samedi, novembre 21, 2020

Délit d’opinion, c'est la prison !

Le délit d’opinion est institué en France. 
Il n'y a plus de doute, nous sommes en DICTATURE !


Moretti prépare le jugement en comparution immédiate des Français pour délit d'opinion.


"Cinq mois après l’échec de la loi Avia sur la haine en ligne, sèchement retoquée par le Conseil constitutionnel, le garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti, a soumis mercredi 18 novembre au Conseil d’Etat une nouvelle proposition destinée à réprimer plus efficacement ce fléau." (Lire la suite dans Le Monde)

LE CAS RYSSEN

Incarcéré pour délit d'opinion, Hervé Ryssen ne serait pas un méchant nazi. Il est même "trop démocrate", selon une petite amie.

Dans "Les Porcs", 
Marc-Édouard Nabe décrit Hervé Ryssen : 

"Tout à fait doux, timide, avec des petites dents en avant de hamster sur la défensive, et un regard perdu. Caroline avait l’air de tout à fait le dominer, comme une maîtresse femme, il ne lui manquait plus que la laisse et le collier à clous. Dans le genre fasciste, je préférais largement Pierre Robin !

Pas drôle du tout le Ryssen, effacé et en même temps obsédé. Encore un qui était antisémite par racisme anti-métèque, vieille lune des années trente. Il n’aimait pas les Juifs parce qu’en gros un Juif, c’était déjà un Nègre, pas parce qu’un Juif était le contraire d’un Nègre. J’essayai d’entamer une discussion mais c’était difficile. Il n’y avait pas non plus un grand feeling qui passait entre lui et Soral.

D’ailleurs, Alain partit assez vite. Il restait désormais beaucoup moins longtemps au Petit Journal. À ce refuge où il pouvait trouver un peu de chaleur humaine, il préférait désormais officiellement la Main d’Or, où il se pointait régulièrement pour maintenir sa notoriété à niveau.

Ryssen connaissait bien Blanrue (ils étaient voisins à Levallois). D’ailleurs, Paul-Éric m’avait parlé d’un livre que l’amant de Caroline avait auto-édité, "Psychanalyse du judaïsme". Je me demandais si Ryssen connaissait bien la question ou s’il avait fréquenté assez de Juifs personnellement et sur de longues durées pour pouvoir parler d’eux en profondeur. Je m’aperçus que ce n’était pas le cas. Tous les livres qu’il auto-publiait aux éditions Baskerville (cette propension à se prendre pour un chien !) n’étaient marrants que par leurs titres : "Le Fanatisme juif" ; "La Mafia juive" ; "L’Histoire de l’antisémitisme vue par un goy et remise à l’endroit" ; "Le racisme antiblanc" ; "Les Milliards d’Israël"… Hélas, Ryssen n’avait pas l’envergure de sa bibliographie.

Après le concert, on se mit sur la terrasse tous les deux, avec Ryssen. Ce qui m’intéressait, c’était d’en savoir plus sur l’aspect technique de son auto-édition… Il m’avait apporté un de ses ouvrages, très
moches parce qu’il les faisait imprimer en Roumanie. Nous, avec Yves, on visait le meilleur imprimeur possible pour mon roman. Quant à la diffusion, Ryssen passait par les librairies, et d’extrême droite ; moi je voulais absolument sortir de la librairie. Pas question de donner la moindre commission à ces salauds qui m’avaient boycotté pendant vingt-cinq ans !

Évidemment, je ne dévoilai rien de mon projet déjà bien avancé à Ryssen, allant même jusqu’à lui laisser croire que c’était lui, avec sa petite expérience d’antisémite auto-publié, qui m’en donnait l’idée, et même m’encourageait à suivre son exemple !

Caroline lui raccrocha sa laisse autour du cou, Ryssen se mit à quatre pattes, pissa contre mon étui à guitare, et elle le ramena chez elle. Tout cela symboliquement bien sûr…

— Ryssen ? Peuh ! Quelle déception ! Ça, un nazi ? Il fait le dur en public, mais en privé il se liquéfie comme une gonzesse, et même plusieurs. Au lit, c’est une petite fille : il se lève et va à la salle de bain où il se transforme en pucelle (je le soupçonne même de pisser assis !), puis il passe à la cuisine pour préparer le café comme une bonne petite épouse, mais quand il revient au lit comme une grand-mère, je suis déjà partie !

Voilà comment Caro nous raconta qu’elle avait déjà plaqué Ryssen, qu’elle trouvait dans l’intimité bien trop « démocrate »…

Extrait du livre "Les porcs" de Marc-Édouard Nabe, de son vrai nom Alain Zannini, né le 27 décembre 1958 à Marseille.

"Le premier tome (1000 pages) couvre les années 1999 à 2010, de la première rencontre Dieudonné-Nabe au clash Soral-Nabe. Il contient 319 courts chapitres. Cette sorte de chronique pamphlétaire et autobiographique (mais autobiographique a minima) raconte la montée du conspirationnisme en France à travers le regard de Marc-Édouard Nabe sur les acteurs de ce mouvement qui l'ont fréquenté durant les années 2000

On y croise, entre autres, les figures d'Alain Soral, de Dieudonné, de Thierry Meyssan, de Robert Faurisson, de Paul-Éric Blanrue et de Salim Laïbi... À travers leurs agissements, ces personnages des Porcs apportent chacun une voix au concert général du complotisme. En outre, des descriptions détaillées et analysées des émissions de télévision de Thierry Ardisson, de Laurent Ruquier, de Catherine Barma ou de Frédéric Taddeï, sont présentes dans le livre pour illustrer la bascule du monde des médias dans le monde d’Internet.

Les évènements des années 2000, comme le 11-Septembre, la guerre en Irak, la capture de Saddam Hussein, son procès et son exécution, les émeutes en banlieue en France, le terrorisme post-Bush en Irak, le projet de bombe en Iran, l’affaire Siné, la liste antisioniste, etc. sont autant analysés que les spectacles de Dieudonné et l’activisme pro-FN d’Alain Soral. Sur le plan personnel, il y a aussi les propres expériences de Nabe, par exemple sa collaboration avec le webmaster Salim Laïbi, et éditoriale avec Yves Loffredo, son rapprochement avec Houria Houteldja, sa rencontre avec Tariq Ramadan, sa rupture avec Yann Moix..."  (Source)

LES PORCS
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