 vous avez cesser de vous intéresser de façon active, tant à la peinture qu'à la poésie. Quels sont les raisons de ce changement ? 

38:42 - En 1925, et jusqu'en 1930, vous formulez la théorie de l'idéalisme magique et l'individu absolu. C'est le sujet de votre livre, Il camino del cinabro (ndlr : Le chemin du cinabre). Nous expliqueriez-vous cette doctrine ?

40:41 - Novalis, a-t-il eu une influence sur vous ? 

41:07 - Votre livre "La tradition Hermétique", est une exposition de la doctrine secrète qui se cache sous le symbole de l'Alchimie. Est-ce qu'elle a des rapport avec les enseignements que vous avez exposé dans un autre livre "La doctrine de l'Éveil" ? 

46:31 - A votre avis, peut-on se détacher de soi-même ? 

46:53 - Voulez-vous nous indiquer en quelques mots la matière et l'orientation de la "Révolte contre le monde moderne" ? 

52:17 - A propos de la Tradition dans le sens éminent, quels sont vos rapports avec vos idées et celles de René Guénon qui avait la même orientation traditionnelle et anti-moderne ? 

59:46 - Que pensez-vous du livre le plus mystérieux de René Guénon, "Le roi du monde" ? 

1:01:38 - Sur le plan de l'action, quels ont été vos rapports avec le national-socialisme et le fascisme ? Est-ce qu'à cet égard nous devons nous reporter à votre livre "Le fascisme vu de Droite" suivit des remarques sur le IIIe Reich ? 

1:07:44 - Voulez-vous nous dire quel est votre concept de "race", et pourquoi vous avez été accusé par vos adversaires de raciste ?

1:11:56 - Dans "Les hommes et les ruines" vous avez avancé une doctrine qui serait résumé en ces mots : « Agissez de sorte que ce sur quoi vous ne pouvez rien, ne puisse rien sur vous ». Et aussi, "Chevaucher le tigre". Voulez-vous nous expliquer cette doctrine ? 

1:17:34 - Vous vous êtes beaucoup occupé du sexe et surtout de la "Métaphysique du sexe". Pouvez-vous nous en parler ? 

1:24:45 - Vous ne vous êtes jamais marié. Pourquoi ? 

1:25:35 - On a souvent dit que vous vous livrez à des pratiques magiques, à la magie noire de la "voie de la main gauche tantrique". D'où pensez-vous que naissent de tels bruits, de telles suppositions ? 

1:29:23 - Vous affirmez que nous traversons "L'âge obscur" dont parle la tradition hindou. Quel est à votre avis le remède, ou les remèdes, à cette dissolution de la civilisation actuelle ? 

1:32:02 - Est-ce que vous avez l'espérance de la vie éternelle ? 

1:32:48 - La dimension invisible du monde qui est dans tous vos livres, dimension surnaturelle, est-ce que vous lui donneriez le nom de "Dieu" ? 

1:41:06 - Voudriez-vous nous raconter quelques anecdotes sur la manière futile dont parfois on vient vous questionner ? 

1:42:36 - Quelle est votre opinion sur les idées économiques d'Ezra Pound ? 

1:47:31 - Est-ce que vous voyez Ezra Pound dans un système de culture fasciste ?




Julius Evola

Evola, le penseur politique, doit être lu, avec distance, sans passion. Cet essai de philosophie politique, s’il n’abandonne pas complètement la polémique, est d’une grande richesse quant aux principes qu’il expose. Surtout, il est criant d’actualité.


Le fait que des mouvements extrémistes se soient réclamés dans le passé, ou se réclament encore aujourd’hui, de la pensée de Julius Evola, ne doit pas nous empêcher d’étudier l’œuvre de ce penseur qui véhicule le sens profond de la Tradition.

-Il suffira de garder un esprit critique par exemple quand il se montre incapable de comprendre la grandeur des civilisations traditionnelles d’Afrique Noire et la valeur des peuples noirs.
Comme le note à juste titre Junio Valerio Borghese, « Dans un certain sens, l’Auteur se situe au-delà des disputes et des divergences politiques contingentes – c’est-à-dire fascisme et anti-fascisme, libéralisme et communisme, capitalisme et socialisme – parce qu’il nie que la discussion doive se situer sur le plan uniquement matérialiste qu’ont choisi nos adversaires. Et par adversaires, il faut entendre ceux pour qui l’intérêt est supérieur au devoir ; le double jeu, préférable à la loyauté ; la richesse, une composante de la civilisation ; pour qui la résignation, la bassesse et l’égoïsme s’appellent vertus, l’audace et le courage, vices ; pour qui l’arbitraire remplace l’ordre ; pour qui le nombre démocratiquement indifférencié pèse davantage que l’aristocratie des valeurs : tous ceux qui sont du côté de la quantité contre la qualité, de la matière contre l’esprit. »

Nous avons déjà dit l’erreur fondamentale, à nos yeux, que constitue l’application des principes de la verticalité dans le champ de l’horizontalité, tout particulièrement en Kali-Yuga. Julius Evola, et plus encore, ceux qui se sont réclamés de lui, souvent à tort, n’ont pas réussi à se dégager de cette tenace illusion. Ceci dit, sans soutenir toutes ses positions, replaçant les écrits d’Evola dans leur contexte historique italien mouvementé, nous avons là une pensée traditionnelle remarquable qui s’appuie sur deux axes : la solarité, qui se traduit dans la pensée politique d’Evola par le concept d’imperium qu’il confond en partie avec l’Etat, et l’aristocratie, qui nous renvoie à la voie magique du héros.

La dénonciation de l’économie par Evola demeure exemplaire, à la fois prophétique et étrangement actuelle. Evola utilise l’expression « démonie de l’économie », rejetant capitalisme moderne et marxisme comme des subversions :

« On n’entend parler que d’économie, de consommation, de travail, de rendement, de classes économiques, de salaires, de propriété privée ou socialisée, de « marché du travail » ou d’ »exploitation des travailleurs », de « revendication sociales », etc. Pour les uns comme pour les autres on dirait vraiment qu’il n’existe que cela au monde. Pour le marxisme le reste existe bien, mais à titre de « superstructure » et de dérivation. Dans le camp adverse, on éprouve quelque pudeur à s’exprimer d’une façon aussi brutale, mais, en fait, l’horizon est le même, le standard est toujours économique, l’intérêt central est toujours l’économie.

Tout cela témoigne d’une véritable pathologie de la civilisation. C’est une hypnose, une démonie que l’économique est en train d’exercer sur l’homme moderne. Et comme il arrive souvent dans l’hypnose, ce sur quoi l’esprit se focalise finit par devenir réel. L’homme d’aujourd’hui est en train de donner corps à ce qui, dans une civilisation normale et complète serait apparu comme une aberration ou une plaisanterie de mauvais goût, à savoir, précisément, que l’économie, et le problème social en fonction de l’économie, « sont un destin ».

Ces mots ont un écho très particulier aujourd’hui, face à l’outrancière mondialisation économique et financière et au déni absolu de la personne. Evola poursuit :

« Si l’on veut poser un principe, il ne s’agit donc pas d’opposer une formule économique à une autre, mais de changer fondamentalement d’attitude, et de repousser absolument les prémisses matérialistes qui sont à l’origine de l’ « absolutisation » de l’économique. »

Rejetant l’antisémitisme primaire et toute idée de complot judéo-maçonnique, Evola identifie un tout autre adversaire engagé depuis plusieurs siècles dans une guerre occulte totale basée sur quatre tactiques, substitution, subversion, contrefaçon, inversion. Mettant en garde contre le fantasme ou la superstition, rejoignant René Guénon par certains aspects, Evola dénonce la guerre souterraine, qui atteint les inconscients collectifs et particuliers, menée contre l’Esprit de Tradition et en appelle à une nouvelle aristocratie.

On voit tout l’intérêt de la démarche. On en voit aussi tout le danger. Les temps sont peu propices à l’Esprit et Evola presque impossible à lire tant l’individu d’aujourd’hui est conditionné, sans accès à sa propre réalité. Pensons à Fernando Pessoa qui parle, à propos de nos contemporains, de « cadavres ajournés ». Qu’est-ce qu’un cadavre ferait de la voie héroïque ?


jeudi, janvier 10, 2019

Liberté


LES BRIGANDES est un groupe de chanteuses français, engagé dans la contre-culture antimondialiste. 

mercredi, janvier 09, 2019

Pourquoi Macron ne peut pas utiliser durablement la force


"Luc Ferry appelle à tirer sur les Gilets jaunes et veut l'intervention de l'armée."

Pourquoi Macron ne peut pas utiliser durablement la force.

Margot Velazquez



"Étude des certains points du thème astral d'E. Macron montrant qu'il ne peut avoir recours à la force armée sans risquer un retour de bâton. Analyse symbolique des évènements annonciateurs d'une chute du régime." 


L'astrologie traditionnelle

"Nous avons eu souvent l’occasion de faire remarquer combien la conception des « sciences traditionnelles » est, dans les temps modernes, devenue étrangère aux Occidentaux, et combien il leur est difficile d’en comprendre la véritable nature. Récemment encore, nous avions un exemple de cette incompréhension dans une étude consacrée à Mohyiddin ibn Arabi, et dont l’auteur s’étonnait de trouver chez celui-ci, à côté de la doctrine purement spirituelle, de nombreuses considérations sur l’astrologie, sur la science des lettres et des nombres, sur la géométrie symbolique, et sur beaucoup d’autres choses du même ordre, qu’il semblait regarder comme n’ayant aucun lien avec cette doctrine. Il y avait d’ailleurs là une double méprise, car la partie proprement spirituelle de l’enseignement de Mohyiddin était elle-même présentée comme « mystique », alors qu’elle est essentiellement métaphysique et initiatique ; et, s’il s’agissait de « mystique », cela ne pourrait effectivement avoir aucun rapport avec des sciences quelles qu’elles soient. Au contraire, dès lors qu’il s’agit de doctrine métaphysique, ces sciences traditionnelles, dont le même auteur méconnaissait d’ailleurs totalement la valeur, suivant l’ordinaire préjugé moderne, en découlent normalement en tant qu’applications, comme les conséquences découlent du principe, et, à ce titre, bien loin de représenter des éléments en quelque sorte adventices et hétérogènes, elles font partie intégrante d’et-taçawwuf, c’est-à-dire de l’ensemble des connaissances initiatiques.

De ces sciences traditionnelles, la plupart sont aujourd’hui complètement perdues pour les Occidentaux, et ils ne connaissent des autres que des débris plus ou moins informes, souvent dégénérés au point d’avoir pris le caractère de recettes empiriques ou de simples « arts divinatoires », évidemment dépourvus de toute valeur doctrinale."


Extrait de l'article de René Guénon "Les dualités cosmiques", publié dans les Études Traditionnelles, janvier-juin 1972. Originairement écrit en 1921 pour la Revue de Philosophie.






Ibn Arabi

Traduit de l’arabe, présenté et annoté par
MICHEL VÂLSAN

(...) ce traité peut être considéré comme une introduction à l’étude de la voie ésotérique et au domaine de la connaissance métaphysique en Islam. Mais c’est surtout une œuvre de défense de cette voie et de ses moyens propres, comme le « dévoilement » ou la saisie intuitive (al-kashf), contre les attaques qu’elle subit, soit du côté de l’exotérisme, soit du côté du rationalisme philosophique.

mardi, janvier 08, 2019

Verdi, "Very Angry"

Nous allons vous virer à coups de pompes dans le cul, Macron !

Journaliste engagé, Verdi (Angelo DIANO) dénonce la dictature macronienne, la finance apatride, les Rothschild, les sionistes...

"Gilets jaunes, vous êtes portés par une énergie cosmique..."

"Comme aux plus sombres heures de son histoire, la France a été sournoisement envahie par la vermine macronienne, en mai 2017. Depuis, les Français en lutte assistent à un déchaînement d’une rare violence contre eux, alors qu’ils ne font qu’exprimer, pacifiquement, leurs droits constitutionnels.

 En 2017, ce ne sont pas moins de 36 millions de Français, soit 66%, sur 54 millions en âge de voter, qui sont restés volontairement à l’écart de cette mascarade électorale des législatives, malgré d’incessantes campagnes de culpabilisation, menées pas les merdias aux ordres des riches. La participation a été la plus faible depuis 1958, ce qui, d'emblée a délégitimé Macron. Macron n’a été choisi au premier tour que par 16% des Français. Et il se prétend légitime ? Et il prétend incarner, lui seul, la République ! Face à la répression, il n’est d’autre choix possible que la résistance. 

Beaucoup d’observateurs étrangers pointent du doigt Macron, le décrivant comme un apprenti dictateur, prétentieux, donneur de leçons, qui est en train de plonger sciemment le pays des droits de l’homme dans le chaos."




Les illusions perdues

d'Angelo Diano


De plus en plus d’êtres humains sont en grande souffrance matérielle et morale. La manipulation des esprits par les puissants médias, que sont la télé et internet, via les réseaux sociaux, annihile les velléités de révolte contre les injustices. Elle endort les consciences, déboussole les femmes, désoriente les gens. L’ultra-libéralisme fait des ravages à travers le monde, pour le profit d’une poignée d’exploiteurs. 

Au cours des dix dernières années, la France s’est cherchée un président à la hauteur des enjeux. Sarkozy a été chassé en 2012, après un quinquennat calamiteux. Hollande, un faux homme de gauche, l’a remplacé, en poursuivant la même politique destructrice du tissu social. Comble de l’ironie, en voulant dégager les politiciens profiteurs, qui ont encombré les trente dernières années, les Français ont porté Macron au pouvoir, un sémillant technocrate, qui a la caractéristique d’être d’abord le président des riches et le défenseur de la finance ! Comme ses deux derniers prédécesseurs, l’ex-banquier d’affaires Macron est avant tout un serviteur zélé du capitalisme débridé, maintenu coûte que coûte par les Etats-Unis, un pays dont le comportement hégémonique menace le monde. Ce livre est un recueil des articles de l’auteur, publiés sur Agoravox, sous le pseudonyme de Verdi.

lundi, janvier 07, 2019

Un boxeur déchaîné contre les sbires de Macron

Pour "défendre une femme", dit son ancien entraîneur.


Les images que Bourdin et RMC-BFMTV ne montrent pas du véritable contexte du passage à l'acte de Christophe Dettinger (le boxeur au grand cœur).



HOMMAGE À CHRISTOPHE

« Cette séance de boxe est un exemple à suivre, pour nous autres Gilets Jaunes. »


paru dans lundimatin, le 7 janvier 2019


Si les vidéos montrant, ce samedi à Paris, un « boxeur » affronter à mains nues des gendarmes ont provoqué des réactions outrées, notamment dans la classe politique ou chez les syndicats policiers, certains Gilets Jaunes semblent avoir apprécié le courage de leur camarade (que la police semble avoir identifié comme étant un certain Christophe, ex-champion de France d’anglaise). Un exemple ici, avec cette « lettre de soutien » que nous avons reçu et accepté de publier.


Je n’étais pas à Paris ce week-end. Je portais mon Gilet Jaune dans une ville du Sud, où nous étions plus nombreux que la semaine précédente. Ce qui a illuminé ma journée ce n’est pourtant pas la vue de centaines de gilets fluo, mais, en rentrant chez moi, de découvrir la vidéo de Christophe, le boxeur parisien. Je ne signerai pas cette lettre de soutien de mon nom, désolé pour ceux qui l’apprécieront, mais c’est à cause de (attention les journalistes, bouchez vos oreilles) la répression. Ce que je vais dire ne plaira pas à la foule haineuse des macronistes, ni à ceux qui ont retourné leur gilet. Mais, oui, Christophe est un superhéros. Pas parce que qu’il sait se rétablir comme Spiderman ou parce qu’il envoie des patates comme Sagat. Plus simplement, mais c’est une chose rare, parce qu’il nous a montré une digne manière d’agir.

Je ne parlerai pas du fameux « contexte ». Les GJs et leurs soutiens le connaissent. Le contexte général : les milliers de blessés et d’arrestations arbitraires, les mains arrachées et les yeux explosés dans le silence médiatique et avec la bénédiction du gouvernement. Le contexte particulier : des gendarmes qui bloquent le cortège de Gilets sur un pont, et qui font n’importe quoi (quelle bonne idée !). Les commentateurs, eux, s’en foutent du contexte. Ou plutôt ils s’en servent exactement comme ils le veulent, tant que ça permet de présenter les policiers en victimes ou d’excuser leurs exactions. A Mantes-la-Jolie la police filme des gamins agenouillés pendant plusieurs heures les mains sur la tête ? On brandit le contexte (des violentes émeutes par des méchants jeunes de banlieue). A Paris, des manifestants jettent des projectiles sur des motards ? On mettra le contexte et les grenades (jetées sur une foule qui ne leur avait rien demandé) sous le tapis.

Non, peu importe le contexte, les vidéos ont suffit à me rendre joyeux, en voyant Christophe plonger tête la première pour entreprendre de faire reculer une ligne de robocops à lui tout seul.

Dans une première séquence, on voit cet homme, grand, vêtu de noir et d’un bonnet, effectuer une figure aérienne, atterrir malgré tout sur ses deux jambes, réajuster son couvre-chef, et puis enchaîner les jabs contre le bouclier d’un gendarme, qui cède sous les coups et est contraint de reculer, alors que ses collègues renoncent à le soutenir. Cette vidéo a provoqué mon hilarité, mais aussi la cacophonie habituelle : « violence », « inacceptable », « intolérable », blablabla. Même la Fédération de Boxe a fait un communiqué.

De quelle violence parle-t-on ? De celle d’un homme qui n’a ni protections, ni armes et qui boxe, en un contre quatre, un gendarme doté d’un plastron, un bouclier, un casque avec une visière pare-balle, des genouillères, des trucs sur les épaules, un tonfa, des grenades rangées dans le dos et des dizaines de collègues autour de lui. Un homme à mains nues face à un robot (où est la fente pour glisser les sous de la prime ?). Quelles blessures vont-ils pouvoir lui inventer ?

Alors on dira que le type est un boxeur et que, bien qu’il ne soit pas armé, c’est son corps qui est une arme ! C’est vrai… C’est vrai qu’après avoir procédé à tant d’arrestations de GJs pour « groupement armé » parce qu’ils avaient trois conneries dans leurs coffres, après avoir confisqué des masques à gaz (parce que quand même si les GJs ne crachent pas leurs poumons c’est pas du jeu), on pourrait arrêter des manifestants à cause de leur corps, ou de leurs compétences. Un punching-ball de foire au péage, et on teste les GJs un par un. Trop fort ? Interdit de manif’. 


On pourrait aussi imposer les moufles en manifestation.
En fait il n’y a pas de débat. Dans le combat de Christophe, il y a toujours la même disproportion entre une police surarmée d’un côté et des manifestants qui n’ont que leurs mains.

Il n’y a pas non plus de déchainement de violence dans ces images. Car en fait ce qui « choque » la plupart des politiques et des journalistes (en fusion depuis 2 mois) c’est qu’on ne soit pas faibles. Qu’on ne donne pas l’image de gens faibles. Alors que c’est ce qu’ils voudraient voir. Ils voudraient nous voir d’abord peu nombreux. La déception fut grande quand en fin de journée le Ministère a été obligé d’avouer que le mouvement connaissait un « rebond ». Samedi, en début d’après-midi, la chaîne LCI titrait « moins d’un millier de manifestants dans toute la France, hors Paris ». Moins de mille ! Pourquoi mille ? Pourquoi pas deux ? « Deux gilets jaunes repérés au bord de la D332 avec un cric » ç’aurait été presque plus crédible.

Ils veulent nous voir peu nombreux et inoffensifs. D’abord on aurait bien voulu nous voir pique-niquer (le 24 novembre), puis manifester en cage (le 1er décembre), puis manifester en garde-à-vue (le 8 décembre), puis ne plus manifester du tout (pendant les fêtes). Comme on n’a répondu à aucun de ces souhaits de policiers et d’éditorialistes, chaque nouvelle manifestation de notre détermination est un outrage. Et il est donc là le vrai scandale : ce samedi nous n’étions pas faibles. Malgré les faux décomptes nous étions nombreux. Et malgré les intimidations, les menaces, les barrages, les fouilles, nous ne nous sommes pas laissés faire. Surtout Christophe.

Dans une seconde vidéo on voit sur la passerelle un corps à corps entre des Gilets jaunes et les mêmes gendarmes mobiles. Au milieu de cette foire d’empoigne, Christophe met des coups de pieds à un gendarme tombé au sol. Second scandale. En plus d’être violent, il serait donc un lâche. C’est vrai que ce n’est pas un geste de grande classe. Il doit le savoir Christophe puisqu’il pratique le noble art. C’est la disqualification assurée. La bagarre est captée par les caméras des sous-BFM de l’internet. Qui s’empresseront d’en diffuser les extraits hollywoodiens quasi en direct. Comme quelques semaines plus tôt avec l’affrontement entre GJs et voltigeurs sur les Champs. De ces vidéos attrape-mouches, les bousiers gouvernementaux formeront des Dragibus prêts à gober pour l’AFP : « lynchage », « factieux », « antisémites » ! Macron en a fait un chapelet le premier de l’an : c’est la « foule haineuse » qui s’en prend « aux élus, aux forces de l’ordre, aux journalistes, aux juifs, aux étrangers, aux homosexuels ». Sur les plateaux des grandes chaînes on réclame la gueule ouverte ce genre de susucres, les vidéoclips de « violences » tirées de l’internet, surtitrés aux éléments de langage LREM.

L’inégalité des moyens à dispositions des bélligérants : un gilet jaune face à une armure, peut expliquer ce genre de coup bas. Peut-être aussi la curiosité, qui pousse à agiter du bout du pied une carcasse de plastique et métal comme pour vérifier s’il y a bien quelque chose d’humain là-dedans. Ce n’est pas classe, mais est-ce lâche pour autant ? Les GJs se souviennent tous d’un événement qui permet peut-être mieux d’établir ce qu’est la lâcheté. Le 1er décembre, (les journalistes : cachez vos yeux je vais parler violence policière) un homme était tabassé au sol par 8 CRS. Ils l’ont poursuivi dans une rue. Ils étaient en armures, et ils l’ont frappé à de multiples reprises avec leurs matraques. Si cet acte est d’une lâcheté innommable, ce n’est pas parce que l’homme était à terre. Ce n’est pas parce qu’ils étaient 8 contre 1, pas parce qu’ils avaient des armures et lui juste un bonnet, pas parce qu’ils avaient des matraques et lui rien du tout. C’est parce que ces policiers savaient qu’ils seraient couverts. Ils pouvaient frapper sans crainte.

Christophe a été arrêté au bout de quelques heures, parce qu’il a été rapidement identifié (il n’était même pas masqué). Si les policiers auteurs de violence pouvaient être aussi vite identifiés ils seraient sanctionnés n’est-ce pas ? Le même jour que les exploits de Christophe, un policier était filmé en train de boxer un manifestant sans protection, à Toulon. Son identité a rapidement été révélée sur les réseaux sociaux. Le procureur de la République a décidé de ne pas ouvrir d’enquête à son encontre. Il est libre. NDLR : le préfet a tout de même saisi l’IGPN dans cette affaire

Qui sont les faibles et les lâches ? Sur un rond-point, puis dans une manifestation, deux policiers différents m’ont dit : « il ne faudra pas venir nous appeler quand il y aura des attentats ». Sur les réseaux sociaux plusieurs policiers invitaient Christophe à des duels, des combats de boxe en un contre un. A Nantes le même samedi un policier portait un masque du Punisher. C’est tout le drame des policiers : ils se voient comme des héros, des hommes forts, les derniers remparts de la France face au chaos. Alors que ce qu’ils font, depuis 2 mois, tous les samedis, c’est de tirer au flashball dans la tête de lycéens, lancer des grenades explosives sans viser et dans la foule, donner des coups de matraques à des vieux, arracher les téléphones qui les filment, traîner des jeunes femmes au sol et par les cheveux, confisquer des lunettes de piscine, bloquer des gens sur un pont parce qu’ils veulent aller à l’Assemblée Nationale. On a vu meilleurs Supermen.

Que les choses soient claires. La faiblesse et la lâcheté ce ne sont pas les patates de Christophe. C’est éborgner des manifestants, tout en niant tirer dans la tête. C’est faire de la provocation tous les jours sur Twitter et s’enfuir par la porte de derrière de son Ministère quand on vient y sonner. C’est porter plainte pour « violence » contre quelqu’un qu’on a savaté. C’est dire « qu’ils viennent me chercher » avec deux hélicos prêts à décoller dans la cour. C’est lancer des grenades de désencerclement sur la foule, puis réclamer 45 jours d’ITT pour choc psychologique parce qu’on a vous a lancé deux trottinettes. C’est dire « force et honneur », et n’avoir ni l’un ni l’autre.

On m’a averti de « ne pas soutenir ce Christophe sans savoir qui c’est ». C’est peut être un pédo-nazi, ou pire un macroniste infiltré. La question n’est pas celle de l’homme, ni du boxeur, mais de son geste. Qui nous a redonné courage et qui doit nous inspirer. Ça ne veut pas dire se mettre à la boxe anglaise. Ça veut dire : avancer, ne pas reculer, rester déterminés.


dimanche, janvier 06, 2019

Coralie, morte pour la cause du peuple ?

Coralie, Gilet jaune belge et mère de deux enfants, aurait été tuée par le tir d'un flash-ball pendant la manifestation du 5 décembre à Paris... 


"Les officiels belges comme français n'ont pas pu confirmer les rapports relayés sur les réseaux sociaux selon lesquels une Gilet jaune belge aurait trouvé la mort lors des manifestations à Paris samedi." Sputnik 
(mis à jour 16:08 06.01.2019)

Flash-balls, grenades de désencerclement, gaz lacrymogène, blindés..., les armes "non-létales" qu'utilisent les policiers contre les personnes qui manifestent pour vivre dignement, sans subir le racket de l'oligarchie des parasites :



La grenade GLI F4 (assourdissante et gaz) contient une charge explosive constituée de 25 grammes de TNT. Elle arrache la main de celui qui tente de la relancer pour éviter le gaz lacrymogène qu'elle diffuse. La France est le seul pays européen à utiliser ce type de grenade pour le maintien de l'ordre.
Jusqu'à la mort du jeune Rémi Fraisse, qui a eu une partie de la colonne vertébrale et de la moelle épinière arrachées par l'explosion, les gendarmes utilisaient des GRENADES OFFENSIVES contre des manifestants désarmés.

vendredi, janvier 04, 2019

Bruno Le Maire "respecte" le peuple en le jetant en prison

Pour Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances de la dictature macronienne, l'arrestation d'Éric Drouet, l'une des figures du mouvement des gilets jaunes : "Cela s'appelle le respect de l'État de droit. Et le respect du peuple, c'est respecter l'État de droit"

Quand Le Maire parle du "respect du peuple", il est aussi clownesque qu'en 2011. A l'époque, Le Maire était ministre de l'agriculture, il fut interrogé sur ses compétences...    


"Bruno Le Maire, ministre de l'agriculture ( http://www.agoravox.fr/tribune-libre/... « Tartuffes au grand salon » ), ne sait pas répondre à quelques questions basiques sur l'agriculture, posées par Ariane Massenet au Grand Journal sur Canal +  - Un hectare, c'est quoi ? - Ben, c'est un hectare... - Oui, c'est combien, en mètres ? - Alors ça, j'ai jamais été doué en maths..."

Le Maire, le premier baron LR (Les Républicains) à avoir rejoint En Marche, sous les huées de ses camarades qui le traitaient de « traître », est au service de la finance apatride et du mondialisme messianique destructeur des États-nations. 


L'arrestation musclée d'Eric Drouet à Paris.

mardi, janvier 01, 2019

2019, que dit l'oracle au peuple français ?

"Loin de s'étioler, le mouvement des Gilets Jaunes va se renforcer dans le temps et finir par tout balayer sur son passage..."


Oracle : Margot Velazquez


Emmanuel Macron consulte une voyante.

La voyante très concentrée ferme les yeux et lui dit :

- Je vous vois passer dans une grande avenue, dans une voiture, le toit ouvert, le peuple applaudit. La foule est heureuse, comme jamais. Des personnes courent après la voiture. Il y a tellement de monde que la police a du mal à se frayer un chemin. Les gens portent des drapeaux français, chantent et crient des mots d'espoir : "maintenant, tout ira mieux".

À ces mots, Macron se gonfle de joie et demande à la voyante :

- Et moi, comment je réagis à tout cela ?

La voyante répond :

- Je n'arrive pas à le voir, le cercueil est fermé.


Réchauffement climatique : La Froide Vérité

De nos jours, des vidéos sont rapidement censurées et les paroles s'envolent . Grâce à la transcription et l'impression de l'aud...