dimanche, décembre 18, 2022

Des milliers de documents sur l’assassinat de Kennedy sont révélés au public


Les archives américaines ont rendu publics jeudi quelque 13 000 documents liés à l'assassinat du président John F. Kennedy en 1963, événement qui a provoqué la stupeur du monde entier et d'innombrables spéculations jusqu'à aujourd'hui. Un bloc d'archives sur cette affaire avait déjà été déclassifié en décembre 2021. Selon les archives nationales, ce sont désormais 97 % des quelque 5 millions de pages du dossier qui sont accessibles.

Le président démocrate Joe Biden a indiqué dans une note qu'un nombre « limité » de documents ne pourrait pas être rendu public, une mesure « nécessaire » afin de « prévenir des dommages sur la défense militaire, les opérations de renseignement, les forces de l'ordre ou la politique étrangère ».

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La CIA a assassiné JFK et Mary Pinchot Meyer


Mary Pinchot Meyer (1920-1964), la femme qui a inspiré John Fitzgerald Kennedy pour résister au pouvoir satanique, a également été assassinée par la CIA. Leur mort faisait partie d'un programme continu d'assassinats politiques.

Dans son livre, "Mary's Mosaic", Peter Janney a assemblé le puzzle. Le livre révèle que l'assassinat de JFK n'était que le plus important de centaines d'assassinats politiques américains : Robert Francis Kennedy, Martin Luther King, John Fitzgerald Kennedy Jr., Vincent Foster, le sénateur Paul Wellstone, J. Edgar Hoover a probablement été lui aussi assassiné...

Deux chercheurs sur le meurtre de Mary Pinchot Meyer, Leo Damore et John Davis, sont également morts dans des circonstances suspectes. La CIA a de nombreux moyens discrets de rendre le meurtre naturel. Janney cite William Corson, un initié de la CIA : "Les meurtres sont faciles, les suicides plus difficiles".

Le livre de 550 pages de Janney est l'aboutissement d'un travail de 25 ans de recherches.

L'auteur fait référence à un "gouvernement invisible", un gouvernement qui n'allait pas laisser un président idéaliste entraver son programme diabolique qui a besoin de la guerre constante et d'une dette toujours croissante pour asservir l'humanité.

La complicité des médias de masse dans la dissimulation du complot contre JFK a rendu possible l'attentat du 11 Septembre 2001 planifié par le Mossad et la CIA.


D'après l'article :

CIA Murdered JFK & Mary Pinchot Meyer :
https://henrymakow.com/2022/12/JFK-Mary-Pinchot-Meyer.html


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BONUS :

50 ans de manipulations

PDF gratuit ICI


Dans cet essai passionnant d'une grande richesse, fruit de trois ans de recherches, Laurent Guyénot s'intéresse à « l'histoire profonde » des États-Unis durant ces cinquante dernières années.

Par histoire profonde, il faut entendre les décisions et activités occultes qui déterminent les grands événements historiques. Cette histoire s'oppose souvent à l'histoire officielle, car elle est bien moins glorieuse et beaucoup plus « perverse ».

Dans cette histoire de 50 ans de manipulations de toutes sortes, Laurent Guyénot s'appuie sur les archives secrètes, les témoins et les « dénonciateurs » pour nous faire découvrir une autre réalité des faits.

De l'assassinat du président Kennedy, le 22 novembre 1963 jusqu'au 11 septembre 2001, Laurent Guyénot éclaire les grands événements de ces 50 dernières années : la baie des Cochons, la guerre froide, la guerre du Vietnam, les Bush père et fils, l'Afghanistan, l'Irak, Al-Qaïda

Les règles de Laurent Guyénot sont la fluidité de la narration, l'exactitude et la précision. L'essentiel du livre est constitué de faits avérés et tous sourcés. Toute rumeur infondée a été exclue.


samedi, décembre 17, 2022

Les dessins médiumniques du peintre Fernand Desmoulin

(7:49)

"DOGMA - Ton cher Maître" by Morten O' Connor

Court-métrage choc du compositeur et réalisateur français Morten O'Connor : 

"Superpositions des dessins réalisés entre 1900 et 1902 du peintre Fernand Desmoulin, collection permanente visible au musée de l'Abbaye de Brantôme (24)."

Pierre Fernand Desmoulin, né le 5 juin 1853 à Javerlhac et mort le 14 juillet 1914 à Venise, est un peintre et graveur français. Proche d'Émile Zola, il produisit des dessins médiumniques sous la direction d'un esprit.

Selon Georgia Pouliquen, des dessins de Fernand Desmoulin sont prémonitoires. Ils représentent les visages de satanistes à l'oeuvre de nos jours ainsi que les visages de ceux qui participent à la révélation de leurs méfaits. 

Nous vivons actuellement l'Apocalypse, le mot "apocalypse" est la transcription du terme grec ἀποκάλυψις / apokálupsis signifiant "dévoilement" ou, dans le vocabulaire religieux, "révélation".


vendredi, décembre 16, 2022

Une Origine au voile islamique



Par Prajñâ



Les 12 et 13 janvier 2000, nous assisterons à l’Unesco à un colloque international sur le thème « Pour un Islam de paix : la rencontre Islam et Occident ».

Parmi les nombreux intervenants, Mohammed Talbi (1921-2017), historien et doyen de la faculté des lettres de Tunis, dira que selon lui le voile islamique avait pour origine ce qu’enseignera St Paul aux Corinthiens et à Timothée.

Cela étant, certains pensent que ces versets doivent avoir un sens caché ou symbolique et qu’il ne faut pas surtout pas les prendre au sens littéral ?! …

A noter que Maître Eckhart (1260-1328) chef de file de l’école mystique Rhénane, rappellera que St Paul n’a pas connu le Christ de son vivant, mais « re-connu » ou connu après, ou une seconde fois, « re » impliquant l’idée de retour en arrière, grâce à Luc et Marc qui étaient les frères (familiaux) de Jésus.

Quoi qu’il en soit, voici ces versets tels qu’ils sont :

De la Première épitre aux Corinthiens, chapitre XI.

2. Je veux que vous sachiez que le Christ est le chef de tout homme et l’homme, le chef de la femme et Dieu, le chef du Christ.

5. Toute femme qui prie ou prophétise le chef non voilé fait honte à son chef, elle est comme une femme rasée.

6. Si une femme ne se voile pas, qu’on la tonde aussi et, s’il est honteux pour une femme d’être tondue ou rasée, qu’elle se voile.

7. Car l’homme ne doit pas se couvrir le chef puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, mais la femme est la gloire de l’homme

8. Car l’homme ne vient pas de la femme mais la femme, de l’homme.

9. Car l’homme n’a pas été créé pour la femme mais la femme, pour l’homme.

13. Jugez-en vous-mêmes : convient-il à la femme d’être sans voile pour prier Dieu ?

De la Première épitre à Timothée, chapitre II.

9. Et que de même les femmes, en tenue décente, se parent, avec pudeur et bon sens, non de tresses ni d’or, ni de perles, ni de vêtements coûteux.

11. Que la femme apprenne en silence, en toute soumission ; 

12. Et je ne permets pas à la femme d’enseigner ni de prendre autorité sur l’homme, mais de garder le silence. 

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BONUS


Quelques mots sur le voile de la femme musulmane s'imposent ici. 

L'Islam tranche sévèrement entre le monde de l'homme et celui de la femme, entre la collectivité totale et la famille qui en est le noyau, ou entre la rue et le foyer, comme il tranche aussi entre la société et l'individu et entre l'exotérisme et l'ésotérisme ; le foyer — comme la femme qui l'incarne — a un caractère inviolable, donc sacré. 

La femme incarne même d'une certaine façon l'ésotérisme en raison de certains aspects de sa nature et de sa fonction ; la « vérité ésotérique » — la haqîqah — est « sentie » comme une réalité « féminine », comme c'est aussi le cas de la barakah. 

Le voile et la réclusion de la femme sont du reste en rapport avec la phase cyclique finale que nous vivons — et où les passions et la malice dominent de plus en plus — et présentent une certaine analogie avec l'interdiction du vin et le voilement des mystères. 

jeudi, décembre 15, 2022

Les crimes d'Henry Kissinger, Nobel de la paix

(Durée 19:40)

Résumé du livre Les Crimes de Monsieur Kissinger (2001)

Henry Kissinger, qui est Allemand de naissance et de confession juive, a émigré aux États-Unis en 1938. Comme Obama, le Dalaï-lama et d'autres personnages sulfureux, les méfaits de Kissinger ont été récompensés par le prix Nobel de la Paix (1973).


Livre de Christopher Hitchens :


La face cachée d'un prix Nobel de la Paix

Henry Kissinger doit-il être déféré devant le Tribunal international de La Haye pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité, et pour conspiration impliquant le meurtre, l'enlèvement et la torture ?

Oui, répond clairement l'écrivain, journaliste et essayiste anglais, Christopher Hitchens, à travers une enquête serrée, fondée sur des documents secrets, déclassifiés par les autorités américaines.

On apprend comment le Prix Nobel de la paix 1973 a cyniquement organisé les bombardements de populations civiles au Laos et au Cambodge, comment il a fait assassiner le général chilien Schneider pour tenter de barrer la route à Allende, comment il a installé le général Pinochet, comment il a soutenu secrètement la tentative d'assassinat de Mgr Makarios à Chypre, comment il a ruiné l'expérience d'un régime démocratique au Bangladesh. En fait, ce livre montre, d'une manière exceptionnelle et précise, comment un pouvoir démocratique comme celui des États-Unis peut organiser des crimes à l'échelle mondiale, et révèle également les vraies motivations d'Henry Kissinger : cynisme, argent, pouvoir ...


mercredi, décembre 14, 2022

Le Dalaï-lama et les droits de l'homme







En 2015, le Dalaï-lama, alors âgé de 80 ans, annula sa tournée aux USA où il devait recevoir la médaille de la Liberté pour sa contribution à la défense des droits de l'homme.

Un texte d'Alexandra David-Néel (la Dame Lama), écrit en 1950*, atteste que les Tibétains étaient victimes d'un régime politique pratiquant le servage et l'esclavage. Ce régime était dirigé par l'actuel Dalaï-lama qui, au lieu d'une condamnation pour les souffrances infligées à son peuple, est honoré par l'Occident : prix Nobel de la paix, médaille d'or du Congrès américain, médaille de la liberté...

*) Tenzin Gyatso, l'actuel Dalaï-lama, a été intronisé chef temporel et spirituel du Tibet le 17 novembre 1950.


La société tibétaine sous le règne du Dalaï-lama


Par Alexandra David-Néel


La vie politique et ses intrigues n’affectent au Tibet qu’un nombre très minime d’individus et ne s’étendent guère au-delà des provinces centrales. Les zones sévères et froides du Ngari comme celles privilégiées de la nature des pays de Po, de Lho et du Kongbou, y sont toujours restées à peu près étrangères.

Là règnent sur des populations plus ou moins primitives et clairsemées, des chefs locaux dont les plus importants s’attribuent fièrement le titre de gyalpo (roi).

En tête de leurs « sujets » viennent des richards du terroir : des tchougpos propriétaires de terres généralement acquises sans droit précis par un de leurs ascendants. Le produit de ces terres cultivées par des métayers dont la condition est, souvent, analogue à celle des serfs, et celui d’un bétail assez important constituent le fond des revenus d’un tchougpo. Il en est de même pour le chef qui y ajoute le fruit de certains impôts qu’il lève à son gré sur ses administrés et celui des amendes qu’il inflige lorsqu’il agit en qualité de juge arbitrant des querelles ou punissant des méfaits.

Une sorte d’esclavage assez bénin subsiste encore en maintes parties du Tibet. Attachés à une famille particulière, les esclaves y fournissent une grande partie de la domesticité. Cet esclavage n’est toutefois pas légal. Il repose sur la coutume mais, au Tibet, coutume vaut pratiquement loi.

Cependant, la plus forte partie du revenu des chefs et des tchougpos provient du commerce. Tout le monde trafique au Tibet : riches et moins riches, les pauvres eux mêmes, hommes, femmes et enfants. Nul Tibétain qui n’ait quelque chose à vendre ou à troquer : drap précieux ou commun, laine, chevaux et mules, chaudrons, beurre, fromage, bouse des troupeaux servant de combustible, du haut en bas de l’échelle sociale l’on vend, l’on échange avec âpreté et l’on peut voir des miséreux tirant de sous leurs guenilles de vieux os ramassés dans la poussière et les proposant à d’autres pauvres hères qui les pileront et se serviront de leur poudre pour assaisonner leur maigre pitance. [...]

Se méprenant sur mon identité (Alexandra David-Néel était déguisée en tibétaine) les paysans parlèrent librement devant moi, ne me cachant rien de leur détresse. Impôts et corvées pesaient sur eux d’un poids qui les écrasait.

Les corvées qui les arrachaient souvent aux travaux des champs aux époques où ceux-ci étaient les plus urgents ne différaient d’ailleurs en rien de celles auxquelles étaient soumis tous les paysans du Tibet. Partout, les travaux à effectuer pour le gouvernement : routes ou bâtiments à construire ou à réparer, incombaient aux villageois qui ne recevaient de ce fait ni salaire ni nourriture. En dehors du travail forcé requis pour le gouvernement, les paysans devaient aussi transporter gratuitement les bagages et les marchandises des voyageurs munis de titres de réquisition à cet effet et leur fournir, outre des bêtes de somme, du fourrage et du grain pour leurs montures et celles de leurs serviteurs.

Quant aux impôts à payer en nature, les gens de Tashi Tsé affirmaient que la terre peu fertile de leur pays ne produisait pas chaque année assez de grain pour qu’ils puissent s’acquitter de ce qui leur était réclamé. Cependant, il fallait aussi manger… D’où emprunts et dettes.

Ils énuméraient encore d’autres manières de les dépouiller, qui contribuaient à remplir la caisse du Gouverneur résidant dans un petit dzong (château) perché sur un monticule au bord de la rivière. – L’on peut dire, à la décharge de ce dernier, que lui-même avait dû payer cher sa nomination au poste qu’il occupait. Du haut en bas de l’échelle hiérarchique, la même corruption s’étalait.

Quitter le pays pour chercher de meilleures terres ou des chefs moins exigeants n’était point permis à ces paysans qui, comme tous leurs pareils, n’étaient que des serfs. Quelques-uns avaient tenté de fuir, de s’établir dans les provinces voisines. Découverts, ils avaient été arrachés à leur nouveau foyer et ramenés à Tashi Tsé pour y être bâtonnés et condamnés à une forte amende.

Ceux qui avaient songé à les imiter ne l’osaient pas, trop effrayés par le châtiment infligé aux familles des fugitifs. Celles-ci ayant été tenues pour responsables, car elles auraient dû, leur reprochait-on, empêcher leurs parents de s’échapper, frères, oncles, cousins avaient été fustigés et contraints de payer des amendes.

Ainsi, ces malheureux demeuraient dans leurs pauvres demeures, toute énergie détruite en eux, s’appauvrissant chaque année davantage, n’espérant aucune délivrance dans cette vie.

Certains regardaient du côté de la Chine. « Nous n’étions pas si mal traités quand les Chinois étaient les maîtres », me disaient-ils. « Reviendront-ils ?… Peut-être… Mais quand ? Nous pouvons être morts avant ce temps… »

Ils sont revenus bien plus puissants qu’ils ne l’étaient auparavant. Pas un coup de feu n’a été tiré contre eux pendant leur marche à travers les campagnes et les bourgades tibétaines et, souvent, ils ont été accueillis avec joie. Les étrangers qui s’apitoyaient sur le sort des populations victimes d’une odieuse agression étaient bien mal informés.

De quelle façon la Chine répondra-t-elle à l’espoir que le prolétariat et les métayers serfs du Tibet ont placé en elle… Il reste à le voir.

Le ciel bleu, la glorieuse lumière, le soleil étincelant du Tibet sont générateurs d’optimisme ; la paysannerie tibétaine n’est pas encline à nourrir longuement des soucis ; elle attend avec tranquillité les changements que pourra lui apporter le renouvellement de ses très anciens liens avec la Chine ; une Chine différente de celle que ses pères ont connue et plus d’une fois combattue, mais qui, pour le moment, ne paraît pas lui déplaire. »


Alexandra David-Néel, « Le vieux Tibet face à la Chine nouvelle ».


mardi, décembre 13, 2022

Nobel de la Paix : une cérémonie en forme d'appel aux armes en Ukraine



François Asselineau :

"Le PRIX NOBEL DE LA PAIX a sombré dans l'indifférence.

Il a été remis samedi (10 décembre 2022) à Oslo à :

- Beliatski, militant biélorusse anti Loukachenko ;

- Memorial (une organisation non gouvernementale russe) ;

- Centre pour les Libertés Civiles (une ONG ukrainienne).

Ces 3 Nobel "de la Paix", soutenus ou financés par les Etats-Unis, ont appelé à... renforcer la guerre contre la Russie !


Dans une conférence de février 2013, j'expliquais minutieusement comment Washington a mis la main sur le processus de nomination des Nobel de la Paix pour en faire un outil de domination géopolitique des USA. Les 10 ans survenus depuis ont confirmé mon analyse.

Depuis son attribution à Obama (président des USA responsable de guerres atroces pendant ses 2 mandats), le monde entier a compris la supercherie. Les USA l'ont dénaturé en "Nobel de la Guerre". Il ne récompense plus des pacifistes mais des va-t'en guerre. Il a tristement perdu son prestige." (Source Twitter)

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BONUS :

Le Dalaï-lama, Nobel de la Paix 1989, était un chef de guerre rémunéré par la CIA.

Le 14ème Dalaï-lama, peu soucieux de l’éthique bouddhiste, était bien un chef de guerre au service de l’impérialisme étasunien. 

Pendant la majeure partie des années 60, la CIA a soutenu le mouvement tibétain en exil à hauteur de 1,7 millions de dollars par an, pour financer des opérations contre la Chine, y compris une subvention annuelle de 180 000 dollars au profit du Dalaï-lama, révèlent des documents rendus publics par les renseignements américains (U.S. Intelligence).




lundi, décembre 12, 2022

La naissance de la guerre et la fin du monde des chasseurs-cueilleurs



"Un million d’années avant JC", film de Don Chaffey (1966).


La période de stabilité et d'harmonie écologique

Depuis la plus lointaine origine de l'humanité jusqu'à l'aurore du Néolithique, les hommes préhistoriques vécurent uniquement de la chasse, de la pêche et du ramassage des plantes sauvages. Ils vivaient en harmonie avec la nature sans plus perturber le milieu que ne le faisaient les autres êtres. L'idéal des peuples chasseurs est la stabilité. Parfaitement intégrés au milieu dans lequel ils évoluaient, ils prenaient soin de limiter leur prélèvement aux stricts besoins qui étaient les leurs.

Le Paléolithique ancien et moyen est bien représenté dans le Midi de la France où, malgré les érosions violentes qui dégradèrent les dépôts quaternaires, on a pu étudier de nombreux gisements de ces âges. Les industries sur éclat et les industries à bifaces se rencontrent dans plusieurs cavités, mais aussi en plein air partout où les sédiments de ces périodes sont conservés en place. Les sites de plein air se rencontrent principalement sur les anciennes terrasses fluviatiles en Languedoc et dans la zone orientale de la Provence.

Pendant toute cette longue période, pendant des dizaines de millénaires, les hommes préhistoriques, chasseurs et cueilleurs, vécurent armés mais paisibles. Dans leurs habitats, les restes de repas et leurs industries montrent d'innombrables ossements d'animaux tués de leurs armes efficaces, et ces mêmes armes recueillies par centaines, par milliers. Et cependant, les tombes de ces chasseurs ne fournissent aucune trace de guerre. On rencontre des blessures accidentelles, telles que des fractures consolidées, mais jamais de blessures occasionnées par ces belles pointes en silex. Il n'en sera pas de même plus tard.

La période de déséquilibre et de disharmonie écologique

Le Néolithique ancien n'est pas une civilisation exclusivement agricole en Provence. En effet, c'est surtout la domestication du mouton qui semble être à l'origine de la sédentarisation dans la région. Cette domestication commence à la fin du Castelnovien qui est un véritable Mésolithique, mais dès la constitution d'un troupeau, vérifiable à l'étude des ossements des animaux consommés, on voit apparaître la première poterie et la première hache polie, indice d'une agriculture primitive, confirmée par la présence de grains de blé dès le Néolithique cardial moyen. Cependant, les restes de cuisine, qui contiennent encore des ossements d'animaux de chasse, indiquent une économie mixte où persistent les pratiques traditionnelles à côté des innovations. A cette époque archaïque du Néolithique, la population était encore très clairsemée et donc paisible.

C'est à partir du Néolithique moyen que l'équilibre va se rompre. En effet, ce Néolithique est pleinement agricole, et les conditions de vie et de nutrition vont favoriser la prolifération de l'homme. C'est la période de l'édification de très nombreux villages chasséens dans tout le Midi de la France d'abord, puis l'expansion vers le Nord ensuite, et un peuplement d'une extrême densité à la fin du Néolithique. Dès le Néolithique moyen, on commence à rencontrer des tombes contenant un squelette comportant une flèche en silex plantée dans un os. Mais à partir du Néolithique final, et surtout du Chalcolithique, les nécropoles sont très nombreuses où des squelettes portent encore profondément plantées plusieurs flèches meurtrières, indice d'un acharnement certain.

Avant l'établissement de l'économie pleinement agricole, alors que nos lointains ancêtres ne vivaient que de chasse, de pêche, et de ramassage de plantes sauvages et étaient fort peu nombreux, la guerre n'existait pas. Les peuples chasseurs-pêcheurs-pasteurs vivaient en harmonie avec la nature se gardant bien d'épuiser les ressources naturelles et de perturber le milieu naturel qui était leur unique source de vie. Tout au plus, le berger était-il obligé de tuer les loups en surnombre pour protéger son troupeau.

L'agriculteur, lui, est tenu, pour survivre, d'agir autrement. Il ne peut supporter le troupeau qui anéantit son champ de blé. Il ne supporte pas non plus les herbivores sauvages (cerf, chevreuil, sanglier, cheval, etc.) qu'il extermine systématiquement. Il ne tolère pas non plus l'extension de la forêt qui occupe toutes les bonnes terres. Il extermine donc aussi les arbres. Alors que l'action des peuples chasseurs-cueilleurs est équilibrante, l'activité des producteurs est hétérogène, disharmonique, déséquilibrante. Les peuples nomades étaient stables dans leur « activité non agissante ». Les peuples producteurs qui eux, sont sédentaires, sont instables et écologiquement plus agités qu'agissants, courant toujours après un progrès qui leur échappe, défrichant et bâtissant pour abandonner ensuite leurs installations et conquérir de nouvelles terres par la guerre et le meurtre des hommes, des animaux, des arbres. D'une phase homogène, l'humanité passe à un stade hétérogène.

L'agriculteur primitif doit, pour survivre, prévoir la mauvaise récolte. Il est donc obligé de constituer des réserves, d'accumuler des trésors. Il attire donc la convoitise des moins favorisés ou de ceux qu'il a ruinés en déséquilibrant la nature. Cela explique l'antagonisme fondamental qui exista toujours entre les chasseurs-pasteurs et les agriculteurs. Le récit biblique d'Abel le pasteur, et de Caïn l'agriculteur, qui date de l'Age du cuivre, illustre bien cet état de fait. Le cas des Peaux-Rouges d'Amérique en est un bon exemple récent.

Avant l'arrivée des agriculteurs-guerriers, les tombes des chasseurs-pasteurs étaient des fosses ne contenant qu'un corps en général. Aucune trace de blessure, aucune arme dans le corps n'est perceptible. Dès l'installation des agriculteurs, on a des nécropoles vastes et pleines, contenant des fosses collectives où les corps sont souvent criblés de flèches. On a trouvé fréquemment quatre ou cinq flèches dans le même corps. Certaines de ces flèches sont encore profondément enfoncées dans les ossements humains

Le monde actuel, héritier des civilisations agricoles des peuples producteurs, est le résultat de la somme des déséquilibres et des perturbations apportés par l'homme dans le milieu naturel, dans un souci de domination sans limite. L'homme, lié indissolublement à la nature, reçoit obligatoirement les réactions et les contre-coups qui résultent du déséquilibre qu'il provoque dans son ignorance des causes.

L'adaptation constitue un progrès, certes, et les séries d'adaptations des préhistoriques peuvent servir de leçon. Mais vouloir remplacer l'adaptation harmonieuse par la domination qui ignore, sciemment ou non, les lois naturelles a toujours conduit l'homme dans une voie descendante qui ne fait que multiplier les causes de déséquilibre. C'est la prise de conscience de ce déséquilibre qui conduit l'homme, au cours des temps. à repenser périodiquement la notion de civilisation et de progrès.

Pour le peuple « prédateur », le progrès consiste à conserver le plus possible et de façon la « plus parfaite » la stabilité harmonieuse qui est source de vie. Les « progrès » d'un peuple producteur le conduisent à déséquilibrer sans cesse la nature. Comme la nature, pour garder son équilibre, comble les lacunes produites par l'homme, il en résulte des réactions naturelles qui n'avaient pas été prévues. L'homme est alors constamment obligé de réviser ses méthodes, qui, toutes, sont entachées d'un principe de changement, la disharmonie, dont la modalité la plus visible est le déséquilibre sériel : c'est l'évolution culturelle.

L'évolution conduit l'homme à courir après le progrès qui lui apparaît toujours comme un inaccessible futur. C'est pour cela que l'histoire de l'homme des temps préhistoriques, mais aussi historiques, nous apparait en mode cyclique : chaque civilisation a une naissance, une croissance et une maturité, puis une vieillesse, une décadence, enfin une mort.

Les naissances des civilisations ne se réalisent jamais dans un retour en arrière ce qui serait d'ailleurs infaisable, sinon impossible, mais dans un « retour aux sources ». Au cours des temps anciens, nous avons vu un grand nombre de fois les hommes se regrouper après la mort de la civilisation épuisée, dans le but de repartir sur des bases plus naturelles et plus harmonieuses. Chaque fois, les éléments culturels et cultuels reflètent non pas la simple stabilité écologique, mais la stabilité intellectuelle de l'homme face à un milieu naturel dans lequel il ne cherche à représenter qu'un des éléments de l'équilibre universel.

C'est à chaque naissance de civilisation que l'homme réalise un progrès. Mais ce progrès n'est que son retour à l'Harmonie universelle dont il s'était illusoirement exclu par sa faute.

Conclusion

Chez la plupart des peuples, l'origine mythique de l'homme se situe dans un paradis où règne la paix. Et il est clair que la paix ne règne que parce qu'il n'y a qu'un seul homme...

On constate en tout cas que depuis la plus lointaine origine de l'homme proprement dit, jusqu'au développement de l'agriculture et de l'économie de production en général, nos lointains ancêtres ne pratiquaient pas la guerre. Cela ne veut point dire qu'ils étaient meilleurs que nous. Cela signifie tout simplement que les causes de la guerre n'existaient pas, car ils étaient fort peu nombreux. La notion de « territoire » était donc atténuée, et l'agressivité utilisée exclusivement pour la recherche de la nourriture en grande abondance pour tout le monde.

A partir de l'époque du grand changement écologique du cycle de l'homme, c'est-à-dire de la période Atlantique pour l'Europe (vers 4000 ans av. J.C.), commence l'explosion démographique. Ce débordement de l'espèce humaine engendra la notion de la propriété agressive car le territoire de l'individu ne cesse d'être menacé et rogné à chaque nouvelle augmentation de la population. Peu après, commence l'époque des mouvements des peuples et des invasions, ce qui accentue encore les désordres. Toute la suite de cette triste mais édifiante histoire de l'humanité n'est que le résultat logique de la première rupture de l'équilibre entre l'espèce humaine et le milieu.

Ainsi naquit la guerre, du déséquilibre écologique entre une terre non extensible et l'espèce humaine en débordement démographique. La cause première de la guerre n'est pas sociologique, elle est écologique, biologique : c'est la réaction naturelle d'une espèce active en cours de prolifération excessive - trop excessive.

Max Escalon de Fonton


Photo :
Raquel Welch, "Un million d’années avant JC" de Don Chaffey (1966). « Si les femmes de la préhistoire ressemblaient à Raquel Welch, alors nous avons beaucoup régressé ! » avait déclaré Harryhausen, le responsable des effets spéciaux, dans une interview publiée dans le livre Stop-motion.

dimanche, décembre 11, 2022

La nature nous aidera à affronter la crise de la société moderne





Selon François Couplan, docteur ès sciences et premier spécialiste mondial des plantes sauvages comestibles, la nature nous aidera à affronter la crise de la société moderne. Son livre "La nature nous sauvera : réponses préhistoriques aux problèmes d'aujourd'hui" délivre un message d’espoir et nous encourage à vivre autrement.

Ce livre est un entretien avec François Couplan, le meilleur spécialiste mondial des plantes sauvages comestibles. Depuis plus de trente ans, cet homme a montré que l’on pouvait survivre à peu près n’importe où - sur tous les continents, dans les endroits les plus reculés, et même dans le jardin de Central Park - en se nourrissant uniquement de plantes sauvages. Il a publié plus de quarante ouvrages sur le sujet, dont le plus prestigieux est sans doute sa Flore sauvage comestible américaine qui, dans sa version en langue anglaise, constitue la référence n°1 sur ce sujet aux États-Unis.

À longueur d’année, il parcourt le monde, sur la piste des connaisseurs de plantes. Cette démarche l’a mis en contact avec les plus anciennes cultures, qui se nourrissent encore partiellement comme dans la préhistoire. Devenu un expert internationalement reconnu, il propose une approche révolutionnaire de la vie. Un retour à nos origines, dont il dit qu’elles ne furent ni affamées, ni austères, mais pleine de santé. Selon lui, les véritables causes de la crise écologique remontent bien avant l’industrialisation : à la révolution néolithique, c’est-à-dire à l’invention de l’agriculture, mère de la civilisation, mais aussi de la guerre et des grandes famines. C’est un point de vue extrême, qui lui fait jeter un regard des plus originaux - un point de vue préhistorique ! - sur la situation actuelle.

Commentaire de Lucie Dumoulin :

"Tandis que, généralement, on ne trouve qu'une soixantaine d'espèces différentes de fruits et de légumes dans les épiceries occidentales, la plupart des ménages, selon François Couplan, n'en consommeraient guère plus que la moitié. Or, affirme-t-il, près de 1 200 fruits, légumes et condiments poussent librement en Europe. À travers le monde, avant l'invention de l'agriculture, nos ancêtres chasseurs-cueilleurs utilisaient environ 80 000 espèces de plantes pour se nourrir. Si l'on excepte les déserts et les régions arctiques, le monde est un vaste garde-manger naturel. Comment se fait-il, alors, que l'on prédit la « pénurie alimentaire »? Voilà sûrement le problème d'une société dangereusement coupée de la nature.

Paléoethnobotaniste, c'est-à-dire scientifique qui étudie les rapports entre l'homme et les plantes dans les temps anciens, l'auteur aime tellement son travail qu'il en mange, littéralement. Il a même inspiré un mouvement gastronomique qui redécouvre les vertus gustatives de ce que l'on appelle les « mauvaises herbes » (qui ne sont considérées comme telles que depuis l'invention de l'agriculture et du jardinage, évidemment). La question de la santé de l'être humain et de la planète joue également un rôle dans cette démarche, car les plantes auxquelles Couplan fait référence possèdent de grandes valeurs nutritives et leur consommation ne requiert aucune intervention violente ou toxique pour la Terre.

Mais ce ne sont là que quelques-uns des aspects dont François Couplan parle dans ce livre, constitué d'un long entretien mené par l'excellent journaliste français Patrice van Eersel. De questions en réponses, ces deux-là filent joyeusement sur leur sujet, abordant des notions pourtant sérieuses comme le respect de la nature, l'importance de l'action locale, la nécessité d'intégrer l'écologie à tous les ministères et les problèmes engendrés par l'agriculture (dont la guerre, rien de moins). Ces propos passionnants, Couplan les illustre d'anecdotes qui démontrent comment cette démarche peut avoir du sens sur plusieurs plans. On apprend, par exemple, que les Vietcongs ont gagné la guerre du Vietnam en partie parce qu'ils pouvaient s'alimenter de n'importe quoi n'importe où, tandis que les Américains devaient recevoir leurs rations trois fois par jour... Le discours de François Couplan à de quoi ébranler les humains hyper dépendants – et vulnérables - que nous sommes devenus, mais il nous ouvre aussi de belles et grandes portes."

Source : http://www.passeportsante.net/fr/P/Bibliotheque/Fiche.aspx?doc=Biblio_11594


samedi, décembre 10, 2022

Des monstres au pouvoir


Par Nirodha


Le Mahârâja de Mysore, (1884-1940), sera surnommé par Sarvepalli Radhakrishnan (1888-1975), qui deviendra le second Président de la république Indienne, « le Prince philosophe » comme autrefois Marc Aurelle. Le Mahârâja de Mysore, Sri Krishnarajendra Bahadur IV, comme Marc Aurelle, était pour tous ses sujets riches ou pauvres, quelle que soit leur caste, leur position sociale, un objet de vénération presque sacré. Très attentif à la bonne marche du royaume du Karnataka, ses besoins personnels inexistants, pareil au Roi Janaka, il recherchait la compagnie des penseurs éclairés et des savants de son temps. Sa mort en août 1940 plongera l’état de Mysore dans la consternation. La devise de sa famille Royale était : « Je ne me dois qu’à la Vérité ».

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Depuis la vente de la Banque de France, une sorte d’OPA, par Georges Pompidou pour le bénéfice des Rothschild, des guignols du politique se succéderont jusqu’à notre petite marionnette actuelle, psychotique, capricieuse, infantile et vulgaire.


Notre hypothèse que le néocortex serait une tumeur maligne n’est pas stupide au vu de ce qui apparaît davantage chaque jour depuis décembre 2019 ! Ne voyons-nous pas devant nos yeux grands ouverts des comportements de plus en plus étranges et anormaux ?!

« Quand le désir arrive à un point extrême, arrive la dominance qui peut aller jusqu’à la dictature, dictature des guerriers, dominance des politiques, des religieux, des scientifiques ! Et toujours, guerres, massacres, tortures, meurtres. Le désir sensuel lui aussi peut ne pas connaître de limites : drogues, horreurs sexuelles, viols, tortures, etc. » Bref !

C’est exactement ce qui se dévoile partout en ces moments particuliers et qui fait que ce « deep state » cet « état profond » qui existe depuis des siècles, se rend compte à présent qu’il n’a pas gagné la partie. Un futur le dira. Chacun est concerné et doit pouvoir sortir de ses peurs dans l’instinct de troupeau car il faut tout de même se complaire dans la dénégation pour demeurer encore aveuglé.

Avant de mourir le grand Dr Zelenko à New York dira : « La conscience de chacun sera testée … ». Que chacun se prépare si ce moment de révélation est proche d’arriver.

Quand nous parlons de « monstres au pouvoir » nous parlons de certains politiques qui détiennent le pouvoir et de certains religieux qui exercent le leur, bien curieux, pour dominer leurs ouailles en déformant leurs enseignements des origines. Ce n’est pas un procès d’intention contre les religions mais il est légitime de rappeler que quelques religieux qui ont le pouvoir souillent l’honneur de leurs frères honnêtes, comme le fait l’actuel locataire de Rome. En collusion constante, tous ces compères, depuis la nuit des temps, maintiennent une confusion entre les mots « bien » et « mal », entre les mots « bénéfiques » et « maléfiques », entre les mots « dieu » et « diable », pour garder leurs pouvoirs et ne pas perdre leurs privilèges, en faisant croire aux peuples qu’ils détiennent seuls la seule vérité à laquelle chacun se doit d’obéir aveuglément. De plus, pour certains d’entre eux il n’y a ni bien ni mal ; alors, allons-y jeunesse, surtout jeunesse. Laissez venir à nous les petits enfants.

Qu’est-ce donc que ce pouvoir qui conduit à cette folie ?

Que signifie être un homme de pouvoir, sans aucun contre-pouvoir sur soi ?

Il est donc un très grave malentendu autour du mot « pouvoir » et nous allons essayer de le démystifier et d’en tirer une simple conclusion.

L’ancienne tradition occidentale est complètement perdue, que ce soit celle de la Triade latine : « corpus - anima - Spiritus » ou celle de la Triade grecque : « soma- psukhé – Noüs ». Seule demeure encore en Orient la Triade : « rûpa – nâma – Prajñâ ». Spiritus et Noüs ont disparu et rares sont les religieux qui les comprennent encore profondément. Même en Orient la perte est hélas de plus en plus visible. Y aura–t–il un sursaut ? … par exemple, par la Russie… ?! Il ne s’agit pas d’idéaliser les traditions de l’antiquité car les exactions politiques et religieuses dans les anciennes Traditions existèrent aussi, mais il est dit que les éveillés dans ces Traditions étaient beaucoup plus nombreux qu’à notre époque dite moderne, terme « moderne » qui d’ailleurs n’a aucune signification, de même que les mots progrès et développement durable sont des leurres, termes d’ingénierie politique, sociale et … religieuse dans l’art du vautour à dominer par le harcèlement constant. Chez ces pervers narcissiques, l’absence d’intelligence véritable ne peut conduire qu’à l’auto–destruction et la destruction d’autrui. L’avidité, la haine et l’aberration, caractérisent ces monstres qui en fait savent très bien ce qu’ils font et ce qui est hallucinant c’est qu’ils jouissent de la souffrance qu’ils infligent.

Mais les exemples sont nombreux fort heureusement de politiques et de religieux autrement intelligents. Ils représentent ceux qui se respectent en respectant une éthique, en respectant autrui ; ils enseignent la loi atemporelle, mais ils sont détestés par leurs coreligionnaires qui sont incapables de comprendre.

D’autres, comme Jacques Attali et son dictionnaire farfelu du 21ième siècle, veulent faire disparaître le terme « éthique » du langage en inversant les valeurs universelles.

Il est dit que dans le Kali-Yuga, l’âge de fer, l’âge sombre, l’éthique est devenue si réduite que la souffrance est à son maximum avant dissolution, pralaya. C’est bien ce que nous voyons apparaitre de plus en plus. C’est devenu tellement évident que cela en devient drôle, une manière de dire. Ce ne sont que quelques poignées dans quelques groupes errants, monstres spirituellement morts, qui dirigent la planète. Sachez qu’ils ont à leur botte « car c’est ainsi qu’ils les nomment vraiment », leurs « chiens », leurs « animaux de compagnie » qu’ils considèrent comme des sous-hommes, des morts-vivants ou cadavres utiles ; ceux-ci bien sûr ne savent pas qu’ils sont ainsi considérés et nommés (ne parlons pas pour les peuples (!) car c’est pire). Ils placent donc leurs « animaux de compagnie » à différents postes souvent élevés au national et à l’international, parfois même très élevés comme celui de président d’une république (!) ; et, voici tous ces « dévoués prostitués » à leur chef-en-maître de leur grande secte proxénète, vampirique et bien réelle, un problème planétaire actuel, qui souscrivent à son idéologie, et se sentent ainsi devenus « si importants ! » : banquiers (pas la plus haute finance qui les dirige), universitaires, industriels, médecins, pharmaciens, scientifiques, militaires, media, « policiers-CRS-gardes du corps» qui sont les premiers chiens de garde décérébrés de la meute excitée, dont la volonté a été brisée par les classiques lavages de cerveaux adaptés à leur fonction utilitaire. Il faut bien comprendre les rouages de cette machine infernale bien huilée. Cette compréhension est nécessaire même si elle ne résout pas l’équation. Parmi ces catégories d’esclaves, car ils sont des esclaves « souvent bien rémunérés » qui s’ignorent esclaves, les niveaux de folie vont aussi du moins vers le pire. Il en est parfois de même mais autrement du peuple qui accepte sa « servitude volontaire » pour avoir ses croquettes. Si le donneur d’ordre est ici monstrueux, celui qui exécute les ordres peut aussi le devenir. Pouvoir dire NON est un véritable pouvoir.

La question de la responsabilité individuelle est alors posée ; les conséquences des actes seront de toute façon inéluctables. Le donneur d’ordre fait faire les basses besognes par l’exécutant, pensant ainsi se décharger des conséquences. Mais c’est une erreur stratégique gravissime par ignorance de soi et par ignorance de la loi du karma. Par exemple, un ministre de la santé donne ses ordres et les tireurs d’élite font les injections, mais le ministre champion du mensonge et certains injecteurs savent ce que contiennent les seringues … N’en doutons pas. C’est l’exemple type de la corruption systémique dans la perdition de soi.

Si la psychologie de l’injecté est complexe, la peur est souvent accompagnée d’une forme de lâcheté. Si l’incapacité à réfléchir dépend beaucoup de l’ignorance entretenue par certains dominants politiques et religieux, elle dépend aussi du « vouloir-ignorer » du sujet soidisant ignorant. Le mensonge est-il présent qu’il dépend du subconscient, qui appartient, et c’est irréfutable, à un « ego ». L’intentionnalité de l’acte est le problème. Le « vouloir jouir » à tout prix et sans tenir compte des conséquences conduit toujours l’humain à sa ruine quand sa « purulence des opinions » sert souvent d’alibi à sa propre lâcheté, du genre : « je ne savais pas ! ». Certains tueraient père et mère pour les dépouiller. Les notaires le vivent au moment de la lecture de testaments. Des cris, des vengeances, des menaces éclatent, alors que tout ce petit monde se rencontrait aimablement autour d’une table avec le vivant devenu défunt, maintenant. Ce tableau est hélas souvent vrai. Ah ! la vie ! Laissez-moi rire !

La question posée est donc : « Qu’elle est la part de responsabilité individuelle dans la souffrance, la sienne et celle des autres ? » Difficile question ? Nos comportements sont fortement déterminés par le subconscient qui produit les pulsions d’avidité et les autres pulsions, aussi au dépend d’autrui.

Trois catégories d’humains existent :

1 – L’individu possédé par le désir, la soif, la convoitise sensuelle (le mental étant considéré en Orient comme un sens).

2 – La personne goûtant la jouissance des besoins, le laïc sage obéissant à la partialité positive de l’ordre-désordre des « causa », des choses.

3 – Le Sage, l’éveillé au-delà de l’individu et de la personne … libéré du marasme existentiel.

Le « Règne de la quantité et les signes des temps » comme écrira René Guénon, conduit à l’échec individuel et collectif. Ce règne mobilise l’activité de trois centres dans l’humain d’une façon de plus en plus anarchique à un rythme de plus en plus rapide dans lequel l’espace mental de réflexion devient de plus en plus recroquevillé, mesquin et agité.

L’organisme humain a trois centres :

1 – Le centre intellectuel : la tête avec ses cerveaux et ses réseaux neuronaux et synaptiques qui fabriquent une multitude de possibilités souvent stupides.

2 – Le centre émotionnel : le cœur psychologique, (le chakra Anâhata du Yoga), impacté par le « subconscient », le « conscient », cœur rendu ensuite équilibré et serein par le « Sur– conscient ».

3 – Le centre instinctif, le ventre.

Cet humain est déterminé par trois niveaux d’information issus des :

« Subconscient », « conscient » et « Sur–conscient », ce dernier terme étant inconnu même des psys en tout genre ! qui d’ailleurs ne se connaissent eux-mêmes que rarement. Ce « Sur–conscient » correspond, nous l’avons dit, dans les 3 Traditions à Spiritus, Noüs, Prajñâ.

L’Occident est devenu délirant, et l’Orient est aussi bien contaminé mais pas complètement. Tout y est fondé sur l’assouvissement démesuré des instincts, aussi nommé « épanouissement sexuel ! », accrédité par une idéologie tordue et véhiculée par ses psychopathes. Ce pseudo-scientifique Noval Noah Harrari veut de plus purger la planète des inutiles. C’est lui l’inutile et il le saura bientôt. Le centre intellectuel est aussi devenu fou et BHL en est l’exemple parfait. Il nous faut bien prendre quelques exemples vérifiés. Ne parlons pas davantage du centre émotionnel … c’est là une autre catastrophe, étymologiquement : « bouleversement ». L’expression « être bouleversé » est juste.

Chacun ayant maintenant fait sa synthèse des mensonges et corruptions constatés depuis ces trois années passées, espérons-le, voici trois mots-clés ici nommés : Respect : la prise de conscience de soi est une pratique normale et salutaire : (Via Purgativa). Rappel de soi : aussi vigilance juste.

Responsabilité : savoir assumer ses erreurs sans s’y identifier n’y opérer quelques surimpositions, en tenir compte pour en éviter d’autres. Savoir dire non.

Conclusion :

Vivre uniquement pour soi en oubliant systématiquement les autres, sans jamais considérer autrui en profitant constamment des autres, est devenu un sport politique comme la pratique d’un faux mantra pour imbéciles. Ce n’est pas du tout dans l’ordre naturel des choses mais vers celui non-naturel où l’oligarchie veut nous conduire.

Maintenant que chacun a compris les 3 arnaques : Covid, Climat, fausse pénurie d’énergie, nous terminerons non pas en enfonçant des portes ouvertes mais par trois évidences préférentielles : Si la notion de repentance reste un terme religieux, elle se rapporte au vrai respect de soi. Aimer, tout simplement et il ne s’agit jamais de haïr mais d’agir en conséquence. Reconnaître ses erreurs est acte d’intelligence et savoir le dire aussi.

Quant au futur proche, restons calmes, réfléchis, composés, confiants. Vigilants, ne baissons pas la garde et l’action juste nous sera dictée en temps utile par l’intelligence suprême. La position « debout » est citoyenne, la position « couchée » est asservie.

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« Quand je vois que je ne suis rien, c’est l’Intuition métaphysique. Quand je vois que je suis tout, c’est l’amour. Et au milieu ma vie s’écoule ». Nisargadatta Maharaj à Bombay.


vendredi, décembre 09, 2022

Adieu veau, vache, cochon... Bonjour la fricassée d'insectes



L'envol des prix de l'énergie pousse le groupe agroalimentaire Cofigeo (William Saurin, Garbit et Raynal.) à arrêter 4 de ses 8 usines en France, soit 80% de sa production et 800 des 1200 salariés. (Source)

"Vous n’aurez rien et vous vivrez heureux."

Les ultra-riches et les disciples de la secte de Davos poursuivent leur plan diabolique.



jeudi, décembre 08, 2022

Les Prédateurs


Des injectés et des non-injectés

Par Prajñâ


Être informé de ce qui détermine les comportements humains qui produisent la souffrance, l’insatisfaction, peut permettre de mieux les comprendre pour ensuite être capable de s’en libérer. Il n’est d’ailleurs aucune autre possibilité que la « compréhension de l’abandon » vers l’abandon, du moins et au minimum : apprendre à simplifier. « Il me suffit de peu. Il me suffit d’un rien. Il me suffit de pas un » écrira Montaigne. Cette compréhension est réservée à ceux qui sont capables de pratiquer le « doute libérateur » et de « pouvoir ne pas croire ». La souffrance affirme l’ego davantage que le bonheur et l’origine de la souffrance sont les soifs surtout par confusion entre les besoins et les désirs ; ces soifs viennent de l’ignorance, de l’aveuglement, de la non-connaissance de soi : la soif ou désir ardent des plaisirs sensuels, la soif d’existence par l’affirmation de soi à tout prix et la soif de non-existence encore plus erronée. L’homme à l’intelligence fermement établie est l’homme intérieur qui a le courage de réfléchir, hors esprit de troupeau, ni dominant ni dominé. Nous nous contenterons ici d’exposer quelques données essentielles comme des pistes d’investigation à développer et à vérifier « par sa propre recherche ».

Il serait bénéfique de connaître l’influence des cerveaux reptilien, mammifère et néocortex humain pour comprendre combien les deux premiers déterminent les comportements, le néocortex associatif, très développé chez l’humain, étant constamment sous influence des deux premiers.

Quatre comportements conditionnés sont vérifiables chez l’animal comme chez l’animal-humain par « action-réaction » et « inhibition de l’action ».

Deux sont innés :

1 – le comportement de l’action immédiate de consommation, simple et banal : boire, manger, copuler.

2 – Le comportement de fuite et le comportement de lutte.

Deux sont acquis :

1 – Le comportement de l’action récompensée ou permettant d’éviter la punition.

2 – Le comportement par « inhibition de l’action » qui résulte de l’action empêchée, punie ou non récompensée. Cette « inhibition de l’action » résulte de l’impossibilité de fuir ou de lutter qui entraîne la plupart des « maladies organiques et mentales de l’inhibition comportementale », expression plus juste que « maladies psychosomatiques ».

C’est ainsi que des dominants psychopathes se sont emparés de ces notions et de bien d’autres pour établir la manipulation et le contrôle mental des masses, afin de satisfaire leurs « soifs » ce qui ne peut que les conduire à leur propre perte. Les techniques de manipulation existaient bien avant ces découvertes scientifiques comme dans l’antiquité puis comme dans l’inquisition. Nous pouvons constater que les dominants n’ont jamais de limite dans la monstruosité de leurs actes.

Mais il faut pour les « infantiles », y compris dominants, un « ordre », et c’est ainsi que l’on voit apparaître au fil des temps des organisations de maintenance, « religions » surtout, appuyant, confortant les systèmes politiques avec tous les excès, et ils sont nombreux, que ces maintenances sont obligées d’assumer pour un « ordre » avec, toujours, reconnaissance et punitions, ciels et enfers, … sociétés harmonieuses (!). Constatons l’apparition d’un ego, d’un « moi », que l’humain ignorant voit comme autonome, essentiel, perdurant. De là, les catastrophes positives ou négatives : possession-rejet, amour-haine, acceptation des autres et refus des autres ; de cette obnubilation, de cette obsession, de cette « folie » vont sortir : luttes, massacres, inquisitions, guerres, tortures, passions, etc., … ou bien sacrifices, dévouements, martyrs, etc., … et ceci de tout temps.

Après ces quelques propositions voyons maintenant ce que Alexandra Henrion-Caude, meilleure généticienne française, vient de déclarer récemment :

« Ils injectent un code génétique dans votre organisme. Ce n’est ni un vaccin, ni une thérapie génique. C’est une injection de code génétique sur des gens sains qu’on veut reprogrammer.
Moderna appelle cela le « software of life … ».


Le médecin chef de Moderna dira en 2017 : « Je suis ici aujourd’hui pour vous dire que nous sommes en train de pirater le logiciel de la vie ».

Comprenez-vous maintenant pourquoi ils parlent de Grande Réinitialisation ?!

C’est donc bien une « expérience » sur les humains comme les médecins nazis le faisaient. Ce dont parle Alexandra H.C., c’est de « l’expérience » actuelle et les injectés sont l’expérience ! Tout a été programmé depuis des décennies. Les conséquences de ces injections sont déjà visibles partout. C’est criminel. Les intentions cachées se révèlent diaboliques. Les injectés qui survivraient seraient modifiés et leur cerveau perdrait certaines de ses facultés humaines essentielles. Mais ce ne serait pas le fantasme de l’homme augmenté mais plutôt de l’humain diminué. Il n’y aurait même pas besoin d’interdire de réfléchir puisque cette faculté humaine aurait disparue. Nous nous orienterions alors vers une humanité de zombis obéissants et asservis et ce serait cela le Trans–humanisme de Julien Huxley, de Henri Kissinger, de Klaus Schwab, de Jacques Attali, de … etc … Macron & Co. ?

« Donnez-leur du pain et des jeux ». (adage Romain pour gouverner l’empire).

« Répétez 1000 fois le même mensonge, il devient une vérité ». Joseph Goebbels sera nommé par Hitler en mars 1933 ministre de l’éducation du peuple et de la propagande du Reich pour mettre en place la dictature nazie. La presse allemande sera organisée par lui pour devenir « un piano » sur lequel le politique pourra jouer à sa guise !

Les temps n’ont pas changé mais en pire ; de plus : « Pourquoi mentir avec des mots quand il est si facile de mentir sans rien dire ».

« Le mot complotisme n’a aucun sens, c’est une insulte », dira Ariane Bilheran. Ce mot sera inventé par la C.I.A après qu’ils eurent assassiné J.F. Kennedy suite à son discours mémorable aux américains, pour ensuite empêcher les gens de penser. C’est toujours le cas et ce que nous vivons au quotidien.

Les marques d’infamie du politique et du religieux ont toujours été le mensonge et la corruption. MAIS, si parfois, il arrive que :

Quand le politique ne ment pas c’est qu’il est éclairé.
Quand le religieux ne ment pas c’est qu’il est éveillé.
Quand les deux se rejoignent, le peuple est alors éduqué par et pour la dignité.

Se contenter de la psychologie occidentale est insuffisant. Si elle garde sa valeur, elle est cependant dépourvue de la Vision stéréoscopique de l’humain que donne seulement l’Intuition Métaphysique qui dévoile les limites des concepts, limites dont les sciences parfois éclairantes souffrent aussi et toujours. Le scientifique cherche, c’est la manie d’un malade de la recherche à trouver toujours un nouveau « truc » et ainsi de suite… au final pour des résultats misérables plus entropiques que néguentropiques. Ce n’est nullement l’I.A. qui pourrait donner cette Vue Profonde car l’Intuition métaphysique ne pourra jamais être constituée par quelque algorithme !! C’est un mythe, un fantasme stupide, et voilà la médiocratie de la recherche profane. C’est pour cela que tous les fous qui nous dirigent touchent à leur fin qui sera leur karma infernal dans le monde de leurs désirs inassouvis. « Ils ne savent pas qu’ils ne savent pas », ils croient savoir, ils ne connaissent rien tant qu’ils ne se connaissent pas. Cette Vue profonde dont nous parlons se rapporte à l’intemporel, l’atemporel, l’impersonnel, l’a– conceptuel, le préfixe « a » signifiant « absence de » qui n’est ni affirmation ni négation. Elle ne peut être connue qu’à partir d’une éthique fonctionnelle incontournable ou la notion d’Amour est, elle aussi, métaphysique en développement de la Connaissance métaphysique qui est impersonnelle, car si elle appartenait à un « moi » elle serait mensongère.

La métaphysique occidentale est devenue intellectuelle, vague et noyée dans un dualisme incompris, sans aucun contenu Libérateur ; elle a quasi disparue d’Occident ; pour des Chrétiens subtils par leur Tradition primordiale, elle est encore retrouvable, si recherchée, dans un hésychasme érémitique oriental aussi et surtout chez Maître Eckhart en Occident. Ne cherchez pas une quelconque métaphysique au Vatican car elle a quitté définitivement les lieux depuis Vatican II. Peut-être est-elle encore existante chez des Chartreux ou autres ?

La psychologie de l’Inde antique, essentiellement bouddhique, est développée dans « l’Abhidarma : Dharma suprême » ; c’est dans cet Abhidharma que sont rassemblées, en quasi-totalité, les notions psychologiques, aucunement comparables à la psychologie occidentale tant dans la démarche dialectique que dans l’utilisation des termes, difficiles ou même impossibles à rendre en langage occidental d’autant que les langues dites vivantes deviennent des langues appauvries, incapables, quasi mortes, contrairement au Sanskrit par exemple qui est toujours vivant et éveillant. L’hébreu, le grec ancien et le latin sont aussi toujours des langues vivantes éclairantes, n’en déplaise aux modernes.

La connaissance de cette psychologie orientale serait éminemment intéressante pour les psychologues, les psychanalystes et les psychiatres, bien que le Dharma ne soit pas fait pour guérir des malades, ainsi nommés par rapport à l’homme ordinaire, mais bien pour guérir les hommes ordinaires considérés comme malades par rapport à l’homme Libéré. Mais peut-être ces spécialistes pourraient-ils y trouver l’occasion de cette guérison, ce qui leur permettrait de guérir aussi les soi-disant bien portants ?!

Le mot grec « persona » signifie « masque » et les acteurs grecs sur l’Agora, lorsqu’ils jouaient une pièce de théâtre, portaient un masque derrière lequel se trouvait l’individu avec ses caractéristiques psychologiques, aussi dans un théâtre Tibétain pour éduquer le peuple.

Le mot grec « phainomenon » signifie « apparence », les phénomènes n’étant que des apparences. Ne dit-on pas : quel curieux « phénomène » cet « homme de paille » « cet homme d’apparence » ! Quand un gouvernement est composé « d’hommes et de femmes de pailles » on voit le résultat très actuel.

Depuis le Covid inventé et fabriqué, beaucoup de « masques » sont tombés ou en cours de tomber. La « personne » ne pourra plus que difficilement cacher l’individu qui la caractérise. Il est dit que ceux qui ont fabriqué cet immense scandale sanitaire, et qui sont responsables des conséquences meurtrières des injections, par exemple, ne pourront plus marcher dans les rues. S’ils ont voulu imposer leurs mensonges et leurs corruptions et cherchent à en faire « leur norme invraisemblable », leur moyen de gouvernance, attendons de voir la suite… sans crainte.

La racine sanskrite « men » a donné le mot sanskrit « manas : mental », Le mot sanskrit « manusya : être humain », d’où les « manouches » venus d’Inde, le mot anglais « man : homme » et le mot « mensonge » … le mot « manipulation » en serait peut-être dérivé …

Le mot « corruption » dont Ariane Bilheran parle avec clarté dans sa conférence sur « la corruption philosophique et psychologique, aussi fraudes épistémologiques », vient du latin « corrumpere », de « rumpere : rompre », donc « rompre ensemble, avec… ».

Le mot corruption signifie aussi :

1– Altérer ce qui est considéré comme juste, sain, correct ; des spectacles stupides qui corrompent le goût ; corrompre la langue en falsifiant le sens des mots. Déformer, gâter, troubler. Le contraire c’est assainir ou purifier.

2 – Pervertir quelqu’un, un groupe, altérer ce qu’il y a de sain et d’honnête en eux ; l’argent facilite les trafics et corrompt. Débaucher, dégrader, dépraver, gangrener, pervertir, vicier. Le contraire est de respecter une éthique dont la morale est une branche nécessaire aux équilibres.

3 – Séduire quelqu’un par des présents ou des promesses, l’amener à agir contre sa conscience ou les devoirs de sa charge ; soudoyer, suborner, tenter de corrompre un fonctionnaire pour obtenir un marché. Acheter quelqu’un, stipendier.

4 – Gâter une matière par décomposition, par putréfaction comme la chaleur corrompt la viande. Abîmer, avarier, décomposer, faisander, pourrir, putréfier.

Ces verbes qualifient nos sociétés modernes occidentales matérialistes. Le covid, les faux vaccins, la fausse urgence climatique, la fausse pénurie d’énergie, la folie furieuse et trompeuse d’un passe-carbone à visée totalitaire, etc … concrétisent et valident le champ sémantique du mot « corruption » dont chacun peut voir les effets multiples.

La corruption et le mensonge se sont révélés au grand jour des pandémies systémiques pour inhiber le sens critique, sidérer, empêcher d’agir. La peur, la crainte et la terreur ont envahi beaucoup de disposés à accepter l’inacceptable, la peur se mélangeant à la bêtise entretenue par « la lâcheté de pantins : media, politique, religieux égaré, universitaire ambitieux, médecin et pharmacien avides, juriste vendu ou acheté, etc.

Le mot « lâcheté » vient du latin « ignavia » qui signifie aussi paresse. Manque de dignité, défaut de courage, action basse et indigne d’un homme d’honneur, couardise, pleutrerie, poltronnerie, faiblesse, manque d’énergie, de fermeté, de courage moral qui pousse à des actions viles, voire cruelles.



mercredi, décembre 07, 2022

Zelensky cherche à interdire l’Église orthodoxe russe en Ukraine

 

Zelenski pourrait sortir son goupillon contre les orthodoxes russes.


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé qu’il cherchait à interdire toutes les religions ayant des liens avec la Russie. Il affirme que cette mesure est nécessaire pour « garantir l’indépendance spirituelle de l’Ukraine ». Cette loi visera des millions d’Ukrainiens qui s’identifient comme des orthodoxes russes.

Lors de son allocution nocturne de jeudi, Zelensky a annoncé qu’il présentait un projet de loi visant à empêcher les organisations religieuses affiliées à la Russie d’opérer en Ukraine. Il a déclaré que cela rendrait « impossible pour les organisations religieuses affiliées à des centres d’influence de la Fédération de Russie d’opérer en Ukraine. »

Le dirigeant ukrainien a déclaré qu’il était nécessaire de purger l’église pour préserver l’indépendance spirituelle du pays. Il a ajouté : « Nous ne permettrons jamais à quiconque de construire un empire à l’intérieur de l’âme ukrainienne. » Zelensky a dénoncé les Ukrainiens qui continuent à fréquenter les paroisses comme ne parvenant pas à surmonter « la tentation du mal ».

Il a affirmé qu’une série de raids récents des services de renseignement de Kiev ont permis de découvrir que les églises orthodoxes qui restent liées au Patriarcat de Moscou agissent comme des agents du Kremlin. Dans son discours, Zelensky a donné pour instruction à ses forces de sécurité de cibler davantage les paroisses orthodoxes russes.

Au moins deux tiers des Ukrainiens s’identifient comme des chrétiens orthodoxes orientaux. À un moment donné, la majorité des Ukrainiens fréquentaient des paroisses qui suivaient le Patriarcat de Moscou.

Selon certains sondages récents, ce chiffre est tombé à moins de 15 %. Toutefois, ces sondages n’ont été réalisés que dans les territoires contrôlés par les forces ukrainiennes. Zelensky s’est engagé à remettre ces régions sous l’autorité de Kiev.

Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe, a réagi en qualifiant la décision de Zelensky d’autoritaire. « Les autorités ukrainiennes actuelles sont ouvertement devenues des ennemis du Christ et de la foi orthodoxe », a-t-il déclaré.


Traduction du Libertarian Institute par Aube Digitale





mardi, décembre 06, 2022

L’art de gouverner







L’art de gouverner d’Ashoka



Les peuples ne furent pas tous écrasés par des tyrans et des oligarques cupides et malfaisants comme ceux qui dirigent le capitalisme mondial actuel.

Autrefois, en Inde, l’empereur Ashoka (3ème siècle avant notre ère) avait établi une société fondée sur des valeurs spirituelles et humanistes. Ashoka, le petit fils de Chandragupta, était un des premiers rois de l’époque bouddhiste. On le connaît par ses édits gravés sur des piliers et des roches partout dans l’Inde.


« Sa source d’inspiration, écrit Michel Nicolas, comme nous le révèlent les Edits, consiste en la fondation d’un œcuménisme centré sur la pratique de la vertu, de la non-violence et de la fraternité. Pour une telle réalisation est impérative la tolérance de toutes doctrines prêchant les mêmes préceptes en acceptant toutes les divergences philosophiques et en voyant dans celles-ci des éléments enrichissants et complémentaires. […]

« La transparence dans la gestion des affaires de l’Etat est fondamentale, et se traduit principalement par l’information des citoyens de tous projets personnels ainsi que des institutions… Il est interdit de sacrifier des êtres vivants et remplace les « tournées de plaisance » chères aux rois qui pratiquent la chasse, par les tournées du Dharma ; il conteste les cérémonies futiles si nombreuses, et exhorte aux cérémonies de confession publique. Il incite ses sujets notamment les fonctionnaires à s’affranchir de l’amour propre, à se dévouer au service du peuple sans discrimination aucune, et prône l’examen de conscience. »

Le moine bouddhiste Parawahera Chandaratana, a consacré un livre à Ashoka. Il écrit :

« Dans sa jeunesse, on a connu Ashoka comme Canda Ashoka, Ashoka féroce, en raison de sa nature agressive. Après avoir rencontré un moine bouddhiste il est devenu végétarien et a préconisé les plus hautes valeurs morales pour ses sujets. Il a promu la tolérance envers toutes les religions qu’il a soutenues financièrement. […]

« Pour qu’un pays soit heureux, il doit avoir un gouvernement juste. Les principes de ce gouvernement juste sont exposés par le Bouddha dans son enseignement sur les « Dix Devoirs » (Dasaraya-Dhamma), tel qu’il est donné dans les textes Jataka.

1) – La générosité, la charité (dâna). Le souverain ne doit pas avoir d’avidité ni d’attachement pour la richesse et la propriété, mais il doit en disposer pour le bien-être du peuple.

2) – Un caractère moral élevé (sila). Il ne doit jamais détruire la vie, tromper, voler, exploiter les autres, commettre l’adultère, dire des choses fausses, ni prendre des boissons alcooliques. C’est-à-dire qu’il doit au moins observer les cinq préceptes du laïc.

3) – Sacrifier tout pour son peuple (pariccàga). Il doit être prêt à sacrifier son confort, son nom, sa renommée et sa vie même dans l’intérêt du peuple.

4) – Honnêteté et intégrité (àjjava). Il doit être libre de peur ou de faveur dans l’exercice de ses devoirs, sincère dans ses intentions et ne doit pas tromper le public.

5) – Amabilité et affabilité (maddava). Il doit avoir un tempérament doux.

6) - Austérité dans les habitudes (tapa). Il doit mener une vie simple et ne doit pas se laisser aller au luxe. Il doit être en possession de lui-même.

7) - Absence de haine, mauvais-vouloir, inimitié (akkodha). Il ne doit garder rancune à personne.

8) – Non-violence (avihimsà). Signifie qu’il doit non seulement ne faire de mal à personne, mais aussi s’efforcer de faire régner la paix en évitant et empêchant la guerre et toutes les choses qui impliquent violence et destruction de la vie.

9) – Patience, pardon, tolérance, compréhension (Khanti). Il doit être capable de supporter les épreuves, les difficultés et les insultes sans s’emporter.

10) – Non-opposition, non-obstruction (avirodha). C’est-à-dire qu’il ne doit pas s’opposer à la volonté populaire, ne contrecarrer aucune mesure favorable au bien-être du peuple. En d’autres termes, il doit se tenir en harmonie avec le peuple.

« Il est inutile de dire combien serait heureux un pays gouverné par des hommes possédant ces qualités. Et ce n’est cependant pas une utopie puisqu’il y a eu dans le passé des rois en Inde qui ont établi leur royaume sur le fondement de ces idées. […]

« La situation humaine est suprême selon le bouddhisme.
L’homme est son propre maître et il n’y a pas d’être élevé ni quelqu’un au-dessus de lui, ni juge de sa destinée. Il est son propre refuge ; qui d’autre pourrait être : le « refuge ». Il encourageait ses disciples à « être un refuge pour eux-mêmes » et à ne jamais chercher refuge ou aide de quelqu’un d’autre ». Il enseignait, encourageait chacun à se développer et à travailler à son émancipation. Car l’homme a le pouvoir par son effort personnel et par son intelligence, de se libérer de toute servitude. »

Parawahera Chandaratana, « Les édits de l’empereur Ashoka ».



Vingt-trois siècles après le règne de l’empereur indien Ashoka, sous le fronton de la République française gravé de la devise « Liberté, Egalité et Fraternité », des "serviteurs" de l’Etat usent et abusent de privilèges indus et de l’argent du peuple de plus en plus exsangue.

Les médias aux ordres dissimulent le rôle des politiciens marionnettes dans le plan mondial d’asservissement des peuples. Ce plan est quasiment achevé. Malheureusement, comme en 1940, peu de personnes se mobilisent contre le nouveau totalitarisme mondial (N'oublions pas qu’une poignée d’hommes, environ trois cents, avait rejoint le général rebelle Charles de Gaulle à Londres en 1940).


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BONUS


L'appel du 18 juin d'Eva R-sistons pour libérer la France


Citoyens !
La France est en danger !
La France est occupée,
la France est dénaturée,
la France est piétinée,
la France est avilie !

Français,
notre pays a été squatté par une horde de barbares,
par une horde de nouveaux riches sans foi ni loi
ni culture ni scrupules,
prêts à tout pour le pouvoir et pour l'argent,
même à détruire l'identité de la France,
ses valeurs,
ses idéaux,
son originalité,
son indépendance !

Au secours ! La patrie des Droits de l'Homme,
sous la férule de la horde sauvage et grotesque
qui se pavane jusque dans le Palais de Versailles,
les tue les uns après les autres !

La terre d'accueil est devenue
une forteresse douce aux riches,
impitoyable aux pauvres et aux étrangers !
Même les enfants sont séparés de leurs familles,
et les petits sont considérés
comme des délinquants potentiels !

Au secours ! La patrie de Voltaire
a été squattée par des ignorants
qui réduisent à néant la culture, la pensée,
l'éducation, les bonnes manières,
la liberté de la presse,
les "intellectuels" sont tous vendus à l'Etranger,
et l'école de la République est mise en pièces.

Que sont devenues les valeurs inscrites dans notre Histoire ?
Liberté ? Seulement pour les riches, même au mépris de la Loi !
Egalité ? Jamais les disparités n'ont été aussi grandes,
scandaleuses, immorales !
Fraternité ? Le Président,
au lieu de représenter tous les citoyens,
les stigmatise ou
les dresse les uns contre les autres,
en privilégiant les affairistes sans vergogne.

La laïcité qui faisait la fierté de la France
est piétinée à chaque instant,
au profit du sauvage modèle américain
qui communautarise, ghettoïse, sépare, divise, cloisonne,
et au profit d'une caste arrogante et raciste.

Le modèle social pour lequel nos pères ont lutté
au péril de leur vie,
est mis en pièces,
disloqué jour après jour,
réduit à néant,
sans pitié pour les plus faibles,
sur ordre des patrons du CAC 40
qui sans états d'âme confisquent le travail
et les vies des citoyens de France.

Le Droit du Travail
est démantelé au bénéfice de ceux qui s'évertuent,
jour après jour, à tuer l'emploi,
et la Justice est confisquée par les nouveaux maîtres
de la France avilie.

Source : http://r-sistons.over-blog.com/article-eva-r-sistons-lance-son-appel-du-18-juin-pour-liberer-la-france-de-la-racaille-52406147.html


lundi, décembre 05, 2022

Liberté & déconditionnement





La plupart des développements indiens du Bouddhisme attachent une importance considérable à la magie. Les rites magiques et tantriques se sont également développés au Tibet. Ils sont inexistants dans le Chan pur. Les sectes japonaises du Zen ont néanmoins réintroduit de nombreux rituels.

Dans l'esprit des Eveillés, tout rituel, toute pratique magique ou tantrique nuisent à la délivrance humaine. Ils indiquent que le mental est prisonnier de fausses valeurs par l'établissement de distinctions et de préférences dans le domaine où elles sont précisément le plus interdites.


La loi essentielle de l'esprit est pure Liberté. Une telle affirmation n'est pas un concept. La Liberté véritable ne se « conçoit pas ». Elle se vit, et ne peut se vivre que lorsque cessent les concepts. Cette cessation même est Liberté. Elle est en elle-même la réalité spirituelle la plus impérieuse qui soit. Cependant son importance échappe à l'homme ordinaire.

Aux yeux du Sage, la liberté et le non-conditionnement de l'esprit se révèlent aussi urgents sur le plan spirituel que l'air l'est au noyé approchant de l'asphyxie finale. Prétendre que le non-dogmatisme des Sages et des maîtres Chan/Zen est un dogmatisme n'est qu'un jeu de mots. Il s'agit là d'un piège de l'intellect servant d'auto-défense à ceux qui sont prisonniers de dogmes auxquels ils s'accrochent désespérément.

Le non-dogmatisme du Sage ne résulte pas de son adhésion personnelle à un système quelconque d'idées antidogmatiques. Il est une conséquence impersonnelle de la loi essentielle de liberté totale de l'esprit auquel il s'est soumis.

Ce n'est pas lui qui décide de s'insurger contre les dogmes et les croyances, mais la Réalité essentielle et divine qui, tout naturellement, impose d'Elle-même au Sage, sa nature fondamentale de Liberté, de Spontanéité, de jaillissement éternel.

Méfions-nous donc des réponses faciles et des pièges de l'intellect. Ils peuvent nous conduire à des processus d'argumentation mécaniques et totalement inintelligents semblables à cette objection d'un auditeur affirmant solennellement que l'attitude de non-conditionnement de l'esprit préconisée par le Chan/Zen ou Krishnamurti était un conditionnement... La position des sages authentiques nous paraît toujours, de prime abord, intransigeante relativement au problème de la Liberté et des non-conditionnements de l'esprit. Certaines personnes tendent à nous taxer d'intolérance lorsque nous nous faisons les interprètes de ce point de vue.

Nous insistons ici tout particulièrement sur le fait que pour les Eveillés (ou hommes accomplis) le monde se trouve plongé dans une véritable léthargie, à la fois individuelle et collective. Et ceci n'est pas une simple façon de parler.

Le Chan/Zen demande des éveilleurs... Il cherche, comme Diogène, des hommes vrais réalisant la plénitude de leur nature profonde dans ce qu'elle a de créateur, de dynamique et d'intensément éveillée. L'Inconscient Chan/Zen n'est pas un sommeil, mais un état de lucidité suprême, à tel point parfaite qu'elle est inconsciente d'elle-même.

La plupart des chercheurs perdent de vue qu'il n'existe pas de demi-mesure entre l'éveil et le rêve, entre la Lumière et les Ténèbres, entre la Liberté et les servitudes. Le passage de l'un à l'autre constitue une véritable mutation psychologique. Telles sont les raisons essentielles du caractère soudain du « Satori » et de la libération krishnamurtienne.

Et nous voilà dans l'obligation d'énoncer une de ces pensées terribles qui risquent toujours d'être mal comprises : celui qui est dans la plénitude de la Lumière ne peut être « tolérant » vis-à-vis des ténèbres. Celui qui est dans la plénitude de la Liberté ne peut être tolérant pour les servitudes et les conditionnements de l'Esprit.

La tolérance telle que nous la concevons, lui apparaîtrait dans ce domaine comme la plus impardonnable duplicité, car il sait que la moindre trace d'ombre qui subsiste et s'oppose à la lumière, entrave irrémédiablement la mutation psychologique du « Satori ».

Et cependant, il nous est nécessaire d'insister sur le fait que cette intolérance n'est pas de la nature de celles que nous condamnons en général. L'intolérance apparente de l'homme accompli ou de l'Eveillé n'est pas comparable à celle que connaissent tous les hommes dogmatiques et intolérants.

Ces derniers sont intolérants en fonction de l'attachement qu'éprouve leur esprit à certains systèmes particuliers de pensées auxquels ils se sont identifiés.

Les hommes accomplis ne s'identifient plus à aucun système de pensée et sont libres de tout attachement personnel à une croyance particulière. Ils sont « morts à eux-mêmes », en tant qu'entités, mais la Vie seule commande en eux.

L'intolérance de l'homme prisonnier d'une idéologique politique ou religieuse particulière conduit à la violence et au fanatisme inhérents au désir d'imposer cette idéologie. Par ce procédé, l'homme ne cherche en réalité qu'a s'affirmer lui-même et se sert de ses idées comme instrument d'expansion et de domination.

L'intolérance apparente de l'homme accompli n'engendre aucune violence.

Elle ne cherche pas à s'imposer. Elle est foncièrement non-violente, car le Sage ne cherche ni à s'imposer, ni à dominer. Seul importe pour lui, le rythme de la Vie universelle, impersonnelle.

Telle est précisément la raison pour laquelle on ne transige pas avec Elle. On transige avec les hommes. On ne transige pas avec la Réalité suprême. Et nous avons tous été habitués aux transactions faciles, aux demi-mesures, aux compromis. C'est par le moyen de ces derniers que le « moi » se réserve et ne veut point mourir à lui-même.

Les tièdes, les timides, les timorés ne pénètrent pas au « Royaume de Dieu ». La part d'erreur que nous tolérons en autrui est à la mesure de celle que nous tolérons en nous-mêmes, consciemment ou inconsciemment.

Lorsque nous sommes intégralement morts à nous-mêmes, sur le plan psychologique, nous ne pouvons plus nous faire les complices des demi-mesures et des compromis qui asservissent autrui. Cependant nous n'imposons à personne la vision de Liberté que la Réalité suprême nous suggère.

Et si les Eveillés nous en parlent, c'est parce qu'animés d'une compassion et d'un amour infinis, ils ont compris, senti, réalisé le caractère douloureux de l'état d'ignorance et de léthargie du monde. L'Eveillé propose mais n'impose rien. La vérité dont il est le porte-parole est cependant inconditionnelle et le secret de sa puissance réside dans le fait que ce n'est plus sa vérité mais la Vie Elle-même.

Robert Linssen

"L'Occident moderne est la chose la plus dégoûtante de l'histoire du monde"

Une performance d'art moderne occidental : Être traîné avec une bougie dans l'anus sur un sol inondé et sale. La Russie est en train...