mercredi, décembre 21, 2022

Une société harmonieuse est dirigée par des êtres de spiritualité


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Dans la société pharaonique, un fils de paysans pouvait prétendre aux plus hautes fonctions de l'État.


La politique n'avait pas de sens pour René Guénon (1886-1951) : « Nous n'avons que la plus parfaite indifférence pour la politique et tout ce qui s'y rattache de près ou de loin, et nous n'exagérons rien en disant que les choses qui ne relèvent pas de l'ordre spirituel ne comptent pas pour nous. »

Cette position, explique Erik Sablé, était particulièrement remarquable à une époque où les passions politiques étaient d'une rare violence, avec d'un côté les Camelots du roi, les Jeunesses patriotes de Taitinger. les Croix de Feu et les Volontaires nationaux du colonel de La Rocque, et de l'autre, les socialistes, les communistes, la CGT, les anarchistes. La société était profondément polarisée et la démocratie impuissante face à la montée des totalitarismes.

L'indifférence de Guénon à la politique lui aura permis de ne pas tomber dans les pièges des prises de position partisanes, à la différence de nombreux intellectuels de l'époque. 

Dans "Orient et Occident", il considère le mouvement bolchevique comme « nettement antitraditionnel, donc d'esprit entièrement moderne et occidental »

Dès 1931, il ne manque pas une occasion de parler avec mépris des « racistes allemands » à propos des nazis. Pour lui la notion de « race » est « une concession plutôt fâcheuse à certaines idées courantes, qui sont assurément fort éloignées de toute spiritualité », écrit-il dans la critique d'un article de Julius Evola paru dans la Vita italiana, en septembre 1938. 

Dans "Le Symbolisme de la croix", il écrit : « Nous laissons entièrement de côté, cela va sans dire, l'usage tout artificiel et même anti-traditionnel du swastika par les "racistes allemands" qui, sous l'appellation fantaisiste et quelque peu ridicule de hakenkreuz ou "croix à crochets", en firent très arbitrairement un signe d'antisémitisme, sous prétexte que cet emblème aurait été propre à la soi-disant "race aryenne", alors que c'est au contraire [...] un symbole réellement universel. » 

De même, à propos du fascisme, il affirme dans une lettre à R. Schneider datée du 6 janvier 1937 : « Il y a de singulières ressemblances entre les emblèmes du fascisme et ceux d'une certaine "Maçonnerie noire" qui n'avait d'ailleurs de maçonnique que le nom. »

A propos de l'Action française, s'il lui arrive de citer Jacques Bainville, et d'approuver certaines idées de Léon Daudet, il est très éloigné de la pensée maurrassienne xénophobe, raciste et antisémite

Il affirme nettement à plusieurs reprises que « le nationalisme est anti-traditionnel » et il consacre de nombreuses pages dans "Orient et Occident" ou dans "La Crise du monde moderne" à réfuter avec virulence les thèses anti-orientalistes et pro-occidentales de ce parti. A l'époque où il écrivait "Orient et Occident", qui dénonce les méfaits de la présence occidentale en Orient, seuls les communistes et quelques groupes libertaires étaient fondamentalement anticolonialistes. Ce n'est pas pour autant que Guénon était anarchiste. Il ne l'était pas plus que partisan de l'Action française, et il jugeait l'agitation et le bruit faits à son époque par les différents partis avec hauteur, distance, et rapportés à la pensée traditionnelle, comme autant d'illusions.

D'une manière plus générale, c'est la démocratie elle-même qu'il remettait en cause. Elle lui semblait une expression parfaite du « règne de la quantité » Il nous faut encore insister sur une conséquence immédiate de l'idée "démocratique", qui est la négation de l'élite entendue dans sa seule acception légitime […] Celle-ci, par définition en quelque sorte, ne peut être que le petit nombre, et son pouvoir, son autorité plutôt, qui ne vient que de sa supériorité intellectuelle, n'a rien de commun avec la force numérique sur laquelle repose la "démocratie", dont le caractère essentiel est de sacrifier la minorité à la majorité, et aussi, par là même, [...] la qualité à la quantité, donc l'élite à la masse. »

Le système démocratique favorise les plus ambitieux, les plus agressifs, ceux qui veulent « réussir » et sont prêts à toutes les compromissions. « Comme l'égalité est impossible en fait, et comme on ne peut supprimer pratiquement toute différence entre les hommes, en dépit de tous les efforts de nivellement, on en arrive, par un curieux illogisme, à inventer de fausses élites, d'ailleurs multiples, qui prétendent se substituer à la seule élite réelle [...] On peut s'en apercevoir aisément en remarquant que la distinction sociale qui compte le plus, dans le présent état de choses, est celle qui se fonde sur la fortune, c'est-à-dire sur une supériorité tout extérieure et d'ordre exclusivement quantitatif, la seule en somme qui soit conciliable avec la "démocratie", parce qu'elle procède du même point de vue. » Et c'est bien ce qui se passe dans notre monde qui privilégie, en réalité, les valeurs les plus basses, celles du profit, tout en nous faisant croire que ce sont les plus méritants qui « gagnent ». C'est ainsi que l'on se retrouve gouverné par des êtres monstrueux d'avidité et de duplicité — et les grands discours humanitaires ne servent qu'à camoufler ce fait.

À l'inverse. « une élite véritable [...] ne peut être qu'intellectuelle ; c'est pourquoi la "démocratie" ne peut s'instaurer que là où la pure intellectualité n'existe plus, ce qui est effectivement le cas du monde moderne ». Cela signifie qu'une société harmonieuse doit être dominée par des êtres de spiritualité. Ils constituent la seule véritable élite car une société « normale », traditionnelle, doit se fonder sur le spirituel, comme c'était le cas dans beaucoup de villages afghans avant l'invasion soviétique. Les artisans du bazar faisaient souvent partie de tariqas soufies et le Sheikh (le maître spirituel) représentait l'autorité suprême, même s'il ne participait en rien à la vie de la communauté villageoise. Il était souvent une simple « présence », à l'image du roi taoïste dont le pouvoir ne s'exerce pas, ne se voit pas, qui demeure inconnu des hommes, mais qui est, par son rayonnement, la source d'une continuelle bénédiction pour le peuple. Il est l'expression du ciel sur la terre. Il reflète le Tao et maintient l'harmonie de l'univers dans son royaume. [...]


Chez les anciens Celtes, les druides étaient entourés d'un très grand respect et tout le monde leur obéissait, y compris les rois. Ce sont eux, d'ailleurs. qui veillaient à ce que le choix du roi se fasse dans les meilleures conditions et soit « régulier et bénéfique ». Comme le dit Françoise Le Roux : « La royauté celtique a vécu à l'ombre et pour ainsi dire sous la protection du sacerdoce druidique. » Le recrutement des druides n'était pas héréditaire et tous ceux qui le désiraient et en avaient la capacité pouvaient suivre l'enseignement pour devenir druide.

On a caricaturé le système des castes de l'Inde ancienne. On a oublié que « plus le rang est élevé dans la société, plus les obligations morales et les restrictions sont sévères ». Un brahmane, la caste la plus élevée, celle qui détient la connaissance, « ne peut posséder que très peu de biens matériels [...] En revanche, un membre de la caste artisanale, un shudra, a beaucoup plus de liberté. À tel point que les bateliers du Gange, quand ils se disputent, se menacent mutuellement : "Par ma malédiction tu renaîtras brahmane..."»

Cependant, toutes les sociétés traditionnelles sont loin d'avoir un système de castes aussi rigide qu'en Inde ancienne. Dans la société pharaonique, un « fils de paysans peut prétendre aux plus hautes fonctions de l'État ». C'est ainsi qu'un personnage aussi important qu'Imhotep, grand prêtre d'Héliopolis et organisateur de tous les grands chantiers de l'époque, était un simple fils d'agriculteur. Amenhotep, l'un des plus grands sages reconnus de l'ancienne Égypte, qui fut l'éminence grise du roi et de la reine Tiyi, était le fils d'un petit fonctionnaire. Senmout, ministre et architecte de la reine Hatcheptout, était l'enfant d'un modeste artisan. Des prêtres étaient même chargés de repérer les enfants aptes à suivre l'enseignement sacré des Temples. Ces derniers devenaient médecins, officiers, scribes, prêtres, etc., en fonction de leurs qualités, de leurs aptitudes, pour que se perpétue l'enseignement sacré sur lequel était fondée la civilisation de l'ancienne Égypte.

Dans ces sociétés traditionnelles, la caste sacerdotale dûment choisie était donc la gardienne de la Tradition. Les prêtres étaient l'axe autour duquel gravitait la vie sociale, ils étaient la source de l'harmonie du royaume. Sans leur présence, les individus ne pouvaient que s'égarer, et la société sombrer dans le chaos.

Toute société humaine se retrouve finalement gouvernée par une élite. Même le communisme, qui voulait abolir la hiérarchie du monde bourgeois, se retrouva dirigé par une caste de privilégiés, peut-être plus tyrannique et violente que celle qu'ils avaient bannie. Le problème est simplement de savoir quelle élite nous voulons avoir. Est-ce celle de la finance, de la noblesse, de penseurs médiatiques, de techniciens, ou même de l'apparence, comme on le voit avec l'importance actuelle des acteurs, des actrices et des mannequins ?

Les sociétés traditionnelles, au sens où l'entendait Guénon, ont toujours privilégié les personnes consacrées à la quête du spirituel. Une élite que nous avons oubliée depuis longtemps et qui n'appartient même plus à nos références scolaires.

Une expression populaire parle de « marcher sur la tête ». Nous pouvons dire que la modernité « marche sur la tête ». Elle a renversé la hiérarchie véritable et les valeurs de sagesse qui en découlent. Ce qui doit être normalement en haut se retrouve en bas, et le bas domine, pour le plus grand malheur de l'être humain.

Erik Sablé




mardi, décembre 20, 2022

2023, les calamités vont-elles continuer ?





Selon le taoïsme, un dirigeant doit avoir des qualités pour gouverner sagement et préserver l’harmonie sociale. Le chef actuel de l’Etat français affiche sans complexe les tares des autocrates maudits. Des tares qui permettent d'augurer que des calamités vont continuer de s’abattre sur les Français en 2023.

Les dirigeants français sont calamiteux pour le peuple, car ils bafouent les lois qui sont au-dessus d’eux.

D'après le taoïsme :

"Plus il y a de défenses et de prohibitions, plus le peuple s’appauvrit. Plus le peuple possède d’instruments utiles, plus le pays et la dynastie se troublent. Plus il y a d’ouvriers ingénieux, plus il se produit d’objets bizarres. Plus on publie de lois et d’ordonnances, plus les voleurs et les brigands se multiplient.

C’est pourquoi un Saint a dit :

"Si je pratique le non-agir, le peuple se transforme de lui-même.
Si j’aime la quiétude, le peuple se rectifie de lui-même.
Si je m’abstiens d’activité, le peuple s’enrichit de lui-même.
Si je suis sans désirs, le peuple reviendra de lui-même à la simplicité." ("Le livre de la voie et de la vertu".)

Les Hindous considèrent que les dieux abattent les nations en plaçant à leur tête des personnages malsains, les marouts. Ces personnages entrent en scène quand un peuple a perdu sa noblesse et ses vertus. Ils accélèrent le déclin et plongent le pays dans un chaos purgatif.

« Les brahmanes disent que lorsque Shiva (= la providence, le Destin) veut rabaisser une nation, une caste ou une famille régnante, il place à la tête de cette nation, caste ou famille, un marout qui en deviendra le chef ou l’épouse du chef. Ne possédant par nature qu’une âme pourrie, cet être hybride contaminera les hautes sphères de la société par exemple, ou les arts ou la religion, et le déclin deviendra inéluctable si les hommes n’extirpent à temps le marout. Les Tibétains nomment ces marouts "cadavres vivants". » ("Les archives de l’insolite" de Jean-Louis Bernard.)

Le Nouvel Ordre Mondial est dirigé par un gang de marouts issus des clubs secrets de la politique, des banques et de la religion.

Ces "morts-vivants, écrit 
Jean-Louis Bernard, sont devenus, de fait, les tentacules à ventouses du néant céleste, c’est-à-dire de Lucifer. Le vide qui les caractérise fascine les êtres faibles et les aspire comme un gouffre ; de tels êtres, faibles parce que dégénérés ou tarés, y puisent la volupté du vertige ou la morbide nostalgie du néant." 

La présence de marouts se décèle à l'arrière plan de quantité de gouvernements, d'organisations mondialistes, de religions modernisées...

D'ailleurs, une nouvelle religion synthétique est en préparation et s’édifiera sur l’humanitarisme, l’universalisme et le scientisme. Aborder l’autre rive du non-mental (Amanaska) sera proscrit.



lundi, décembre 19, 2022

L'onde immonde du Mondial






L’ONDE IMMONDE DU MONDIAL



Par Joël LaBruyère


"Taper dans la tête du Danois" était un jeu en faveur chez les enfants anglais qui s'amusaient à shooter dans les crânes des Danois abandonnés sur les champs de bataille. On prétend que ce jeu de balle vient de Chine, ce qui laisse entrevoir une réminiscence atlante.

Le moderne football a été élaboré vers 1850 par une loge de francs-maçons occultistes britanniques. L'histoire de la Franc-maçonnerie anglaise a enregistré le lieu et la date de cette invention, mais cela demeure confidentiel.

On préfère alléguer une origine asiatique pour passer sous silence la curieuse configuration du jeu, avec ses règles particulières, les proportions de l'espace, ses nombres symboliques, etc.

Il s'agit en réalité d'un espace rituel où chaque élément de l’ensemble a été pensé en vue d'une opération sacrificielle. L’impact psychologique du jeu sur les foules, sa capacité à galvaniser les instincts primaires en générant une émotion collective qui devient colossale lorsque la partie est médiatisée, tout cela n'est pas venu par hasard, à moins d'ignorer la science ésotérique dont disposaient les inventeurs du football.

Le pentagramme qui orne la boule de cuir figure l’âme humaine, car c'est dans cette figure géométrique que s'inscrit l'étoile à 5 branches, symbole de l'âme illuminée - "l'étoile flamboyante" des pythagoriciens. Voyez dans quoi on tape avec la partie la plus inférieure du corps ! Le jeu dépend uniquement de l'usage mécanique des pieds, et la noble main est totalement évacuée. Tout se déroule pour focaliser la conscience sur le bas, sur la partie la plus ahrimanienne du corps - les jambes, qui sont l'instrument du démonisme mécanique.

On tape du pied dans une sphère représentant le ciel et la tête. On cogne agressivement dans le pentagramme qui symbolise l'âme, tout en s'interdisant l'usage des membres supérieurs, évacuant ainsi l'intelligence au profit de l'instinct le plus primitif.

Ce raffinement inversé prédispose ceux qui participent au rite à aligner leur conscience sur une même fréquence instinctive. Il y a une jouissance inconsciente à voir une sphère heurtée par le pied, comme une profanation libérant une ferveur sexuelle. Il faut entendre le râle qui monte des foules accrochées au mouvement du ballon, pour se convaincre que l’on est en présence d'un sacrifice, d'une opération magique ténébreuse. Tout ce qui est de l'ordre de la pensée individuelle est totalement éliminé. Et c'est cette communion sur la fréquence collective la plus basse que les masses apprécient. Le football est une fusion primitive.

Tout ceci se déroule sur le tapis vert de la nature illuminé de soleils artificiels. Chacun peut laisser libre cours à son instinct bestial, éructant, hurlant, injuriant, dans un dégagement libérateur amplifié démesurément par la foule. Au moment du Mondial, un milliard d'êtres vibrent ensemble sur une fréquence instinctive dépersonnalisée. C'est un phénomène prodigieux, unique dans l’histoire de l'humanité.

Il faut évidemment s'interroger sur le but ultime de cette opération magique qui unifie le genre humain dans une même ferveur sacrificielle. C'est l’âme individuelle qui est ici sacrifiée pour la satisfaction de l'instinct de la masse.

Mais qui profite de ce dégagement colossal d'énergie planétaire canalisée par les satellites ?

Les rues et les places du monde sont vides. A travers les ondes, les masses humaines sont rassemblées sur le lieu du rite. La nature est subitement désertée. Les âmes inconscientes sont rivées au même écran, au même moment et dans la même disposition psychique confuse faite de vacuité et d'avidité. Les gens croient assister à du suspense mais c'est à quelque chose de plus extrême qu'ils sont conviés. La magie est plus puissante lorsqu'elle est inconsciente.

Toute cette mise en scène planétaire relève du surnaturel mais les participants ne voient pas qu’il y a là quelque chose d'anormal, d'irréel, de trafiqué et de dangereux.

Qu'avaient donc à l’esprit les maîtres occultistes qui ont élaboré le super rituel de la Balle au Pied et qui l’ont imposé comme divertissement international ?

Ils avaient évidemment en tête un but pratique en terme de récupération d'énergie psychique. Curieusement, cet aspect si important ne saute pas aux yeux des participants passifs.
Dans l’arène internationale du football, s'accomplit le rite fédérant les peuples et les races dans le nouvel ordre mondial. Cette unité se fait d'abord par le bas, sur la ligne de moindre résistance du divertissement profane, aussi anodin en apparence qu'un jeu d'enfant.

Le dégagement énergétique est quantitativement très important mais d'une qualité qui ne peut satisfaire que l'appétit d'entités de l'au-delà d'un ordre inférieur. Car s'il y a du monde dans le stade et devant les écrans, il y a aussi des arbitres moins visibles qui ne sont pas du tout concernés par le drapeau des pays en lice. Ces êtres qui surveillent le transfert énergétique depuis les vagues d'émotion qui roulent au dessus de l'arène jusqu'à la sphère astrale, sont les véritables organisateurs de l'opération.

Ils ont autre chose en tête que les gesticulations de 22 paires de jambes musclées s'agitant sur une pelouse illuminée. Ils surveillent le débit et le niveau énergétique de l'opération. Et sans doute, ils se félicitent du résultat. Les accumulateurs d'éther émotionnel se remplissent et les commanditaires de l'invisible disposeront de réserves énergétiques pour extraire de l’essence vitale.

L'onde qui se dégage de l'opération magique est d'une fréquence animique très lourde, et elle ne peut induire qu’un état d'exaltation primitif, une transe qui se répand dans les zones du domaine astral inférieur. Cette vapeur astrale collective est accumulée pour vitaliser certaines entités de l’invisible qui vibrent sur une fréquence intérieure.

Sans doute, le circuit des loges qui organisent l'opération planétaire profite également des retombées énergétiques Ayant si bien œuvré pour nourrir certains démons de l'astral, les manitous du Mondial reçoivent en retour leur salaire. La rentabilité économique est à la hauteur de la rentabilité magique. C'est pourquoi, chacun à son niveau - financier ou occultiste - est stimulé à travailler pour le succès de l'opération.

Les dieux d'en bas, les démons de la puissance intérieure, étant nourris d'une manne si abondante, vont en retour favoriser les projets politiques des organisateurs ; de cette élite qui est aux commandes de l'empire mondial. S'étant octroyée les bonnes grâces des démons, l’élite est assurée de maintenir ses privilèges pour longtemps.

Il se pourrait aussi qu'une partie de l'essence vitale soit mise directement à la disposition des élites mondiales, et que cette force puisse être récupérée pour soutenir une action politique spécifique. S'accorder les services d'entités élémentales est finalement le but des loges.

Une loge qui travaille bien dispose de serviteurs occultes qui sont au service des frères.

On peut ainsi optimiser des projets financiers ou politiques, et accélérer n'importe quelle action qui coûterait plus de temps et d'effort à un "profane". C'est là la clé du succès des rituels maçonniques. Il ne faudrait pas croire que ces messieurs s'amusent â des jeux symboliques stupides. Une loge qui travaille correctement est un système de technologie magique pour émettre de la force et pour en recevoir. Elle émet vers un éon du plan mental (dimension supérieure au plan astral), et elle reçoit en échange l'aide d'élémentaux ou même d'entités de nature angélique.

II est d'ailleurs prévu dans une certaine littérature du nouvel âge de mettre des devas sous contrôle pour réaliser des apparitions surnaturelles artificielles, par exemple.

Toutefois, l'élite ne peut miser entièrement sur le soutien des puissances inférieures pour maintenir le cheptel humain sous contrôle. La classe dirigeante est également la classe possédante, et elle ne peut se maintenir légitimement que grâce à la religion. Cette élite doit assumer un contrat avec des forces spirituelles "supérieures". Il faut nourrir les égrégores religieux qui sont anémiés depuis l'avènement du matérialisme.

Ce contrat occulte va mettre en scène la deuxième partie du programme d'alignement des masses sur la même fréquence, mais cette fois il s'agit d'une fréquence d'une qualité supérieure, de nature spirituelle et religieuse.

L'ordre mondial a fourni du pain et des jeux aux masses humaines – en tout cas, il a au moins offert du divertissement pour pallier parfois au manque de pain . Il devra aussi fournir une satisfaction d'un ordre plus raffiné aux démons supérieurs.

Après avoir emprisonné sur la même onde psychique le genre humain globalement, il faudra ensuite élever le niveau pour alimenter les égrégores spirituels plus subtils.

Ces formations représentant les anciennes religions du monde se sont alliées au sein d'une vaste fédération spirituelle. Elle est représentée par une grande loge anonyme. 

Ce syndicat des religions planétaires a établi un programme pour établir une religion mondiale unique – un programme politique commun. Ce plan prévoit que l'unification autour d'une religion synthétique internationale s'effectuera à partir d'une révélation planétaire, mettant en scène l'apparition d'un "messie" politique, dans lequel tous les peuples croiront reconnaître le sauveur promis par leur religion traditionnelle.

Ce programme a été prophétisé depuis le début du XXème siècle, et le grand mouvement œcuménique rapprochant toutes les croyances en est issu. Ce plan impose à l'Eglise Catholique de s'effacer en sabordant ses rites et ses traditions. Depuis un demi siècle, l'Eglise est occupée à gérer sa liquidation pour cause de transfert dans la nouvelle religion mondiale.

Bien entendu, il restera un noyau catholique, mais l'on sait déjà que les factions conservatrices sont inféodées au programme mondialiste, ne serait-ce que pour des raisons financières.

L'Opus Dei par exemple, détient une partie des satellites, ce qui signifie que la propagande politique mondiale est contrôlée par l’ordre des jésuites dont l'Opus n'est qu’un des nombreux faux nez. Or, les jésuites sont les architectes de l'œcuménisme en vue de rétablir un ordre religieux et moral selon les nouvelles règles de l'ordre mondial.

Les masses humaines ont certes besoin de jeux et de pain, mais elles voudront aussi une religion qui leur apporte l'espérance et la consolation. De plus, l’élite doit fonder sa légitimité politique sur une sorte de droit divin comme les anciens rois. Il faut donc une nouvelle religion avec une caste sacerdotale qui puisse donner l’onction sacrée au chef de l'ordre mondial et à ses disciples éminents. Si l'on parle de nouvel ordre mondial cela implique une nouvelle forme religieuse, un compromis entre l'aspiration religieuse naturelle des masses et leur avidité matérielle.

La Franc-maçonnerie a exposé son idéal de "transcendance laïque". Il faut comprendre qu’il s'agit de la sacralisation de l'Etat socialiste planétaire mais que celui-ci ne peut exister sans son compère sacerdotal. L’Eglise et l’Etat ont toujours été les deux colonnes du temple de la civilisation. Ceci sera restauré dans l'ordre mondial.

Les égrégores religieux et les éons spirituels de l'au-delà ont été fortement lésés par le matérialisme qui les a privés de l'alimentation énergétique liée jadis aux rites traditionnels. Ces rites magiques si "rentables" sont tombés en désuétude à cause de l'incroyance et de l'athéisme. La désaffection pour la foi traditionnelle a conduit les égrégores religieux à une crise énergétique critique. Il leur fallait réagir et s'organiser pour affronter les temps nouveaux.

A côté de l’élite des classes possédantes et du magma des masses que cette élite tient sous son contrôle, les hiérarchies spirituelles traditionnelles constituent le pôle sacerdotal dans toute civilisation planétaire. C’est pourquoi, on distingue trois puissances qui se bagarrent et qui s’équilibrent sur la terre : l'Etat, l’Eglise et les masses (voir les 3 grenouilles de l'Apocalypse).

D'une civilisation à l'autre, les religions mutent en prenant des formes nouvelles adoptées au temps. Mais à l’arrière plan, les démons supérieurs qui vivent à partir de l'énergie dégagée par les rites de ces religions, sont immuables. Ce sont les "grands éons du temps". Ces puissances représentent les trois pouvoirs principaux en l’homme, les trois foyers de l'âme humaine : la tête, le cœur et le centre du ventre.

La classe possédante matérialiste représente le pouvoir politique de l'Etat. C'est Ici tête.

La classe sacerdotale défend les privilèges magiques des égrégores religieux. C'est le cœur.

Enfin, il y a les masses humaines subordonnées aux deux précédents. C'est le ventre.

Les masses sont l’enjeu de la politique des deux castes dominantes car cette pâte humaine inconsciente fournit l'énergie dans le monde visible et sur les plans subtils. La caste dirigeante veille à ses intérêts matériels et la caste sacerdotale veille aux intérêts magiques de ses maîtres occultes qui entretiennent leurs résidences princières dans l'au-delà.

En effet, un rite religieux est un dégagement d'énergie qui vitalise des structures invisibles. Il faut donc qu'à un certain moment, ces puissances spirituelles réagissent pour recharger leurs batteries. Et c'est pourquoi, il a été décrété qu'un messie international devrait apparaître dans le monde pour lancer le coup d'envoi officiel de la nouvelle révélation spirituelle mondiale.

Après le Mondial du foot, on prépare le Mondial de la foi.
Cette fois, l'opération magique de ferveur collective aura pour but de réaliser un dégagement énergétique à partir du cœur, en galvanisant non plus l'instinct primaire comme lors de la grand-messe du football, mais l'émotion religieuse qui libère une énergie plus raffinée : l'éther lumière.

Après le pentagramme noir qui orne le ballon de foot, ce sera le pentagramme blanc de l’âme émotionnelle qui sera stimulé.

Ceux qui ont méprisé la communion du Mondial d'en bas, auront beaucoup plus de mal à se dégager de la communion du "Mondial d'en haut". "Même les élus seront tentés". Il faut donc se préparer à s'immuniser contre l’épidémie de fausse spiritualité qui déferlera sur le monde comme une vague de ferveur irrépressible.

Pour les êtres qui ont déjà mordu à l’hameçon des tentations du nouvel âge, il sera sans doute impossible de résister à l’onde. Au contraire, ils n'aspirent qu’à ce grand moment de communion planétaire, à cette caricature luciférienne d'unité.

Car l’unité mondiale est le grand fantasme, le dernier refuge d'une humanité qui n'a rien d'autre pour se raccrocher.

Bien entendu, les êtres restés fidèles à leur véritable esprit intérieur ne seront pas touchés par cette tentation. Ils s'en écarteront avec dégoût. Ils formeront alors une minorité de résistants se tenant à l'écart de l'emprise collective. Ils recréeront des communautés dédiées à la Vérité qui n'est pas de ce monde. Ces dissidents rejetant le mondialisme matériel et son double faussement spirituel, se reconnaîtront entre eux et l’Esprit les reconnaîtra.

En dépit de la fureur des masses converties et fanatisées par le messie de la religion mondiale, la minorité consciente échappant au contrôle global se réorganisera au sein de foyers communautaires qui vivront à l’écart de l'ordre mondial totalitaire. Celui-ci s'effondrera finalement, et de nombreux êtres chercheront alors à rejoindre les dissidents organisés en sociétés libres. Ces communautés libres seront les îlots où s'élaborera la véritable civilisation de l'ère du Verseau. Une civilisation fondée sur l’énergie libre intérieure.

Source : Revue UNDERCOVER N°26


dimanche, décembre 18, 2022

Des milliers de documents sur l’assassinat de Kennedy sont révélés au public


Les archives américaines ont rendu publics jeudi quelque 13 000 documents liés à l'assassinat du président John F. Kennedy en 1963, événement qui a provoqué la stupeur du monde entier et d'innombrables spéculations jusqu'à aujourd'hui. Un bloc d'archives sur cette affaire avait déjà été déclassifié en décembre 2021. Selon les archives nationales, ce sont désormais 97 % des quelque 5 millions de pages du dossier qui sont accessibles.

Le président démocrate Joe Biden a indiqué dans une note qu'un nombre « limité » de documents ne pourrait pas être rendu public, une mesure « nécessaire » afin de « prévenir des dommages sur la défense militaire, les opérations de renseignement, les forces de l'ordre ou la politique étrangère ».

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La CIA a assassiné JFK et Mary Pinchot Meyer


Mary Pinchot Meyer (1920-1964), la femme qui a inspiré John Fitzgerald Kennedy pour résister au pouvoir satanique, a également été assassinée par la CIA. Leur mort faisait partie d'un programme continu d'assassinats politiques.

Dans son livre, "Mary's Mosaic", Peter Janney a assemblé le puzzle. Le livre révèle que l'assassinat de JFK n'était que le plus important de centaines d'assassinats politiques américains : Robert Francis Kennedy, Martin Luther King, John Fitzgerald Kennedy Jr., Vincent Foster, le sénateur Paul Wellstone, J. Edgar Hoover a probablement été lui aussi assassiné...

Deux chercheurs sur le meurtre de Mary Pinchot Meyer, Leo Damore et John Davis, sont également morts dans des circonstances suspectes. La CIA a de nombreux moyens discrets de rendre le meurtre naturel. Janney cite William Corson, un initié de la CIA : "Les meurtres sont faciles, les suicides plus difficiles".

Le livre de 550 pages de Janney est l'aboutissement d'un travail de 25 ans de recherches.

L'auteur fait référence à un "gouvernement invisible", un gouvernement qui n'allait pas laisser un président idéaliste entraver son programme diabolique qui a besoin de la guerre constante et d'une dette toujours croissante pour asservir l'humanité.

La complicité des médias de masse dans la dissimulation du complot contre JFK a rendu possible l'attentat du 11 Septembre 2001 planifié par le Mossad et la CIA.


D'après l'article :

CIA Murdered JFK & Mary Pinchot Meyer :
https://henrymakow.com/2022/12/JFK-Mary-Pinchot-Meyer.html


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BONUS :

50 ans de manipulations

PDF gratuit ICI


Dans cet essai passionnant d'une grande richesse, fruit de trois ans de recherches, Laurent Guyénot s'intéresse à « l'histoire profonde » des États-Unis durant ces cinquante dernières années.

Par histoire profonde, il faut entendre les décisions et activités occultes qui déterminent les grands événements historiques. Cette histoire s'oppose souvent à l'histoire officielle, car elle est bien moins glorieuse et beaucoup plus « perverse ».

Dans cette histoire de 50 ans de manipulations de toutes sortes, Laurent Guyénot s'appuie sur les archives secrètes, les témoins et les « dénonciateurs » pour nous faire découvrir une autre réalité des faits.

De l'assassinat du président Kennedy, le 22 novembre 1963 jusqu'au 11 septembre 2001, Laurent Guyénot éclaire les grands événements de ces 50 dernières années : la baie des Cochons, la guerre froide, la guerre du Vietnam, les Bush père et fils, l'Afghanistan, l'Irak, Al-Qaïda

Les règles de Laurent Guyénot sont la fluidité de la narration, l'exactitude et la précision. L'essentiel du livre est constitué de faits avérés et tous sourcés. Toute rumeur infondée a été exclue.


samedi, décembre 17, 2022

Les dessins médiumniques du peintre Fernand Desmoulin

(7:49)

"DOGMA - Ton cher Maître" by Morten O' Connor

Court-métrage choc du compositeur et réalisateur français Morten O'Connor : 

"Superpositions des dessins réalisés entre 1900 et 1902 du peintre Fernand Desmoulin, collection permanente visible au musée de l'Abbaye de Brantôme (24)."

Pierre Fernand Desmoulin, né le 5 juin 1853 à Javerlhac et mort le 14 juillet 1914 à Venise, est un peintre et graveur français. Proche d'Émile Zola, il produisit des dessins médiumniques sous la direction d'un esprit.

Selon Georgia Pouliquen, des dessins de Fernand Desmoulin sont prémonitoires. Ils représentent les visages de satanistes à l'oeuvre de nos jours ainsi que les visages de ceux qui participent à la révélation de leurs méfaits. 

Nous vivons actuellement l'Apocalypse, le mot "apocalypse" est la transcription du terme grec ἀποκάλυψις / apokálupsis signifiant "dévoilement" ou, dans le vocabulaire religieux, "révélation".


vendredi, décembre 16, 2022

Une Origine au voile islamique



Par Prajñâ



Les 12 et 13 janvier 2000, nous assisterons à l’Unesco à un colloque international sur le thème « Pour un Islam de paix : la rencontre Islam et Occident ».

Parmi les nombreux intervenants, Mohammed Talbi (1921-2017), historien et doyen de la faculté des lettres de Tunis, dira que selon lui le voile islamique avait pour origine ce qu’enseignera St Paul aux Corinthiens et à Timothée.

Cela étant, certains pensent que ces versets doivent avoir un sens caché ou symbolique et qu’il ne faut pas surtout pas les prendre au sens littéral ?! …

A noter que Maître Eckhart (1260-1328) chef de file de l’école mystique Rhénane, rappellera que St Paul n’a pas connu le Christ de son vivant, mais « re-connu » ou connu après, ou une seconde fois, « re » impliquant l’idée de retour en arrière, grâce à Luc et Marc qui étaient les frères (familiaux) de Jésus.

Quoi qu’il en soit, voici ces versets tels qu’ils sont :

De la Première épitre aux Corinthiens, chapitre XI.

2. Je veux que vous sachiez que le Christ est le chef de tout homme et l’homme, le chef de la femme et Dieu, le chef du Christ.

5. Toute femme qui prie ou prophétise le chef non voilé fait honte à son chef, elle est comme une femme rasée.

6. Si une femme ne se voile pas, qu’on la tonde aussi et, s’il est honteux pour une femme d’être tondue ou rasée, qu’elle se voile.

7. Car l’homme ne doit pas se couvrir le chef puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, mais la femme est la gloire de l’homme

8. Car l’homme ne vient pas de la femme mais la femme, de l’homme.

9. Car l’homme n’a pas été créé pour la femme mais la femme, pour l’homme.

13. Jugez-en vous-mêmes : convient-il à la femme d’être sans voile pour prier Dieu ?

De la Première épitre à Timothée, chapitre II.

9. Et que de même les femmes, en tenue décente, se parent, avec pudeur et bon sens, non de tresses ni d’or, ni de perles, ni de vêtements coûteux.

11. Que la femme apprenne en silence, en toute soumission ; 

12. Et je ne permets pas à la femme d’enseigner ni de prendre autorité sur l’homme, mais de garder le silence. 

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BONUS


Quelques mots sur le voile de la femme musulmane s'imposent ici. 

L'Islam tranche sévèrement entre le monde de l'homme et celui de la femme, entre la collectivité totale et la famille qui en est le noyau, ou entre la rue et le foyer, comme il tranche aussi entre la société et l'individu et entre l'exotérisme et l'ésotérisme ; le foyer — comme la femme qui l'incarne — a un caractère inviolable, donc sacré. 

La femme incarne même d'une certaine façon l'ésotérisme en raison de certains aspects de sa nature et de sa fonction ; la « vérité ésotérique » — la haqîqah — est « sentie » comme une réalité « féminine », comme c'est aussi le cas de la barakah. 

Le voile et la réclusion de la femme sont du reste en rapport avec la phase cyclique finale que nous vivons — et où les passions et la malice dominent de plus en plus — et présentent une certaine analogie avec l'interdiction du vin et le voilement des mystères. 

jeudi, décembre 15, 2022

Les crimes d'Henry Kissinger, Nobel de la paix

(Durée 19:40)

Résumé du livre Les Crimes de Monsieur Kissinger (2001)

Henry Kissinger, qui est Allemand de naissance et de confession juive, a émigré aux États-Unis en 1938. Comme Obama, le Dalaï-lama et d'autres personnages sulfureux, les méfaits de Kissinger ont été récompensés par le prix Nobel de la Paix (1973).


Livre de Christopher Hitchens :


La face cachée d'un prix Nobel de la Paix

Henry Kissinger doit-il être déféré devant le Tribunal international de La Haye pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité, et pour conspiration impliquant le meurtre, l'enlèvement et la torture ?

Oui, répond clairement l'écrivain, journaliste et essayiste anglais, Christopher Hitchens, à travers une enquête serrée, fondée sur des documents secrets, déclassifiés par les autorités américaines.

On apprend comment le Prix Nobel de la paix 1973 a cyniquement organisé les bombardements de populations civiles au Laos et au Cambodge, comment il a fait assassiner le général chilien Schneider pour tenter de barrer la route à Allende, comment il a installé le général Pinochet, comment il a soutenu secrètement la tentative d'assassinat de Mgr Makarios à Chypre, comment il a ruiné l'expérience d'un régime démocratique au Bangladesh. En fait, ce livre montre, d'une manière exceptionnelle et précise, comment un pouvoir démocratique comme celui des États-Unis peut organiser des crimes à l'échelle mondiale, et révèle également les vraies motivations d'Henry Kissinger : cynisme, argent, pouvoir ...


mercredi, décembre 14, 2022

Le Dalaï-lama et les droits de l'homme







En 2015, le Dalaï-lama, alors âgé de 80 ans, annula sa tournée aux USA où il devait recevoir la médaille de la Liberté pour sa contribution à la défense des droits de l'homme.

Un texte d'Alexandra David-Néel (la Dame Lama), écrit en 1950*, atteste que les Tibétains étaient victimes d'un régime politique pratiquant le servage et l'esclavage. Ce régime était dirigé par l'actuel Dalaï-lama qui, au lieu d'une condamnation pour les souffrances infligées à son peuple, est honoré par l'Occident : prix Nobel de la paix, médaille d'or du Congrès américain, médaille de la liberté...

*) Tenzin Gyatso, l'actuel Dalaï-lama, a été intronisé chef temporel et spirituel du Tibet le 17 novembre 1950.


La société tibétaine sous le règne du Dalaï-lama


Par Alexandra David-Néel


La vie politique et ses intrigues n’affectent au Tibet qu’un nombre très minime d’individus et ne s’étendent guère au-delà des provinces centrales. Les zones sévères et froides du Ngari comme celles privilégiées de la nature des pays de Po, de Lho et du Kongbou, y sont toujours restées à peu près étrangères.

Là règnent sur des populations plus ou moins primitives et clairsemées, des chefs locaux dont les plus importants s’attribuent fièrement le titre de gyalpo (roi).

En tête de leurs « sujets » viennent des richards du terroir : des tchougpos propriétaires de terres généralement acquises sans droit précis par un de leurs ascendants. Le produit de ces terres cultivées par des métayers dont la condition est, souvent, analogue à celle des serfs, et celui d’un bétail assez important constituent le fond des revenus d’un tchougpo. Il en est de même pour le chef qui y ajoute le fruit de certains impôts qu’il lève à son gré sur ses administrés et celui des amendes qu’il inflige lorsqu’il agit en qualité de juge arbitrant des querelles ou punissant des méfaits.

Une sorte d’esclavage assez bénin subsiste encore en maintes parties du Tibet. Attachés à une famille particulière, les esclaves y fournissent une grande partie de la domesticité. Cet esclavage n’est toutefois pas légal. Il repose sur la coutume mais, au Tibet, coutume vaut pratiquement loi.

Cependant, la plus forte partie du revenu des chefs et des tchougpos provient du commerce. Tout le monde trafique au Tibet : riches et moins riches, les pauvres eux mêmes, hommes, femmes et enfants. Nul Tibétain qui n’ait quelque chose à vendre ou à troquer : drap précieux ou commun, laine, chevaux et mules, chaudrons, beurre, fromage, bouse des troupeaux servant de combustible, du haut en bas de l’échelle sociale l’on vend, l’on échange avec âpreté et l’on peut voir des miséreux tirant de sous leurs guenilles de vieux os ramassés dans la poussière et les proposant à d’autres pauvres hères qui les pileront et se serviront de leur poudre pour assaisonner leur maigre pitance. [...]

Se méprenant sur mon identité (Alexandra David-Néel était déguisée en tibétaine) les paysans parlèrent librement devant moi, ne me cachant rien de leur détresse. Impôts et corvées pesaient sur eux d’un poids qui les écrasait.

Les corvées qui les arrachaient souvent aux travaux des champs aux époques où ceux-ci étaient les plus urgents ne différaient d’ailleurs en rien de celles auxquelles étaient soumis tous les paysans du Tibet. Partout, les travaux à effectuer pour le gouvernement : routes ou bâtiments à construire ou à réparer, incombaient aux villageois qui ne recevaient de ce fait ni salaire ni nourriture. En dehors du travail forcé requis pour le gouvernement, les paysans devaient aussi transporter gratuitement les bagages et les marchandises des voyageurs munis de titres de réquisition à cet effet et leur fournir, outre des bêtes de somme, du fourrage et du grain pour leurs montures et celles de leurs serviteurs.

Quant aux impôts à payer en nature, les gens de Tashi Tsé affirmaient que la terre peu fertile de leur pays ne produisait pas chaque année assez de grain pour qu’ils puissent s’acquitter de ce qui leur était réclamé. Cependant, il fallait aussi manger… D’où emprunts et dettes.

Ils énuméraient encore d’autres manières de les dépouiller, qui contribuaient à remplir la caisse du Gouverneur résidant dans un petit dzong (château) perché sur un monticule au bord de la rivière. – L’on peut dire, à la décharge de ce dernier, que lui-même avait dû payer cher sa nomination au poste qu’il occupait. Du haut en bas de l’échelle hiérarchique, la même corruption s’étalait.

Quitter le pays pour chercher de meilleures terres ou des chefs moins exigeants n’était point permis à ces paysans qui, comme tous leurs pareils, n’étaient que des serfs. Quelques-uns avaient tenté de fuir, de s’établir dans les provinces voisines. Découverts, ils avaient été arrachés à leur nouveau foyer et ramenés à Tashi Tsé pour y être bâtonnés et condamnés à une forte amende.

Ceux qui avaient songé à les imiter ne l’osaient pas, trop effrayés par le châtiment infligé aux familles des fugitifs. Celles-ci ayant été tenues pour responsables, car elles auraient dû, leur reprochait-on, empêcher leurs parents de s’échapper, frères, oncles, cousins avaient été fustigés et contraints de payer des amendes.

Ainsi, ces malheureux demeuraient dans leurs pauvres demeures, toute énergie détruite en eux, s’appauvrissant chaque année davantage, n’espérant aucune délivrance dans cette vie.

Certains regardaient du côté de la Chine. « Nous n’étions pas si mal traités quand les Chinois étaient les maîtres », me disaient-ils. « Reviendront-ils ?… Peut-être… Mais quand ? Nous pouvons être morts avant ce temps… »

Ils sont revenus bien plus puissants qu’ils ne l’étaient auparavant. Pas un coup de feu n’a été tiré contre eux pendant leur marche à travers les campagnes et les bourgades tibétaines et, souvent, ils ont été accueillis avec joie. Les étrangers qui s’apitoyaient sur le sort des populations victimes d’une odieuse agression étaient bien mal informés.

De quelle façon la Chine répondra-t-elle à l’espoir que le prolétariat et les métayers serfs du Tibet ont placé en elle… Il reste à le voir.

Le ciel bleu, la glorieuse lumière, le soleil étincelant du Tibet sont générateurs d’optimisme ; la paysannerie tibétaine n’est pas encline à nourrir longuement des soucis ; elle attend avec tranquillité les changements que pourra lui apporter le renouvellement de ses très anciens liens avec la Chine ; une Chine différente de celle que ses pères ont connue et plus d’une fois combattue, mais qui, pour le moment, ne paraît pas lui déplaire. »


Alexandra David-Néel, « Le vieux Tibet face à la Chine nouvelle ».


mardi, décembre 13, 2022

Nobel de la Paix : une cérémonie en forme d'appel aux armes en Ukraine



François Asselineau :

"Le PRIX NOBEL DE LA PAIX a sombré dans l'indifférence.

Il a été remis samedi (10 décembre 2022) à Oslo à :

- Beliatski, militant biélorusse anti Loukachenko ;

- Memorial (une organisation non gouvernementale russe) ;

- Centre pour les Libertés Civiles (une ONG ukrainienne).

Ces 3 Nobel "de la Paix", soutenus ou financés par les Etats-Unis, ont appelé à... renforcer la guerre contre la Russie !


Dans une conférence de février 2013, j'expliquais minutieusement comment Washington a mis la main sur le processus de nomination des Nobel de la Paix pour en faire un outil de domination géopolitique des USA. Les 10 ans survenus depuis ont confirmé mon analyse.

Depuis son attribution à Obama (président des USA responsable de guerres atroces pendant ses 2 mandats), le monde entier a compris la supercherie. Les USA l'ont dénaturé en "Nobel de la Guerre". Il ne récompense plus des pacifistes mais des va-t'en guerre. Il a tristement perdu son prestige." (Source Twitter)

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BONUS :

Le Dalaï-lama, Nobel de la Paix 1989, était un chef de guerre rémunéré par la CIA.

Le 14ème Dalaï-lama, peu soucieux de l’éthique bouddhiste, était bien un chef de guerre au service de l’impérialisme étasunien. 

Pendant la majeure partie des années 60, la CIA a soutenu le mouvement tibétain en exil à hauteur de 1,7 millions de dollars par an, pour financer des opérations contre la Chine, y compris une subvention annuelle de 180 000 dollars au profit du Dalaï-lama, révèlent des documents rendus publics par les renseignements américains (U.S. Intelligence).




lundi, décembre 12, 2022

La naissance de la guerre et la fin du monde des chasseurs-cueilleurs



"Un million d’années avant JC", film de Don Chaffey (1966).


La période de stabilité et d'harmonie écologique

Depuis la plus lointaine origine de l'humanité jusqu'à l'aurore du Néolithique, les hommes préhistoriques vécurent uniquement de la chasse, de la pêche et du ramassage des plantes sauvages. Ils vivaient en harmonie avec la nature sans plus perturber le milieu que ne le faisaient les autres êtres. L'idéal des peuples chasseurs est la stabilité. Parfaitement intégrés au milieu dans lequel ils évoluaient, ils prenaient soin de limiter leur prélèvement aux stricts besoins qui étaient les leurs.

Le Paléolithique ancien et moyen est bien représenté dans le Midi de la France où, malgré les érosions violentes qui dégradèrent les dépôts quaternaires, on a pu étudier de nombreux gisements de ces âges. Les industries sur éclat et les industries à bifaces se rencontrent dans plusieurs cavités, mais aussi en plein air partout où les sédiments de ces périodes sont conservés en place. Les sites de plein air se rencontrent principalement sur les anciennes terrasses fluviatiles en Languedoc et dans la zone orientale de la Provence.

Pendant toute cette longue période, pendant des dizaines de millénaires, les hommes préhistoriques, chasseurs et cueilleurs, vécurent armés mais paisibles. Dans leurs habitats, les restes de repas et leurs industries montrent d'innombrables ossements d'animaux tués de leurs armes efficaces, et ces mêmes armes recueillies par centaines, par milliers. Et cependant, les tombes de ces chasseurs ne fournissent aucune trace de guerre. On rencontre des blessures accidentelles, telles que des fractures consolidées, mais jamais de blessures occasionnées par ces belles pointes en silex. Il n'en sera pas de même plus tard.

La période de déséquilibre et de disharmonie écologique

Le Néolithique ancien n'est pas une civilisation exclusivement agricole en Provence. En effet, c'est surtout la domestication du mouton qui semble être à l'origine de la sédentarisation dans la région. Cette domestication commence à la fin du Castelnovien qui est un véritable Mésolithique, mais dès la constitution d'un troupeau, vérifiable à l'étude des ossements des animaux consommés, on voit apparaître la première poterie et la première hache polie, indice d'une agriculture primitive, confirmée par la présence de grains de blé dès le Néolithique cardial moyen. Cependant, les restes de cuisine, qui contiennent encore des ossements d'animaux de chasse, indiquent une économie mixte où persistent les pratiques traditionnelles à côté des innovations. A cette époque archaïque du Néolithique, la population était encore très clairsemée et donc paisible.

C'est à partir du Néolithique moyen que l'équilibre va se rompre. En effet, ce Néolithique est pleinement agricole, et les conditions de vie et de nutrition vont favoriser la prolifération de l'homme. C'est la période de l'édification de très nombreux villages chasséens dans tout le Midi de la France d'abord, puis l'expansion vers le Nord ensuite, et un peuplement d'une extrême densité à la fin du Néolithique. Dès le Néolithique moyen, on commence à rencontrer des tombes contenant un squelette comportant une flèche en silex plantée dans un os. Mais à partir du Néolithique final, et surtout du Chalcolithique, les nécropoles sont très nombreuses où des squelettes portent encore profondément plantées plusieurs flèches meurtrières, indice d'un acharnement certain.

Avant l'établissement de l'économie pleinement agricole, alors que nos lointains ancêtres ne vivaient que de chasse, de pêche, et de ramassage de plantes sauvages et étaient fort peu nombreux, la guerre n'existait pas. Les peuples chasseurs-pêcheurs-pasteurs vivaient en harmonie avec la nature se gardant bien d'épuiser les ressources naturelles et de perturber le milieu naturel qui était leur unique source de vie. Tout au plus, le berger était-il obligé de tuer les loups en surnombre pour protéger son troupeau.

L'agriculteur, lui, est tenu, pour survivre, d'agir autrement. Il ne peut supporter le troupeau qui anéantit son champ de blé. Il ne supporte pas non plus les herbivores sauvages (cerf, chevreuil, sanglier, cheval, etc.) qu'il extermine systématiquement. Il ne tolère pas non plus l'extension de la forêt qui occupe toutes les bonnes terres. Il extermine donc aussi les arbres. Alors que l'action des peuples chasseurs-cueilleurs est équilibrante, l'activité des producteurs est hétérogène, disharmonique, déséquilibrante. Les peuples nomades étaient stables dans leur « activité non agissante ». Les peuples producteurs qui eux, sont sédentaires, sont instables et écologiquement plus agités qu'agissants, courant toujours après un progrès qui leur échappe, défrichant et bâtissant pour abandonner ensuite leurs installations et conquérir de nouvelles terres par la guerre et le meurtre des hommes, des animaux, des arbres. D'une phase homogène, l'humanité passe à un stade hétérogène.

L'agriculteur primitif doit, pour survivre, prévoir la mauvaise récolte. Il est donc obligé de constituer des réserves, d'accumuler des trésors. Il attire donc la convoitise des moins favorisés ou de ceux qu'il a ruinés en déséquilibrant la nature. Cela explique l'antagonisme fondamental qui exista toujours entre les chasseurs-pasteurs et les agriculteurs. Le récit biblique d'Abel le pasteur, et de Caïn l'agriculteur, qui date de l'Age du cuivre, illustre bien cet état de fait. Le cas des Peaux-Rouges d'Amérique en est un bon exemple récent.

Avant l'arrivée des agriculteurs-guerriers, les tombes des chasseurs-pasteurs étaient des fosses ne contenant qu'un corps en général. Aucune trace de blessure, aucune arme dans le corps n'est perceptible. Dès l'installation des agriculteurs, on a des nécropoles vastes et pleines, contenant des fosses collectives où les corps sont souvent criblés de flèches. On a trouvé fréquemment quatre ou cinq flèches dans le même corps. Certaines de ces flèches sont encore profondément enfoncées dans les ossements humains

Le monde actuel, héritier des civilisations agricoles des peuples producteurs, est le résultat de la somme des déséquilibres et des perturbations apportés par l'homme dans le milieu naturel, dans un souci de domination sans limite. L'homme, lié indissolublement à la nature, reçoit obligatoirement les réactions et les contre-coups qui résultent du déséquilibre qu'il provoque dans son ignorance des causes.

L'adaptation constitue un progrès, certes, et les séries d'adaptations des préhistoriques peuvent servir de leçon. Mais vouloir remplacer l'adaptation harmonieuse par la domination qui ignore, sciemment ou non, les lois naturelles a toujours conduit l'homme dans une voie descendante qui ne fait que multiplier les causes de déséquilibre. C'est la prise de conscience de ce déséquilibre qui conduit l'homme, au cours des temps. à repenser périodiquement la notion de civilisation et de progrès.

Pour le peuple « prédateur », le progrès consiste à conserver le plus possible et de façon la « plus parfaite » la stabilité harmonieuse qui est source de vie. Les « progrès » d'un peuple producteur le conduisent à déséquilibrer sans cesse la nature. Comme la nature, pour garder son équilibre, comble les lacunes produites par l'homme, il en résulte des réactions naturelles qui n'avaient pas été prévues. L'homme est alors constamment obligé de réviser ses méthodes, qui, toutes, sont entachées d'un principe de changement, la disharmonie, dont la modalité la plus visible est le déséquilibre sériel : c'est l'évolution culturelle.

L'évolution conduit l'homme à courir après le progrès qui lui apparaît toujours comme un inaccessible futur. C'est pour cela que l'histoire de l'homme des temps préhistoriques, mais aussi historiques, nous apparait en mode cyclique : chaque civilisation a une naissance, une croissance et une maturité, puis une vieillesse, une décadence, enfin une mort.

Les naissances des civilisations ne se réalisent jamais dans un retour en arrière ce qui serait d'ailleurs infaisable, sinon impossible, mais dans un « retour aux sources ». Au cours des temps anciens, nous avons vu un grand nombre de fois les hommes se regrouper après la mort de la civilisation épuisée, dans le but de repartir sur des bases plus naturelles et plus harmonieuses. Chaque fois, les éléments culturels et cultuels reflètent non pas la simple stabilité écologique, mais la stabilité intellectuelle de l'homme face à un milieu naturel dans lequel il ne cherche à représenter qu'un des éléments de l'équilibre universel.

C'est à chaque naissance de civilisation que l'homme réalise un progrès. Mais ce progrès n'est que son retour à l'Harmonie universelle dont il s'était illusoirement exclu par sa faute.

Conclusion

Chez la plupart des peuples, l'origine mythique de l'homme se situe dans un paradis où règne la paix. Et il est clair que la paix ne règne que parce qu'il n'y a qu'un seul homme...

On constate en tout cas que depuis la plus lointaine origine de l'homme proprement dit, jusqu'au développement de l'agriculture et de l'économie de production en général, nos lointains ancêtres ne pratiquaient pas la guerre. Cela ne veut point dire qu'ils étaient meilleurs que nous. Cela signifie tout simplement que les causes de la guerre n'existaient pas, car ils étaient fort peu nombreux. La notion de « territoire » était donc atténuée, et l'agressivité utilisée exclusivement pour la recherche de la nourriture en grande abondance pour tout le monde.

A partir de l'époque du grand changement écologique du cycle de l'homme, c'est-à-dire de la période Atlantique pour l'Europe (vers 4000 ans av. J.C.), commence l'explosion démographique. Ce débordement de l'espèce humaine engendra la notion de la propriété agressive car le territoire de l'individu ne cesse d'être menacé et rogné à chaque nouvelle augmentation de la population. Peu après, commence l'époque des mouvements des peuples et des invasions, ce qui accentue encore les désordres. Toute la suite de cette triste mais édifiante histoire de l'humanité n'est que le résultat logique de la première rupture de l'équilibre entre l'espèce humaine et le milieu.

Ainsi naquit la guerre, du déséquilibre écologique entre une terre non extensible et l'espèce humaine en débordement démographique. La cause première de la guerre n'est pas sociologique, elle est écologique, biologique : c'est la réaction naturelle d'une espèce active en cours de prolifération excessive - trop excessive.

Max Escalon de Fonton


Photo :
Raquel Welch, "Un million d’années avant JC" de Don Chaffey (1966). « Si les femmes de la préhistoire ressemblaient à Raquel Welch, alors nous avons beaucoup régressé ! » avait déclaré Harryhausen, le responsable des effets spéciaux, dans une interview publiée dans le livre Stop-motion.

dimanche, décembre 11, 2022

La nature nous aidera à affronter la crise de la société moderne





Selon François Couplan, docteur ès sciences et premier spécialiste mondial des plantes sauvages comestibles, la nature nous aidera à affronter la crise de la société moderne. Son livre "La nature nous sauvera : réponses préhistoriques aux problèmes d'aujourd'hui" délivre un message d’espoir et nous encourage à vivre autrement.

Ce livre est un entretien avec François Couplan, le meilleur spécialiste mondial des plantes sauvages comestibles. Depuis plus de trente ans, cet homme a montré que l’on pouvait survivre à peu près n’importe où - sur tous les continents, dans les endroits les plus reculés, et même dans le jardin de Central Park - en se nourrissant uniquement de plantes sauvages. Il a publié plus de quarante ouvrages sur le sujet, dont le plus prestigieux est sans doute sa Flore sauvage comestible américaine qui, dans sa version en langue anglaise, constitue la référence n°1 sur ce sujet aux États-Unis.

À longueur d’année, il parcourt le monde, sur la piste des connaisseurs de plantes. Cette démarche l’a mis en contact avec les plus anciennes cultures, qui se nourrissent encore partiellement comme dans la préhistoire. Devenu un expert internationalement reconnu, il propose une approche révolutionnaire de la vie. Un retour à nos origines, dont il dit qu’elles ne furent ni affamées, ni austères, mais pleine de santé. Selon lui, les véritables causes de la crise écologique remontent bien avant l’industrialisation : à la révolution néolithique, c’est-à-dire à l’invention de l’agriculture, mère de la civilisation, mais aussi de la guerre et des grandes famines. C’est un point de vue extrême, qui lui fait jeter un regard des plus originaux - un point de vue préhistorique ! - sur la situation actuelle.

Commentaire de Lucie Dumoulin :

"Tandis que, généralement, on ne trouve qu'une soixantaine d'espèces différentes de fruits et de légumes dans les épiceries occidentales, la plupart des ménages, selon François Couplan, n'en consommeraient guère plus que la moitié. Or, affirme-t-il, près de 1 200 fruits, légumes et condiments poussent librement en Europe. À travers le monde, avant l'invention de l'agriculture, nos ancêtres chasseurs-cueilleurs utilisaient environ 80 000 espèces de plantes pour se nourrir. Si l'on excepte les déserts et les régions arctiques, le monde est un vaste garde-manger naturel. Comment se fait-il, alors, que l'on prédit la « pénurie alimentaire »? Voilà sûrement le problème d'une société dangereusement coupée de la nature.

Paléoethnobotaniste, c'est-à-dire scientifique qui étudie les rapports entre l'homme et les plantes dans les temps anciens, l'auteur aime tellement son travail qu'il en mange, littéralement. Il a même inspiré un mouvement gastronomique qui redécouvre les vertus gustatives de ce que l'on appelle les « mauvaises herbes » (qui ne sont considérées comme telles que depuis l'invention de l'agriculture et du jardinage, évidemment). La question de la santé de l'être humain et de la planète joue également un rôle dans cette démarche, car les plantes auxquelles Couplan fait référence possèdent de grandes valeurs nutritives et leur consommation ne requiert aucune intervention violente ou toxique pour la Terre.

Mais ce ne sont là que quelques-uns des aspects dont François Couplan parle dans ce livre, constitué d'un long entretien mené par l'excellent journaliste français Patrice van Eersel. De questions en réponses, ces deux-là filent joyeusement sur leur sujet, abordant des notions pourtant sérieuses comme le respect de la nature, l'importance de l'action locale, la nécessité d'intégrer l'écologie à tous les ministères et les problèmes engendrés par l'agriculture (dont la guerre, rien de moins). Ces propos passionnants, Couplan les illustre d'anecdotes qui démontrent comment cette démarche peut avoir du sens sur plusieurs plans. On apprend, par exemple, que les Vietcongs ont gagné la guerre du Vietnam en partie parce qu'ils pouvaient s'alimenter de n'importe quoi n'importe où, tandis que les Américains devaient recevoir leurs rations trois fois par jour... Le discours de François Couplan à de quoi ébranler les humains hyper dépendants – et vulnérables - que nous sommes devenus, mais il nous ouvre aussi de belles et grandes portes."

Source : http://www.passeportsante.net/fr/P/Bibliotheque/Fiche.aspx?doc=Biblio_11594


samedi, décembre 10, 2022

Des monstres au pouvoir


Par Nirodha


Le Mahârâja de Mysore, (1884-1940), sera surnommé par Sarvepalli Radhakrishnan (1888-1975), qui deviendra le second Président de la république Indienne, « le Prince philosophe » comme autrefois Marc Aurelle. Le Mahârâja de Mysore, Sri Krishnarajendra Bahadur IV, comme Marc Aurelle, était pour tous ses sujets riches ou pauvres, quelle que soit leur caste, leur position sociale, un objet de vénération presque sacré. Très attentif à la bonne marche du royaume du Karnataka, ses besoins personnels inexistants, pareil au Roi Janaka, il recherchait la compagnie des penseurs éclairés et des savants de son temps. Sa mort en août 1940 plongera l’état de Mysore dans la consternation. La devise de sa famille Royale était : « Je ne me dois qu’à la Vérité ».

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Depuis la vente de la Banque de France, une sorte d’OPA, par Georges Pompidou pour le bénéfice des Rothschild, des guignols du politique se succéderont jusqu’à notre petite marionnette actuelle, psychotique, capricieuse, infantile et vulgaire.


Notre hypothèse que le néocortex serait une tumeur maligne n’est pas stupide au vu de ce qui apparaît davantage chaque jour depuis décembre 2019 ! Ne voyons-nous pas devant nos yeux grands ouverts des comportements de plus en plus étranges et anormaux ?!

« Quand le désir arrive à un point extrême, arrive la dominance qui peut aller jusqu’à la dictature, dictature des guerriers, dominance des politiques, des religieux, des scientifiques ! Et toujours, guerres, massacres, tortures, meurtres. Le désir sensuel lui aussi peut ne pas connaître de limites : drogues, horreurs sexuelles, viols, tortures, etc. » Bref !

C’est exactement ce qui se dévoile partout en ces moments particuliers et qui fait que ce « deep state » cet « état profond » qui existe depuis des siècles, se rend compte à présent qu’il n’a pas gagné la partie. Un futur le dira. Chacun est concerné et doit pouvoir sortir de ses peurs dans l’instinct de troupeau car il faut tout de même se complaire dans la dénégation pour demeurer encore aveuglé.

Avant de mourir le grand Dr Zelenko à New York dira : « La conscience de chacun sera testée … ». Que chacun se prépare si ce moment de révélation est proche d’arriver.

Quand nous parlons de « monstres au pouvoir » nous parlons de certains politiques qui détiennent le pouvoir et de certains religieux qui exercent le leur, bien curieux, pour dominer leurs ouailles en déformant leurs enseignements des origines. Ce n’est pas un procès d’intention contre les religions mais il est légitime de rappeler que quelques religieux qui ont le pouvoir souillent l’honneur de leurs frères honnêtes, comme le fait l’actuel locataire de Rome. En collusion constante, tous ces compères, depuis la nuit des temps, maintiennent une confusion entre les mots « bien » et « mal », entre les mots « bénéfiques » et « maléfiques », entre les mots « dieu » et « diable », pour garder leurs pouvoirs et ne pas perdre leurs privilèges, en faisant croire aux peuples qu’ils détiennent seuls la seule vérité à laquelle chacun se doit d’obéir aveuglément. De plus, pour certains d’entre eux il n’y a ni bien ni mal ; alors, allons-y jeunesse, surtout jeunesse. Laissez venir à nous les petits enfants.

Qu’est-ce donc que ce pouvoir qui conduit à cette folie ?

Que signifie être un homme de pouvoir, sans aucun contre-pouvoir sur soi ?

Il est donc un très grave malentendu autour du mot « pouvoir » et nous allons essayer de le démystifier et d’en tirer une simple conclusion.

L’ancienne tradition occidentale est complètement perdue, que ce soit celle de la Triade latine : « corpus - anima - Spiritus » ou celle de la Triade grecque : « soma- psukhé – Noüs ». Seule demeure encore en Orient la Triade : « rûpa – nâma – Prajñâ ». Spiritus et Noüs ont disparu et rares sont les religieux qui les comprennent encore profondément. Même en Orient la perte est hélas de plus en plus visible. Y aura–t–il un sursaut ? … par exemple, par la Russie… ?! Il ne s’agit pas d’idéaliser les traditions de l’antiquité car les exactions politiques et religieuses dans les anciennes Traditions existèrent aussi, mais il est dit que les éveillés dans ces Traditions étaient beaucoup plus nombreux qu’à notre époque dite moderne, terme « moderne » qui d’ailleurs n’a aucune signification, de même que les mots progrès et développement durable sont des leurres, termes d’ingénierie politique, sociale et … religieuse dans l’art du vautour à dominer par le harcèlement constant. Chez ces pervers narcissiques, l’absence d’intelligence véritable ne peut conduire qu’à l’auto–destruction et la destruction d’autrui. L’avidité, la haine et l’aberration, caractérisent ces monstres qui en fait savent très bien ce qu’ils font et ce qui est hallucinant c’est qu’ils jouissent de la souffrance qu’ils infligent.

Mais les exemples sont nombreux fort heureusement de politiques et de religieux autrement intelligents. Ils représentent ceux qui se respectent en respectant une éthique, en respectant autrui ; ils enseignent la loi atemporelle, mais ils sont détestés par leurs coreligionnaires qui sont incapables de comprendre.

D’autres, comme Jacques Attali et son dictionnaire farfelu du 21ième siècle, veulent faire disparaître le terme « éthique » du langage en inversant les valeurs universelles.

Il est dit que dans le Kali-Yuga, l’âge de fer, l’âge sombre, l’éthique est devenue si réduite que la souffrance est à son maximum avant dissolution, pralaya. C’est bien ce que nous voyons apparaitre de plus en plus. C’est devenu tellement évident que cela en devient drôle, une manière de dire. Ce ne sont que quelques poignées dans quelques groupes errants, monstres spirituellement morts, qui dirigent la planète. Sachez qu’ils ont à leur botte « car c’est ainsi qu’ils les nomment vraiment », leurs « chiens », leurs « animaux de compagnie » qu’ils considèrent comme des sous-hommes, des morts-vivants ou cadavres utiles ; ceux-ci bien sûr ne savent pas qu’ils sont ainsi considérés et nommés (ne parlons pas pour les peuples (!) car c’est pire). Ils placent donc leurs « animaux de compagnie » à différents postes souvent élevés au national et à l’international, parfois même très élevés comme celui de président d’une république (!) ; et, voici tous ces « dévoués prostitués » à leur chef-en-maître de leur grande secte proxénète, vampirique et bien réelle, un problème planétaire actuel, qui souscrivent à son idéologie, et se sentent ainsi devenus « si importants ! » : banquiers (pas la plus haute finance qui les dirige), universitaires, industriels, médecins, pharmaciens, scientifiques, militaires, media, « policiers-CRS-gardes du corps» qui sont les premiers chiens de garde décérébrés de la meute excitée, dont la volonté a été brisée par les classiques lavages de cerveaux adaptés à leur fonction utilitaire. Il faut bien comprendre les rouages de cette machine infernale bien huilée. Cette compréhension est nécessaire même si elle ne résout pas l’équation. Parmi ces catégories d’esclaves, car ils sont des esclaves « souvent bien rémunérés » qui s’ignorent esclaves, les niveaux de folie vont aussi du moins vers le pire. Il en est parfois de même mais autrement du peuple qui accepte sa « servitude volontaire » pour avoir ses croquettes. Si le donneur d’ordre est ici monstrueux, celui qui exécute les ordres peut aussi le devenir. Pouvoir dire NON est un véritable pouvoir.

La question de la responsabilité individuelle est alors posée ; les conséquences des actes seront de toute façon inéluctables. Le donneur d’ordre fait faire les basses besognes par l’exécutant, pensant ainsi se décharger des conséquences. Mais c’est une erreur stratégique gravissime par ignorance de soi et par ignorance de la loi du karma. Par exemple, un ministre de la santé donne ses ordres et les tireurs d’élite font les injections, mais le ministre champion du mensonge et certains injecteurs savent ce que contiennent les seringues … N’en doutons pas. C’est l’exemple type de la corruption systémique dans la perdition de soi.

Si la psychologie de l’injecté est complexe, la peur est souvent accompagnée d’une forme de lâcheté. Si l’incapacité à réfléchir dépend beaucoup de l’ignorance entretenue par certains dominants politiques et religieux, elle dépend aussi du « vouloir-ignorer » du sujet soidisant ignorant. Le mensonge est-il présent qu’il dépend du subconscient, qui appartient, et c’est irréfutable, à un « ego ». L’intentionnalité de l’acte est le problème. Le « vouloir jouir » à tout prix et sans tenir compte des conséquences conduit toujours l’humain à sa ruine quand sa « purulence des opinions » sert souvent d’alibi à sa propre lâcheté, du genre : « je ne savais pas ! ». Certains tueraient père et mère pour les dépouiller. Les notaires le vivent au moment de la lecture de testaments. Des cris, des vengeances, des menaces éclatent, alors que tout ce petit monde se rencontrait aimablement autour d’une table avec le vivant devenu défunt, maintenant. Ce tableau est hélas souvent vrai. Ah ! la vie ! Laissez-moi rire !

La question posée est donc : « Qu’elle est la part de responsabilité individuelle dans la souffrance, la sienne et celle des autres ? » Difficile question ? Nos comportements sont fortement déterminés par le subconscient qui produit les pulsions d’avidité et les autres pulsions, aussi au dépend d’autrui.

Trois catégories d’humains existent :

1 – L’individu possédé par le désir, la soif, la convoitise sensuelle (le mental étant considéré en Orient comme un sens).

2 – La personne goûtant la jouissance des besoins, le laïc sage obéissant à la partialité positive de l’ordre-désordre des « causa », des choses.

3 – Le Sage, l’éveillé au-delà de l’individu et de la personne … libéré du marasme existentiel.

Le « Règne de la quantité et les signes des temps » comme écrira René Guénon, conduit à l’échec individuel et collectif. Ce règne mobilise l’activité de trois centres dans l’humain d’une façon de plus en plus anarchique à un rythme de plus en plus rapide dans lequel l’espace mental de réflexion devient de plus en plus recroquevillé, mesquin et agité.

L’organisme humain a trois centres :

1 – Le centre intellectuel : la tête avec ses cerveaux et ses réseaux neuronaux et synaptiques qui fabriquent une multitude de possibilités souvent stupides.

2 – Le centre émotionnel : le cœur psychologique, (le chakra Anâhata du Yoga), impacté par le « subconscient », le « conscient », cœur rendu ensuite équilibré et serein par le « Sur– conscient ».

3 – Le centre instinctif, le ventre.

Cet humain est déterminé par trois niveaux d’information issus des :

« Subconscient », « conscient » et « Sur–conscient », ce dernier terme étant inconnu même des psys en tout genre ! qui d’ailleurs ne se connaissent eux-mêmes que rarement. Ce « Sur–conscient » correspond, nous l’avons dit, dans les 3 Traditions à Spiritus, Noüs, Prajñâ.

L’Occident est devenu délirant, et l’Orient est aussi bien contaminé mais pas complètement. Tout y est fondé sur l’assouvissement démesuré des instincts, aussi nommé « épanouissement sexuel ! », accrédité par une idéologie tordue et véhiculée par ses psychopathes. Ce pseudo-scientifique Noval Noah Harrari veut de plus purger la planète des inutiles. C’est lui l’inutile et il le saura bientôt. Le centre intellectuel est aussi devenu fou et BHL en est l’exemple parfait. Il nous faut bien prendre quelques exemples vérifiés. Ne parlons pas davantage du centre émotionnel … c’est là une autre catastrophe, étymologiquement : « bouleversement ». L’expression « être bouleversé » est juste.

Chacun ayant maintenant fait sa synthèse des mensonges et corruptions constatés depuis ces trois années passées, espérons-le, voici trois mots-clés ici nommés : Respect : la prise de conscience de soi est une pratique normale et salutaire : (Via Purgativa). Rappel de soi : aussi vigilance juste.

Responsabilité : savoir assumer ses erreurs sans s’y identifier n’y opérer quelques surimpositions, en tenir compte pour en éviter d’autres. Savoir dire non.

Conclusion :

Vivre uniquement pour soi en oubliant systématiquement les autres, sans jamais considérer autrui en profitant constamment des autres, est devenu un sport politique comme la pratique d’un faux mantra pour imbéciles. Ce n’est pas du tout dans l’ordre naturel des choses mais vers celui non-naturel où l’oligarchie veut nous conduire.

Maintenant que chacun a compris les 3 arnaques : Covid, Climat, fausse pénurie d’énergie, nous terminerons non pas en enfonçant des portes ouvertes mais par trois évidences préférentielles : Si la notion de repentance reste un terme religieux, elle se rapporte au vrai respect de soi. Aimer, tout simplement et il ne s’agit jamais de haïr mais d’agir en conséquence. Reconnaître ses erreurs est acte d’intelligence et savoir le dire aussi.

Quant au futur proche, restons calmes, réfléchis, composés, confiants. Vigilants, ne baissons pas la garde et l’action juste nous sera dictée en temps utile par l’intelligence suprême. La position « debout » est citoyenne, la position « couchée » est asservie.

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« Quand je vois que je ne suis rien, c’est l’Intuition métaphysique. Quand je vois que je suis tout, c’est l’amour. Et au milieu ma vie s’écoule ». Nisargadatta Maharaj à Bombay.


vendredi, décembre 09, 2022

Adieu veau, vache, cochon... Bonjour la fricassée d'insectes



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Les ultra-riches et les disciples de la secte de Davos poursuivent leur plan diabolique.



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