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"La révolte "nemrodienne" de la caste guerrière contre l’autorité spirituelle, dit René Guénon, est inspirée par Set, qui fut en Egypte, entre autres, le "dieu à la tête d’âne", et qui, sous la forme de l’âne rouge était représenté comme une des entités les plus redoutables parmi toutes celles que devait rencontrer le mort au cours de son voyage d’outre-tombe, ou, ce qui ésotériquement revient au même, l’initié au cours de ses épreuves ; ne serait-ce pas là, plus encore que l’hippopotame, la "bête écarlate" de l’Apocalypse ? [...] En tout cas, un des aspects les plus ténébreux des mystères "typhoniens" était le culte du dieu à la tête d’âne, auquel on sait que les premiers chrétiens furent parfois accusés faussement de se rattacher [...] nous avons quelques raisons de penser que, sous une forme ou sous une autre, il s’est continué jusqu’à nos jours, et certains affirment même qu’il doit durer jusqu’à la fin du cycle actuel."
"Emmanuel Macron, ôh tête de con" (tête d'âne), chante la population en colère qui rejette Macron, son Europe nemrodienne et sa caste de banksters.
Pierre-Yves Lenoble
Ainsi, à travers cet essai, l’auteur, s’appuyant sur des sources traditionnelles diverses et variées, se propose d’affirmer les caractères cycliques et catastrophistes de l’histoire universelle. Cette morphologie historique, bien connue des Anciens, stipule que le destin des civilisations est à tout jamais fixé par des lois naturelles, pour ne pas dire par la Volonté divine, et, surtout, qu’il dépend prioritairement de la soumission intégrale de l’ensemble du groupe humain aux vérités universelles contenues dans une tradition révélée.
En d’autres termes, et pour entrer dans le vif du sujet, nous verrons à travers cette étude que si les civilisations naissent et se développent en compagnie de leurs mythes et de leurs dieux tutélaires, celles-ci, en retour, s’effondrent et disparaissent en reniant leur sacralité fédératrice et en commettant l’erreur prométhéenne du matérialisme moderniste. La marche des temps historiques ne se déploie donc pas en ligne droite évolutive, mais bien comme une suite de vagues ou de courbes de Gauss successives, ce qui faisait dire tout simplement au grand historien grec Polybe que « Tous les organismes, tous les États et toutes les activités passent par un cycle naturel, d’abord la croissance, puis la maturité et enfin la décomposition »…